- Nom : Garden.
- Prénom: Lea.
- Age en HJ : 17 ans.
- Age du personnage: 11 ans.
- Comment avez vous connu le forum? Par le biais du Topsite.
Comme tous les autres élèves de Poudlard, Lea avait pris le Poudlard Express le matin même à onze heures précise. Seulement, pour la petite fille, c’était la première fois. Comme elle ne connaissait personne, elle s’assit dans un compartiment en solitaire et repensa aux événements précédents la rentrée.
Elle venait d’avoir onze ans le quinze du mois précédent, la lettre venant de la célèbre école de sorcellerie était arrivée le même jour. Ses parents ne se tenaient plus de joie, surtout sa mère qui avait effectué toutes ses études à Poudlard ; le père de Lea était français et ses diplômes relevaient de la non moins célèbre école de sorcellerie de France : Beaubâtons. Lea, elle, était pétrifiée de peur, une réaction tout à fait normale selon sa mère.
Néanmoins, Lea aurait préféré se sentir le courage d’un géant tandis que ses parents l’emmenaient sur le chemin de Traverse. Elle ne sentait plus ses doigts à force de serrer sa peluche, Nanon un ours qu’elle avait reçu à sa naissance, contre elle. Ses frayeurs étaient entre autres que le directeur lui dise qu’il y avait eu une regrettable erreur et qu’elle serait plus apte à étudier chez les moldus. Cependant, elle oublia toutes ses craintes lorsqu’elle pénétra sur ce fameux Chemin que sa mère lui avait tant décrit.
*C’est fabuleux !* Pensa-t-elle en considérant les boutiques qui se tenaient sur les côtés et la bonne centaine de sorciers qui se pressait autour d’elle en discutant et riant.
Elle repéra deux filles de son âge qui semblaient déjà se connaître et le sentiment qu’elle n’allait pas réussir à s’intégrer s’insinua en elle. Mrs Garden, ayant vu la moue boudeuse qui venait de se former sur les fines lèvres de sa fille, passa une main dans les cheveux bruns de la petite fille et sourit en signe de réconfort.
« Je suis sûr que tu auras beaucoup d’amis, ma chérie », dit-elle tandis qu’elles entraient dans le magasin de baguettes où Ollivander les accueillit d’un rictus.
Une lueur étrange jaillit des beaux yeux verts de la petite fille alors qu’elle contemplait le vendeur avec curiosité.
*Alors, c’est ici qu’on vend toutes les baguettes magiques, songea-t-elle, étonnée. On dirait un grand débarras *.
Elle trouva pourtant son bonheur dans la boutique et repartit avec sa propre baguette. C’était une fine baguette en bois de chêne de vingt-trois centimètres composée d’un poil de licorne et d’une épine de rose.
Ses parents l’emmenèrent ensuite essayer ses toutes nouvelles robes pour Poudlard chez Mrs Guipure où elle rencontra un Serdaigle de son âge dont elle ne se rappela plus le nom la demi-heure suivante. Ils lui achetèrent également une chouette de couleur rousse qu’elle prénomma Allie en rapport avec sa tante un peu folle auquel la chouette lui faisait penser.
C’est ainsi que le 1er septembre, Lea se retrouva sur le quai de la voie 93/4, un peu tremblante mais déterminée à se sortir de la case répartition la tête haute. Après un long voyage qu’elle avait passé à dormir tout son soul, le train arriva enfin en gare où les premières années furent pris en charge par un colosse de deux mètres que certains nommaient Hagrid. C’était apparemment le garde-chasse de Poudlard mais aussi le professeur de Soins aux Créatures Magiques. Lea le jugea très gentil et alors que Hagrid repartait dans la Grande salle, une vieille femme aux allures sévères en sortit. Aussitôt, la petite fille se tint droite, essayant de paraître à son avantage devant cette dame qui n’avait pas l’air commode.
« Bonjour à tous, je suis Minerva McGonagall, Directrice Adjointe, Directrice de la maison Gryffondor, mais aussi votre professeur de Métamorphoses. Avant de rentrer dans la Grande salle, j’aimerais vous préciser quelques règles fondamentales au bon déroulement de la répartition. Tout d’abord, mettez-vous en rang deux par deux et gardez le silence ; je ne veux entendre aucun bruit lorsque je vous aurais laissé ici quelques minutes ».
Le ton froid et cassant avait rempli son travail, aucun des enfants présents ne bougea, se contentant simplement de petits coups d’œil curieux aux alentours. Lea s’était placé à côté d’une fille blonde aux airs assez étranges qui ne lui adressa pas un mot pendant toute la durée de l’attente.
« Très bien, fit McGonagall en revenant. Les premières années, suivez-moi ! »
Lea s’engagea derrière ses camarades, une horrible envie de vomir lui tenaillant le ventre. Elle détestait les regards qui convergeaient vers leur petit groupe avec un intérêt plus ou moins net. Le professeur McGonagall se plaça sur une estrade et attrapa un vieux chapeau dans sa main ; devant elle, un tabouret, derrière elle, une dizaine d’autres professeurs.
*Qu’est-ce que c’est que ce machin ? Il va falloir lui lancer un sort à ce truc ? Je saurais jamais…* Se plaignit-t-elle intérieurement en imaginant déjà tout le monde se moquant d’elle alors qu’elle se tiendrait tétanisée devant le tabouret et le chapeau.
« Lorsque j’appellerai votre nom, vous me rejoindrez et je vous coifferai du choixpeau », dit soudain McGonagall.
Lea ne comprenait plus rien. Coiffer le chapeau ? Elle se demandait bien à quoi cela pouvait servir…
« Arris Pierce ! » S’exclama le professeur tandis qu’un garçon se dégageait du groupe pour monter sur l’estrade.
Contrairement à beaucoup de ses camarades, le dénommé Pierce semblait très sûr de lui et mit le choixpeau avec aplomb en jetant de fréquents sourires à la table qui se tenait le plus à gauche. Le choixpeau ne mit pas longtemps à l’envoyer dans la maison que le jeune garçon voulait…
« Serpentard ! » S’écria le choixpeau.
Lea ouvrit de grands yeux. Elle ne savait pas très bien s’il fallait être rassuré ou au contraire encore plus terrifiée.
Elle se posait encore la question, perdue dans ses pensées, quand McGonagall l’appela :
« Garden Lea ! »
Les jambes tremblantes, elle monta sur l’estrade et faillit même se casser la figure ce qui produisit quelques rires moqueurs. Le professeur lui posa le choixpeau sur la tête et elle attendit bien sagement qu’il daigne la répartir dans l’une des quatre maisons.