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 Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)
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  • Pénombre Craft
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MessageSujet: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyJeu 19 Oct - 14:42:59

[Voilà, j'avais envie d'un topic plus court que mes autres sans orientations particulières ^^...]

Après les dernières pentes de la rue la plus à l'ouest de Pré-au-Lard où d'étranges sursauts rocheux commençaient à creuser la terre en orgues immenses, en petites citadelles grises et baroques, se profilait une large place circulaire aux couleurs chaudes et tendres dans laquelle trônait une unique fontaine sculptée dans les entrailles d'un marbre d'une blancheur indescriptible. Le bruissement léger et doux de l'eau claire embrassant les écumes neigeuses de son bassin laissait émaner de l'endroit autant de charmes immédiats que de promesses d'enchantements. C'était un réel lieu de volupté et d'oubli, pur et silencieux, dissimulé dans le labyrinthe des ruelles tortueuses et étroites du petit village de Pré-au-Lard et c'est dans ce jardin pour contes bleus, par une nuit transfusée de lune que la Serpentarde de quatrième année se plaisait à se retrouver, seule avec elle-même dans un méandre de pensées qui n'appartenaient qu'à elle.

A quelques pas de ces allées profondes, dans un prolongement d'harmonie, un timide petit café taillé dans les pierres brunes de la colline, asile de charme et de paix, offrait ses dernières lumières dorées, orangées aux ombres de la nuit. Au-dessus, des maisons se tenaient fières et belles, leur silhouettes effilées s'élevant dignement pour dominer l'endroit, s'effilaient comme autant de cyprès blancs sur un ciel pâle d'où s'élevait la voix lointaine d'une mère chantant une berceuse à son enfant. Pénombre était assise sur une peu épaisse margelle de pierre qui se tenait contre le dos d'une bâtisse et qui faisait face au délicat point d'eau au centre de la place désertée ; Ses coudes négligemment appuyés derrière elle, le regard perdu dans l'immensité de la voûte céleste, la poursuiveuse restait silencieuse, tapie dans les ombres à admirer la vue qui s'offrait à elle, à se délecter de chaque seconde de cet instant sacré. Parfois, lorsque ses prunelles de jais se plissaient sur l'horizon et que son imagination en brisait ses propres brides, elle aurait pu jurer avoir aperçu cette ligne noire au loin, ce grand lac où des bateaux feraient lentement voile vers des contrées inexplorées, sauvages et farouches. Un mirage, une illusion, la puissance infinie de la solitude.

Elle avait souvent entendu dire que celle ci n'était que les prémices de la Grande Faucheuse, de la mort elle-même, sa préface littéraire, son annonce mais elle n'avait jamais pu le croire, ni même le concevoir car elle pensait au contraire que lorsque la nature se dépouillait, perdait de son superflu et retrouvait la pureté de son essence, l'homme ne pouvait que s'enrichir, se retrouver, s'appartenir. Ici, plus rien n'empêchait son regard de se retourner vers l'intérieur : l'infini était en elle comme en chacun de ses semblables comme il était au dehors là où les bruits menus et fins avaient un langage nouveau, celui qui n'était connus que de ceux qui savent écouter...

Resserrant autour d'elle sa chaude cape d'encre, la jeune fille soupira une seconde fois avant de fermer rien qu'un instant les yeux, laissant une fine brise fraîche se perdre dans sa longue chevelure de jais...
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MessageSujet: Re: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyJeu 19 Oct - 16:31:39

[Je ne sais pas si tu t'attendais à moi, mais si ça ne te convient pas, dis le et j'enlèverais ma réponse ^^ Et sinon, j'éspère que ça te plaira !]

Tac tac tac tac .. Les bottes de la rouge et or martelaient le sol dallé d'une petite ruelle de Pré-au-Lard. Lola observait les maisons de charme qui bordaient la petite allée du village de sorciers. L'on se serait cru comme dans un conte de fée, où la jeune héroine s'égare dans son imagination, se perd dans un autre monde à force de contempler le sien. Mais Pré-au-Lard, bien qu'il ne soit que très limité, offrait de magnifiques paysages si l'on s'hasardait à aller un peu plus loin, dépasser la ruelle principale, sortir de chez Honeydukes .. Et c'est cela qui plaisait à Lola, l'aventure. C'était bien la première fois qu'elle s'engageait dans les ruelles plus retirées du village, bien qu'elle y ait maintes fois pensé. Et elle n'était pas déçue ! Les lumières miroitantes du soleil couchant reflétaient sur les facades de pierre brute qui bordaient la promenade.

La demi-Vélane s'était surprise à sourir seule, de temps à autres, devant une façade qui lui rapellait son petit village des Alpes. Les ruelles étaient quasi similaires si l'on ne prenait pas en compte les puissantes montagnes qui déchiraient l'horizon. Les petits magasins de souvenirs, les épiceries qui étaient au bord de l'abandon içi dégageaient en France d'alléchantes odeurs.

20 heures 17. C'est ce qu'affichait la grande pendule qui dominait pré-au-Lard. Le couvre-feu n'allait pas tarder et si elle partait maintenant, Lola aurait juste le temps de monter dans sa salle commune. Mais la perspective de devoir se dêpecher avec en tête, tous les beaux endroits et la sérénité qu'elle avait trouvé içi, l'empêchait de faire un pas en direction du château. C'est pourquoi elle lui tourna le dos, empruntant la ruelle qui devait sûrement être la plus à l'Ouest du petit village.

Une silhouette s'était déssinée à l'extrémité de celle-ci, assise sur une margelle de pierre. Lola ralentit le pas, juste pour identifier la personne, un élève ou un adulte, ou autre chose .. Mais quand elle vit la carrure plutôt fine et gracieuse d'une jeune fille, elle sourit en elle-même, plutôt contente de ne pas être la seule à enfreindre les règles. Plus le demi-Vélane se rapprochait, plus le profil de la jeune fille lui semble familier. C'était Pénombre Craft, une Serpentard de 4ème année dont le nom était connu un peu partout dans l'école. Elle inspirait le respect. Beaucoup semblaient avoir peur, car sa réputation la préçédait de loin, mais Lola avait appris à ne pas juger les personnes. D'ailleurs, elle lui avait déjà adressé quelques mots dans le parc de Poudlard, ce devait être sa première année.

Lola posa son doigt sur la surface de pierre du petite café adjacent et le laissa glisser, au fil de ses pas, toujours s'enivrant de la sérénité qui régnait, de la paix et du calme que l'on pouvait acquérir en quelques minutes, juste en laissant vagabonder un peu son esprit dans les méandres des ruelles ... Lola se tenait non loin de la Serpent.


<< Bonsoir Pénombre. >>
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MessageSujet: Re: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyVen 20 Oct - 15:30:27

[Ca me plaît ^^ et je suis ravie que ce soit toi ^^, cela faisait longtemps qu'on avait pas RPger ensemble. Pour la description que j'ai faite de ton personnage, je me suis inspirée de ton avatar, s'il y a un quelconque soucis ou si cela ne te convient pas n'hésites pas à me le dire.]

La douceur d'un vent un peu plus frais à mesure que la nuit s'avançait à pas d'encre sur le petit village désormais silencieux, soufflait calmement à travers le feuillage généreux des arbres dominant la petite place isolée, secrète. L'heure et la forme du paysage rendait l'instant magique, mémorable et unique, comme si les Dieux eux mêmes avaient usé de leurs pouvoirs pour créer et tisser un havre de paix qui s'effilerait à mesure que s'écoulait chaque seconde telle la laine pure des montagnes sous les assauts du temps.

Ici de vieux moulins décharnés et de hautes demeures blanches, là une immense forteresse abandonnée, plus loin des tourelles résidentielles, massives et légèrement crénelées entouraient l'endroit et lui offraient un caractère sacré et noble, domaine de l'éblouissement, charme surnaturel de ces simples marches brunies par la poussière et la terre qui se perdaient jusque dans les collines voisines. Une route audacieuse accrochée au flanc de la plus plane d'entre elles traversait ensuite un paysage lunaire et conduisait aux villages et hameaux de l'arrière pays, oasis sereins et majestueux où les rubans fluides et rapides des eaux montagneuses avaient creusé des gorges gigantesques.

Pénombre aimait cet endroit comme on s'accroche à cet espace intime qui nous entoure sans cesse, à cette indépendance qui coule dans nos veines, à plus ou moindre degrés selon les individus. Soudainement un bruissement lointain vint tirer la jeune fille de ses douces pensées et le choc régulier de ce qui ressemblait assez franchement à des pas menés à faibles cadences gagnèrent en intensité, ne laissant plus de réels doutes à la Serpentarde sur la venue d'une autre personne en ces lieux. Son regard d'un vert vif et agressif se détourna de l'horizon troublé par la présence sombre des édifices rocheux pour le poser sur une silhouette fine, effilée et joliment courbée, loin d'une carrure imposante et anguleuse. Une demoiselle sans hésitation, celle ci venait d'ailleurs de marquer un temps d'arrêt, jugeant certainement de la même façon que devait le faire la poursuiveuse de l'identité probable ou incertaine de l'autre. L'inconnue venait de reprendre son chemin, avançant lentement, félinement, laissant quelque chose de familier à la brune aux yeux clairs émaner d'elle à mesure qu'elle grignotait l'espace qui séparaient les deux jeunes filles. Une chevelure blonde comme les blés se tira des ombres, reflétant les premières lueurs argentés de la lune pleine, elle encadrait un joli visage slave, fin, angélique et féminin aux yeux d’un bleu profond, plus sombre et vif que le ciel étoilé. Les traits de son visage étaient encore assez peu marqués pour que la jeune Craft limite son estimation d'âge à la tranche 13-16 ans mais étaient également d'une rare beauté qui laissait envisager une origine particulière.

A cette voix, à ces paroles, la quatrième année reconnut sans grande peine la Gryffondor et demi-Vélane Lola Heaven avec laquelle elle avait déjà discuté il y a de cela bien des années. C'était étrange de la rencontrer à cet endroit précis, en cet instant paisible et reposant. Que venait elle faire en ces lieux ? Avait elle conscience qu'elle allait certainement transgresser les règles de couvre feu du Château en s'aventurant dans ces coins reculés de Pré-au-Lard ? Si tel était le cas, cela surprendrait la vert et argent, car elle se souvenait avec assez de force pour s'y fier, du caractère bonne élève de la Lionne, intelligent, cultivé et respectueux des lois qui régissaient l'école de sorcellerie de Poudlard. Mais peut être avait elle quelque peu changé durant les quatre années qui s'étaient écoulées depuis leur première et dernière conversation ? Cela Pénombre ne pouvait que l'espérer par simple esprit serpentardesque, car les siens, les sangs froids n'étaient pas de ceux qui s'inclinaient facilement devant un amas de règlements lourds de prudence insignifiante et inutile, qui condamnait l'existence à une banale et ennuyante routine de gestes. Sans compter qu'ils régnaient chez eux une soif de liberté farouche et indomptable qui venait seconder une indépendance très largement exprimée chez ceux qui arboraient le noble blason des Serpentards. Aussi répondit elle à sa compagne d'un soir sur un ton léger sans émotions particulière, juste calme et posé :

" Bonsoir Lola. Je n'aurais jamais pensé te rencontrer en de pareilles circonstances.... "

Se dégageant un rien sur le côté pour permettre à la rouge et or de s'asseoir si l'envie lui en prenait, elle poursuivit :

" Puis je demander ce qui t'amènes en ces lieux ? "
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MessageSujet: Re: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyDim 22 Oct - 18:36:04

[Oui, pas de problèmes. Moi je n'ose pas trop te décrire, je ferais mal ^^ et heureusement que c'est un topic plus court que les autres, je n'arriverais jamais à suivre ^^]

Lola frissonait quand le vent décidait de lançer une plainte aïgue qui accélérait son pas pour se rendre à l'abri du coin de la petite place. A quelques mètres de la poursuiveuse, Elle la distinguait maintenant très nettement. Elle avait tant changé depuis ces années. Et dire que les deux jeunes filles fréquentaient la même école, foulaient les mêmes couloirs, et ne se rencontraient jamais. C'est dans ces moments là qu'on réalise que le monde est tellement grand. Pourtant, Pénombre était une de ces personnes qui ne passent pas innaperçues. Elle émanait la puissance magique, qu'elle comptait d'ailleurs - à l'avis de Lola - utiliser à mauvais escient, en servant le côté obscur. Malgré sa taille moyenne, elle imposait à tout le monde par son regard et ses paroles sages et réfléchies, son avis et surtout ses opinions. Lola respectait beaucoup ces personnes qui, malgré une réputation plutôt déshonorante bien qu'infondée, ne démentaient pas et restaient fidèles à eux-mêmes.

" Bonsoir Lola. Je n'aurais jamais pensé te rencontrer en de pareilles circonstances.... "

Lola sourit discrètement, amusée. Ses paroles étaient pleines de sous entendus, qui laissaient comprendre que le tempérament de la Demi-Vélane était plus à la sagesse qu'à l'esprit de contourner le règlement. Mais Lola avait plutôt changé durant trois années. De la fillette un tant soit peu trop sérieuse et butée, elle était passée à une jeune fille plutôt réfléchie, qui n'hésitait pas à imposer son opinion et dont les avis différaient souvent de ceux des autorités. Razz

Cela dit elle comprenait la surprise de Pénombre à la trouver en ce lieu, le couvre feu à peine sonné, et de plus dans une ruelle retirée de Pré-au-Lard. Lola quant à elle n'était pas surprise de trouver içi Pénombre. Bien qu'elle doutait de la raison du choix de cet endroit pour se détendre, elle supposait que, comme elle, elle se délectait de la magie qui émanait de cette place, si déserte. Alors d'une voix calme, un brin malicieuse, elle lui répondit.


<< Je ne peux te retourner le compliment, Pénombre. Je ne suis pas surprise de ta tendance à enfreindre le règlement. >>

Puis sans un mot, elle accepta l'invitation silencieuse de Pénombre à s'asseoir près d'elle. La pierre était froide et procura un nouveau frisson à la rouge et or. Malgré l'absence de vent, la température venait de chuter ostensiblement, ce qui n'était pas fort plaisant. L'annonce inopinée de l'hiver froid qui régirait l'école pendant de longs mois avait été longtemps ignorée par les élèves les plus optimistes, mais on ne pouvait plus le nier, la froide saison était bien là. D'un geste qui devenait réflèxe pour la frileuse rouge et or, elle ressera autour d'elle son manteau de velours avant de réponder à la question de la Serpentarde.

<< Probablement la même chose que toi, un peu de calme et de tranquilité pendant que le château est en ébullition à l'approche du bal .. >>

Le fait de ne considérer que le silence depuis quelques minutes rendait l'ouïe de Lola de plus en plus fine à chaque instant. En effet, elle aurait juré avoir entendu des sifflement aïgus, doublés de bruits sourds et bruts. La Lionne posa ses yeux sur la sihouette paisible de Pénombre à ses côtés et secoua la tête comme pour chasser ses pensées. D'ailleurs, il n'était pas rare que des loups se promènent dans les petites montagnes adjacentes à Pré-au-Lard, et personne n'en était jamais mort (enfin à sa connaissance) ...
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MessageSujet: Re: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyVen 27 Oct - 11:39:30

Pénombre ne doutait hélas pas de ce qui devait se dire à son sujet parmi les rangs des Gryffondors, Serdaigles, Poufsouffles et même Serpentards. Mais qu'importait il réellement de ces commères sans autres histoires à raconter que celles des autres ? Qu'importait il vraiment de ceux qui vomissaient aisément sur quiconque ne rentrait pas dans leurs moules stricts de pensées ou d'opinions ? Ceux qui condamnaient les différences d'autrui dans l'ébauche première du racisme ? Ils ne valaient rien pour la jeune fille et même si elle prenait elle-même plaisir à colporter dans ses articles une déformation bien particulière de la vérité, de donner sa vision comique ou détournée des choses, la Serpentarde avait pourtant toujours respecté les modes de pensées et la logique d'autrui car seuls ceux qui se confortaient dans la pauvreté de leur unique vision ne recherchaient plus à se mêler à la foule, ne daignaient même plus regarder, étudier et apprendre des autres. Et adhérente ou opposée, une logique en valait souvent une seconde et Pénombre n'avait pu que penser qu'il y avait toujours du bon à s'enrichir auprès des êtres qui pensent et vivent d'une manière autre que la sienne car c'est ainsi qu'on élevait son âme dans la générosité et la sagesse inhérente à la tolérance.

La Rusée gardait son regard perdu dans les profondeurs d'un ciel magnifique, toile de velours lapis lazuli assombrie sur laquelle perlaient la beauté de quelques timides étoiles. C'était curieux et étrange à la fois de partager sa propre présence avec celle de Lola et l'instant semblait à des années lumières de celui que Pénombre se souvenait avoir vécu à l'orée de la forêt interdite avec la Demi-Vélane. La Lionne semblait plus mature et adulte que dans les méandres de sa mémoire et cela l'intriguait autant que l'étonnait et les paroles choisies par la rouge et or firent sourire la sang froid. Elle avait usé du mot "compliment", comme la Courageuse était maligne...

" Certains des miens s'entendent à dire qu'il a certainement été écrit pour cela..."

Et alors que sa camarade d'infraction se joignait à elle sur la petite margelle de pierre, Lola reprit la parole dans une réponse qui laissa un léger éclat de rire franchirent les lèvres fines de la vert et argent :

" Je ne peux que davantage m'étonner de ta présence si loin du Château car j'ai pourtant pensé que tu te serais volontairement proposée pour aider à organiser un si grand évènement, décidément, cette rencontre m'aura beaucoup surprise... As tu déjà reçu l'invitation d'un garçon pour cette soirée particulière ? Peut être même de plusieurs ? "

Demanda t elle dans un semblant de complicité né de part cette étrange aura bienfaisante que dégageait la paisible petite place et ce bref instant d'absence de sons destiné à la réponse de Lola, permit à Pénombre de surprendre une sorte d'appel émis à haute fréquence tandis que paraissaient y répondre d'autres tonalités plus sourdes et brutales que celles précédentes. D'un geste prompt, la Rusée se leva, le regard alerte et la main figée sur sa baguette d'ébène alors qu'elle adressa dans un murmure ces quelques mots à la Gryffondor :

" Des chasseurs-sentinels. [ Copyright Pépé légal invention niarkhéhé ] Il faut vite partir d'ici."

Des chasseurs-sentinels. Des chiens de chasse croisés grâce à la magie avec des coyotes qui parcouraient, la nuit tombée les rues frontalières avec les landes et collines adjacentes afin d'éviter que les loups mais surtout que les brigands réfugiés dans les hautes montagnes voisines n'envahissent la ville, ne pénètrent et ne pillent les maisons des habitants. Le seul ennui, c'est que même si des sorciers les commandaient à distance par l'intermédiaire d'un langage à alphabet ultrasonique, les chasseurs-sentinels avaient été spécialement dressés à l'attaque et plus particulièrement à lacérer les membres inférieurs de leur proie afin de les empêcher tout mouvement, autorisant ensuite un interrogatoire de ceux-ci. Cette pratique s'était largement répandue depuis les trop nombreux pillages de villages isolés ces derniers mois mais Pénombre ne se souvenait pas avoir eu connaissance de leur usage au sein même de Pré-au-Lard, sinon il aurait été certain que la jeune Craft aurait respecté le couvre feu :

" Les toits. Lola, j'espère que tu as quelques facilités avec l'escalade."

La quatrième année venait d'adresser un signe de la tête à sa camarade, désignant du menton un tonneau de bois qui, de par sa position juste au-dessous d'un tuyau métallique de gouttière permettait un accès direct aux hauteurs, puis elle s'empressa de faire foulée vive vers celui-ci, traversant à cette occasion la petite place circulaire. Le choc régulier et rapide des pas des animaux s'amplifiait progressivement et nul doute qu'ils avaient certainement déjà repéré les deux jeunes filles grâce à la finesse de leur odorat...
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MessageSujet: Re: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyDim 29 Oct - 19:25:16

La silhouette de la Serpentarde se profilait sur les maisons de pierre, telle une statue si paisible que le moindre de ses mouvements ferait sursauter la rouge et or. Elle semblait si calme, parfaitement comblée par cette paix qu'elle -comme le pensait Lola- était venue chercher dans cette place retirée de Pré-au-Lard.

Le regard perdu dans le vide, La demi-Vélane s'amusait à imaginer les pensées que pouvait avoir Pénombre d'elle en ce moment. Elle l'avait connue durant sa première année, au moment où, fascinée par la découverte de l'école, de l'école sorcière et de la communauté magique, elle était si encline à respecter le règlement, comme à chaque adaptation. Mais comme chaque période, à condition qu'elle ait une durée dans le temps, on finit toujours par défier les règles et les stéréotypes du quotidien. Alors que, il y a quelques années, Lola aurait tout donné pour arriver première à chaque cours, elle donnerait tout maintenant pour s'en maintenir éloignée, à défaut d'avoir des bons résultats. Mais la prise de conscience est différente chez chaque enfant et Lola savait faire la part des choses (presque ^^) entre le règlement, ses opinions et ses envies, et la limite à franchir. Mais tout cela, Pénombre ne le savait pas. Et bien qu'elle ne cherche pas à se cacher, Lola ne se montrait pas à découvert, se révélant petit à petit, au fur et à mesure que sa confiance grandissait.

Lola crut apperçevoir un sourire se dessiner sur les lèvres de la Rusée et elle même s'en sentit flatée. L'esprit de sa rivale et camarade n'était alors pas si fermé que cela, et tous les sous entendus si épineux qu'ils soient parvenaient à se creuser un chemin dans son esprit. C'est comme ça que l'on se dévoile le plus, en en disant le moins explicitement ..

Pénombre lui confirma sa négligence du règlement et son avis était bien fondé. Puis, brisant le silence, sa voix retentit à nouveau, résonnat sur les parois froides qui entouraient les deux jeunes filles. Elle se serait proposée pour organiser le bal ? Oui, elle l'avait fait. Mais comme tout le monde, Lola avait besoin de temps en temps de s'évader de Poudlard, de son effervescence et d'un environnement qui ne devenait que trop connu. Lola réprima à nouveau un sourire discret aux paroles de Pénombre. Puis un air malicieux vint s'immmiscer dans son regard bleu océan.


" As tu déjà reçu l'invitation d'un garçon pour cette soirée particulière ? Peut être même de plusieurs ? "

<< Tu serais surprise si je te disais que non ? Et bien, oui j'ai eu une invitation. Je serais accompagnée de Lee Jordan. J'ignore si tu le connais. >>

Puis après quelques secondes, guettant une réaction de sa part.

<< Qui t'accompagnera ? >>

Puis, alors que les cognements sourds reprenaient, précédés de sifflements plus que désagréables, Pénombre se leva subitement. Lola n'en fit de même, se rassurant juste par la présence boisée de sa baguette, dans la doublure de sa cape. Mais en connaissance de cause, Pénombre mentionna le nom de personnes - si elles étaient bien humaines , apparemment dangeureuses. Lola sentit son pouls accelérer alors qu'elle se levait promptement, ananlysant minutieusement l'environnement et les solutions qu'offraient cette petite place. Son regard se posait sur chaque centimètre de terre, de pierre ou de bois, tandis que sa respiration se faisait plus discrète. Lola s'imprégait de l'atmosphère, afin de n'être surprise par ce qui les attendait.

[g]" Les toits. Lola, j'espère que tu as quelques facilités avec l'escalade."[/g]

Avec un peu d'appréhension, appréhension de l'inconnu, elle n'osait troubler cet instant afin de demander des explications sur ces chasseurs sentinels. Et quelque chose lui disait qu'elle le saurait bien assez tôt .. Alors, calmement, elle répondit du regard au signe silencieux de Pénombre vers le tonneau qui leur servirait d'échappatoire. Echappatoire à quoi ? Seule une des deux jeunes filles le savait.

D'une voix qui trahissait son ignorance, bien qu'elle soir consciente, de par le regard et les attitudes de Pénombre du danger qui rôdait, elle prononça :


<< Il est temps de le découvrir ... >>

En réponse aux espoirs de sa camarade. Et alors que les martèlements de sabots parvenaient à l'ouïe fine de la rouge et or, elle prit confiance en elle et prit les devants. D'une grace caractéristique de son sang, les mouvements de la Courageuse se faisaient silencieux, bien qu'un peu tremblants. Les éclats de roche dans le mur de la taverne désafectée étaient bien saillants, ce qui rendait la progression plutôt rapide.

Lola regrettait en ce moment même de n'avoir pas accompagnée sa mère et ses soeurs pour les petites randonnées qu'elles effectuaient dans la station. La nature n'avait jamais été vraiment une passion pour la rouge et or, mais elle aurait dû se douter que cela lui servirait un jour. Alors, au fur et à mesure que son assurance croissait et que ses regards vers Pénombre sous elle diminuaient, Lola fut bientôt sur ses deux pieds, debout sur le toit misérable de l'auberge. A nouveau, en attendant la rusée et assez fière d'avoir pu grimper sans provoquer d'accident, Lola s'appropria son nouvel environnement. Les toits semblaient idéaux pour les fuites improvisées, se succédant tous à plus ou moins de distances les uns des autres. D'içi, cela semblait abordable mais Lola n'était pas vraiment sûre de pouvoir faire mieux que ce qu'elle venait d'accomplir. Bien qu'elle ne manquait pas de volonté, elle doutait de pouvoir escalader toutes sortes de toits, si escarpés qu'ils soient, sans se casser quelque chose. Mais après tout, si sa famille pouvait le faire, elle aussi. Et il était temps de profiter de son héritage maternel, son sang. Après tout, les Vélanes n'étaient-elles pas réputées pour leur grâce ? Alors l'agilité ne devrait pas lui faire défaut. Et qui ne tente rien n'a rien.

Quand Pénombre fut, bien plus rapidement que Lola, à envirion 3 mètres au dessus du sol, Lola l'interrogea du regard. C'était elle qui avait pris les devants et c'était elle aussi qui semblait connaître mieux qui quiconque les possibilités de sauvetage face à ces hordes de chien ou de loups, à en juger par le bruit de sabots.

En parlant de ce bruit, leur fréquence s'était ralentie depuis quelques instants, mais pas leur proximité. Ces choses n'étaient plus au galop, ils étaient apparemment rendus à leur destination, à leur but. Et Lola avait la dérangeante impression -qu'elle n'osa pas confirmer- que leur but, c'était des humains. Et plus précisément des humains en fuite. C'est pourquoi, en attendant les directives de Pénombre, ou alors juste une parole, un mot qui pourrait tout expliquer, Lola s'accroupit sur la surface froide du toit de pierre, n'écoutant que sa respiration saccadée et les martèlements réguliers des sabots qui s'approchaient ...
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MessageSujet: Re: Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^)   Que tes pas te conduisent à moi (libre ^^) EmptyMar 7 Nov - 12:48:17

[Sorry pour le retard ^^"]

La nuit s'emparait inexorablement des lieux comme elle avait si souvent prit l'habitude de le faire lorsque se retiraient de l'horizon, les derniers rayons dorés d'un soleil mourrant, son encre obscure épaississant progressivement les bois alentours, rendant étrangement menaçant chaque tronc d'arbres tordus par le vent ou les éléments, chaque buisson touffus aux longs doigts secs qu'elle enlaçait de son abîme ténébreuse. Laissant à l'imagination de ceux qui osaient plonger leur regard au plus profond de ses immenses prunelles d'obscurité, le soin d'y matérialiser de bien atroces créatures, d'y voir moult chimères bien au-delà de ce que la vue l'aurait éventuellement permit, reflétant l'inconscient, les démons d'une âme, de l'esprit qui s'y perd. La théorie pessimiste de la vision introspective de ses propres tourments dans d'insondables ténèbres, de la peur de cet inconnu qui pourrait bien être la matérialisation de notre Enfer, de notre conception du Pire...

Ce n'était guère la première fois que la Serpentarde mêlait son ombre à celles de la nuit et elle avait déjà de bien nombreuses fois arpenté, en dehors des heures d'ensoleillement, les chemins dallés de Pré-au-Lard mais également plus des trois quarts des sentiers battus qui grimpaient, serpentant plus loin dans les collines. Et cela malgré tout ce que les habitants du village aimaient se raconter le soir autour d'un bon feu, comme récits fantastiques, anciens ou magiques qui avaient, pour la plupart, le don de liquéfier les entrailles des plus sensibles et des plus croyants mais qui n'avaient pourtant jamais cessé de fasciner la quatrième année, attisant toujours davantage son intérêt et sa si fervente curiosité. L'histoire sans âge de la forêt hantée faisait d'ailleurs partie des plus influentes légendes de la région et servait bien souvent à dissuader les enfants en bas âge de s'y aventurer le crépuscule passé ou était encore utilisée comme promesse de punition aux jeunes turbulents. Certaines disparitions inexpliquées étaient ensuite venues enrichir de péripéties la vérité des anciens et bien qu'avec le temps, la Rusée avait évidemment compris que la présence de dangereux mercenaires sans foi ni loi dans les montagnes voisines constituaient de bien meilleures explications à ces évènements qu'un immense loup aux grands yeux bleus gourmand de chair fraîche et tendre, Pénombre s'était toujours montrée intriguée plus qu'apeurée par la parole d'un peuple et l'entrelacs de ces gigantesques silhouettes noires se mouvant lentement au gré du vent ne lui causait plus la moindre terreur après tant d'excursions découvertes en leur sein. Pourtant en cet instant précis, les ténèbres s'étaient emprunts d'une espèce d'âpreté étrange qui semblait ne présager rien de bon tandis qu'une brise glaciale venait de se lever du Nord et arrachait aux feuillages des arbres des bruissements d'êtres vivants en déplacement.

Par politesse autant que par curiosité pour l'aspect qu'auraient les bêtes croisées, la vert et argent avait laissé la Lionne prendre les devants et escalader avec la légèreté gracieuse des Vélanes, une gouttière qui n'aurait, de toutes évidences pas toléré qu'elles s'y engagent toutes deux en même temps. Alors, en position temporaire de guet, la poursuiveuse scrutait attentivement la paisible petite place circulaire qui s'offrait encore à son regard sous les faibles halos lumineux filtrant derrière les volets clos du petit café d'à côté. Et malgré le martèlement régulier et de plus en plus oppressant des foulées rencontrant brutalement le sol, la descendante des Craft ne distinguait rien d'autre en mouvement que la fine chute des eaux claires dans la vasque de la svelte fontaine aussi loin que s'ouvrait son champ de vision. Rapidement et dès que Lola eût atteint de la hauteur avec une facilité déconcertante et une habilité remarquable qui répondirent à sa question concernant les facultés de la Courageuse à gravir des roches à la verticale, Pénombre s'engagea à sa suite, agrippant des deux mains le tuyau creux et rouillé tandis que la pointe de ses pieds assuraient leurs prises contre les protubérances naturelles des pierres de l'édifice. Et alors qu'elle rejoignait sa camarade sur les toitures de l'auberge, tassant sa longue silhouette contre les tuiles d'un orange affadit, deux hommes que leur sombre camouflage aurait certainement rendu invisible en pleine montagne s'extirpèrent d'une des étroites ruelles conduisant au petit square en haletant. Grands et larges, tous deux avaient le visage dissimulé par un épais tissu foncé qui ne permettait pas de les identifier, laissant juste deux paires de prunelles noires balayer les lieux. Leur haleine fumaient sous la lune alors qu'ils échangeaient quelques mots à voix basse, incompréhensibles à cette distance. L'un semblait avoir été blessé et portait son bras droit en écharpe conte son torse, l'autre plus fier et droit devait être le leader. Ils paraissaient tellement fatigués, épuisés, presque à bout mais malgré tout incroyablement déterminés à s'en sortir.

Il n'y avait que peu de doutes sur le fait que ces gaillards soient en fait des fuyards ou des brigands des collines et le curieux sac que l'un des inconnus portait sur son dos ne faisait que renfoncer les certitudes de Pénombre quant à cette hypothèse. Avec un peu de chance attireraient ils les chasseurs-sentinels loin des deux apprentis-mages qui pourraient ainsi regagner un abri sûr pour la nuit ? Mais la brune aux yeux clairs n'y croyait pas une seule seconde, son instinct ne se laissait pas convaincre par ce prétendu hasard, par l'étrange coïncidence de leur présence en ces lieux, à juste une hypoténuse de dix mètres des deux jeunes filles. La quatrième année n'attendit pas de savoir ce qu'allaient décider les fugitifs car il serait certainement trop tard pour passer inaperçu s'il s'avérait qu'ils prennent la même décision que les jeunes sorcières en se dirigeant vers les toits. Aussi posa t elle silencieusement sa fine main pâle sur l'épaule de la Gryffondor en lui faisant signe de reculer vers l'opposé de la position des deux hommes, la vert et argent savait qu'elles ne devaient, sous aucuns prétextes, perdre de l'altitude sans s'être assurées, au préalable, de trouver un abri fermé et assez solide pour rester aux éventuels assauts des patrouilles à quatre pattes et l'arrivée des deux visiteurs compliquaient incroyablement la situation. Pénombre craignait qu'une paire de hors la loi comme eux ne daignent s'embarrasser de la compagnie de deux adolescentes qui ne feraient que les ralentir dans leur fuite et dont les souvenirs visuels exploitables par sortilège n'incitent les deux gaillards à user de Magie contre elles, si ce n'était pire, à les utiliser comme chair à pâtée afin de ralentir la progression des chasseurs-sentinels...

Avançant un peu à tâtons dans l'obscurité de la nuit, la Serpentarde gagnait en silence l'autre extrémité du toit sur lequel Lola et elle-même se trouvaient, ses prunelles sombres dilatées dans la capture du moindre photon passaient d'une toiture à une autre, évaluant mentalement la proximité de leurs abords avec ceux de l'auberge. Au loin, une silhouette large et ovoïde se détachait du ciel lapis lazuli et alors que Pénombre la reconnaissait, elle eût un sourire satisfait... Là bas, elles seraient certainement en sécurité. Encore fallait il y arriver... Son regard d'un vert vif et agressif opéra une nouvelle analyse des environs et la jeune fille en arriva rapidement à la conclusion qu'une seule bâtisse permettait sans trop d'encombres aux deux jeunes élèves de Poudlard de poursuivre leur progression vers leur objectif ainsi redéfini. S'arrêtant un instant, Pénombre tendit l'oreille afin de s'assurer de leur relative solitude partagée avant d'inviter la Lionne à franchir en premier le précipice qui s'ouvrait, béant, à quelques trentaine de centimètres de la Demi-Vélane. Elle se doutait que l'instinct de survie de la blonde aux yeux topaze, de même que le sien, s'était éveillé et ne lui soufflait plus que ce chemin possible de rédemption, elles devaient se hâter.

Trois ans avaient passé et en ces longues minutes de silence plus qu'en n'importe quel instant, Lola lui apparaissait bien plus mature et plus aboutie que ce qu'elle avait été auparavant, moins naïve aussi et beaucoup moins superficielle. La descendante des Craft s'était décalée sur sa gauche, permettant par la même occasion à sa camarade de prendre de l'élan et surveillait, pendant ce temps là, leurs arrières avec tension, se concentrant pour rendre imperceptible sa propre respiration. La Demi-Vélane serait rapide et silencieuse grâce au sang qui coulait dans ses veines, ce qui était très avantageux pour la discrétion et la furtivité du tandem et il n'y aurait plus ensuite, à partir du toit suivant, que quelques bonds afin de gagner le grenier du village et être enfin en sécurité, soustraites aux regards des brigands et hors de portée des sentinels...

Mais trop tard, car déjà, deux épaisses mains calleuses vinrent agripper violemment le rebord côté gouttière du toit de l'auberge...
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