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 Beauté du vent...
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MessageSujet: Beauté du vent...   Beauté du vent... EmptyJeu 10 Aoû - 22:11:41

Les fenêtres se tappaient doucement l'une sur l'autre. Un vent frais de début d'année s'engouffra dans le dortoir, jouant et soulevant les draps pourpres d'un lit à baldaquin. La jeune fille qui dormait entre ses draps remua dans son sommeil, quelques sons inaudibles d'échappèrent de ses lèvres et deux grands yeux verts s'ouvrirent. Le regard émeraudes de la jeune enfant s'accrocha à du vide. Au bout d'une poignée de secondes, Sicada se leva. Son visage baigné d'une sueur froide, elle posa ses pieds sur le sol. Elle sentit le contact froid et réconfortant du plancher et la peur, trace de son cauchemard, s'évapora. D'une démarche peu assurée, elle se dirigea vers la fenêtre ouverte. Un pichet d'eau fraîche reposait sur le coté. Tout en se servant un verre d'eau, son regard se hasarda dans le parc. La nuit était froide. Le vent, entraîné par on ne sait qu'elle courant, entrait et sortait à sa guise dans la chambre occupée par plusieurs filles de Serpentard. La forêt semblait se plier aux caprices de la brise qui volait sur elle. Quelques feuilles tourbillonaient sur le sol, apportant avec elles brindilles et graviers. Les arbres de l'Interdite s'écrasait sous la force du vent en craquant de douleur. Une branche se détacha de son tronc et s'échappa de l'imposant bois pour s'éloigner dans l'Allée du château. Le lac, dans la journée paisible et paresseux, s'agitait sous les assauts des éléments en vaguelettes d'encre. Un croissant de lune argent se noyait dans les ondes sombres de l'étendue d'eau. Malgré ses efforts pour avoir une image net, un tremblement constant animait son image. Ses compagnes de diamants se cachaient sous des couvertures de cotons noirs et gris. Juste une dizaine d'étoiles osaient se montrer et affronter la fraîcheur aggressive de la nuit. L'herbe, épaisse et grande à certains endroits faisait penser à des tapis vivants, qui n'attendaient qu'une chose c'était que des imprudents aillent s'allonger dans leur douceur tentatrices pour les avaler à tout jamais... un futile regard à la cabane du garde chasse et Sicada comprit qu'il était éveillé. Une colonne de fumée sortait de la cheminée délabrée. Quelques lumières provenant des fenêtres étaient étouffées par la noirceur qu'offrait la lisière de la forêt Interdite. Une ombre traversa la parc du château avec rapidité,. Tout juste discernable dans ces enfers, elle donnait comme idée de vouloir quitter les lieux pour endroit plus paisible.

La jeune Vert et Argent porta le verre d'eau fraîche à ses lèvres. Elle but le liquide bleu d'un trait et reposa le récipient avec douceur, sans quitter les beautés de la nuit. Elle se résigna à se lever mais non pour se coucher... d'une enjambée, elle se dirigea vers la chaise qui occupait les pieds de son lit à baldaquin. Dessus reposaient un pantalon de lin, vert accompagné d'une chemise aux couleurs de Serpentards. Une fois habillée, elle prit son manteau qui séchait de la neige reçut pendant la journée. Pour finir, une écharpe vint se loger dans son coup. Ainsi vêtue, elle quitta le dortoir sans causer trouble pour ses camardes. Les marches de pierres qu'elle descendit semblaient bien chaudes face à ce qu'elle avait put deviner dehors. Sa baguette en main, elle murmura un faible sort pour accueillir une lumière qui l'aiderait à quitter le château en silence. La salle commune des fils et filles de Serpent était vide. Quelques bouts de parchemins traînaient sur la table, seuls rescapés d'un devoir de divination. Sur un des fauteuil de cuir noir, un livre reposait sur sa couverture. Le feu ronflait toujours avec une vigueur impressionnante. Sûrement un elfe de maison qui était venu le raviver pour la nuit d'hiver qui continuait... dans un coin, une boîte ouverte dévoilait son contenu au premier observateur : des pièces d'un jeu d'échecs versions sorciers et le plateau qui permettait de jouer ; un échiquier. Sicada passa son chemin et poussa le mur gris de la salle commune. Le passage se referma en silence et l'élève se retrouva dans les couloirs humides et frais des cachots. D'une assurance dévoilant des années d'habitation, elle se dirigea sans hésitation vers un couloirs. Ses yeux, habitués à l'obscurité, la faisait se déplacer dans le dédale sans une seconde de réfléxion. Ses mains touchaient parfois les murs quand elle savait qu'elle arrivait à un endroit où quelques marches piégeaient les intrus. Une dizaine de minutes après, elle arrivait dans le hall. Majestueux, il était toujours aussi grand. Le sol, fait de carrelage semblait-il, accompagnait ses marcheurs avec un bruit sonore qu'elle craint qu'il réveillât tout le château. En grimaçant, elle éteignit sa baguette et se dirigea vers les grandes portes de chênes massifs. Un regard vers les sabliers lui aurait appris que sa maison était en tête. Le battant de la grande salle était entr'ouvert... comme une invitation à pénétrer dans l'immense salle à manger.

Sicada poussa avec douceur mais sûrement les deux portes de Poudlard. Elles gémirent mais ne purent que s'ouvrir quand la jeune fille y mit toute sa force. Un vent d'une puissance étonnante l'accueillit et l'entrée pour le château se referma dans un claquement bruyant. Mais elle s'en moquait éperdument car elle y était... dehors... ses cheveux se mirent à jouer avec les coups de vent qui l'entouraient. Son écharpe rayée aux couleurs vertes et argents tenta de s'enfuir mais Sicada l'a tenait fermement. Elle rangea sa baguette et sans un regard en arrière descendit les marches imposantes. Son manteau, mal fermé, voltait à chaque fois qu'il échappait à ses mains. Elle ne tarda pas à être frigorifiée mais la nuit était tellement belle qu'elle ne regretta pas le moins du monde d'être venue, sachant aussi que le froid était bien plus agréable qu'une chaleur écrasante. Ses pas la conduisaient où bon leur semblait car la jeune rousse avait les yeux perdus dans l'immensité du ciel. Les éléments semblaient déchainés, une veritable tempête de vent conduisit l'élève vers le lac. L'eau s'agittait dans tous les sens, ainsi balloté par la nature. Tout ici était victime des caprices de la brise, puissante et belle. Même Sicada, plutôt légére, elle devait se planter avec forte dans le sol pour ne pas s'envoler... elle savait que si l'intensité montait, elle serait en danger mais l'adrénaline qui montait dans son coeur à chaque fois qu'une bouffée d'air lui carressait le visage en valait la peine. C'était un rêve. Un rêve tout a fait fantastique ! La forêt hurlait dans la nuit, souffre-douleur de la tempête. L'écharpe de brume qui sortait de la petite maisons du garde chasse n'avait pas le temps de se tenir que déjà une autre la remplaçait, la précédente soufflée par le Dieu du vent. L'herbe, manipulatrice, tremblait sous les ébats d'une force hors du commun. Sicada s'était assise pour jouir de cette beauté n'égalant avec aucune chose qu'elle avait déjà pu voir auparavant. Un rire s'étrangla dans sa gorge, elle avait envie de crier, hurler, accompagnant ainsi les courants de vents qui filaient à des allures folles au dessus de sa tête.
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  • Neoki Ewora
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    Neoki Ewora
MessageSujet: Re: Beauté du vent...   Beauté du vent... EmptySam 19 Aoû - 21:06:47

La nuit à Poudlard...

Neoki avait commencé à s'endormir après une soirée de révisions en tout genre. En effet, les deuxièmes années avaient beaucoup de devoir à faire et à rendre en ce moment. Notamment, un devoir de potion du professeur Rogue. Et puis, il y avait ce nouveau cours secret auquel la préfète avait été invitée. Un cours de défense contre les forces du mal ou de sortilèges, elle ne savait pas vraiment. Il paraît que ce cours était destiné à l'élite de Poudlard pour combattre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et ses fidèles serviteurs si jamais une attaque faisait rage. Un peu comme une armée finalement, sauf que l'armée était constituée d'élèves. Bref, ce cours donnait beaucoup de fil à retordre à Neoki. La deuxième année devait déjà se donner à fond dans les autres matières, et voilà qu'on lui en rajoutait une. Effectivement, en plus des cours, la Serdaigle, appliquée, aimait aller consulter les livres de la bibliothèque pour noter les éventuels points qui n'auraient pas été approfondis pendant le cours, faute de manque de temps.


Ainsi, la jeune fille s'était couchée tard, vers minuit. Alors qu'il y avait cours le lendemain. Mais pour elle, s'était devenu une habitude. Le rythme de vie à l'école était très soutenu, surtout pour une Serdaigle ayant toujours envie d'en savoir plus sur tout. Pour en revenir à cette nuit là, Neoki s'était endormie plein d'ingrédients de potions dans la tête.

**Les araignées rouges, 3, pour avoir 20 pattes, qu'on arrache... Une araignée rouge géante !!! Ooooohhh ! Nooooon !**

Des gouttes de sueur perlaient sur le front de la préfète. Elle n'avait pas crié, mais avait eu un sommeil très agité. Heureusement, même après son sursaut suivi d'une inspiration brutale, personne n'avait semblé s'être réveillé dans le dortoir.

**Ouf, c'était moins une ! Quel cauchemard ! Maudit soit le professeur Rogue de nous donner des devoirs pareils ! Quelle heure est-il ? 2 h ??? Olalalah !**

Dehors, le vent soufflait fort, très fort, si bien qu'on aurait pu croire qu'un fantôme s'amusait à effrayer les élèves. Mais non, ce n'était que le souffle aigu du vent qui s'engouffrait dans la Tour de Serdaigle. La deuxième année se leva de son lit et alla observer la tempête qui rugissait à l'extérieur. Au bout de quelques minutes d'observation, Neoki se dit qu'il se pouvait que certains élèves, désireux de bafouer le règlement, soient dehors en ce moment même. Là, c'était sûr, ils auraient besoin d'aide. Et si un première année avait voulu visiter le parc de nuit, ce soir, et qu'un arbre lui tombait dessus et qu'il ne savait pas se défendre tout seul ! La jeune fille s'imaginait déjà un scénario catastrophe. Son devoir de préfète la poussait à aller faire une ronde à l'extérieur, par sécurité, même si elle-même devait se mettre en danger pour sauver une brebis égarée.
La Serdaigle chercha alors une robe de sorcière dans son armoire et l'enfila. Ensuite, elle revêtit un bonnet, une écharpe et une paire de gants, sans oublier une grosse paire de chaussettes épaisses. Puis, une fois habillée, elle se dirigea à pas de loups garous vers la sortie du dortoir. Un passage bref dans la salle commune où traînaient de nombreuses copies, et livres de toutes les matières possibles et imaginables. Neoki sortit pour atterrir dans les couloirs puis des couloirs pour se rendre vers l'extérieur de Poudlard.


**Brrr, qu'est-ce qui caille ici !** pensa la jeune fille en ouvrant la porte.

Dans le parc, il semblait n'y avoir personne. C'était déjà ça. La ronde dans le parc fut assez rapide. Neoki avait suivit le chemin et regardé à droite à gauche pour s'assurer qu'aucun élève ne traînait. Cela dit, la jeune fille n'allait pas aller non plus derrière chaque arbre pour vérifier que personne ne se cachait. Si quelqu'un cherchait à se cacher, c'est que finalement, il le voulait bien. La Serdaigle suivit l'allée du parc jusqu'au lac. C'est là qu'elle vit une silhouette dans la nuit. Le lac ressemblait à une mer déchaînée. Incroyable de voir ça ici, à l'école. Surout pour un lac, c'était vraiment étrange. Pourtant, c'était bien des vagues que les yeux de la jeune fille pouvaient contempler. Mais le plus inquiétant était la personne qui se tenait là, devant l'eau agitée. Neoki s'approcha courageusement de l'élève et lui dit :


"Bonsoir, qu'est-ce que tu fais ici, en pleine nuit ? Tu ne devrais pas être dans ton dortoir ? Je doute que tu sois perdue, l'allée est juste derrière toi. Tu vas bien ?"

Cette élève avait les cheveux longs. C'était donc sans doute une jeune fille. De plus sa physionomie tendait à le confirmer. Cependant, la deuxième année n'osa pas s'approcher plus du lac et préféra rester derrière l'autre élève pour le moment. C'est pourquoi, elle ne savait pas encore qui était exactement la personne qui se tenait là.
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MessageSujet: Re: Beauté du vent...   Beauté du vent... EmptyDim 20 Aoû - 20:58:31

Rafales, tourbillons puis un instant de silence, juste un instant, avant que la tempête ne réapparaisse, plus forte que jamais. Ainsi s’écoulaient les minutes dans le parc. Sicada était mi-allongée, mi-assise que l’herbe. Ses bras étaient rabattus en arrière, paumes au sol et ses jambes étendus de tout leur long. Elle offrait son visage au ciel et à ses éléments. Ses cheveux flamboyant volaient avec les assauts du vent, n’accordant aucun répit à sa crinière. Ses yeux gris s’enfonçaient dans le ciel qu’elle aurait voulu étoilé… mais elle ne pouvait pas avoir des étoiles accompagnées d’une tempête. De gros nuages passaient régulièrement devant la lune. Ainsi on aurait pu penser à des bouts de cotons perdus dans l’immensité des cieux, noir. Le lac juste devant elle se déchaînait, voire se débattait, contre le vent. Des vagues anormales quand elles provenaient d’un lac venaient se fracasser sur les côtes, créant des gerbes d’eaux d’une taille considérable. Le tapis mouvant de la pelouse montrait un spectacle magique… une véritable mer s’agitait sous le regard émerveillé de Sicada. Parfois elle apercevait une ombre sombre qui sortait de la forêt interdite pour aussitôt y retourner, retrouvant ainsi la sécurité qu’offraient ses grands arbres que même les éléments ne semblaient pouvoir déraciner. Malgré tout ils agitaient leurs branches avec force et souvent une craquait pour se retrouver à courir dans le parc, poursuivit par un démon qui restait invincible aux yeux des humains. La cabane du garde-chasse tait éteinte. Ce dernier avait-il trouver refuge dans un sommeil agité où au contraire veillait, assis dans la pénombre de sa petite maison ? Probablement qu’elle ne le saurait jamais… alors qu’elle fermait ses yeux d’émeraudes, pour savourer le plaisir qu’on lui donnait jusqu’au bout, ses pensées se mirent en mouvement…

Il y avait maintenant plus de deux semaines qu’elle était revenue à Poudlard. Elle n’avait toujours aucune nouvelle de son père, ce qui voulait dire que tout allait bien. Comme on disait : Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Sur ce point tout allait bien… mais elle avait revu quelques uns de ses amis… Jacen Mcferson, un ami de poufsouffle, pour commencer. Elle avait croisé sa route une de ses nombreuses soirées nocturnes, alors qu’elle faisait la rencontre d’une élève de Serpentard. Il n’avait guère changé, mais elle n’avait pas eu le temps d’approfondir cette rencontre car il s’en était allé. Ensuite, alors qu’elle faisait des recherches pour son avenir à la bibliothèque, elle avait retrouvé avec un plaisir non dissimulé son amie Orphée. Les deux jeunes filles avaient discutés brièvement, se promettant de se revoir, ce qui n’était toujours pas arrivé. Enfin elle avait eu de très bons échanges avec Drago Malefoy, le seul sûrement sur qui elle pouvait compter. Son père étant mangemort, il ne la condamnerait pas tout de suite et l’écouterait dire ce qu’elle avait à dire. Elle avait aussi entr’aperçu, une semaine après environ, Pénombre Craft, une élève de seconde année avec qui elle avait échangé quelques mots juste avant son départ… mais quelque chose clochait avec cette fille, de bon comme de mal… elles avaient échangé un regard clair pour les deux enfants : elles allaient se revoir pour des affaires qui iraient bien plus loin que de simples devoirs scolaire… sur le point qui l’avait ramené ici, elle n’avait pas vraiment progressé… juste en théorie, dans un volume plutôt intéressant qu’elle avait pu emprunter à la bibliothèque du château. Mais elle avait besoin de l’aide de quelqu’un et son choix c’était déjà fait… d’ailleurs la personne concernée avait dû lire dans son regard car Sicada pensait profondément qu’elle avait compris. Elle comptait bien sûr lui envoyer un hiboux… il fallait régler cette affaire au plus vite pour ensuite accéder aux demandes de son père. Cependant… une chose n’allait pas, pas du tout. Avant sa fugue, Sicada était reconnue pour son sale caractère et son tempérament de feu mais aussi pour n’être pas vraiment mauvaise. Elle avait d’ailleurs un point qui la différenciait des autres Serpentards : sa haine croissante envers son professeur des potions et directeur de sa maison, nul autre que Severus Rogue. Ce grand type au nez crochu et aux cheveux noir et gras. Nombreuses étaient les disputes qu’elle avait eu avec, surtout durant sa première année… mais bon, c’était ainsi. Malgré tout, tout personne qui la connaissait plus ou moins aurait dû percevoir que quelque chose avait changé dans sa personnalité… elle semblait plus proche des idées de son père, mangemort. Or elle n’avait jamais été très apte à ce genre de pratique.

Un bruit dans son dos vint éclater la bulle de pensées qui flottait en elle. Quelqu’un approchait sans que ses mouvements ne puissent être dissimulés par les assauts du vent. Malgré le vacarme qui régnait dans le parc de Poudlard, le froissement d’habits ne pouvait être ignoré. D’un bond presque félin, Sicada se releva. A seulement quelques mètres d’elle, une silhouette marchait, tentant de ne pas s’envoler. Le vent s’amusait à s’infiltrer dans ses habits. Un élève, il n’y avait aucun doute. Fille ou garçon, on ne pouvait le voir. Juste un instant, la lune fut libérée d’un nuage cotonneux et la jeune serpentard aperçu son visage, une fille. Elle la connaissait de vu… Neoki… oui c’était ça. Neoki. Une élève de Serdaigle si sa mémoire était bonne… elle semblait presque sortir d’un film, marchant ainsi vers elle, sans renoncer, bien que les assauts de l’air venant du ciel se faisaient de plus en plus violent. Alors qu’elle était à quelques pas d’elle, elle ouvrit la bouche. Ses mots furent aussitôt engloutis par la tempête et même en tendant l’oreille, on n’aurait pu entendre un seul mot ! La jeune rousse cependant compris qu’elle voulait connaître les raisons de sa présence ici. Elle savait qu’aussitôt ses lèvres ouvertes, le vent, vorace, ne ferait qu’une bouchée de ses mots. Alors sans répondre, elle prit l’élève de la maison des érudits par le bras et la conduit dans la forêt. Là bas, non loin de lisière, elles seraient plus à l’abri de l’élément dévastateur qu’au plein milieu du parc, alors que le lac se déchaînait non loin d’elles. Quelques oiseaux les observaient, cachés parmis les feuilles rares des troncs du bois. La jeune rousse fronça ses sourcils et s’exclama.


Qu’est-ce que ça peut te faire que je sois là ?

Soudain un doute s’insinua en elle… et si cette fille, Neoki, était préfète. Elle allait sûrement cracher à son professeur qu’elle avait fuit son dortoir pour les beautés enchanteresses de la nuit et ses merveilles. Puis elle oublia aussitôt cette idée : l’adulte voudra aussitôt savoir pourquoi la jeune fille de Serdaigle était elle-même dehors alors qu’il était minuit passé et qu’elle aurait dû se trouver dans son lit à baldaquin, seule et endormie.
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  • Neoki Ewora
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MessageSujet: Re: Beauté du vent...   Beauté du vent... EmptyJeu 24 Aoû - 17:10:45

**Quel vent ! C'est dingue ça, je vais finir par m'envoler si ça continue!**

On aurait pu croire à une obèse lorsqu'on regardait la silhouette de Neoki. Le vent s'engouffrait tellement bien dans sa robe de sorcière qu'il faisait augmenter d'une manière considérable la place qu'occupait la jeune fille. L'élève vers qui se dirigeait la préfète, se leva. Soudain, la clarté de la lune refit son apparition. Ce moment fut de courte durée mais Neoki eut le temps d'identifier parfaitement la jeune fille à qui elle faisait maintenant face.

**Sicada !**

La préfète avait déjà rencontré une fois la Serpentard, au terrain de quidditch. Elle était tout à fait reconnaissable grâce à ses cheveux roux. A l'époque, Neoki l'avait même prise pour une Weasley.

La Serdaigle venait d'adresser la parole à une Serpentard. Evidemment, elle aurait préféré s'adresser à un Gryffondor, ou un Serdaigle, même un Poufsouffle aurait été plus drole. Au moins, sur les Poufsouffles, Neoki ne craignait nullement d'user de son autorité. Ces énergumènes là ne seraient pas fichus de lui lancer un sort correctement, et surtout comme ça, sans raison particulière. Par contre, les apprentis mages noirs, eux, ne reculaient devant rien. Bien sûr, tous les Serpentards ne souhaitaient pas devenir mangemorts. Certains d'entre eux étaient plutôt neutres et très peu d'entre eux étaient du côté de Dumbledore. Enfin, ceux là, il fallait les chercher pour les trouver. En plus, ils ne l'avouaient pas facilement.

Alors même que Neoki était dans ses pensées, la vert et argent la prit par le bras d'une manière un peu brusque et la traîna vers la forêt interdite. La préfète comprit que pour discuter, elles seraient mieux à l'abri du vent mais pourquoi se diriger vers la forêt, pourquoi ne pas retourner vers Poudlard ?

**Noon, pitié, je ne veux pas mourir. Bon, la forêt j'y suis déjà allée deux fois. Une fois avec une Serpentard. On avait même vu des licornes. D'ailleurs, elle était étonnement gentille cette petite fille. Et j'y suis allée une autre fois en cours de botanique. Les deux fois c'était très intéressant. C'est quand même essentiel d'aller découvrir cette forêt, les créatures et les plantes qui y vivent mais là, comme ça, avec le vent, si on criait, personne n'entendrait ! Si un mangemort réussissait par je ne sais quel moyen à pénétrer dans l'enceinte de l'école, la forêt interdite serait sans doute un endroit où il pourrait se réfugier. Il doit y avoir des monstres terrifiants là dedans quand même !**

La Serdaigle ne dit rien. D'une part, elle était affolée et d'autre part, à quoi bon ? Le vent aurait couvert à nouveau ses paroles. Enfin, les deux jeunes filles arrivèrent à la lisière de la forêt et à la grande joie de Neoki, elle n'y entrèrent pas.

**Ouf, me voilà bien rassurée.**

Mais la préfète ne fut pas rassurée longtemps. En effet, Sicada paraissait assez énervée que quelqu'un soit venu la déranger dans sa contemplation de la tempête. Les sourcils froncés et le regard noir, la vert et argent prit la parole. Neoki lui répondit :

« C'est pour ton bien, il faut que tu rentres au château. Je suis venue faire un tour pour voir s'il n'y avait pas du monde en danger dehors, à cause de la tempête. On sait jamais, un élève aurait pu se perdre et puis je fais mon boulot de préfète. Allez, rentre au château, je ne dirais rien à personne et je ne t'enlèverais pas de point si tu rentres tout de suite. Je pourrais croire que tu t'es perdue, tout simplement. »

« Même si c'est peu probable. » Ajouta-t-elle plus bas.

Le bruit des branches qui craquent et les cris des oiseaux de la nuit commençaient à effrayer Neoki. Etre si près de la forêt, par ce temps, ce n'était pas raisonnable. Cela dit, elle ne voulait pas montrer à son interlocutrice qu'elle avait peur. Elle ne dit donc rien et essaya de contenir ses tremblements. De toute façon, il ne faisait pas chaud et elle pouvait trembler à cause du froid, cela lui ferait une bonne excuse si Sicada lui demandait.
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