« Eh, eh, Lucretia ! T’as un rond sur le front ! »

Voilà ce que furent les premières paroles qu’entendit la préfète de Poufsouffle lorsqu’elle se réveilla dans la salle de divination qui commençait à se vider. La malheureuse s’était encore endormie la tête contre son bras, ce qui lui valut comme d’habitude une belle trace circulaire qui surplombait ses deux sourcils. Et, comme d’habitude, Lucretia n’avait rien suivi du cours de Trelawney Elle se dépêcha, une fois de plus, de descendre l’échelle qui sortait de la salle de classe, se fondant dans la masse pour éviter le regard noir de la vieille chouette de professeur, essayant de rabattre au passage quelques mèches sur son front que toujours les mêmes abrutis de la classe montraient du doigt en ricanant.

« C’est son troisième œil Madame, faut pas lui en vouloir ! niaahahahagaga. »

** -__-‘ **

Bref, cela faisait plusieurs mois que c’en était ainsi : des nuits de six heures, des siestes en cours, et toujours le même rythme scolaire acharné. Lucretia en arrivait parfois à se demander ce qu’il y avait de vraiment magique dans cette école. Les sortilèges, escaliers mouvants, baguettes magiques et autres balais volants, ouais bon, d’accord. Mais tout cela était maintenant tellement intégré dans cet emploi du temps de malheur et cette tonne de devoirs à faire, qu’elle aurait presque ressenti la même chose en se retrouvant dans un vulgaire lycée Moldu. Et les tableaux qui parlent n’étaient là que pour dire aux élèves d’arrêter de traîner dans les couloirs et de retourner plutôt à leurs révisions, alors, bonjour la magie… Quant aux lieux à l’extérieur de Poudlard qui laissaient percevoir davantage de mystère, ils étaient tous mal famés comme la Cabane Hurlante, l’allée des embrumes ou le cimetière -__- Et comme la Poufsouffle était UN BRIN trouillarde :sifle: , cela ne lui convenait pas non plus.
Lucretia elle, voulait tout simplement de l’aventure, de la magie qui la ferait rêver, un monde fantastique *__* Elle en avait connu, ça c’est sûr, notamment en jouant au Quidditch et en passant de longues soirées à cabrioler sur son balai, mais il s’agissait d’une époque beaucoup moins chargée en travail scolaire Bref, la Jaune et Noire voulait de l’action. De la féérie. Du Disney.
Elle traînait des pieds dans le couloir du septième étage, faisant les cent pas, non pas pour passer le temps mais pour attendre que sa trace sur le front se dissipe, car normalement en allant au cours suivant elle devrait croiser sa bien aimée Zézette Pas question d’arborer ce troisième œil quand elle la verrait, donc

**Ma seule mission en ce moment dans ce bas monde est d’estomper un foutu rond sur le front. -_- Si seulement j’étais une héroïne, je sais pas moi, une fée, un pirate, j’aurais un bateau sur lequel jpourrais faire plein de trucs et tout *__* **

CRRrrrr…

Une porte juste à sa gauche venait de se révéler sur le mur. Mais… elle la connaissait cette salle ! C’était là qu’elle s’était retrouvée il n’y avait pas si longtemps avec Tiphanny Sheney, Lou Belacqua, Lellia et encore d’autres élèves de son année, au milieu d’une foule de chaussettes vivantes et plus disjonctées les unes que les autres

** Bon sang c’est pas de l’aventure avec des chaussettes que je demande moi V__V En plus elle sentent le Scroutt à pétard décomposé ! Qu’est ce qu’elles me veulent encore, Lord Biron et compagnie…**

La jeune fille poussa prudemment la porte, s’attendant à se faire assaillir par des chaussettes rayées étrangleuses…
… et stoppa net en poussant un petit cri de surprise : un pas de plus et elle tombait dans l’eau !

La bouche entrouverte et les yeux écarquillés, Lucretia admira le spectacle. Elle se tenait sur une sorte de ponton en bois, au bout duquel elle pouvait observer un canon braqué droit sur elle, appartenant à… un gigantesque navire que surplombait un drapeau noir orné d’une tête de mort…
Elle crut d’abord à une hallucination, puisque la Salle sur Demande restait quand même une pièce fermée en toutes circonstances... Mais en observant de plus près, elle s’aperçut que le ciel nuageux était en fait peint sur une énorme coupole, comme dans un film Moldu qu’elle se souvenait avoir vu toute petite et dont le héros était un espèce d’acteur dans un jeu de télé-réalité et qui faisait parfois des grimaces vraiment drâles
La Poufsouffle s’avança précautionneusement sur le ponton. On ne pouvait entendre que le bruit de ses pas sur les planches grinçantes ainsi que le clapotis de l’eau sous le navire qui tanguait calmement. Arrivée au niveau du canon, elle se glissa par l’ouverture, n’ayant vu aucun autre moyen d’aborder le bateau. Une brève glissade s’ensuivit, puis Lucretia atterrit sur le sol de la cale plongée dans la pénombre.

**Oh… oooooh Y’a plein de jeux ici ! des cordes, des échelles, des malles à escalader, y’a même des faux trésors dedans ! **

Enchantée, la Jaune et Noire commença à sautiller partout dans la pièce, se suspendant aux cordes en attrapant des sabres sur son passage et poussant des cris de guerre plus ridicules les uns que les autres en atterrissant un peu partout, escaladant des planches adossées aux murs et s’accrochant comme un singe à la grille qui donnait sur l’étage du dessus. Elle emprunta ensuite une échelle de corde pour rejoindre le pont et déboucha à nouveau sur la fausse lumière du jour.

- HAHAHAHA merci Poudlard ! s’écria-t-elle, n’ayant peut-être pas dû ainsi signaler sa présence….

Les bras en croix et les yeux fermés pour mieux respirer l’air frais de la liberté, Lucretia eut à peine le temps de les rouvrir lorsqu’un filet s’abattit aussitôt au dessus d’elle. Une fois qu’elle fut bien emberlificotée dans ses mailles, la corde qui retenait le filet se raccourcit brutalement et la jeune fille fut hissée dans les airs, emprisonnée et suspendue tel un vulgaire poisson.

- NYARGH ! La… hum… euh… la bonne blague… Bonjour ? Y’a quelqu’un ? Je suis… IIIIH !!!

Elle ne savait par quel « miracle », la corde dont une extrémité retenait son filet comportait une autre extrémité avec un autre filet, contenant… une sorte de cadavre d’ivrogne qui tenait encore une bouteille entre ses doigts serrés, recroquevillé dans sa prison de cordage. Les deux étaient ainsi en contrepoids, de part et d’autre de la corde qui prenait appui sur un rondin fixé perpendiculairement au mât.



Booon, d’accord, shéma explicatif -_- :



- Bon, c’est pas tout ça mais… euh… jpeux aller continuer à explorer le bateau moi ? lança-t-elle à tout hasard, d’une voix nettement moins assurée qu’auparavant.

Cinq minutes passèrent, puis dix, durant lesquelles on ne pouvait entendre que le grincement de la corde au bout de laquelle se balançaient les deux filets. Lucretia n’osait même plus regarder son « partenaire », et avait même renoncé à se demander si il restait encore quelque chose de récupérable dans sa bouteille :sifle: .

A présent, elle se demandait plutôt si le froid qu’elle ressentait était dû au fait que la Salle sur Demande gérait aussi la climatisation ou bien au fait qu’elle commençait sérieusement à avoir les pétoches …

“I’m Siiiiiiiiiinging in the raaaaaaiiiiin ! Just siiiiiiiiinging in the raiiiiiiin ! What gloooooorious feeeeeelliiiing ! And I’m Haaappy agaiiiin ! (8)”


Pendant que la jeune Jemiah Tails s’époumonait à tue-tête dans son dortoir, dehors, le soleil perdait de son éclat, ce qui annonçait la fin de l’après midi. Parc’que voyez-vous, la petite et non moins superbe blondinette, elle aimait la fin de l’après midi, elle pouvait enfin aller se balader tranquillement dans les couloirs, pendant que tous les autres font leur devoirs. On va pas se mentir hein, tout le monde savait que Jemiah n’était pas très studieuse, et passait beaucoup plus de temps à flâner de ci de là, qu’à faire ses devoirs ou réviser pour les examens de fin d’année. Elle savait que ce n’était pas le comportement adéquat comme Sheila * à adopter, mais pour l’instant, elle n’avait pas de trop mauvaises notes, elle se disait donc qu’elle pourrait continuer ainsi jusqu’à ce que ces notes comment à baisser un peu trop, et encore, elle ne savait pas vraiment comment elle réagirait si cela devait arriver, à vrai dire, elle n’en avait totalement rien à faire. Tout ce qui l’intéressait était de s’amuser, rire et se faire plaisir, elle ne voulait pas passer à côté de ces années si importantes dans la vie d’un enfant, et oui, l’âge adulte arrive vite, et parfois sans qu’on s’en rende compte. Elle s’empara de sa baguette et s’amusa pendant plusieurs minutes à faire changer sa cravate de couleur, elle passait du violet et bleu, au rouge et vert, pour enfin trouve les couleurs qui lui paraitraient les plus jolies. Il est vrai que le jaune et le noir étaient magnifiques ainsi assemblés, du moins, bien plus jolis que les couleurs des cravates des autres maisons, et c’est ça, qui donnait une classe automatique à tous les élèves de Poufsouffle. Quand elle en eut marre de changer les couleurs de sa cravate, elle s’attela à la faire changer de forme. Elle devint tour à tour ronde, carrée, ovale, pris la forme d’une fleur… Tout ce qui passait par la tête de Jemiah en cet instant se retrouvait instantanément sur sa cravate. Elle finit par se retrouver avec une cravate verte caca d’oie en forme d’ornithorynque. Et voilà qu’elle se reprit à chanter…


« C’est Minus et Corteeexeuh ! C’est Cortex et minuuuus ! »


Et tout en chantant ce générique de dessin animé qui j’en suis sur et certain a marqué votre enfance à tous et à toutes… Si, si vous savez, les deux rats qui voulaient conquérir le monde tous les soirs mais qui se retrouvaient à chaque fois dans leur cage d’origine à la fin de l’épisode ? Même que y’en avait un complètement débile, et l’autre vachement intelligent et petit… bon vous ne vous souvenez pas ? Tant pis pour vous, ça ne va pas m’empêcher de continuer, et qu’on n’aille pas dire que je ne vous ai pas prévenu hein ! De toute façon, j’ai les noms de ceux qui ne suivent pas ! Bref j’en étais ou ? Ah oui voila, tout en chantant, la jeune et magnifique blondinette, inutile de le rappeler, remuait sa baguette toujours pointée sur sa splendide cravate. Et c’est là qu’une chose épouvantable, horrible, effroyable, défiant les lois de la nature, inimaginable, exceptionnelle se produisit. Cré moué, Cré moué pas, Queq’part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie… la cravate de Jemiah se transforma comme par magie… enfin… par magie, en fait… se transforma en un énorme rat, vert caca d’oie, lui aussi., qui, aussitôt, prit la fuite, immédiatement suivit de Jemiah, qui affolée à l’idée de perdre sa cravate, en avait oublié le sortilège d’attraction. Le rat profita de ce qu’un élève sortait du dortoir, pour se faufiler à travers le tableau, qui se refermait doucement sur lui-même. La jeune capitaine et poursuiveuse de l’équipe de quidditch des blaireaux se jeta dans un magnifique plongeon désespéré afin de suivre l’animal, qui empruntait déjà les escaliers. Jemiah se releva le plus rapidement possible, sans se rendre compte qu’elle avait laissé derrière elle sa baguette magique. En effet celle-ci était tombée de la poche de Jemiah pendant que cette dernière se ramassait par terre. La fillette grimpait les escaliers à toute allure, manquant de renverser les élèves de quatrième année, qui eux revenaient de leur cours de divination, ce qui d’ailleurs se devinait puisque de doux effluves de parfum parvinrent aux narines de la blondinette, la faisant éternuer bruyamment. C’est ainsi, que complètement essoufflée, elle atterrît au septième étage. Tandis que le rat, lui, pas fatigué pour un sous, bifurquait dans un couloir Jemiah, elle emprunta l’autre direction, elle n’avait pas eu le temps de voir quelle direction avait prit sa cravate. Elle fit donc plusieurs fois le tour de l’étage, guettant le moindre bruit, le moindre mouvement.


** Enfoirée de cravate-rat ! J’te jure que si j’t’attrape tu vas passer un très sale quart d’heure, voire plusieurs, et si tu te montres pas maintenant, je t’égorge ! Pinaise ! Les pirates je les plains franchement, ils devaient vraiment en avoir marre des rats dans leurs bateaux à la noix ! Rah puis ou elle est ma fucking baguette ! Nom de dieu de put*** de bord** de m**** j’avais vraiment pas besoin de ça maintenant ! **


Et sans s’en rendre vraiment compte, c’était la troisième fois qu’elle passait devant la salle sur demande en ayant à l’esprit les rats, les bateaux et les pirates. Et c’est la qu’un autre rebondissement fit son apparition, dans cette histoire déjà délirante. Une porte en bois venait d’apparaître, à l’endroit même ou, quelques secondes plus tôt, Jemiah aurait juré avoir vu un mur. Oubliant instantanément son rat-cravate, elle poussa la porte qui venait d’apparaître devant ses yeux…


C’est là qu’elle entendit une voix toute timide…

Citation :

- Bon, c’est pas tout ça mais… euh… je peux aller continuer à explorer le bateau moi ?

Jemiah entra donc dans la salle sur demande, s’émerveillant devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux… Un vrai bateau de pirates… Un vrai… Même si le ciel, lui était faux, et les oiseau super mal dessinés , il s’agissait bel et bien d’un vrai bateau pirate. Elle s’avança sur le ponton, auquel était amarré le navire. Et c’est quand elle leva les yeux au ciel, qu’elle devina d’où venait la voix qu’elle avait entendu quelques secondes auparavant.



« Lucretia ? Mais bon sang de bon soir mais dis moi dis donc mais qu’est c’que tu fais là haut ? Puis c’est qui ce corniaud dans l’autre filet là ? Puis y’a quoi dans sa bouteille ? hein ? Y’a moyen qu’il partage ? »


Jemiah grimpa dans le navire à l’aide de l’échelle en corde située sur la coque, et chercha un moyen de délivrer Lucretia et l’ivrogne, sans qu’aucun des deux ne se blesse.


« Bon bouge pas de la haut, j’vais essayer de trouver un truc pour te faire sortir de là ! Bon j’aurais bien utilisé ma baguette, mais je l’ai oublié, enfin laisse tomber, j’te raconterais ç une autre fois ! »

Elle entra dans la cabine du capitaine de bateau, mais tout ce qu’elle trouva n’était que bouteilles de rhum vide et un orgue si vieux qu’un son à déchirer les tympans en sortit quand la jeune fille appuya sur une des touches. Ella fouilla encore dans quelques coffres, n’y trouvant que vieilles cartes rapiécées, puis ressortit de la cabine, après s’être amusée quelques secondes avec le gouvernail.


« Bon ben j’suis désolé Oul-Bidule, j’trouve rien pour te délivrer, va falloir employer les grands moyens ! »

C’est ainsi que Jemiah, toute joyeuse, comment ça à grimper aux longs filets qui s’étendaient jusqu’à la cime du grand mat, là ou se trouvait la vigie, ainsi que l’ivrogne et oul-bidule.




*Petite explication de la blague, pour ceux qui ne l'ont pas comprise, adéquat/a des couettes... Comme Sheila.... Sheila avait des couettes !

[HJ: Oui, vous ne rêvez pas, un miracle vient de se produire!]

Petite introduction instructive pour tout ceux qui comme moi et moi-même ont du mal à commencer leur RP. Au lieu de commencer bêtement par « Truc était en train de lire le journal quand… » préférez une version beaucoup plus rapide et certes moins explicative mais beaucoup plus intrusive pour les lecteurs, j’ai nommé « La vieille technique du Je crie et je vois ce que je peux faire après ». Par exemple dans cette situation donnée :

« Rah mais c’est quoi encore cet horrible rat….cravate ? Quel est l’imbécile qui sait aussi bien se servir de la magie qu’un pouffy de son cerveau ? »

Remarquez qu’ici le comique est parfaitement exploité, ainsi le personnage principal de cette histoire s’inclut directement dans les messages précédents en interagissant avec l’un des éléments précité : le rat cravate. De plus, notez l’élément humoristique introduit grâce à cette insulte sur les Poufsouffles, oui je sais, vous êtes déjà impressionnés. Seulement ça ne fait pas tout. A présent, il faut informer les lecteurs :

Pourquoi fallait il qu les choses se déroulent toujours ainsi ? Il suffisait que Lellia veuille être un tant soit peu studieuse et raisonnable pour que quelque chose vienne totalement détourner son attention. Bein oui, parce que contrairement aux autres personnes déjà présentes dans ce topic, elle, elle était attentive en cours et n’avait pas la moindre envie de sécher le cours suivant. Cependant, et c’est à ce moment là que l’on peut réellement inclure les personnages précédents, elle avait appris de la bouche de petits blaireaux que Jérémiade Tails était la coupable de l’attaque à la cravate rat couleur Kaka caca d’oie ! Voilà qui était à présent clair dans l’esprit de la Gryffondor, c’était une attaque caractérisée, le genre de chose qu’elle ne pouvait laissé passer, encore un tort qu’elle allait redresser dans sa grande carrière de justicière du pauvre !

Mais pour se faire, il fallait qu’elle retrouve le coupable, or chercher une élève à Poudlard c’était comme chercher une once de gentille chez Voldemort, c’était crevant et particulièrement vain. Par conséquent il lui fallait un plan…non, pas un plan de l’école, ça ne lui aurait servi à rien étant donné que le nom des gens n’apparaissait pas sur un tel bout de papier…hum il faudrait quelle pense à inventer une telle carte à le breveté par la suite, sans nul doute que tous les états autoritaires en voudraient un exemplaire, le nain français en tête de liste bien évidemment. Mais revenons en à nos blaireaux. Lellia devait retrouver cette imbécile de Jérémiade ! Pourquoi me demanderez vous avec raison ? (Bein oui, j’ai dis qu’elle était énervée mais j’ai oublié de préciser pourquoi xD) Et bien Lellia Windfall était dans cet état d’agacement parce qu’elle était elle-même et était donc énervée en permanence en bonne mégère qu’elle était. Ça aurait en effet pu être la solution mais malheureusement la raison de sa colère était bien plus sordide que ça. Dramatique pour la Rouge et Or et naturellement irréversible. Le genre de chose qui reste solidement ancré dans vos esprits toute votre chienne de vie, pourrissant vos nuits avec des cauchemars insoutenables et vous laissant dans l’embarras le plus total durant la journée. Même Harry Potter n’avait rien subit d’aussi terrible ! Vous avez enfin deviné de quoi il était question ? Mes félicitations à présent vous pouvez entrapercevoir l’étendu du désastre qui s’était abattu sur cette pauvre Lellia qui n’avait, pour une fois, rien demandé à personne.

Ce fut donc le plus naturellement du monde qu’elle quitta la grande salle (et oui, le rat cravate sait descendre les escaliers) afin de retrouver sa prochaine victime. (Si jamais vous vous demandez ce que faisait Lellia dans la grande salle alors qu’elle venait de sortir de divination, demandez vous plutôt ce que VOUS pouvez faire pour Lellia qui est dans la grande salle Donnez lui de l’argent !!!) Remontant les escaliers quatre à quatre, la Gryffondor demandait à chaque Pouffy quelle croisai où était la petite peste de leur maison. Forcément certains étaient relativement réticent à l’idée de donner une telle information à une mégère telle que Lellia mais rapidement elle obtint l’information qui l’intéressait : Jemiah devait être quelque part ! Haha Sherlock Holmes pouvait aller se rhabiller avec Julie Lescaut ! Au moins, Lellia n’avait même pas besoin de mulets comme Navarro, elle faisait cavalier seul avec seulement Jean des Pins pour lui tenir compagnie.

Après une fouille poussée des premiers étages elle dû se rendre à l’évidence chercher quelqu’un n’était pas si facile que ça, enfin si, pour chercher il n’y avait pas de problème, le véritable souci provenait plutôt de la trouvaille. Or, sans trouvaille, toute recherche est veine ! Maugréant toute seule depuis cinq bonnes minutes, elle n’arrivait pas à croire qu’elle ne pourrait pas se défouler sur quelqu’un. Si seulement elle avait pu rencontrer Ulbidule, elle aurait pu crier sur cette imbécile et celle-ci l’aurait sans doute remiercée pour ça. Etrangement et depuis maintenant plusieurs années cette débile de pouffy semblait apprécier Lellia sans aucune raison valable. Chose qui agaçait d’autant plus la brune étant donné qu’elle, elle ne pouvait pas la voir et pour une très bonne raison en plus : lors d’un match de Quidditch Ulbidule avait osé attraper le vif d’or AVANT l’attrapeuse de Gryffondor dont nous tairons le nom par respect pour elle et son anonymat.

Cela faisait donc maintenant une bonne dizaine de minutes que Lellia tournait en rond sans trop savoir où elle allait, elle n’avait trouvé aucun indice la mettant sur la bonne voie, pas même la baguette dans laquelle elle avait shooté quelques couloirs plus loin. Tout ce qu’elle avait c’était son instinct, son flaire, une bouteille d’eau, des œufs, du papier toilette et une porte qui venait d’apparaître dans le mur.

*Chouette, la salle sur demande, ça faisait longtemps ! Sauf que là je demande rien du tout, tout ce que je veux c’est retrouver mes blaireautes préférées pour me venger….Naaaaaaaaaan, t’aurais pas fait ça quand même ? Tu serais pas magique au point de téléporter des vrais gens. Nan parce que bon 3 tours c’est très vite fait et j’ai bien en de voir Johnny Depp moi ! Alors fait gaffe salle magique !*

Faisant alors encore une fois trois fois le tour de la salle, mais cette fois ci en sautant à cloche pied pour voir si ça changeait quelque chose, elle pensa aussi fort qu’elle le pouvait à Johnny Depp. A la fin de son dernier tour elle resta plantée devant la porte en se demandant si ça avait fonctionné. Se décidant enfin à passer le pas de la porte, elle brandit sa baguette de pain magique d’amour adorée tout en regardant la scène qui se dévoilait à elle en écarquillant grandement les yeux.

*Mais y a du rhum !!!!!!!*

Fallait dire que c’était une scène relativement inédite à laquelle elle assistait, d’un côté Ulbidule herself était prise au piège et de l’autre Jérémiade essayait apparemment de la secourir. Mais ce que voyait réellement Lellia en cet instant précis c’était deux bonnes raisons de rigoler à gorge déployée et une vengeance immédiate à mettre en place ! Mais, tandis qu’elle réfléchissait à un moyen de rendre les choses encore plus difficiles pour les pouffy, elle vit au loin un homme seul arriver dans ce qui ressemblait à une pauvre barque toute pourrite, fort heureusement pour lui, il atteignit le quai au moment même où les derniers centimètres du mat de son bateau fut englouti par les eaux. Mais alors que Lellia le regardait bouche bée, elle le reconnut, en effet, elle n’avait pas seulement eut droit à Ulbidule et Jérémiade, oh que non, elle avait également eu droit en cadeau super bonux, non pas à Johnny Depp mais bel et bien au capitaine Jack Sparrow !!! L’homme sembla alors remarquer la gente damoiselle, qui lui fit une petite révérence, et s’approcha d’elle d’une démarche….Sparrownienne. Seulement, Lellia ne lui laissa même pas le temps de parler qu’elle lui avait déjà monté un bateau (Wouah le jeu de mots !).

« Ha vous voilà enfin Capitaine, je vous attendais avec impatience, enfin je vais pouvoir récupérer mon précieux trésor que ces moussaillons m’ont dérobé. Si vous m’aidez, je vous en donnerais une partie bien évidemment ! Alors, qu’en dites vous ? »

Je vous ferais l’honneur de passer sur les détails des négociations mais sachez qu’après un âpre discussion ils en était arrivés à ce marché : le trésor ainsi que tous les objets de valeur seraient pour Sparrow et les prisonniers seraient les obligés à vie de Lellia. Montant alors tous les deux à l’abordage du navire, la jeune fille brandit sa baguette et Jack son épée.

« Rendez vous bande de freluquets ! Sinon nous serons obligés de vous saouler jusqu’à ce que mort s’en suive !!! »

Ggggnnnnnnî… gnnnnnî.
Ggggnnnnnnî… gnnnnnî.
Ggggnnnnnnî… gnnnnnî.

Quelle douce musique que celle d’un filet se balançant au bout d’une corde ! Et qui plus est, avec une Lucretia dedans qui donnait le rythme par ses claquages de dents dus au froid / à ses pétoches… N’empêche qu’au bout d’un moment cela devenait tout de même répétitif, surtout sans paroles. C’est pourquoi Jemiah Tails fut l’homme (à seins) de la situation en débarquant dans la Salle sur Demande et s’écriant :

Citation :

Lucretia ? Mais bon sang de bon soir mais dis moi dis donc mais qu’est c’que tu fais là haut ? Puis c’est qui ce corniaud dans l’autre filet là ? Puis y’a quoi dans sa bouteille ? hein ? Y’a moyen qu’il partage ?

- Jemiaaah ! s’écria la petite préfète (car oui, à l’époque regrettée de ce topic, notre Ulbidule était toujours préfète de Poufsouffle… ). Fais quelque chose, je suis suspendue au dessus d’un magnifique bateau dont je ne peux pas explorer toutes les possibilités, c’est hyper frustrant ! Si tu parviens à me sauver et qu’on y trouve un trésor on pourra partager !

Mais un atroce son d’orgue lui fit comprendre que la blonde avait déjà disparu dans la cabine du capitaine de bateau (n**** les sur les flots, t’es capitaine de bateau ! poum poum tshh ). Elle attendit donc qu’elle revienne après moult grincements d’ouvertures de coffres et quelques secousses provoquées par les mouvements de gouvernail que Jemiah s’éclatait probablement à faire.

- Dis donc, évite de faire trop de bruit, tu vas encore nous les exciter les esprits qui hantent ce navire et qui m’ont perché là haut !

Mais sa comparse continua de tonitruer qu’elle allait essayer de la tirer de là. Lucretia doutait des résultats que cela pourrait procurer mais bon, ça partait d’une bonne intention. Elle l’observa donc, sceptique, escalader l’échelle de corde pour venir à sa rencontre, lorsqu’elle entendit une nouvelle fois le grincement de la porte de la Salle sur Demande.

**C’est qui ça encore ? Y’a pas moyen de vivre une aventure tranquille tout seul dans cette école ? **

Mais son agacement disparut bien vite lorsqu’elle reconnut cette nouvelle arrivante : Voilà, est-il encore besoin de préciser son identité une fois que ces trois petits dessins de visages stylisés colorés en jaune inventés par Harvey Ball en 1963 (y’a que Wikipédia pour nous apprendre que les smileys ont une histoire oO) ont été utilisés ?

- Lelliaaa ! Je savais qu’un jour ou l’autre, tu viendrais me sauver d’une grande détresse ! Si tu savais comme je suis émue

Mais la Gryffondor ne semblait pas l’écouter puisqu’elle s’adressait apparemment à un homme dont Lucretia n’avait pas remarqué l’arrivée.

Citation :

Ha vous voilà enfin Capitaine…

- Capitaine ? Mais Alors c’est vous hein qui avez commandité cette attaque ! J’exige vos excuses, s'écria la Jaune et Noire tout en cherchant du regard ledit capitaine.

Cependant, lorsqu’elle l’aperçut enfin sur le quai au pied du navire, son teint se teinta d’une teinte pourpre ( ) et elle se calma instantanément :

- Euh… bonjour, euh… capitaine C’est vraiment gentil à vous de prendre part avec Lellia à mon désir d’aventure ! Vraiment, toutes ces négociations au sujet d’un trésor, des prisonniers, tout ça, on s’y croirait ! Moi aussi j’veux jouer ! Alors à présent, HAHA moussaillon-gouvernail-à l’abordage, laissez-moi me défaire de ce rustre piège pour vous faire profiter de mon rôle dans cette épopée, HOHO hissez la voile échelle de corde sabrons le rhum !

Un semblant d’idée judicieuse lui étant venu enfin à l’esprit, la Poufsouffle décida de dégainer sa baguette magique tout comme Lellia, et de lancer un sort en visant le cordage qui la suspendait afin de le rompre :

- Cracbadaboum !

Mais bien évidemment venant d’elle, le sort rata sa cible et l’éclair coloré vint s’abattre sur le haut du filet auquel Jemiah avait commencé à grimper.

** Oups **

Pour ne pas perdre la face devant le beau capitaine et la majestueuse Lellia, la Jaune et Noire décida de faire semblant qu’elle l’avait fait exprès. En temps normal, cet acte n'aurait vraiment correspondu au sens de la loyauté si cher à notre préfète de Poufsouffle, mais après tout, ils n'étaient qu'en train de jouer ! C'était bon enfant Sous ses airs bonhomme. Elle lança donc à la pauvre Jemiah qui n’allait probablement pas tarder à dégringoler:

- Lellia a raison ! Rend toi, freluquette ! Mais c’est nous qui nous soûlerons autour du trésor pour célébrer ta défaite !

Bon, toujours était-il que Lucretia était toujours prisonnière de son filet, en attendant…