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 Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)
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  • Jemiah Tails
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MessageSujet: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyLun 7 Juil - 13:48:51

« Et fait bien attention à toi ma poussinette, et soit sage ! »

« Oui c’est bon maman, t’inquiètes pas, arrête de me couver, j’suis une grande fille maintenant tu sais, puis si quelqu’un essaye de me faire du mal t’façon j’y pète sa gueule moi ! »


C’est sur ces doux mots d’amour que la jeune, mais moins jeune que l’année dernière, Jemiah Tails, nouvelle préfète de son état, fit ses adieux à sa mamounette chérie, qu’elle ne reverrait pas avant les vacances de Noël. Et oui, une nouvelle année à Poudlard allait commencer. La jeune fille avait été accompagnée à la gare par sa chère mère, puisque le père de la belle blondinette était une fois de plus submergé de travail. Comme toutes les mères, celle de Jemiah s’inquiétait plus que de raison du départ de sa fille ainée, et elle ne pouvait s’empêcher de l’enlacer très fort, au risque de l’étouffer. Et cela tout en tenant le frère cadet de Jemiah dans un bras. Mickaël Tails était né quelques temps après l’entrée de Jemiah à Poudlard, il allait donc bientôt fêter son troisième anniversaire. Mais cela n’est guère intéressant, revenons en plutôt, si vous le voulez bien à notre chère Jemiah Tails, qui était désormais à la recherche d’un compartiment vide, après avoir fait un ultime bisou à sa mère. Jemiah arborait fièrement son insigne de préfète, qu’elle avait eu l’immense surprise de recevoir par hiboux durant l’été. Elle ne s’y attendait pas du tout. Elle savait également que son bien aimé Kaelir avait été nommé préfet en chef, ils avaient eu tout le loisir d’en discuter sur Hiboux Live Messenger. Les deux amoureux n’avaient pu se voir durant tout l’été, puisque Jemiah était partie deux mois en vacances en France avec ses parents et son frère. La jeune fille du jouer des coudes pour passer à travers la foule d’élève qui n’avait rien de mieux à faire que de rester en plein milieu du passage, certainement dans le but de gêner le plus de monde possible. Et c’est non sans peine qu’elle parvint enfin à s’extirper, elle et sa valise de cette foule. Elle avait croisé quelques connaissances, qui l’avaient félicité pour sa nomination au poste de préfète, et des élèves de sa maison qui l’avaient suppliée de continuer à faire partie de l’équipe de Quidditch… Mais rien n’était encore sûr, sur ce plan là, elle avait décidé d’y réfléchir sérieusement dans les jours à venir. Une fois installée dans un compartiment vide, une fois sa valise installée dans les emplacements prévus à cet effet au dessus des sièges, Jemiah se dirigea vers la fenêtre et l’abaissa pour profiter une dernière fois de king’s cross… Et là, oh surprise, qui l’attendait juste en dessous de la fenêtre ? Sa mère, bien entendu…

« Ah t’es là ? J’ai un coup de chance alors ! »

** Mais oui bien sur un mystérieux coup de chance -_-‘ **


« Qu’est c’que tu me veux maman ? »

« Je veux que tu me promettes d’être sage, et de pas faire de bêtises, n’oublie pas que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est de retour, et qu’il va certainement essayer de s’attaquer à Harry Potter ou Dumbledore, en tant que préfète tu dois être sur tes gardes ! »

On m’informe que le narrateur de ce superbe récit veut faire passer un message, je vais donc lui laisser la parole pour quelques lignes, mais ne faites pas trop attention à lui, c’est un vieux rabat-joie…

Merci, merci, je voulais intervenir dans cette partie du récit pour un petit commentaire, une sorte de petite leçon de morale, alors voilà, comme vous le voyez, vos mères sont exaspérantes, chiantes, collantes, mais vous ne les changerez jamais, vous resterez toujours leur bébé, leur petit bout de chou, alors rien de sert de s’énerver quand votre mère est ainsi. Fin de la parenthèse.

Reprenons donc notre récit.


« MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!! On en a déjà parlé des millions de fois !!!!!!!!! TU SAIS TRES BIEN QUE JE SERAIS SAGE !!! J’TE L’AI PROMI DES MILLIONS DE FOIS !!!! ARRETE D’ETRE… (par des soucis d’éthique, la suite du dialogue sera censurée) »

« Mais ma chérie je… »



« L’année dernière j’me suis jamais fait remarquer, ça changera pas cette année, je n’ai pas fait de désastres l’année dernière… »

Les paroles de Jemiah se perdirent dans le bruit de la cheminée du train qui annonçait son départ, la mère de Jemiah n’entendit donc pas les dernières paroles de sa fille ainée…

« J’ai juste fait exploser les toilettes des garçons, un duel avec une fille dans la grande salle et monté une organisation clandestine de Défense contre les forces du mal, rien de très grave… »

Jemiah était enfin débarrassée de sa sangsue de mère, heureusement que personne n’avait entendu ce qu’il c’était passé entre les deux femmes, la réputation de Jemiah en aurait prit un sérieux coup, et son rôle dans la peau d’une préfète n’aurait plus été très crédible. Elle referma la fenêtre, pour éviter de prendre le vent en pleine face, et s’installa confortablement sur la banquette, les jambes étendues, les pieds posées négligemment sur la banquette d’en face. Cette année serait différente, et même beaucoup de celle vécue l’année dernière… Plus de Crapaucratie, plus d’AD, plus de capitanat de l’équipe de Quidditch… La jeune fille avait également prit la décision d’être plus sérieuse en cours, et oui, elle était passée de justesse en quatrième année, il fallait qu’elle redresse la barre, et allait fournir un travail acharné durant toute l’année, car mine de rien, l’année prochaine, elle devrait passer les BUSES, épreuve, qui mine de rien lui faisait de plus en plus peur, au fur et à mesure que la date fatidique approchait. Elle s’apprêtait à fermer les yeux pour profiter pleinement des dernières heures de vacances quand elle entendit un grand bruit dans le couloir… un bruit de chute de métal. Elle s’empara de sa baguette et jaillit hors de son compartiment pour attraper les fautifs… Quelques élèves de première année s’amusaient à faire un boucan pas possible avec des sortes de petites balles en métal, dont Jemiah ne connaissait même pas l’existence. Elle visa une des balles avec sa baguette…

« IMPEDIMENTA ! »


Le sortilège atteignit la balle de plein fouet et celle-ci s’arrêta net en plein vol. Le vacarme avait apparemment attiré beaucoup de monde…
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyLun 7 Juil - 20:13:57

C’était avec un mélange d’appréhension et de jemenfoutisme que Lucretia était arrivée à la gare de King’s Cross en ce matin du 1er septembre 1996. Mais curieusement, elle n’en était pas moins motivée pour gagner davantage de points que l’année précédente, et se faire mieux voir, et respecter, de ses camarades. Finalement, perdre le poste de préfète de Poufsouffle serait peut-être bénéfique… Plus de temps pour la vie sociale, pour les cours, voire même pour le Quidditch ou encore d’autres activités ! Plus de temps pour être elle-même, tout simplement.
Ces petites paroles de réconfort, cela faisait une demi-heure que Lucretia se les répétait dans sa tête alors qu’elle se tenait debout sur le quai 9¾, ne pouvant s’empêcher toutefois d’observer Jemiah Tails avec un mélange de curiosité et d’amertume. La capitaine de l’équipe de Quidditch de l’année précédente, la Poufsouffle relativement populaire, assez bien entourée, la jeune fille sympathique mais qui avait étendu peu à peu, sans doute malgré elle, son ombre sur Lucretia durant cette sombre année, était en discussion très animée avec sa mère. On aurait pu comparer Mrs Tails à un roseau pliant sous le vent violent d’une tempête qui n’était autre à cet instant que sa fille, celle-ci lui assenant des propos qui firent s’écarquiller les yeux de notre héroïne au bout d’un certain moment (moment qui correspond étrangement à celui où le narrateur tirant les ficelles de la petite Jemiah décida de censurer la suite du dialogue niarkhéhé). Visiblement, sa camarade Jaune et Noire était en proie à un phénomène assez répandu et inextricable… une mère poule.


**Héhé… On dirait que la nouvelle préfète toute fraîche a des problèmes de hiérarchie ? Ca commence fort…**

Elle détourna enfin le regard de Jemiah pour le tourner vers sa propre mère qui, elle, bizarrement, n’avait pas l’air de faire partie de l’espèce des « mère poule »… Alienor Ulwarth avait les yeux fixés droit devant elle, un air absent, jetant quand même de temps à autre un coup d’œil à la grande horloge l’air de se demander « But when is that fucking train supposed to leave ?... ». Ce comportement avait pendant de longues années (depuis qu’elle avait mis le pied à Poudlard, à vrai dire) vexé Lucretia, qui désormais ne lui en tenait même plus rigueur. Cinq ans que ça durait à présent… Tant pis hein, il fallait passer à autre chose ! Et puis, elle pouvait la comprendre cette pauvre femme. Il fallait se demander si elle ne supportait vraiment pas sa fille ou bien si, hypothèse déjà plus plausible, elle souffrait du parti pris par son mari dans tout cela… Un Moldu qui, pourtant confronté à de multiples preuves que sa femme et sa fille étaient sorcières jusqu’au bout des ongles (crochus, disait-il), n’avait cessé de renier la scolarité un peu « spéciale » de Lucretia et avait par conséquent coupé sa famille de toute vie sociale pour conserver une discrétion absolue à ce propos. Une sorte d’Oncle Vernon, quoi.
Mais bon, honnêtement, hein Very Happy Lecteur flemmard que vous êtes, avouez que vous avez décroché du paragraphe « histoire familiale » dès la troisième ligne, et ce n’est pas sans vous comprendre ni sans vous le pardonner que je vais donc passer à la suite.

La suite, c’est tout simplement qu’au grand bonheur de Mrs Ulwarth, le Poudlard Express s’apprêtait à partir, les cheminées commençant à siffler. La préfète déchue (niarkhéhé) échangea une bise cordiale accompagnée d’une étreinte brève mais toutefois tendre avec sa génitrice, puis attrapa sa grosse valise pour aller la hisser dans le train. Au passage, elle ne put s’empêcher de s’arrêter à la hauteur de Mrs Tails et, remarquant que Jemiah venait de lui refermer la fenêtre au nez, lui lança un :


- Vous inquiétez pas pour elle et Kaelir, Madame ! Very Happy Les méthodes de contraception magique sont tout aussi évoluées que le bon vieux caoutchouc Moldu de nos jours ! cheers

Puis elle se dépêcha de sauter dans le wagon sous une pluie de regards outrés de parents d’élève qui resserrèrent leur étreinte autour de leurs enfants comme si la Poufsouffle allait ensuite leur sauter dessus pour mettre en pratique son esprit tordu.

**Ben quoi, j’suis plus préfète Very Happy j’peux faire ma rebelle Cool Ah tiens, quand on parle du loup…**

Poussée par la file d’élèves qui s’engouffraient dans le train en même temps qu’elle, Lucretia se retrouva bientôt parmi un petit attroupement de spectateurs au milieu du couloir… mais de spectateurs de quoi au fait ? scratch La jeune fille voyait des petites balles voler… du jonglage ? Poudlard serait-il en train de devenir un repère d’artistes en tous genres ? I love you ‘manquerait plus qu’elle se retrouve dans le Parc à cracher du feu avec Jemiah et Matthias Jackard, et que Kaelir et Neoki les regardent ! niarkhéhé HAHA ! Quel tableau insolite ! Mais pourquoi avait-elle été s’imaginer un truc pareil ? Mystère et couille de mammouth. Toujours est-il qu’une fois remise de son petit délire personnel, la Poufsouffle constata qu’une des balles s’était arrêtée en plein vol, et que la responsable de ce retour à l’ordre n’était autre que la-petite-protégée-par-sa-Môman-Jemiah-Tails titeuple Lucretia se serait bien accordé le plaisir de lui lancer une boutade amicale à ce sujet, mais renonça : il y avait beaucoup de monde autour, c’était le début d’une nouvelle année… autrement dit, l’occasion pour elle de se rebâtir une réputation correcte et d’être à la hauteur de la loyauté censée représenter sa Maison. Elle s’avança donc vers sa camarade d’un pas assuré, lui tendit la main, fit semblant de la lui serrer puis tira finalement son bras vers elle pour lui administrer une chaleureuse accolade (un free hug comme on dit I love you )

- Jemiah Tails ! niarkhéhé Ma foi, avant de te demander si tu as passé un bon été, il y a quelque chose qui me brûle bien plus les lèvres : félicitations pour ta promotion en tant que préfète. I love you Ce poste… il n’est pas pour toi. Ce poste, il ne t’es pas… destiné. Ce poste, ce n’est pas… celui que tu mérites. Non, ce poste… Ce poste C’EST toi. titeuple

Un sourire conquérant aux lèvres, comme celui d’un Président qui aurait fini un long discours bien corporate et démagogique, la Jaune et Noire marqua une pause comme pour se faire acclamer, oubliant un instant que tous ces gens autour n’étaient pas spécialement venus dans ce but. Elle reprit donc rapidement la parole, tenant toujours Jemiah d’une main, et ouvrant la porte du compartiment de l’autre.

- Bon ! Allez, c’est pas tout ça, mais je vous l’emprunte hein ? niarkhéhé Vous aurez tout le loisir de l’aduler durant cette année, en attendant nous, on doit parler professionnalisme ! Je me dois de lui enseigner mon savoir et mon expérience sur cette dure mais passionnante fonction qu’être représentante d’une Maison, qui plus est de Poufsouffle, absolument, c’est la meilleure, nan, CHUT, arrêtez de le clamer tous en même temps, c’est très flatteur mais on ne s’entend plus là, HaHA ! Voyons, voyons, du calme… Merci pour les confettis… Merci ! Allez… Merc… oui, oui, je n’y manquerai pas… allez, au r… au rev… merci ! Allez, au… HAhaha merci non, vous me faites rougir… Allez, au RVWÂR !!! Very Happy

Administrant des sourires colgate un peu dans tous les sens, y compris au plafond et aux murs, la jeune fille s’engouffra dans le compartiment en tirant sa comparse par la manche pour qu’elle l’y rejoigne au calme.
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyMar 8 Juil - 6:07:14

Boucler ses achats de rentrée n'avait pas été une mince affaire pour Page. Plus encore que lors de sa première visite au Chemin de Traverse, les courses avaient été mouvementée. Le fait de connaître déjà un peu plus de monde avant même d'aller à Poudlard y avait sans doute été pour quelque chose aussi.
Page avait essayé de profiter à fond de ses derniers jours à Londres. La présence de Daneel chez elle l'avait ravie au plus haut point. Les deux enfants s'étaient fait la promesse d'aller passer chacun une semaine chez l'autre durant ces vacances, et ils avaient tenu parole. Page avait passé quelques jours formidables dans les lointaines contrées de son ami, et en retour, le Poufsouffle s'était vu inviter une semaine chez les McHenry, pour finir les vacances en beauté.

Ils étaient donc arrivés ensemble à King's Cross, et avaient franchi le mur du quai 9 3/4 épaule contre épaule. Tous deux avaient revêtu leurs nouvelles robes de sorciers, sur lesquels ils avaient pu afficher, fièrement mais non sans un peu de trac les insignes de préfets qu'ils avaient reçu par Hibou il y avait quelques jours. Tous deux avaient été plus que surpris mais fiers de leur prise de grade.

L'agitation sur le quai était à son comble. Ils n'étaient pas en retard, mais n'avaient pas non plus une avance si remarquable. Les deux élèves rencontrèrent plusieurs de leurs camarades, et Page encouragea d'un sourire son ami à se joindre à eux.


- Je te rejoints tout de suite, je dis au revoir à ma famille...


Page était fière et heureuse de retourner à Poudlard, sa deuxième maison à présent, mais cela signifiait quitter une fois de plus sa famille. Et ça, ce n'était pas une mince affaire pour la petite rousse, qui était très proche de sa mère et sa sœur.
Certains élèves sur le quai semblaient visiblement exaspérés par l'inquiétude affichée par leurs parents, voire par leurs démonstrations d'amour maternel excessif. Pour Page, ce n'était vraiment pas le cas. Laissant son chariot en place, la petite se jeta dans les bras de sa mère.


- M'man, tu vas me manquer...

Les yeux embués, la fillette singea sa mère, dans une parodie très convaincante.

- Tu me promets d'être sage au pub et de ne pas faire de bêtises hein ?


Mary pouffa et serra fort sa fille sans dire un mot.
La toute nouvelle préfète se tourna alors vers sa Helen. Sa sœur jumelle semblait elle aussi au bord des larmes.


- Salut frangine... Promis, je t'écris dès mon arrivée.

Les deux sœurs s'étreignirent, la petite souris blanche de Page courant de l'une à l'autre et la petite sorcière en profita pour glisser quelques mots à l'oreille de sa moitié.

- J'espère que cette année j'aurai pas besoin de te faire rédiger de faux décrets hein... Je te tiens au courant si on monte encore un projet stupide du genre...

Les adieux furent interrompus par un coup de sifflet strident.
Quoi ? Déjà ? Mais non, ça ne se pouvait pas, elle n'avait pas fini de dire au revoir !
Paniquée, la fillette jeta un coup d'oeil rapide sur le quai. A part les parents et les jeunes enfants, il ne restait presque plus d'élèves. Bloody Hell, il ne fallait pas qu'elle rate ce fichu train !

La famille McHenry au grand complet se hâta vers le wagon le plus proche et y bazarda sans trop de ménagement les affaires de la fillette. Page monta et hissa à grand peine sa lourde malle alors même que le second coup de sifflet retentissait.

L'effort avait occulté en partie la tristesse des adieux et le train démarra tandis que Page finissait de tirer ses affaires dans le couloir. La petite irlandaise fit de grands gestes à l'adresse de sa mère et sa soeur.


- On se voit aux prochaines vacances !

Bon. Elle était dans le train. Une bonne chose maintenant que celui-ci commençait à prendre de la vitesse. La fillette bourra ses affaires à l'emplacement réservé aux bagages. Ah, arriver au dernier moment n'était vraiment pas pratique pour trouver de la place. Mais en forçant un peu, tout finit par rentrer. Restait à espérer que ses camarades n'aient pas eu d'effets personnels fragiles dans les deux sacs de voyage qu'elle venait de pousser sans trop de ménagement.
La deuxième année (eh oui ^^) fourra un magazine de Quidditch dans la poche de sa robe, avec sa baguette et fit courir ses doigts sur la fourrure blanche de Sugar.


- Okay ptite bête. Reste plus qu'à se trouver une place.


Soupirant bruyamment, la fillette se mit en route. Il y avait un de ces mondes ! Passant dans le wagon suivant, duquel lui était parvenu un sacré vacarme quelques instants auparavant, Page avisa un groupe de première années, visiblement interrompus en plein mauvais coup. A peine eut-elle posé les yeux sur eux que dans un sourire torve l'un d'entre eux lança à nouveau une espèce de petite balle de métal, créant un boucan de tous les diables.

-Vous... Aaaaaaaah !


Le rôle de préfète, ce serait pour plus tard. Tout ce qui importait à la rouquine pour le moment, c'était d'éviter la demi douzaine de billes métalliques qui venaient d'être lancées dans le couloir. La jeune irlandaise ouvrit la première porte qu'elle trouva et s'y engouffra, bousculant au passage deux élèves plus grandes qu'elle.

- Heeeeeu... oups.
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  • Jemiah Tails
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyMar 8 Juil - 13:51:23

Jemiah s’apprêtait à réprimander sévèrement les élèves de première année qui avaient osé la déranger alors qu’elle voulait piquer un somme tranquillement dans son compartiment. Malheureusement cette bande de trublions sans vergogne ne semblait pas être du même avis, et c’est pour cela que Jemiah réfléchissait à la meilleure punition qu’elle pourrait leur donner… Oh bien entendu elle avait pensé à les enfermer durant toute une heure avec Christopher Correa, pour qu’il leur raconte des blagues vaseuses à base de Thomas qui se fait mal en mangeant des tomates :scratch : Mais elle trouvait cela trop cruel pour des premières années, mais, alors qu’elle était sur le point d’ouvrir la bouche, de mettre sa langue en bonne position, et de faire vibrer de la manière adéquate ses cordes vocales afin d’émettre un son que ses lèvres se chargeraient d’articuler, elle fut interrompue par quelqu’un qu’elle connaissait bien, quelqu’un qui était dans la même maison qu’elle, quelqu’un qui était préfète l’année passée, quelqu’un qui avait joué au quidditch avec elle, quelqu’un qui s’était retrouvé coincée dans un gigantesque bateau pirate avec elle… Cette personne n’était autre que Lucretia Ulwarth, fille qui était d’un an l’ainée de Jemiah, mais qui mentalement en paraissait trois de moins, pauvre fille… Mais Jemiah s’était toujours bien entendue avec sa camarade blaireaute. La petite blondinette avait passé beaucoup de temps cet été, à se demander si Lucretia ne verrait pas d’un trop mauvais œil le fait que Jemiah lui avait prit sa place de préfète, et pourtant cela n’était pas de sa faute, la décision revenait au seul directeur de Poudlard, Albus Dumbledore. Toujours est-il que Lucretia s’approchait d’un pas décidé vers Jemiah, qui restait sceptique quant à ses intentions. Quand elle serra timidement la main que lui tendit sa camarade, elle fut surprise de se sentir attirée d’un coup sec en direction de cette dernière, ainsi que de se faire enlacer de la sorte, mais elle répondit tout de même à l’accolade de sa camarade par une autre accolade, pour montrer qu’elle était contente de la revoir malgré tout.


« Jemiah Tails ! Ma foi, avant de te demander si tu as passé un bon été, il y a quelque chose qui me brûle bien plus les lèvres : félicitations pour ta promotion en tant que préfète. Ce poste… il n’est pas pour toi. Ce poste, il ne t’est pas… destiné. Ce poste, ce n’est pas… celui que tu mérites. Non, ce poste… Ce poste C’EST toi. »


Les paroles de sa camarade ne résonnaient pas sincères, Jemiah soupçonnait fortement Lucretia de faire preuve d’une ironie tout à fait déplacée…

« Bon t’as fini oui ? J’y suis pour rien si on m’a nommée préfète à ta place moi ! C’est Dumbledore qui a décidé, si t’es pas contente c’est à lui qu’il faut te plaindre, si tu y tiens tant à ton insigne j’te la donne hein ! »

Réalisant que ses paroles étaient peut être un peu trop violentes, Jemiah rougit légèrement, mais ne voulant pas perdre la face devant l’attroupement de nouveaux élèves, elle ne s’excusa pas, elle le ferait quand elle pourrait se retrouver seule avec Lucretia et à tête reposée.

Ce qui ne se fit pas tarder. En effet, Lucretia venait de prendre la main de Jemiah pour la tirer à l’intérieur du compartiment ou la jeune blondinette se trouvait quelques minutes auparavant avant que le vacarme ne l’empêche de roupiller pépère.


Bon ! Allez, c’est pas tout ça, mais je vous l’emprunte hein ? Vous aurez tout le loisir de l’aduler durant cette année, en attendant nous, on doit parler professionnalisme ! Je me dois de lui enseigner mon savoir et mon expérience sur cette dure mais passionnante fonction qu’être représentante d’une Maison, qui plus est de Poufsouffle, absolument, c’est la meilleure, nan, CHUT, arrêtez de le clamer tous en même temps, c’est très flatteur mais on ne s’entend plus là, HaHA ! Voyons, voyons, du calme… Merci pour les confettis… Merci ! Allez… Merc… oui, oui, je n’y manquerai pas… allez, au r… au rev… merci ! Allez, au… HAhaha merci non, vous me faites rougir… Allez, au RVWÂR !!!

** Décidément elle ne changera jamais cette boubourse -_-‘ **

Jemiah dégagea sa main de celle de son amie et referma la porte, pour ne plus entendre les exclamations des élèves, qui devaient bien se demander qui étaient ces deux furies, et certainement avoir peur que tous les élèves plus âgés soient de la même trempe que Jemiah et Lucretia. Les pauvres… Ils n’étaient pas au bout de leurs surprises…

Jemiah se retourna en direction de Lucretia…


« Bon et toi ça va ? T’as passé de bonnes vacances ? Excuse moi pour tout à l’heure j’ai été un peu méchante je pensais pas ce que je disais hein, t’sais que j’t’adore et que voilà quoi…Enfin…bref… ça va ? Parc’que moi j’vais super bien, enfin, presque, parc’que j’ai pas vu Kael de toute les vacances alors tu vois j’suis triste, mais en même temps j’ai passé de super vacances alors j’suis pas si triste que ça tu vois ? Tu crois que c’est grave ? Enfin… j’sais pas, peut être… enfin j’crois… »

Jemiah, la splendide Jemiah est-il utile de le rappeler, ne put terminer sa phrase, enfin, son semblant de phrase, car une petite chose non identifiée (lol xDDDDDDD ptdrrrrrrrrr xpdr loooooooool ) venait de pénétrer le compartiment (non, non, n’y voyez rien de sexuel ! lol ) et ce faisant, elle n’avait pas manqué de bousculer Jemiah et Lucretia !

« Nen mais pour qui tu te prends toi ! Pis t’es qui d’abord ? Tu pourrais frapper avant d’entrer nen ? Enfin, pas frapper les gosses qui font les cons dehors hein, frapper à la porte ! Imagine si on était entrain de faire des trucs cochons ? Nen mais franchement j’vais te filer une retenue moi ! Fais gaffe j’suis préfète ! »

Jemiah observa plus attentivement celle qui venait de pénétrer sans vergogne, mais surtout sans frapper le compartiment dans lequel elle se trouvait… Et là c’est le drame… C’était Page Mc Henry ! Celle qui avait provoqué la défaite lors du dernier match de quidditch de l’équipe de poufsouffle, alors menée par Jemiah en personne…

Cette dernière avait encore sa baguette en main… Aveuglée par la fureur, elle n’avait toujours pas digéré la défaite, elle leva sa baguette en direction de la pauvre petite rousse qui n’avait rien demandé à personne…

« Dis moi Lucretia, on en fait quoi ? »
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyMar 2 Sep - 22:56:36

[désolée pour ce post qui part totalement en brioche comme dirait Kaka, mais je me remets doucement au RP après une longue période sans donc... indulgence quand tu nous tiens ! xD]


Lucretia avait été trop occupée à faire ses remerciements inutiles aux premières années dans le couloir pour entendre Jemiah s’énerver, de manière tout aussi inutile. Dès qu’elle eut pénétré le compartiment, la Poufsouffle avait décidé instantanément de se mettre en mode bienveillante : elle tenait à Jemiah et ne voulait pas qu’elle fasse n’importe quoi avec son nouveau poste de préfète. Il s’agissait maintenant de lui apprendre la vie, à cette petite !
Elle s’apprêta à s’asseoir lorsqu’un éclat de voix venant de sa comparse lui fit s’apercevoir qu’une petite chose non identifiée jsuibet les avait rejoint sans crier gare (en même temps, la gare, on y était encore, y’avait pas besoin de le crier pour qu’on le comprenne jsuibet ).

Elle observa alors la nouvelle préfète de Poufsouffle s’énerver contre la petite chose qui s’avérait être une Gryffondor, et se contenta de sourire d’un air bienveillant, tel Dumbledore devant Harry Potter en train de tout casser sur son bureau en lui demandant pourquoi au bout de six tomes du bouquin dont il était le héros, le vieillard n’avait toujours pas été foutu de lui dire tout sur son passé, sans se dire que c’était peut-être simplement parce que sinon, y’aurait pas de septième tome…
Bref, lorsque Jemiah eut fini et qu’elle sortit sa baguette en lui demandant « Dis moi Lucretia, on en fait quoi ? », la préfète déchue la regarda calmement et ferma doucement les yeux avant de les rouvrir, toujours avec sa petite tête de HaAap titeuple

Elle reporta ensuite son attention vers le sujet de ce remue-ménage, à savoir la petite Gryffondor, et ce fut seulement à ce moment qu’elle y reconnut Page McHenry : la rouquine s’était activement engagée l’année précédente dans la lutte contre Ombrage et sa Brigade Inquisitoriale, et en avait été chaleureusement gratifiée par Dumbledore au cours du banquet de fin d’année. Lucretia, elle, n’ayant rien fichu l’année précédente tant au niveau de sa scolarité que de la lutte contre quoi que ce soit, était un peu mal placée pour en être jalouse, pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver à l’égard de Page un léger agacement. Mais aussi bizarrement, un pr
ofond respect. Bref, elle décida tout de même de calmer Jemiah.

- Hou Hou ! Pose cette épée… Baisse donc ta baguette, Jemiah. titeuple Ne vois-tu pas que cette Gryffondor du nom de Pâge Macquenri est elle aussi préfète ? Regarde ce blason… *air d’un Centaure lui montrant une constellation* Tu dois la traiter comme ton égale titeuple Bienvenue à toi, Pâge. Asseyons nous. J’ai tant de choses à vous apprendre !

Sur ces mots, la brunette initia donc le mouvement en prenant sous un bras Jemiah, sous l’autre Pâge, et les força ainsi à s’asseoir autour d’elle.

- Les enfants, vous venez d’être nommés préfets. J’ose espérer que vous n’y voyez pas là seulement l’occasion de vous faire porter en triomphe par une foule en liesse imbibée d’hydromel, de faire faire vos devoirs par les nouveaux bizuts magiques ou encore profiter de votre rôle de veilleurs de nuit pour aller vous adonner à des rituels païens dans la Salle sur Demande… Préfet, c’est une sacrée responsabilité. C’est une mission qui vous a été confiée par Albus Perceval Wulfric Brian Jason Brandon Guy John-David Marie-Odile Clotaire Dumbledore, une mission de prestige. Être préfet… c’est plus que détenir de l’autorité sur les autres, car il s’agit d’user avec subtilité de cette autorité. Être préfet… c’est gouverner. Et Prince qui n’a pas d’oreilles pour gouverner n’a pas de tête pour écouter. Gouverner, c’est choisir. Gouverner, c’est prévoir. Comment pourrais-je gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ? Il faut être Souaffle avant de tenir le balai, avoir gardé le manche et observé les vents avant de gouverner soit même l’Eclair de Feu….

Puis l’ancienne préfète se mit ainsi à déblatérer, sans s’arrêter, durant ce qui devait paraître une éternité pour ses deux comparses… Au bout d’un moment, le sujet de ses grandes tirades conceptuelles avait totalement dévié mais elle gardait le même air confiant tandisqu’elle poursuivait, inlassablement (pour elle en tout cas niarkhéhé )

- Les pattes du canard sont courtes, il est vrai. Mais les allonger ne lui apporterait rien. Quant au lapin, il est la parfaite incarnation du mal pour la carotte.

De temps en temps, entre deux sessions de ce genre de philosophie intense, elle se tournait vers Page, tentant d’établir des liens plus chaleureux avec cette nouvelle petite star locale, lui décochant des sourires colgate à pousser au suicide la Vache Qui Rit :

- J’aime les grands espaces, sauf quand ils sont entre toi et moi. Cool

Et pour ne pas faire de jalouses, elle rendait aussi la pareille à Jemiah, de manière toutefois plus familière :

- Si tu étais un bol de soupe, je lècherais le fond du plat I love you

Heureusement pour les deux préfètes, la lourde porte du compartiment s’ouvrit alors dans un grincement pour laisser entrer le chariot de friandises, élément déclencheur d’un filet de bave salvateur à l’orée de la bouche de Lucretia qui en devint enfin muette…
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyMer 10 Sep - 22:00:40

[Topic craquage de toutes façons XD]

Page avait cru un bref instant que s'engouffrer dans le compartiment était la chose la plus intelligente qui soit pour protéger son intégrité physique.

Grossière erreur.

Car elle venait de bousculer deux Poufsouffles, et non des moindres. Page se sentit tout d'un coup minuscule, vous savez, comme dans les pokémons quand la team rocket engueule Miaousse en mode "on est tous grands avec des yeux qui lancent des éclairs et toi tu es tout petit et tu pleures des cascades de larmes, le tout sur fond de ciel orageux". Car devant elle se dressaient Lucretia Ulbidule, préfète des Blaireaux et Jemiah Tails, Capitaine des mêmes Blaireaux, à qui l'équipe des Lions avait soufflé la victoire au dernier mach de Quidditch. De la grosse pointure donc.
Et Jemiah n'avait pas l'air ravie du tout de la voir débarquer ainsi.
La blonde venait de se dresser de toute sa hauteur au dessus de la lionçonne, et Page devait bien avouer qu'elle n'en menait pas large.

- Euh... je... Enfin...

L'intervention emplie de zénitude de la ministre des noms imprononçables surprit certainement Jemiah tout autant que Page. Alors même que la gosse s'attendait à être dévorée toute crue par les deux blaireautes carnivores -à n'en pas douter - et qu'elle disait mentalement adieu à toute sa famille, faisait ses excuses à Dumbledore pour ne pas avoir pu exercer ne serait-ce qu'un instant son rôle de préfète, alors même donc, que Page voyait la lumière blanche au fond du tunnel, Lucretia intervint, en véritable négociatrice suisse, parfaite de neutralité, et calma les ardeurs de sa condisciple en furie.

Pâge. Eurk. D'où venait-elle pour écorcher ainsi son nom ? Mais la petite irlandaise se garda bien de reprendre l'Ebène et Or. Mieux valait ne pas l'interrompre dans le processus de paix.

La petite rousse crut vaguement comprendre que Jemiah avait elle aussi hérité de poste de préfète, mais le flot de paroles de leur fantasque aînée noyait quelque peu ses capacités de réflexion.

Car si Jemiah était préfète, cela signifiait qu'elle porterait donc deux casquettes à la rentrée, mais tout le monde sait que le cumul des mandats est interdit et du coup il était peu probable que ce soit le cas, mais si Lucretia admettait qu'elle était déchue, c'est que cela devait être vrai et...

Lucretia interrompit les réflexions tarabiscotées de la jeune préfète en leur jouant le rôle de maître Yoda aprennant la vie à ses jeunes padawans. Il fallait bien avouer que le début du discours avait séduit la gamine. Mais lorsque Dumbledore se vit affubler du doux nom de Marie Odile, manquant cruellement de sex-appeal, Page décida qu'il était plus sage de décrocher si elle voulait garder sa santé mentale.

Restant toujours coite, contrainte et forcée de rester sous l'aile bienveillante et maternaliste de Miss Ulbidule en personne, Page n'en menait pas large. Elle s'avança légèrement pour jeter un regard désespéré à Jemiah, assise de l'autre côté du moulin à paroles. Car même si la blonde avait des griefs contre la petite rouquine, il était impossible qu'un tel traitement ne les rapprochât pas face à l'adversité.

Néanmoins, la technique de Lucretia était fondamentalement utile, sans qu'elle ne s'en rende réellement compte. Car si le but recherché, qui était d'attirer l'attention des nouvellement nommées sur la charge hautement symbolique et la portée conceptuelle de leurs nouvelles attributions, était bel et bien manqué, cette tirade avait au moins pour mérite d'apprendre aux deux suppliciées qui la subissaient d'apprendre à se comporter en société. A savoir de faire un magnifique sourire crispé à chaque fois que Lucretia se tournait vers elles. En tous cas, Page s'y conformait scrupuleusement, désireuse de ne pas vexer l'ancienne préfète, des fois que celle-ci dérape malencontreusement de sa neutralité bienveillante et ne se décide à la manger à la sauce wok aigre douce, là maintenant tout de suite.
Page s'entrainait donc avec entrain au rictus crispé sur commande, soucieuse de donner le change.

Le monologue tirait en longueur, et la fillette se demandait si les deux préfètes n'allaient pas finir par mourir d'inanition avant que Lucretia n'ait usé toute sa salive. Les paroles de la brune valsaient dans sa tête comme un bourdonnement incessant, qui la berceraient presque s'il n'y avait ces moments de tension où il fallait faire risette.

Le compliment que leur asséna l'ex préfète à chacune l'acheva. Ah, ça, pour sûr, Lucretia avait l'art de la comparaison. La gosse ne put s'empêcher de faire des yeux de merlan frit et seule la diversion du chariot de friandises sauva Page d'un pétage de câble en bonne et dûe forme.

Le grincement de la porte ramena la fillette sur terre, sensation qu'elle avait perdu depuis le début de la diatribe de Lucretia.
La rouquine secoua la tête discrètement pour se remettre les idées en place. Ses doigts filèrent vers sa poche et tâtèrent les petits ronds de métal qui y trainaient. Ce n'étiat pas une fortune, mais ça devrait suffir. Tout son or pour prolonger la diversion !

- Euh... J'vous offre une boîte de chocogrenouilles si vous voulez les filles... Genre euh, pur fêter notre nomination, et euh... te remercier, Lucretia, pour tes précieux conseils... Enfin, euh, vite fait, après, on doit aller dans le wagon des préfets... Hein Jemiah ?

Regard insistant.

*Sauve nous. Acquiesce.*
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyJeu 11 Sep - 14:47:44

[Pour rester en mode craquage >.<]

** Comme si je n’existaiiiiiiiis paaaaaas ! Elle est passééééée à côôôôôtééééé de moiiiiii ! Aïchaaaaa ! Aïcha répond moiiiiiiiii ! **

Jemiah chantonnait dans sa tête n’écoutant que d’une seule moitié d’oreille ce que Lucretia disait, à elle ainsi qu’à Page. Elle avait réussit à se calmer, au fond, elle n’en voulait pas tant que ça à la poursuiveuse de gryffondor, après tout, le sport c’était le sport, et la défaite faisait partie du jeu. Jemiah ferma les yeux tout en continuant à chantonner. Elle s’imaginait entrain de déguster un menu familial au burger king à trois heures du matin, à Pigalle, après avoir passé toute la soirée à jouer de la guitare avec un parfait inconnu. Après avoir rêvassé durant quelques minutes, elle abandonna son narguilé sur le champ de mars pour se retrouver dans le présent, en compagnie de Lucretia Ulwarth, préfète déchue, et Page McHenry, nouvelle préfète. La jeune blondinette était étonnée devant le sang-froid dont faisait preuve sa camarade Poufsouffle, elle n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse garder son calme dans une situation comme celle-ci. Mais après tout, les années passaient, et tout le monde grandissait. Lucretia avait tout de même un an de plus que Jemiah, et cela ce sentait. Peut-être était-il temps pour la blondinette de grandir, plutôt de mûrir. L’insigne qu’elle portait sur sa robe ne faisait que lui rappeler cela. Elle avait quatorze ans, et toutes les responsabilités qui allaient avec son âge. Le discours de Lucretia commençait à trainer en longueur et surtout en incompréhensibilité (super dur à dire en rotant ce mot tiens Fou ) Jemiah entendit vaguement parler d’un lapin et d’un bol de soupe… Peut être que Lucretia était au courant du menu du banquet qui les attendait à leur arrivée à Poudlard. Il était temps de mettre un terme à toutes ces élucubrations, afin de passer le reste du trajet au calme. Jemiah se leva, se tourna vers Lucretia et dit :

« Paroles, paroles, rien que des mots, encore des mots, les même mots, tu sais avant d’enculer les mouches il faut leur demander la permission, tout ce qui tu dis là est très beau, très idéaliste, mais il faut revenir à la réalité, le poste de préfet n’est pas comme tu le dis, du moins je ne l’vois pas comme ça, tu parles de gouverner, régner, mais tu confonds tout ma chère, et sauf le respect que je te dois, nous ne sommes pas là pour gouverner, seulement pour aider, que ce soit les élèves de nos maisons, mais également les professeurs, pour que tout se passe le mieux possible à Poudlard, et rassure toi, je serais digne de ce poste, tout comme toi tu l’as été, et comme toi, Page, tu le seras, malgré ton jeune âge. »

Jemiah fut interrompue par le bruit significatif du chariot de friandises qui approchait du compartiment ou se trouvait les trois jeunes filles. La porte s’ouvrit une nouvelle fois, et comme prévu, c’est bien le chariot de friandises qui vint couper court à la conversation. C’est alors que Page, sous l’expression de surprise qui s’afficha sur le visage de la blondinette, proposa aux deux poufsouffle de leur offrir quelques chocogrenouilles. N’y avait-il là quelque entourloupe pour s’offrir l’amitié de ses deux ainées ? Ou alors était-ce sincère ? Toujours est-il que Jemiah n’avait aucune envie de chocogrenouilles, du moins, elle voulait épargner l’argent de la pauvre petite fille de douze ans. Elle savait à quel point à cet âge le peu d’argent que l’on pouvait posséder était précieux. Elle avança en direction de Page, la prit par l’épaule d’un air protecteur, et lui dit d’un ton bienveillant :

« Garde ton argent, pas la peine d’acheter mon amitié, je te la donne, je sais que tu as du potentiel, tu as lutté contre Ombrage mieux que qui conque, de plus tu es un très bonne joueuse de quidditch, et pour cela tu as mon respect, oublions si tu le veux bien tout ce que je t’ai dit avant, et courrons tous ensemble dans les forêts d’or et de lumière, partageons nous les fruits murs de la vie ! Luttons contre l’oppression, anéantissons la corruption, traquons l’injustice ! En un mot : Construisons ensemble les fondations d’un monde meilleur… »

Jemiah marqua une pause, puis quelques secondes après…

« Ou sinon on peut manger des chocogrenouilles ! Lucretia chérie d’amour, est-ce qu’une petite friandise te ferait plaisir ? »

Puis, elle se rendit compte qu’elle avait totalement oublié qu’elle devait se rendre dans le wagon ou les préfets se réunissaient ! Voilà une année qui commençait bien ! Heureusement que Page était là aussi, cela voulait dire que la réunion n’avait pas encore commencée, et qu’elle avait donc le temps de glander un peu avant de s’y rendre.

« Ne t’inquiètes pas, Page, nous nous rendrons dans le wagon une fois que nous auront terminé de prendre notre collation ! Alors qui veut quoi ? »
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptySam 13 Sep - 1:25:27

[On change pas une équipe qui craque ! Very Happy ]

Mes amis, si au cours de votre vie vous vous retrouvez assoiffé d’expérience humaine, je ne saurais trop vous conseiller le discours, les débats en tout genre, les échanges d’idées, sur des thèmes aussi bien enrichissants que dont on n’a absolument rien à foutre, là n’est pas la question car le vrai trésor dans ce genre d’expériences, c’est l’attention que vous portent les autres… Et en l’occurrence, en ce premier septembre de l’année 1996, dans CE wagon du Poudlard Express, on pouvait dire que c’était une réussite pour Lucretia. Telle une flèche qui vise, et frappe en plein cœur, elle sentait que son message allait droit à la sensibilité de ses deux camarades, auditoire certes modeste mais qui valait bien n’importe quelle foule en liesse devant son Messie. Elle sentait dans le sourire de Page une telle sincérité, une telle passion, qu’elle se demanda un instant s’il ne valait mieux pas arrêter là au lieu de risquer de provoquer un phénomène d’idolâtrie pouvant se révéler dangereux… Elle voyait dans les yeux de Jemiah, une telle lueur d’espoir, presque des larmes, qu’elle craignit l’espace d’une seconde de lui infliger un trop gros choc en lui dévoilant aussi brusquement le sens de sa vie. Aujourd’hui, en cet instant, il se passait quelque chose. Lucretia Ulwarth lançait un débat. L’ancienne préfète des mustélidés déchaînait les passions. Et lorsque le silence revint suite à ses élucubrations, elle fut persuadée qu’il s’agissait de ce genre de silence ému qui précède généralement une salve d’applaudissements interminable, avec tout le monde qui se lève les larmes aux yeux ainsi que deux ou trois connards criant « BRÂVO ! » d’une voix forte.

Sauf que le silence dura…

Jusqu’à ce que seule Jemiah se lève, et sans aucun applaudissement, ni de Bravo, Alpha ou autre Charlie. Non, la nouvelle préfète des Jaunes se contenta simplement de prendre la parole pour démolir le raisonnement de Lucretia, ou plutôt mal l’interpréter. Car visiblement, Jemiah avait considéré l’idée de gouverner comme celle d’une dictature, d’une toute-puissance… C’était bien la peine que Lucretia insiste sur l’importance de la remise en question de soi, de l’expérience et de la sagesse dans cette tâche de gouvernance ! Bref, une fois encore, Jemiah Tails venait de confirmer l’hypothèse relativement répandue qu’elle avait été bercée trop près du mur, hélas… Pouvait-on réellement lui en vouloir ? En tout cas, la sage préfète déchue n’avait pas l’intention de la ménager, bercée trop près du mur ou pas. Elle se leva également pour se mettre à son niveau, mais en prenant garde de ne pas afficher un air trop agressif d’entrée de jeu. Calmement, elle croisa les mains devant elle, baissa la tête un instant, les sourcils froncés d’un air de réflexion, puis la releva avec la même expression pour regarder son interlocutrice en face.


- Ta vision, ma chère Jemiah me paraît un peu… comment dire. Restreinte. Nous ne parlons pas là de la même puissance et loin de moi l’idée d’exercer une préfecture absolue sur tes camarades. Et ton résumé de cette noble fonction me semble quant à lui bien court-sur-patte, l’idée d’aider les autres n’étant certes pas inexacte mais si loin d’être exhaustive ! Je ne doute pas un instant de ta capacité à être une préfète digne de celle que j’ai été, bien entendu, mais c’est bien pour ça que je suis là, car l’apprentissage n’est point négligeable. Tu as encore un long chemin à faire votre altesse, tu peux me croire !

Et pour ne pas donner l’impression à Page qu’elle se concentrait uniquement sur sa camarade de Poufsouffle, Lucretia, toujours aussi attentionnée, se tourna vers elle et lui administra à son tour sa petite phrase de sagesse à propos du dur labeur qui l’attendait :

- Qui veut un steak, tue un bœuf !

Le chariot de friandises était arrivé depuis un petit moment déjà, et ce fut l’occasion pour notre amie Pââge de prendre enfin la parole. (« Ooooh mais vous parlez ? J’pensais que vous étiez muet ! Bonjour, j’m’appelle Sylvie ! »)
Et quelle intervention ! La rouquine leur proposait comme ça, d’entrée de jeu, sans vraiment les connaître, à la va-comme-je-te-nœud, à la mord-moi-le-pousse, au fil de l’eau, d’un air bon enfant, sous ses airs bonhomme, de leur payer une boîte de chocogrenouilles ! Elle n’oublia pas au passage de remercier Lucretia, dont le « de rien » se matérialisa par une belle montée de rouge aux joues que personne ne pouvait louper ! En revanche, la Poufsouffle se mit à ricaner lorsque Page mentionna le wagon des préfèts, où une petite réunion devait probablement commencer bientôt…


- Et ben dites donc, vous commencez à fond les balais vous ! HAHÂ ! En retard pour votre réunion de préfets, enfin soi-disant hein, parce que vous verrez, on n’y apprend que des trucs bassement matériels comme les salles où l'on a ou pas le droit de manger, les nouvelles trajectoires des escaliers mouvants, les départs à la retraite et les jours de congés de chaque portrait… Si j’étais vous je resterais ici, dans le compartiment des beaux discours et des grandes théories ! I love you

Elle s'apprêtait ensuite à accepter avec plaisir la proposition de Page, lorsqu’elle entendit Jemiah lui baratiner des histoires de corruption, d’achat d’amitié et de flatteries en tout genre… Bon sang mais que faisait-elle ? Des chocogrenouilles offerts, ça ne se refusait pas ainsi ! Sous le choc, Lucretia ne remarqua pas que son amie venait d’effectuer une boutade en se reprenant juste après et lui proposant une de ces délicieuses friandises. Le ventre-sur-patte était déjà lancé :

- Par Merlin, mais qu’est ce que tu racontes Jemiah ?? On parle de Chocogrenouilles, là, corne de bouc ! De choses sérieuses ! « Construisons ensemble les fondations d’un monde meilleur », j’t’en fiche ! Je te signale que c’est pas avec ce genre de phrases bateau et consensuelles qu’on va faire évoluer le débat, Jemiah si c’est pour nous sortir des conneries pareilles ça vaut mieux que tu fermes taggle ! Oui, la faim me rend grossière, alors tu vas me faire le plaisir d’accepter ces Chocogrenouilles !

Chers amis, il est temps à présent que la dernière phrase prononcée par Jemiah monte au cerveau de notre héroïne : ainsi, pour plus de cohérence temporelle, si vous souhaitez vraiment vous mettre dans l’ambiance d’un cerveau de Poufsouffle, prenez une pause, maintenant, allez lire un bouquin, vous faire un petit café, une petite douche collective si vous êtes plusieurs, puis revenez. Je pense que ça devrait suffire… scratch

- Hein, qu’est ce que t’as dit ? scratch Si je veux une friandise ? AH POUR SÛR QUE J’EN VEUX UNE Very Happy Allez, c’est la tournée de Pâge ! Je te revaudrai ça, coquine ! Festoyons, ripaillons ! Complétons notre collection de cartes de sorciers célèbres !

Mais alors que Lucretia avait déjà trois ou quatre Chocogrenouilles simultanément dans sa bouche, la préfète de Poufsouffle se mit à parler de malheur : filer dans le wagon des préfets après la collation, et la laisser toute seule ici ? Pas question ! Bon, dans l’immédiat, notre brunette n’était pas trop en état de protester oralement, mais elle se mit à réfléchir à une stratégie pour retenir ses deux amies plus longtemps avec elle. Déjà, une fois qu’elle auraient fini de manger, il faudrait leur en redonner, ça c’est certain, mais bon, tout estomac a ses limites un jour ou l’autre ! S’il y avait bien une denrée inconsumable par contre, c’était bien l’intellect… Cool Il suffisait tout simplement d’organiser… un après-midi débat. C’était bien parti, après tout !
Toujours la bouche pleine, la fillette fouilla dans son sac à l’aide de quelques feuilles de parchemins. Par contre, comble de son intelligence, il eut fallu qu’elle laisse son encre et ses plumes au fond de sa valise… Tant pis, telle Mac Gyver…


** Tiens au fait, il a vraiment existé lui ? Je me le demande toujours, il faudra que je me renseigne…**

… elle se servit du chocolat à moitié fondu salement réparti sur ses doigts pour tracer grossièrement sur une feuille de parchemin :

Citation :
SESSION DEBATS POLITIQUES DANS NOTRE COMPARTIMENT, VENEZ NOMBREUX, C’EST PAR ICI !

Elle répéta l’opération plusieurs fois en y ajoutant des flèches puis sortit rapidement du compartiment pour aller disposer ces quelques affichettes à plusieurs endroits du couloir.
Elle revint une ou deux minutes plus tard, satisfaite, et finit son énorme bouchée tout en parlant :


- Vchhoilàcch ! *Glups* Aaaah, on va bien s’amuser ! Very Happy Jemiah, c’est une grande première, on ne se couchera pas idiotes ce soir ! CA.. CA VA ETRE DROLE !!!
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MessageSujet: Re: Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia)   Le train sifflera toujours deux fois (PV Page et Lucretia) EmptyJeu 25 Sep - 18:16:45

[HJ : désolée si le post est un peu plus bordélique que la dernière fois... Bug de mes deux...]

Page avait légèrement rougi lorsque Jemiah l'avait complimentée. Ces deux Poufsouffles avaient beau sembler complètement fantasques, elles n'en demeuraient pas moins des aînées sympathiques, et Page était toute gênée d'attirer ainsi l'attention.
Elle fut néanmoins soulagée que la capitaine des Blaireaux refuse son argent... Son nouveau balai avait sonné le glas de toutes ses économies, et si une diversion s'avérait nécessaire en ce moment même, Page ne dirait pas non si la blonde s'en chargeait. La petite irlandaise fut surprise de l'attitude protectrice de la Poufsouffle. Mais quelque part, c'était bien agréable, de sentir un peu comme une grande sœur près de soi. Car même si les deux élèves se connaissaient assez peu, le comportement de Jemiah y ressemblait un peu, et cela faisait bizarre à la petite rousse, habituée à prendre soin de sa sœur jumelle.

Toutefois, sa consœur préfète ne semblait pas très décidée à se rendre à la réunion. Page aurait apprécié de ne pas se mettre en retard à la première rencontre préfectorale, mais les deux Poufsouffles ne l'entendaient pas de cette oreille.

Lucretia assura qu'elles n'y apprendraient que des futilités - Page n'en était pas persuadée, encore impressionnée par le prestige du titre - et la discussion revint bien vite sur les chocogrenouilles.


- Non mais euh, Lucretia... Euh, on peut en prendre double dose sinon, pour vexer personne...

Autant pour ses galions. Mieux valait miser sur la paix des ménages, car la deuxième année avait l'impression de se retrouver prise sous un tir croisé lors d'une dispute de vieux couple.

Mais alors que Page se demandait si elle allait mourir assommée par le verbiage des deux infatigables Bronze et Or, Lucretia eut une nouvelle idée lumineuse. Profitant traîtreusement de l'impossibilité de ses camarades à réagir -pensez-vous, impossible d'esquisser le moindre geste quand on se gavait de chocogrenouilles - la préfète déchue improvisa un atelier débat politiques.


- Mmmmh... Gna chui pô...

Page déglutit, histoire de prononcer quelque chose d'un peu plus cohérent.

- Non mais euh je veux dire... Enfin... La politique, s'pas trop mon truc tu vois. J'ai déjà donné, chui pas sûre d'avoir envie de recommencer là...

Elle regarda Lucretia avec des yeux implorants. La dernière fois qu'elle avait affirmé sa position sur l'autorité (rose), elle avait bien failli être renvoyée définitivement de Poudlard... La rouquine ne mourait donc pas d'envie de recommencer...
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