Siraya fut tirée de sa passionnante lecture par un bombardement de question. Etonnée, elle releva la tête pour tomber sur une petite fille rousse qui la regardait d'un air assez géné. Elle ne se souvenait pas l'avoir déjà vu auparavant. *Hum..Cours de vol... voyons que je me souvienne...* se dit-elle en cherchant dans ses souvenirs. Il est vrai qu'elle n'avait pas été très en avance à ce cours et qu'elle n'avait pas prêté grande attention aux élèves déjà présents, se concentrant essentiellement sur le cours...[color=violet] *Ha oui ! je me souviens maintenant* [i] Le souvenir de la jeune fille près d'elle en cours de vol lui revint à l'esprit. Revenant à terre, elle s'aperçue qu'elle n'avait pas répondu à la jeune fille et que celle-ci paraissait de plus en plus génée.

-Oh ! Pardon, assieds-toi ! On sera plus à l'aise pour parler et d'autres personnes pourront venir nous rejoindre si on nous vois toutes les deux assises... en plus, ces fauteuils sont drôlement agréables !! Lui dit-elle dans un grand sourire, elle-même se calant un peu plus profondément dans le sien. Enchantée de te connaître ! Je suis aussi en première année et je m'appelle Siraya, Siraya Faelyom, mais tu peux m'appeler <Sir'>, c'est bien plus rapide ! (1) Par contre, je ne connais pas encore grand monde ! C'est que cette journée a été particulièrement crevante pour moi et que je n'ai pas tellement pris le temps de parler aux autres élèves... murmura t-elle en se mordant la lèvre inférieure, une pointe de regret perçant dans sa voix.

Puis, elle continua de parler pour se présenter un peu plus. La jeune Serdaigle qui l'avait abordée avait fait l'effort de faire le premier pas, il fallait bien qu'elle fasse quelques efforts aussi de son coté !

-Moi, je viens d'une petite ville appelée Abingdon, pas très loin d'Oxford et ça a été un peu dur au début de me dire que j'allais quitter mes parents ! Mais ils m'avaient déjà tant parlé de Poudlard avant que je connaissais un petit peu quand on est entrés et que je ne suis pas trop perdue, même si je connais vraiment personne.. Du moins pas encore !
Lança t'elle, puis d'une voix un peu plus basse, car elle craignait de se faire entendre :

-Dis, est-ce-que tu avais déjà pratiqué la magie avant de venir ? Parce que moi, un peu.. en fait, pas mal depuis que j'ai reçu mes livres... et que j'ai la grosse impression que ce n'était pas nécessaire. Comme mes parents sont tous les deux des sorciers, ben j'avais vraiment envie de faire comme eux !! Chez moi, ya que Papy et Mamy, c'est les parents de maman, et mes cousins du coté de la famille de ma maman qui savent pas en faire. Même que j'ai pas le droit de parler de magie devant mes cousins, c'est interdit. je savais pas que l'existence de la magie était autant cachée que ça pour les moldus ! Et toi ? Demanda alors Siraya, s'apercevant du flot de paroles qu'elle venait de débiter. Ca lui faisait du bien de parler avec quelqu'un autre que pour lui demander ou se trouvait telle ou telle salle de cours...C'est donc avec impatience qu'elle attendit d'en savoir plus sur la jeune aiglette rousse...



[HJ : (1) il faut prononcer mon surnom à la française !! Parce que sinon, il fait un peu trop majestueux je trouve (c'est mon opinion personnelle ^^), et même prétentieux, et je ne le suis pas ! (sisi, jvous assure !!) Après libre à vous de me considérer comme une reine si vous le souhaitez...(c'est sûr que si vous tenez à faire de la flatterie basse.. ^^) ]

Clarisse s’assit dans le fauteuil le plus proche, répondant ainsi à l’invitation de sa camarade et laissa tomber son sac par terre, ce qui produisit un son mat . Heureusement que la bouteille d’encre était ensorcelée, sinon il y aurait longtemps qu’elle serait en mille morceaux! Clarisse fut étonnée de voir que ses questions ne dérangeaient pas la petite blonde. Elle s’était attendue à déranger et … non, on lui répondait, et presque avec une certaine joie.

Le flot continu de paroles que déversa Siraya eut pour effet de détendre la rouquine. Son assurance devait certainement être contagieuse car Clarisse se sentait prête à continuer la conversation, elle en éprouvait même le besoin. C’était la première fois qu’elle avait réellement envie de bavarder avec une autre élève depuis son arrivée. Elle se mit même à sourire, alors que ses grands yeux bleus brillaient d’une lueur toute nouvelle.

_ Hé bien moi je suis écossaise. J’habite dans un cottage avec Will , Marc papa et maman. Will et Marc se sont les parents de maman, mais je les appelle par leurs prénoms. Comme papa et maman sont souvent en voyage pour leur travail, je reste toujours avec Will.

Clarisse ne savait pas ce que faisaient ses parents comme métier. Elle savait juste qu’ils travaillaient pour le ministère et qu’ils devaient souvent partir dans tous les pays. Ils ne pouvaient cependant pas l’emmener. Willehmina, dite Will, sa grand-mère était quant à elle membre de l’ordre du Phœnix, mais ça bien sur l’écolière l’ignorait.

_ Avant de venir ici, j’allais dans une école avec plein de moldus. Maman m’a expliqué que nous étions des sorciers et que les autres personnes ne devaient pas le savoir, alors que je devais pas faire de choses de sorciers devant les autres. Mais je n’ai jamais fais de magie avant de venir ici. Par contre, Will m’a souvent montré des sorts, et puis des fois papa transpane, c’est bizarre parce que une minute avant il est devant moi et une minute après il n’y est plus…

Clarisse n’avait jamais autant parlé en une fois, et pourtant, elle n’avait pas fini. Il lui semblait qu’elle avait un million de choses à raconter à Siraya. (Qui sait, une future bavarde en puissance ?) Elle rougit un peu.

_Tu faisais du sport? Moi je faisais de l’équitation, comme mon papa. Il m’a dit aussi que les sorciers jouaient au Quidditch, mais je n’ai jamais eu le droit de monter sur un ballai. Et puis Will disait que moins j’en saurais sur le monde magique avant de venir à Poudlard et mieux ce serait. C’est bizarre non ? En tous cas, ma maman et mon papa n’étaient pas d’accord.

Cette fois, l’Ecossaise se tu. Il faisait bon et elle tait heureuse de ne plus être toute seule dans son coin. Ses lettres pourraient bien attendre, elle n’était plus du tout pressée de les écrire.