[Bon, alors ça fait un bail que je voulais faire ce toupic, qui pourrait nous remettre tous dans de beaux jours, afin de nous rappeler les anciens délires, la vraie facette du Miroir quoi... Alors je prie réellement tout le monde de venir... Que ce toupic ne meure jamais, qu'il symbolise un peu le retour de la joie de vivre sur le forum...
Franchement, ça fait un an et demi que je suis sur ce forum, et malgré les problème IRL, je suis toujours là, et pendant longtemps... Alors s'il vous plait, qu'on essaye de faire un énorme délire, que ça redevienne comme avant...
TOUT EST POSSIBLE ! ! ! C'est pas à cause de quelques histoires HJ qu'on devrait arrêter de jouer comme il nous plait nan ? Alors viendez... I LOVE YOU !
J'ai cherché pendant plus d'une semaine un moyen d'essayer de faire participer le plus de monde, alors aidez moi s'il vous plait
Au fait, vous verrez que j'ai fait un parallèle entre le début de mon post et ce qui se passe actuellement sur le fofow... ]

La vie à Poudlard... Un éternel recommencement... Toutes les années, la même chose... Les mêmes petites gue-guerres entre maisons, mais aussi entre les professeurs... Voilà maintenant prêt de 4 ans que le coquin de Mattou avait pu entrer dans la prestigieuse école, et pas une seule fois il n'a eu un regret... Oh, oui, il y avait eu des moments de flottements, des coups bas par ci par là, quelques affaires fourbes par tel ou tel côté, mais ça restait Poudlard, un lieu inégalable... Autant par le fait que ce lieu soit l'endroit où de grands moments avaient eu lieu, mais aussi parce que c'était bien les gens qui y résidaient qui le faisaient vivre... Et pas n'importe quels gens ! Oooh que non... Même l'ami Lee, Matthias avait fini par l'apprécier... Bah oui, sinon comment voudriez vous que le coquin ne s'amuse si les gens comme Jordan ou La Mégère n'avait jamais existé ?
Et oui, comme vous le constatez, notre petit Matthias est pris par un moment de bug... Vous savez, ces moments que vous ne comprenez plus trop, où vous vous demandez si tout n'est pas en train de changer, si Poudlard n'est pas en train de tomber dans la monotonie, et l'ennui... Et le Mattou, en effet, n'avait plus la même joie de vivre qu'avant...

C'est donc alors qu'il mangeait (pour changer ^^) qu'il se souvint des bons moments passés, où il avait l'habitude de faire autant de farces qu'il le pouvait, tant aux Gryffondors qu'aux Serpentards d'ailleurs... Mais bon, les camarades Serpentards se dégonflaient, et même les Gryffondors n'étaient plus vraiment comme avant... ***Bah, les temps changent*** Se dit le Mattou, en avalant goulûment une grosse part de gateau au gingembre...
Mais bon, en regardant les élèves passer par ci par là, Matthias tombait de plus en plus dans des instants de mégalomanie mélancolie, sans réussir à chasser de ses esprits les tellement bons moments passés à pourrir la vie des autres, mais aussi à se faire pourrir la vie (quoi que moins intéressant... ^^) L'esprit du jeune Serpentard grouillait d'informations, tant stratégiques, pour créer de nouvelles blagues, que dépressives, en pensant à ces instants perdus à vivre comme un bon Mouton Poudlardien...

D'ailleurs, en parlant de Mouton, le Mattou avait été étonné par la nomination il y a déjà quelques temps de Ombrage au poste d'inquisitrice, et s'était aussi posé plein de questions... Peut être que ce moment de flottement de l'école venait de la vieille Grenouille Ou pas... Mais bon, pourquoi se poser tant de questions ? Peut être que cela n'en valait pas la peine... Mais toujours était il que Matthias allait se servir de cette nouvelle recrue Poudlardienne à sa façon. Déjà il entendait les élèves parler d'une Brigade Inquisitoriale qui pourrait être créée par la dictatrice en question... Hé hé... Voilà qui pourrait encore servir au Coquinou pour élaborer de nouveaux plans machiavéliques, mais bon, là, alors qu'il dévorait avec appétit son énorme part de gâteau, le jeune homme réfléchissait à un plan sérieux (ou pas... ) qui servirait à re-motiver les foules, d'une part dans la haine inter-maisons, mais aussi dans l'amour intra-maison
Comme d'habitude, enfin habitude, nous ne pouvons plus l'appeler comme telle, car depuis le début de cette nouvelle année, il n'avait rien fait, il pensa à une attaque surprise, mais bon, il fallait viser gros... Un endroit où beaucoup de monde serait réunit ? Mouais... Pas la salle commune, idée débile... Les couloir ? Huummm... Pas assez le place... Il fallait que tout le monde participe. Mais quand donc tout le château était il présent ? ***MAIS OUI ! ! ! LE MOMENT OU ON EST TOUS REUNIS ! LE REPAS DU SOIR ! ! !*** Et on applaudit tous bien fort le Mattou qui est vraiment trop génial

C'est donc suite à cette idée gigantissime que le jeune vert et argent passa un bon mois à préparer la plus grand attaque à autrui qu'il n'avait jamais imaginé... Il fallait se documenter, sortir la nuit, se re-documenter, et re-sortir, afin de mettre au point LA grand Attaque, avec un grand « A »... Et oui, le beau plafond de la grande salle, ensorcelé pour faire croire à un faux ciel, avait sûrement quelques défauts... Et c'est donc avec attention que le coquin lu et relu l'Histoire de Poudlard, mais aussi un bon nombre d'autres livres, afin de pouvoir, lui, le petit Matthias de rien du tout, essayer d'ensorceler le beau plafond, afin qu'il tombe une pluie démentielle sur la tête de tous ces petits Poudlardiens désorientés... Bien sur, cela devait attaquer à la fois les élèves (même les Serpy :-p) , les professeurs, et.... c'est tout
Voilà donc pourquoi, depuis de nombreuses semaines, Matthias le grand, le beau, le valeureux arpentait toutes les nuits le château afin de se retrouver seul dans la grande salle, pour ne pas oublier un centimètre du plafond, afin de créer un effet gigantesque sur l'école toute entière...

***OH MY GOD ! ! ! Ce sera merveilleux... Toute la pagaille semée sera jouissive, et la guerre sera relancée...*** Car en effet, Matthias faisait de son mieux pour essayer d'alimenter les conflits inter-maisons depuis son arrivée (ou presque), car après tout, c'est bien cela qui donne le charme à l'école... Les éternels combats Gryffon/Serpy... Ou même Rogue/Mc Go... Que demander de plus ? Si la joie de vivre (ou de se taper dessus) revenait, je pense que le Mattou (et pas que lui )serait alors aux anges pour le restant de sa vie Poudlardienne... Mais bon, encore fallait-il que la ruse fonctionne, et cela n'était pas gagné, étant donné la difficulté de la chose demandée...

Matthias avait prévu qu'un grand message s'affiche en grand avec des éclairs, qui dirait :



Et alors, une masse d'éclairs s'abattrait sur les pauvres Poudlardiens, suivit par un flot gigantesque de pluie incessante... Enfin bon, c'est ce qui était prévu...



Nous étions en plein milieu du repas, le soir, et les élèves comme les professeurs se régalaient des délicieuses préparations Elfiques. Cette soirée ressemblait à toutes les soirées, sauf que pour changer, Matthias arborait un grand sourire sur tout son visage, qui était à la limite d'éblouir ses voisins... En plus, contrairement à ses habitudes, le Serpentard ne se gavait pas comme un sagouin, et préférait savourer le spectacle... Pour couronner le tout, les camarades du Mattou commençaient à se douter de quelque chose, étant donné que l'être intelligent à souhait qu'il était avait emmené son parapluie...
Pour déclencher le cataclysme, il n'avait qu'à lancer un petit sort ridicule sur une pierre située juste sous lui... Cela entraînerait un second sort, lancé d'un autre endroit, cette fois ci vers le plafond, où alors apparaîtraient les mots cités plus haut, et l'enfer suivrait...

C'est donc alors que le plat principal apparaissait sur les tables que Matthias marmonna presque inaudiblement la formule magique, sa baguette pointée vers la pierre qui pourrait mettre en place les évènements qui mettraient enfin un peu d'ambiance dans ce satané château...
La suite fut alors très rapide... Un éclair rougeâtre jaillit de la bouche d'une statue située un peu plus loin, et frappa de plein fouet le plafond magique, ce qui entraîna alors de gros vrombissements partout dans la grande salle... Matthias parut étonné sur le coup, mais fut satisfait pas la suite, alors que s'affichait en gros, sur l'étendue de la surface :



Alors là, Matthias parut limite étonné par la réussite, car la dernière fois qu'il avait tenté de faire apparaître des écritures, ça avait été un lamentable échec... (voir salle commune... Ya longtemps...) Mais alors là... ***Ouaouh ! ! ! *** Mais bon, cela n'était que le début, ce qui suivit fut moins drôle... En effet, les lettres affichées sur le plafond s'inversèrent, et affichèrent cette phrase :



***Oh Mon Dieu ! ! ! Le plafond de la grande salle ne se laisse pas avoir aussi facilement...***
Et c'est suite à cela que trois éclairs vinrent tomber violemment sur l'assiette encore pleine du Mattou, détruisant ainsi tous les plats alentour... Tous les regards étaient à présents braqués sur lui, ce qui transforma le beau sourire en un visage déconfit, qui montrait à quel point Matthias voyait sa vie défiler devant ses yeux...

Mais alors que tout le monde regardait le petit Serpy sans aucun bruit, le cataclysme commença... Ce furent les éclairs qui commencèrent, suivis de pres par des flots énormes de pluie et de grêle... Le verdâtre sortit son parapluie, en admirant avec crainte son travail, qui ne laissait présager rien de bon............

[Tu sais pas ce que ca veut dire mégalomane ? XD ]

Après une dure journée de labeur, Robin avait hâte de passer à table. En effet il se rendait compte que ses bonnes résolutions (écouter en cours, et gnagnagni et gnagnagna ... ) , il commençait sérieusement à en avoir marre. La journée l'avait éreinté, entre le cours d'histoire de la Magie interminable, le chaudron qui lui avait explosé dessus en Potions...

*C'est fini ! Je redeviens un cancre maintenant ! *

Il arrivait à peine à tenir debout, tellement il était fatigué, tout ce à quoi il pensait, c'était la bonne soupe chaude qui l'attendait dans la Grande Salle, il suivit donc comme un mouton le premier groupe d'élèves qui s'y dirigeaient , comme ça il n'avait pas besoin de réfléchir à la direction ... (il a aucun sens de l' orientation ^^ )
Une bonne odeur chatouillait ses narines., il arriva juste à la table des Gryffondors, et plutôt que de s'asseoir, se laissa tomber sur une chaise.

*OOooh, bouillabaisse ce soir ! *

Il se jeta littéralement sur la nourriture, il ne pouvait plus tenir une minute de plus ! Une première année poussa un cri et le regarda avec horreur, comme si elle se tenait face à un loup-garou. (Il faut dire qu'il faisait aussi des bruits bizzares, du genre "Rrorooooommm Chhhhooooomp " ) . Quand Robin releva enfin la tête, il sentit ses yeux s'alourdir. Il était épuisé. Il faillit piquer du nez dans son bol, mais un évènement inhabituel survint.
Il crut voir l'espace d'un instant une lumière rougeâtre, sans savoir sa provenance, puis toute la salle se mit à trembler. C'est le plafond magique au dessus de leurs têtes qui vrombissait comme par temps d'orage. Les élèves se turent l'espace d'un instant, les visages étaient inquiets. Puis ils s'éclairèrent. Robin lut avec les autres le fameux message qui le fit beaucoup rire.

Habitants de Poudlard, la guerre inter-maisons n'aurait jamais du cesser, et ne cessera jamais plus ! ! !

Ah , il en fallait du cran pour orchestrer un truc pareil ! Robin admirait déjà l'auteur de ces troubles. Même si il se doutait que celui-ci aurait des ennuis. Et ce fut démontré quelques secondes plus tard, avec un autre message, qui annoncait que le chenapan avait été découvert, suivi d'une pluie d'éclairs qui se dirigèrent vers la table des Serpentards, et plus exactement vers l'assiette du chenapan. Un garçon plus âgé que Robin, et qu'il connaissait vaguement de vue. Celui-ci n'avait pas l'air dans son assiette, justement. Il faisait une tête bizzare, c'était presque comique/
Dans la salle l'ambiance était plutôt à la rigolade, sauf un groupe de filles plûtôt coincés à droite de Robin qui prenaient un air outré.
[/i]
* Bienvenue au club des madames je-sais-tout ! *

Quelques élèves commencèrent à applaudir. Le jeune homme se joignit à eux. Applaudir un Serpentard, ça n'allait pas trop dans le sens du message, mais la guerre reprendrait après. Ca ne dérangeait pas du tout Robin de se battre avec les Serpentards, les ennemis des lions, et il ne se sentait plus du tout fatigué.

[HJ : je prends ton idée de bataille de bouffe ! :sifle: Et puis ça fait moins mal qu'une batte. ]

La tête posée distraitement sur sa main, Sally chipotait dans son assiette. Pourtant, ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas faim. Quoique… Non… Et ce n'était pas non plus parce qu'elle n'aimait pas ce qu'elle avait dans son assiette. Il y avait belle lurette que la brunette avait cessé d'être difficile. En fait, son esprit était à mille milles de la Grande Salle à ce moment précis. Le regard perdu quelque part entre les têtes de ses condisciples, la Serdaigle fixait rêveusement un certain jeune homme qu'il n'est plus nécessaire de nommer. Elle avait le sourire absent de celles qui se trouvaient dans quelque douce rêverie éveillée et romantique.

Et puis elle se dit qu'elle devrait peut-être faire quelque chose, qu'elle ne pouvait pas rester indéfiniment dans cet état, qu'elle devrait faire avancer les choses. Mais les filles étaient-elles en droit de le faire ? N'était-ce pas les hommes qui devaient faire les premiers pas ? Si au moins il pouvait montrer un petit signe d'intérêt… Mais il était peut-être lâche aussi, ou alors trop fier. Non ! Il ne pouvait être lâche ! Alors c'était de la fierté mal placée… Ou encore la peur des qu'en-dira-t-on…?

*Je te rappelle que nous avons déjà eu ce débat, toi et moi… Alors ne t'étonne pas s'il est lui aussi aux prises avec un tel débat.*

Point au Tyran. Mais alors que faire ? Sally poussa un soupir. Rêvasser… c'était encore la seule chose à faire… Et elle reprit sa rêverie là où elle l'avait laissé, un petit fragment de souvenir enjolivé à l'extrême, dégoulinant de guimauve et de romantisme.

Sally ? Romantique ?

Euh… Non… Attendez… Il y avait sûrement erreur là ! Mais frappez-la, quelqu'un ! Il ne faut pas qu'elle sombre dans la mièvrerie lav'-cruchienne ! Ce serait horrible ! Ce serait… catastrophique !

Eh oh ! Personne ne m'écoute ? Personne ne veut gifler le salami ? Quoi ? Comment ça, vous avez peur de sa batte ? Mais elle était en sécurité dans son dortoir, sa batte ! Ses poings ? Mouais… Mais la miss ne pouvait pas frapper fort, fort, dans son état… Alors que faire ?

Soudain, il y eut des éclairs et tout le tralala [lisez le post du Mattou pour la description, moi, il est une heure du mat'. J'ai la flemme de relire XD]! Pile poil au moment où quelque part dans l'univers cotonneux et imaginaire de Sally-Anne Yorek Wolgan allait se pencher vers elle pour déposer un doux baiser d'amour…

Quoi ? Disney ? Mais bien sûr que je connais !

Sally se redressa vivement et regarda d'un air franchement en colère l'objet de cette distraction. Mais QUI osait la sortir ainsi de ses rêveries, uh ? QUI ? QU'IL SE MONTRE NOM D'UNE CROTTE DE BIQUE ENRAGÉE ! Et où était sa batte ? Ne la retenez pas surtout ! (Vous aviez peut-être raison, finalement… La personne qui tirerait Sally-Anne Perks de ses rêveries était effectivement en danger de mort…)

Malheureusement pour Matthias Jackard et heureusement pour Sally-Anne Perks, le plafond enchanté de Poudlard fut assez gentil pour lui indiquer l'auteur de tout ce boucan. Tournant vivement la tête vers le Serpentard, Sally le un super regard avadakedavrien de la mort qui tuait. (Je vous épargne la phrase clichée qui ne manque pas de sortir).

« T'es un homme mort, Jackard…» murmura-t-elle à mi-voix avant de s'emparer d'un petit pain qu'elle écrasa en boulette dans sa main et qu'elle lança de toutes ses forces vers le quatrième année.

Bon… Ça ne valait pas sa batte de Quidditch… mais si ça se trouvait, ça allait dégénérer en bataille générale ! Et c'était toujours plaisant.

[hj: un topic en plus alors que je dois déjà en finir et que j'en ai promis à d'autre... pas sérieux tout ça Mais j'peux pas résister ]

Eh oh, eh oh, on rentre du boulot *sifflements de nains pas tous joyeux*

Un balais sur l'épaule, tel Simplet un nain portant sa pioche au retour de la mine, Lucy traversait le parc endormi à pas énergiques, sous la bruine. La séance d'entraînement qu'elle s'était imposée afin d'être à la hauteur de son poste d'attrapeuse lors du prochain match aurait du l'épuiser, et pourtant, elle se sentait encore la forme pour trois tours de parcs à petite foulée, pluie ou pas. Mais un grondement surgi des entrailles de son estomac, alors qu'elle découvrait ses vêtements trempés par la pluie - la prochaine fois, elle songerait à fermer la fenêtre des vestiaires - la persuada d'aller se goinfrer restaurer d'urgence. Raison pour laquelle la blondinette marchait si vite, en plus de ne pas vouloir être trop mouillée lorsqu'elle arriverait au chateau. Rusard serait bien assez perfide pour l'attendre aux grandes portes du chateau, afin de la punir au premier pas qu'elle ferait à l'intérieur, et qui risquerait de mouiller les dalles de marbre au sol.

Mission Impossible's theme: tududutududu...

Un pas... deux pas... trois pas... Pinpin se faufila à l'intérieur du chateau, et plaquée contre le mur, vérifia qu'il n'y avait aucun vieux concierge airgri ni aucun Grinch Rose dans les parages... le terrain est OK...


C'est donc seule, et seulement armée des deux cinquièmes performants de son encéphale, qu'elle devait rejoindre le couloir menant à la Grande Salle où l'attendait le Big Boss, qu'il faudrait vaincre afin d'accéder au trésor caché... A pas de loup, vêtue de sa tenue de quidditch dégoulinante, elle se rapprochait de l'ennemi, osant à peine chantonner. La mission serait de taille, on pouvait le dire. Seulement, notre Pinpin complexée par sa petite taille ne pouvait pas vraiment dire que ce serait à sa hauteur. Quelle insulte pour un agent comme elle ! Alors on dirait que ce serait quek'chose de difficile mais pas trop, d'accord ? Le stress envahissait la deuxième année au fur et à mesure qu'elle avançait, espérant qu'après la bataille, son honneur serait encore sain et sauf. C'aurait été tout de même très agréable que son beau prince charmant, chevalier chevaleresque en plus de ça, arrive et déclame, tel Aragorn devant Frodon - qui a dit que le hobbit et la sorcière se ressemblaient ? - << Si par ma vie ou ma mort je peux vous protéger et bien je le ferais, mon épée est vôtre ! >>. Une scène tout à fait romantique, et Lucy se sentait tout à fait d'humeur à jouer les princesses. Peut-être même pourrait-elle se satisfaire des yeux d'un beau mousquetaire, pourquoi pas ? Si elle survivait le temps qu'il s'agenouille...

Inspiration, expirati... Ca y est. Pinpin n'avait pas eu le temps d'imaginer son mariage ainsi que le "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants nommés Bilius et Mario" qu'elle se retrouvait face au monstre. Elle leva la tête pour contempler son adversaire de haut en bas, se mordant la lèvre devant la tâche qui l'attendait. C'est qu'elles étaient hautes les portes de la Grande Salle ! Une nouvelle inspiration, tandis qu'elle réfléchissait au meilleur moyen de s'y prendre, même si elle paraissait en fait tétanisée de terreur. L'angoisse montait, semblant étouffer le peu d'intelligence disponible qui lui restait après tant d'efforts. Alors Pinpin, tu tires ou tu pousses ? C'était la terrible question, une seule bonne réponse. Une chance sur deux de se couvrir, une fois de plus, de ridicule, en se trompant de sens et en s'acharnant sur une porte qui refuserait de s'ouvrir. Et cette fois-ci, hors de question d'attendre trois quarts d'heures que quelqu'un décide d'aller manger et lui ouvre la porte. Elle ferma les yeux, priant de toutes ses forces pour tomber sur la bonne solution du premier coup. Après tout, Mariana n'était pas à côté, il n'y avait donc pas de raisons qu'elle soit malchanceuse, n'est-ce pas ?

L'Aiglonne, après avoir tâtonné pendant quelques secondes - ce n'était pas aisé de trouver une poignée les yeux fermés - posa sa main sur celle qui fermait la porte de la grande salle. Un élan d'appui et... wouah ! En poussant la porte, elle l'avait ouverte ! Les paupières de la Serdaigle se relevèrent sur ses yeux écarquillés de surprise, tandis qu'un sourire vainqueur étirait ses lèvres. Elle était venue à bout du gardien de la salle du trésor ! Enfin elle allait pouvoir s'asseoir dignement à sa table et manger jusqu'à en oublier qu'elle avait autrefois eut peine à le faire ! C'était tout simplement un miracle !
La première chose qu'elle vit, fut un Gryffondor, un jeunôt de première année, qui l'applaudissait à tout rompre, accompagné de quelques camarades. Ainsi, elle n'était pas seule ! Elle n'était pas seule à peiner à ouvrir les portes sans s'acharner dans le mauvais sens ! Et voilà que tous, ils la saluaient, l'acclamaient, lui rendant enfin son statut de fille parfaite ! Alors elle sourit, faisant des saluts élégants de la main à la foule en délire, avançant avec grâce...

Plaf ! Beuârk... c'était quoi ça ? Ah nan, heureusement pour elle, c'était juste du pain. Mais pourquoi au juste lui lançait-on du pain ? La prenait-on donc pour un vulgaire moineau ? S'indignant, puisque son statut de nouvelle héroïne le lui permettait, elle chercha des yeux l'origine du projectile. Et tomba, non sans surprise, sur Sally-Ann Perks. Sa coéquipière de quidditch. Elle n'en revenait pas. De la jalousie déjà ? Bon, d'accord, elle était belle, intelligente, douée en plus de ça, mais d'ici là à susciter des passions de ce genre... Elle avait encore un long chemin parsemé de portes à parcourir ! Cependant, ce geste appelait à la vengeance, il était hors de question que sa camarde s'en sorte ainsi. Lucy se saisit donc d'un morceau de pain sur lequel elle étala copieusement de la confiture et la jeta à la tête de Salami...

- Wazaaaaa !

[HRP : J'aurai bien enchaîné sur l'un au l'autre rp, mais j'ai fini ce post entre-temps, la flemme d'en refaire une partie >< ]


Une journée froide de novembre, une de plus… Le vieux château était parcouru de courants d’air, et de fines couches de givre commençaient à s’installer au coin des antiques fenêtres. Le parc et ses alentours étaient désormais abandonnés de toute vie, et les cours se déroulant à l’extérieur, comme la Botanique ou les SCM, avaient vu leur taux record d’absentéisme battus avec assez de précocité cette année. C’était dans ces sombres et refroidissantes pensées qu’était plongée Fabula, tandis qu’elle se dirigeait vers la tour ouest pour déposer ses affaires. Comme si le temps n’y suffisait pas, la présence de la Grande Inquisitrice avait tendance à accentuer encore l’ambiance maussade qui s’était installée depuis peu dans tout le château. La parution du Décret n°24 avait réveillé les contestations, de plus en plus vives – et de plus en plus réprimandées. Ils couraient vraiment d’étranges rumeurs sur cette Ombrage, et sur ses manières d’opérer. Un soir, dans la salle commune, Fabula avait entendu une quatrième année raconter à ses amis qu’en retenue, les élèves punis devaient s’entailler la main à coup de dents de gnomes ou de serres d’hyppogriffes. Fabula ne doutait pas que ces rumeurs, qui parcouraient le château avec plus de rapidité que les courants d’air, soient légèrement extrapolées, mais tout-de-même, pour édifier un mensonge il fallait une base de vérité…

Alors qu’elle avait presque atteint la salle commune des Serdaigle, la désagréable sensation de traverser un voile d’eau glacée lui parcourut le corps.

- Eh ! Vous pouvez pas faire attention où vous promenez vos restes ?

Un fantôme aux cheveux bouclés et dressés sur sa tête la regarda d’un air outré. Avec son monocle et la fraise qu’il portait autour du cou, Fabula lui trouva une expression ridicule à éclater de rire, mais après cette douche froide, son humeur s’était accordée à l’ambiance régnante : glaciale.

- Foutu fantôme, pesta-t-elle une dernière fois avant de gravir l’escalier en spirale et d’arriver en face de la porte en bois.

A peine avait-elle posé le pied sur la moquette bleu marine de la salle commune qu’elle croisa un troupeau de deuxièmes années, sortant d’un air affamé. D’ailleurs, la tour des Serdaigle était déjà presque vide à cette heure, les élèves s’étant pressés de retrouver la Grande Salle chaleureuse et accueillante aux heures des repas, avec ses petits plats fumants et la chaleur dégagée de ses chandelles flottantes. Fabula fut tentée un instant de profiter du peu de calme qui lui était offert, mais après cette journée harassante, son ventre criait famine comme une mandragore que l’on sortait de son pot. Elle se pressa de déposer ses affaires dans le dortoir, avant de redescendre en direction du dîner, le pas un peu moins traînant cette fois. Après avoir descendue avec succès pas moins de quatre étages, un escalier récalcitrant finit par se présenter. A Poudlard, les escaliers étaient comme les balais : capricieux et à l’humour douteux.

- Mais c’est pas vrai… Allez toi, viens ici… S’il-te-plaît… acheva-t-elle en sifflant entre ses dents, la mâchoire serrée.

Bien évidemment, la chose ne bougea pas d’un centimètre, et après avoir promis de rester là toute la soirée s’il le fallait, Fabula se décida à prendre un chemin plus long mais plus sûr au bout de cinq minutes. De glaciale son humeur était passée à bouillante. Bouillante de rage et de colère. Enfin, les grandes portes qui devaient s’ouvrir sur un moment de réconfort apparurent. Un pas de plus, et nouvelle sensation de douche froide.

- Bon, ça va deux minutes à la fin, vous pouvez pas faire…

Mais elle s’interrompit face au fantôme qu’elle venait de croiser – ou plutôt de traverser. La jeune femme en question ne s’était même pas retournée, et elle poursuivait son chemin, les yeux baissés sur le livre qu’elle tenait à la main.

- Ah… Excusez-moi…

Bien qu’elle n’eût aucune raison pour, Fabula ne pouvait s’empêcher d’éprouver un peu de respect à l’égard de la Dame Grise – ou était-ce de la pitié ? Peut-être parce qu’elle était le fantôme de sa maison, ou qu’elle ne se promenait pas avec des chaînes ou un cou à moitié tranché… Finalement c’est en ayant retrouvé son air vague que Fabula pénétra dans la Grande Salle, où une grande partie des élèves étaient déjà réunis. Tout en longeant les bancs à la recherche d’une place libre, elle entrevit Sally, la batteuse au tempérament volcanique qu’elle avait côtoyé lors des séances d’entraînement de Quidditch. Ce soir, la fille semblait perdue dans ses pensées, et mâchonnait d’un air incertain un morceau de viande. Une Sally qui rêvait et qui n’était pas affamée de surcroît constituait le pire des présages. Au mieux l’on pouvait s’attendre à une tempête de neige dans les jours à venir, au pire Rusard allait recevoir les pleins pouvoirs pour utiliser ses instruments de torture. Ou les deux… A peine s’était-elle installée à quelques places de là que Fabula vit jaillir un éclair rouge, venu de nulle part. Puis le message s’afficha.

Habitants de Poudlard, la guerre inter-maisons n'aurait jamais du cesser, et ne cessera jamais plus ! ! !

Comme quoi, un salami pouvait être un très bon moyen de divination. S’attendant à la catastrophe avec un peu d’appréhension, Fabula vit un second message, suivit de trois autres éclairs rouges s’abattre sur l’assiette d’un Serpentard de quatrième année. Elle le connaissait vaguement de vue, Zélie lui en avait un peu parlé aussi : c’était le capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard, et il occupait la même place qu’elle sur le terrain. Mais quoi, c’était tout ? C’était ça le cataclysme qu’elle avait prédit grâce au super-salami ? Alors qu’elle revenait peu à peu de son appréhension, le plafond se mit à gronder, et une pluie battante et froide s’abattit sur les élèves attablés, telle une averse incessante. Comme cataclysme, c’était déjà mieux… Pendant ce temps, le Serpentard avait sorti un horrible parapluie verdâtre. Son visage semblait partagé entre la déception d'avoir été découvert si tôt, et la joie de voir la mine déconfite des élèves pris au dépourvu. Entre deux sentiments, le cœur de Fabula balançait. Ou elle partait dans un énième coup de colère, ou bien elle éclatait de rire, la goutte d’eau faisant déborder le vase.

- … homme mort… Jackard…

Ce furent les dernières paroles qui parvinrent jusqu’à ses oreilles, avant qu’une brusque et violente agitation éclate dans toute la salle. Les élèves, après quelques secondes de battement pour assimiler la situation, s’étaient mis à remuer dans tous les sens, les uns courant vers les portes de sortie, les autres se levant, s’interrogeant, se bousculant. Un peu plus loin, Fabula observa un pain voler à travers la salle, et même sans la batte, elle reconnu le lancer de la batteuse des bleus et bronzes. Oui, cela pouvait être une troisième solution. Il voulait la guerre, et bien il allait l'avoir. Ou bien encore… Après tout, dans ce qui était devenu un véritable champ de bataille, personne ne verrait d’où le sort viendrait. Et après une journée si longue et exténuante, on oublie facilement que prudence est mère de sureté. Fabula, ses longs cheveux dégoulinant déjà d’eau sur son visage et son dos, sortit discrètement sa baguette et la pointa sous la table en direction du Serpentard coupable. Un bon sortilège de Foloreille pour lui remettre les idées en place et le punir de son impertinence ne pouvait pas lui faire de mal. Mais dans toute cette effervescence, même la plus grande dextérité ne pouvait promettre que le sort atteigne sa cible…

Lexy déjeunait tranquillement à la table des Serpentards pour le repas du soir et elle s’ennuyait fortement. Effectivement, elle ne connaissait toujours pratiquement personne ici, à part quelques personnes avec qui elle s’était pris la tête pour des raisons plus ou moins débiles [hj : voir les topics que j’ai fait ] et donc, elle n’avait personne avec qui discuter. De plus, Poudlard avait l’air éteint, et peu de monde parlait, tout le monde semblait fâcher presque.

* C’n’est pas la joie, ce soir. J’sens que je vais me tirer avant la fin du repas o_O* se dit Lexy.

Après tout, sa pensée n’était aucunement irréfléchie, car non seulement elle s’ennuyait étant donné qu’elle mangeait en silence, mais en plus, la plupart des élèves ne parlaient pas, ce qui faisait qu’on entendait seulement le bruit des fourchettes et autres couverts. Ennuyant, n’est-ce pas ? Lexy allait se lever alors que le plat principal apparaissait, mais soudainement, un éclair rougeâtre sorti de la bouche d’une statue située un peu plus loin, et entraîna par la suite une série de péripéties : des gros vrombissements et s’afficha ensuite au plafond, en gros, de façon à ce que tout le monde voie : « Habitants de Poudlard, la guerre inter-maisons n'aurait jamais du cesser, et ne cessera jamais plus ! ! ! ». Lexy sourit, elle ne pouvait pas s’en empêcher étant donné qu’elle était tout à fait d’accord avec ce que disait cette jolie petite phrase. Pour elle, la guerre entre maisons était amusante, et faisait bouger Poudlard, comment faire sans ? Lexy étant tout d’accord avec cela, elle applaudit et s’écria :

« Ouais ! La guerre ! La guerre ! La guerre ! Faisons la guerre aux Bouffys et leurs copains, 'sont tous trop gentils pour vivre !! LA GUERRE ENTRE MAISONS CONTINUERA JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ET JUSQU'A CE QUE LA MORT NOUS SEPARE !!! »

Certaines personnes la regardèrent comme si elle était folle mais, par la suite, les lettres affichées s’inversèrent pour former les mots « Habitants de Poudlard, ce qui va suivre a été déclenché par cet individu ici présent ! ! ! », suivis de trois éclairs qui frappèrent violemment l’assiette d’un jeune homme pratiquement assis à côté de Lexy en détruisant tous les plats alentours, dont celui de Lexy. Tout le monde observa le garçon dont les éclairs avaient frappé l’assiette, en silence qui fût brisé par des éclairs et des énormes flots de pluie, ainsi que de grêle. La cata, la cata, la cata, la C-A-T-A-S-T-R-O-P-H-E !!!!!! [Hj : J'ai regarder "Les trois frères" y'a pas si longtemps, désolée ]

Bon, ok, c’était amusant, même si l’assiette de Lexy était pulvérisée, d’autant plus que les élèves commençaient une bataille de nourriture. Les gamins ! Lexy ne s’y laisserait pas prendre, elle allait quitter cette salle de fous et rejoindre son dortoir pour dormir, mais soudain, quelques élèves de Poufsouffles s’amusèrent à lancer des projectiles sur la fille assise à côté de Lexy, qui se mit debout sur la table en hurlant au Poufsouffle : « C’est Barlow abruti !!! ». Lexy avait reçu un projectile des Poufsouffles. Quoi ?!? On s’amusait à la visée, elle, la gentille petite hyène qui voulait simplement retourner dans son dortoir pour éviter ses fous ?

« AH NON ! ÇA NE SE PASSERA PAS AINSI !!! »

C’était ce qu’avait hurler Lexy, mais personne avait dû l’entendre, tout le monde étant bien trop occupé à lancer des projectiles de nourriture un peu partout. Et, ohhhhhhh surprise, c’est Noël : Le père Noël arriva et distribua des cadeaux, Lexy reçu une poupée venimeuse qui mordait et … non, reprenons euh … Donc euh … La surprise, oui … Lexy se mit à son tour à lancer des projectiles un peu partout, en visant n’importe qui.

« Les Serp-en-tards, au pou-voir ! Les Serp-en-tards, au pou-voir ! On ga-gn-era la par-tie ! On ga-gne-ra la par-tie ! On vise-ra les autres avec du pain et des bou-lettes de viande, y crè-ve-ront sous la nou-rritu-re !!! »

C’était ce qu’avait commencé à crier façon slogan Lexy, peu importe si les autres chantaient ses paroles débiles avec elle. Elle s’amusait, comme elle ne l’avait pas fait depuis bien longtemps, trop longtemps … Elle visa tout le monde, des élèves de chaque maisons sans même sans soucier, même si cela atterrisait à la table des profs ! Elle lança pain et tout ce qui lui tombait sous la main, mais visait en particulier les Poufsouffles qui l’avaient visée sans le faire exprès.

« Bouffer du pain, sales Pouffys ! » s’écria-t-elle tout en lançant des projectiles à la table des Jaunes et Noirs.

[Hj 1 : Désolée pour ce rp de crotte, j’ai pas l’temps ^^
Hj 2 : J’adooooooooooooore votre idée, on va s’marrer !!!]

[HJ : Yoyo ! ]

Vous voulez savoir c'est quoi la SEC ? Ben moi j'vais vous l'dire c'est quoi : c'est Serpentard En Caleçons, ou encore Serdaigle En Caleçon, ou encore mieux, Sally-Anne En Caleçon. Vous ne me croyez pas ? Ben attendez de voir la suite. Le sourire du yâbe pogne la jaunisse D'avoir perdu son follow spoooooooot

Bouse ! Duncan s'était prise le morceau de pain en pleine tronche à la place de Jackard ! Sally écarquilla les yeux et pâlit.

Euh… Nan. C'était à elle de ne pas se mettre dans son chemin ! Sally n'allait pas commencer à se sentir mal juste parce que sa coéquipière s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment ! Et puis d'abord… Et puis d'abord rien parce que Sally n'eut jamais le temps d'énoncer clairement sa pensée car un…

SPOUITCH !

…se fit entendre, bruit caractéristique d'un morceau de pain à la confiture qui s'écrasait sur le visage parfait du Salami. (mouais parce que si ça avait été avec du Nutella, le bruit aurait été plus grave et puis ça aurait fait plus Spoitch. Si ça avait été du beurre d'arachides, le bruit aurait été plus rapide, come une sorte de Splitch ! Et puis un pain tartiné de miel, ça aurait fait… Euh… Mouais bon… Laissons là les différents bruits, dû à des années d'expériences sur les gosses pourries gâtées de Cardiff.) Eûaaaaark ! Sally s'essuya lentement le visage et transposa son visage furibond vers la jeune Attrapeuse ! Nanmého ! On n'avait pas idée ! Elle ne comprenait donc pas que c'était de sa faute ?!?

Humpf…

Sally prit rapidement quelques provisions sur la table et disparut en dessous en repliement stratégique afin de se faire des munitions. Un peu de poulet ici, des nouilles au sarazin comme ça… Sally était si occupée à cette tâche vitale qu'elle ne remarqua pas le passage éclair de Yorek à sa table pour une mystérieuse mission… Mais était-ce vraiment un mal ? Ses provisions prêtes, la Serdaigle remonta à la surface et découvrit avec un plaisir morbide qu'elle venait de déclencher une bataille générale ! Sally enleva une pelure d'orange d'une chiquenaude de son verre de jus de citrouille et le cala rapidement avant de se mettre à lancer ses différents projectiles un peu partout, sans même prendre la peine de viser convenablement. Et elle y prenait un de ces plaisirs…!

Au diable la nourriture qui lui tombait dessus !
Un saut sous la douche et il n'y paraitrait plus !

Mais c'qu'on pouvait en dépenser de l'énergie en participant à une bataille de bouffe ! Tellement, que Sally commençait à avoir chaud. Sa robe retirée vite fait, Sally reprit la bataille là où elle l'avait laissée, grimpant même sur la table pour encore mieux viser. Et SPLASH ! Une boulette de nouilles au sarazin sur la tronche de la Serpy gueuleuse de slogans.

Mais diantre ! Du coup, Sally avait encore plus chaud. Alors elle détacha sa cravate et retira son débardeur. Soufflant et s'éventant à l'aide de sa main, la Serdaigle continua et se tourna pour viser quelques Poufsoufle parce qu'ils le valaient bien. Son frère entre autre, qui le lui rendit au centuple en renversant sur elle un chaudron plein de gaspacho. Bien pensé cependant… Une soupe froide dans cette chaleur. Uh uh ! Mais voilà, ça ne semblait avoir aucun effet sur la température corporelle de notre Salami car celle-ci se mit sur une jambe pour faire glisser ses bas aux genoux à l'aide de ses pieds.

Mais BOUSE ! Jackard avait aussi joué avec la température interne du château ?!? Pfff ! Sally commençait à voir trouble. Il fallait faire quelque chose… Quelle chaleur… Ouuuuf… Et tout en pensant à cela, elle se mit à déboutonner sa blouse tachée de gaspacho et autres relents de repas, qu'elle laissa tomber sur la table. Et en si bon chemin, pourquoi s'arrêter ? La jupe aussi alla bien vite retrouver la blouse.

Voilààààààààà ! C'que Sally pouvait se sentir mieux, maintenant ! Seulement vêtue de ses souliers noirs en cuir, de ses bas marine, de ses petites culottes rayées rose, orange et rouge et son soutien-gorge à bulle rose, verte pomme et violet assorti… !

[HJ : C'est l'idée de YoYo, pas la mienne ! On sait ben, les garçons... ]

Pour beaucoup, c'était une journée comme les autres. Pour Emilien, c'était déjà bien différent avant même d'arriver dans la Grande Salle pour le repas du soir. En effet, lors du petit-déjeuner, il avait enfin reçu cette lettre tant redoutée, de la part de sa mère. A peine avait-il eu le temps de reconnaître l'enveloppe rouge, synonyme de maux d'oreilles et d'atteintes à l'orgueil, que la voix de sa mère avait résonné dans la Grande Salle. En italien, bien évidemment. Heureusement, d'ailleurs, les élèves qui parlaient cette langue étaient rares à Poudlard, car Emilien préférait que le contenu de la lettre reste connu de lui seul. Il faudrait d'ailleurs qu'il se renseigne sur ceux qui avaient compris, et trouve un moyen de les empêcher de parler. Après tout, il n'avait pas envie que toute l'école soit au courant de ses problèmes familiaux ! Surtout qu'il était à Serpentard, maison où les origines sont importantes. Si l'on apprenait que sa famille était pire que moldue, on ne le laisserait certainement pas tranquille. Emilien n'avait rien pu faire pour arrêter le flot de paroles de sa mère, hurlées sur un ton des plus énervés, et s'était donc contenté d'attendre la fin. Comme on le regardait de travers, il avait ajouté, forçant la nonchalance : "Je comprends pas pourquoi elle a toujours besoin de crier, elle est fatigante ...". On avait un peu ri, on s'était beaucoup moqué de lui, mais sans plus. Ce qui ne voulait pas dire qu'on avait oublié.

Le contenu, justement, l'avait perturbé une bonne partie de la journée. Car sans être encore parfaitement à l'aise dans la langue de sa mère, Emilien comprenait plutôt bien l'italien, à présent. Sa mère n'avait pas donc pas particulièrement apprécié son refus, c'était un euphémisme ... De là à lui envoyer une beuglante, tout de même ! Oui, Emilien était très chanceux que les Italiens se fassent rares à Poudlard, car sa mère, qui semblait par ailleurs très renseignée sur le monde magique, bizarrement, critiquait Ombrage, le Ministère anglais, et par la même occasion, lui disait qu'il était idiot de s'obstiner à rester en Grande-Bretagne où l'on ne comprenait rien à rien. Quant au Serpentard, il était sceptique : quelle était la part de vérité, dans ce qu'elle disait ? A quoi croyait-elle vraiment, et que disait-elle simplement dans le but de le retirer de Poudlard ? Ce qui le faisait douter, c'était ses connaissances du monde actuel des sorciers. Elle avait même évoqué le possible retour de Vous-Savez-Qui, ce qui le laissait penser qu'elle était largement plus informée que ce qu'elle voulait lui faire croire. A quoi jouait-elle ? C'était dans ces moments-là qu'Emilien aurait besoin d'une discussion avec Bill, lui qui avait le mystérieux pouvoir d'éclaircir les choses et de faire ressortir la vérité, parfois sans faire grand chose.

Après une journée de cours bien longue, pendant laquelle Emilien s'était fait remarquer au minimum, le moment était enfin venu de manger. Aaah, le repas, le meilleur moment de la journée, après celui où l'on dort ! Et après ça venaient les moments entre amis. Les cours étaient bien entendu relégués à la dernière place, tout comme le Paris Saint Germain si ça continue. D'un autre côté, ce qui est nul mérite certainement sa place de dernier. Emilien était tranquillement assis à la table de Serpentard, non loin d'élèves de son année - les réunions des Mousquetaires se devaient d'être de plus en plus fréquentes, vu l'ambiance qui régnait dans le château. Au repas de midi il avait déjà eu droit à quelques remarques sur sa beuglante, il comptait bien ignorer celles qui lui tomberaient sur le dos ce soir. Non mais, on n'allait pas en faire toute une histoire, quand même ! Mais alors qu'il se servait de la viande, il y eut du mouvement non loin. Un éclair rouge venait d'apparaître, caractéristique d'un sortilège lancé, mais ... Il toucha le plafond, de drôles de bruits résonnèrent dans la Grande Salle, suivis de raclements de chaises provoqués par des élèves limite paniqués, tandis que des lettres s'affichaient au plafond. La guerre entre les maisons ? Emilien n'y avait jamais réellement pris part, mais il savait que certains Serpentard regrettaient qu'elle soit aussi inexistante ... Lorsque le messahe changea, Emilien fronça les sourcils. Qu'est-ce qui allait suivre ?

Des éclairs venus du plafond frappèrent la table de Serpentard, juste devant un élève qu'Emilien connaissait juste de vue, parce qu'il était dans sa maison. C'était lui qui avait affiché ça ? D'un autre côté, le deuxième année redoutait le pire : il n'avait jamais cru que quelque chose puisse réellement tomber du plafond, ni des éclairs, ni rien d'autre. Il avait toujours cru que ce n'était qu'une façade ... Tout arriva d'un seul coup. La pluie, la grêle, d'autres éclairs ... Le premier réflexe d'Emilien fut de se réfugier sous la table. Certes il avait les pieds mouillés, mais rien ne lui tombait dessus. Accroupi au niveau du sol, donc, il observait la scène comme il le pouvait. Celui qui avait été désigné comme coupable de tout ça par le plafond avait sorti un parapluie, comme qui il était vraiment à l'origine de ce qui leur tombait dessus. Des applaudissements avaient retentis, bien vite calmés par la pluie, et remplacés par des cris indignés, des insultes mêmes. De la nourriture volait, on criait vengeance, enfin c'était devenu n'importe quoi. Emilien eut un petit sourire, après tout, c'était plus amusant que désolant. Même s'il avait les pieds trempés, ce qui, il faut le dire, était profondément désagréable. Toujours caché sous la table, il commença à avancer jusqu'à arriver à la moitié de la table environ. C'est là qu'il trouva ce qu'il cherchait : un dessert, et pas n'importe lequel. De la gelée à la menthe. Cette chose immonde, totalement dégoûtante, qui semblait élastique. Emilien pointa sa baguette dessus.

- Wingardium ...

Leviosa, bien sûr. La gelée s'éleva lentement, jusqu'à monter au-dessus des tables. Ce qui était dommage, c'était qu'elle était vraiment petite. Emilien connaissait le sortilège pour la faire grossir, enfin, la formule. Ce n'était pas au programme, mais ça ne lui coûtait rien d'essayer. Bien concentré, le Serpentard lança donc le sortilège d'amplification, sans faire attention à ce qui pouvait se passer à côté de lui. Après tout, ils n'étaient pas nombreux sous la table. Sous ses yeux ébahis, la gelée commença à grossir, grossir ... Emilien avait l'air de s'amuser franchement, tandis que la chose verte - ça se mangeait vraiment ? - prenait du volume. Mais alors qu'elle atteignait la taille d'une grosse citrouille, elle explosa, au-dessus ... de la table des Serdaigle, la plus proche de celles des Serpentard malheureusement. Emilien était déçu de n'avoir pas pu aller plus loin, ça lui avait rappelé un livre qu'il avait lu étant enfant, où il pleuvait des hamburgers ... Enfin, tant pis. Mais soudain, il se trouva nez à nez avec un élève qui sentait très fort la gelée à la menthe, et qui n'avait pas l'air très heureux.

- C'EST PAS MOI ! s'exclama-t-il avant d'essayer de reculer.

Malheureusement, reculer précipitemment quand on est accroupi sous une table, ce n'est pas franchement une bonne idée. Emilien se cogna la tête contre la table, juste au-dessus de lui, et tomba en arrière.

Lexy continuait d’hurler ses slogans tout en laissant de la nourriture à n’importe qui, mais le capharnaüm était tel que personne ne prêtait vraiment attention à ses cris anti-élèves, ou, du moins, cris portés contre tous ceux qui n’étaient pas de sa maison, même si elle visait également quelques Serpentards. Ou … si, finalement, quelqu’un prêta attention à elle car elle se reçu une boulette de nouilles au sarazin en pleine figure … Comment elle a deviné que c’était une boulette de nouilles au sarazin ? Euh … Bonne question ! Mais la question était plutôt de savoir : QUI avait osé lui lancer cette boulette et vit que c’était une Serdaigle qui avait fait ce sale, cet horrible, ce méchant coup à Lexy … Qu’à cela ne tienne ! Et quelques petites tranches de « Saucisson rosette » dans la tête de Salami qui s’était mise en sous-vêtements ! Nouvelle mode ? Peut importe, Lexy l’avait visée, c’était le principal et elle décida de montrer sa joie en s’écriant :

« En plein dans l’mil !!! »

Plus déchaînée que jamais, ce qui n’était pas arrivé à la Verte et Argent depuis des lustres, elle desserra son horrible cravate et la fit tournoyée entre ses doigts comme un lasso, style combat de western … ‘Tention les yeux, cow girl arrive !!! Et « cow girl » c’t’ait bien Lexy, voui, voui, on l’avait pas vu déchaînée ainsi d’puis … trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès trèèèèèèèèèèèèèèès longtemps ! Tout en laissant des plats et boulettes et en faisant un lasso de sa cravate de la main qui lui restait -la deuxième donc, elle n’en avait pas d’autre-, Lexy ne vit pas Lucy lui lancer un sortilège et, d’ailleurs, comment aurait-elle pu le remarquer dans ce chaos ? Mais, chance pour Lexy et malchance pour Lulucifer, car la Verte et Argent bougea -juste à temps- dans le simple but de lancer quelques boulettes de viande sur Sally, et le sortilège passa juste à côté de Lexy pour aller viser quelqu’un se trouvant un peu plus loin [hj : On verra qui voudra cracher des limaces] et Lexy, qui ne s'était aperçue de rien, continua à hurler ses slogans :

« Les Serp-en-tards, au pou-voir ! Les Serp-en-tards, au pou-voir ! On ga-gn-era la par-tie ! On ga-gne-ra la par-tie ! On vise-ra les autres avec du pain et des bou-lettes de viande, y crè-ve-ront sous la nou-rritu-re !!! »

La Verte et Argent n’avait pas l’intention de stopper ainsi ses belles chansons, ou slogans, si vous préférer, et elle continua à hurler tout ce qui lui passait par la tête tout en chantant :

« Allons Serpentards de la patriiii-euuuh, le jour de gloire est arriii-vé ! Contre nous des Bouffondors, l’étendard SANGLANT est levé ! Entendez-vous dans la grande salle mugir ces gentils moutons? Ils viennent jusque dans vos bras. Egorgez les Bouffondors, Serdys et Pouffyyyyys !!!! »

Bizarrement, le mot "sanglant" fût prononcé encore plus fort que les autres, et elle termina les mots « Pouffys » en appuyant bien sur les dernières lettres. Bien entendu, certains risquaient de reconnaître une célèbre chanson remodelée par Lexy, mais elle payerait des droits d’auteurs si il le fallait … Enfin bref, reprenons là où on en était, car la fillette continuait de chanter tout en lançant des projectiles :

« Aux armes, Serpentards, formez vos bataillons, marchons, marchons, qu'un sang pur abreuve nos sillons !!! Que veut cette horde d'elfes de maison … »

Mais elle cessa de chanter en voyant soudain, dans la foule … Emilien ! Quel plaisir aurait-elle à lui lancer des boulettes de viande, mmh … Mais, manque de chance, elle reçu une tranche de pâtée venue d’on-ne-sait-où et son attention fut détournée d’Emilien, car elle vit un Poufsouffle qu’elle connaissait à peine qui se marrait comme un diablotin en hurlant :

« J’ai visé une Serpentarde ! Eh, les gars, écoutez ça,j’ai visé une Serpen… »

Ses mots se perdirent car Lexy avait retirer une de ses chaussures et la lança en plein sur la nuque du Poufsouffle. C’était pas de la nourriture (en tout cas, Lexy n’avait pas pour habitudes de manger des chaussures) mais ça faisait plus mal, au moins, ce qui était parfait, justement. Mais, maintenant qu’elle avait enlevé une chaussure, elle … boitait !!!

« J’en ai marreuuuuh » râla-t-elle pour elle-même.

En évitant les projectiles qui venaient d’un peu partout, sans forcément la viser elle particulièrement, elle retira son autre chaussure et la lança sur Emilien …

Nous sommes en Novembre. Harry Potter et ses camarades poursuivent leur cinquième année à Poudlard… Et Lucretia Ulwarth se fait rudement ch… bousededragonner. Le froid, la grisaille et la déprime s’installaient en même temps qu’une tonne de devoirs à faire. Cette année semblait plus chargée que toutes les autres qu’elle avait pu connaître, mais la Poufsouffle suivait courageusement le rythme, se levant plus tôt tous les matins pour travailler avant le début des cours et ne sortant de la bibliothèque que pour aller manger, dormir et se laver. Si si, c’est vrai Etonnant hein ? Mais comme vous l’aurez sans doute deviné, il y avait quand même une raison à tant de motivation… Chaque jour en effet, en allant en classe, Lucretia était sûre de retrouver Zélie Colien. Elle la croisait également de temps en temps en sortant de la bibliothèque, le soir, histoire d’aller ensuite faire de beaux rêves Enfin bref. Le reste ne vous regarde pas

Ce fut dans un état plutôt comateux que la préfète rejoignit la Grande Salle ce jour là pour le repas du soir, après un bon petit enchaînement cours-bibliothèque-réprimandage de Serpys. Les yeux à moitié fermés tel Garfield en mode fêtes, la Jaune et Noire se traîna jusqu’à sa place à la table de ses congénères, qui n’avaient pas l’air de s’éclater beaucoup plus qu’elle en cette sombre période. Mais bon. Courage ! Après le repas, elle irait sûrement faire un petit bizou à Zézette avant de retourner à ses révisions
A part Zélie, une des grandes consolations de Lucretia en de tels moments consistait également en la nourriture Il fallait vraiment que le rythme scolaire se relâche bientôt, sinon d’ici la fin de l’année il suffirait de pousser la Poufsouffle pour qu’elle roule
Prise ce soir là d’une faim particulièrement féroce, elle commença à remplir son assiette en mode buffet à volonté chez Flunch : un peu de spaghettis par ici, beaucoup de sauce bolognaise par là, une grosse part de pizza aux anchois, un peu de salade de poulpe, de l’omelette aux champignons, et enfin une quantité impressionnante de pommes de terre sur laquelle elle disposa plusieurs couches de fromage à raclette qu’elle fit fondre instantanément en marmonnant une formule à l’aide d’un coup de baguette magique. Admirant son œuvre, le sourire revint lentement éclairer le visage de la préfète tandis qu’elle attrapait délicatement sa fourchette et son couteau, tel une lionne tapie dans les herbes hautes prête à sauter sur sa proie à tout moment…

...Lorsque qu’un éclair rouge, venu d’on ne sait où, ricocha contre le plafond magique avant de venir s’abattre en plein milieu de son assiette.

Des clameurs de protestation commencèrent à monter, les élèves autour d’elle semblaient tous regarder quelque chose au plafond tandis que quelques uns se levaient déjà en grognant d’un air menaçant, certains gardant même leurs couverts serrés entre leurs poings. Mais Lucretia fixait toujours son assiette, avec le même sourire que tout à l’heure scotché au visage, mais toutefois d’un air étrangement plus figé… Le genre de sourire avec lequel on a envie d’ajouter « bon, on s’appelle on s’fait un ptit suicide collectif ? » Tout, absolument tout de ce qu’elle avait amoureusement disposé dans son assiette avait disparu à la miette près, suite au passage de l’éclair. Elle leva donc la tête à son tour vers le plafond, toujours en souriant, et aperçut le message qui désignait… (elle rebaissa la tête, toujours avec le titeuple style ) Matthias Jackard. Son cavalier du bal déguisé, le seul qui l’avait complimenté sur son costume de bavarroise… Celui avec qui elle avait échangé des mots doux en cours de divination, il y avait un bon bout de temps de cela… Mattou.

**Matthias, tu me déçois… Ca aurait pu passer s’il ne s’agissait pas de fromage à raclette. Du fromage à raclette… Le truc qu’on nous sert une fois l’an à Poudlard… Le soleil de ma journée quoi. Quel dommage que ce soit ton dernier jour à vivre Matthias…**

Le sourire titeuple s’effaça alors du visage de la préfète comme il était venu, et elle songea d’abord à aller fouetter menotter fesser à l’aide d’une pelle punir le pauvre Matthias, avant de constater que les autres s’en chargeait très bien eux même…
Elle regarda ensuite un peu autour d’elle pour mieux cerner la situation : de nombreux élèves se tenaient déjà debout sur les tables, la nourriture volait, des cris retentissaient (ARRETE ARRETE CHUI BOURRE ARRETE ARRETE), certains avaient même l’air de beaucoup s’amuser
Pas du tout d’humeur, surtout le ventre vide, Lucretia avait bien l’intention de calmer le jeu. Elle resserra un peu sa cravate, vérifia la présence de son insigne de préfète sur sa robe et grimpa à son tour sur la table des Poufsouffle. Elle entama ensuite des gestes euh… flous comme les hôtesses de l’air qui donnent les instructions de sauvetage, tout en beuglant :

- CA SUFFIT ! Tous les préfèts, rassemblez vous et ramenez vos élèves dans leurs dortoirs respectifs ! Les Poufsouffle, tous avec moi et Kaelir ! Kaelir, à ton poste, allez allez ! En rang deux par deux ! Chacun repose la nourriture qu’il a dans les mains ainsi que les COUVERTS ! TOI LA ! Tu repose cette fourchette à huîtres ! Je vous laisse tous cinq minutes pour vous faire des sandwichs pour ceux qui n’auraient pas eu le temps de manger à cause des pitreries de Jackard ! Jackard tu viendras me voir aussi quand tout le monde sera couché ! Pourquoi tu ricanes, toi à côté ? Qu’est ce que j’ai dit ? BON ALLEZ ON S’ACTIVE et je veux voir tous les préfets près de la grande porte pour qu’on shhhmpffff !

Ses instructions furent coupées nets par un gros morceau de fromage qui, non content de lui atterrir dans la figure, retomba au sol au lieu de lui arriver dans la bouche.

- Gnnnnnagaga GUY ! CA VA PAS SE PASSER COMME CA ! Qu’on me jette du fromage, soit ! Mais visez bien pour que je puisse le manger au moins ! J’vais vous apprendre la valeur du fromage à raclette moi ! Et…. Oh mon Dieu

En regardant vers la table des Serdaigle, Lucretia s’aperçut que bon nombre d’élèves étaient en train de se déshabiller avec vigueur. Jusque là, normal, on y était habitués depuis le temps, avec tous les bals où les T-shirt finissaient mouillés et où les jupes longues hébergeaient toujours en moyenne cinq ou six élèves… Il n’était donc pas surprenant de voir Sally-Anne Perks en sous-vêtements et bas aux couleurs de sa Maison, par exemple… Non, ce qui était inquiétant, c’était que Zélie était au milieu de tout ça (étant donné que les strip-teaseurs étaient tous des Serdaigle, allez savoir pourquoi), et que Lucretia n’avait aucune envie de retrouver sa chiwie peu vêtue, voire même se faisant draguer par d’autres Aiglon(ne)s en chaleur !
La Poufsouffle se précipita donc auprès de son aimée, bondissant de table en table. Elle croisa au passage un visage familier : cet abruti de préfet de Serpentard, qui était en train de fabriquer on ne savait quoi près de l’armoire à côté de l’entrée.

- Toi là bas ! J’espère que mon message est bien passé ! Rendez-vous dans cinq minutes à côté de l’entrée, oui bah tiens, là où t’es c’est parfait, alors ne bouge pas et rassemble tes Serpillères au lieu d’aller traîner chez les nudistes de Serdaigle, espèce d’irresponsable !

Lucretia se rassit enfin, sur une chaise vide à côté de sa bien aimée, puis commença à se faire son sandwich avec le peu de nourriture qu’il restait dans le peu de plats qu’il restait sur la table, en espérant que son « autorité » fasse effet…

[hj: mon perso est accepté, il n'a juste pas encore de rôle défini après une sombre histoire de panneau d'affichage pasm is à jour ]

[hj: si ca ne convient pas, dites-moi j'effacerai^^]

Firenze avait été admis à Poudlard. Sybille Trelawney qui devait partir était finalement resté et le centaure s'était apprêté à faire ses valises mais le professeur Dumbledore avait tenu à ce qu'il reste. Il avait été accepté et il serait injuste de le renvoyer avant même de lui offrir un poste. Franchement, Firenze ne voyait pas vraiment que faire à part la divination puisqu'il pssait son temps à avoir la tête dans les étoiles mais lorsque le directeur avait une idée...il ne lâchait pas prise et décidant de faire confiance à la seule personne avec Hagrid qui lui avaient donné la leur Firenze avait décidé d'accepter. En attendant donc, il avait le statut de professeur mais pas de matière à enseigner.

D'un pas lent, ses sabors claquant sur le sol lisse des couloir, le centaure avait apprit à se sentir plus à l'aise et il ne dérapait plus sur le carrelage; sûrement parce que Madame Pomfresh en ayant assez de le retrouver à l'infirmerie avec ses entorses avait eu la bonne idée de lui proposer des fers magiques. Au début le pauvre professeur cétait sentit très mal à laise avec ses sabots plantés de clous mais bon c'était plutôt pratique en fin de compte. Désormais les visages se levaient moins à son arrivée; après tout n'étions-nous pas à Poudlard ? Désormais Firenze nétait plus qu'une bizarrerie comme une autre et celà lui convenait bien.

Tranquillement; l'esprit dégagé de nuages le jeune centaure entrait dans la grande salle; le nez en l'air pour regarder les étoiles qui luisaient ce soir. Mais avant que ces dernières ne puissent lui souffler quoique ce soit l'étalon eut un frisson parcourant son échine lors d'un drôle de bruit. Il fit un écart; attirant les regards mais pas pour longtemps...Firenze allait partir au grand galop mais se retint et plissa les yeux pour trouver l'origine de ce remue-ménage. Lorsqu'il découvrit le message
LA GUERRE INTER MAISONS NE CESSERA PAS

Il crut défaillir; encore plus lorsqu'il arriva en plein dans la dite-guerre. Haussant bêtement un sourcil sur le coup le centaure resta immobile avant d'avoir le réflexe de se baisser pour éviter la projection d'un aliment non identifié. Puis de l'étonnement l'étalon passa à l'énervement; il commença à en avoir assez de faire des accrobaties pour éviter la bagarre de nourriture. Et d'une on ne jouait pas avec la nourriture; et de deux cette histoire de guerre lui aparaissait comme stupide; n'y en avait-il pas assez dans ce monde ?

*Ah ces humains j'vous jure.... *

Les nerfs en pelote et l'air décidé le centaure à la robe blanche trotta énergiquement jusqu'au centre de la bataille et essaya de visualiser la scène; ses yeux de saphirs suivant les différents groupes pour savoir qui s'opposait à qui. Rjoignant ceux qui essayaient visiblement d'arrêter les dégâts Firenze songea faire usage de son statut de professeur mais...Il n'avait pas de matière à enseigner alors était-il vraiment dans le cursus ? Préférant donc éviter tous problèmes à ce propos Firenze décida de procéder autrement. Essayant d'éviter la nourriture il se cabra et retomba sur le sol lourdement; en espérant que la répercussion de ses sabots sur le sol suprenne les fautifs et les arrêtent pour quelques instants; mais ça évidement ce n'était pas gagné...

Retombant donc avec violence Firenze regarda autour de lui puis se redressa à nous veau sur ses pattes arrières; les poings serrés sous l'effort de se maintenir le plus longtemps en l'air pour crier à l'intention de tous

-CA SUFFIT !!!!!

Bien qu'il doute que sa venue insignifiate change quelque chose le centaure espérait bien au fond de lui obtenir une petite réaction voir un temps de repos...ce serait peut-être trop beau pour être vrai mais bon... Bien obligé de revenir à quattres pattes Firenze retomba donc au sol; le souci étant que ses sabots avaient été ferrés magiquement pour éviter de glisser sur le sol mais pas sur la nourriture...Tombant malencontreusement dessus sa patte avant droite glissa et il s'étala de tout son long...Glissant sur quelques mètres à cause de l'élan Furieux; une cheville probablement légèrement foulée il se dirigea à nouveau vers la bagarre d'un air désespéré en soupirant à ceux qui essayaient de ramener le calme (Lucrecia donc)

-Peut-être faudrait-il appeler les autres professeurs non ?

Dire les "autres" professeurs indiquait clairement qu'il en était un et il avait encore du mal à y croire...Il aurait bien retiré des points aux fautifs mais n'osait pas; se rappelant qu'il n'avait pas encore de poste

C'est par ces quelques mots que la monotonie accompagnée d'une flagrante non motivation fut soudainement brisée... La vie à Poudlard était devenue de plus en plus chiante, et la présence du crapaud rose vénéneux n'était pas pour arranger les choses... Durant le repas commun, dans la Grande Salle, il ne se passait rien. Mais alors rien du tout. Ou plutôt, pas encore. Kael, son insigne de Préfet fièrement accrochée à sa poitrine, mangeait du poulet rôti à gogo.

C'est alors que Simplet fit irruption dans la pièce. Mais comme il ne parlait pas, il gueulait du vide, du coup, personne ne fit attention à lui... Ahem... La Reine de Coeur, qui était la seule à l'avoir vu, se mit à gueuler :

"Qu'on lui tranche la tête !!"

Le roi Stéphane, le papa de la Belle au Bois Dormant, entra alors par la porte de derrière, au bras de Cendrillon, qui était habillée en citrouille. Derrière eux venaient Dingo, Baloo, Frère Tuck, Edgar, le Capitaine Crochet, Quasimodo, Abu et Jock. Tout ce petit monde se mit à danser sur la table des profs, renversant un peu de tout sur la robe de Dumby qui s'était endormi...

Le Préfet de Poufsouffle leva la tête, un éclair rouge avait jailli d'on ne sait où pour aller se fracasser contre le plafond magique. Avant d'atterrir en plein dans l'assiette de Lulu Oulvarte. Tout ce qui avait pu se trouver là disparut. Et la Préfete collègue de Kaelichou se leva alors pour aller sur la table. Un message apparu au plafond désignait clairement le coupable : Matthias Jackard ! Le Mattou avait fait ça !
Lulu fit alors des gestes approximati... fff...

Ffff ... la fin elle, elle voulait pas venir X3 Il faut toujours se reprendre, sinon tout le monde reste sur ça... flous, des gestes flous, en se mettant à gueuler :

- CA SUFFIT ! Tous les préfèts, rassemblez vous et ramenez vos élèves dans leurs dortoirs respectifs ! Les Poufsouffle, tous avec moi et Kaelir ! Kaelir, à ton poste, allez allez ! En rang deux par deux ! Chacun repose la nourriture qu’il a dans les mains ainsi que les COUVERTS ! TOI LA ! Tu repose cette fourchette à huîtres ! Je vous laisse tous cinq minutes pour vous faire des sandwichs pour ceux qui n’auraient pas eu le temps de manger à cause des pitreries de Jackard ! Jackard tu viendras me voir aussi quand tout le monde sera couché ! Pourquoi tu ricanes, toi à côté ? Qu’est ce que j’ai dit ? BON ALLEZ ON S’ACTIVE et je veux voir tous les préfets près de la grande porte pour qu’on shhhmpffff !

Kael avait cru entendre son nom et s'était levé. Il était resté admiratif devant le discours de Lulu, mais en fait, un bout de fromage lui atterrit en plein dans la face. Et elle se mit à gueuler de plus belle. Kael sauta à son tour sur la table pour mieux voir ce qu'il se passait.

Simplet était étendu sur le dos, avec le Clochard sur le ventre, et tous étaient entourés de Tarzan, Pocahontas, Scar, Hercule et le chef Louis de la Petite Sirène. Et encore avec eux, des Poudlardiens presque nus ... Lulu s'en alla alors on se sait où, le Jaune et Noir collègue se mit alors à gueuler :

"Hey ! Les Nains ! Blanche-Neige est morte ! Bougez-vous le cul de là et allez ranger tout, non mais, berdol de merde ! On est pas chez Shrek ici ! Z'avez abusé du Pisang ou quoi ?? C'est Lele le loup ! Et Knaki ! Elle m'a roulé dans la farine de blé ! Amis blaireaux, montrez l'exemple !"

Le Celte s'interrompit pour reprendre son souffle... L'exemple ? Quel exemple ? Ah oui ! Il fallait leur expliquer ! On est pas des Mickeys X3

"Hey ! Les Mickeys ! Baissez vos armes ! Sortez les drapeaux blancs ! Mattou ! Mange ton parapluie ou sinon je te le carre dans le fion !"

Ca au moins, c'était clair, et pi l'exemple n'était pas super à voir non plus... c'est visuel, hein...

"On joue pas avec la nourriture ! Y a des gens qu'ils ont faim et pas à manger et vous vous gâchez..."

Kael s'assit alors sur la table et versa une petite larme... Monsieur Mouche arriva et lui offrit un Kleenex. Le Celte se releva alors, un couteau à la main, et se mit à chanter :

"AUX ARMEUH CITOYEEEENS
FORMEEEEZ VOS BATAILLOOOOOONS
MARCHOOOOONS
MARCHOOOOONS
QU'UUUUUUN SAAAANG IMPUUUUR
AAAAABREEEEEUUUUVE NOS SILLOOOONS !"

Certes, ça n'avait absolument rien à foutre ici, mais au moins, il se faisait lui aussi remarquer !

Tous les personnages qui n'avaient rien à foutre là s'évanouirent, et James Bond arriva, accompagné de Wolverine, et tous deux se livrèrent un combat à mort... Kael sortit sa baguette et les sépara d'un "diffindo". Mais comme tout était dans son imagination, ce fut la robe de Mattou qui fut touchée...

"Oups ! J'suis désolé !" gueula Kael.

Qui sauta de la table pour aller voir le Mattou.

"Ca va dis ça va ?? J'voulais pas ! C'est tellement le berdol, même dans ma tête !! Dis ça va ?"

Poufsouffle et Serpentard ç'avait beau ne pas être ça, le Celte avait quand même touché quelqu'un... Et avec tout ça, Kael n'avait même pas pris gaffe à la flotte... Quand on est dans un délire

[HJ fiou, ce berdol ]

*Euuuuuuh… Sally ?*

**Quoi ?**

*T'sais que t'es presque à poil, là ?*

**Mneh ?? Mais non ! Tu dél…**

Rapide coup d'œil sur elle… Bousouille ! Elle était… Elle était… ELLE ÉTAIT EN TITES BOBETTES DANS LA GRANDE SALLE !

Rouge de honte, Sally plongea ni vu ni connu (ah hum… nen vraiment pas… ) sous la table et tomba nez à nez sur Lucy, elle aussi dans la même situation qu'elle.

« Là, on est mal… Si je prends celui qui a fait ça… j'te jure, je…»

Mais le reste de sa phrase mourut dans sa gorge, car un grand

Citation :

- CA SUFFIT !

rententit qui fit sursauter violemment Sally. Mais QUI venait de gueuler de la sorte ?!? La Serdaigle détourna la tête de sa condisciple et jeta un coup d'œil à ce qui se passait. À la table voisine, - celle des Poufsouffle en l'occurrence,- l'aut' folle de Poufsouffle, - évidemment ! qui d'autre ?- venait de monter sur la table et entamait une espèce de discours de rabat-joie ! Nanmého ! Pour qui se prenait-elle ? C'était même pas drôle en plus ! Rooooh… Et après son gros discours de la mort qui tuait, elle OSAIT venir s'asseoir à la table des Serdaigle ! Pour QUI se prenait-elle nom d'une crotte de bique enragée ?!?!? Et une voix gueula

Citation :

"- LA GUERRE N'EST PAS FINIE !!"

Oh ça non alors, hein ! Sally marcha à quatre pattes sous la table des Serdaigle et s'arrêta devant les pieds d'Ulwarth, puis elle laça d'un geste sûr et rapide ensemble les lacets des souliers de la jaune. Gné hé hé… Ça lui apprendra à jouer les rabats-joie !

Puis Sally reprit aussitôt une position plus stratégique, à côté de relents de combat. Nen ! Nen ! Nen ! Il ne fallait pas que ça cesse ! Une grosse boulette de Sally-ne-savait-quoi à la main, la jeune guerrière guerroyant visa soigneusement l'autre préfet des Pouffy et lança. Pour ce faire, elle s'était mise à genoux et avait passé sa tête entre la table et les bancs, avait lancé, puis s'était aussitôt cachée à nouveau.

«Les Pouffys sont pas gentils. Les Pouffys sont mes ennemis. Les Pouffys, je les haïs. Les Pouffys sont qu'des fourmis. Les Pouffys je les vomis. Quand c'est pas eux qui l'font...mxm Les Pouffys, les Pouffys… Gné hé hé…» se mit-elle à chantonner, sortant tous les mots en i qui lui passaient par la tête.

[HJ: je viens soutenir Page ]

Hermione avait passé sa journée sur le problème d'arithmancie. Pourtant, ce n'était pas son genre de passer tant de temps sur un sujet semblable, mais la Gryffondore avait voulu rajouter une légère rédaction sur le pourquoi des raisons du produit lié à son calculs . Elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait faire partager son résonnement qu'au professeur, étant donné que ni Harry, ni Ron (surtout lui, une espèce de marmotte qui hiberne même en été ) ni même une camarade de dortoir n'avait la tête à penser à ça. Lavande cherchait quel vernis plairait à son amant caché en lisant le tarot que lui avait prêté Trelawney,:sifle: Ron était occupé à compter le nombre de
cartes chocogrenouille qu'il avait amassé, tandis qu'Harry était introuvable. Sans parler des sœurs Patil qui passait leur temps libre sous la douche .
Elle passa donc sa journée en solitaire, en jetant de temps en temps des regards vers la fenêtre de son dortoir pour essayer d'apercevoir Ron. Ce lâche lui avait laissé un papier avec écrit ; " Fé mon devoir de DCFM stp. Tu seras une fille géniale !! " La 5ème année avait faillit le gober de colère, mais avait finalement préféré lui faire un devoir totalement Hors Sujet et bourré de fautes . De toutes façons, la limace rousse ne prenait même pas la peine de relire les chef-d'oeuvres de son amie.
C'est quand le soleil fut complètement disparut qu'elle releva sa tête de sa feuille norcie par les notes abondantes. Après avoir jeté un coup d'œil à sa montre (à 12 aiguilles ) que son ventre commença à gargouiller violemment. Hermione plaqua sa main sur son ventre en espérant que personne n'est entendue la plainte de son estomac. Oui, la 5ème année est très pudique au niveau des SOS de son corps. (Genre pets, rots et compagnie ...)
La 5ème année termina sa phrase en un beau point bien rond et pas trop gros () puis attrapa son manteau et déguerpit de la salle Commune.


A son grand étonnement, le repas du soir n'avait pas encore débuté quand 'Mione entra dans la Grande Salle. L'ambiance y semblait paisible, et la Gryffondor sentit que ça allait rester comme cela. Son 3ème oeil est epoustouflant, contrairement à ce que peu dire cette inculte de Trelawney. Elle s'installa alors chez les Gryffondors, et s'aperçut que Harry et Ron n'étaient pas encore arrivés. A la fin, Hermione allait croire qu'ils l'évitaient . Elle resta alors seule à milieu du banc, en plançant ses mains de manière à réserver deux places pour ses amis.

" Grrrroooaaaaa "

L'estomac de 'Mione lance un SOS.

" Ouhyou ... C'était pas moi hein "Heureusement pour elle, personne ne l'entendit ni crier famine, ni dire cette phrase nerveuse et sans aucun sens.

Mais au même moment, le ciel de la Grande Salle tourbillona lamentablement. Toutes les têtes se levèrent vers le plafond qui se métamorphosait. Quand soudain, des lettres apparurent :

Habitants de Poudlard, la guerre inter-maisons n'aurait jamais du cesser, et ne cessera jamais plus ! ! !

Les yeux d'Hermione étaient aussi ronds que des soucoupes qui ne savaient où se poser. Ses sourcils semblaient vouloir se décoller de son front, et sa machoir se décrocher. Quand la réalité la rattrappa, la Grande Salle ne ressemblait déjà plus à rien. La nourriture volait d'élèves en élèves avant de finir sa course sur la tête d'un innoncent. La Gryffondor prit son courage à deux mains et décida de faire cesser le vacarme, outrée et visiblement lasse de tous ces enfantillages. Au même moment, elle aperçut les Serdaigles se déshabiller . Et pas que les petits !! Perks s'étaient aussi mise à envoyer ses vêtements ! Mais que se passait-il ??!!
Hermione prit l'initiative de se mettre debout sur le banc, pour couvrir le vacarme de sa voix mélodieuse. Mais au moment où elle se mit debout....

- Allez les Lions ! On va les croquer !

Elle intercepta un jet de sardine à l'huile complètement dans la face !! Apparemment, la jeune fille qui lui avait envoyé était une première année de Gryffondor qu'Hermione connaissait des Erudits. Celle-ci était assise en face d'elle, et avait apparemment visée les Serdaigles. Mais c'était Mione qui se l'était reçue.
La machoire toujorus grande ouverte, les sourcils froncés et les mains dans les cheveux à la recherche des sardines, la 5ème année jura sur Godric de l'avoir faite sortir de son dortoir ! Pourquoi elle ??!!

" STOPPEZ CA !! ILLICO ! SOYEZ RESON.... ARG ! "

Une boulette de pain traversa toutes les tables, et cette fois encore, rencontra la Née Moldue. Mais cette fois, elle ne dit rien. Elle fit la moue, énervée, et se rassit. Une poignée de farce semblait lui crier "lance-moi sur les Serpentards !! Vas-y !! Personne ne te verras ! " La Gryffondore haussa les sourcils, en se tenant la main droite.

* Juste une poignée .... *

En quelques secondes, la poignée de farce traversa la Salle vers l'auteur du vacarme : Matthias Jackard.
Mais bon, Hermione n'a jamais été forte en sport

La Grande Salle ? Non non... Ce que le Mattou avait en direct sour les yeux était loin d'être la grande salle. Cela ressemblait plus à un capharnaüm gigantesque qu'à un repas tranquille se déroulant dans une école. A dire vrai, sous son parapluie, Matthias était plus que content de lui, étant donné que outre le fait qu'une tempête se soit déclenchée au milieu de la salle, quelques élèves aient eu la très bonne idée de mettre en place une bataille de nourriture géante. Toutes les maisons étaient représentées. Les Serpentards d'ailleurs étaient très présents, et ne se gênaient pas pour enduire les frimousses de leurs adversaires. Juste après l'explosion du plafond, le capitaine verdâtre avait même aperçu un rouge de première année se mettre à l'applaudir

*** Gné ? Bah si ça lui fait plaisir, tant mieux pour lui... ***

Mais malheureusement, sa réaction ne fut suivie que par quelques uns de ses camarades, car lorsque le déluge commença, tous les regards se tournèrent vers lui, et il aurait pu jurer entendre prononcer Jackard t'es mort par quelques convives. En effet, s'en suivit alors un nombre innommable de boulettes de pain, de viande, de farce qui se dirigèrent d'une façon des plus rapides vers le visage du susnommé... Tout le monde s'agitait, et dans l'agitation totale, de la gelée à la menthe avait même plut sur la table des bleus à cause d'un certain Millou. Le pauvre eu d'ailleurs à payer les frais de cet affreux affront contre une jeune Serdaigle que certains connaissent sous le nom de Lucy Duncan, qui apparemment avait eu la bonne idée de retirer la presque totale intégralité de ses vêtements

Mais voyez vous, la mode des moineaux en ce moment avait l'air d'avoir été lancée de ne plus se promener accoutrées de vêtements, car Sally-Anne Perks, dont Matthias connaissait l'existence avait apparemment décidé de montrer ses formes à l'assemblée, s'il en est... (des formes )

Mais alors que le jeune vert constatait l'ampleur des dégâts, regardant les sortilèges voler partout, accompagné aussi, bien sur, de la bonne nourriture préparée consciencieusement par les petits elfes de Poudlard, le coquin découvrit que les Pouffsoufles aussi ne chômaient pas, bien que la prefette gentiment débile des jaunes tentaient vainement d'user du peu de l'autorité qu'il lui restait en haussant vaguement le ton. En effet, le deuxième préfet de cette maison tant redoutée par son absurdité se mit à partir dans des délires bien à lui en faisant semblant d'imiter sa condisciple prefette. Malheureusement pour le Mattou, le Kaelir que nous connaissons tous fut prit par le désir fou de lancer un sort, qui n'était pas des moindres... Bien sur, les images qu'il visualisait n'étaient pas réelles, et ce fut la capitaine des Serpents, ou plutôt sa robe qui fut touchée...

L'effet fut alors immédiat, et la robe de sorcier du petit vert fut lacérée de moitié... L'abruti tenta tout de même de lui adresser des excuses, mais Matthias, à vrai dire était partagé entre un désir fou de lui arracher les yeux et la volonté de rester ici, de partir dans le délire qu'il avait mis en place. C'est donc à cette réponse que le préfet jaune eu le droit :

« ...... » Les yeux du jeune garçon fixaient le côté lacéré de sa robe, où l'on pouvait découvrir ses jambes nues, le pantalon ayant été touché lui aussi. Le capitaine n'eut aucune autre réaction, son esprit étant bien trop embrumé par l'énorme bordel se produisant devant lui, et c'est alors qu'il décida de monter sur la table des Gryffondors, afin de kidnapper une certaine Hermionne Granger, en prenant bien soin tout d'abord d'arracher une touffe des cheveux de la poursuiveuse bien connue des lions, Page McHenry. Allez savoir pourquoi avait-il décidé en cet instant de monter sur cette table en tenant une mèche de cheveux roux à la main... Toujours est il que le garçon, à peine monté sur sa table, se dirigeant vivement vers sa victime, reçu en pleine face une grosse boulette de farce (pas la blague hein )

« Ma dulcinée ! Merci de m'offrir ce cadeau qui m'est cher, mais je ne mange pas de viande... Ne savez-vous donc pas d'où proviennent ces morceaux de nourriture ? Et bien sachez que tout cela provient d'être naguère vivants... Comment pouvez vous avaler ceci ? Et bien voyez vous, pour la peine je m'en vais vous kidnapper, tel le grand King Kong enlevant sa donzelle... »

Sur ces mots des plus philosophiques, le grand et beau Matthias monta debout sur la table des rouges et or, une touffe de cheveux roux dans la bouche, une Hermy dans les bras, ne lui laissant pas un instant pour comprendre ce qui lui arrivait...
Je vous laisse donc imaginer la scène, et me voit dans l'obligation de vous aider en vous la décrivant...

Deux Serdaigles sous leur table, presque nues, accompagnées non loin de là d'un certain Emilien essayant de ne pas se faire frapper par les victimes de sa gelée verte, une prefette tentant vaguement de ramener le calme avec un centaure ne tenant pas debout, alors que l'autre préfet s'occupe avec ses amis imaginaires... En plus de cela, n'oublions pas les deux Serpentardes Lexy Jenkens et Isadora Barjow Barlow qui ne cessaient de bombarder tout être passant près d'elles, et surtout, cet individu bizarre que certains connaissent sous le nom de Matthias Jackard, tenant dans ses bras en guise de bouclier la pauvre Hermionne Granger, alors que à ses côtés, Page McHenry lançait quelques sardines à tout va...

C'était certain, tout Poudlardien digne de ce nom aurait à jamais dans son esprit gravé ce jour au nom de la journée du retour du grand bordel dans le château...

[hj: je m'incruste, si quelque chose ne va pas n'hésitez pas à me le dire]

Même s'il n'avait pas très faim Harry avait finalement décidé d'aller manger un morceau finalement. Il s'étonnait d'ailleurs que Ron ne se joigne pas à lui. Lui l'adorateur des trois repas de la journée; lui qui les louait tant et tant, si sacrés comme les trois prières de la religion des ventres sur pattes. Mais le sorcier n'avait pas le courage de comprendre l'adolescent roux décidément trop étrange ces derniers temps...Sans doute les hormones... Mouais sûrement. Le Brun se leva donc dans cette optique puis alla ranger son sac dans le dortoir avant de redescendre tranquillement, rêveur et innocent le pauvre enfant ne savait pas qu'il courrait droit vers le champ de bataille. Il se dirigeait donc vers la Grande Salle. Le Gryffondor devait se remplumer de toutes façons sous peine d'être gavé comme une oie par Molly Weasley à la prochaine réunion de l'Ordre du Phénix. "Ohhh Mon pauvre chéri tu es tout menu, un garçon en pleine adolescence qui se dépense doit beaucoup manger"...Oh oui Harry voyait la scène d'ici..."Ron !!! Ce n'est pas une raison pour prendre ça au pied de la lettre et manger comme un glouton !". Ah cette chère Madame Weasley on pourrait en écrire tout un poème.

Plongé dans ses rêveries de promeneur solitaire (Avis aux lecteurs de Rousseau) le jeune sorcier arriva au seuil de la Grande Salle . Tout d'abord il ne remarqua pas l'effervescence. C'est qu'il était vraiment prit par ses songes aussi Lorsqu'enfin Harry remarqua la scène il resta médusé, ne parvenant pas à détacher ses yeux de ce qui se passait là...Le sorcier voulut parler; d'ailleurs il tenta de le faire mais ce fut sans succès.

-...

Le Survivant restait scotché, littéralement, dans tous les sens du terme. Premièrement parce que le terrain miné l'empêchait d'avancer réellement, secondement parce qu'il peinait à réellement croire ce qu'il voyait. De mémoire de Harry, depuis 5 ans que le garçon se promenait dans les couloirs de Poudlard-de jour comme de nuit- il fallait être clair: JAMAIS il n'avait pu répertorier un tel bordel dans la grande salle. Mais que faisaient les professeurs ? Hein ? Discrètement, décidant d'être innocent pour une fois en ne prenant pas part à cette histoire le Gryffondor commença à rebrousser chemin. C'est vrai que Harry Potter était réputé pour toujours s'attirer les ennuis et participer à toutes les aventures farfelues du châteauou presque. Pour une fois le sorcier rêvait de passer inapperçu et de retourner dans son dortoir pour se coucher...En plus ça lui donnait une bonne raison pour ne pas manger sans avoir de mauvaise conscience...Oui car cette guerre inter-maison lui donnait une bonne raison de ne pas se forcer à dîner Youpi !!! L'image de Molly Weasley fâchée s'effaça dans son esprit car il avait une excellente excuse maintenant !

Mais alors que l'adolescent commençait à faire marche arrière il vit qu'Hermione était prise en otage... Oh Horreur et damnation ! Oubliant ses bonnes résolutions le preux chevalier qu'il était ne pouvait décement pas laisser son amie aux prises avec le Vert et Argent Il fallait la sauver à tout prix -Syndrôme du sauveur du monde sorcier sûrement- Harry allait contourner une table lorsqu'il s'aperçut que deux Serdaigles à demi-nues y traînaient...Non d'un Voldy en culotte courte ! Il ne les avait pas vu encore celles-là...Nan mais c'était quoi ce truc ! En passant près d'elles-par obligation-le sorcier rougit légèrement: c'était bien connu il était un peu coincé de ce côté-là...Et puis bon, admettez on ne voit pas tous les jours deux jeunes filles se dénuder sur les tables de la Grandes Salle normalement destinées à manger. Sans mauvais jeu de mots donc Harry passa devant elles sans les dévorer des yeux; détournant ces dernier d'un air pudique.

-Ahem, pardon Medmoiselles, je passe juste, ne faites pas attention

Lexy et Isadora que Harry n'avait pas l'honneur de connaître semblaient très actives et s'attaquaient à tout ce qui bougeait tandis que Page Mc Henry, une première année de Gryffondor y mettait tout son coeur également. La Grande Salle était devenue dangereuse .Se promettant de s'impliquer le moins possible le sorcier essaya de s'approcher de Mathias discrètement. Surprendre l'ennemi était primordial ! Le problème c'est que le Serpentard n'avait pas choisi l'endroit le plus facile pour se laisser surprendre; bah oui pas folle la guêpe vipère. Il utilisait la tactique des châteaux forts; se hisser au sommet d'une haute colline pour voir arriver ses assaillants. Ahem donc comment faire ? Comme pour trouver de l'inspiration Harry regarda les deux préfets de Poufsouffles . La fille essayait de ramener de l'ordre

*Humpf enfin quelqu'un de sensé*

Tandis que l'autre garçon Kaelir qu'il connaissait déjà faisait...faisait quoi au juste ? Le Survivant eut beau chercher il ne trouvait pas à quoi correspondait l'activité de l'adolescent qui paraissait divaguer un peu en fait. Un peu étant un euphémisme bien entendu. Se reconcentrant sur la demoiselle Gryffondor en péril le sorcier fronça les sourcils et sortit sa baguette pour jeter le sort de Protego dans l'espoir de sauver sa jolie robe de sorcier ainsi que sa pauvre dignité re - snif...
-Hermione !

The truc à ne pas faire pour ne pas se faire remarquer. Mais comme le Gryffondor n'avait trouvé aucun moyen d'atteindre Mathias discrètement alors autant trouver une autre stratégie: celle de clamer sa présence haut et fort Tenant toujours sa baguette magique en main le Brun regarda Mathias trèèèèèès mechamment, le plus méchamment possible, plongeant ses grands yeux verts dans ceux du garçon. Un sort vite... Mais bon avec toute cette foule ça allait être dur à viser; mais c'était tout ce lui restait pour sauver Hermione alors haut les coeurs, concentrons-nous et tâchons de réussir ! Ah mais non, il y avait une autre solution...Faire semblant de jeter un sort pour faire diversion...

-Lâche-là ou je te tue jette un sort

Et là le Survivant s'approcha doucement; espérant que Mathias regarderait sa baguette plutôt que lui. Fixant le Serpentard, le défiant de quitter son regard et de cesser l'affrontement silencieux le sorcier essaya de faire abstraction de ce qui se passait autour pour s'approcher petit à petit. Désormais sur la table et exposé au feux des projecteurs missiles l'adolescent se sentait mis à nu mais il ne devait pas céder ! Faisant fi-ou esayant plutôt- de Lucy et Sally-Anne presques nues le Brun continua son avancée puis fit un mouvement du poignet comme s'il allait jeter un sort à Mathias. Mais ce fut en réalité sa jambe qui bougea pour tenter de faire un croche-patte à la Vipère qui, il l'espérait n'avait rien vu. Harry tendit un bras pour rattraper Hermione si jamais l'ennemi trébuchait...Pourvu que sa ruse ait marchée. C'était si simple que personne n'aurait pu le soupsonner...En fin normalement...Page continuait son valeureux combat et le Survivant la félicita intérieurement La relève des Gryffys étaient assurés ! Kaelir était si surprenant que Harry ne put s'empêcher de hausser un sourcil en l'entendant parler de "Mickeys". Qu'est-ce que le personnage de Disney venait faire là ? Le Brun avait de quoi en être surprit car c'est vra il n'était pas là depuis le début de l'histoire et ignorait donc le contexte et ainsi que ce terme ne désignait pas l'adorable petite souris mondialement connue chez les Moldus. Puis il entama un chant guerrier que Harry ne comprenait pas...C'était en français. Ca parlait de "Marcher les enfants"...C'est tout ce que son pauvre cerveau décidément loin d'être bilingue avait comprit de cette magnifique langue qu'était le "French Language". La préfette des Poufsouffles avait bien du mal à se faire entendre. Sally-Anne et Lucy mettaient tellement d'entrain que le Gryffondor se demandait s'ils allaient avoir le droit au streap-tease entier en fin de compte Quand à lui il avait mal à la tête. Bien sûr toutes ces descriptions que son oeil avait envoyé au cerveau, toutes ces constations avaient été faites en quelques secondes. Quelques secondes seulement qu'il avait quitté Mathias et Hermione ; s'offrant un instant pour analyser la situation après avoir tenté le croche-patte au Serpentard et s'apprêter à retenir son amie. Maintenant les questions existencielles étaient: est-ce que le Vert et Argent était tombé dans le piège ? Allait-il enfin perdre son otage ??? Harry croisa les doigts en se préparant à réagir.

"Capitaine McHenry au rapport mon Général.

La situation se complique rapidement. L'ennemi vient de partout et perturbre nos instruments de communication, amenant nos propres troupes à se placer dans notre ligne de mire. Résultat, des tirs ont atteint l'aspirant Granger en pleine tête, malencontreusement. Cependant, cette bleusaille cherchant à apaiser la bataille par le biais du calme et de la négociation, cette bévue devrait lui remettre du plomb dans la tête.

Les troupes répondent bien à mes ordres et mettent du cœur à l'ouvrage. Il faudra penser à une promotion pour les Lions. Le Commandant Potter a lui aussi sorti les armes pour faire face à une offensive perverse du camp des Vert. En effet, les vils Serpentards ont lancé une percée dans nos lignes en la personne du Lieutenant Jackard -aussi surnommé La Passoire- qui a traitreusement attaqué votre loyale capitaine et en a profité pour kidnapper l'aspirant Granger.

Allons prendre mesures radicales.

Roger, A vous QG."

Grosso modo, c'était se qui se déroulait dans la tête de Page en cet instant même. Car la grande salle était à présent un vrai champ de bataille tout le monde s'y mettait, et les rares personnes qui osaient tenter une manœuvre d'apaisement étaient vite éconduites par un bombardement en règle de tous les camps, ou simplement se faisaient prendre au piège glissant de la nourriture tombée au sol. Et il fallait bien avouer que voir Rogue maculé de chocolat, cela donnait plus qu'envie de continuer la guerre. La trêve ne serait pas signée de si tôt.

Décidée à aider Harry le preux chevalier-commandant à sauver la belle demoiselle-aspirante en détresse, Page sortit sa baguette.
En plus, la passoire avait osé lui arracher une poignée de cheveux. Cela appelait vengeance ! Il serait puni par là où il avait péché. Un bon vieux Cheveux-Drux (elle commençait à bien maîtriser ce sort à force) et ce fichu Jackard finirait par marcher sur ses sourcils et lâcherait Hermione.

Mais c'était sans compter sur l'huile des sardines qui était restée dans sa main après son largage du début du combat. Lorsqu'elle fit son mouvement pour lancer le sortilège en prononçant la formule, la tige de bois glissa dans la main de la petite irlandaise et s'envola vers la table des Serdaigles. Le sort toutefois était bel et bien parti, mais à présent, Page ne se souciait pas de savoir s'il avait dévié ou pas et qui verrait ses cheveux pousser et pousser et pousser.
Sans réfléchir une seconde de plus, elle plongea vers la table des Bleus et Bronze.

Impossible de perdre sa baguette, elle se sentait nue et vulnérable sans elle !

Hors de contrôle… Désastreuse… Irrécupérable… Under pressure… Autant de termes qui auraient pu qualifier la situation dans la Grande Salle en ce moment même Mais surtout… humiliante ! En effet cela faisait maintenant dix bonne minutes que Lucretia avait poussé sa gueulante et rappelé les préfets à l’ordre pour l’aider à réorganiser tout ça… et avait fait un flop total. Seul Kaelir semblait un minimum concerné par les paroles de la préfète et menaçait maintenant Jackard debout sur une table avec Hermione, et essayait de ramener les autres à la raison en leur priant de ne pas faire les idiots avec la nourriture…

**Enfin un qui a des vraies valeurs et ose remettre à leur place les pseudo-séducteurs comme Jackard qui essaye de faire du charme pour mieux faire passer ses pitreries…**

Lucretia resta ainsi quelques secondes en stand-by à observer d’un air admiratif et attendri son homologue préfet, qui semblait être le seul à être sur la même longueur d’onde qu’elle quant à tout ce merdier bousededragonnier. Elle reprit rapidement ses esprits et également la confection de ses sandwichs : il fallait se dépêcher de sauver ce qui était encore mangeable, c'est-à-dire ce qui n’était passé ni par terre, ni sous la jupe d’une Serdaigle en chaleur, ni dans la bouche de pauvres victimes ayant eu le malheur de parler pendant un envoi de missile alimentaire… Elle continuait cependant à observer la scène du coin de l’œil, se demandant si la Gryffondor dans les bras de Matthias sur la table des Lions n’était pas la meilleure amie d’Harry Potter : d’ici, elle ne la voyait pas bien… C’est alors que ses doutes furent confirmés, et qu’elle cessa à nouveau de garnir ses sandwichs pour ouvrir plus grand les yeux : Harry arriva à la rescousse pour sauver son amie et menaçait Jackard à son tour ! Lucretia n’avait jamais trouvé Potter très beau contrairement à d’autres groupies Poudlariennes, mais il fallait avouer que c’était vraiment quelqu’un de bien .
Son état d’esprit commençait donc à changer et passait de l’énervement à la curiosité, voire l’amusement : alléchée, elle s’installa plus confortablement dans son siège (ignorant alors l’affreuse manigance que Sally-Anne Perks effectuait à ce moment précis avec ses lacets de chaussure, sous la table) et continua à observer attentivement la scène. Mais évidemment, ce qui était de l’ordre d’un principe arriva, comme toujours : comme quand vous êtes au ciné devant LE film que vous attendiez de voir depuis un mois et que là vous vous apercevez que le spectateur derrière vous mange très bruyamment ses pop-corn ou bien retranscrit tout le film au téléphone à son meilleur ami. En gros, dans presque tout moment de plaisir, un boulet est tapi dans l’ombre, prêt à tout gâcher : Lucretia vit arriver devant elle une jeune Serpentarde qu’elle n’avait encore jamais croisé, et s’apprêtait à lui dire de dégager le passage pour ne pas lui cacher la scène, que tout son visage fut soudainement et violemment enduit de crème anglaise avant même qu’elle ait pu voir arriver le projectile. Evidemment, sa vue s’en trouva complètement obstruée et elle put juste entendre un « La guerre n’est pas finiiie ! » rageur qui provenait probablement de son agresseur. D’un bond, la Poufsouffle se leva, bien décidée à ne pas laisser de vulgaires serpentins franchir les limites avec une personne de son rang. D’un revers de main, elle s’essuya un œil afin de pouvoir localiser son ennemie, mais cet effort fut bien inutile : une boulette de viande vint immédiatement combler l’espace ainsi dégagé, offrant à la préfète un appétissant œil de verre… ou plutôt œil de viande quoi -_- .
Sous le coup de l’indignation, la bouche de Lucretia s’ouvrit en laissant ainsi entrer un peu du mélange pâtissier avec lequel on l’avait attaquée. Elle marqua un temps de pause, le temps de laisser ses papilles analyser le corps étranger…

**Mais… mais Mais c’est super bon !!! Là, c’est trop ! Comment a-t-elle osé, la garce !!!**

Sans même prendre le temps d’enlever son œil de viande, la préfète bondit par-dessus la table des Serdaigle en vociférant à l’intention d’Isadora, qui, si ça se trouve, était alors déjà bien loin…

- DU FLAN A LA VANILLE ! C’est *slurp* scandaleux ! Il y a des enfants qui meurent de faim dans che monde et vous vous avez que cha à faire *slurp* **ouh pinaise un morceau de meringue ** de vous chervir de chet aliment de luxe pour vous battre de la manière la plus puérile que j’aie jamais vu !!!

Une fois qu’elle eut fini de ramper à travers la table pour se rapprocher du centre de la salle, Lucretia s’apprêta à se remettre sur pied : c’est précisément à ce moment là que le plan machiavélique de Salami se mit en service, et que la préfète s’aperçut avec horreur que ses pieds étaient comme liés, les lacets attachés entre eux. Encore à plat ventre en travers de la table, son intention de déployer les jambes pour se réceptionner au sol échoua donc, et elle dût improviser avec ce qui lui restait, à savoir… les mains Elle se laissa glisser de la table et ce réceptionna sur les mains dans un élan tel qu’elle fut contrainte de marcher ainsi la tête en bas le plus longtemps qu’elle le pût (l’instinct de survie lui permis tout de même de garder l’équilibre sur plusieurs mètres ) avant de se vautrer, tout de même, inévitablement…

A terre, à bout de souffle et de nerfs, Lucretia ne tenta même pas de se relever mais prit cinq minutes pour faire le bilan de la soirée :

Elle n’avait aucune autorité.
Les grandes valeurs tant prônées par le Choixpeau à propos des Serdaigles sages et réfléchis étaient complètement bidons. Grand moment de doute sur les symboles forts de Poudlard comme le Choixpeau...
Son visage était intégralement recouvert de crème pâtissière, on ne pouvait même plus identifier l’œil gauche.
L’œil droit, lui, était seulement identifiable par le fait qu’une boulette de viande était encastrée dans son orbite.
Elle avait maintenant les mains pleines de chocolat et autres extraits de bouillies douteuses.
Cela faisait bien trois minutes qu’elle était étendue par terre et on commençait à lui marcher dessus.

Finalement, ce qui la ramena à la réalité fut une chute qu’elle sentit juste à côté d’elle (rappelons qu’elle ne bénéficiait toujours pas de sa vue), et qu’il fallait qu’elle identifie avant de repartir en vadrouille, histoire de savoir si la personne qui venait de tomber le nez dans le chocolat était à sauver ou au contraire à enfoncer dans encore plus de chocolat elle tendit un bras pour tâter prudemment la victime, et sa main atterrit sur une chevelure qui lui disait bien quelque chose mais qu…

- AAAAAAAAAAAAAARRRRRHHHHH !!!

Lucretia se releva aussi vite qu’elle était tombée, s’essuyant vigoureusement la main sur sa robe après qu’elle ait pris conscience d'être entrée en contact avec la chevelure… du professeur Rogue
C’en était trop. Il fallait qu’elle trouve Matthias et qu’elle lui en fasse baver. Mais le problème était… comment ?! Ce vicieux était hermétique à toute menace, au contraire, cela semblait l’amuser… Normal après tout, pour un Serpentard. Même les projectiles alimentaires les plus sophistiqués, les entartages les plus réussis, les paint-ball de sauce béarnaise les plus violents ne parviendraient pas à déclencher sa colère puisque c’était lui-même qui avait voulu lancer ce joyeux bombardement… Se posait donc la problématique suivante : Comment contrarier un Serpentard, et surtout, un Mattou !?... Lucretia fit le point dans sa tête :

**Qu’a-t-on déjà essayé pour éradiquer le cas Jackard… Les insultes Les menaces Les attaques physiques Les moqueries Pfff, c’est impossible, tout coule sur lui tel une toile cirée… Mais… Tiens tiens… Je me demande si quelqu’un a déjà essayé… La tendresse **

Maintenant, pour la chasse au Mattou, il fallait faire feu de tout bois ! Un sourire narquois au lèvres (qui cependant restaient invisibles derrière la crème pâtissières), son plan bien en tête, la Poufsouffle revissa son œil de viande d’un air conquérant, se dégagea tout de même un petit champ de vision au niveau de son œil gauche (léchant la crème ainsi récupérée sur son doigt au passage ) puis avança d’un pas décidé vers la table des Gryffondor, telle une héroïne survivante traversant fièrement son champ de bataille pour aller, dans un ultime geste de clémence, achever les souffrances de son dernier adversaire.
Elle trouva Matthias très sexy toujours debout sur la table des Gryffondor, tenant Hermione Granger en otage. Lucretia grimpa à son tour sur le banc puis sur la table et alla à la rencontre du couple loufoque ainsi formé.

- Excuse moi Hermione, je te l'emprunte deux minutes

Elle tira ensuite Matthias par la manche pour se poster face à lui.

- Tu as gagné Jackard. Je me rends. Tu es le plus fort, tu es le plus beau, tu es le plus vaillant capitaine de tous les temps et cette bataille fut ta victoire la plus impressionnante. C’est pourquoi je me suis faite femme nourriture pour toi et rien que pour toi en symbole de ma soumission. Je t’offre mon visage en festin

Puis, bien sûr, sans attendre aucune approbation de sa part, Lucretia prit le visage du Vert et Argent dans ses mains pleines de soupe au chocolat et prit soin de l’embrasser de la manière la plus odieuse qui soit, en mode machine à laver, en y laissant bien sûr le plus possible de crème pâtissière diluée de bave. Une fois décollée du Mattou, la Poufsouffle retira ensuite son œil de viande et le lui montra fièrement :

- Je dois y aller à présent. Cette boulette, je veux que tu la gardes précieusement, elle représente mon coeur. Alors, je te la mets là, comme ça, il restera toujours auprès de toi afin que nos moments l’un sans l’autre soient un peu plus supportables

Joignant le geste à la parole, elle tira l’élastique du caleçon de Jackard (sans avoir besoin d’aller farfouiller sous la robe car, grâce au sort de son collègue préfet qui l’avait déchiquetée, le caleçon du Serpentard était devenu aisément accessible), lâcha la boulette de viande à l’intérieur et relâcha l’élastique.
Il n’y avait plus qu’à s’éclipser relativement vite et surtout espérer que cette ultime tentative d’agression du Serpentard fasse effet et ne vienne pas au contraire accroître sa jubilation… Car si tout ce qu’elle venait de lui déclarer au quarantième degré était pris au sérieux par le coquin, elle se retrouverait encore dans une belle bouse de dragon…