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 Seule
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MessageSujet: Seule   Seule EmptyDim 28 Jan - 15:22:46

Gwenaëlle, même si elle était à Poudlard depuis la rentrée, donc environ 5 mois, avait la sensation d'être encore nouvelle, même si les lieux lui étaient connus. Elle ne parlait que peu aux autres élèves et n'en ressentait pas le besoins, ni une envie particulière. Pourtant, lors de son arrivée, tout lui semblait merveilleux, des personnes aux lieux en passant par absolument tout le reste ! Mais, finalement, aller à la rencontre des autres n'avait pas été aussi facile pour elle que la Serdaigle ne l'avait immaginé. Elle préférait déambuler, seule, à travers les couloirs, les pièces, et le parc, plutôt que de se mêler à des filles passant leur temps à glousser comm un troupeau de dindes, ou à des garçons obsédés par le quidditch et qui ne parlaient et ne pensaient qu'à cela... La jeune fille ne voyait que les stéréotypes, et elle en avait conscience, mais elle n'avait pas envie de regarder les élèves uns par uns, de repérer ceux qui étaient différents et avec qui elle pourrait s'entendre mieux... Elle préférait rester seule. Mais, en fait, elle l'était rarement. Arien, sa jeune chatte au pelage d'un noir de nuit, était très souvent avec elle, sauf quand elle s'absentait pour chasser des souris (la chatte, bien sur, pas Gwen XD).

Ce jour là, un samedi de janvier particulièrement froid, Gwenaëlle avait enfilé par dessus ses vêtements sa cape ainsi qu'une écharpe. Elle n'avait pas attaché ses longs cheveux chatains, les laissant tomber comme une cascade le long de son dos. Puis elle était sortie de sa salle commune, suivie par Arien, et s'était dirigée vers les escaliers magiques de l'école. Ah, ces escaliers... Les empruntant, Gwen s'était souvenue de la première fois où elle avait été confrontée seule à ces marches têtues... Elle savait qu'elles bougeaient, mais n'avait pas fait attention... Et était tombée dès la première secousse... Maintenant, elle avait repéré chaque marche farceuse, la direction que prenaient les escaliers, et même la fréquence de mouvements de certains... Elle avait décidé de na plus se laisser berner par des objets, même magiques !

Elle monta chaque escaliers, et, en quelques minutes, arriva au bout des marches magiques. Alors, elle commença son ascension par les escaliers en colimaçon s'enroulant autour d'une des tours de l'école, la tour d'astronomie. C'était le but de Gwen. Elle s'était habillé chaudement, car en haut, des ouvertures étaient faites dans le mur circulaire. Si, l'été, ces fenêtres étaient raffraichissantes et agréables, en hiver, elles lassaient passer des courrants d'air glacés. Lorsqu'elle pénétra dans la salle ronde, aux murs de pierres brutes et au sol fait de bois, Gwen remonta le col de sa cape. Elle fit un tour de la tour, tandis que sa chatte se plaçait au centre de la tour et l'observait tourner en rond. Finalemet, la jeune fille s'approcha d'une fenêtre qui donnait sur le lac et un gros morceau du parc. L'herbe était couverte d'une fine couche de givre qui lui donnait une teinte d'un blanc un peu sale, et les eaux du lac semblaient noires, tant il était profond. Avait-il seulement un fond ? La jeune fille n'en était même pas sûre...

Cessant d'admirer le paysage, qui semblait figé dans cette posture hivernale pour toujours, elle s'asst sous la fenêtre, de manière à ce que les courrants d'air passent au dessus de sa tête. Mais, finalement, c'étaient ceux de la fenêtre d'en face qui la gelaient... Arien s'approcha de s maitresse et se coucha à ses côtés. Alors, Gwenaëlle passa doucement ses doigts fins dans les doux poils de la chatte, regardant le vide, pensant à tot et à rien. Elle remont ses genoux contre sa poitrine et appuya son menton dessus, passant toujours machinalement sa main sur le pelage de son animal de compagnie.


" Tu sais, Arien... On a besoin de personne, en fait. Je croyais, en arrivant, qu'on serait obligées de se fare des amis pour ne pas s'enuyer... Mais tutes les deux seulement, on est très bien... Au moins, je peux mconcentrer sur les cours et les révisions... "

Une fille en train de parler à sa chatte... Un spectacle sans doute un peu inhabituel et étrange... Mais quand on a personne d'autre à qui parler, il faut bien trouver quelque chose... De plus, Gwen considérait Arien comme plus qu'un animal, et il n'était pas rare qu'elle lui fasse partager ses pensées, ses sentimens, ou autres... Après tout, pourquoi les chats ne comprendraient-ils pas les humains ? Un miaulement d'Arien suivant les paroles de Gwenaëlle vint appuyer un peu plus ses pensées, semblant approuver son avis sur les chats et leurs pensées. Ce miaulement tira Gwen de la léthargie dans laquelle elle était plongée. Elle cessa de fare aller et venir sa main sur le dos d'Arien, passant ses bras autour de ses genoux, et relevant le menton vers le plafond plutôt que d'observer le vide.


* Et si on était plus heureux avec des amis ? Non, c'est idiot, je ne vois pas en quoi avoir des boulets dans les pattes peut rendre heureux... Et pourtant... *

La jeune fille se posait de plus en plus souvent des questions sur sa condition de solitaire. Lorsqu'elle était plus petite, elle avait des amis parmis les moldus...Mais c'étaient ses amis de toujours, elle n'avait pas besoins d'aller à leur rencontre, il lui avait suffit de les rencontrer lorsqu'elle était suffisamment petite pour ne pas se poser de questions sur eux avant d'aller les voir... Elle n'avait jamais songé un instant à aller vers quelqu'un d'autre... Et elle n'avait jamais pensé que cela puisse être si difficile ! Elle n'osait tout simplement pas aller voir les autres ! Et elle venait de passer près de cinq mois toute seule... Elle tentait de se convaincre qu'elle était très bien comme ça, mais en réalité, au fond d'elle-même elle savait que cette solitude ne lui plaisait pas, qu'elle préfèrerait rester avec des amis que de passer ses journées à déambuler dans les couloirs, ou à la bibliothèque le nez dans ses livres... Sa timidité smbait l'étouffer, l'enfermer dans son monde de solitude et de lcture. Un monde qu'elle détestait, mais d'où elle ne parvenait pas à sortir. Elle était prisonnière d'elle-même, et elle se sentait vide.
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MessageSujet: Re: Seule   Seule EmptyVen 9 Mar - 16:43:29

Depuis maintenant quelques années, la nuit était l'occasion pour Alexander d'effectuait une sorte de rituel. Profitant du sommeil de ses parents et malgré son jeune âge, il sortait discrètement de sa maison et errait dans la rue en admirant les étoiles. Cela avait un effet étrange sur lui ; il ne se transformait pas en loup-garou ou quelque créature de la nuit, et n'obtenait pas non plus de pouvoirs surnaturels ; il se sentait tout simplement bien, libéré épanouit. C'était une sorte de cure de rétablissement, après les horribles journées ; ennuyeuses et pleine d'autres individus ; qu'il passait.

Mais depuis qu'il était à Poudlard, ses petites excursions nocturnes étaient terminées pour plusieurs raisons: d'abord, il y avait ce maudit couvre-feu. Où les préfets, les professeurs mais surtout Rusard et sa maudite chatte Miss Teigne, patrouillaient dans les couloirs à la recherche d'éventuels resquilleurs. Mais ce n'était pas trop grave, car Alex était plutôt discret, ne se déplaçait jamais avec d'autres élèves, et surtout le château était immense, donc il n'y avait que peu de chance de se faire pincer. Non, ce qui pour le moment l'empêchait d'effectuer ses escapades traditionnelles, c'est qu'il ne savait pas où aller et où pouvoir être tranquille. Il avait bien pensé au parc, mais ce n'était pas très discret ; de nombreuses fenêtres du château donnant directement sur celui-ci, et bien qu'il l'ignorait, il était certain que des sorts de vision nocturne devaient exister ; et , raison supplémentaire, ça devait grouillait de monde, même la nuit. Il avait beau chercher des terrasses donnant sur l'extérieur, il n'en avait trouvé aucune, ne connaissant pas encore suffisamment le château et se perdant toute les dix minutes.

Les jours passaient et il sentait bien que son humeur se dégradait petit à petit ; pour les autres élèves cela ne devait pas avoir beaucoup d'impact vu qu'il était de toute façon désagréable et distant; mais lui était pris par une sorte de manque, il commençait à étouffer dans ce château qui ressemblait de plus en plus à une prison.

Le voilà donc, en cette froide journée hivernale, gravissant les escaliers ; qui bizarrement aujourd'hui ne semblait pas d'humeur à s'amuser avec leurs passagers ; et arpentant les assez, voir trop longs couloirs de l'école à la recherche de son Eldorado. Il était motivé pour le faire toute la journée s'il le fallait, bien décidé à s'adonner le soir même, à ses activités. Et finalement ; comme c'était prévisible en se perdant à la recherche de ce que l'on appelle communément, des toilettes ; il arriva aux pieds d'un escaliers qui semblait montait jusqu'au ciel. Voyant que celui-ci était fixe et ne le mènerait qu'à l'endroit que sa direction indiquait, il l'emprunta.

Enfin, après plusieurs dégringolades dus à des marches farceuses qui se dérobaient sous ses pieds, le voilà devant une porte ; ne sachant pas ce qui se cachait derrière ; qu'il ouvrit le plus silencieusement possible. Et tomba sur une pièce ronde dont il comprit ; à la forme de son plafond ; qu'elle était le sommet d'une tour. De très grandes fenêtres l'entouraient, offrant une vue assez impressionnante, sur le reste du château et de ses alentours. Puis alors qu'il allait s'en aller ayant trouvé ce qu'il était venu chercher et aussi car il trouvait, le bleu pal du ciel laid et les rayons du soleil grossiers et agressifs .

Il remarqua, assise sur le rebord d'une des fenêtres, une jeune élève les yeux dans le vide, un chat ; qui était probablement le sien ; jouant à ses côtés. Inexplicablement, la colère lui monta, il s'était donné un mal de chien pour pouvoir être tranquille et seul, et bien sur il fallait que cette fille vienne lui gâcher son plaisir. Mais il se calma rapidement, se rendant compte de la stupidité de l'émotion qu'il venait d'avoir. Après tout, elle n'y était pour rien, elle était là avant lui et en plus s'il ne l'avait pas vu, il serait partit. Ses montées de colères intempestives et qui survenaient de plus en plus souvent depuis qu'il était à Poudlard, l'inquiétaient d'ailleurs. Heureusement Alex n'eut pas la mauvaise idée de la déranger ; lui même aurait trouvé ça horrible d'être importuné en ce moment, et aurait sûrement déchaîné sa colère à l'encontre de l'indiscret ; Il préféra, sans un bruit , s'asseoir au pied du mur où se trouvait la porte et regarder cette élève qui étrangement l'intriguait. Et dans un silence de cathédrale, la voie de la jeune fille s'éleva s'adressant à son chat ; bien qu'elle le fit d'une voie peu forte, Alex n'étant qu'a quelques mètres d'elle put l'entendre:


" Tu sais, Arien... On a besoin de personne, en fait. Je croyais, en arrivant, qu'on serait obligées de se faire des amis pour ne pas s'ennuyer... Mais toutes les deux seulement, on est très bien... Au moins, je peux me concentrer sur les cours et les révisions... "

A ces mots les yeux d'Alex brillèrent comme ils ne l'avaient jamais fait: d'Admiration!

* Elle est comme moi *

pensa t'il. Lui aussi, il la vivait cette solitude, il l'aimait et en était même dépendant. Au point de préférait rester dans l'ombre à l'observer plutôt que d'allait lui tenir compagnie. Mais quelque chose n'allait pas, il ne savait pas exactement pourquoi mais elle ne semblait pas heureuse. Enfin après plusieurs minutes à l'observer, et tendit que les paroles de la fillette résonnait à nouveau dans son esprit, il comprit: * sa voie * , hésitante et triste, vibrante et désespérée. Contrairement à lui, elle ne l'aimait pas cette solitude, elle la subissait. Son regard changea, et sans passé par la compassion qu'aurait méritée la jeune élève, ce fut de la tristesse que l'on put lire dans ses yeux. Et ce n'était pas non plus pour elle, mais pour lui-même. Depuis le temps qu'il cherchait ; sans vraiment chercher ; quelqu'un qui pourrait le comprendre, ce n'était pas elle. Elle, il la mettait ; malgré qu'elle l'eut profondément touché ; dans la catégorie des faibles ; les autres catégories étant les néfastes et les forts dont il était évidemment le seul représentant ; car des amies, elle en voulait et donc elle devait forcément en trouver. La timidité, la peur des autres n'étaient pour Alex que des sentiments inutiles et non justifiables. Mais malgré cela ; et sûrement car il était toujours un enfant de onze ans ; il appréciait de la regarder, et la trouvait apaisante.

Mais comme ci le destin voulait empêcher cet ètre chaotique de regarder tranquillement l'innocente jeune fille, un vent se leva, Alex eut à peine le temps de penser le début de sa phrase en se levant :


* Non! La porte, elle va ...*

"BLAAAAM"

"claquée..."
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