Attention, début de quelque chose que peu de gens peuvent comprendre. Eloignez les plus jeunes de l'écran. Et les plus vieux, ben accrochez-vous. Parce qu'Eternity, d'abord, répondit, et ce de manière... normale, en fait, c'est la suite qui se corse... Donc, je disais, Eternity répondit :

"Oui oui tu peux me donner le surnom que tu veux, pas de problèmes ^^ Evite juste la traduction française, je la trouve plutôt moche ! Hum, ça fait quand même sept ans qu'on va aux même cours... Et on a jamais pris le temps de se parler, c'est quand même dommage...."

Le Celte lui adressa un grand sourire. Pendant qu'elle parlait, elle avait fait une légère pause pour... boire une gorgée de Bièraubeurre ! Quelle fille ! D'ailleurs, le Celte regarda à nouveau vers le buffet. Il en voulait une. Même si c'était pas raisonnable. Mais depuis quand est-il raisonnable, hein ?

"Uep, c'est dommage, c'est vrai ! Mais tu sais quoi, hein ? Oui ? Ben il est jamais trop tard ! J'vais t'app'ler... hum... Banania j'aime bien, pas toi ? Si ?"

Ou l'art de faire les questions et les réponses. La Septième Année s'adressa ensuite à Lucretia, ce qui permit à son camarade de pointer sa baguette vers la cible qu'il avait repérée quelques secondes avant : une bouteille de Bièraubeurre cachée derrière une autre bouteille de Bièraubeurre, là-bas, à côté d'un plat de petits amuse-gueule.

*Accio Bièraubeurre !* informula-t-il ( ), en espérant pouvoir réussir celui-là.

Ah, et quel plaisir il ressentit alors en voyant que la bouteille quittait la table pour se diriger vers lui. Lorsqu'il réceptionna sa boisson, fier de lui, il reporta son attention sur Lulu qui déblatérait encore un flot de paroles assez... hum, assez. D'ailleurs, la conclusion fut relativement inattendue.

"Ah oui ! C'est vrai ! J'suis désolé pour toi." lâcha le Celte, sur un ton compatissant.

Lui-même les avait réussi, il ne savait pas ce que c'était qu'échouer. Mais il était doué de compassion. Un de ses nombreux talents. Que voulez-vous ? On est un boss, ou on l'est pas. Lucretia décida alors de s'éclipser, pour aller se chercher à boire. Pendant ce temps, Kael continua la conversation :

"Tiens, prends mon fauteuil, si tu veux ! J'peux prendre la chaise, ça m'dérange pas. Si j'me r'mets dans l'fauteuil, Merlin va encore venir m'emmerder. Attention, par Merlin, euh..."

D'un geste éloquent, il leva les bras, doigts pointés vers le ciel, comme s'il désignait DIeu.

"Merlin de Disney. Tout en bleu. Oui, oui." conclut-il en baissant les bras.

Ils s'assirent donc, le Celte buvant une longue gorgée de Bière, qu'il allait poser sur la table basse, lorsque... Lucretia le devança, frappant sa chope sur ladite table. Et elle avait l'air assez en pétard. Kael la laissa allez jusqu'au bout de sa tirade. Alors qu'il allait répliquer, il se prit une chips dans la figure.

"Aïeuh." lâcha-t-il, par réflexe.

Puis il se leva, dominant de toute sa hauteur la Cinquième Année, et s'écria :

"Ah mais ça suffit ! Arrête, arrête, arrête ! On gâche pas la nourriture comme ça !"

Là-dessus, il attrapa sa bouteille, qu'il avait fini par poser, et but une gorgée de Bière.

"Qu'est-ce qui te prend, hein ? On a rien contre toi ! T'es parano ma pauv'fille !"

Et hop, il se rassit, un peu brusquement. Une partie du contenu de sa bouteille en jaillit, atterrissant directement sur lui.

"Ah mais quel con ! Ah, tu vois c'que tu m'fais faire !" s'exclama-t-il, en se relevant, et en pointant un doigt accusateur sur Lucretia.

Puis, à nouveau, il se rassit. Et se renfrogna, serrant contre lui ce qui restait de Bière...

Après avoir été répartie à Poufsouffle, pour son plus grand plaisir (elle aurait été à Gryffondor, son frère l'aurait embêté pendant des années et elle n'était pas suffisamment intelligente pour aller à Serdaigle... Quand à Serpentard, n'en parlons pas.), Suuë suivit les préfets jusqu'à sa nouvelle maison, pour les sept années à venir. La salle commune n'était pas très difficile à trouver, et elle s'empressa de se faire un schéma mental pour ne pas oublier.
L'accueil chaleureux lui fit chaud au coeur: elle avait l'impression d'être "at the right place" comme disait son père, et la petite fille se retrouva avec une Bieraubeurre dans les mains sans avoir le temps de remercier son bienfaiteur.
Trempant ses lèvres dans le breuvage, elle fit la grimace. C'était un peu trop amer pour elle, cependant elle se força à en reprendre une gorgée, repensant à ses cousins qui passaient leur temps à faire croire qu'ils étaient souls lorsqu'ils en buvaient.

Tenant sa chope de ses deux mains, pour éviter de la renverser, elle se fraya un chemin entre les élèves, et s'assit sur l'accoudoir d'un canapé. La préfète se lança dans un discours, dont la teneur échappa quasiment entièrement à la jeune Suuë. L'excitation, l'appréhension s'étaient combinés pour venir à bout de ses résistances; elle était fatiguée.
Néanmoins, elle comprit que cette année ne s'annonçait pas toute rose. Les mines graves des adultes de sa famille n'étaient apparemment pas surfaites, mais elle était considérée trop jeune pour avoir été mise au courant des tenants et des aboutissants de la guerre qui faisait rage au dehors.

Une petite tape insistante contre sa cuisse la sortit de sa somnolence, juste avant qu'elle ne tombe en avant, le nez dans sa chope. Hâtivement, elle ouvrit la petite pochette qu'elle gardait toujours sur elle, en laissant sortir un rat brun qui courut le long de sa robe et se nicha dans le creux de son cou. Gloussant sous les chatouillis, Suuë lui présenta sa chope, que la bestiole renifla avant d'y tremper le bout de son museau -et de manquer tomber dedans.
Posant la chope sur une table basse près d'elle, la blonde attrapa son rat et le posa sur ses cheveux, pouvant ainsi lui parler tranquillement et lui faire voir les environs.
"Cig, voilà notre maison. T'as pas intérêt à te perdre, hein! Et vas pas fricoter avec des chats; ils pourraient te manger."
Le rat couina un peu à l'entente du mot "chat" et tourna en rond sur sa tête, avant de s'allonger de tout son long, faisant le mort.
Sa mère lui avait dit que parler avec son animal de compagnie devant d'autres personnes n'allait sans doute pas l'aider à s'intégrer, mais elle était certaine que son rat la comprenait.

Au fur et à mesure que la soirée avançait, de plus en plus d'élèves se laissaient aller; elle en vit même une en pyjama. Certains avaient l'air d'avoir trop bu, et d'autres somnolaient sur des fauteuils, au chaud.
Après avoir effectué un raid près des plateaux de confiseries -et en avoir mangé beaucoup trop- Suuë se sentait bien; suffisamment bien pour se blottir sans gène dans un fauteuil libre -qui allait à la chasse, perd sa place- et rêvasser en jouant avec Cig.
Il y avait d'autres premières années dans le lot, sans doute, mais elle était encore trop timide pour aller discuter avec eux, sauf s'ils venaient à elle, bien sûr.

- Poufsouffle !

Tel avait été le verdict décrété par le Choixpeau Magique en ce qui concernait Ambre. Elle avait été répartie à Poufsouffle, là où sa mère avait également été. Et la fillette était fière d’être dans cette maison, même si elle était rarement à l’honneur. Quelle importance, après tout ? Et la petite Jackson ferait tout pour honorer sa maison …

Tout en suivant une grande Poufsouffle aux longs cheveux blonds, qui avait demandé aux nouveaux de la suivre – probablement la préfète –, Ambre se dit que ce serait amusant d’être en compétition avec sa sœur aînée, Alyson, qui venait d’entrer en quatrième année à Serdaigle et qui était donc dans une maison « rivale ».

Les nouveaux Poufsouffle, dont Ambre, suivirent donc la jeune fille blonde jusqu’aux sous-sols, là où, apparemment, se trouvait leur salle commune. L’idée de salle commune attirait Ambre : c’était sûrement un endroit convivial où elle pourrait faire plus ample connaissance avec les autres élèves de sa maison, toutes années confondues. En entrant dans la salle commune, elle eut un sourire en voyant les canapés moelleux qui semblaient tellement confortables. Il y avait également des plateaux de friandises, entre autre … Une petite soirée semblait se préparer !

Ambre écouta la jeune fille blonde faire quelques éloges sur leur maison et les qualités principales des élèves qui s’y trouvaient. Elle ajouta également qu’elle, ainsi qu’un dénommé Tobias, l’autre préfet, serait là pour les aider s’ils en avaient besoin et que cette année risquait d’être difficile et qu’il faudrait donc se serrer les coudes. Puis un jeune homme prit la parole en disant que le nouveau régime à Poudlard était discriminatoire et qu’il ne faudrait pas laisser l’occasion au directeur, Rogue, aux Carrow ou à Rusard de les punir, parce qu’ils ne se contenteraient pas de lignes à copier.

La fillette croyait à ce qu’il disait : l’ancien directeur, Albus Dumbledore, qui était un très grand sorcier, était mort à la fin de l’année précédente. Et d’après ce qu’Alyson lui avait dit, cet homme, Severus Rogue, était vraiment quelqu’un de détestable. Quant à Rusard, le concierge, sa grande passion était de torturer les élèves. Ambre réprima un frisson. Elle espérait de tout cœur ne pas tomber entre les pattes de gens comme eux, ou bien des Carrow.

Enfin bon, pour le moment, il y avait une fête de prévue… Autant en profiter pour faire de nouvelles rencontres, même si la timidité d’Ambre la bloquait. Elle décida que le meilleur moyen de s’approcher des autres était de, mine de rien, s’approcher pour se servir à manger. Ces petites friandises avaient l’air délicieuses, en plus … Un petit groupe d’élèves plus âgés, contenant la fille blonde et le garçon qui avaient fait un discours, était rassemblés et semblaient prit dans une grande discussion, et Ambre ne voulait pas les dérangés. Seulement, il le faudrait, pour accéder aux friandises …

- Hum… Euh… Pardon, excusez-moi… leur dit-elle, gênée.

Après la répartition, les élèves eurent droit à un bon repas. Peter fut émerveillé lorsqu’il vit de la nourriture apparaître sur les assiettes d’argent. Mais il fut surtout content à l’idée qu’il allait enfin pouvoir prendre un repas après le long voyage qu’il avait fait pour arriver à Poudlard et pendant lequel il n’avait pu se mettre sous la dent que quelques bonbons, achetés dans le Poudlard-Express. Toutefois, le jeune blondinet attendit que deux ou trois personnes se servent pour remplir sa propre assiette. Il ne voulait pas paraître affamé ou impoli. Il y avait un grand choix de nourriture. Peter hésita un long moment entre le ragoût de bœuf et de rognons et la tourte de bœuf aux rognons. Finalement, il prit un peu des deux.
Il y avait une bonne ambiance autour du nouveau Pouffy. Les personnes autour de lui parlaient avec entrain, mais Peter préféra écouter et ne pas rentrer dans la conversation. Il n’eut aucune difficulté à remarquer que peu de gens appréciaient le directeur. Peter se demandait bien pourquoi. Il jeta un coup d’œil à la table des professeurs. Il était là au milieu. Il avait l’air sinistre.
Quand le repas fut terminé, les premières années furent invitées à suivre les préfets de leur maison pour se rendre dans leur salle commune. Peter suivit les siens.
La salle commune se trouvait dans les sous-sols de l’école. Après qu’une préfète ait ouvert une porte en bois massif, le groupe pénétra dans la pièce. Dedans, il y avait déjà d’autres élèves. Ils avaient apparemment préparé une petite fête car il y avait sur les tables des plateaux de friandises.

*Eh ben, on est gâté*pensa Peter.

Malgré le nombre considérable de personnes dans la salle commune, Peter put se trouver un fauteuil où s’asseoir. Il s’y installa confortablement. Un peu après la préfète, que Peter avait vue ouvrir la porte de la salle commune, prit la parole :

- Hum hum... Bonjour à tous ! Bienvenue à Poudlard... Bienvenue surtout dans votre nouvelle Maison, celle d'Helga Poufsouffle, celle des justes, des loyaux, des travailleurs et des patients, mais aussi des amis de valeur et des... L'année qui vient risque d'être difficile pour nous tous, mais il faudra être vaillant et se serrer les coudes. Il est grand temps que notre Maison brille à nouveau, et je compte sur vous tous, les premières années comme les plus vieux, pour être actifs et motivés, et faire honneur à vos couleurs. Cette année, Poufsouffle doit reprendre la place qu'elle mérite. Cette année, nous devons remporter la coupe. Vive Poufsouffle !

Ensuite, elle cria :

-Que la fête commence !

Peter attrapa quelques bonbons sur un plateau de la table d’à côté et prit un verre de jus de citrouille. L’atmosphère qui règnait dans cette maison était très agréable, il était sûr qu’il allait bien s’amuser.