- Mizore arriva devant la porte. celle-ci était fermée à double tour. La jeune fille pensa qu'il faudrait que son père lui donne un double. En attendant, il fallait qu'elle entre, les gens la regardait bizarrement et elle n'avait aucune envie d'attirer l'attention. Bien sûr, un sortilège empêchait "allohomora" de fonctionner. Mizore se penchait donc sur le serrure et souffla dedans. De la glace pénétra dans le mecanisme, et le fit sauter. Son père avait l'habitude, il ne s'énerverai pas. Depuis ses cinq ans, Mizore utilisait cette technique. La jeune fille poussa doucement la porte et le referma soignesement derrière elle... Elle soupira en voyant la décoration...-

*c'est affligeant... Je devrais lui donner quelque conseils décos*

- elle s'assit dans le canapé après avoir pris la barquette de glaçon dans le congélateur. Elle les prenait un par un en les faisant fondre doucement dans sa bouche, lorsqu'elle entendit du bruit derrière la porte...-

-Mizore regarda son père arriver avec son petit panier rempli de plantes. Elle toussa pour montrer qu'elle était là. Il lui proposa une tasse de thé, elle répondit, un souffle glacé envahissant la pièce-

Oui, merci je veux bien mais froid avec trois glaçons s'il te plaît ! Alors tu as reussi à tuer un des tes élèves avec tes plantes aujourd'hui? Ou ce sera pour demain?

-elle disait ça sur un ton rieur. La plante derrière elle continuait à avancer vers elle. Sa mère, défunte, detestait les plantes, pour cela Mizore les adoraient mais elle n'était pas assez patiente pour les regarder pousser. pas comme son père. La plante s'enroula autour de son épaule. Mizore ne broncha pas et caressa l'une de ses feuilles, glaçant les parles d'eau qui couraient le long de la tige.-

- Mizore regarda son père et un sourire de satisfaction apparut sur ses lèvres. Elle se souvenait d'une forme blanche poudreuse, d'une voix froide et dure, et d'une main aux doigts très fins qui s'étaient posés sur sa tête. L'homme lui avait parlé et tout de suite, elle l'avait aimé, d'un amour d'enfant. moins fort que son père mais assez fort pour s'en souvenir. L'idée qu'elle puisse le revoir, la rejouissait, même si elle se gardait de le montrer trop fortement. Sa nature froide et impénétrable l'en empêchant. Elle regarda son père d'un air interrogateur.-

C'était quand j'avais cinq ans? C'est pour ça que maman m'a enmenée, elle avait peur... elle était faible, mais je ne suis pas comme elle. Je suis prête aujourd'hui, c'est aussi pour ça que je suis revenue. J'espère qu'il sera content de me revoir, j'ai fais des progrès, je suis plus forte, plus froide qu'avant !Finallemant, la Californie m'a renforcé. Mes camarades n'en sont pas ressortis indemnes. Je pense que nous devrions prendre contact avec lui le plus tôt possible. Avant qu'il ne le fasse ! Ce soir, il y aura ne tempête de neige. Personne ne sortira. la forêt interdite n'est pas sûre de ce temps là !

- Ses deux yeux bleus parcoururent le pièce pour s'arréter de nouveau sur son père. ils avaient l'habitude de se parler en code, elle était sure qu'il comprendrait. Si elle pouvait le revoir, si elle pouvait être avec lui. S'il pouvait lui apprendre des choses, elle serait encore plus forte... pour un froid éternel-

Bachelard prit sa tasse de thé, et alla s'asseoir sur un autre fauteuil situé en face de Mizore, la plante avait réapparue et lorsqu'elle vit Bachelard se rediriger vers elle se calma à nouveau, Bachelard prit alors deux instant de repos avant de reprendre la parole, il pensa d'abord, à celui que lui et sa fille appelle "maitre", du certainement a ses grands pouvoirs et ses connaissances étendues. Dans un deuxième temps, Bachelard réfléchit plus profondément, et chercha une idée pour rencontrer son maitre, il pensa d'abord dans la taverne de Rosmerta qui venait de rouvrir, cependant il aurait pu être vu, et soudain il pensa que le mieux serait Poudlard, non pas dans le château, mais dans un endroit où lui et sa fille serait en sécurité puisqu'il connaissait fort bien les lieux, la forêt interdite....

- Ma chère enfant, je pense que nous devrions au plus vite rencontrer notre cher ami, le plus tôt sera le mieux, surtout en ces temps clairs.... J'ai pensé à une chose peut être devrions nous voir avec l'effroi, en disant ce mot Bachelard savait que sa fille se rappellerai de leur première rencontre, où elle avait du fuir, à cause de l'incompétence de sa mère, la forêt interdite à Poudlard serait l'idéal. En effet, sache que je m’entends fort bien, avec le professeur de botanique à Poudlard, Jessy, si toute fois nous nous faisons voir, je dirai qu'on avait rendez vous avec elle, il n'y verra que du feu..... Ou que de la glace.............

Bachelard et sa fille eurent un rire profond, sadique, cruel et remplit d'amertume, mais ils savaient tout deux que leur séjour aussi long soit il en Angleterre, ne serait pas de tout repos, Mizore prit alors la parole...

- Mizore regarda par la fenêtre. Un grand soleil était apparu, elle détestait le soleil! puis elle regarda son père. Celui-ci avait l'apparence d'un vieillard, mais au fond de lui regnait une cruauté sans nom. cette cruauté, il la lui avait léguée. Aussi, elle savait que quoi qu'il arrive, il n'irait jamais à l'encontre des ordres du maître même si la vie de sa fille était en danger. Mais, elle était pareil, donc cela ne lui faisait rien. Le plan qu'ils venaient de mettre en place était bon, pa sparfait mais bon tout de même. ils devraient le mettre à execution le soir même. Lorsqu'il parla d'une possible couverture, elle hocha la tête de satisfaction. Puis, elle prit la parole.-

Très bien. Ainsi, dès ce soir nous serons avec les nôtres. Je rentre à Poudlard, je ne voudrais pas attirer l'attention. Pas pour le moment du moins !

- Mizore se leva et regarda son père d'un air entendu. Elle forma les chiffres "23h40" avec ses mains, puis se tourna de nouveau vers la fenêtre. Ses yeux devinrent encore plus froid, sa main toucha sa baguette, ses lèvres bougèrent rapidement. Une tempête de neige apparut. on entendait les élèves qui criaient, bombardés par la grêle, la neige et la glace. C'était bizarre pour un moins de Mai. Mizore sourit.-

Il est temps!

- Puis elle sortit du bureau de son père et s'enfonca dans la tempête sous les yeux ébahis des quelques élèves et professeurs réfugiés sous les arcades.-