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 Non j'irais pas ! Jiraipa !! (libre aux rebel'z)
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  • Liliana Vanloock
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    Liliana Vanloock
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MessageSujet: Non j'irais pas ! Jiraipa !! (libre aux rebel'z)   Non j'irais pas ! Jiraipa !! (libre aux rebel'z) EmptyMer 5 Mar - 10:33:57

HJ : Pour toute participation, merci de venir me demander en mp avant parce que j'veux pas quelqu'un qui va abandonner au bout de deux posts
En vous remerkiant !


« Liliana !
- Non, non et non... Soupira la jeune demoiselle en tenant d'une main un petit miroir devant lequel elle faisait la moue.
- Enfin pourquoi tu ne veux pas y aller, c'est ridicule ! J'ai passé des heures sur ta robe et toi tout ce que tu te contente de faire c'est un caprice ! Tu es exaspérante Liliana ! »

Et le visage délicat d'une femme au chignon lâche et doré montra son profil à travers le miroir, la mine toute aussi boudeuse que celle qui ne pouvait qu'être sa fille, compte tenu de leur troublante ressemblance. Seul leur nez n'était pas similaire, ainsi que l'éclat du regard, celui de la Serpentard étant plus clair que celui qui se détournait, ternit par l'agacement.
« Et bien je suis exaspérante, mais je n'irais pas au bal quand même !
- Mais avec cette robe tu seras élue Reine de la soirée, c'est sûr... Et puis tu pourras...
- Mais j'm'en fiche moi ! Et non je n'ai pas envie de te faire de la pub, j'en ai assez fait comme ça, merci bien !
- AAAh ! Vincent ! Viens parler à ta fille, j'en ai marre !
- Peuh ! » Gronda la fille en question, le nez froncé.

Le miroir redevint vide et Liliana profita de cet instant de répit pour finir de fermer les rideaux à baldaquin de son lit. Une main dans les cheveux, les joues rosies et les yeux lançant des éclairs, la petite vipère semblait toute prête à envoyer au diable le monde entier.

" Il faut toujours que je me déplace, avec toi. Lança un ton méprisant, tandis qu'une tête paternelle apparaissait.
- Qu'est-ce que tu raconte, t'as dû seulement bouger du canapé jusqu'à la cheminée. Rétorqua Liliana en balayant d'un regard hautain celui de son père, qui affichait ses gènes en l'adolescente dans la forme délicate de leur nez et l'éclat bleu ciel de leur yeux.
" Elle ira pas, elle ira pas ! " S'entendant ainsi grossièrement imitée en bruit de fond, Liliana grimaça tout en imitant dédaigneusement sa mère. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'exaspérer...

- Ne fais pas ton enfant, Miss...
- Ohh de toute façon avec toi je ne dois jamais être une enfant !
Et sans plus de cérémonie, Liliana jeta d'un geste rageur son miroir face contre son oreiller, et sortit du dortoir des filles.

Non mais pour qui ils se prenaient à toujours vouloir lui dicter ce qu'elle devait ou ne devait pas faire ? Etait-elle le Ministre de la Magie en personne pour devoir absolument illuminer par sa présence un bal miteux ? Non, définitivement non ! La dernière fois avait été un vrai fiasco, Liliana laissait sa place aux autres. Et puis tous ces couples qui allaient pulluler sur la piste de danse comme des paons enfarinés... Ecoeurant ! Si, peut-être qu'en fin de soirée elle attendrait la Reine du bal pour lui jeter des tomates soigneusement défraîchies par magie, mais sinon, non ! Hors de question de s'approcher de moins de dix mètres de la porte de la Grande Salle !
Meooow.


« Oh c'est pas la peine de me regarder comme ça ! J'ai prit ma décision et je ne reviendrais pas dessus. »

Roooonrron.
Pattedouce à ses côtés, Liliana traversait les couloirs des sous-sols sans prendre garde à la direction qu'elle empruntait. En cette soirée de bal, vous l'aurez comprit, elle n'avait même pas prit la peine de se vêtir de la majestueuse et enchantée robe que lui avait préparé sa tendre et délicate mère, qui n'attendait que dans ce genre de soirée que sa fille lui fasse un petit coup de pub en se pavanant. Pourquoi avait-il fallut qu'elle soit au courant que des personnages importants allaient participer, d'ailleurs ?!
De toute façon, pour bien marquer sa " Nonjenyvaipas-Attitude " Liliana affichait un look qui n'avait rien à voir avec la tenue de gala exigée. Non seulement elle ressemblait à une jeune moldue, mais à une jeune moldue destroy. Cravate noire à moitié dénouée, chemisier blanc dépassant par endroit de son jean troué au genou, Liliana avait troqué son allure bourgeoise pour afficher clairement sa non appartenance à la société baleresque (si tant est que ce mot puisse signifier quoi que se soit se rapprochant de l'image qu'elle s'en faisait).
Pour l'occasion, elle s'était même coupé les cheveux à l'aide de quelques sorts et assombrit l'éclat doré de ces derniers par des mèches noires.


Spoiler:

Miouu ?
Hm ? Liliana s'arrêta et jeta un regard à son chat qui l'observait d'un oeil jaune interrogateur.


« Bah quoi ? »

D'un presque même mouvement, les deux compères redressèrent la tête en direction d'un tableau accroché dans le long couloir, et un sourire glissa sur les lèvres de Liliana. La coupe de fruit, Liliana avait avancé en direction des cuisines sans même s'en apercevoir... L'occasion était trop belle ! Les elfes devaient être affairées, il ne prêteraient même pas attention à elle... et elle pourrait piquer tout ce qu'elle voulait sereinement. Un bal à la maison, sans les gens autour, tentant !

« Suis moi, tu vas faire diversion ! »

Et avec un nouvel élan presque comparable à de la joie mais en plus malicieux, Liliana fit un pas qui avait des allures de bond en direction du tableau, tendit la main vers la poire et...
Hihihi !
Non pas "hihihi !" parce qu'une poire ne rit pas, mais sous l'index habile de la Verte et Argent, le fruit se trémoussa avant de laisser apparaître, telle la caverne aux merveilles, la porte qui menait à la cuisine. C'était une première victoire, mais elle n'avait pas encore mille et un gâteaux dans les bras. Discrètement, elle ouvrit la porte et glissa légèrement la tête par l'entrebâillement. Comme elle l'avait prévu, les elfes ne remarquèrent pas une seconde le mouvement de la porte, dépassés qu'ils étaient par le travail qu'ils devaient fournir. C'était d'ailleurs impressionnant. Les plats volaient, disparaissaient par le plafond pour attérir dans la Grande Salle. Certains tombaient avec leur plats, mais d'un claquement de doigts, un congénaire aidait l'autre à remettre la nourriture à sa place sur les longs plateaux qui semblaient si lourds à porter. Et ça enjolivait les plats, et ça peaufinait les décorations sur des magnifiques gâteaux au chocolat, et ça préparait des cocktails... Elle se sentait presque coupable d'être sur le point de mettre du bazar dans tout cela...! Presque, parce que le trophée à récolter était trop, beaucoup trop tentant.


« Pattedouce... Attaque ! Met leur la misère à ces nains ! »

Raouur ! Shfrrrrt ! En moins de temps qu'il n'en fallait pour l'écrire, le chat blanc avait filé dans les cuisines et avait sauté toutes pattes en avant dans une pièce montée. La pâte vola dans tous les sens, éclaboussant les elfes de maison les plus proches qui se mirent à crier de surprise et d'indignation. Outrage ! Ce qui semblait être un gâteau merveilleux avait finit par ressembler à une bouillie informe sous les coups de pattes du chat aussi impitoyable que sa maîtresse, dont le coeur débordait en ce instant de fierté et d'affection pour l'animal, devant cette vision apocalyptique intense en émotions. Et voilà que Pattedouce gambadait souplement, filant entre les doigts et les sorts d'entrave lancés par les petites créatures qui, pour la majorité, c'était mises à tenter de rattraper la catastrophe ambulante qui chipait d'un coup de mâchoire habile un morceau de poulet ou s'embourbait les mimines dans des mousses au chocolat.
« Arrêtez le ! Il va tout détruire ! »

*C'est bien, faites-donc ça !*

C'était l'occasion pour Liliana. Sans la moindre discrétion - l'ambiance était de toute façon si électrique que personne n'aurait remarqué qu'une Serpentard venait de s'infiltrer - elle s'avança vers une table intacte et commença à ramasser le maximum de pâtisseries et de bièreaubeurre qui lui passait sous la main. Les bras chargés et les yeux pétillants, elle redressa la tête seulement pour voir Pattedouce lui passer devant, tout hérissé et maculé de sauces et autres mousses.


« Bravo minou ! »

*...Pattedouce ?...*

Dans un sursaut, Liliana se retourna pour voir une armada d'elfes de maisons armés de casseroles lui foncer droit dessus. Un avec un gros bonnet et une chaussette violette en guise de pagne était plus en avant que les autres et venait de crier quelque chose que Liliana ne comprit pas. Impossible, il ne venait pas de dire "Pour Harry Potter !". Qu'est-ce qu'Harry Potter avait à voir là dedans ?!
Enfin, comme la cuisine était certes grande mais que la rapidité des elfes semblait proportionelle à l'espace à parcourir, la vipère, à l'instar de son chat, ne s'attarda pas plus et fila à toute vitesse en direction de la sortie.

« Vol à l'étalage !
Outrage à Poudlard ! »


Entendit-elle crier derrière elle. Oh ! Tout de même, il ne fallait pas éxagérer ! Pensa-t-elle sans prendre pour autant le risque de se ralentir en défendant sa cause.
Suivant les traces de mousse au chocolat laissé par son chat, Liliana courait à toute vitesse en ne laissant que pour preuve de son passage tomber accidentellement un brownie. Nooon ! Un mort au combat, mais sa mort n'aura pas été vaine, car la victoire était proche...
Ou pas. Devant elle, Sir machin de Pourpignon, dit Nick-Quasi-Sans-Tête se dressait le plus dignement possible pour un fantôme à moitié décapité. Diantre ! Il fallait qu'elle tombe sur le fantôme de la Maison ennemie.

« Halte là ! Que faites-vous donc ainsi chargée ? »

Et lui, que faisait-il ici plutôt qu'au bal ? Ne pouvait-elle pas avoir un moment de paix, seule avec ses sucreries ?! Malgré elle, la vipère pila et évita de justesse d'entrer en collision - ou plutôt de traverser - le spectre.



« Euh... Je fais une course. »

Miaou ! Et ce miaulement là, ça n'était pas Pattedouce. Sans laisser le temps à Nicky de répondre, Liliana prit son courage à deux mains, ferma les yeux et lui passa à travers le corps avant de reprendre sa course effrénée, tout en lançant par dessus son épaule un :

« Désolée, j'veux pas laisser Miss Teigne gagner ! »


Au moment où l'ombre du chat se profilait à un bout du couloir, Liliana bifurquait à l'autre bout, galopant à toute vitesse dans le couloirs dont les murs ternes assuraient l'arrivée prochaine en direction du mur menant à la salle commune des Serpentard. Mais les cachots sont parsemés de pièges visant à punir l'impudent étranger qui aurait osé profaner leur sublime antre, et l'inattention pouvait faire oublier le plus grossier d'entre eux... Comme celui qui empêchait de courir devant le bureau de Rogue...

Les gâteaux volèrent dans une pluie de miettes et de chantilly... Liliana avec, qui tomba brutalement sur le ventre et se heurta à ses bouteilles de bièreaubeurre et à un cookie à moitié fondu. Sur le ventre, le souffle coupé, elle eut un sursaut de panique. C'était le bouquet, elle venait de se faire menotter le pied ! Attentat !
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MessageSujet: Re: Non j'irais pas ! Jiraipa !! (libre aux rebel'z)   Non j'irais pas ! Jiraipa !! (libre aux rebel'z) EmptyLun 31 Mar - 13:16:59



Nom d’un p’tit cognard ! Ca, c’était particulier… Que faisait-elle ici, elle, Millicent Bulstrode, à plat ventre dans une mare de chantilly, sa belle robe souillée, et… et menottée à une autre fille ??!

Retour en arrière…

« Lalala… Je ris, de me voir si bêêêlleuuu en ce miroireuuu… lalalaaa »

Millicent Bulstrode, troisième du nom, se préparait sereinement pour le bal.
« Aaaaaaaaaah »

Hem, correction : Millicent ne se préparait pas sereinement du tout pour le bal. Ce cri strident, qu’elle venait de pousser, visait à signifier son impuissance devant une mèche rebelle. Tristement, la jeune fille se contempla dans le miroir : son chignon venait de s’effondrer, sa robe la boudinait très légèrement, et… Par Merlin ! Mais oui ! C’était bien un bouton qui pointait sur son joli nez ! Cette fois, s’en fut trop : la demoiselle s’effondra gracieusement sur son lit, et pleura toutes les larmes de son corps (en réalité, sa chute fut plus balourde et ridicule qu’autre chose, mais ne l’accablons pas)

« Par tous les slips de Merlin, comment j’vais faire ! Ouiiiiin »

Millicent était au plus haut degré du désespoir. Cette soirée, elle s’y préparait depuis des mois. Son objectif secret était, bien évidemment, de (re)conquérir le cœur de Drago Malefoy…ou celui de Yorek. Et la petite avait misé gros sur son apparence. Et voilà que tout s’effondrait à cause d’un vulgaire bouton.

Dépitée, Millicent engloutis un des chocolats qu’elle avait reçu de ses parents. Précisons, car ce sera décisif pour la suite des évènements, qu’il s’agissait de chocolats fourrés au whisky Pur Feu. Et tandis que la boite diminuait, le moral de la fillette, lui, remontait. Après tout, qu’est-ce qu’un bouton ? Et que peut-il contre le charme légendaire de Millicent Bulstrode ? Oui, vraiment, il n’y avait pas à s’en faire pour si peu, c’était ridicule.

Les idées peu claires, et le sourire niais, Milly goba le dernier chocolat de la boite, et commença à fouiller dans sa valise.

« Ah ! Les voilà… » minauda-t-elle, tirant triomphalement une paire de menotte de sa valise. (Pourquoi une jeune élève de Poudlard se trimballait-elle avec des menottes dans sa valise ? M’enfin, si elle n’en n’avait eu, comment aurait-elle pu attacher les jeunes Gryffondors à une armure ?)

En l’occurrence, cette fois-ci, elles serviraient à s’assurer la fidélité d’un des deux jeunes hommes susnommés. Prudence est mère de sainteté… ou de susceptibilité peut-être ? Ah moins que ce ne soit… Bref, on s’en fiche.

Guillerette, la demoiselle attacha l’une des menottes à son poignet, avant de sortir du dortoir en sautillant
.

Retour au présent :

Nom d’un p’tit cognard ! Ca, c’était particulier… Que faisait-elle ici, elle, Millicent Bulstrode, à plat ventre dans une mare de chantilly, sa belle robe souillée, et… et menottée à une autre fille ??!

La menotte attachée au poignet de Milly s’était malencontreusement attachée au pied d’une jeune fille. Les cheveux dégoulinant, Milly s’ébroua (
un peu comme un chien), et sans rien comprendre de la situation, essaya de se redresser… et s’étala par terre.

- Ouiiiiiin ! Couina-t-elle (très) peu dignement. Laisse moi aller au bal euuuh ! Jeveuxalleraubal ! Jeveuxalleraubal ! continua-t-elle en s'agitant violemment.

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