Accoudée à une table de la bibliothèque, la tête penchée sur son libre de sortilèges et enchantements niveau 2, Célia se mordillait les ongles d’énervement. Cela faisait plus d’un quart d’heure qu’elle planchait sur ce devoir et, bien qu’elle n’ait pas avancé d’un pouce, les sortilèges commençaient déjà à lui sortir par les trous de nez. Réprimant un grognement, elle repoussa sa chaise un peu trop bruyamment et se leva, sous le regard courroucé de la bibliothécaire.

* Qu’est-ce qu’elle a à me regarder comme ça celle-là ? J’ai pas dit un mot.*

Sans prêter davantage attention, la jeune Serpentard s’engouffra dans l’une des vastes allées de la bibliothèque, à l'abri des regards de la vieille Pince. Elle finit par se retrouver face à une vieille étagère branlante dont elle parcourut les rayons avec ennui. Elle ne voyait vraiment pas l’intérêt de garder tous ces bouquins, la plupart d’eux semblaient être plus vieux que Dumbledore et, vu la poussière qu’ils contenaient, n’avaient sans doute pas été touchés de puis des années. Son regard se posa sur un gros bouquin noir à l’aspect aussi miteux mais qui, chose étrange, ne contenait aucune inscription sur sa tranche. Intriguée, Célia leva la main pour s’en emparer mais celui-ci était placé tout en haut de l’étagère, beaucoup trop haut pour sa petite taille. Agacée, la jeune fille regarda autour d’elle dans l’espoir de trouver un escabeau ou une chaise à proximité. La bibliothèque ne manquait pas de chaises mais il était évident que si elle en traînait une jusqu’ici, elle allait attirer l’attention de la Pince. Or, elle n’avait aucune justification à donner si cette dernière lui demandait pourquoi elle tenait à s’emparer de ce livre. Bref, autant se débrouiller par ses propres moyens plutôt que s’expliquer avec la vieille autruche. S’emparant de sa baguette, Célia visa le haut de l’étagère et dans un murmure prononça :

- Wingardium Leviosa !

Normalement, le livre aurait dû sans problème venir voler jusque dans sa main. Malheureusement, il faut croire que le sort élémentaire qu’elle venait de lancer ne semblait pas avoir été exécuté parfaitement car ce n’est pas le bouquin qui se déplaça mais toute l’armoire. Sous le regard horrifié de la jeune fille, qui n’eut d’autre réaction que de reculer de quelques pas, la vieille armoire pencha dangereusement vers l’avant, emportant finalement dans sa chute tous les livres.

- BANG !

La vert et argent contempla silencieusement les dégâts qu’elle venait de causer puis sursauta en entendant la voix nasillarde de la bibliothécaire, à quelques rayons de là.

- Qu’est-ce qui se passe ici ?

Aie aie aie… elle allait passer un mauvais quart d’heure. Nul doute qu’elle allait devoir passer sa journée ici pour réparer les conséquences de son acte. Une journée dans un des endroits qu'elle détestait le plus..la bibliothèque !!! Incapable de se faire à cette idée, Célia fila sans demander son reste dans la direction opposée et zigzagua silencieusement entre les rayons pour atteindre la sortie. Elle n’était plus qu’à quelques mètres lorsque le destin voulut qu’elle mette le pied sur son lacet défait et s’effondre lourdement sur le sol dans un bruit sourd.

* Aie *

Relevant la tête péniblement, Célia eut l’étrange surprise de se retrouver nez à nez avec des… chaussures. Des chaussures d’élève vu leur taille…

Lysa venait faire son habituel ronde aux pouffys dans la bibliothèque. Cet endroit innondait d'intellos pleurnichards tout juste prêts a se laisser embêter sans jamais laisser voir l'ombre d'une réplique.

Alors que la jeune élève faisait le plus discretement sa ronde dans les étalages de livres poussiereux qu'elle n'avait pas ouvert une seule fois , un bruit attira son attention.

Ni une ni deux, quelquechose, ou plus vraisemblablement quelqu'un vint s'etaler devant elle.

Lysa baissa le regard vers l'élèves qui se trouvait...........a ses pieds 8) .

Tiens voilà quelqu'un au moins qui a compris ou etait sa juste place.

Lysa allait sortir le grand jeu quand elle remarqua que la jeune elève toujours a terre arborait le blason de Serpentard.
Autant ne pas gaspiller sa salive(aucun rapport avec la pub) et la garder pour se défouler sur un petit pouffy de première année .

Malgré le fait que j'adore que l'on se prosterne devant moi, peux tu m'expliquer pourquoi ton visage est a la hauteur de mes semelles?

Lysa arborait un leger sourire ironique ponctué d'une legère expression amusée.

J'espère que ce n'est pas une experience qui vise a comprendre le fonctionnement du cerveaux des pouffys en se mettant a leur hauteur!Un petit conseil relève toi avant que quelqu'un ne te voit ainsi.

Lysa fit un pas en arrière afin de permettre a Miss je m'étale sur le sol de se relever, puis se siasit d'un livre qui traînait sur une etagère voisine afin de faire semblant de travailler

Rassures moi , tu n'es pas ici pour travailler? conclua Lysa en fronçant les sourcils.

Célia leva les yeux pour mettre un visage sur les paroles glaciales qui lui étaient visiblement destinées. La propriétaire des chaussures était une jeune fille, apparemment plus âgée, qui la regardait avec curiosité (à moins que cela ne soit de la pitié ), un sourire moqueur au bout des lèvres. Sentant la moutarde lui monter au nez, Célia retint quelques répliques bien cinglantes en posant les yeux sur l’insigne de la jeune fille. Elle était de Serpentard elle aussi, inutile de se chercher des noises entre gens de même maison :sifle: . Néanmoins, elle n’aimait pas l’air moqueur qu’arborait la jeune fille, c’est pourquoi une pointe de froideur se fit entendre dans sa voix lorsqu’elle lui répondit.

- Sache que si j’avais pu l’éviter j’aurai préféré ne pas avoir à renifler tes semelles. Je n’ai en effet pas pour habitude de me prosterner devant autrui même si cet autrui est mon aîné et de la même maison que moi. Quoi qu’il en soit, pour ton information, non je ne suis pas là pour essayer de comprendre le fonctionnement des Pouffy. Ca serait inutile et une perte de temps, ils sont tellement prévisibles ! J’ai tout simplement glissé sur mon lacet en marchant vite pour ne pas être dans le champ de vision de cette idiote de Pince.

Sans préciser pourquoi elle voulait échapper au regard de la bibliothécaire (elle s’était déjà bien assez ridiculisée, pas besoin d’en rajouter une couche), Célia se releva avec toute la dignité qui lui restait et se détourna légèrement pour regarder derrière elle. Pas le moindre signe de la bibliothécaire. Avec un peu de chance, elle avait peut-être pensé que l’armoire était tombée toute seule. Après tout, personne ne l’avait vue et il n’y avait donc aucune preuve quant à sa culpabilité. Rassurée, la Serpentard se retourna vers la jeune fille qui venait de lui reposer une nouvelle question.

- Quand bien même je serais ici pour travailler, je ne vois pas où est le problème. Mais bon, puisque je n’ai rien à cacher, oui effectivement je faisais quelques recherches. Pas de gaieté de cœur évidemment mais n’ayant pas science infuse cela m'était nécessaire…. Et toi, quelle est donc la raison de ta présence dans un tel lieu si tu n’es pas là pour travailler ?

Sur un ton un peu plus amical elle rajouta :

- Puis-je savoir devant qui ai-je eu le privilège de me prosterner ?

Aux yeux de Célia, l’un des meilleurs moyens de faire oublier le ridicule de son petit « accident » était de tourner celui-ci en autodérision. Après tout, elle en avait connu d’autre. Inutile de prendre la mouche pour le sourire moqueur qu’elle avait vu chez la Serpentard, elle en aurait fait tout autant. Célia attendait la réponse de la jeune fille lorsqu’elle aperçut la bibliothécaire, à quelques étagères de là.

* Calme, elle ne peut pas savoir que c’est toi. Elle n’a rien vu*

Et même si, à sa grande malchance, la Pince la questionnait, il lui suffirait de prétendre s’être levée pour rejoindre la Serpentard....

Lysa écouta le monologue peu amical de sa camarade de maison tout en continuant de faire mine de s'interesser au livre qu'elle tenait fermement entre ses mains.

Mon nom est Lysa Reilley et je suis parait-il en troisième année. Voilà donc la personne devant laquelle tu t'es prosternée.

Lysa marqua une pause puis reprit la parole.

Pour dire vrai je ne considère pas vraiment cet endroit comme un lieu de travail vois-tu, je me trouve dans l'incapacité de me concentrer dans une telle ambiance.Non , rajouta t-elle en laissant apparaître un leger sourire.

Je viens de temps en temps me divertir en observant la faune qui peuple cette bibliothèque alias les encyclopédies sur pattes de Serdaigle pour la majorité.

Quand je suis en forme je tente même de creer un contact amical histoire de ne pas perdre ma journée.

Lysa insista bien sur le mot amical trahissant ainsi toute l'ironie de ses paroles.

Bien sur ce je m'en voudrais grandement de t'empêcher de travailler, j'aurai trop peur que ma conscience morale surdeveloppée ne me punisse ce sori avant de m'endormir alors je ferai mine d'y aller conclua Lysa en ne bougeant pas d'un pouce.

Enfin, je ferai ça si j'etais raisonnable et que j'avais envie de partir ! Or il se trouve que ce n'est pas le cas ,j'ai encore beaucoup a faire ici.
Lysa balayait la salle du regard tout en parlant. La bibliothécaire semblait s'être eloignée pour le moment.


Je crois que tu peux respirer, j'ai remarqué que tu fixais intensémment notre amie madame Pince.
Au fait a son propos, j'ignore en quelle année tu es donc tu ne sais peut-être pas qu'elle est la mère biologique de Miss Teigne.
De nombreuses rumerus courent sur elle et le vieu cracmoll edenté et honnetement je vois mal autre chose qu'une boule de poil puante être le résultat de leur tendre amour.

Bien sur ce ne sont que des hypothèses mais si tu regarde la boule de poil de côté tu verras qu'elle et la vieille ont le même profil.

La jeune fille posa alors son regard sur un jeune pouffsoufle qui travaillait plus loin.

Je préfere ne pas imaginer de quelle espèce descendent ceux-là.

- Mon nom est Lysa Reilley et je suis parait-il en troisième année. Voilà donc la personne devant laquelle tu t'es prosternée.

Célia se mordilla légèrement la lèvre inférieure, réalisant soudain que la jeune fille n’avait peut-être pas apprécié sa dernière question qui pouvait en effet être prise dans le mauvais sens puis chassa très vite cette idée de sa tête de paranoïaque.

- Hé bien, même si j’aurai nettement préféré te rencontrer en situation moins fâcheuse, je suis enchantée de faire ta connaissance Lysa.

Voyant que la jeune fille gardait le silence elle rajouta d’une voix un brin précipitée:

- Quand à moi, je m’appelle Célia Hevil..

Bien que Célia appréciait généralement le fait de rencontrer des gens de sa maison, il était en effet toujours intéressant de se faire de nouvelles relations, elle appréhendait par contre totalement le moment des présentations entre serpentard. En effet, il était relativement fréquent que les premières questions posées portent sur les origines respectives et ce malgré le fait que les réponses soient presque toujours du même type à savoir « je suis issu de parents sorciers ». Certains serpentard n’accordaient que peu de différence à la distinction sang pur- sang mêlé. D’autre en revanche, malheureusement majoritaires, ne juraient que par la notion de sang pur, rejetant strictement tout élève n’appartenant pas à cette catégorie. Etant née de l’union d’un moldu et d’une sorcière, Célia avait donc bien toutes les raisons de redouter la confrontation avec la serpentard qui pouvait très bien faire partie de ces esprits restrictifs et bornés. Heureusement, la jeune fille ne posa pas davantage de questions, préférant expliquer la raison de sa présence dans la bibliothèque. N’osant pas la couper dans son flux de parole, Célia l’écouta jusqu’au bout avant d’ouvrir la bouche à son
tour :

- Comme toi, c’est endroit est également peu adapté à ma concentration. Ca sent la cervelle de serdaigle surchauffée à cent kilomètres à la ronde, ce qui a tendance à m’incommoder plus qu’autre chose. Enfin, personnellement je préfère faire mes rondes de spécimens exotiques en d’autres endroits tels que les cachots. Et oui, les cachots sont censés être notre domaine mais il est étrange de voir la population de bouffons ou Pouffy qui se promène par là. Sans doute besoin de piment dans leur existence ennuyeuse et inutile…

Ta conscience n’a pas de soucis à se faire, je n’avais guère l’attention de m’attarder davantage en ces lieux…

* A vrai dire je les fuyais…*

- Pour répondre à ta question, même si cela n’était pas vraiment une question, je suis en deuxième année et pas le moins du monde au courant des ces liens biologiques entre cette vieille taupe et le chat. Mais c’est vrai qu’en y songeant…

De mémoire, elle se représenta un instant le profil de la chatte qu’elle compara à celui de la vieille taupe qui n’avait pas bougé de l’endroit où elle se trouvait.

- …on peut en effet déceler quelques traits semblables chez ces deux créatures.

Elle eut une grimace de dégoût en s’imaginant subitement Rusard et Pince ensemble, berçant joyeusement le fruit de leur union, cette horrible chatte aux yeux perçants.

- De toute façon, rumeur ou pas, Rusard et Pince ne valent pas mieux l’un que l’autre. Quant à cette chatte, cela fait un bon moment que je rêve de l’exterminer celle-là…
Tu ne sais pas si quelqu’un a déjà tenté de le faire ? Certes les retombées en cas d’échecs seraient catastrophiques mais l’enjeu en vaut bien la chandelle selon moi…


Célia avait parfois des idées farfelues en tête et avait souvent dû mal à distinguer le faisable de l'infaisable. Mais après tout, la chatte n'était qu'une chatte...



(hj: encore sorry )

Lysa sentit une pointe de déception l'envahir,"tuer la boule de poils" quelle horreur, comment une si attirante et bonne idée avait-elle put sortir d'un autre cerveau que le sien
Le jeune fille regarda sa camarade de maison avec les yeux brillants.

Mais tu sais que tu as de très bonnes idées Célia, si je peux me permettre de t'appeler ainsi , tuer cet immondice qui hante les couloirs de ses cris horribles pour nos tympans délicats.

Lysa sortit sa baguette et prit une expression qui imitait parfaitement bien la réflexion.

Je me demande qu'elle serait la façon la plus amusante de l'assassiner sans pour autant se faire prendre. Le poison est tentant mais personnellement je suis nulle en potions au grand déséspoir de mon professeur.
La noyade serait assez interessante s'il n'y avait pas ces réunions de pouffys larmoyants au bord du lac.

La jeune fille parlait tout en surveillant que nul ne s'approchait des deux élèves. Mieux valait éviter que cette conversation s'ébruite. Elle n'avait aucune envie d'avoir la S.P.A les personnes incarnant l'autorité sur le dos.

Je crois que je vais réflechir à la question, il n'y a plus rien a faire dans cet école et l'option "meurtres avec préméditation" n'est pas disponible.

Histoire de craner encore un peu,Lysa rajouta avec nonchalance.

Bien sur si tu as peur je comprend je le ferai seul, je te demanderai seulement de ne pas me dénoncer..

Lysa ne comptait pas réellement assassiner la chatte de Rusard, elle s'en moquait éperdument mais il fallait avouer que l'idée d'essayer etait réellement tentante. Si jamais elle réussissait son entreprise personne ne se plaindrait (excépté ses parents) de l'absence de Miss Teigne.


La tache est risquée certes mais comme tu l'as soigneusement dit avant moi "le jeu en vaut la chandelle"........

Organiser des meurtres entre deux bouquins poussiéreux n'était surement pas une activité pédagogique accéptée par le reglement c'était certain. En dépit de cela , la jeune fille avait tout de même une bonne raison d'agir.......elle ne s'était jamais soucié du reglement. 8)

En voyant une flamme s’animer dans les yeux de la jeune fille, Célia comprit qu’elle venait de faire mouche ou plutôt que sa proposition semblait plaire à mademoiselle. Elle avait l’air enthousiaste mais quelque chose d’autre se dessinait sur le visage de la jeune fille. A voir les plis formés par son front, elle était soit soucieuse, soit déçue par on ne sait quoi. Célia passa outre ce détail et adressa un sourire franc à la jeune fille. Après tout à quoi bon essayer de chercher à comprendre ce qui peut bien se passer à l’intérieur du cerveau d’une serpentard ? Ce sont des êtres tellement complexes et imprévisibles, elle y compris évidemment… Ca n’était évidemment pas le cas de ces pauvres pouffy qui avaient tous le même pois chiche en guise de cerveau et semblaient avoir été produits en série.

- Bien sûr que tu peux m’appeler ainsi puisque c’est mon prénom. Je suis ravie de voir que mon idée te plaise et que nous partageons les mêmes conceptions… Surtout que…

Elle s’arrêta dans son élan, comme hypnotisée par la baguette que la jeune fille venait de sortir de sa poche tandis qu’elle réfléchissait au moyen le plus conséquent de mettre fin à cette créature qui n’aurait pas du voir le jour, ce rebut de l’humanité tandis que sa « collègue » se posait exactement la même question à voix haute. Une idée effleura l’esprit de Célia mais elle la repoussa aussitôt. Elles devaient supprimer la chatte sans avoir à la toucher car nul doute que si elles essayaient ne serait-ce que d’effleurer ses poils, la sentence serait terrible. Or Célia n’avait pas l’intention de finir sa vie défigurée par les griffes de la sale bestiole. La jeune fille, après avoir elle-même vérifié qu’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes autour d’elles, se pencha vers Lysa et murmura dans un souffle.


- Ton idée de poison n’est pas mauvaise mais n’étant moi-même pas très douée en mélanges il nous faudrait une aide supplémentaire pour mettre notre idée à exécution. Or, personnellement je préférerai mettre le moins de monde possible au courant de notre plan…J’ai en effet appris à me méfier avec le temps…

Célia posa sa main contre le rebord de l’armoire, adoptant une mine aussi détendue que si elles avaient parlé de leurs dernières vacances.

- Moi avoir peur ? Tu plaisantes ? Pour une fois que j’ai quelque chose à ma disposition pour changer de cette routine quotidienne à Poudlard, crois-moi je ne vais pas me gêner pour mettre mon plan à exécution. De toute façon, je n’ai pas pour habitude de lancer des paroles en l’air ou de me défiler. Bref…nous disions…comment faire passer cette sale bestiole de vie à trépas. Si tu penses que la noyade est le meilleur moyen, il nous suffit simplement de commettre notre petit « meurtre », ou plutôt délivrance, la nuit. Mais personnellement, je pense qu’il ne faudrait pas l’achever immédiatement, pas aussi brutalement. Cela serait mieux de la faire souffrir, entendre ses miaulements plaintifs. Ensuite, quand la pauvre bête aura expirée…il serait particulièrement jouissif de l’envoyer comme cadeau à cette pauvre Pince par hibou postal. Avec un peu de chance, elle nous fera une attaque et on aura fait d’une pierre deux coups.

Célia s’arrêta un instant, essayant de maîtriser l’excitation qui l’habitait à cet instant. Rien qu’en visualisant le risque qu’elles prendraient à commettre un tel acte, de l’adrénaline commençait à se répandre dans ses veines. Evidemment, elle ne se faisait pas d’illusions. Tuer la chatte semblait s’avérer être très difficile voire impossible. Mais Célia ne reculait devant rien, même pas devant l’impossible. De plus, cela faisait longtemps, trop longtemps, qu’elle n’avait pas deversé la haine qui l’habitait sur quelqu’un. Dès lors, la tentative de se défouler sur la chatte, même si elle était sûrement vouée à l’échec, ne pouvait être qu’une bonne tentative…

- Il faudrait agir la nuit et connaître l’emploi du temps de Rusard de manière à pouvoir coincer la Teigne dans un coin sombre.

Un sourire sadique éclaira le visage de la jeune fille.

- Une fois la sale boule de poils prise au piège, pourquoi ne pas nous exercer en sortilèges ? Je suis sûre qu’il y aurait moyen de bien nous amuser… Te sens-tu vraiment capable de relever cette tâche sachant que j’irais jusqu’au bout et que le mot pitié ne fait pas partie de mon vocabulaire ? Ce n’est pas un simple défi, je tiens à ce que tu le saches…

(hj: j'ai vraiment vraiment honte d'avoir déserté le site autant de temps et donc du temps que j'ai mis pour te répondre. Je suis navrée mais si cela ne m'excuse pas En plus mon post est minable bref :bouletdujour: ou plutôt du mois... )