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 Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)
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MessageSujet: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyDim 28 Jan - 18:05:52

Elle avait lâché le groupe des Verts et Argents pour se retrouver seule cinq minutes. Depuis la mort de sa mère, quelques jours auparavant elle n’avait pas encore eu de moments de joies, mais après avoir été répartie à Serpentard, elle se sentait prête à vivre de bons moments, les gens ne semblaient pas comme on le pensait. A première vue, c’était un groupe très fermé, mais dès son arrivée, elle avait senti qu’elle s’intègrerait, de gré ou de force, mais elle y arriverait.

Elle avançait sans but dans les couloirs de Poudlard, elle était seule, elle ne doutait pas de ses sens. Elle découvrait le château qui semblait immense en extérieur, mais qui était encore plus impressionnant vu de l’intérieur. Elle entendit soudain des gens qui parlaient, et des pas avançant dans sa direction.

Elle n’avait pas vraiment d’issue, la seule façon de ne pas être directement remarquée était d’entrer dans une salle. C’est là qu’elle comprit que son manque de connaissance du plan de Poudlard était un handicap, pour peu que la ou les personnes arrivant soit en deuxième année, elle serait vite repérée. Elle tenta d’ouvrir la première porte a sa droite, mais rien à faire, elle ne s’ouvrait pas. Dans la panique elle sortit sa baguette et prononça la formule d’ouverture des portes vérouillées.


« Alohomora. »
Elle savait, que pour l’instant sa maîtrise des sortilèges et enchantements n’était pas extraordinaire, mais elle connaissait les sorts de bases et les appliquait à merveille. Cependant le verrou refusa de lui céder le passage, elle commençait vraiment à paniquer. Elle se jeta littéralement sur la porte en face d’elle s’attendant à une résistance qu’elle ne trouvât pas. Elle se plongea donc dans la salle, et trouva… Des balais.

Elle ne pouvait assurément pas rester là, dans un placard à balais ! Elle en sortit donc en courant, elle comprit aussi immédiatement pourquoi la porte n’était pas fermé, le concierge était à ce qu’il paraît un cracmol, n’importe quel sort lui était donc inaccessible. Elle fit tomber un balai au milieu du couloir mais ne prit pas la peine de le ramasser. Elle alait déjà faire la rencontre de quelqu’un qui approchait maintenant elle en était certaine, elle n’allait pas non plus ranger les balais, et apparaître dans une situation quelque peu gênante.

Mathilde, ne savait vraiment pas comment se sortir de cette situation, qui lui semblait à ce moment là désespérée, elle tenta d’ouvrir une porte, mais pas moyen d’entrer. Elle refit la même manipulation et quand elle entra elle vit une salle vide. Même si c’était une cachette comme une autre le fait qu’elle fût vide été un inconvénient au cas où la personne qui la suivait souhaiterait entrer dans cette salle, il n’y avait aucune cachette. Mathilde laissa donc la cachette de côté pour se replonger dans le couloir.


**Oh ! Malheur, c’est son ombre ! Vite Mathilde trouve une cachette.**

Elle entra dans la salle suivante, et elle se trouva nez à nez avec un miroir. Un sublime miroir, dont les contours étaient dorés et sur lequel une inscription était écrite. Elle ne prit pas le temps de lire, elle comptait partir se cacher derrière le miroir, quand elle vit son reflet, mais pas seulement…
Elle y vit le reflet souriant de sa mère, mais celle-ci n’était pas morte, elle était vivante et caressait la joue nacrée de sa fille, avec une expression que Mathilde connaissait bien, celle de la fierté et de l’amour que lui porté sa mère.
Elle était tellement heureuse, revoir sa mère c’était quelque chose qu’elle voulait absolument, si seulement elle était encore là, pour voir ce que devenait sa fille chérie.

En y réfléchissant bien Mathilde se rendit compte que sa mère ne lui avait jamais dit dans quelle maison elle avait été envoyée. Peut être qu’elle n’en avait jamais trouvé la nécessité, le temps, l’envie. Ou bien elle avait honte de sa maison.

C’était décidé, la prochaine fois qu’elle le pourrait Mathilde ferait des recherches pour savoir dans quelle maison était sa mère dans le passé.
Elle entendit la porte s’ouvrir, mais elle ne bougea pas, elle était trop absorbé par la divine beauté de sa mère, caressant maintenant les doux cheveux ébènes de sa fille.


[Sorry pour la longueur, je me rattrape au prochain.]
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyDim 28 Jan - 20:55:11

Narcissa n’avait pas beaucoup mangé ce midi, non pas parce que ce n’était pas appétissant, bien au contraire, tout semblait succulent. Mais, la jeune fille ne se nourrissait pas en grande quantité. Il lui arrivait d’avoir grandement faim, mais dès qu’elle mangeait de trop, elle avait des maux de ventre atroces, son estomac n’étant pas habitué à de telles quantités de nourriture..
Ce fut donc avec le ventre plutôt léger que Vipère quitta la table des Serpentard, puis sortit de la grande salle. Elle passa rapidement à son dortoir, puis se rendit compte qu’elle commençait son premier cours de l’après-midi un peu plus tard. La jeune fille avait donc du temps libre devant elle, mais elle n’allait sûrement pas le laisser défiler en restant en ce lieu. Non pas qu’une petite sieste ne lui ferait pas le plus grand bien, mais n’étant sûrement pas habituée à ce genre de fainéantise, la deuxième année préféra descendre dans la salle commune.
Comme à l’ordinaire, une tripotée de dindes de premières années étaient en train de glousser stupidement à propos de garçons.. Narcissa ne se retint pas pour passer devant elles l’allure soignée, puis elle leur adressa son plus bel air de dégoût..

Enfin sortie de cette pièce qui la dégoûtait, à son plus grand regret, de jour en jour, la Vert et Argent cherchait un moyen d’occuper son temps. C’est ainsi qu’elle prit la décision de flâner dans Poudlard, découvrir des salles qu’elle n’avait encore jamais explorées..
La Brune se rappela d’une salle tout à fait spéciale comportant un objet magique. Une ancienne connaissance de sa maison lui en avait parlé, mais sans en révéler davantage. Elle aurait aimé la découvrir, s’emparer de ce pouvoir magique détenu dans cette salle. La jeune fille n’était pas partie à sa recherche, parce qu’elle avait pensé sur le coup être victime d’un canular d’un aîné.. Mais puisque en ce moment elle était libre et tout à fait apte à flâner, elle allait se rendre dans cette fameuse et mystérieuse salle..

Bien entendu, la Serpentard connaissait bien l’immensité du château, il lui faudrait des heures pour chercher partout, c’était pour cela qu’elle ne rechigna pas à demander conseil à cette personne, qui lui en avait déjà parler auparavant. C’était un garçon à Serpentard, plus âgé qu’elle, son nom par contre ne lui revenait pas.. Elle dut retourner dans sa salle commune, heureusement qu’il était là, cela ne lui aurait certainement pas plu de devoir le chercher partout..
Elle enregistra parfaitement ses paroles puis se mit directement en chemin vers la salle, sans perdre de temps. Parce que si une chose déplaisait à la Vipère, c’était bien sûr le fait de perdre du temps inutilement et pour des futilités. Ce qui était malheureusement souvent le cas dans cette école où la qualité de la population était en déclin perpétuel.. D’une part pour la non pureté du sang, d’autre part pour la bêtise, sachant bien que les deux faits étaient le plus souvent liés..
La Vert et Argent sortit donc de sa fosse à Serpents, sa salle commune, traversa son domaine, les cachots. Puis elle suivit à la lettre les instructions de son aîné.
La Vipère rencontra un groupe de filles de poufsouffle de première année, elles arrivaient face à elle. Narcissa accéléra donc la cadence et leur fonçant dessus de plein gré. Une d’entre elle poussa un juron.
La Serpentard débordant d’amitié pour les blaireaux, sortit sa baguette en un temps trois mouvements, se retourna aussitôt en lançant un magnifique sort de crache limaces. Au moins celle-ci comprendra véritablement ce qui sort de sa bouche lorsqu’elle l’ouvre..

Après ce petit incident, qui provoqua un léger sourire chez la Brune en voyant les mines terrorisées et complètement apeurées des poufys, elle reprit sa route, suivant le plan, elle n’était plus bien loin.
En effet, le dernier couloir approchait. La deuxième année le traversa aussitôt, de son allure délicate, raffinée et toujours fière. Elle jeta de brefs regards sur les murs, ils étaient totalement nus, aucun portrait ni tableaux divers.. Mais par contre, il y avait un balai à terre..


** Ah ! Ce répugnant Cracmol encore fait des siennes ! Déjà qu’il montre à tous ses défauts, en exerçant dans ce château qui devrait être normalement réservés aux véritables sorciers. En plus il ne sait même pas faire un travail de concierge convenablement.. Puis ces infâmes vermines d’Elfes de maison ne rattrape même pas ses erreurs!! **

Ceci était le genre des choses qui irritaient la Vipère, l’existence à Poudlard de la vermine, des impurs, des êtres n’ayant pas leur place dans un endroit destiné à l’enseignement magique..
Contournant ce misérable balai, la Brune continua sa route, elle ne devait plus être loin.. Il y avait beaucoup de portes, de largeur différentes, mais aucune ne ressemblait à la description que lui avait faite le Serpentard. Mais après une brève période de marche, Narcissa reconnut enfin la fameuse porte.. Elle était plus large que les autres, d’un blanc nacré. La poignée était ronde et comportait une fine bordure dorée.. La jeune fille s’en empara et la tourna délicatement..
La porte s’ouvrit dans un léger grincement, la deuxième année était impatiente de savoir ce qu’elle allait découvrir..

Mais au lieu de voir quelque chose de surprenant, comme elle l’imaginait, la Vert et Argent se retrouva en face d’une fille.. Que faisait-elle là et qui était-elle furent les premières questions que se posèrent la Brune..
La petite ne se retournait même pas pour regarder Narcissa, pourtant le grincement qu’avait produit la porte aurait dû l’alerter.. Elle était occupée à fixer un stupide miroir.
Narcissa lui dit d’une voix froide :


- Eh toi, que fais-tu ici ?
Es- tu narcissique au point d’admirer ton reflet toute la journée ?
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyMar 30 Jan - 19:17:09

Son arrivée à Poudlard s’était bien entendu passée convenablement, les premiers Serpentards qu’elle avait rencontré lui semblait tous normaux, et pas aussi méchants et sarcastiques qu’on ne le lui avait fait croire. Sa répartition s’était mieux passée que le reste, le choixpeau avait reconnu en elle les souches magiques de sa mère, et l’avait envoyé là où il le fallait, chez les meilleurs. Elle s’était vite rendue compte, qu’en fait les Serpentards étaient pour la plus part des êtres d’exception, et tous étaient intelligents, vifs d’esprits, et aucuns d’entre eux ou presque ne manquait de répartie, ce qui plaisait encore plus à la jeune Mathilde.

Il fallait avouer qu’elle non plus ne manquait pas de talent dans ce domaine. Elle avait appris à répondre d’une manière glaciale, en prenant pour cobaye son père, qui était plus démuni que jamais quand sa fille lui tenait face. Mais à Poudlard elle avait vite remarqué que pas mal des Serpentards notamment avaient reçu une éducation similaire à la sienne, ou du moins avait un sens de la répartie aussi élevé que celui qu’était le sien. Aussi fut elle un peu désemparée quand elle vit la porte s’ouvrir, elle pensait avoir enfin semé la personne qui la suivait depuis qu’elle était sortie de la salle commune.

Finalement ce n’était qu’une impression elle avait bel et bien était pourchassée suivie jusque là. D’un côté cela la rassura au moins elle n’entendait pas des pas et elle était du coup sur de ne pas être la descendante de Jeannine De flèche elle même descendante d’une lignée moldue, dans laquelle on trouvait Jean D’épée, Jean-Claude De Bouclier et Jeanne D’arc.

Elle toisa la nouvelle arrivée de ses deux amandes émeraudes. Elle était très jolie, avec de long cheveux bruns foncés, des yeux clairs d’un vert indescriptible sur sa poitrine était accroché le blason des Verts et Argents. Mais la voix était plutôt froide, malgré la beauté de la jeune fille. Elle ne prit pas la peine de se présenter, ni même de faire preuve de la moindre pointe de politesse et demanda d’une voix, fraîchement sortie des entrailles de la terre. Si bien, que Mathilde mit un pied derrière l’autre pour être sûre de ne pas tomber. La fille avait de quoi désarçonner les gens, mais Mathilde ne se laisserait pas faire. Et comme pour en rajouter une couche, elle feignit l’ignorance de la remarque et répliqua sur un ton complètement détaché.


« Oui je vais bien merci. Je me présente Mathilde, et toi tu es ? »

L’autre n’avait absolument aucune raison d’être agressive, même si cela était dans son tempérament, Mathilde saurait comment la calmer. De plus elle ne voyait pas du tout pourquoi les deux demoiselles devraient se détester alors qu’elles allaient faire leur scolarité ensemble. Du moins au moins six ans, vu que Mathilde savait que la nouvelle arrivée de Serpentard, n’était pas en première année, elle l’avait vu à table lancer des regards haineux aux Gryffondors.

Mathilde lança dans les yeux de la jeune fille un regard plein de compassion, son idée n’était pas de s’apitoyer sur le sort de l’autre fille, mais plutôt de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à être comme ça, elle pouvait se montrer telle qu’elle était réellement, et non comme elle voulait qu’on la voit.


« Tu devrais t’approcher de ce miroir, si c’est bien un miroir. Tu vas voir il a quelque chose de… Magique. »

Elle était sincère et pour prouver sa sincérité, fit un signe de la tête à sa mère, et recula d’un pas pour laisser la place à l’autre Verte et Argent. Mathilde aurait bien aimé savoir ce qu’elle verrait dans le miroir, qui n’était sûrement pas un miroir mis à cette place pour Mathilde et elle seule. Finalement elle posa son regard sur l’inscription qui ornait le miroir. « riséd elrue ocnot edsi amega vis ert nomen ej »
Ces inscriptions étaient tellement étranges qu’elle s’y attarda cinq minutes.


** Maman se reflète dans ce miroir, mais pourtant elle est morte maintenant ! Je ne comprend pas non plus le sens de la phrase. Riséd, c’est vrai que c’est joli mais bon je préfère déchiffrer l’énigme que d’admirer les lettres. Tiens, non ça ne peut pas être sa… Mais si bien sûr ! C’est mon désir, désir à l’envers c’est risèd ! elrue ocnot… T-o-n- c-o -e-u -r-l-e-d-é-s-i-r. T-o-n ça fait ton, cœur le désir. **

Mathilde avait un peu mal à la tête de visualiser toutes ces lettres s’entrecroisant pour former des mots complètement différents. Elle décida qu’il était temps de se concentrer à nouveau sur la demoiselle qui n’avait pas encore bougée. Mathilde se demanda si elle n’était pas pétrifiée, c’était possible après tout, un bon premier année y arriverait avant la fin du trimestre.

« Tu vois quelque chose, si c’est pas trop indiscret tu peux me dire ce que tu vois ? »

Elle savait que ces paroles n’étaient pas très correctes, les deux Vertes et Argent ne se connaissaient pas encore depuis cinq minutes que déjà elle lui demandait de lui confier son désir le plus profond, mais après tout il valait mieux y allait franchement que de prendre des chemins détournaient et de tergiverser. Elle attendait la réponse de la jeune Serpentarde comme une confirmation de sa déduction. Mathilde n’était pas très intelligente, mais sa mémoire visuelle et auditive étaient très développées, ce qui lui permettait souvent de retenir des choses alors que ses camarades de classes ne trouvaient pas cela important. C’était ça qui avait fait la différence entre elle, et les autres toutes ces années qu’elle avait passé dans des écoles pour enfants sans don magique.

Mais elle ne savait pas si à présent elle pourrait encore exploiter cette faculté spécifique à elle seule « contre » des adversaires qui avaient déjà un niveau au dessus. Bien sûr elle ferait tout pour rapporter des points à sa maison, c’était ce qu’elle avait de mieux à faire si elle voulait dépasser les maisons adverses et aider Serpentard à gagner la coupe des 4 maisons…


[J'espère que c'est bon pour toi Very Happy, j'apprécie de faire un rp avec toi, comme ça je "booste" mon rp pour rivaliser avec la longueur du tiens. Bisous ma Sublimicissa.]
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptySam 3 Fév - 14:43:14

Narcissa se retrouvait donc dos à cette fille, en train de lui parler de façon peu amicale.. Celle-ci ne daignait pas bouger.. Elle se contentait de fixer cet horrible miroir sans détourner le regard.
Lorsqu’elle se retourna enfin, elle toisa avec insistance la deuxième année, ce qui ne lui plut guère. Puis sans avoir l’air de prendre conscience du ton peu jovial de la Serpentard, la fille lui dit qu’elle allait bien et qu’elle se prénommait Mathilde.. La Ténébreuse n’avait pas pour habitude d’appeler les gens par leur prénom, surtout lorsqu’elle n’avait aucune affinités avec ces personnes..
Alors elle s’avança vers elle, gardant la même voix froide, elle dit :


- Mathilde oui c’est bien joli mais cela ne m’apprend rien.. Un prénom c’est bien peu dire pour présenter une personne, tu ne trouves pas ?

En effet, à première vue, la fille que la verte t argent avait en face d’elle n’avait rien de noble.. Mais il était possible qu’elle soit tout de même de Sang Pur.. Sait-on jamais.. Il semblerait qu’elle soit dans sa maison, tant mieux. La Brune lui épargnerait peut être bien des souffrances. De toute façon, elle n’était pas d’humeur exécrable aujourd’hui, simplement elle tenait à ses principes. Puis être gentille, agréable et souriante n’étaient pas vraiment des traits fondamentaux dans le caractère de la Vipère. Non, elle était froide, cruelle, arrogante et sans pitié et elle comptait bien le rester..

- Mon nom est Bodom. Narcissa Bodom.
Sorcière au Sang pur en deuxième année, à Serpentard naturellement.


La Rusée fixait sa camarade de maison dans les yeux. Son regard était pénétrant comme à l’ordinaire, quelque chose de terrifiant s’en dégageait, mais il n’y avait pas énormément de cruauté qui ressortait du regard de Narcissa en cet instant..
Mais dans les yeux de l’autre fille se lisait un sentiment étrange, émotion que ne ressentait jamais la Ténébreuse, c’était.. De la compassion.. Pourquoi donc cette fille encore inconnue à la deuxième année, échangeait un tel regard avec elle. Elle décida de ne rien ajouter sur le sujet, attendant d’en savoir plus sur cette fille..
Puis cette dernière reprit la parole soudainement, pour lui parler de ce vieux miroir poussiéreux.. La Serpentard en avait que faire de cette vieillerie, mais l’autre lui dit qu’il contentait un phénomène magique.. Ceci attisa la curiosité de la Vert et Argent, si l’autre se moquait d’elle, Narcissa lui ferait ravaler sa bêtise, cela ne faisait aucun doute..

La Brune aux yeux clairs s’approcha donc du miroir, elle fit glisser sa main sur des écritures qui l’ornaient. Elle tenta de les déchiffrer, mais les mots semblaient être écrits dans une autre langue, en tout cas la jeune fille ne les déchiffrait pas..
Il était plutôt grand, encadré de doré, puis deux grand pieds pourvus de griffes le soutenaient.
Mais la Vipère fut amplement étonnée quand elle se regarda dans le Miroir. Ce n’était pas elle. Enfin, si, mais elle semblait beaucoup plus vieille.. Et le Seigneur des Ténèbres en personne était à côté d’elle. La jeune fille se retourna brusquement, mais il y avait seulement l’autre fille dans la pièce, et personne d’autre..
Tout cela semblait si étrange et vide de sens. La Serpentard était à présent sûre qu’elle rêvait, puisqu’il lui arrivait sans cesse de se retrouver ainsi dans ses rêves profonds, aux côtés du Seigneur des Ténèbres, elle faisait office de bras droit.
Narcissa reporta son regard une nouvelle fois vers le miroir, elle se voyait toujours positionnée près du Lord Noir. Son regard était si terrifiant, infiniment sombre et dénué d’émotions. Déjà à son âge, beaucoup pouvaient assimiler la petite Vipère à un mur de glace. Mais dans ce reflet, rien était comparable, la personne en face d’elle était une fille déshumanisée..
Ceci lui plut énormément, sans doute s’agissait-il d’un miroir savant, il savait lire l’avenir.. C’était extraordinaire, son souhait le plus cher allait se réaliser dans un avenir proche. Elle se voyait déjà aux côtés du Lord Noir, sa plus fidèle entre tous les Mangemorts, une alliée envers et contre tout. Ils règneraient ensemble sur le monde de la Sorcellerie, éliminant du monde les impurs et la vermine, puis faisant des moldus les plus résistants leurs esclaves..
Un destin de rêve s’offrait à la Ténébreuse, elle fut prise d’une excitation dont jamais elle ne faisait preuve. Cette vision avait profondément troublée. Elle ne fit pas attention aux réflexions de sa camarade de maison, d’ailleurs elle l‘avait même oubliée.
La Serpentard restait fixée sur le miroir, observant avec envie et presque passion ces deux êtres au regard inhumain, dur et froid. Une vague de respect se ressentait de ces personnages..

Mais un bruit le retira de son image de rêve et de désir, la deuxième année entendait des paroles s’élevées. Elle reprit difficilement ses esprits, il s’agissait de la voix de l’autre fille.
Narcissa détacha son regard du miroir après un long moment.. Elle porta son attention sur celle qui avait prononcé ces paroles. Elle n’avait pas compris ce qu’elle avait dit, son esprit étant totalement captivé par le pouvoir du miroir, son avenir serait vraiment fabuleux..


- Te rends-tu comptes ? Il s’agit d’un miroir magique révélant l’avenir de celui qui le regarde, c’est tout à fait exceptionnel..

La voix de la Vert et Argent était assez distraite, mais elle semblait peu à peu reprendre ses esprits. Un tel choc est bien entendu difficile à surmonter. Maintenant, elle se rendait bien compte qu’il s’agissait de la réalité, elle ne rêvait pas.. Un phénomène si étrange venait de se produire..
Puis, la Rusée regarda une nouvelle fois ses inscriptions, sans doute n’étaient-elles pas écrites dans une autre langue, mais tout simplement à l’envers..
Elle lut la phrase à voix haute, ce serait plus simple pour la déchiffrer :


- Risèd Elrue Ocnot Edsi Amega Siv Notsap Ert Nomen Ej

Cette phrase était vraiment étrange, en essayant de la lire à l’envers, cela donnait des mots incompréhensibles, le tout était insensé. La Brune essaya également à voix haute, peut être quelque chose allait se passer..

- Je… nemon… tre… paston… vis… agema… isde… tonco…eurle…désir

En répétant cette phrase plusieurs fois dans sa tête, cherchant à assembler les mots, Narcissa comprit finalement cette fameuse phrase, elle la chuchota:

- Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir..
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptySam 3 Fév - 16:36:01

Mathilde avait désespérée entendre la voix de la jeune fille qui venait d’arriver. En effet la jeune Verte et Argent avait laissé place à la plus âgées des deux Serpentardes devant le magnifique miroir dont le bois doré contournait la partie en verre qui contenait toute la magie de ce miroir. Elle arrivait à se souvenir avec exactitude du visage de sa mère et ce fut à regret qu’elle céda sa place à l’autre Verte et Argent. La plus âgée lui dit d’une voix froide, mais encore une fois Mathilde n’en prit pas compte, si la gamine en face d’elle n’avait rien d’autre à faire qu’être désagréable après tout c’était son droit, mais elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Elle n’était pas comme toutes ses pimbêches de sang-pur, qui croient justement parce qu’elle sont de sang-pur que les autres sont moins biens. Notre jeune italienne, regrettait un peu que sa mère et choisie un riche héritier plutôt qu’un sorcier de sang-pur, car sa mère était la descendante d’une lignée de sorciers qui alternaient de génération en génération depuis des siècles déjà, une génération donnait naissance à un enfant qui servait le bien par la suite et deux générations qui faisaient le mal. Mathilde avait passé des heures et des heures sur l’arbre généalogique de la famille de sa mère. Et elle avait conclu que sa mère était donc la femme de la lignée qui faisait le bien, et qu’en grandissant elle avait donné naissance à l’enfant qui ferait le mal. Enfant qu’était Mathilde, mais elle n’était pas vouée pour autant à avoir des enfants, mais assurément ses enfants feraient le mal comme elle plus tard. Elle était fondamentalement noire, mais elle ne s’accordait que très peu de fois de se montrer sous son vrai jours. La dernière fois qu’elle l’avait fait son père avait fait comme si de rien n’était mais la semaine d’après alors qu’elle était arrivée à Poudlard il lui envoyé une lettre dans laquelle il s’enfonçait encore plus et où il se soumettait à ses envies et ses obis. Elle savait donc que son avenir était tout tracé, et qu’elle finirait dans le camp du mal, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Mais là encore sa mère avait fait une erreur, elle avait coupé la lignée de sang-pur en se mariant à un moldu. Même avec ce croisement impur, Mathilde se savait faite pour le mal, tout en cette magie que les gens appelle noire l’attirait, tout les points des Aventures du Dark Lord la fascinait. Mais elle ne voulait pas non plus tomber dans le fanatisme pur et simple du plus grand mage de tous les temps, elle admirait sa puissance, sa force, et son être, mais elle n’était pas non plus une de ses groupies, qui font comme toutes adolescentes accrochent des photos sur les murs. Les seules choses qu’elle concèderait sans aucun problème à son futur maître étaient son avant-bras et sa vie. Ces deux choses n’étaient tout de même pas rien, elles représentaient tout de même la liberté et la vie de Mathilde, qui se pensait déjà à onze ans prête à de tels sacrifices dans le futur. Elle repensa à sa mère, qui avait consacré sa vie à faire le bien autour d’elle, elle avait fait dans la vie des moldus partie d’actions caritative, elle avait servi aux restos du cœur, et dans sa vie de sorcière elle avait été chef du service puériculture à Sainte-Mangouste, mais là n’était pas le problème cette femme que Mathilde tenait pour exemple, fléchissait un peu plus à chaque pensée positive qu’avait Mathilde pour le Dark Lord. Elle fut tirée de ses pensées par la fille de Serpentard qui lui répondait, et qui se présentait à son tour. Elle disait qu’un prénom c’était peu dire sur le reste de l’être et qu’elle se nommait Narcissa Bodom, qu’elle était de sang pur et à Serpentard en seconde année.

« En effet, un prénom et un nom ne sont rien, pas plus que le sang qui coule dans nos veines. Je ne suis plus de sang-pur depuis cette génération, mais je ne vis pas ça mal. Si tu penses que les sangs mélés ont moins de valeur je doute que tu sois dans le vrai. Je ne dis pas que j’ai plus de valeur que toi, ne penses pas ça, je ne me permettrai pas de t’insulter de la sorte. »

Elle avait dit ces mots d’un ton net, clair et froid, elle était en fait entrain de se laisser dominer par le mal qui régnait en elle, et elle se demandait si c’était vraiment une bonne chose, mais après tout elle ne faisait pas cela souvent et Narcissa valait amplement une preuve que Mathilde n’était pas à Serpentard pour rien.
Elle laissa avec regret sa place à Narcissa, qui contempla le miroir d’un regard éberlué, comme si elle voyait dans ce miroir quelque chose de fantastique. Ce don Mathilde se doutait, puisqu’elle aussi était passé par la case Miroir enchanté. Mais plutôt que d’attendre que son aînée ne lui réponde, Mathilde continua de se concentrer sur les inscriptions en relief. Elle avait déchiffré ton cœur le désir. riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej. Il fallait donc lire la phrase à l’envers pour comprendre le don du miroir. Ej se changeait en Je ; Nomen devenait nemon ; ert se transformait en tre ; notsap se révélait être paston ; amega isv devenait vis agema ; edsi prenait la forme de isde ; le reste voulait dire ton cœur le désir.
Elle fit un relevé des informations mentales, la phrase donnait donc : Je Nemon Tre Paston Vis Agema Isde Ton Cœur le Désir. Elle comprenait les trois premiers mots qui se formaient d’eux même dans ton esprit ; Je ne montre, le Paston, se joignait au reste pour formait Je Ne Montra Pas Ton Vis Agema Isde Ton Cœur Le Désir. Elle compris immédiatement en visualisant les lettres que Agema était en fait age et ma, ce qui donnait Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir.
C’était donc ça ! Ce miroir montrait un désir, son désir le plus cher était donc d’être avec sa mère ? Elle ne s’en était même pas rendue compte, mais le chagrin avait été un peu mis en sourdine avec les cours, et l’ambiance qui régnait au château. Mais pour elle revoir sa mère n’était pas un désir, elle vivait bien avec le chagrin de la perte maternelle, et elle prenait plus le fait de revoir sa mère comme un besoin plutôt qu’un désir. Narcissa reprit alors la parole, sortant de nouveau Mathilde de sa rêverie, et de sa compréhension. Elle aussi avait compris, c’était certains, si Mathilde comprenait son aînée comprendrais elle aussi. Mais finalement l’aînée ne comprit que quelques secondes après avoir dit, que le miroir montré l’avenir, elle lut elle aussi la phrase à l’envers, et prononça la phrase à voix haute.


« Oui en effet il montre le désir le plus cher. J’avoue avoir été surprise de voir mon désir se réaliser, et finalement je me rend compte, que c’était plus un besoin qu’un désir réel. Et toi qu'as tu vu? »

En prononçant ces phrase Mathilde s’était de nouveau avancée vers le miroir, et elle apercevait maintenant son désir le plus cher qui s’était modifié quand elle avait pris conscience que son désir n’était pas celui que voir sa mère mais bel et bien de rejoindre le mal, et accomplir ce que son grand-père avait dit un jour être sa destinée. Son grand-père était un grand sorcier noir, qui était mort un mois avant sa mère, d’ailleurs sur le coup Mathilde pensait que c’était à cause de cela que sa mère c’était suicidée mais finalement elle avait compris que c’était pour ne pas voir sa fille sombrer dans le mal. Son grand-père lui avait dit qu’elle ferait le bon choix, et que comme lui elle servirait à son heure le plus puissant des sorciers, celui qui mettrait fin à l’avènement des moldus, et qui permettrait à Mathilde de se venger de tous ceux qui lui avaient un jour causaient du tord. Elle n’avait pas prit vraiment au sérieux son grand-père, car son père avait toujours dit de lui qu’il était un illuminé. Mais finalement Mathilde savait que si elle devenait un jour Mangemorte, elle savait pertinemment qui serait sa première victime. Elle regarda dans le miroir, et ce qu’elle vit lui provoqua un sourire, c’était un cimetière, où elle voyait une tombe sur laquelle était écrit : Julio Roma Assassiné. Elle sourit en voyant au bout de l’allée du cimetière une forme e cape noire indistincte et qui regarda dans sa direction avec ses deux yeux de serpents. C’était le seigneur des Ténèbres, celui que tous les sorciers craignaient. Elle comprit pourquoi sa voisine qui ne s’était pas vraiment poussée avait cru qu’il s’agissait d’un miroir révélant l’avenir, car c’était maintenant de cette façon que Mathilde envisageait son futur. Un futur dans lequel elle devait avoir seize ou dix sept ans pas beaucoup plus. Mais sur le coup elle ne reconnut que son visage qui avait bien évolué, ses yeux habituellement brillant de vie étaient là sombres et profonds mais toujours de cette couleur extraordinaire qui la caractérisait.

[J'espère qu'il ait à la hauteur de tes attentes, je me suis bien régalée à l'écrire!!!]
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyDim 4 Fév - 15:02:31

** Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir..**

Cette phrase résonnait dans la tête de Narcissa.. Il ne s’agissait pas de l’avenir, ce stupide miroir ne définissait pas la Vert et argent aux côtés du plus grand Mage Noir de tous les temps en réalité. Il s’agissait d’un stupide et simple désir.. Comment cela est-ce possible, la jeune fille s’était faite avoir en beauté.. Elle était furieuse contre cet objet sinistre, elle voulait le détruire.. Lui faire mal comme il venait de lui faire.. Les émotions n’étaient pas vraiment le propre de la Vipère, elle n’en avaient que très peu. Quelques minutes avant, un sentiment fort se déclanchait en elle, puis fut briser en un court instant. Cette vision allait se réaliser, elle le savait.
Tout ceci n’était pas fait pour rien, cela servirait à quoi de voir simplement son désir dans un miroir ? À rien ! Non, il servait bien à quelque chose d’autre cette stupide vieillerie..

L’autre fille lui parlait mais Narcissa ne l’écoutait pas.. Elle comprenait ce qu’elle disait, l’entendait, mais pour le moment elle s’en fichait éperdument, ne pensant qu’à régler le compte de cet objet de malheur..
La Serpentard tenta de se calmer, un silence s’imposa dans la pièce. La deuxième année en avait besoin pour faire le vide, aussi la part des choses.. Ça ne servirait à rien de s’énerver et de briser le miroir, ce serait au contraire une marque de faiblesse.. Le contrôle de soi était fondamental, il était vraiment très dur pour la Vipère de résister à ses pulsions sauvages, mais il le fallait.. Elle devait grandir, ne plus agir seulement par force physique, utiliser sa baguette ou même les mains à toutes els occasions. Non, la force mentale dominait c’était bien connue..

Après ce court silence, sa camarade de maison reprit la parole.. Elle lui dit ce qu’elle savait déjà bien entendu, rien de bien palpitant..
Puis elle demanda à la Vert et Argent ce qu’elle avait vu.. Fait drôlement étrange quand on sait que les deux jeunes filles ne se connaissent que depuis quelques minutes.. Elle demandait donc à Narcissa de révéler à une inconnue son désir le plus intense.. Cette fille était décidemment, tombée sur la tête, ou vraiment inconsciente..


- Ce que j’ai vu n’appartient qu’à moi..

Soit cette fille était vraiment curieuse, soit elle voulait que la Rusée lui demande ce qu’elle avait vu à son tour pour ainsi lui déballer un bout de sa vie, sûrement peu palpitante..
Il en était pas question, d’ailleurs la deuxième année s’en contrefichait de ce qu’elle pouvait bien avoir vu. Puisque de toute façon, aucun destin ne sera plus riche et intéressant que celui de la jeune Bodom..
Puis la Serpentard repensa à ce qu’avait dit sa camarade peu de temps auparavant..


« En effet, un prénom et un nom ne sont rien, pas plus que le sang qui coule dans nos veines. Je ne suis plus de sang-pur depuis cette génération, mais je ne vis pas ça mal. Si tu penses que les sangs mélés ont moins de valeur je doute que tu sois dans le vrai. Je ne dis pas que j’ai plus de valeur que toi, ne penses pas ça, je ne me permettrai pas de t’insulter de la sorte. »

Cette fille ne lui avait toujours pas dit son nom, peut être avait-elle honte de ses origines.. Elle n’était plus de Sang Pur depuis sa génération. Cela signifiait donc qu’un de ses deux parents, descendants d’une lignée au Sang Pur, s’était marié avec un moldu. Que les gens peuvent être stupides. La Brune aux yeux clairs ne comprendrait jamais ce manque de raison.. Ils avaient la chance et l’honneur d’être de Sang pur et ils osent souiller leur sang avec de la vermine moldue.. Quel affront. De plus la fille défendait cette cause, quelle idiote..

- Bien sûr que si le sang dans nos veines signifie quelque chose ! Même beaucoup, il veut tout dire !
La suprématie du Sang Pur est évidente !
Malheureusement des traîtres à leur sang souillent cette pureté de leur bêtise sans fin..


La Vipère fut plutôt expressive lors de sa prise de parole.. Une fille de Serpentard ne reconnaissant pas la supériorité du Sang pur c’était impensable. La dégénérescence qui naissait au sein de la maison des Vert et argent était incroyable.. La majorité des élèves étaient atteint de bâtardise.. Ils en étaient fiers, c’était cela le pire.. Comment défendre l’impureté, surtout lorsque l’on demeure à Serpentard.. Au lieu de se morfondre dans ses questions et tourmentassions, la deuxième année s’adressa à cette fille, lui posant la question directement :

- Pour toi, - je ne peux te désigner par ton nom, puisque tu ne me l’as pas fourni..- la bâtardise naissant dans la communauté des Reptiles est un fait éthiquement correct ?
À voir la manière dont tu défends ta cause de sang mêlé, je dirai que oui.. Mais je tiens cependant à entendre tes arguments, dans un débat intelligent et non violent dans la limite du possible.


La Ténébreuse ponctua son dialogue d’un léger rictus.. Oui, la violence et l’esprit malsain étaient omniprésents dans l’esprit de la Vipère, mais elle savait pertinemment débattre de manière civilisée quand l’occasion se présentait. Par contre, si l’autre en venait à agresser verbalement Narcissa ou à se montrer irrespectueuse, la deuxième année développerait tout de suite son esprit de persuasion. Elle saurait parfaitement remettre les choses en ordre dans la tête de la petite ignorante..
Puis cette dernière s’approcha une nouvelle fois du miroir, elle le fixait avec béatitude. Ce qu’elle y voyait devait être fort intéressant pour elle. Mais sans doute pas aussi pénétrant que la vision qu’avait eu la Brune. Non, pour elle, il s’agissait d’un phénomène hors norme, indescriptible et passionnel.. Un désir si puissant de domination, force et pouvoir.. Régner sur le monde en compagnie du plus puissant des sorciers n’était pas un fait anodin tout de même..
Elle parviendrait à exaucer son rêve, son désir s’entrecroisait avec son destin, c’était évident.. La jeune fille qu’elle était forgeait de jour en four son caractère. Elle ne faisait qu’évoluer, prenant conscience du développement de ses aptitudes physiques et mentales..
Sa vie serait bourrée d’obstacles, mais elle serait riche en émotions fortes, telle que la haine. La haine croissait en elle comme un poison se développant dans le sang après la morsure s’un Serpent venimeux.. Narcissa serait ce Serpent, c’est elle qui agira pour diffuser le poison.. Son avenir serait de faire souffrir les gens.. Une mort lente s’opérerait.. Souvent la Serpentard voyait ceci dans ses rêves, elle se réveillait en sursaut, emplie de sueur. Ces visions la troublaient, l’empêchaient de dormir, mais elle appréciait les avoir.. En éveil, la Ténébreuse faisait le mal, en dormant, elle le rêvait.
Le Mal était partout en elle, il la submergeait et ne faisait que croître..

Les jeunes autour d’elle la faisait sourire intérieurement, tout le monde, ou au moins les Serpentard, aspirait à une certaine forme de pouvoir. Mais peu l’obtiendront au final.. Ils essayaient de forger leur destin, mais à quoi bon..
Le destin n’avait rien à voir avec la providence.. Contrairement à elle, il n’est pas éphémère et ne peut pas se changer à sa guise. Le destin est ancré depuis déjà bien longtemps dans l’âme de chacun d’entre nous, rien ne le fera changer.
Narcissa Bodom était promise à un avenir épatant, ce fut le sentiment qu’elle a eu dès qu’elle a serré sa baguette entre ses mains.. Le marchand de baguettes magiques, Ollivander, lui a donné sa baguette en affirmant qu’elle possédait une aura puissante.. Il y avait pleins d’autres enfants dans la boutique, mais ce fabuleux objet fut réserver à la Rusée, à elle seule.. N’était-ce déjà pas la preuve d’un destin hors du commun ? La force d’un sorcier se voit dans ses pouvoirs, dans son âme, dans son esprit et bien sûr également dans sa baguette..
Narcissa repensait donc à cette histoire en regardant l’autre fille, elle se croyait plus forte que les autres peut être elle aussi, mais non, elle n’était rien.. De plus son sang n’était même pas pur.. Sans dire que tous les Sang Pur sont dignes de respect, loin de là cette idée, mais ils gagnent déjà un bon point..


[ HJ : Oui oui c'est très bien ! Very Happy ]


Dernière édition par le Sam 10 Fév - 13:34:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyDim 4 Fév - 20:00:18

La plus jeune des deux, n’avait rien d’autre en tête à présent que cette personne au fond du cimetière, rien d’autre que ce regard de serpent qui se dessinait dans les moindres détails, elle était un peu sonnée par cette vision, mais elle ne se laissait pas dominer, par ce désir. Quelle était la puissance d’un tel désir, elle ne saurait le dire, mais maintenant qu’elle l’avait vu elle en avait décidé ainsi, ce n’était plus un désir, mais bel et bien un avenir, elle voulait voir cette vision se réaliser, avec dédain elle cracherait sur la tombe de son père qu’elle aurait assassiné peu de temps après, puis elle rejoindrait le plus noir des mages et lui vouerait allégeance. Maintenant qu’elle comprenait l’intérêt d’être une personne de sang pur, elle avait décidé à la seconde même où elle avait acquit cette certitude de laver ses origines de cette vermine qu’était son père, elle toucherait en tuant ce dernier, à la pureté de l’âme et elle nettoierait de la torture et de la souffrance de son père ses racines souillaient. Elle ne se voulait pas fervente défenseuse des sangs mêlés, mais elle en était une et elle nettoierait l’erreur de sa mère coûte que coûte. L’autre Serpentarde n’avait pas l’air de comprendre ce que voulait dire Mathilde, si son père était un handicap à son avenir, elle supprimerait son handicap, comme un supprime un moustique. Elle comprenait tous les intérêts qu’incluait le fait d’être un sang pur elle avait décidé qu’elle se débarrasserait de la personne qui souillait son sang. Sur un ton froid mais posé la plus âgées des deux Rusées, répondit que son désir n’appartenait qu’à elle, Mathilde comprit que c’était donc quelque chose qui avait remué la brune, car elle avait observé ses faits et gestes et que ses traits s’étaient tendus d’une façon à peine perceptible.

« En effet ton désir n’appartient qu’à toi. Je ne te forcerai pas à m’en révéler le contenu. D’ailleurs il ne me servirait pas, ou peu. »

Elle ne se voulait pas agressive, ni froide, mais elle s’aperçut que son grand-père avait encore une fois raison, il lui avait bien dit que sa mère ne l’avait jamais mené que dans l’erreur, et que si elle rencontrée des gens dignes d’être Ses serviteurs il valait mieux qu’elle se rallie à eux, Mathilde comprit que Narcissa était une de ces personnes qui ont en eux une grande force et qui l’utilise pour faire régner ce qu’il pense bon. Et la Verte et Argent suivrait bien entendu la plus âgée dans ce chemin sinueux. Les paroles de son grand-père prenait un autre sens quand elle y repensait il lui avait dit que sa mère avait trahi ses origines et qu’un jour n’importe où qu’elle soit elle comprendrait qu’on ne change pas la destinée d’un enfant. Mathilde était destinée à faire le mal, et à se joindre au plus puissant mage noir de tous les temps, et elle accomplirait cette destinée quoi qu’il lui en coûte. Elle se rendit compte que l’aînée ne l’avait pas vraiment écouté quand elle lui avait révélé son nom et son prénom, mais qu’importait, elle était prête à céder au Dark Lord, sa vie et sa liberté, elle pouvait bien concéder à une de ses futures disciples son nom et son prénom une deuxième fois. Mais pour l’instant le temps était venu d’écouter la plus vieille des deux Vertes et Argent répondre à ses paroles. Elle n’avait pas tout à fait le même esprit bien que Mathilde sentait que les idées de Narcissa commençaient à influencer celles de Mathilde, elle commençait même à en vouloir à cette mère qui lui avait donné pour père un moldu indigne de la puissance de sa famille. Si la suprématie des familles de sangs-purs était évidente, Mathilde pensait que dans le monde des sorciers il ne restait qu’une poignée de famille sang une goutte de sang moldu dans les veines, mais Mathilde était bien décidée à ne pas continuer de souiller les racines de sa famille, qui venaient de perdre leur pureté dans sa génération, elle ne pardonnerait jamais à sa mère qu’elle avait tant chérit de lui avoir offert en héritage un père qui n’avait aucune racine sorcière dans tout son arbre généalogique. Son père était pour elle et elle le déclarait à partir de maintenant une honte qu’elle ferait taire dès qu’elle en aurait l’occasion pour qu’il ne puisse en aucun cas lui nuire plus qu’il ne l’avait déjà fait en souillant le sang de sa famille. Elle jugea qu’il était temps de répondre aux arguments de Narcissa, même si maintenant qu’elle y réfléchissait elle ne pouvait aller que dans son sens vu qu’elle approuvait ses idées générales.

« Je vais me permettre de te faire remarquer qu’étant tellement détachée de ce que je te disais et tellement plongée dans ton désir le plus profond, tu n’as pas entendu mon nom et mon prénom. Que je te sers sur un plateau d’argent. Mon nom est Roma, mon prénom Mathilde. »

Elle avait sans le vouloir fait preuve d’un détachement dans ses paroles qui laissait entendre qu’elle n’avait que faire que son aînée est écoutée ou non. Elle se surprit encore une fois, mais cette fois-ci en trouvant agréable d’être froide, telle une pierre elle répondait à son interlocutrice, comme si elle parlait à un ennemi, alors qu’il n’était pour l’instant pas question d’être ennemie avec qui que ce soit, si ce n’est avec son père. Elle lança un regard lourd de sens à la Serpentarde, pas qu’elle voulût être désagréable, mais le fait que son aînée la prenne pour ce qu’elle n’était pas la blessât plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle n’était pas une de celle qui excellent lors des échanges venimeux, mais là elle avouait qu’avec Narcissa elle apprenait vite et bien. Elle ne voulait pas devenir Narcissa, elle voulait juste que Narcissa la respecte, pour ce qu’elle était avec ses défauts et ses qualités. Si elle pouvait faire de la Brune une amie, ou du moins une connaissance avec laquelle elle s’entendait bien elle savait qu’elle y gagnerait beaucoup, car c’était avec des gens comme Narcissa Bodom, ou Drago Malefoy que l’on apprenait le plus il fallait qu’elle arrive à se faire apprécier, et si elle ne se faisait pas respecter par ses idées, ce serait son caractère qui lui permettrait de faire face à l’autre Verte et Argent.

« Ne prends pas mes paroles de la mauvaise façon Narcissa, ou peut être dois-je t’appeler Miss Bodom. Je suis d’accords avec toi sur un point crucial qu’est la force des sangs purs. Et même si dans mon sang coule du sang de ce traître d’homme qu’est mon père, je ne me sens pas pour autant inférieure. Je nettoierait l’injustice qui m’a été faite dès que je le pourrais. Saches que je ne suis pas inférieure à toi, ou à la poignée de sangs purs de cette école. Je considère qu’en moi ne coule plus que du sang de ma mère, car le sang de mon père ne mérite pas sa place en moi. »

Mathilde avait prononcé à son grand étonnement ces phrases avec beaucoup de calme, mais les derniers mots qui traitaient de son père étaient pleins de haine et de colère. Elle ne voulait pas offenser son homologue Serpentarde mais elle ne voulait pas non plus être traitée d’une façon irrespectueuse à cause de son père, le destin de Mathilde était tout tracé, et celui de son père aussi depuis que sa fille avait prise conscience de l’erreur qu’il était à lui tout seul. Elle réparerait cette erreur et s’il le fallait enterrerait elle même son père pour être sûre de pouvoir cracher sur son tombeau. Il fallait peut être à Mathilde un certain temps pour comprendre et se décider à faire quelque chose, mais une fois sa décision prise rien ne l’arrêtée.

« Un débat intelligent ? Pourquoi faire, aucune de nous deux n’a à s’expliquer. Je ne défend pas les sangs mêlés, je ne me considère pas vraiment comme telle, je ne tiens pas mon père dans mon cœur, il n’existe pas pour moi de plus je ne suis pas pour « la bâtardise naissante dans la communauté des Reptiles » mais à mon avis elle est inévitable. Les familles de Sang-Pur se font de plus en plus rares, et celles qui prétendent l’être ne le sont pas toutes. Je ne mets pas ta parole en doute, si tu dis que tu en fais partie c’est sûrement la vérité mais un jour il n’y aura plus de famille de sang pur et il faut que tu l’admettes. »

Elle analysa après coup ses paroles, elles étaient pleines de bon sens, le ton froid y était mais heureusement elle n’avait pas été méchante, elle avait comme Narcissa exposé un argument, et elle attendait en retour une réponse. Elle apprenait beaucoup avec Narcissa rien que le fait d’observer son aînée lui faisait comprendre comment il fallait être pour être digne de Serpentard. Elle avait décidé à partir de maintenant de se comporter comme le valait la guerre de Serpentard contre les trois autres Maisons. Mais pour prendre place dans cette guerre il lui fallait comprendre qu’elles étaient les bases de ces haines et de cette collaboration des trois autres maisons, car pour Mathilde c’était un vrai mystère sa mère ne lui avait pas vraiment parlé de Poudlard.

« Excuses moi d’avance de changer de sujet, mais peux-tu en un résumé simple et utile, pourquoi il y a de telles haines entre les maisons ? »

Elle espérait que Narcissa lui expliquerait d’une façon intelligente et parfaitement compréhensible cette haine qui semblait être incrustée partout dans Poudlard. C’était étrange d’ailleurs comme toutes les maisons semblaient être contre Serpentard, alors qu’à première vue ce n’étaient pas eux les mauvais. Elle était dans cette maison depuis le début de l’année et elle n’avait pas encore trouvé la raison pour laquelle les Serpentards étaient tant controversés, car la plus part d’entre eux étaient géniaux, et l’autre part était mieux encore. Narcissa elle faisait partie de la part supérieure, bien entendu, les personnes de milieu sociaux les plus hauts étaient dans la meilleure partie.
Elle lança à son âinée un regard qui signifiait qu’elle attendait une réponse, et elle espérait l’obtenir, avec des mots le message ne serait pas passé alors qu’avec le regard on ne pouvait pas mentir, mais depuis peu le regard de Mathilde était devenu froid et prenait de plus en plus l’impassibilité de celui des gens comme Narcissa.
Mathilde était tellement obnubilée par la Verte et Argent avec qui elle dialoguait qu’elle en avait oublié le miroir du Risèd. Elle lança un regard furtif dans la direction de l’objet magique, et elle vit quelque chose qui la figea sur place, en face d’elle se tenait le Dark Lord, elle et Narcissa en plus vieilles, les trois êtres dialoguaient, et le mage noir, avouait qu’il avait confiance en elles, et qu’elles étaient ses plus fidèles Mangemortes. Elle sourit, l’émotion que provoquait ce désir la submergeait et lui faisait prendre conscience que son père n’avait eu pour influence sur elle que de lui permettre de trouver sa voie. Elle remerciait son grand-père qui lui avait montré la voie à suivre et qui lui en avait dit sûrement trop sur ce qu’elle devait faire, pour être une parfaite descendante de la lignée de sa famille. Comme elle le lui avait promit elle tairait le nom de sa famille le plus longtemps possible, la lignée avait changé de nom un certains nombre de fois mais finalement par on ne sait quelle alliance elle avait retrouvé son nom d’origine. Mathilde songeait même un jour troquer Roma pour son vrai nom, celui dont elle était fière. Mais le temps n’était pas venu, pour l’instant elle n’avait qu’à attendre que Narcissa lui réponde. Le visage de son grand-père se dessinait dans son esprit comme si c’était hier elle se souvint de ces jours où le temps ne leur permettait que de rester enfermer dans le manoir familial de Genève, ou de Londres, et pendant ces jours elle parlait avec lui plus comme une sœur avec son frère que comme une petite fille avec son grand-père. Il avait révélé bien des secrets à cette enfant alors âgée de dix ans. Il l’avait façonnée en secret à devenir une parfaite adepte du Dark Lord, ce même Lord qu’il avait servi noblement jusqu’à sa mort. C’était maintenant au tour de Mathilde de prouver son allégeance au maître de son grand-père. Un jour viendrait où elle deviendrait comme ses grand-parents maternels une sorcières adepte de la magie noire, et Mangemorte du plus grand sorcier de tous les temps.
Elle en faisait la promesse solennelle à la mémoire de son grand-père, elle lui succèderait aux côtés de Lord Voldemort. Dans le miroir, l’être qu’était Mathilde souleva sa manche laissant voir une marque qui était celle du Seigneur des Ténèbres, et un rictus malsain se forma sur son visage, ses yeux avaient perdus leur éclat et étaient maintenant plus verts qu’ils ne l’avaient jamais été. Mathilde était tellement plus belle comme ça, pleinement elle même. C’était sa partie cachée, la partie immergée de l’iceberg.


[Voilà là j'ai fini!]
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptySam 10 Fév - 16:58:12

Narcissa était une nouvelle fois plongée dans ses réflexions intempestives. La fille à ses côtés semblait faire de même, puisque la Brune ne l’entendait plus parler.. Puis l’autre fille reprit après un court silence la parole, gênant la deuxième année en perturbant ses pensées. Mais qu’importait, cette fille après tout n’était pas complètement dénuée d’intérêt. Elles n’allaient pas devenir les meilleures amies du monde certes, mais sans doute les deux Serpentard n’allaient pas se détester.. Puis ce n’était pas ou plutôt plus dans le genre de la Vipère d’avoir des amis.. Elle avait eu une seule et unique amie à Poudlard, puis même en dehors, Drusiella Rosier, cousine de Drago Malefoy.. Mais malheureusement, elle n’était plus présente pour en parler.. Ce fut la première et dernière véritable amie de la Ténébreuse. Maintenant, elle ne voulait plus se liée d’affinités telle qu’une forte amitié avec quiconque.. Non pas parce qu’elle avait eu mal par rapport au départ de Dru, elle s’en était même assez vite remise.. Mais l’amitié ne servait pas à grand-chose, même à rien à vrai dire.. Des bonnes connaissances certainement, échanger quelques paroles avec une personne de rang respectable sans se balancer une dizaine de sorts à la figure, cela pouvait se montrer quelque fois intéressant, c’était certain. Mais pas d’amitié, pas de sentiments autre qu’une entente cordiale à des fins aristocratiques..

La première année dit qu’elle ne forcerait pas Narcissa à lui révéler son désir profond, l’image qu’elle avait vu dans le miroir, un évènement magique et puissant avec le Seigneur des Ténèbres. La Vert et argent releva un sourcil en fixant la plus petite, à la suite de ses paroles. L’air de dire, ‘de toute façon essaie de me forcer à accomplir un fait, tu verras de quoi il en retourne’.
Jamais personne n’avait obligé Narcissa à faire quelque chose contre son gré. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, mais leurs efforts furent indubitablement sans succès. La Serpentard n’était pas vraiment le genre de fille à se laisser faire sans broncher. Elle possédait un caractère très fort, une force déjà bien ancrée en elle, malgré sa maigreur. Puis bien sûr, un pouvoir grandissant contenu dans sa baguette et la manière dont elle l’utilisait..

Narcissa avait insisté sur la valeur de la pureté du sang pour elle, la fille n’avait pas donné son avis tout de suite. Cette dernière répondit simplement à la deuxième réplique de la Brune, concernant son nom. Elle voulut faire remarquer à la deuxième année qu’elle était trop occupée par le miroir et son désir pour avoir compris son nom et son prénom. La Ténébreuse s’empressa de lui répondre, d’un regard mauvais, mais pas complètement agressif. Après tout, ce ne fut sans doute qu’une simple erreur de sa part. Mais elle n’appréciait pas sa manière de parler à son égard. La Serpentard exigeait du respect de la part de tout le monde, s’ils ne le comprenaient pas en parole, elle leur faisait comprendre de façon plus explicite.. Comme ce fut le cas avec une petite blonde de Serpentard que la jeune fille avait rencontré dans les serres. Il est vrai que Narcissa ne s’était pas très bien débrouillée avec cette fâcheuse et satanée plante. Mais avec ce la patience et de la réflexion, la deuxième année aurait pu aisément s’en sortir saine et sauve. Mais à ce moment la blonde était arrivée, apportant secours à la Vert et Argent. Puis elle prit un ton arrogant, insultant presque la Ténébreuse. Alors celle-ci, exaspérée par ce manque de respect, surtout de la part d’une sang impur et d’une inférieure à elle sur tous les points, cassa la baguette de la petite et lui envoya quelques sorts. La blonde se retrouva coincée dans les serres. En repensant à cet évènement, un léger sourire sadique se dessina fébrilement sur les lèvres rouge sang de la Vipère. Si cela se trouve, l’autre était encore vulgairement pris au piège au milieu des serres. Puis avec un peu de chance, une moitié de sa têt fut dévorée par des plantes carnivores..

Bref, tout cela pour renforcer cet esprit et ce besoin d’être respectée dans la tête de la Vert et Argent.. Puis elle avait une bonne mémoire, qui ne lui faisait que très rarement défaut. La jeune fille était persuadée qu’elle ne lui avait fourni que son prénom, donc Mathilde. Mais pas son nom de famille, Narcissa avait pour habitude d’appeler les gens qu’elle ne connaissait pas encore, avec qui elle n’avait pas d’affinités proches, par leur nom, c’était ainsi, un point c’est tout. Donc, cette fille se nommait Roma. Ce nom ne lui disait rien.. La vermine était donc son père et l’imbécile sa mère. Elle avait hérité du nom de son moldu de père.. Pauvre fille, mais il ne fallait pas tant lui en vouloir, après tout elle n’y était pour rien si sa mère était une incapable, une traîtresse.. Quoi qu’encore il fallait qu’elle dénigre de toute part ses origines moldues.. Comme l’avait fait le Seigneur des Ténèbres, après tout lui aussi était né de père moldu, mais il avait su laver son sang de cette souillure en accomplissant des actes célèbres et grandioses, par sa puissance et sa cruauté.

L’autre fille répondit par la suite aux paroles de Narcissa.. Même si cette dernière faisait son possible pour garder son sang froid et ne pas être volontairement méchante et odieuse envers sa camarade, c’était légèrement impossible. Ses paroles l’agaçaient, le ton qu’elle prenait ne lui allait pas. Ce qu’elle faisait était en trop, peut être voulait-elle prouver qu’elle était une véritable Serpentard aux yeux de la Ténébreuse.. Mais cela ne passait pas avec la deuxième année, au contraire elle la trouvait vide de sens et son aura ne dégageait rien d’exceptionnel.. Dommage pour elle, mais la place qu’elle occupait dans l’esprit de Narcissa était équivalente à une micro poussière.. Cette fille devait faire ses preuves et mieux que cela pour entrer dans le cercle très infime des connaissances respectables de la Vipère. Pour l’instant, elle ne lui inspirait rien de bien reluisant, au contraire, elle l’agaçait et cela ne montrait rien qui ne vaille..


- Je prends tes paroles comme il me chante, tu n’as rien à me préciser ou à me commander. Certes je pense bien que tes paroles partaient d’un excellent sentiment, mais avec moi on perd son arrogance ou on dégage, c’est clair.

La Vipère était sans pitié, méchante, cruelle et un autre tas de sentiments qui lui faisait grandement plaisir.. Mais elle ne faisait pas exprès d’être comme cela. Et c’était bien évidemment le contraste entre elle et beaucoup de petites pimbêches de sa maison. Narcissa bodom était profondément détestable, c’était ancrée dans ses gènes. Un phénomène génétique et irrémédiable. Elle ne se forçait pas d’être mesquine et odieuse, elle l’était..

- Bref, ne partons pas tout de suite sur de trop mauvaises bases, j’écoute le reste de ce que tu as à me dire..

Oui, la Ténébreuse lui avait coupé la parole, mais elle la laissait finir. Puis si elle ne s’était pas d’ores et déjà éclipsée, c’était que Roma ne se montrait pas complètement dépourvue d’intérêt. Il fallait simplement qu’elle demeure patiente, qu’elle ne s’énerve pas, garde son sang froid, puis qu’elle respecte et suive les conseils de son aînée. Rien de bien difficile, mais encore fallait-il qu’elle ait la volonté et la force de le faire. La Vert et Argent laissait une chance à cette nouvelle d’entrer dans son cercle mais encore fallait-il qu’elle démontre ses capacités, sa valeur et son honneur. Elle devait être méchante et sans pitié envers les autres, mais respectueuse envers Narcissa, c’était la base du dilemme, un fait primordial.
Roma lui parla ensuite de son père, de son sang,.. La Serpentard répondit tout de suite après :


- Ton père n’est pas un traître, c’est simplement de la vermine moldue. La traîtresse est ta mère en aillant souiller son sang pure avec une telle vermine..
Par contre, tes paroles suivantes me plaisent.. ‘nettoyer l’injustice qui t’as été faite’ dis tu. Intéressant..


La Vipère, si elle avait bien compris ce que voulait dire Roma, appréciait le contenu de cette parole. Cela voulait donc dire qu’elle éliminerait dès que possible son sale moldu de père, tel que le Lord Noir en personne l’avait fait. Avoir une telle pensée à son âge prouvait qu’elle était peut être sur la bonne voie. Mais il lui restait encore à le prouver, et surtout de ne pas faire d’erreur.
Le ton de la plus jeune était calme mais sa voix parue plus froide et haineuse lorsqu’elle parla de son père, encore une bonne chose. Narcissa aimait sentir la haine sur elle et sur les autres. Roma n’était pas comme cela dès le début de leur rencontre. Il semblerait que la Ténébreuse avait un certain talent pour ce qui est d’attiser des sentiments de colère chez les autres. Et ce phénomène paraissait tellement jouissif, qu’il était impossible de s’en lasser.


- Sans peut être t’en apercevoir, nous le faisons ce débat. En argumentant des principes et des faits chacune de son côté, en les exposant de manière assez claire, nous débattons..

Petite pause..

- Certainement, je suis bel et bien de Sang Pur..
Bref, il ne s’agit pas seulement de moi. Même si parler de moi ne me dérange guère, je pourrai t’exposer la trace de toute ma lignée en te reproduisant l’arbre généalogique des Bodom.. Mais peut être un autre jour..


Un léger sourire d’ironie indéfinie ponctua les paroles de la deuxième année.. Après tout, il est vrai que Narcissa était un prénom qui allait comme un gant à la jeune fille, elle ne s’appelait pas comme tel pour rien.. Le narcissisme avait une part d’existence bien sûr dans l’âme de la Serpentard. Puis pour certains il s’agissait d’un défaut mais ce n’était pas le cas de la Rusée. En effet, celle-ci était belle, intelligente, noble et pure, alors pourquoi s’en cacher.. Ceux qui cherchent à cacher plusieurs facettes de leur personnalité montre évidemment un manque de personnalité ou alors ces personnes ont des faits péjoratifs et dévalorisants à se reprocher..
Puis Roma lui parla de la disparition future des familles de Sang Pur.. Narcissa ne niait pas le peu de personnes n’ayant pas du sang de moldu dans les veines. Mais bien entendu, cela arrangerait amplement les choses si les Sang Pur ne souillaient pas leur sang avec des ignobles vermines.. Ce qui était justement le cas des géniteurs de la jeune fille.. Cela ne servirait à rien de répondre à la plus jeune, de toute façon, elle avait bien compris l’erreur de sa mère. En rajouter n’aurait fait que gaspiller de la salive pour rien, puisque il s’agissait de faits dont la fille était bel et bien consciente, puis elle avait déjà fait part à Narcissa de son envie de railler de la terre son horrible géniteur..


Après une légère pause, Roma reprit encore une fois la parole, mais cette fois-ci, elle changea complètement de sujet.. Le débat n’était pas forcément clos.. Mais bon, pourquoi atténuer d’autres tensions, de plus sa camarade de maison s’excusa de ce changement soudain de situation. Sa question était assez surprenante, venant de la part d’une fille de sorcière tout de même, mais surtout d’une Serpentard !
Mais sans doute que sa mère, pour rajouter une couche à sa stupidité, ne lui avait guère parlé de Poudlard..
La Ténébreuse, gardant son ton froid habituel, mais cependant sans marque d’hostilité et apte à la conversation, lui répondit :


- Soit, cela ne me dérange pas de dériver sur ce sujet. Après tout, pour comprendre l’esprit des vrais Serpentard, faut-il encore en connaître les bases..

Roma avait demandé à la Rusée qu’elle lui fasse un résumé simple et utile. Déjà d’une tout ce qui sortait de la bouche de Narcissa était utile, puis de deux, la simplicité n’était pas son point fort.. Mais si son interlocutrice avait du mal à comprendre la subtilité de son vocabulaire, elle ferait peut être un léger effort pour se faire comprendre…
Puis vanter les métrites de Salazar Serpentard n’était pas un fait encombrant. Bien au contraire, la Vipère appréciait faire cela, mais davantage à des petits poufys et autres bouffondors qu’à des membres de sa maison..
Bref, la deuxième année reprit tout de même son monologue :


- Il n’y a pas vraiment de haines entre toutes les maisons.. Je dirai que Serpentard est le plus souvent mis contre les trois autres maisons.. Par exemple, moi je n’aime personne c’est clair. Mais je sais plus ou moins apprécier les gens. poufys et bouffondors sont à éliminer de la Poudlard, ces infâmes bâtards, les sang de bourbe sont beaucoup trop nombreux dans cette maison. Serdaigle peut également en faire partie, même si leur ‘intelligence’ - quoi que l’on se demande pour certains- permet de les sauver..
Déjà, cela vient des fondateurs de Poudlard, que tu dois peut être connaître. Le noble et talentueux Salazar Serpentard, lui seul voyait la dégénérescence de Poudlard si la vermine y demeurait, il voulait éliminer les Sang de Bourbe et il avait parfaitement raison.
Tu auras certainement compris que les trois autres débiles fondateurs de Poudlard n’étaient pas en accord avec les principes de ce cher Salazar.. Godric pour les lionceaux, Rowena pour les piafs et Helga pour les blaireaux.


Narcissa pourrait parler de Salazar Serpentard assez longtemps, ventant ses mérites, ses qualités,.. Mais elle se tenait au strict minimum..

- Voilà pourquoi il existe une ‘guerre’ entre les maisons et surtout entre notre Noble Maison et les autres. Beaucoup de Serpentard suivent les idées de Salazar, mais pas assez selon moi.
Le choixpeau se fait vieux, il sent un caractère rusé, malin, ambitieux chez une personne alors il est envoyé à Serpentard.. Mais il oublie cette soif de pouvoir, ce noble besoin qu’est la pureté du sang. Imagine une seconde un sang de bourbe dans notre maison. Rien que d’y penser me donne la nausée..
Bref, j’espère t’avoir bien éclairée.


La Ténébreuse ne faisait plus attention à ce miroir, d’ailleurs cela ne servirait à rien, son désir ne changerait pas de si tôt. Par contre, sa jeune camarade s’approchait encore du miroir, ses visions semblaient changer. Parce qu’elle n’éprouvait pas le même sentiment, son visage devenait plus dur, ses traits se durcissaient à la vision de ce reflet..
Narcissa ne posa pas de questions, sa curiosité n’était pas des plus fortes. Puis elle savait pertinemment que le désir de chacun lui était propre, elle demanderait pas à Roma ce qui pouvait bien se passer de son côté. D’ailleurs, cela ne lui importait peu, sauf le fait de savoir si elle était digne de valeur. Si son désir était assez puissant, si elle nourrissait une envie de pouvoir prenant source dans la cruauté..
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyMer 28 Fév - 16:39:52

[Sorry pour l'immense retard j'espère que le post qui est mon plus long en RP jusqu'à présent te plaira! J'ai pris un plaisir certain à le faire cette après-midi.]

Mathilde regardait avec dans ses superbes fentes émeraudes un peu fascination la Verte et argent qui lui servait d’aînée, elle avait tout pour être une parfaite sorcière, belle, puissante et surtout intelligente et maligne, c’étaient là des qualités importantes pour l’ascension vers le pouvoir et vers sa destinée. Mathilde savait qu’elle n’avait rien a envier niveau intelligence à l’autre, mais pour l’instant Narcissa prouvait à maintes reprises qu’elle savait parfaitement respecter toutes ses qualités et en même temps les utiliser en sa faveur en en mêlant deux telles que la malice et l’intelligence. Là encore Mathilde reconnaissait volontiers qu’elle avait des choses à apprendre et Narcissa serait sûrement un modèle intéressant sur lequel s’inspirer et sur lequel prendre exemple était une chose aisée. Mathilde était profondément méchante, mais elle préférait une chose, être gentille avec des gens qui n’avaient pas d’importance et puis leur planter un poignard dans le dos avec toute la méchanceté imaginable. Quand elle entendit les paroles premières de la jeune fille qui lui servirait dès à présente de modèle, elle sourit, Narcissa ne voulait pas que Mathilde lui commande, lui ordonne ou même lui fasse remarquer quoi que ce fût de contraire à ce qu’elle penser. Et Narcissa lui fit remarquer à Mathilde que même si ses paroles partaient d’un excellent sentiment ce qui n’était pas le cas, puisque Mathilde ne ressentait aucun sentiment qui soit objectivement bon, mais elle n’avait pas pensé à mal ce qui n’était déjà pas si mal. Elle ne voulait pas reprendre la parole pour rajouter une couche à sa façon de voir ses paroles surtout que son aînée ne démordrait pas de ses positions, et ce dès le début du débat. Mathilde avait remarqué avec quelle assurance elle parlait, et elle l’admirait pour cela, peut être qu’admirait une fille d’un an son aînée, n’était pas la meilleure chose à faire, mais au moins elle lui faisait prendre conscience de bien des choses et Mathilde se rendait maintenant compte que dans sa famille la seule personne qui avait un intérêt réel à ses yeux était son grand-père maternel, Auguste Aramis, le dernier descendant mâle actuel de la lignée de ses puissants sorciers qui avaient depuis la création de la lignée alterné le camp qui profiterait de la puissance de cette lignée.
Elle savait qu’elle rétablirait l’honneur de la lignée, en faisant mourir son père et en offrant son sang aux rapaces, cette idée lui plaisait mais elle avait décidée que son père ne mourrait pas par magie mais qu’elle le tuerait bel et bien de ses propres mains, elle l’affaiblirait, le ferait souffrir par magie, mais le coup de grâce, l’estocade, serait donnait par la fille qu’il avait engendré. Elle ne lui ressemblait en rien et elle le savait, ni de visage ni de caractère, autant il était un homme peureux et hautain autant elle était une fille fière et pleine de détermination, chacun des nombreux défauts de son père était cher elle une qualité remarquable. Elle ne tenait pas à se faire des amis nombreux, mais une ou deux véritables amies, et des connaissances solides, lui permettraient plus facilement d’atteindre son but, qui était d’être là… Au côté du Seigneur des Ténèbres, l’épaulant, le soulageant et lui obéissant, elle était prête à tout les sacrifices pour parvenir à se qu’elle considérait comme sa destinée. Elle eut une subite envie de jeter un œil au miroir, et elle revit ce qu’elle avait pu voir la dernière fois qu’elle avait plongé ses yeux dans le miroir.
Le cimetière était sombre, la nuit commençait à tomber et elle voyait le reflet du couché de soleil refléter sur les tombes une sorte de voile d’obscurité. Elle sourit, d’un sourire plus sadique qu’autre chose quand elle vit que la tombe de son père s’était ouverte pour laisser place à un corps en plusieurs morceaux. Sur une partie du ventre, qui était presque intact, on pouvait voir écrit au couteau, au cutter ou à un quelconque autre instrument qui aurait coupait la peau comme du beurre, les mots les plus agréables de la journée : Tu m’as enfanté, je t’ai tué. Mathilde sourit le sourire sadique laissait place maintenant à un rictus d’un mélange de haine et de bonheur absolu. Ce miroir était parfait, il montrait là à Mathilde des choses dont elle n’aurait osé rêver, elle rejoignant le Dark lord, et elle voyait maintenant son chef-d’œuvre le corps de son père qui était en… six morceaux, et les yeux étaient crevés comme des ballons de baudruche qu’on aurait frotté d’un peu trop près avec un clou. C’était extraordinaire, elle savait qu’elle n’avait pas tué son père et puis qu’elle lui avait fait subir ça. Elle devait lui avoir planter un clou dans l’œil puis l’avait retiré. Elle passa sa langue sur ses dent, en imaginant la scène. Elle crut s’étouffer quand elle entendit les premiers mots de la Ténébreuse. Son père n’était pas un traître, s’il avait mis sa mère enceinte c’était de sa faute, s’il l’avait aimait, et s’il l’avait séduite, s’était bel et bien de sa faute, bien sûr dans l’histoire sa mère avait une part de responsabilités non négligeable mais son père n’était pas du tout innocent. Quand la plus âgée des deux se tut, la plus jeune réfléchit une seconde aux paroles de la Rusée. Même si elle respectait son avis et qu’elle savait qu’elle avait en partie raison elle ne voulait pas gâcher les souvenirs qu’elle avait de sa mère, bien qu’ils soient tous maintenant complètement contraires à sa façon d’être, puisque depuis la mort de sa mère elle s’était énormément renfermée et qu’elle était devenue distante et froide, méchante et agressive, mais toujours respectueuse des gens qui le méritaient. Et Narcissa était assurément de ces gens. Elle ne savait même plus quoi répondre tellement l’autre fille était impressionnante d’intelligence. Mais les dernières paroles que la plus ancienne laissait en suspend prouvait que Mathilde avait marqué un point. Mais elle n’avait que faire pour l’instant du nombre de point à marquer, elle voulait juste prouver à Narcissa qu’elle n’était pas une pauvre fille complètement dénué d’intérêt. Ce qui pour Mathilde n’était absolument pas le cas.. Elle savait qu’elle n’était pas très belle, ni très intelligente, elle savait que pour l’instant elle n’était pas populaire, mais elle sentait que Narcissa pouvait l’aider à devenir une Serpentarde digne de ce nom. Pas que pour l’instant elle en soit indigne mais elle n’était pas encore ce qu’elle attendait d’un Serpentard. Elle avait beaucoup de choses à apprendre et le plus tôt serait le mieux, aussi décida-t-elle de poser des questions très… délicates, voire même bizarres à Narcissa. Elle décida d’embrayer à la suite pour éclaircir ses paroles, bien qu’elle savait que Narcissa avait parfaitement saisit ce qu’elle voulait dire elle préférait être directe et prouver qu’elle avait une envie de tuer son père à, l’instant même était une preuve indéniable pour elle.. Elle savait très bien que Narcissa était sûrement une des influentes de Serpentard, de part son charisme et sa prestance, et surtout part sa méchanceté et son intelligence, on pouvait facilement penser qu’elle était dans les plus respectée et les plus respectables des Verts et Argent. Mathilde enchaîna donc en disant :


« Oui, en effet je compte bien nettoyer mon sang de la souillure qu’a apporté mon père. Sa mort permettra à ma famille de renaître tel le phénix, de ses cendres. Même si mon père n’est que de la vermine moldue il mérite de mourir, pour avoir osé séduire une sang-pur. Ma mère, qui est maintenant dedans sa tome se moque des assauts et se moque du monde. Elle n’attend sûrement qu’une chose c’est que mon père, enfin mon géniteur, la rejoigne pour q’ils passent une éternité ensemble. Je me dois donc de lui refourguer ce poids qui me traîne vers le bas. Dès que je serai capable de l’éliminer, je le ferais. »

Elle se tut, elle savait que ses paroles avaient tout de même une certaine portée, dans le monde des moldus, eux qui souillaient chaque jour leur sang un peu plus et qui ne connaissait de la magie que des séries débiles lointaines très lointaines de la réalité, on l’aurait sûrement traiter de folle, vouloir à onze ans tuer son père, c’était une idée absurde et complètement cinglée, mais pour Mathilde c’était très rationnel, rien d’extravagant là dedans. Au contraire elle s’étonna même de ne pas avoir trouvé jusque là un moyen de se débarrasser de cette sale chose ignorante, qui manquait énormément de pouvoir. Un être qui en dehors de son argent n’avait rien apporté d’autre que le mépris et la haine, ce sentiment si puissant qui régnait à présent en maître sur le caractère de Mathilde. Même si elle le détestait elle ne pouvais nier qu’il lui avait permis de se forger et de se débrouiller seule. Maintenant elle avait décidé qu’elle ne finirait pas ses jours avec cette chose immonde qui lui servait de géniteur sur le dos. Dès qu’elle en aurait l’occasion, elle lui administrerait une dose de poison. Etant un grand entrepreneur, un véreux des affaires, il avait dans le métier pas mal d’ennemis près a tout pour lui faire la peau, et Mathilde savait très bien comment faire pour qu’un homme entre chez eux par effraction. Elle avait déjà payer un clochard pour le faire une fois, et il avait fait tant de bruit qu’il avait réveillé son père, c’était le jour d’Halloween l’année précédente, elle avait eut envie de voir comment son père réagirait face à un adversaire qui n’avait pas à perdre plus que sa vie, alors que lui avait à perdre une maison un argent incalculable, bien que les banques le fassent pour lui, et une femme qu’il aimait, et une fille qui chercherait plus tard à le tuer. Dans son quartier il y avait un clochard qui avait vraiment besoin de se payer une douche et si pour la bonne cause elle pouvait lui fournir assez d’argent pour qu’il se paye une douche et une chambre pendant une dizaine de semaine, elle savait qu’il accepterait qui n’aurait pas accepté s’il était dans le besoin ? Personne assurément et c’était pour cela qu’elle négligeait en aucun cas cette possibilité, faire casser à quelqu’un la fenêtre d’une taille assez grande pour faire passer un homme dedans, puis elle fournirait à l’homme l’idée de sortir par la porte après avoir ramassé l’argent et de partir, refaire une garde-robe, peut être même trouver un travail qui lui permettrait d’assurer sa vie. Mais en fait après tout elle n’avait que faire de ce clochard qui crèverait sûrement de faim et de soif d’ici la fin de l’année scolaire et qui donc ne pourrait pas accomplir le travail. Néanmoins, Mathilde savait qu’après que la fenêtre soit fracturée, les chaussures de son père, trempées dans la boue, et qui monteraient jusqu’à sa chambre, accuseraient un homme dont la pointure était du 44 et non une fillette dont la pointure était du trente-huit et qui n’aurait jamais pu commettre un meurtre ! Rendez vous compte elle qui n’avait jamais était violente à l’école, elle qui n’avait jamais était méchante avec ses camarades, elle ne pouvait décemment pas être une criminelle, de plus elle ne voyait son père que 2mois par an et pendant cette période c’était le bonheur, un bonheur apparent, qui dès qu’on poussait un peu perdait toute sa splendeur et devenait une bataille exceptionnellement agressive. Ensuite elle ferait boire à son père une verre d’eau dans lequel elle aurait faire fondre une petite capsule pleine de cyanure et ensuite, il mourrait, empoisonné. Elle se réveillerait le matin et appellerait les secours. Espérant de tout son cœur qu’on pourrait sauver son père, mais personne n’y pourrait rien faire. Et son père ne serait plus. Son plan tenait la route, mais elle ne l’exposerait pas tout de suite en tout cas, à Narcissa. Elle lança un regard et sourit, après avoir habillé son père et qu’on l’ait mis dans le tombeau elle le déshabillerait et elle le couperait en morceau, ou alors elle s’amuserait à écrite des choses sur son corps avec le cutter. Personne n’irait vérifier si le corps avait changé de place ou de position car un enfant bouleversé par le chagrin n’aurait pas touché au cadavre de son père. Elle écouta les paroles de la plus vieilles des Rusé&es. Narcissa était vraiment une fille bien, elle n’avait pas rechigné à la tâche d’expliquer à Mathilde toutes les ficelles de la haine entre les maisons. La plus jeune avait aussi remarquait que dans la maison de Serpentard il existait des haines entre les élèves eux même, comment pouvait-on si on avait un brin d’intelligence nuire à sa maison en se livrant une guerre intra-muros ? Mais les paroles de la Serpentarde troublèrent un peu Mathilde, pourquoi parlait-elle de sang maintenant ? Bien sûr, Mathilde aussi pouvait ressortir l’arbre généalogique de sa famille, cet arbre généalogique qui était très soigneusement rangé dans la bibliothèque de ses grands-parents maternels, décédaient depuis un an bientôt mais cette maison et tous ces biens étaient la propriété de Mathilde maintenant aussi elle n’aurait pas besoin de quoi que ce soit quand son père serait mort, elle vivrait deux mois chez elle seule et puis elle partirait pour Poudlard. La vie sans parents ni famille serait très bien pour elle qui ne rêvait que de vivre libre de l’attache parentale. Le poids que représentaient les adultes lui pesait lourd sur le dos et elle comptait bien finir le travail que sa mère avait commencée. Elle n’avait plus qu’à liquider son père, et elle serait sans famille. Bien sûr il y avait encore ses grands-parents maternels, mais si elle le leur demandait gentiment ils lui accorderaient forcément de vivre dans la maison de son grand-père mais à condition qu’il y ait une nourrice. La nourrice ferait le ménage et la cuisine, rien de bien dérangeant, et au moins elle pourrait vivre tranquille. De plus elle pourrait étudier les journaux intimes de la vie de Mangemorts de ses grands-parents ce qui était et de loin un des buts principaux de la maison. La bibliothèque secrète de son grand-père, et celle de sa grand-père.
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyMer 28 Fév - 16:40:27

[Sorry too mais la longueur autorisée est dépassée...]

« Tu dois vraiment aimer ta famille… Tu en parles avec une telle fierté. Je pourrais parler de la même façon de la mienne, mais j’exclu bien évidemment mon père, pour qui mes projets se font plus pressants et je sais maintenant qu’il ne lui reste plus longtemps à vivre, je peux à présent l’affirmer avec une sécurité de 100%, il ne survivra plus un an de plus, à la fin de l’année il sera mort et enterré. Après tout pourquoi lui donner plus de chagrin, j’accompli même une bonne action en le délivrant de la vie. »

Elle savait que l’humour noir était une chose qu’appréciaient les Serpentards, elle même en était particulièrement friande. De plus elle avait le cœur à faire de l’humour maintenant que les plans pour son père se dessinaient elle était ravie de pouvoir avoir encore quelques mois pour peaufiner la stratégie. Et puis elle engagerait cet homme pestilentiel pour qu’il fasse le sale boulot, c’est à dire passer par la fenêtre. Elle arrêta de penser au destin funeste de son père, elle avait encore tout son temps pour y penser, et puis elle n’était pas pressée, maintenant il mourrait avant la fin des deux mois des vacances estivales.. Une question lui vint en tête, un peu bizarre, mais tellement importante, si elle voulait devenir qui elle avait envie d’être. Elle ne savait pas si elle pouvait la poser, surtout que la Verte et Argent lui répondrait sûrement que ça ne la regarderait pas, mais elle avait décidé de prendre le risque à partir de cet instant Mathilde Roma vivrait une vie plus dangereuse et moins ennuyeuse.. Après tout elle était sur terre pour profiter de la vie et pour tuer des pauvres gens. Elle était sur terre pour faire la guerre aux moldus, et aux sangs de bourbes. Mais en apprenant tout ce qu’il y avait à savoir sur les forces noires de la magie, elle savait qu’elle serait en proie à de grandes connaissances et à une puissance plus grande. De plus être une experte en magie noire n’avait rien pour lui déplaire, puisqu’en pratiquant et en connaissant la magie noire elle ne pouvait que devenir plus puissante et surtout elle pouvait imposer le respect et acquérir du pouvoir, les risques étaient donc moindres comparés à ce qu’elle avait à y gagner. Elle savait bien que la seule façon pour qu’on ne l’accuse pas du meurtre futur de son père était de faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre. Ce clochard était la personne parfaite, puisqu’il serait tellement prêt à tout pour gagner la somme de 10000£ qu’il accepterait sans le savoir de poser sa main sur le verre dans lequel reposerait l’eau de son père et le cyanure. Elle ne voyait que très peu de faille dans son plan, et si elle donnait de l’argent au clochard sans qu’il sache à qui il avait à faire elle savait qu’elle pourrait lui faire porter le chapeau, en lui promettant une somme astronomique à sa sortie de prison l’année d’après car elle payerait sa peine en billet de 500£, elle savait qu’une somme telle que 500000£ serait amplement suffisante pour que le clochard se taise et purge sa peine sans faire de scandale puisqu’il ne sortirait pas de prison s’il ne se taisait pas et qu’elle lui ferait passer un courir qui expliquerait qu’il mourrait s’il disait quoi que ce soit. Maintenant qu’elle avait cueillit toutes ces certitudes elle allait poser la question qui lui démangeait les lèvres depuis les quelques minutes précédentes.

"Narcissa peux-tu m’expliquer comment je peux devenir une parfaite Serpentarde… Un peu comme toi quoi ? "

La jeune Rusée savait que là elle avait fait preuve d’imprudence, elle ne s’attirerait sûrement pas les foudres de Narcissa pour cela mais elle savait bien que c’était quand même un peu une sorte de secret qu’elle demandait de lui livrer. Mais bon si Narcissa refusait elle comprendrait, elle serait bien embêtée car elle savait comment faire, mais elle n’aimerait pas ça quand même. Un refus, est u n refus. De plus la question était un peu flatteuse le plus drôle c’était que Mathilde venait de s’en rendre compte, elle ne voulait pas flatter Narcissa m comme pour faire passer le cachet mais elle était réaliste Narcissa avait l’étoffe d’une championne. Belle, brillante et très ingénieuse. C’était un peu comme si Mathilde voyait en face d’elle le reflet du miroir de ce qu’elle voulait être. Seul bémol Narcissa n’était pas encore Mangemorte. Donc le reflet n’était pas encore complètement achevé. Mathilde lança un regard au miroir qui jusqu’ici avait était un peu le centre de gravité de la situation, mais elle remarqua que depuis quelques minutes les deux filles ne s’intéressaient plus vraiment à ce miroir magique. Mathilde y lançait de brefs coup d’œil pour voir ce qu’il s’y passait mais son désir ne changeait plus et elle remarqua que c’était comme un film, qu’on déroulait et qu’on faisait passer en boucle.. La elle voyait maintenant son corps adulte qui crachait sur la tombe alors que c’était la même chose qu’y s’était produite une bonne quinzaine de minute avant. Elle se demanda si le miroir du Risèd n’avait pas des limites plus courtes qu’on ne le pensait mais c’était quand même un miroir bien intéressant, comparait aux autres miroir, mais comparé à un être humain, il n’avait pas vraiment d’intérêt. Narcissa était pour l’instant le centre de toutes les pensées de Mathilde, comme si le cerveau et les pensées de Mathilde gravitaient autour de la personne de Narcissa. Le destin funeste de son père n’était plus vraiment un problème puisqu’elle avait réglait sa mort pour les deux mois de vacances d’été. Elle savait que maintenant tout était calé et qu’elle ne devait pas se tourmenter, le reste de l’année allait être long et elle savait qu’elle aurait le temps de repenser à cette mort qu’elle avait prévue.
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyLun 5 Mar - 1:09:11

[ HJ : Voilà, j’espère également que cela te plaira, j’y ai passé pas mal de temps aussi.. XD
Bonne lecture ! ]

Mathilde avait donc livré à la deuxième année qu’elle souhaitait voir mourir son géniteur, une infâme erreur de la nature, un moldu.. Narcissa appréciait la confiance qu’elle lui portait en révélant le fait qu’elle allait s’occuper de son père par ses propres moyens, elle désirait le tuer. Pour la Serpentard, c’était une très bonne chose bien entendu.. Mais, bien sûr elle était déjà bien âgée pour penser à la Mort, Narcissa elle-même y avait pensé bien assez tôt.. Mais de là à véritablement passer à l’acte, commettre un crime, le meurtre de son propre père. Bref, il y avait une certaine marge entre le simple fait de penser et celui d’agir véritablement. Elle espérait que les paroles de la première année ne soient pas simplement des foutaises.. Passer à l’acte demandait du courage, mais surtout une haine grandissante…

- Tu sais Mathilde, une sensation de rage intense doit t’envahir pour que tu songes commettre un acte impardonnable..
Le poids que porte sur tes épaules cette haine ne sera allégée que lorsque tu abrègeras les souffrances de ta pourriture de père.


Les mots de la Ténébreuse étaient crus, pourraient être difficilement assimilés pour une fille de onze ans. Mais la Vert et Argent savait ce qu’elle faisait. La fille semblait prendre son aînée pour exemple, il fallait donc lui inculquer la haine. Qu’elle comprenne de quoi une vraie Serpentard doit être faite. Et pas seulement, une vraie sorcière même. Le pouvoir grandissant est du côté du Seigneur des Ténèbres. Pour s’approcher du pouvoir, il faut s’approcher du Lord Noir.. De la Magie Noire, la terrifiante et si noble magie, celle venue des entrailles de la terre, des fin fonds de l’Enfer.. Car seule la Magie Noire est novatrice. Le Lord a su développer ses talents pour la hisser au seuil de la blanche, et même la dépasser largement.. Le pouvoir de la Magie noire est grandissant, son évolution ne fait que s’accentuer chaque jour. De manière équivalente au pouvoir du Lord..

Narcissa s’était déjà intéressée bien tôt à cette forme de magie. Son obscurité l’avait séduite. Bien sûr, grâce à ses parents, elle avait déjà été baignée dedans dès sa plus tendre enfance. Mais plus elle prenait de l’âge, plus son envie de puissance, son désir d’un pouvoir morbide et malsain s’amplifiaient. Elle ne voilait pas être une simple sorcière, traînant autour du Lord. Nan, elle serait une grande sorcière, une femme terrifiante et respectable, crainte de tous. Mais cette ascension ne se ferait sans nul doute qu’aux côtés du Seigneur des Ténèbres.. Comme le Miroir du Risèd lui avait montré, quelques temps auparavant.. La Vert et Argent n’aurait pas cru en partant à la recherche de cette fameuse salle, où un objet précieux y était dissimulé, qu’elle découvrirait cela.. Le Miroir révélant le désir le plus profond à celui qui le regardait. Cet objet magique avait le pouvoir de lire au plus profond de l’âme de chacun, aussi noire soit-elle. Et d’y extraire la fine particule qui nourrissait son envie, son désir secret et enfoui au plus profond d’elle-même..

Ensuite, lorsque Narcissa avait répondu à sa camarade à propos de son sang et de sa famille, celle-ci en avait déduit que la Ténébreuse aimait beaucoup sa famille pour en parler avec une telle fierté.. Cela se voyait pertinemment qu’elle ne connaissait pas le cœur et l’esprit qui se cachait en la personne de Narcissa Bodom..
La jeune fille n’aimait pas, son cœur dur et froid n’était pas fait pour aimer.. Bien sûr elle pouvait supporter quelques personnes de sone entourage, même apprécier un petit nombre restreint. Mais, par Merlin, jamais il était question d’une quelconque forme d’amour..


- Je suis fière de ma famille, bien sûr..
Quiconque étant descendante d’une noble famille au Sang Pur, ce doit d’en être fière. Si ce n’est pas le cas, il s’agit d’un traître à son sang et il ne mérite pas de vivre..


Ces propos étaient amplement logiques, d’une vérité absolue.. Il était même dommage que la plus jeune des deux Rusées ne s’en est pas aperçue avant d’exprimer sa pensée..
La Vipère était en effet extrême net fière d’être une descendante d’une famille de sorciers au Sang Pur. Cela devenait, et bien malheureusement, un fait presque rarissime.. La communauté sorcière assistait à une dégénérescence affolante.. Poudlard en était contaminé par la même occasion. C’était une véritable injustice, contraire aux valeurs fondamentales de la Ténébreuse. Elle suivait pertinemment les principes établis par le fondateur de sa maison, Salazar Serpentard. Ainsi, sa lutte dans cette école était de faire passer un mauvais quart d’heures aux souillures de cet établissement. Afin qu’ils comprennent qu’ils n’ont vraiment pas leur place dans une école de Magie. L’enseignement magique devrait être réservé aux seules familles de sorciers au Sang Pur. Et cela, peu de personnes l’avait compris, au grand dam de la jeune fille..

Puis Mathilde parla une nouvelle fois de sa volonté de voir mourir son géniteur. Son désir de le tuer par elle-même.. Elle semblait assez déterminée, mais encore une fois Narcissa avait de légers doutes quant au réalisme de ses paroles. Ou en tout cas, si sa volonté serait assez forte pour passer vraiment à l’acte.. Ceci, l’avenir le dira..


- À la fin de l’année dis-tu ? Te crois-tu réellement capable de tuer ton géniteur ?
Je ne mets guère en doute ta parole.. Mais tu n’as que onze ans, si je ne m’abuse.. Crois-tu y parvenir ?


La Serpentard n’était pas de nature amplement curieuse.. Au contraire, la ruse peuplait son chemin, elle n’agissait pas sans tact. Si elle posait toutes ces questions à sa camarade plus âgée, ce n’était pas par simple besoin d’assouvir une curiosité malsaine. Non, la Vipère voulait voir jusqu’où la jeune fille était capable d’aller. Et ce, en vérifiant la noirceur de son âme..

Les deux Rusées s’accordèrent ensuite une pause, où régnait un silence absolu, étant chacune plongée dans l’abysse de leurs pensés, aussi morbides soient-elles.
Puis ce bref silence s’interrompu, pour laisser place à la parole. En effet, la plus jeune s’était remise à parler. Ses mots s’étaient élevés, brisant le calme cristallin de la pièce de marbre froid, aux couleurs claires mais ternes. La pièce ne renfermait aucunement la gaieté et la joie de vivre. Au contraire, ce lieu abritant le fameux Miroir semblait être prison de verre, un espace où enfermer les anormaux, ceux désirant fuir la réalité, ou tout simplement se laisser emporter aux pays des rêves.. Mais le monde ne se crée pas en se basant sur des songes, il ne faut pas rêver sa vie, mais vivre ses rêves. La Serpentard ne s’enfermait pas dans un monde en dehors de toute logique, elle n’était pas non plus pessimiste. Sans toucher à l’optimisme non plus, elle était tout simplement une demoiselle de valeur, réaliste. Ses valeurs, la Vert et Argent voulait les inculquer au monde entier, tout le monde se doit de se forger un idéal.. C’est-ce qu’elle faisait, la Vipère était élitiste et idéaliste, rien ni personne ne la feront changer d’opinions. Au contraire, la jeune fille forgeait son caractère et ses idéologies de jour en jour. Elle devenait de plus en plus forte.
Ce fut pour cela que la nouvelle question de sa camarade ne la surpris pas..


" Narcissa peux-tu m’expliquer comment je peux devenir une parfaite Serpentarde… Un peu comme toi quoi ? "

Voici ce que demanda la jeune Roma à la Ténébreuse.
Celle-ci en fut légèrement flattée, mais elle ne le montra guère. Simplement un mince sourire malicieux se dessina sur lèvres rouge sang de la Vipère. Cette dernière avait bien entendu remarqué que Mathilde la regardait avec une certaine admiration. Mais de là à lui demander ceci directement, puis surtout de cette manière, c’était un peu déplacé..
Cette question n’avait pas provoqué un grand étonnement chez la Vert et Argent, mais il faut avouer qu’elle la laissa tout de même assez perplexe.. En effet, même si cela signifiait que cette fille admirait Narcissa, il était assez difficile de répondre de façon bien objective..
La jeune fille se lança tout de même dans une réponse, après avoir répondu à quelques interrogations intérieures.. Elle fixa sa jeune camarade dans les yeux.. Mais avant de lui répondre, une chose la dérangea. Cela faisait assez longtemps à présent que les deux jeunes filles communiquaient ainsi. Puis dans cette pièce, aucun fauteuil, aucune chaise.. Bref aucun moyen quelconque pour s’asseoir n’y demeurait. La Brune aux yeux clairs avait besoin d’un certain confort, elle n’allait tout de même pas s’asseoir par terre ? Encore, au dehors aucun problème, cela ne la gênait pas d’être en contact avec le sol naturel, bien qu’il fallait qu’il soit parfaitement propre et sec.
La deuxième année détourna donc le regard de sa camarade, fit quelques pas sur le côté, ses jambes s’engourdissaient à rester planter debout éternellement. La Rusée n’appréciait pas tout évènement qui la mettait dans des situations compromettantes lorsqu’elle entretenait une discussion assez intéressante..
Elle retourna donc vers Mathilde, de sa démarche toujours aussi élégante, l’allure soignée. Elle scrute rapidement le sol, il était plus que propre, la poussière ne semblait pas s’incruster dans cette pièce mystérieuse.. D’un geste gracieux, elle s’assit donc doucement, prenant soin de ne pas faire de plis à sa longue et magnifique jupe noire. La jolie Brune aimait être élégante, la coquetterie était un fait primordiale chez une femme de valeur.. Dès son plus jeune âge, elle avait suivit la voie de sa mère dans ce domaine, une femme si sensuelle et élégante. Pourtant, si cruelle et démoniaque.. Les deux phénomènes liés, cela donnait un tempérament et une prestance exceptionnelles.
Ainsi installée, elle invita la jeune Roma à en faire de même, d’un geste bref de la main. Elles pouvaient donc poursuivre à cet instant leur conversation..


- Dans un premier temps, il faut que tu saches une chose importante. Je ne joue pas un jeu, mon rôle n’est pas définit et personne ne me dicte ce que j’ai à faire.
Mes actes résultent de ma seule volonté. Je n’agis pas comme je le fais parce que je me dis que mon attitude est digne de Serpentard. J’agis comme je le désire, mon esprit fait partie de Serpentard, il est donc logique que je suive ses principes.


Narcissa fit une pause, elle voulait que sa cadette ait le temps de bien assimiler ce qu’elle disait. La Vipère détestait parler dans le vent, chacune de ses paroles avaient de la valeur. Alors elle souhaitait que la première année en profitent pleinement, ne se laisse pas distraire inutilement.
Cette courte pause passée, la Ténébreuse reprit, d’une voix restant froide, mais cependant assez posée :


- On ne devient pas une Serpentard !
Ce caractère est dans les gènes ! Ces sang-mêlé venant dans notre maison ne la comprenne pas complètement. Ils ignorent pour la plupart les valeurs fondamentales de son fondateur.
Il y a bien entendu des exceptions, mais elles sont infimes malheureusement.
Un Rusé agit justement avec tact, il est nourrit du feu de l’ambition, d’une soif de pouvoir presque jamais abreuvée. Sache que je ferai n’importe quoi pour parvenir à mes fins. Et cela prouve cette appartenance si chère à la maison des Vert et Argent. Il n’y a pas d’amitié ni de loyauté qui compte. Si une personne se met entre nous et notre destinée, on doit faire ce qu’il faut pour éliminer ce problème, si tu vois ce que je veux dire..
C’est en partie pour cela que j’étais assez ravie d’apprendre tes intentions à propos de ton géniteur. Cela est digne d’un Serpentard. Mais je n’ai pas dit que tout était gagnée pour autant. Le chemin qui mène à la réussite est long, et surtout semé d’embûches..


La Ténébreuse aimait tenir ce genre de discours, parler en privé et librement de ses opinions, à une personne qui les écoutait avec fermeté, c’était jubilatoire. Mathilde s’imprégnait de l’aura de Narcissa, elle était très attentive et buvait ses paroles. C’était très intéressant. Si la première année continuait sur cette même voie, elle pourrait devenir une alliée de la Vipère. Pas vraiment une amie, parce que la deuxième année ne s’arrête pas à de familiarités de ce genre. Mais une bonne connaissance qui mériterait un certain respect c’était déjà énorme de la part de la Vipère..
Elle devait donc encore prouver ses ambitions, la valeur et le bien fondé de ses propos. Et la Brune serait reconnaissante envers cette fille. Elle était de sang mêlé mais désireuse de venger son sang de la souillure qui lui avait été commise. Fait appréciable, puisqu’il s’agissait du même acte que ce cher Lord avait effectué. Après tout, lui aussi est de sang mêlé, mais du moment que l’on savait rétablir l’injustice et prouver son attachement à la magie noire, tout devenait possible..
Bien entendu, s’il aurait s’agit d’une sale sang de bourbe, la Vipère n’aurait jamais tenu ce genre de discours.. Mais ce n’était pas le cas de miss Roma. De plus, elle voulait réparer cette terrible erreur de famille, puis surtout, elle montrait respect et admiration envers Narcissa..

La Ténébreuse appréciait se sentir respectée, ce qui n’était pas toujours le cas dans ce château peuplé de personnes ignorantes, ne sachant pas à qui elles avaient à faire.
Ils étaient tous méprisables. Ainsi, la Brune s’était infiniment refermée sur elle-même, elle n’éprouvait qu’un minimum de sympathie envers de rares personnes. Parmi des bonnes connaissances, on pouvait compter Drago Malefoy bien entendu. Sebastian Eidan, qu’elle ne connaissait que depuis peu, qui était lui-même ami de Drago. Sinon, l’on pouvait aussi citer miss Black, pas une réelle amie, mais une bonne connaissance, cela va sans dire. Après, la plupart des autres n’étaient que superflus ou alors complètement méprisables..
En effet, la Serpentard au sang froid connaissait bien le mépris, pour le côtoyer chaque jour, à chaque moment de la journée. Elle ne passait pas un moment sas éprouver une haine envers quelque un ou quelque chose, presque tout la dégoûtait. Même les plus belles choses aux yeux de tout le monde paraissaient ternes au regard de la Brune au teint pâle.. Elle ne riait pas, elle n’avait même jamais rit de joie. Des sourires elle en faisait parfois, même s’ils révélaient certainement plus une certaine malice malsaine qu’autre chose.. Mais elle s’identifiait à la haine, parvenait à s’en faire une alliée au lieu qu’une vulgaire faiblesse comme elle pouvait l’être pour certains faibles d’esprit. Certes la haine reste un sentiment, donc une faiblesse, mais apprivoisée et maniée à sa guise, ce sentiment intense de rage et de cruauté devient un réel atout contre les ennemis. Beaucoup d’adversaires ont peur d’affronter la haine, ils sont terrorisés par leur propre peur. Cela est complètement stupide puisque la peur n’existe pas en tant que telle, c’est du vide. Pour contrer cette crainte puérile, il ne faut pas avoir peur d’ouvrir des portes, quitte à se ramasser. Mais l’important est de se relever, de garder la tête haute. Il ne faut pas oublier que tout ce qui ne tue pas rend plus fort, donc toujours garder une certaine fierté et avancer. La vie n’est qu’un enchaînement d’obstacles après tout, alors mieux vaut savoir les franchir, partir déjà gagnant pour braver plus facilement els difficultés. Bien sûr, tout n’est pas servi directement sur un beau plateau d’argent, il faut se battre, travailler dur, s’améliorer pour aller de l’avant. Il faut toujours plus, se contenter de ses acquis ne sert à rien.
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyLun 5 Mar - 1:11:51

[Pareil pour moi, c'est la première fois que je dépasse la longueur autorisée ! xDD ^^]

En y repensant, Narcissa avait oublié d’indiquer un fait essentiel pour répondre aux attentes de Serpentard, qui était l’assiduité au travail. Oui, les Vert et Argent n’étaient pas des bleu et Bronze pour autant, ils ne passaient pas leur vie à se morfondre dans des bouquins à la bibliothèque.. Mais ce n’était pas pour autant qu’il fallait négliger les études.. Cela lui rappela une conversation qu’elle avait entretenue avec Drago et Sebastian à ce sujet.. Serpentard était dépassé par Serdaigle au compteur, aller savoir pourquoi.. Le travail paye et ce n’est pas en faisant perdre des points bêtement à leur maison, que ces bandes d’incapables allaient faire valser la balance.
La Vipère reprit donc la parole avant de laisser Mathilde exprimer ses opinions :


- J’ajoute encore une chose, la rigueur et la présence en cours sont importantes aussi évidemment. Pour ma part, je me donne beaucoup dans le travail. On ne devient pas une bonne sorcière que sur de la pratique, un dur apprentissage théorique est également nécessaire.
Sans oublier bien sûr l’honneur pour Serpentard de remporter la coupe des quatre maisons, qui soit en dit en passant est légèrement en train de nous passer sous le nez. Et je n’admettrai pas cela !


La Vipère avait pris soin d’insister sur ce point, car ceci tenait une place importante à ses yeux. L’année passée, lors de sa première année, ils avaient gagné la coupe, il fallait qu’il en soit de même cette année. Elle voulait bouger toute cette bande de larves qui pouvaient peupler et envahir les dignes couleurs de sa maison.. Beaucoup ne méritaient pas leur place à Serpentard, c’était certain.. D’autres devaient simplement faire leur preuves, ou se montrer moins feignant et plus attentifs en cours..
Voilà, la Ténébreuse semblait avoir fourni une assez bonne réponse à sa camarade, résumant l’essentiel. Mais bien entendu, la Rusée restait sur ses positions. Être une véritable Serpentard ne s’apprenait pas, ceci était gravé dans le corps, dans l’esprit et dans l’âme..
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyMar 6 Mar - 17:24:05

Les yeux brillants d’une malice sans fin, Mathilde pensait au compte de son père. Elle le tuerait elle ne ferait rien d’autre, un cachet de cyanure serait suffisant à maîtriser un colosse d’un mètre quatre-vingt dix et de cent kilogrammes. Donc son père, homme de taille moyenne et de poids moyen le poison se répandrait et tuerait sa victime comme un grain de sable est porté par la rafale du vent. Mathilde avait encore le scénario dans la tête, quand dans sa poche elle sentit quelque chose. Instinctivement elle mit sa main et tomba sur la photo de son père et de sa nouvelle compagne. L’idée que son père puisse aimer, se remarier avec une femme après aussi peu de temps, paraissait à Mathilde comme quelque chose d’inconcevable. Encore une fois son père faisait preuve de la pire des faiblesse, il s’était laissé charmer par une fille facile, qui se servirait de son argent plutôt que du sien. Mais Mathilde n’en avait que faire, le mariage était prévu pour la fin des vacances d’été, son père mourrait s’il n’était pas marié la Vipère se savait seule et unique héritière de toute la fortune de son père. De plus le jour de ses 17 ans elle savait que l’attendait la fortune de ses grands-parents qui lui avaient tout légué pour qu’elle puisse être Mangemorte sans être obligée de travailler à côté dans un travail inutile. Pour Mathilde le travail scolaire était la clé de la réussite, essentiellement parce qu’elle comptait faire un travail qui lui plairait. Si elle avait ses ASPICS avec des mentions excellentes elle savait pertinemment que son avenir serait assuré. Aussi elle était très motivée, est pour l’instant ses cours s’étaient très bien passés. Elle avait rapportée des points à sa maison comme toute personne un peu soucieuse de la réussite de sa maison à la coupe des 4 maisons le faisait dès que possible. Malgré tout certains Serpentard et pas forcément les moins capables, ou du moins pas les plus incapables ne faisaient strictement rien pour permettre à la noble maison des Verts et Argent de progresser dans le classement. Mais elle cessa de penser à l’école, et à ses cours. Et comme si ses pensées étaient attirées par le mal, la haine, l’envie de faire le mal, des idées meurtrières de Mathilde, le sujet principal de son flux cérébral se retrouva de nouveau centré sur Narcissa et sur les idées morbides et sur le plan machiavélique qu’elle avait mis en place. La plus âgées des deux reprit la parole. Elle allait répondre à Mathilde, mais cette dernière, n’avait que faire de la réponse de sa camarade. L’observer suffisait à découvrir bien des failles dans la façon dont Mathilde se comportait. Déjà l’impassibilité du visage était déjà une chose fondamentale que Mathilde avait en partie acquit, mais qui restait un peu floue pour elle car dans certaines situation son caractère de flammes, mordant à vif les personnes autour l’emportait sur son impassibilité faciale. Ensuite sa façon de parler d’un ton froid mais parfaitement détaché manquait encore à Mathilde, bien sûr là encore elle savait être parfaitement glaciale, et aussi très détachée mais elle combinait difficilement les deux, ou alors de façon ponctuelle et à des moments où le ton n’était pas forcément de rigueur. Mais bon, là que l’autre répondait Mathilde n’écoutait que d’une oreille. Mais elle entendait tout ce que disait sa voisine l’intéressait car c’était avec une puissance et une détermination à toute épreuve qu’elle parlait. Une sensation de rage intense, pour être dans un état de rage profonde elle était dans un état. Si elle avait pu de là détruire son père, elle l’aurait fait mais malheureusement malgré les progrès de la science ce n’était pas possible. Quant au fait d’être envahit par la sensation de rage, c’était tout vu elle n’était pas envahie mais plutôt submergée, elle ne contrôlait pas vraiment cette haine si puissante. Si cette haine avait été une bombe, la terre aurait à coup sûr subie d’énorme dégât. Le poids qu’elle devrait supporter en tuant son père ne lui faisait absolument pas peur elle ne se disait pas téméraire, mais plutôt chanceuse elle n’avait jamais été une personne qui après avoir fait une bêtise était rongée par le remord. Tuer son père serait sûrement la pire chose qu’elle ferait avant sa majorité mais elle savait qu’elle se délivrerait d’un poids en réduisant son père au tombeau. De plus comme tout enfant normal elle avait toujours aimait refaire les signatures parentale. Chose extraordinaire elle n’avait fait que recopier l’écriture. Elle savait écrire comme son père. Et une lettre de menace disant que si la fille sortait de chez lui après le mariage, il la châtierait, que si elle s’impliquait un peu dans la vie de Mathilde il la frapperait devraient être des arguments valables pour qu’elle tente de partir. Elle se souvint de l’inscription en haut à gauche du verso de la photo : Eva et Moi. Eva, cette petite milliardaire dont les parents n’étaient autres que des portefeuilles boursiers ayant fait fortune en vendant des actions à des gens crédules qui pensaient s’enrichir.. La blonde platine, refaite au botox ne voudrait pas d’un mari qui la menacerait de mort. Surtout que Mathilde ne se gênerait pas pour sortir le futur journal intime de sa mère. Dedans elle y écrirait que Sebastian qui était son père, la battait dès qu’elle refusait de se soumettre à ses ordres et désirs. Que si elle avait sût elle aurait choisi avec plus d’attention celui qui lui donnerait un enfant. Le plan marcherait sûrement, et puis il ne faudrait pas longtemps à Mathilde pour expédier une lettre de menaces claires. Soit tu meurs soit tu donnes tout ton argent à ton futur mari et on ne te voit plus jamais. Quelque chose d’un genre proche de celui-ci. Et si jamais elle osait parler mal au père de Mathilde, qui mourait peu après, Mathilde témoignerait en la faveur de son père qui était un saint homme et que son ex-future belle mère et lui s’étaient violemment disputés la veille du meurtre. Mathilde crut s’être mal exprimée quand elle vit la mine de Narcissa qui s’assombrissait. Quand elle disait aimer la famille Mathilde n’entendait pas parler d’amour, mais bel et bien d’honneur patriarcal. Rien à voir pour elle avec l’amour qu’on portait aux êtres. D’ailleurs depuis la mort de sa mère, les sentiments affectif de Mathilde se limitaient à l’appréciation d’une personne, d’un caractère ou même d’un trait de caractère. Chez Narcissa c’était la personne et son caractère qui lui plaisaient. Elle représentait un peu le modèle de la fille que rêvait d’être Mathilde. Belle, arrogante, intelligente, calculatrice et froide. Sur ses cinq qualités principales Mathilde ne possédait que l’arrogance, l’esprit calculateur et la dureté. L’intelligence n’était pas un défaut mais elle n’était pas non plus une fille très intelligente, quant à la beauté quand on la voyait avec Narcissa le choix était vite fait. Après qu’elle eut fini de parler à propos de la mort prochaine de son géniteur. Narcissa sembla douter, pas de la véracité des paroles, ni de la vigueur et de l’envie de Mathilde, mais plutôt de sa force.

« Je pense, excuses moi si je me trompe, qu’à onze ans on est absolument capable de mettre un cachet d’un poison mortel dans le verre d’eau de son père. Je ne crois pas y parvenir, je sais que je ferai ce que j’ai décidé. Saches que je suis parfois lente à me décider, mais une fois décidée rien ne m’arrête. Mon père trouvera la mort au bout du chemin. Et j’ai déjà un coupable, enfin une coupable toute désignée. Peut être qu’un jour je te dévoilerai le reste de mon plan. Qui se modifie au fur et à mesure que l’idée prend de l’ampleur dans ma tête. Bientôt j’aurais le résultat définitif et je t’en ferai pars si tu le souhaites. »

En même temps révéler son plan n’était pas la préoccupation première de Mathilde. Car tout bonnement elle pensait que Narcissa était digne de confiance, elle savait qu’elle avait raison. Qu’est ce qui la poussait à être aussi sûre d’elle ? Elle n’en savait rien mais peut être le fait que Narcissa soit un exemple si parfait que si elle voulait se reflétait dans un miroir et y découvrir une Narcissa aussi bien que l’originale elle devrait être confiante, notamment en elle, mais aussi accorder sa confiance en autrui. Narcissa était donc la première à qui Mathilde accordait sa confiance. Mais ce n’était plus là même Mathilde, que celle d’avant Poudlard.
Naguère Mathilde était une fillette pleine de vie, mais là, on voyait en elle les dessins d’une demoiselle, les traits passés s’étaient fermés, ses yeux verts émeraudes pleins de joie de vivre et pétillants d’un bonheur indéniable s’était ternis, ne perdant rien de leur couleur, mais leur éclat fut à jamais perdu. Maintenant Mathilde avait dans le regard une étoile de malice et un océan de méchanceté, une étendue lointaine de froideur et de détachement. Personne ne pouvait maintenant faire revenir cette enfant à jamais perdue. De plus Mathilde ne souhaitait pas redevenir le fantôme d’elle même, maintenant c’était elle cette fille au visage beau certes mais pas moins fermé et dur, ce regard glacial plein de méchanceté et de ressentiments. Cet esprit calculateur avide de mettre un terme au séjour sur terre d’un géniteur bien trop salissant. Elle avait décidé d’être enfin celle que son grand-père avait forgée et qui pendant ces dernières années s’était cachée pour ne pas faire de la peine à sa mère. Mais maintenant c’était fini. Mathilde serait elle même et seulement elle même. Elle ne serait plus qui on voulait mais qui elle avait décidée d’être. Maintenant on ne l’influencerait plus comme on pouvait la manipulait. Son père pourrait tenter tout les stratagèmes et subterfuges elle le tuerait quoi qu’il fasse. Quand Narcissa s’assit Mathilde sourit, elle trouvait cela ridicule de s’asseoir par terre. Pourquoi ne pas prendre des chaises, mais elle corrigea vite son jugement en voyant que la salle était dépourvue de chaises, ou de fauteuils. Quand elle vit le petit geste de main de Narcissa qui l’invitait donc à s’asseoir à son tour, elle prit place. Mettant une main dans le plis de sa robe pour que la jupe noire ébène en dessous ne se froisse pas ainsi que sa robe de sorcier Elle entra en contact avec la surface dure du sol, mais elle remarqua qu’étrangement elle se sentait mieux une fois assise En effet finalement le fait d’être debout lui avait engourdie les jambes. Les muscles des cuisses et des mollets s’étaient contractaient au fur et à mesure que la discussion se prolongée interminablement debout. Elle s’assit et écouta les conseils, les instructions, les paroles qu’avaient à lui transmettre son aînée. Les premières paroles que prononça Narcissa semblaient être tirées d’un livre tant en elles sonnaient de la poésie. Etre elle même ne poserait pas de problèmes à Mathilde, sa décision avait été prise quelques minutes avant et elle savait très bien qu’un jour ou l’autre les masques tombaient. Jouer un rôle ne servait que rarement et devant des gens crédules un rôle parfaitement joué prenait tout son ampleur car la personne en face n’y voyait que du feu. C’était un stratagème vieux comme le monde, qui consistait à s’approcher de la future victime pour la mordre quand elle nous faisait confiance. Mathilde était une adepte du : Je suis ton amie et dès que tu as le don tourné je te détruis. La suite des paroles était très profonde et Mathilde savait très bien que c’était une mentalité qu’il fallait avoir. Ne jamais obéir à quelqu’un mais plutôt faire obéir. Ne jurer de rien sur parole d’une personne mais plutôt vérifier par sois-même. De plus la plus âgée des Vertes et Argent utilisait un vocabulaire très soigné ce qui rendait agréable l’écoute de ses paroles. Les actes de Mathilde n’avaient rien à voir avec quiconque d’autre qu’elle même et cela depuis toujours. Petite déjà elle avait voulu qu’on l’écoute, et qu’on l’admire, juste parce qu’elle voulait qu’on obéisse à ce qu’elle disait et qu’elle refusait de se courber devant un rois auto-proclamait. Sa mère et son géniteur voulaient qu’elle soit une enfant sage et obéissante, mais Mathilde n’en avait jamais rien fait, elle était une enfant roi, elle n’obéissait qu’à ses envies et celles des autres passaient après ses propres intérêts. On ne devient pas une Serpentarde certes mais bon, il fallait bien des bases, Mathilde les avait elle en était persuadée, mais il fallait fortifier l’édifice pour que jamais il ne tombe, elle ne voulait pas un jour perdre pied et se retrouver aussi basse que son géniteur. Non c’était inconcevable, elle avait un sang-pur il était souillé par cet homme mais quand elle se serait débarrassé de lui, elle aurait nettoyer son sang de l’ombre que lui faisait cet être dépourvu de quelque connaissance magique que ce soit. Il était certain que s’il avait été un sang de bourbe elle lui en aurait moins voulu car il serait sorcier quoi qu’on en dise. Mais le fait qu’il n’y connaisse rien et qu’il s’en fiche mettait des barrières entre lui et sa fille. Maintenant qu’elle avait décidé de se venger, il était sûr qu’elle arriverait à ses fins, n’importe quelle pharmacienne lui fournirait une boite contenant du cyanure, et si elle n’en trouvait pas, elle irait à l’Allée des Embrumes. Là bas au moins on ne serait pas trop regardant sur ses envies, sur le contenu de la commande et surtout sur son âge car elle craignait que ce fût son âge qui ne la trahisse. Elle pouvait toujours faire un mot expliquant que sa belle-mère voulait une boîte de cyanure. Mais maintenant elle devait écouter Narcissa qui continuait de parler. Avide de pouvoir, sans être la plus avide de pouvoir de Poudlard, Mathilde savait qu’elle n’était pas la première à avoir envie d’être plus puissante que les autres mais la différence avec la plupart des autres élèves c’ était qu’il s voulaient. Mathilde ne voulait pas, elle serait, c’était une affirmation qu’elle avait en elle comme bien d’autre, cette certitude la confortée dans son idée de la supériorité. Nourrir le feu de l’ambition n’était pas encore son soucis premier. Son ambition était là, et à la hauteur de toutes ses attentes, Narcissa n’avait absolument pas à s’en faire pour ça.
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MessageSujet: Re: Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom)   Un miroir, un désir, deux serpentardes (PV Miss Bodom) EmptyMar 6 Mar - 17:25:02

Même si elle se fichait royalement de savoir que Narcissa ferait tout pour parvenir à ses fins Mathilde écoute, à quoi ça servait de préciser se genre de chose ? Bien sûr qu’elle aussi était prête à tout pour assouvir ses désirs, bien sûr que rien n’entraverait son cheminement pour parvenir à ses fins. Mathilde avait depuis longtemps comprit qu’à Serpentard seuls les moins fort tentaient à tout prix de se faire des amis. Mathilde elle préférait avoir quelques connaissances influentes. Narcissa était déjà dans la liste que Mathilde comptait bien faire. Elle savait que Narcissa était un atout et que connaître une fille telle qu’elle n’était en rien un poids supplémentaire pour Mathilde. Côté moyen Mathilde ne manquait pas de ressource. Elle avait beaucoup d’idées pour éliminer sans faire trop de traces les personnes qui se mettraient sur le chemin de la jeune Verte et Argent. Qu’elle soit ravie trahissait son visage fermé et clos.
Aucun sentiment n’y paraissait à part peut être la haine qui semblait être incrustée dans les traits de la Miss Bodom.
Narcissa se tut un instant. Laissant planer entre les deux jeunes filles une ambiance assez pesante. Mathilde avait but les paroles de la plus âgée. Narcissa s’exprimait comme elle avait une facilité déconcertante, elle choisissait ses mots à la perfection comme Mathilde le faisait quand elle parlait à quelqu’un qu’elle considérait comme une personne respectable. Dans le futur Mathilde espérait que Narcissa et elle resteraient comme à cet instant des personnes qui semblaient sans parler comprendre l’autre. Même si elle ne pouvait pas dire de Narcissa ni de personne d’autre dans Poudlard qu’elle était son amie, et que Mathilde la considérait comme telle, elle appréciait l’esprit avisé et sage de Narcissa. En fermant les yeux on aurait put croire qu’un personne d’une vingtaine d’année parlait. Mais là qu’elle s’était tut Mathilde sentait en elle une chose étrange, elle sentait un manque. Elle chercha dans sa mémoire où elle avait déjà entendu une personne s’exprimait ainsi, et elle découvrit son grand-père qui la vénérait complètement mais qui lui donnait aussi des leçons de morales quand il le fallait. Dans sa famille il était le seul qu’elle ait toujours aimé. Il était l’homme le plus extraordinaire qu’elle n’avait jamais vu. Il était drôle et intelligent,, sage et rusé, il était un des plus représentatif membre de la famille Aramis. Et le jour où il lui avait dit qu’il voulait la voir lui succéder sur le trône familial, elle lui avait dit qu’elle ne l’égalerait jamais. Elle se souvint encore de la douleur qu’elle avait ressentit dans la joue. Il lui interdit ensuite de redire des choses dévalorisantes d’elle même devant lui.
Narcissa reprit la parole, brisant le silence de sa voix forte. Le sujet était maintenant les études. Si elle pensait vraiment apprendre quoi que se soit à Mathilde en lui disant que la rigueur en cours était importante elle se mettait le doigt dans l’œil. Mathilde avait toujours était la première de classe, et maintenant elle voulait être la plus puissante. Donc elle le serait il n’y avait absolument aucune raison. Bien sûr la théorie était très importante mais ça Mathilde le savait déjà ! Elle ne pensait pas que seule la pratique importait, bien sûr lancer des sortilèges était très intéressant mais lire des livres, étudier les fonctions d’un sort, étaient des choses aussi intéressantes et aussi importante pour la réussite futur que la pratique en elle même. Du moins c’était l’avis de Mathilde. Quand Narcissa parla de la coupe le ventre de Mathilde se noua. Elle regardait chaque jour les sablier et elle constatait à chaque fois que les Verts et Argent n’étaient pas premiers, mais que les piafs leurs avaient volé la place. C’était aussi pour cette raison qu’elle voulait travailler encore plus, car si elle rapportait des points à sa maison elle savait qu’elle laissait le situation se dégrader. Bien sûr elle ne prétendait pas à la réussite de sa maison, mais elle savait qu’elle y contribuait. Lez plaisir de savoir qu’elle avait une place dans la réussite de la maison de Salazar était pour elle un honneur. Mathilde se promit de remuer les premières années inactives en cours pour rapporter des points aussi car si tous les Serpentards s’y mettaient et travaillaient ensembles elle savait qu’ils remporteraient. Car les autres maisons étaient bien gentilles mais aucune d’entre elles ne pouvait prétendre faire le poids contre la toute puissance de l’union des Serpents. Maintenant le Miroir du Risèd n’avait plus aucun rapport avec la discussion mais ce n’était pas plus mal rester plantée là comme un piqué n’aurait pas rendu plus intelligente Mathilde loin de là. A part détruire le cerveau en accordant de voir des choses qu’on souhaite ce miroir ne servait à rien. Le silence se fit après que Narcissa eut parlait. Mathilde ne voyait rien à ajouter. Mais elle ne savait pas vraiment quoi dire pour continuer la discussion. Surtout qu’elle avait déjà abordée des sujets qu’elle n’aurait jamais abordé avant d’entrer à Poudlard, ou plus précisément avant de rentrer à Serpentard. Car s’était bien le fait de se retrouver en milieu hostile et froid qui lui avait permis d’être elle même de lâcher ses préjugés d’enfant polie et de laisser place à la vraie Mathilde. Soudain elle eut une idée, pourquoi ne pas parler de leurs goûts, en matière de cours, de matière, de professeur.


« Dis moi Narcissa qu’elle est ta matière préférée ? Est-ce que comme tous les Serpentards qui n’ont pas d’avis tu préfères les Potions sans raison ? »

Elle pensait profondément chacun de ces mots, elle savait qu’ils avaient de l’impact , tous les Serpentards n’étaient pas des lèches bottes de Rogue mais elle ne supportait pas les pauvres imbéciles sans avis qui prétendaient préférer les potions parce qu’il n’y avait que cela d’intéressant, il valait mieux dire qu’ils voulaient faire comme tout le monde. Pour sa part Mathilde préférait les Sortilèges et Enchantements, c’était vraiment intéressant comme matière et de plus, plus elle connaîtrait de sortilèges différents plus elle pourrait parer d’attaques imprévues. C’était l’avantage de réfléchir une potion n’était pas forcément active en la jetant parterre, alors qu’un sortilège lançait sur une personne avait forcément une efficacité. Elle ne savait pas vraiment quoi penser des élèves qui sans raison disaient que les potions étaient le mieux, elle se demandait si elle devait les plaindre ou si au contraire elle devait les haïr, mais généralement elle les ignorait, ou elle leur lançait un regard qui boulait tout dire. Maintenant elle attendait la réponse de la plus âgée des Vertes et Argent. Si Narcissa répondait les potions elle s’expliquerait sûrement et ses arguments vaudraient certainement mieux que ceux des autres élèves de Serpentard. Quant au professeur Rogue, Mathilde l’aimait particulièrement comme professeur, il était profondément méchant et particulièrement injuste envers les autres maisons que celle dont il avait la charge. C’était un caractère parfaitement Serpentard quand on y réfléchissait bien. En gros elle n’avait pas à se plaindre, elle était douée en cours et son professeur principal était le plus injuste de Poudlard, aussi elle savait que les élève comptaient en parti sur lui pour réduire les points des autres maisons, et permettre à Serpentard de gagner une fois de plus la coupe. Après tout si ses élèves comptaient tant sur lui, il ferait sûrement un effort pour leur donner la victoire, mais le mieux pour gagner et Mathilde le savait il fallait participer aux cours et rapporter des points à la maison de Serpentard, car en rapportant des points on réduisait l’écart entre les Serpentard et les Serdaigles et on le creusait avec les Gryffondors. Aussi la participation en cours avait un double effet et Mathilde savait très bien que les points qu’on grappillait à droite à gauche en répondant une réponse même un peu erronée reprenant les idées des autres, si cela pouvait rapporter 2 points ou 3 c’était toujours cela de gagner. Et donc Mathilde était une reine de ce genre de chose, quand elle avait une réponse à formuler et que d’autres avant elle avait amputé sa réponse elle reprenait leurs dires et ajouter sa réponse. Les points qu’elle récoltait ainsi étaient des points cadeaux. Elle lança un regard dans la direction de Narcissa attendant avec une certaine impatience ou une impatience certaine la réponse de l’autre Rusée.

[TADAA! Voilà le nouveau né des productions Plus Long Post de Mathilde Roma Very Happy]
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