Eeeeet c'est parti pour une quatrième édition de "Une année à Poudlard", divertissement de télé-réalité sponsorisé par le Miroir du Rised et présenté ici par Lucretia Ulwarth, jeune préfète de 14 ans toujours au taquet dans la course aux points lorsqu'arrive la rentrée ! :lee
Et cette rentrée ne pouvait que bien commencer puisque c'était Van Mumu qui ouvrait le bal, avec son cours mythique d'Etude des Moldus Honnêtement, les Moldus, Lucretia n'en avait que faire, surtout qu'elle les connaissait déjà en grande partie. Mais ce qui faisait le charme de cette matière, c'était son professeur déjanté et parfois vraiment chiant (mais l'amour rend patient n'est-ce pas ) ainsi que ses exercices et TP plus farfelus les uns que les autres. Et puis il fallait aussi avouer qu'il était parfois facile de gagner des points sur certaines questions lorsqu'on avait vécu dans un environnement en partie Moldu...

OR DONC bref. Notre Lucretia qui n'était, vous l'aurez sans doute compris si vous faites partie de mes fans 8) (rigolez pas, j'en connais au moins un qui va me lire dès que j'ai posté et qui me dit en plus sur MSN: "bon j'en ai encore d'autres à lire de toi mais je continuerai demain, il ne faut pas abuser des bonnes choses" 8) )... Et voilà j'ai perdu le fil de ma phrase. Donc notre Lucretia qui n'était décidément pas connue pour être matinale s'était pourtant levée en forme ce matin, et bla bla bla elle s'était douchée et habillée, normal. Puis elle s'était rendue à la salle de classe ! Sinon, qu'aurais-je à faire dans ce topic ?

Donc jusque là, tout se passait très bien en cette belle matinée de cours...

Quand soudain.

Ce fut le drame: une foule de questions existentielles traversèrent l'esprit de Lucretia lorsqu'elle vit Ludwig Van Muller dans la salle de classe en train de débiter son programme scolaire, se remettant gravement en question aux yeux de Lucretia... Serait-ce... Non, c'est trop horrible... C'était... Niooon je ne peux pas dire ça... Est-ce-que... Aaaarrg allez un ptit effort... Serait-ce devenu un robot???
En effet, son vieux croûton adoré était en train de faire exactement le même discours que l'année précédente, au mot près ! Oui parce que Lucretia s'en souvenait, la blague de ceux qui étaient descendus trop vite du singe l'avait marqué et lui servait encore aujourd'hui de souvenir de secours lorsqu'elle n'avait pas le moral et qu'elle avait besoin de rire, un peu comme moi avec le Débilitron.. Donc là, deux solutions se présentaient: soit il abusait franchement et n'avait pas voulu faire preuve d'imagination pour accueillir ses élèves chéris, soit il nous couvait une petite maladie dégénératrice du cerveau et devenait réellement gâteux Et Lucretia préférait quand même largement la première solution.
Dans le doute, elle décida tout simplement de vérifier si Van Muller s'en rendait compte:

- Bonjour Monsieur ! Vous avez passé de bonnes vacances ? Dites, ce que vous dites là vous l'avez déjà dit l'année dernière ! Oui je sais ça fait trois fois dit mais c'est pas grave hein, on est entre nous...

Mais lorsqu'elle fut assise sur sa place au premier rang devant le bureau , elle s'aperçut que son discours n'était pas terminé et ressentit une vague de soulagement: il fallait "terminer le programme sur l'art"... Si Van Muller était vraiment gâteux, il aurait dit qu'il fallait terminer le programme sur les transports ! Or les élèves s'étaient effectivement arrêtés à l'art l'année dernière. Ouf !
Bon, après le soulagement, vint quand même l'agacement, parce que la partie du programme sur l'art, ça l'avait bien soulé l'année dernière. Mais bon, comme c'était la rentrée, qu'il faisait beau et que cette fois-ci Poufsouffle DEVAIT gagner la coupe , elle accepta tout de même de montrer à Van Muller ce qu'elle en avait retenu:

- Oui, moi j'ai relu un peu les cours cet été... et euh. On a étudié des oeuvres d'art bizarres, par exemple cette statue sans bras avec des tiroirs partout... et aussi des chaises constituées de plein de petits bout de bois, et on les a comparées à des chaises "normales" pour essayer de déterminer ce qui était de l'art et ce qui n'en était pas. Dites Monsieur, je sais vous n'avez pas posé la question de savoir ce qu'on aimerait bien étudier cette année mais je vous y réponds quand même , vous allez nous dire pourquoi certains artistes Moldus ont gagné une fortune en vendant une toile blanche hein? hein?

La Poufsouffle se sentit plutôt étonnée d'elle même lorsqu'elle se tut en attendant la réaction du professeur: elle avait passé une bonne partie des cours sur l'art à dormir. Elle n'avait jamais vraiment cru aux théories comme quoi on enregistre tout pendant qu'on dort, mais finalement, c'était peut-être pas si bête que ça

Pour quelles raisons ce jeune garçon blond se pointait-il aujourd'hui en cours d'Etude des Moldus ? Quelles obscures raisons le poussaient donc à venir affronter une espèce de vieux croûton sénile et gâteux ? Et d'ailleurs, qui était-il, ce garçon ? Son nom : Kaelir Gammach. 15 ans, donc cinquième année à Poudlard. Signe particulier ? Bien sûr Plusieurs mêmes. D'abord, il était Préfet, et portait fièrement l'insigne dorée le signalant aux yeux du monde. Sa vie sentimentale était également au beau fixe. Il sortait depuis maintenant environ six mois avec la capitaine de l'équipe de Quidditch de sa maison, la très jolie Jemiah Tails, qui désormais possédait son coeur et son amour...

Bref. Répondons à présent à la question qui fut par deux fois posée au début de ce message : pourquoi ? D'une, le Celte était un fils de Moldus. Certes, son oncle et parrain était également un sorcier, mais lui vivait habituellement une vie hors de la magie lorsqu'il était chez lui, et il s'y était d'ailleurs tout à fait accoutumer. Passer d'un lieu, d'une vie, à l'autre. Donc, étant Moldu, il était curieux de savoir ce qu'en pouvaient penser les Sorciers, et notamment l'ancêtre Van Machin... Le Poufsouffle s'était invité à une sortie dans Paris, l'année précédente, et s'était juré de ne point recommencer l'expérience... Par contre, aller en cours s'avérerait certainement moins dangereux... Quoique...

De deux, gagner des points. Peut-être facilement, puisqu'il pouvait parler de son quotidien. Permettre enfin aux Jaunes et Noirs de remporter la coupe des Quatre Maisons et l'arracher aux infâmes Serdaigles tout en la gardant hors de portée des vils Serpentards et des vilains Gryffondors... Et étant Préfet, il se devait de montrer l'exemple...

Ainsi, décontracté, son sac sur l'épaule, sa cravate dénouée ( 8) ), Kael se présenta en cours d'Etude des Moldus. Et même s'il n'aimait déjà pas le professeur, il le salua poliment :

"Bonjour Monsieur."

Simplement, pas besoin de devenir un lèche-bottes... Le Celte balança son sac sur une table au deuxième rang, à gauche et alla se placer devant. Il fit un signe à Lucretia, un autre à Lou, et écouta les débilités débitées par le débile ( )... Mouarf... Ca promettait... Parler de l'art... Lulu et puis Lou répondirent, tour à tour... Le Jaune et Noir ne dit rien, lui, il n'était pas là l'année précédente...

"P'tain, galèèèèère..." souffla-t-il, en Français...

Il se remémora alors des visites au Musée... Le Louvre, à Paris, le Prado, à Madrid, la Tate Gallery, à Londres... Mais non, il ne dirait rien, vraiment, il n'avait pas envie... Il sortit une feuille de parchemin, une plume et une bouteille d'encre et se mit à griffonner...

It is not because you are
I love you because I do...

Premier jour de sa troisième année.

Clarisse se réveilla à l'heure ce matin là, ce qui constituait déjà un bon début. Jetant un rapide coup d'oeil à son emploit du temps, elle remarqua avec joie qu'elle ne commençait pas avec le cours de potion, comme les autres années _ à croire que la ou les personnes qui organisaient les cours avaient fait exprès de lui pourrir ses deux débuts d'années_ elle commençait cette année par une option facultative, et cette option n'était autre que l'étude des moldus. Une petite explication s'impose pour ceux qui auraient lu petit à petit les résumés de la vie de Clarisse qui vous parviennent grâce à moi, minable rpgiste. Pour celà, je vous propose de remonter un peu le temps, et de revenir un mois et demi plus tôt, alors que Clarisse était en pleine discussion avec son Pâpa. Ce dernier l'avait alors convaincue de suivre ce cours, en lui disant qu'il pouvait être fort intéressant d'étudier les moldus, tels que les sorciers les voyaient. Au début, Clarisse trouvait cette idée absurde, mais en y repensant, elle s'était dis, que rien de mieux à faire à ce créneau horaire cette façon de voir les choses pouvait se révéler amusante. Voilà donc quand à sa motivation. Que voulez-vous, on est curieuse ou on ne l'est pas!

Très vite, la petite s'habilla, revêtant l'uniforme qui lui était à présent familier, et descendit prendre un léger petit-déjeuné, en faisant attention de ne pas réveiller ses camarades de dortoire, qui dormaient encore à poings fermés. Le problème pour une "Miss Catastrophe" qu'était la rouquine était de trouver la salle de classe, ce qui lui prit.... un bon moment! Du coup, toute son avance fut réduite à néans, et c'est à peine quelques minutes avant la sonnerie que la serdaigle passa à porte. Il y avait déjà quelques élèves, plus agés qu'elle! Elle reconnut parmis eux Lou Belacqua, une autre bleue et bronze. En passant devant le professeur, un vieil homme aux cheveux blancs, elle lâcha un "Bonjour Professeur!" très bien articulé et parfaitement audible. Puis, elle s'installa au deuxième rang, contre le mur, et attendit que le cours commence, ce qui ne tarda pas. Le professeur van Muller commença le discours habituel sur le programme, et le sujet qu'ils allaient étudier très bientôt vite, c'est à dire dans l'heure. Clarisse nota la pointe d'agressivité qui pointait dans sa voix lorsqu'il parla du "mauvais travail" de ses élèves l'année précédante.

Le cours commença, et la rousse s'empressa de sortir sa plume neuve, sa bouteille d'encre, ainsi que son parchemin afin de consigner tout ce qui pourrait être intéressant, et écouta attentivement les réponses de ses camarades. Alors comme ça, ils allaient parler "Art"! Mais tout celà était très bien, même très très bien, et le cours promettait d'être plein de surprises et riche en rebondissements. Une poufsouffle, vraisemblablement une préfète d'après l'écusson qui hornait sa poitrine, parla de l'étude d'une statue, enfin ça restait assez vague et l'écossaise ne voyait pas du tout de quoi elle voulait parler. Puis, ce fut Lou qui ajouta certaines précisions, éclairant le tableau d'une lumière nouvelle, si je puis me permettre cette expression. Clarisse eut alors l'envie irrésistible de prendre à son tour la parole. Sans même s'en rendre compte, elle leva la main, et, lorsque le professeur l'interrogea, voilà ce qu'elle dit.

_ Je suis en troisième année, et donc, c'est mon premier cours "d'Etude des Moldus", mais je pense que l'Art ne se résume pas à un tableau ou une statue, mais représente plus largement une volonté de faire passer un message. Je pense que l'Art est une façon d'exprimer ses idées, et donc, il englobe de nombreuses disciplines, comme la peinture, et la sculpture que vous avez cités, mais aussi la musique, la danse, la photographie et l'écriture. Je ne suis pas sûre qu'on dise "l'écriture", mais je ne sais pas le nom que l'on donne à celà. Et... je crois que mon papa m'a dit que chez les moldus, il existait 7 formes d'art, mais je suis pas certaine du tout....

Clarisse avait parlé de sa minuscule voix, mais peut être le professeur l'avait-il tout de même entendue. Elle sentait également les regards des autres élèves fixés sur sa nuque, sentiment désagréable qui la fit se tasser sur elle-même. Ne restait qu'à attendre le verdict.

On ne peut pas dire que Camille était démoralisée de retourner en cours, à Poudlard. On ne peut pas dire non plus qu’elle ne l’était pas… Disons qu’elle regrettait ses vacances mais qu’elle n’était pas contre retrouver Tiphanny, Lavande, Lola, et toute la clique. Les vacances s’étaient plutôt très bien passées, en fait, elle avait été à la mer, dans le Sud de la France (parce qu’en Angleterre il faisait trop froid). Elle avait pu se rendre compte qu’elle parlait moyennement bien le français (à force de répéter « Excusez-moi, savez-vous où est la plage la plus proche ? » à tout bout de champs parce que ses parents ne connaissaient plus un mot de vocabulaire, elle avait quand même l’impression de s’être améliorée ), que les plages de France étaient admirablement belles ( 8) ), et comble du comble, elle avait vécu pendant une semaine sans aucune magie. Plongée dans le monde moldu, au grand désespoir de sa mère (le pire, c’est que c’était à cause d’un pari, papa Arway avait parié avec maman Arway qu’elle n’arriverait jamais à tenir deux semaines sans utiliser de magie… Camille avait lancé innocemment qu’elle, elle ne pourrait pas utiliser la magie avant bien trop longtemps à son goût et que sa mère verrait un peu dans quel calvaire elle était chaque vacances. Celle-ci ne lui fit plus aucune réflexion de tout l’été lorsqu’elle se plaignait de devoir ranger sa chambre à la main. ). Du coup, ils avaient mangé un jour sur deux au restaurant, et un jour sur deux lorsqu’ils mangeaient dans leur « bungalow » (donc un jour sur quatre, si vous suivez ), c’était brûlé, parce que maman Arway était in-ca-pable de se servir de la gazinière (marchant à l’él-éc-tri-ci-té comme dirait notre cheeeer professeur d’Etude des Moldus). Finalement, ils avaient fini par retrouver la magie avec joie pour la plus grande moitié de la famille : papa Arway avait pris un énoooorme coup de soleil et comme tout le monde avait envie de retourner à la plage, maman Arway avait utilisé un baume magique. (Et le père avait pas eu le droit de râler car c’était de sa faute s’il avait perdu le pari. )

Donc, ses vacances s’étaient très bien passées, et elle avait pu se rendre compte, comme de par hasard, que le monde Moldu (français) n’était pas du tout comme elle se l’était imaginé après ses cours avec Van Nuller, l’indétrônable (et indécrottable, au passage ) prof d’EDM. Camille avait toujours vécu dans le monde sorcier, car sa mère était elle-même une sorcière, donc jamais elle n’avait passé son temps ainsi, à crever de chaud dans un bungalow avec une clim qui marchait pas, à admirer sa mère pestant contre l’électricité (bon, ils avaient bien l’électricité chez eux parce que papa Arway avait besoin d’un « ordinateur » – il passait ses journées sur des faux Rhum, et Webcam se creusait la tête dessus toutes les vacances parce que du Rhum, c’était pas de l’alcool… ? – mais maman Arway ne s’en occupait pas du tout, elle), et à devoir éplucher elle-même les patates car Maman en avait ras-le-bol.

Et il y avait autre chose qui avait été merveilleux, admirable, magnifiquement génial, cet été. Cela s’était manifesté par une lettre, apportée par un hibou couleur caramel (qui s’était littéralement explosé contre la balustrade ; le pauvre, Londres – Sud de la France, c’était pas un trajet très reposant), un jeudi matin ensoleillé. Une lettre qui spéficiait que Camille avait été nommée préfète de Gryffondor !! Vous vous rendez compte ?! Elle, la folle de Gryffy’, incapable de rester sérieuse plus de trois minutes, archétype de la Gryffondor, détestant Rogue et vénérant McGo, elle était devenue PREFETE !! Cela prouve qu’en chacun de nous, il y a une part de sérieusité, de bonté et de réussite (applaudissez) – bon, peut-être pas dans tout le monde, mais l’espoir fait vivre, hein.. ? En tout cas, Camille avait bondi sur place pendant 10 minutes, avait été incapable d’avaler quoique ce soit avant midi (elle avait même fait une crise d’hypoglycémie), et avait hurlé sur tous les toits qu’elle avait été « promue ». Ses parents étaient très fiers – et très étonnés – eux aussi, son petit frère avait bougonné que lui aussi voulait devenir préfet plus tard et la p’tite dernière avait fait « péfèèèète » en tapant dans les mains, persuadée qu’il s’agissait d’un beauu cadeau du papa Noël en plein mois de juillet.

Il va donc sans dire qu’en se rendant à son premier cours d’Etude des Moldus de l’année, ce matin-là, Camille arborait fièrement son blason rouge et doré, orné d’un P majestueux, et faisait un immense sourire à tous ceux qu'elle connaissait, qui l'accostaient (et qui la félicitaient). Au moins, c’était un moment où elle se sentait aimée et réconfortée, sentiment qui allait bientôt dégringoler et passer dans le négatif quand elle entrerait dans la salle d’EDM. Elle se demandait si, maintenant qu’elle avait de l’expérience dans la matière, elle trouverait encore plus nul le cours de Van Muller – si c’était possible – et si elle comprendrait plus que quelques mots à son charabia habituel.

Autant elle était motivée pour les nouveaux cours de cette cinquième année, autant pour ce cours-là, elle était pas motivée du tout. Dire qu’elle se coltinait ce vieux chnok depuis sa troisième année ! Pourquoi, mais pourquoi doooonc elle avait choisi cette option-là ?? Pourquoi ? Le pire ma p’tite c’est que tu vas sûrement continuer en sixième pis en septième parce que moi, j’adoore te faire y aller, à ces cours ! Pis le papa de Van Muller c’est un copain de ta maman ma Camille, donc si j’y vais pas, j’me vais encore me faire harceler et chantager pour que je poste, raison de plus pour que t’y aille !

Lorsqu’elle poussa pour la première fois cette année la porte de la salle habituelle, Webcam poussa un long soupir qui en disait long sur ses motivations cette année, et entra d’un pas traînant. Elle salua Van Muller (qui n’avait pas changé, toujours aussi vieux – logique) d’un « Bonjour Monsieur ! » pas enjoué et pas très motivé. De toute façon, Camille avait renoncé à essayer de paraître motivée et joyeuse à ce cour-là parce que sa façade tombait toujours au bout de cinq minutes, et puis, le prof était pas dupe, il savait très bien qu’à partir de la quatrième année, les élèves continuaient juste pour… pour rien en fait. Enfin disons qu’on espère pour lui qu’il le sait, parce que sinon, ça devient grave .

Webcam jeta un regard à la pièce, il y avait déjà Kaelir, à qui elle adressa un petit sourire, elle ne le connaissait que très peu, une « nouvelle » de Serdaigle (dans ce cours en tout cas), Lou, Lavande, et la préfète de Pouffy, Lucretia, la fameuse folle dingue de Van Muller. La plus si jeune que ça Gryffondor sautilla jusqu’à Lounette (elle avait envie de sautiller, et pourquoi elle s’en priverait, hein, hein, hein ?), lui fit un sourire, chuchota un « Bonjour toiii ! Alors, les vacances ? », attendit qu’elle lui réponde (si elle répondait…) et se dirigea en marchant normalement cette fois-ci – parce que l’envie lui était passée :sifle: – vers Lavande, qui avait un air démoralisé, assise tout au fond de la classe. Se laissant tomber sur une chaise, à coté de d’elle, elle entreprit de sortir ses affaires fraîchement achetées et tourna un visage souriant à sa camarade :

Coucou toii ! Alors, ça va ? Les vacances, les amis, la famille, les amours ? Enfin, les amours pendant les vacances, s’pas cool, ça dure deux semaines, et une semaine plus tard, tu es déjà certaine qu’il s’est trouvé une autre copine. C’est dur la vie de vacancière. En plus c’est vrai que t’es déjà casée – chanceuse. T’as été oùùù ? Moi j’ai été dans le Sud de la France, à Frais Jus (Fréjus pour les incultes ou ceux qui savent pas décrypter les changements d’orthographe de Camille), c’était trop bien ! On a essayé de vivre sans magie, c’était trop dur, mais bon, c’était marrant… Au moins, c’est pas du tout comme ce qu’on fait ici, c’est rassurant, jeta-t-elle en lançant un regard appuyé à Van Muller (qui n’avait bien sûr pas entendu ce qu’elle avait dit, elle avait pas parlé fort, sinon, elle se serait déjà fait renvoyer ). Ennnfin bref, conclut-elle, encore une nouvelle année normale, quoi. Dis, t’es sûre que ça va ? T’as l’air tristouuune !

Elle sourit à sa copine Gryffondor qui allait (enfin) pouvoir lui répondre (si elle lui répondait), et lui tapota la joue d’un air dynamique (me demandez pas pourquoi…)(En passant, y a beaucoup de parenthèses dans ce topic.)(Vous aviez remarqué ? :sifle: ). C’est alors que le professeur prit la parole (tintintiiiin... *le jugement dernier a commencé*).

Bon, on ne peut pas dire que Camille s’était attendue à quelque chose d’extraordinaire, fallait pas trop lui en demander, mais là, carrément, il avait tout simplement repris le même discours que l’année dernière ! Texto, c’était pas sûr, mais en tout cas cela rappelait précisément quelque chose à Camille ; rien que la blague des singes, quand même… Se rappelant soudainement que le prof leur avait « demandé » de se boucher les oreilles, Camille porta les doigts aux siennes pour se marrer un peu et sursauta car, sujet à une nouvelle crise, Van Muller venait d’hurler de se déboucher les oreilles – pas contradictoire pour une mornille. Tout ça pour leur dire qu’ils avaient pris du retard. A cause de qui, hein ? Ils commençaient à en prendre drôlement, quand même, du retard. L’année dernière, c’était pareil… Et le prof finit sur une question, à laquelle Camille était bien incapable de répondre, elle n’avait pas assisté au dernier cours de l’année précédente. Pourquoi ? Parce que j’avais la flemme de répondre C’était uuuuun peuuu délibéré, mais elle avait quand même une raison, elle toussait, limite cracher les poumons, en gros, elle était malade (là où c’était délibéré, c’est qu’elle exagérait un peu, MAIS elle était quand même malade).

Camille écouta donc silencieusement les réponses des élèves, se tassa un peu plus sur sa chaise, et soupira doucement. Fallait juste espérer qu’ils referaient une sortie à Paris. Le seul truc bien, ç’avait été ça, l’année dernière – et encore, Van Nuller avait trouvé un moyen pour leur pourrir l’existence : le portoloin était, heuu… particulier.

[On va dire que j'étais inspirée Bizarre quand même; c'est la première fois que mon post est si long pour un cours (à part pour le TP l'année dernière). On va dire que c'est pour rattraper mon absence la dernière fois (mais ça mérite bien un surplus de point nan ? ) ]

(note pour moi-même: évitez les copiers/collers en cours d'EDM)

Ludwig van Muller était fier de lui. Il avait travailler dur cet été et s'était cotiné tout un stage d'informatique où il avait du ressortir les vieux livres de calculs et d'algèbre dont il se servait il y a 50 ans déjà bien que la technologie ait pas mal évoluée pendant ce temps. A vrai dire, il avait fait deux stages mais le premier lui avait été complètement inutile puisque c'était pour els papys et mamys qui voulaient apprendre comment on envoyait un mail à ses petits enfants...

Le deuxième était en revanche beaucoup plus intéressant puisque le professeur avait planché sur la transformation des matériaux sonores à l'aide de bandes sons qu'il avait déjà enregistrées grâce à son magnétophone un peu vieux. Et au mois d'août, il avait repris une bande de l'année précédent (à savoir el fameux discours de début d'année) et avait modifié quelques noms pour l'actualiser. Malheureusement, cela n'avait pas échappé à ses petits élèves qui ne manquèrent pas de lui faire remarquer...

-Je m'étonne de votre perspicacité. En fait, j'avais enregistré le premier cours de l'année dernière sur un support informatique que j'ai modifié pendant l'été, c'est au programme des ASPICs ça, vous avez le temps d'y revenir. Refermons donc la parenthèse de cette petite digression. Si seulement vous pouviez utiliser ce sens de l'analyse dans vos devoirs au lieu de surveiller les faits et gestes de vos profs, ça serait mieux.

Ludwig aujourd'hui était d'humeur plutôt jovial et finalement, le fait d'être en retard l'arrangeait un peu car les institutions, il trouvait ça chiiiiiant alors plus tard il ferait le cours, mieux il se porterait.

-Il me semblait avoir répondu la dernière fois mais nous y reviendrons en détail dans la seconde partie du cours miss Ulwarth.

-Très bien miss Belacqua, il reste quelque chose... Attention à votre vocabulaire cependant. Dire que l'art est "inutile" est trop péjoratif, il vaut mieux employer le mot "désintéressé". 5 points pour vous.

Une nouvelle élève de ce cours prit alors la parole. C'était une Serdaigle qui se nommait d'après les services généraux les fiches de Van Muller Clarisse Mac Brien

-Miss Mac Brien. Vos camarades s'étaient déjà confrontés au problème l'an passé... Le côté esthétique est bien sur primordial mais si là, on cherche à définir une oeuvre d'art et il faut être plus concret. Si on considère l'art comme "une façon d'exprimer ses idées" tout et n'importe quoi devient de l'art. Je suis en train de parler, c'est une façon d'exprimer mes idées et pourtant mon langage n'est pas une oeuvre d'art. En revanche, la suite de votre réponse m'intéresse plus. On recense en général sept arts chez les moldus: le septième étant le cinéma dont nous ne parlerons pas aujourd'hui. Les 6 premiers arts sont également appelés "beaux-arts" Vous en avez cité quelques uns, c'est très bien mais certains de ceux que vous avez dit ne sont pas considéré comme "beaux-arts". Qui peut me dire qui dont les six? En attendant, je donne 9 points à miss Mac Brien...

Kael, alors qu'il griffonnait sur son bout de parchemin, ne fit pas gaffe à l'arrivée de Zélie... Et celle-ci lui balança une série de question à la con... Et il préféra ne pas répondre... A sotte parole, il n'y a pas de réponse... Il aimait Jem, et n'avait besoin de s'en justifier auprès de personne... Surtout pas cette Serdaigle qui pète plus haut que son cul... Le Celte écouta ensuite le prof, mais... Zélie venait de parler en Français... Et cela fit réagir Lou, qui se retourna... Voilà que tout d'un coup, tout le monde se mettait à palabrer dans la langue de Molière !!

"P'tain... J'hallucine là..." souffla de nouveau le Poufsouffle, et toujours dans sa langue paternelle (l'Anglais étant sa langue maternelle ).

Il ignora les deux aiglonnes un moment pour compléter la réponse de Lou :

"Le premier art, c'est la danse. Chant, poésie, peinture, sculpture. En fait, c'est un peu dans l'ordre d'apparition... D'abord, les premiers hommes bougeaient, et ils savaient pas parler... Après, quand ils ont su parler, ils baragouinaient des trucs qu'on peut appeler chant... Et pi après, ils ont su écrire, comprendre ce qu'ils disaient et ils ont fait de la poésie... Et pour la peinture, ben ils utilisaient des pigments dans la nature, et ils représentaient ce qu'ils faisaient au quotidien, comme dans les grottes de Lascaux, en France !"

Il s'interrompit. Il parlait de la France... La France ! Et tout ça, comment le savait-il ? Son grand-père, un artiste, qui aimait partager ce qu'il faisait. Et qui avait fait les "Beaux-arts". Merci Papy ! Le Celte, une lueur de nostalgie dans le regard, reprit :

"Et le sixième, c'est l'architecture ! Quand les hommes ont commencé à se déplacer, ils ont dû construire leurs maisons, s'ils trouvaient pas de grotte... C'est le début de l'architecture !"

Content de lui, le Poufsouffle jeta un regard dédaigneux à Zélie. Elle avait beau parler Français, elle ne méritait rien de plus que du mépris.

"Tu me pompes mon oxygène, là. T'avise pas de croiser mon chemin, et de mal parler de Jem, sinon j'te r'tire des points." murmura-t-il, en Français, encore.

Et il reporta son attention sur Van Machin. Na.

(HJ : Ca va trop viteeeuuuu xD)


Haaa. Les camarades de classe. La classe, les cours. Voilà comment faire connaissance avec des gens qui n’en valent pas du tout la peine. Ouais. Finalement, l’étude des moldus, ben c’était pas si mal que ça, en plus, Zézette elle avait un garde du corps, ouais. Lellia Windfall en personne, la classe.
Je reprends donc. Van Muller avait commencé le cours, tant dit que Zélie avait commencé à parler gentiment, je dis bien gentiment à son pas charmant voisin, en français. Oui, parce que la rouquine est française, mais elle est à Poudlard, ses parents son anglais mais habite en France, ouais le truc pas compliqué du tout quoi.
Donc. La Serdaigle s’était permise de parler en français, mais soudain ce fut Lou qui lui demanda si elle parlait le français. Notons bien entendu qu’en fait la blonde n’était pas si intelligente qu’elle en avait l’air puisque Zézette venait de parler français, donc elle savait parler le français… presque.
La quatrième année s’avança donc sur sa chaise et s’affala sur sa table pour mieux parler à Lou. Oui, le prof ne voyait rien, comme toujours.

« Pourquoi tu m’écoutes toujours d’une demi oreille quand j’te parle. Je t’ai dis un jour que j’étais française, enfin, je suis née en France ! Je parle français et anglais »

Ce qui était bien, c’est comme aux cours de latin au collège. Vous êtes tellement pas beaucoup, et avec les têtes de classe qui ne pense qu’à ramener des points que certains élèves font autre chose, comme parler, s’insulter, se comprendre aussi. Voilà. Voyez-vous, les camarades de classe, généralement, ne s’aiment pas tous. Mais si ! Je rectifie quand même. Les Poufsouffles, les Serdaigles, les Gryffondors et la Serpentard qui étaient dans cette pièce était dans la même classe, enfin, du moins en étude des moldus. Et donc, c’était déjà une très grande preuve d’amour que de se supporter au moins de temps en temps
Et oui, tout ça pendant que le vieux crouton poursuivait son cours. Bodom répondait, Lou répondait, les 3e années répondaient, mais quel cours fabuleux !!
Prendre note. Oui, quand on écoute d’une oreille et demi le cours, ce n’était pas facile. Mais comment l’autre débile à côté d’elle pouvait comprendre quelque chose ? Il venait de gagner heu .. Des points, et pas Zézette, la honte.

Au son de la voix de Narcissa, la Bleue et bronze se retourna directement vers elle et lui fit un petit geste de la main, un grand sourire sadique sur les lèvres. Hahaha. Oui, Zélie elle a-do-rait Bodom, elles étaient comme frère et sœur, bien sûr, la vipère faisait le rôle du frère.
Pis ce fut soudain Lellé qui vint défendre Zézette. Bon, elle avait la tête dans le cul, mais l’amour était là, ne vous inquiétez pas. Donc, Lellia répondit à la question du prof, la rouquine n’écouta rien de ce qu’elle dit mais bon, ce n’est pas vraiment important.
Quand soudain, une classification d’art frôla ses pensées de très près. Oui, classification, c’était bien de ça qu’on parlait non ?
La Serdaigle leva alors brusquement ses deux bras en l’air. J’ai bien dis les deux bras.

« M’sieur ! M’sieur ! Moi j’ai une classicature, je dis qu’on ne peut pas classer les œuvres d’arts. Car chacune de ces œuvres a son charme, et aucune ne peut vraiment rentrer dans un classe spéciale. Ou alors il faudrait mettre chaque œuvres d’art dans une classe différente, et dans ce cas-là, ben on est pas sortis de l’auberge ! »

8). Quelle idée suprenante quand même ! Bon ce n’était pas vraiment un classement ni autre chose de ce genre-là mais tout de même, ces paroles étaient très intelligentes !

* Ge zuis inteligante*

Oui, façon de parler.
Après cette intervention géniale de Zézette, la rouquine se retourna vers son voisin, lui sourit pas gentiment cette fois, les œuvres de charité c’était fini hein.

« Bon, écoute tube de gouache. Pour te pomper ton oxygène il me faudrait une pompe, tu sais, comme une pompe à vélo, et encore, une pompe à vélo c’est pour mettre de l’air dans la roue de vélo. Alors Monsieur tube de gouache il va faire son gentil blaireau toujours collé aux jupes toutes pas belles de sa man’man et arrêté de faire ch*er son monde. T’es pas M’sieur Babybel non plus, t’es pas le roi du fromage. Quoi que, vu ta puanteur, tu risques fort de prendre la place du fromage Président. »
(Dit en français Oui, gras noir = français, gras vert = anglais )

Oh mon Dieu, que se passait-il ? Lavande savait par expérience que les cours d’Etude des Moldus étaient des cours plutôt agités, mais là ça n’était pas normal du tout ! Le cours allait beaucoup trop vite, le prof posait des questions et tous les élèves répondaient à une vitesse effrayante. La Rouge et Or ne pouvait que noter et encore que la moitié des trucs car elle ne notait que ce qu’elle comprenait ! Effrayée par ce début de cours qui ne présageait rien de bon pour l’année à venir et pour les fichus BUSEs dont ses parents n’arrêtaient pas de parler, la Griffonne tentait tant bien que mal de suivre et de répondre aux questions, mais à chaque fois, elle se faisait doubler car lorsqu’elle avait trouvé une réponse trois personnes avaient déjà parlé avant elle.

L’arrivée de Camille et sa bonne humeur habituelle lui remontèrent un tout petit peu le moral et elle décida de lui répondre :

-Les vacances c’était bien mis à part un évènement dont je préfère ne pas trop parler, elle lança un regard à Lynn qui se trouvait quelques rangs devant elle. Je suis allée aussi dans le Sud de la France sur la Côte d’Azur mais l’essentiel de mon temps s’est déroulé dans la ferme de mes parents dans la York. Par contre les amours de vacances j’en ai pas eu, j’attendais la rentrée pour revoir, elle marqua une pause avant de répondre, Seamus. Mais à vrai dire, j’aurais bien aimé qu’il m’écrive, moi je lui ai envoyé une lettre et il a pas répondu, il était pareil quand vous étiez ensemble ? Sinon tristoune, ouais un peu, disons déprimée par l’année à venir et les BUSEs que je vais finir par ne pas avoir ce qui amènera ma répudiation de la famille mais à part ça tout va bien.

Elle lança alors à son amie un sourire penaud et se reconcentra sur le cours, mais avoir loupé le début du cours parce qu’elle parlait ne l’aidait pas vraiment à comprendre, surtout que Kaelir, Lou, Lellia et Zélie se mirent à s’engueuler en anglo-français (bah oui après être sortie plus d’un an avec Kael elle reconnaît la langue quand même) ce qui la déconcentrait relativement. Elle envisagea de leur demander de se taire mais sachant qu’elle risquait de les voir tous se retourner contre elle, elle abandonna cette idée et voulut répondre à la question posée par le prof, à savoir donner une classification pour les arts moldus, mais une fois de plus, tout le monde passa avant elle.

Elle abandonna alors tout espoir de faire gagner des points à sa maison et leva la main, non pas pour répondre mais pour poser une question qui l’inquiétait réellement.

-Professeur, désolée de changer de sujet, mais je voudrais savoir. A votre avis, bon je sais parfaitement que vous me prenez pour une idiote au dernier degré comme d’ailleurs les trois-quarts de cette classe et encore je suis gentille, mais vous pensez qu’il est normal qu’à chaque fois que j’essaye de répondre à une de vos questions, je ne trouve la réponse qu’une fois que tout le monde a déjà répondu.

Elle fixa alors son regard noisette dans celui du prof et attendit tranquillement et soudain soulagée sa réponse, qui allait décider de la suite des évènements pour toute sa scolarité. Soit le prof lui disait qu’il y avait moyen de régler son problème et elle s’y mettait, soit il lui disait que c’était foutu et alors là, elle prenait ses affaires et se barrait de ce cours pour ne plus jamais y remettre les pieds. C’était finalement une perspective plutôt agréable, et la jeune fille se mit à se demander quelle option elle préfèrerait, tout en remarquant que sa question lui avait attiré pas mal de regards étonnés de la part de ses camarades.

Dans un recoin de la salle de classe, un pupitre presque à l'écart, dans l'ombre, le genre d'endroit assez discret pour faire un sièste. Non pas que ce cours soit enseigné -comme l'histoire de la magie- par un fantôme, mais quelque chose -enfin quelqu'un- qui en serait bientôt un. C'est ainsi que Jaina avait tout de suite reprit les mêmes habitudes qu'avec le cours de Binns: manuel ouvert, joue posée sur une page, yeux mi-clos dirigés vers celle d'en face. C'était ainsi que l'on esquivait la lecture complète de deux pages de rp, mais l'alibi n'étant pas suffisant, et les dix lignes minimum pas respectées je me devais de vou raconter une histoire.

Il se trouve qu'avec l'age, le lancer de bombabouses devient de moins en moins passionnant. L'an dernier encore, Jaina avait passé plus d'une heure a courser des premières années en leur jetant des bombabouses -et des sorts- jusqu'à ce que son vieil ami Rusard la ramène à la raison. Mais cette année, au bout de seulement une demi-heure, elle revint elle-même à la raison. Il fallait qu'elle trouve quelque chose de plus interessant à faire. Quelqu'un lui avait suggéré de réviser son étude des moldus pour le lendemain, l'informant que la matière était super dure quand on avait des parents moldus. Après avoir poliement traité l'élève de crétin, elle cru bon de lui faire savoir que le derailleur d'un velo avait pour elle autant de secrets que la recette du 280 au macdo, c'était sans parler de l'abominable école primaire moldue où les enfants vous rient au nez quand vous dites au balai de la femme de ménage de se mettre debout. L'élève ne sembla pas tout comprendre mais peu importe.
Eh oui, comme à partir de la troisième année il y avait plus d'options, il y avait aussi besoin de plus de repos et non pas de boulot. L'étude des moldus serait ainsi la séance de sièste supplémentaire à celle d'histoire de la magie. En parlant de cette dernière matière, le papa de Jaina lui avait refilé un bouquin auquel soit disant elle devait faire honneur maintenant qu'elle faisait soit-disant preuve d'une once de maturité (elle avait mit une fois ses couverts dans le lave-vaisselle 8) ). C'était un bouquin traitant d'une légende, celle de la famille Proudcastle, nom de la grand mère paternelle de la jeune lionne. Et comme elle s'ennuyait, elle se mit à lire le soir venu.

C'était moins ennuyeux à lire que ça n'y paraissait, ça racontait que la première Proudcastle envoyée à Gryffondor aurait été à l'origine du conte dans lequel un type enchante les rats avec sa flute, puis ensuite les enfants du village. Certes, ça restait à prouver. Mais en plus des petites anectodes peu crédibles il y avait aussi un arbre généalogique immense qui, selon la légende, continuerait d'être écrit dans le livre mère (il existait de nombreuse copies tellement il y avait eu d'enfants à chaque générations) par le premier Proudcastle envoyé à Serdaigle, aujourd'hui sous la forme d'un fantôme installé dans les oubliettes d'un chateau en ruines servant de nid aux dragons. Je sais que la suite risque d'être ennuyeuse donc je vais directement en venir aux faits en disant que le seul être vivant portant encore le nom Proudcastle est un cracmol, le cousin de Jaina au 258ème degrès selon quelques calculs.
En conclusion, suite à cette lecture, elle s'était couchée trèèès tard et n'avait ainsi pas l'énergie pour tenter de glaner quelques points faciles lors du cours le plus simple qu'elle aurait au lendemain.

Voilà donc comment nous en étions rendus à une Jaina somnolant sagement sur son pupitre depuis le début du cours. Elle relevait de temps à autres la tête pour donner signe de vie, mais c'était pour ensuite mieux s'assoupir. Jusqu'à ce que rêvassant, elle entende des martiens parler. Alertée par ce langage inconnu, elle se redressa automatiquement pour découvrir une salle de classe bien agitée, tournant bien vite la tête vers la personne ayant parlé dans l'étrange langage. Et là, elle la reconnut, l'amie de Charles de Gaulles, pilote de vaisseaux spécials. Jaina comprit aussitôt, et voulant faire sa maline en montrant qu'elle parlait elle aussi la langue inconnu, elle se rappella de la traduction du mot "gateau fourré au chocolat enchanté pour rester fondu". Pour la première fois du cours elle manifesta enfin sa présence, ignorant totalement le reste de la classe, à l'exception des trois bizarolingues.

"Hey pépito!"

C'est dans ce genre de situation qu'on se sent vraiment seul, qu'on apperçoit qu'on a dit une chose qu'il ne fallait pas dire parce qu'une élève se met à rire... Jusqu'à ce qu'elle réalise que la victime des moqueries n'était pas elle mais Lavande. Mode je me reveille: ON.
Les yeux de la jeune lionne parcoururent donc la classe pour découvrir des têtes connues ou inconnues, des plus vieux, pas de plus jeunes, des... Heurk... Quel horreur... Mon dieu... Ratés, euh pardonnez moi, je voulais dire préfets, mon clavier a glissé. Et pire que ça: le prof, un vieux truc tout désséché par la vieillesse, même Nicolas Flammel avec ses 600 ans paraissait dix fois plus jeune (je vous ferai remarquer que c'est pourtant l'inverse). Mais bref, le fait est que maintenant émergée, il fallait qu'elle sache où ils en étaient. Pas gênée pour un sou, elle se tourna vers Lynn repérée quelques instants auparavent et chuchota.

"Euh on en est où là? Pourquoi Lavande elle raconte sa vie?"