Eleona étudiait un parchemin de cours sur la table du salon de la salle à manger. Elle était concentrée sur son cours de métamorphose qui n'était pas facile à comprendre. Elle grogna donc quand l'elfe de maison vint la déranger une première fois.

Citation :

-Est ce que Mademoiselle Eleona aimerait boire quelques choses ?

-Suffit Sylver, je doit travailler. Ne vient me déranger que si c'est important.

Le ton de sa voie était sec et sentait l'agacement grandissant. Elle retourna à ses papiers, mais ce ne fut pas pour longtemps. Elle attendit des pas derrière elle et un toussotement qui fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

-Sylver retourne en cui...

Eleona c'était retournée en même temps et s'arrêta nette en s'appercevant que c'était le patronus de sa tante qui se tenait derrière elle. Elle sourit à elle même.
Le patronus se mit à parler. Sa tante Mimmi lui expliquait qu'elle devait partir d'urgence pour un cirque installé près d'une forêt, que les créatures magiques n'acceptaient pas. Certaine d'entre elles avaient l'air plutôt enragées. Elle ne pouvait donc pas accompagner Sig et elle demandait à Eleona de prendre sa place.
Eleona fut un peu étonnée par la demande de sa tante surtout qu'elle ne savait pas où en était son père et sa tante dans leur recherche.
Le patronus finit par donner les indication pour parvenir jusqu'à la demeure de Mme Flamel.
Eleona partit sur le champs, transplanant au lieu indiqué par Mimmi. Puis parcourant rapidement les allées, elle arriva bientôt au lieu de rendez-vous.
Mais elle ne vit son père que lorsqu'elle arrivat devant cette vieille maison abandonnée. Eleona rentra sans vraiment faire attention à ce qui l'entourait et rejoint son père, un peu essoufflée.

-Mimmi vient de me contacter pour que je prenne sa place. Elle a été appelée pour une urgence.

Mais Eleona ne developpa plus car déjà le pan de la porte s'entrouvrait.

[HJ : Bon, j'ai pas trouvé d'image pour Pernelle, on fera sans. Je vous rappelle que vous ignorez que Nicolas est mort, vous venez en étant persuadé de rencontrer l'alchimiste et c'est Pernelle qui va vous annoncer la terrible nouvelle. Vous ne savez donc pas non plus ce qu'elle a pu dire dans l'article de la gazette. Merci de respecter ceci pour être crédible.]

La veuve était assise dans son salon, les yeux clos. Cela ne faisait même pas une semaine que son époux était décédé et elle n'arrivait plus à être heureuse. Après avec passé près de 600 ans en compagnie de cet homme, son absence laissait un vide en elle à tel point qu'il lui arrivait de ne plus réussir à respirer. Bien sûr, elle avait rapidement prévenu les proches de l'Alchimiste et le directeur de Poudlard, malgré ses problèmes avec le Ministère, s'était empressé de venir la réconforter. Tous deux savaient qu'elle commençait déjà à faiblir et à montrer les mêmes symptômes que son mari. L'absence d'Elixir les vidait de toute force vital. Bien sûr, il en restait un peu à la vieille femme, mais elle n'était pas certaine de vouloir l'utiliser. Nicolas avait décidé d'arrêter d'en prendre pour qu'elle puisse prolonger sa vie encore un peu, mais la vie avait-elle encore un intérêt sans son complice de toujours ? Elle avait vécu tellement de choses avec cet homme extraordinaire.

Soudain, Pernelle Flamel sursauta. On venait de frapper à la porte. Elle mit un certain temps à réaliser et se redressa dans son fauteuil. Qui cela pouvait-il être ? L'annonce du décès n'avait pas encore été faite, ce ne pouvait être des fans. Lentement, elle se redressa et s'empara de la canne donc elle avait besoin pour marcher depuis six ans. Effectivement, après avoir détruit la Pierre Philosophale, le couple Flamel avait considérablement réduit sa consommation d'Elixir de Longue Vie et Pernelle s'était vue obligée d'utiliser une aide pour marcher. Cela ne l'avait pas dérangé, à l'époque, parce que son époux la soutenait, mais depuis quelques jours, elle ne supportait plus cette marque de vieillesse. Finalement, elle arriva à la porte et l'entrouvrit. Devant elle, se tenaient un sorcier d'un certain âge et une jeune femme pleine de vie. Pernelle se surprit à jalouser la jeunesse de cette inconnue puis, chassant ces pensées, elle se demanda qui pouvaient être ces gens. Un peu hésitante, elle les salua et allait leur demander la raison de leur visite quand, son regard se reposant sur l'homme, une illumination lui vint.

"Seriez-vous Monsieur Bachelard ?"

Elle se souvint avoir parcouru l'agenda de son époux quelques jours auparavant alors qu'elle cherchait les noms des personnes à prévenir et être tombé sur ce rendez-vous. Nicolas lui avait parlé de ce visiteur. Il était, apparemment, intéressé par les recherches de l'Alchimiste et, plus particulièrement, par le Parchemin d'Alexandre. Elle avait tenu cet objet entre ses mains plusieurs siècles auparavant, elle s'en souvenait très bien, et avait décidé de recevoir ces gens en lieu et place de son époux.

[HJ : je me permets de supposer que Sigmund confirme qu'il est bien "Monsieur Bachelard" ^^]

Comme l'homme s'était présenté, elle s'effaça pour laisser entrer ses invités et les guida vers le salon. C'était un endroit qui faisait un peu vieillot et sombre, mais il était tout de même très agréables et les fauteuils étaient profonds. Elle les invita à s'asseoir et repris la place qu'elle venait de quitter. Quelques instants plus tard, un elfe de maison apportait du thé. Pernelle, elle, se posait des questions. Comment devait-elle présenter les choses ? Comment annoncer le décès de l'Alchimiste à ses inconnus. Elle regarda ses hôtes l'un après l'autre, cligna des yeux, inspira fortement puis se lança :

"Mon époux ne pourra plus vous recevoir ni répondre à vos questions, mais il m'avait parlé de votre venue et je sais qu'elle concerne un artefact qu'il a eu entre ses mains il y a de cela plusieurs siècles. Je pense… j'espère pouvoir répondre à vos questions à sa place."

Sans qu'elle s'en rende compte, son visage avait pris une expression de douleur et de tristesse intenses. Parler ainsi de Nicolas la faisait terriblement souffrir pourtant, elle gardait une attitude calme et sobre, attendant les questions.

Sigmund et Eleona furent accueillis dans la maison de Flamel par une vieille femme, derrière le visage rongé par une souffrance inconnue Sigmund reconnu la femme du célèbre alchimiste, Pernelle. Celle-ci les fit entrée dans la maison, celle-ci était aussi poussiéreuse et vieillie d’extérieur que d’intérieur. En passant par le hall d’entrée, Sigmund remarqua d’anciennes photographies des deux Flamel. Ils arrivèrent enfin dans le salon où Pernelle leur fit signe de s’asseoir, Eleona prit le fauteuil à la gauche de Sigmund, Pernelle elle s’assit en face d’eux. L’elfe de la maison, leur apporta du thé. Soudain, la vieille épouse, prit un air sévère, avait elle quelques choses à annoncer au vieux Sigmund …





Sigmund fut stupéfait par cette sombre nouvelle. Celui-ci avait vécu pendant des siècles et fut emporté ainsi en quelques semaines, l’épouse semblait être désemparée. Sigmund jeta un rapide coup d’œil à Eleona, tout deux comprirent qu’ils ne servaient à rien de remuer le couteau dans la plaie. Nicolas Flamel était bel et bien mort, cependant leur quête ne s’arrêterait pas ici, sa femme était prête à répondre à toutes leurs questions :



- Mes sincères condoléance Madame Flamel, votre mari fut un grand homme, sa perte est une peine pour nous tous. Cependant, votre mari vous avez informé de notre venu, il voulait certainement nous transmettre certaine chose. Vous a-t-il communiqué des informations à nous transmettre ?



Avant de bombarder la pauvre veuve de questions, Sigmund laissa un instant à la vieille dame pour reprendre ses esprits, et commençait à combler les interrogations des Bachelard :



- Dites moi, savez vous qu’elle utilité a eu le parchemin pour votre mari ?


Sigmund se tourna vers Eleona, encore légèrement sous le choc de la disparition de Nicolas Flamel, et lui fit un signe. Le moment était venu s’assouvir leurs revendications.

[HJ : Tout d'abord, je vous demande de m'excuser, je n'avais pas vu vos réponses. Ensuite, j'ai une petite requête à vous faire… Pourriez vous vous relire, vos postes regorgent de fautes d'accord et de conjugaison, entre autres. Merci d'avance. Ah ! Et, Eleona, fais gaffe, le personnage s'appelle Pernelle pas Pétrenel. ^^]

Pernelle se souvenait très bien du jour où son époux lui avait, pour la première fois, parlé de cet artefact. Il était alors entre les mains du célèbre alchimiste Paracelse. Celui-ci avait plus ou moins révolutionné l'Alchimie et la Médicomagie et Nicolas venait de le rencontrer. Apparemment, les deux hommes avaient décidé de travailler ensemble sur un projet commun donc la vieille femme ignorait le contenu. Quelques jours après, elle avait fait la connaissance de cet homme et avait vu ce que son époux considérait comme "un objet très ingénieux". Mais elle n'avait pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec Paracelse parce que, pressés de se mettre au travail, les deux hommes s'étaient enfermés dans l'atelier. En fait, ils voulaient travailler ensemble mais n'avaient absolument pas de temps. Chacun était très occupé et leurs temps libres ne concordaient pas. C'était pour cette raison que Paracelse avait décidé de prêter le Parchemin à son confrère.

"Je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'examiner cet artefact, je dois vous l'avouer mais je pense qu'il est aisé d'en deviner l'utilité. Paracelse et Nicolas ne pouvaient pas travailler ensemble aux mêmes heures. Je me souviens de Nicolas passait une bonne partie de la nuit sur ces recherches et qu'au matin, il donnait à son confrère les travaux et le Parchemin. En retour, le soir, il recevait les avancées de Paracelse et, de nouveau, le Parchemin. Quand je lui ai demandé à quoi lui servait cet objet il m'a répondu, je m'en souviens très clairement : "cet ingénieux objet me permet de partager les pensées de mon confrère et de connaître ses raisonnements tout en ayant accès à ses connaissances". Le fonctionnement exact est un peu flou à mes yeux, mais je pense qu'il était comme un lien entre les deux hommes, comme une notice explicative à ce qu'ils avaient fait pendant leur travail."

Elle se tut, repensant à ces allées et venues étranges auxquelles elle avait assisté pendant cette période jusqu'à ce que les deux hommes mettent au point un sortilège ou une potion à la fois quelconque et révolutionnaire… Disons que le résultat de leurs travaux ne l'avait pas marqué mais, pour l'époque, c'était une grande nouveauté. Un détail lui revint. Un détail étrange. Paracelse avait commencé à s'interroger un peu trop sur la pierre philosophale et l'élixir de longue vie. Nicolas, lui, ne voulait pas que quiconque s'approche de trop près de cette découverte qu'il avait décidé de garder pour son couple exclusivement.

"Peut être ce détail vous intéresserait…", lâcha-t-elle pensivement, "Quand leur collaboration s'est terminée, Nicolas a insisté pour que ce soit moi qui rende l'artefact à Paracelse. Il disait que pendant le temps des recherches, il pouvait plus ou moins consciemment contrôler les informations transmises mais que cet objet avait le pouvoir de voler les secrets des sorciers. Mon esprit ne recelant aucun secret, il préférait passer par moi… Il me l'a donné, roulé, et je l'ai donné à Paracelse. Sur le coup, Nicolas avait monté ça, le faisant passer par moi d'une manière des plus anodines mais Paracelse s'en était rendu compte. Ils se sont disputés assez violemment, parlant de confiance et de secrets… Puis la pierre est revenue dans la conversation et c'était fini. Pendant très longtemps, ils sont cessé de se parler. Ils n'ont même pas pu profiter ensemble de leur découverte et elle est restée assez inconnue si j'ai bonne mémoire."

Silence.

Le vielle femme revoyait la dispute entre les deux hommes, très énergétiques malgré leurs âges. Elle sourit pour elle même, Nicolas avait toujours eu son caractère… Mais finalement, les deux hommes avaient fini par se réconcilier quand Paracelse avait approché la mort et Nicolas avait récupéré le Parchemin avec interdiction totale d'y toucher…

"Vous voulez savoir, Mademoiselle, qui l'a eu après Nicolas. A cette question je peux répondre sans risque de me tromper. Le Parchemin faisait parti de l'héritage de Paracelse. C'était assez étrange en fait. Il l'a donné à Nicolas dans un coffret fermé avec interdiction totale d'y poser ne serait-ce qu'un doigt. Il avait dit à Nicolas qu'il voulait transmettre son savoir à un médicomage ambitieux et juste. Nous avons gardé ce coffret plusieurs années. Nicolas devait trouver celui qui méritait de recevoir cet héritage. Il a choisi un jeune homme du nom de Bonham. C'est lui qui a eu le Parchemin après Nicolas, ou plutôt après Paracelse. Ensuite… Je suppose qu'il est resté dans des mains de Médicomage, mais je n'en sait absolument rien…

Elle se tut, pensant avoir répondu aux questions qui lui avaient été posées. Son regard se posa sur la jeune fille puis sur son père avant de se baisser vers sa tasse qu'elle porta lentement à ses lèvres.


[HJ : A tous les joueurs lisant ce topic et en particulier ce post. Vous ne pouvez pas inclure les informations révélées dans vos rp et vous devez me demander avant de dire que vous les avez trouvées par vous même. Il s'agit de rester cohérent. Merci d'avance.]