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 Le vent souffle en été [Libre]
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  • Apollon Oaken
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MessageSujet: Le vent souffle en été [Libre]   Le vent souffle en été [Libre] EmptyMer 6 Mai - 10:17:10

La vie d'étudiant était dure, surtout lorsque les examens approchaient dangereusement et que l'on avait jamais vraiment prit la peine de s'intéresser outre mesure à ce que proféraient les professeurs. Apollon avait beau avoir reçu plusieurs lettres de menaces de ses parents, rien n'y avait fait : il avait fallut, les deux années précédentes, qu'il se penche au dernier moment sur ses leçons pour éviter le redoublement. De justesse, imaginez-vous, et bien non, Apollon avait toujours réussit ses examens avec un brio déconcertant, malgré la plupart de ses notes piteuses dans certains cours (particulièrement en potions, en botanique, en défense contre les forces du mal, en Histoire de la Magie, en Astronomie... la liste est longue. Nous dirons pour faire cours, hormis en métamorphose, sujet qui le passionnait malgré la difficulté de cette manière, car transformer les choses étaient, selon le vocabulaire du troisième année : « cool »). A la vérité, ça n'était pas que le jeune Oaken n'avait pas les capacités intellectuelles pour briller dans les études, c'était simplement que ça ne l'intéressait pas. Lui, il voulait être un artiste. Vous savez, ces gens pauvres et mal fringués, que personne ne comprend mais dont la subtilité et le mode de pensée ne pouvaient être comprit que par les initiés. Il voulait peindre, dessiner, faire des graffitis sur les murs des maisons de Pré-au-Lard et sur tout ce qui s'y prêtait (l'apprenti sorcier avait découvert cet art particulier que très récemment et trouvait cela super, à chacun ses goûts) et puis il voulait aussi... Faire du quidditch, être célèbre, entrer dans l'équipe des Flèches d'Appleby, sa ville natale, et sur un terme plus court, réintégrer l'équipe de Quidditch de l'école.

Certaines mauvaises langues avaient insinué que c'était parce qu'il n'était pas vraiment doué au quidditch en réalité, qu'il ne faisait plus partie de l'équipe. Rien n'était plus faux, Apollon avait simplement un mode de pensée très particulier : tant qu'il ne s'était pas perfectionné, il refusait de refaire à nouveau parti de l'équipe. Certes, à l'époque où il en avait fait parti, Oaken avait goûté au plaisir de la victoire, mais il ne s'était pas trouvé assez « bon », alors, quitte à briller pour quelque chose, il préférait que ça ne soit pas une petite lumière tremblotante, mais un bel éclat flamboyant. C'était cette réflexion si particulière sur les choses qui lui faisait louper l'occasion de vivre à nouveau un vrai match, mais qui ne l'empêchait pas de s'entraîner plus ou moins en secret ou à organiser – du moins depuis qu'Ombrage n'était plus là, des séries de petits matchs amicaux entre des élèves de sa Maison. Et parfois même arrivait-il à dénicher quelques Serdaigle et Poufsouffle pour se joindre à la fête. S'enchaînaient ensuite de bonnes parties de rigolade où la bièrreaubeurre coulait plus ou moins à flot (et de façon illégale) et où les jeunes écoliers finissaient par finir gavés de pâtisseries quémandées aux cuisines, ivre de l'alcool sur laquelle il ne lésinaient pas (heureusement que ça n'était qu'un panaché version sorcier) ainsi que de joie. Ces moments étaient particulièrement chers et agréables au jeune garçon, qui préférait largement cette atmosphère de rigolade et d'entraide à la pression et aux injures précédents un match contre Serpentard. Pour le moment, du moins, l'année prochaine, qui savait...
Et puis, faire rire les autres lui plaisait. A l'époque que le monde sorcier traversait, il trouvait que Poudlard avait perdu un peu de cette joie d'antan, cette naïveté qui faisait frémir le moindre brin d'herbe et enjolivait le moindre grincement d'armure. Bien sûr, il ne voyait pas passer à tout bout de champ des tas de zombies déconfits au bord du suicide, mais l'atmosphère avait tout de même changé. Lui, ça ne l'empêchait pas de rire. Le Seigneur des Ténèbres ? Il s'en fichait, lui n'avait rien à craindre, il s'en prenait aux moldus et aux nés-moldus, ce qui n'était pas son cas, descendant de plusieurs générations de sorciers. Ça n'était peut-être pas ce que les Serpentard appelaient avec tant de fierté des « Sang-purs », Apollon n'en savait rien et ne s'était jamais intéressé à cela, mais tout ce qui lui importait c'était que sa famille soit en sécurité. Dommage d'un côté, il aurait bien aimé livrer son frère aux collabos : les Serpentard ! Il y avait bien son arrière grand-mère, qui s'était longtemps prise pour une moldue avant de rendre son dernier souffle, mais la pauvre avait été touché par Alzheimer et plus personne n'avait osé utiliser la magie devant elle de crainte de la traumatiser et de ruiner d'une crise cardiaque les dernières années qui lui restaient à vivre en toute – plus ou moins – tranquillité. Le mot était tout de même exagéré, lorsqu'on était loti de deux petits fils comme les siens et qui n'avaient aucune sorte de compassion pour son état. Non, ça n'était pas cruel, il existe des traitements très efficaces contre Alzheimer chez les sorciers, et ça l'aidait à éprouver encore de la joie de vivre ! C'était en tout cas ce que se disait Appolon.

Mais enfin, revenons à nos moutons, car on s'en fiche de l'arrière grand-mère du Gryffondor, comme on se fiche pas mal aussi de ses ambitions de gloire délirantes, tout ce qui importait c'était qu'au lieu de réviser sagement comme la plupart des élèves normalement constitués, le garçon se rendait en direction du terrain de quidditch, son nimbus 2001 à la main.
Il avait laissé un mot à la salle commune des Gryffondor pour signifier qu'il serait sur le terrain de Quidditch et avait tenté de rameuter, sans grands espoirs du moins, le maximum d'élèves qu'il avait croisé dans les couloirs, qu'importait leur âge, leur uniforme et l'humeur dans laquelle ils avaient l'air de se trouver. Après s'être fait envoyé balader trois fois par deux Serpentard et un Gryffondor de sixième année à l'air excédé, Apollon était arrivé, seul, sur le terrain.
Cela ne le contrariait pas outre mesure : ces nigauds voulaient travailler ? Libre à eux, lui avait les jambes qui le démangeaient. Il ne pouvait pas, que voulez-vous que je vous dise, c'était au-dessus de ses forces que de rester à réviser au château alors qu'un si beau soleil brillait au dehors.


« Je voooooleuh, je voooooole... Comme un fou, comme un phénix, comme une staaaar de Quiiiddiiiitch ! »


Chantait-il sur un air très connu du monde Moldu tout en enfourchant son balais. Il avait troqué sa robe de sorcier contre un jean large noir et un tee-shirt bleu pâle serré qui mettait en valeur sa musculature sèche et nerveuse d'adolescent de quatorze ans – soit pas grand chose. Une flèche d'argent traversait sa poitrine et semblait parfois scintiller d'une lueur magique. C'était les couleurs des Flèches d'Appleby, qu'il supportait comme vous l'avez deviné plus haut, avec l'ardeur d'un supporter accompli.


« Que le ciel est beaaau, que la vie est beeeellle quand on se fait la beeellle dans les aiiirs ! »


D'un coup de pied, Apollon s'était projeté dans les airs et s'était envolé vers les cieux à une vitesse ahurissante. Il se demandait lui-même comment il arrivait à pousser à de tels extrêmes sont balais qui, s'il était de très bonne qualité n'était pas le dernier cri en matière d'aérodynamisme, quand même . Braillant à tue-tête en s'éloignant du sol, il s'exerça à quelques figures dans les airs, prit la position du cobra (vous savez, comme les avions de chasse moldus !) puis fit une pirouette arrière avant de plonger en piqué. C''est seulement à dix mètres du sol et à pleine vitesse qu'il se rendit compte qu'il filait droit sur quelque chose de vivant. Un chien ? Un gros chat ? Un fléreur qu'il pourrait adopter (c'était son animal préféré et je suis sûre que vous êtes très contents de le savoir) ? Non en fait, arrivé à cinq mètres au dessus de « la chose », Apollon se rendit compte que ça n'était pas ça. Aussitôt, le garçon tira avec la force de ses bras maigres sur le manche de son balais, sans pour autant chercher à ralentir : freiner, c'était bon pour les nuls, lui adorait la vitesse quelqu'étaient les risques. Il ne se souciait que peu de sa survie lorsqu'il était sur un balais, ça n'était pas pour se soucier de celle d'un autre ! Si bien que l'élève qui se trouvait là put entendre le sifflement du passage du garçon et sentir un coup de vent assez remarquable, quand Oaken lui passa juste au dessus de la tête. Si la personne avait eu le malheur de sursauter, elle se serait certainement mangé la basket d'Apollon en pleine face !
Avec douceur, Apollon fila à même pas deux mètres de l'herbe rase, engagea un demi-tour en ralentissant à contre-cœur, puis posa avec souplesse le pied à terre.


« Eh toi là-bas ! T'es pas malin de te mettre sous les gens qui font une feinte de Wronski ! T'as d'la chance que je sois un professionnel, sinon...! »

Se mit-il alors à brailler en avançant en direction de la personne, son balais à la main et en pointant d'un index accusateur son interlocuteur de celle qu'il lui restait de libre. Bien sûr qu'il ne se serait pas excusé, il n'avait rien fait de mal, à son sens, puisqu'il avait parfaitement maîtrisé la situation ! L'idée de rassurer ou de se montrer poli et humble était donc hors de question. D'ailleurs, l'humilité avait depuis longtemps été banni du lexique comportemental du garçon.
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MessageSujet: Re: Le vent souffle en été [Libre]   Le vent souffle en été [Libre] EmptyMer 6 Mai - 12:19:20

La tension était presque palpable à l’intérieur du château. Les élèves étaient agités au possible. Certains cherchaient leur manuel de potions, d’autres avaient perdu leur baguette, d’autres encore, étaient sur le point d’exploser car ils ne trouvaient pas d’endroit calme pour commencer leur révision. Commencer ou finir, cela dépendait du niveau intellectuel de l’élève en question car, si quelques uns avaient presque fini de repasser intégralement leurs leçons, certains cancres n’avaient toujours pas commencé ! Les personnes entrant dans la seconde catégorie cherchaient et cherchaient encore des notes qu’ils n’avaient jamais prises, partant en quête de la moindre trace, le moindre vestige d’un cours de cette année. Parmi cela, une minorité parvenait finalement à trouver une ou deux feuille de cours et les serrait dans ses bras comme s’il s’agissait du St Graal. De pauvres malheureux étudiants, un peu plus malchanceux, retrouvaient quant à eux des feuilles de cours de l’année précédente, des dessins, ou encore pour les filles, des petits mots contenant rumeurs et commérages complètement dépassés. Bref, vous l’aurez sûrement compris, l’arrivée des BUSE et des ASPIC perturbait quelque peu la routine, le train-train quotidien du château.

Quelques élèves pourtant, ne se sentait pas du tout concerner par ce grand événement qu’était le passage des examens. Et Lory en faisait évidemment partie. Elle était bien trop dans la lune pour se soucier de ce qui se passait autour d’elle, lorsqu’elle était enfermée dans sa bulle, plus rien ne pouvait l’en retirer. C’est ainsi que la jeune Serdaigle dormait, encore à cette heure là, malgré le désordre, la pagaille et le vacarme incessant qui régnaient dans le dortoir des filles à cet instant précis. Pour un sommeil de plomb c’était un sommeil de plomb. Même le hurlement strident que poussa Lucy après s’être fait écrasée par Zélie qui venait de se prendre un coup de coussin dans le ventre ne la tira pas de son sommeil. Elle avait un rêve à finir, il était donc hors de question que celui soit stoppé prématurément. Elle voulait savoir ce qui allait arriver à ce petit canard de malheur namého niarkhéhé ! Le pauvre, il était orphelin, parce que son papa et sa maman, deux lapins ailés à la chevelure pailletée et brillant comme des diamants Yeux , l’avaient lâchement abandonnés après avoir découvert qu’il avait eu une aventure avec Barbie hôtesse de l’air. Heureusement, le justicier masqué, le beau, le magnifique scargot cornu arrivait comme toujours pour sauvé les innocents. Il attrapa au vol le canard en lui disant d’une voix douce et romantique à souhait : "Duncan, bouge un peu ton cul !". Gné ? Suspect . Lory, qui avait assisté à toute la scène, se sentit obligé d’intervenir, par pure solidarité envers le canard. "Non mais j’rêve toi, d’où tu parles comme ça à mon potes l’canard ?! Tu crois que parce qu’il est laid et sale tu as le droit de parler comme ça de ses fesses ? S’toi qui va bouger ton cul sal malpoli, et plus vite que ça, et tu vas m’faire le plaisir de t’dépêcher avant que j’te pète laggle compris ?". Nan mais fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. "Duncan ! Réveille toi au lieu de dire des trucs bizarres ! Non mais y a vraiment un truc qui va pas chez toi…". Cette fois, Lory ouvrit les yeux, pour le coup, complètement réveillée. Elle lança un regard noir et assassin à la fille qui avait osé la réveiller. Elle se dépêtra de ses draps et sauta hors de son lit. Hirsute et avec la tête du matin, elle devait vraiment faire peur ! Et la dernière chose dont elle avait envie, c’était de se retrouver avec ces deux idiotes là. Jouant sur sa réputation d’illuminée, elle les fixa toutes les deux et commença à faire des signes bizarres avec ses doigts.

- Tu… Tu fais quoi là espèce de timbrée ?demanda la blonde qui l’avait réveillée.

- Je vous lance une malédiction ! A présent, à chaque fois que vous direz merci ou bonjour, un bouton vous poussera sur le visage !s’exclama t-elle avec le plus de sérieux possible.

- Viens… On… On s’en va, elle est complètement psychotique ! bégaya la blonde en attrapant par la manche sa copine avant de s’enfuir par la porte (et oui, aussi désespérées qu’elles étaient, elles n’ont pas choisi la voie des airs).

Lory ne put s’empêcher d’émettre un petit rire cristallin en les voyant partir comme ça. Elles étaient vraiment ridicules. M’enfin, la jeune brune n’allait pas s’en plaindre, c’était une manière comme une autre d’obtenir facilement silence et tranquillité. Tant que les autres la craignaient, ou au moins l’évitaient, elle savait qu’elle n’aurait pas besoin de perdre son temps à les repousser puisqu’il se tenait d’eux-mêmes éloignés. Et éviter tout contact social, c’était bien l’objectif premier de la jolie Serdy. Satisfaite que son coup est marché, elle se dirigeât vers la salle de bain, et, puisqu’elle l’avait pour elle toute seule à cette heure là, décida de prendre tout son temps. Elle prit une douche rapide, presque froide, histoire de se réveiller un peu plus rapidement, et fila s’habiller. Elle enfila un short blanc et un débardeur rouge pétant. Elle se coiffa en vitesse, puisque, comme en général, elle n’attachait pas grande importance à son apparence physique, contrairement aux filles de son âge. Et, après une dernière inspection bâclée devant la glace, elle balança son sac à bandoulière sur son épaule. Il ne lui manquait plus qu’une dernière chose : Son balai. Et oui, quitte à pouvoir passer la journée à faire quelque chose d’intéressant, autant la passer dans les airs. Car, et même si elle le niait, le Quidditch lui manquait beaucoup depuis qu’elle avait quitté l’équipe l’année dernière pour un accident fâcheux… Par soucis d’éthique, elle s’était promis qu’elle ne jouerait plus un match dans l’équipe des aigles, mais rien ne l’empêchait de s’amuser un peu pas vrai ? De plus, son Eclair de feu commençait sans doute à s’ennuyer furieusement !

Elle s’en empara d’un geste vif et s’engageât dans le couloir, bien décidée à arriver le plus vite possible au terrain de Quidditch. Elle passa devant la grande salle et un large sourire vint s’afficher sur son visage. La blonde de tout à l’heure, accompagnée de sa fidèle servante, était assise, terrée dans un coin, se regardant fermement dans un miroir que lui tenait son amie. Elle semblait terrorisée et inspectait la moindre parcelle de sa peau. Peut être qu’elle y avait vraiment cru, à cette histoire de malédiction niarkhéhé … La Serdaigle soupira et sortit. Le soleil était déjà haut dans le ciel, et il faisait très chaud, elle s’auto remercia intérieurement de s’être mise en short. Elle arriva sans peine jusqu’au terrain pour s’aperçevoir, déçue, que quelqu’un s’y trouvait déjà. Elle s’avança tout de même jusqu’au centre et manqua de se faire percuter par ce dernier. Il descendit de son balai pour venir lui reprocher de s’être trouvé là.

- Eh toi là-bas ! T'es pas malin de te mettre sous les gens qui font une feinte de Wronski ! T'as d'la chance que je sois un professionnel, sinon...!

Elle attendit qu’il soit assez proche d’elle pour lui répondre.

- Oui… On peut dire que j’ai vraiment eu beaucoup de chance de tomber sur un garçon aussi talentueux que toi…, souffla t-elle, pensive, sans la moindre ironie dans sa voix.
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  • Apollon Oaken
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MessageSujet: Re: Le vent souffle en été [Libre]   Le vent souffle en été [Libre] EmptySam 9 Mai - 18:33:03

Apollon le Roi de la Morale s'approchait avec la douceur d'un hyppogriffe sans se rendre immédiatement compte qu'il n'avait pas affaire à un de ses compatriote mais à une créature d'une toute autre espèce. Loin d'être un Gryffondor impétueux qui se serait décidé à sortir le museau de ses notes pour rejoindre son camarade sur le terrain de quidditch, il s'agissait en fait d'une de ces fleurs fragiles et délicates, de ces mystères de la nature farouches que l'on observait généralement de loin, ou auxquelles on faisait une éloge à leur Beauté à travers les grands Arts du monde, ce qui se résumait pour lui au dessin. Il s'agissait d'une... Rah, ces choses là, qui étaient aussi belles que féroces, aussi douces qu'hystériques, aussi intelligentes qu'envieuses et jalouses. Ah oui voilà : d'une fille.
*Oh, oh, je vais avoir des ennuis...*
Pensa-t-il aussitôt, lorsque la longue crinière brune disparut de son champ de vision pour laisser place à un délicat visage féminin. Apollon décida immédiatement de ralentir l'allure. A force d'assaut à l'encontre de la gente féminine plus ou moins grotesques, le jeune adolescent avait apprit une chose qui se révélait être fort utile : ces mystères là, comme tous les mystères, se contemplaient de loin, avec toute l'envie du monde, peut-être, mais de loin malgré tout. Il était enfin entré dans l'esprit dissipé du garçon que l'on ne communiait pas sa passion pour la Féminité en agressant ses représentantes d'une grande tape sur l'épaule et d'un : « Hey ! Qu'est-c'tu fou là ? On joue à celui qui pisse le plus loin ? » et cela s'en ressentait dans l'hésitation anxieuse et soudaine qui se mit à régir ses gestes.
Mais contre toute attente, la demoiselle ne l'incendia pas comme avaient pour habitude de le faire ses consœurs. Non, celle-là se contenta de faire remarquer qu'elle avait effectivement eut de la chance de tomber sur un type doué pour le vol plutôt que sur les derniers des imbéciles qui l'auraient irrémédiablement amoché en la percutant de plein fouet. Et amocher, le terme était faible...

« Euh... »

Commença à bégayer le garçon, passablement surpris. L'incompréhension était totale : jamais, ô grand jamais une fille ne lui avait fait de compliment sans avoir l'air de se moquer de lui. Habituellement, il avait le droit à des « Tu es le dernier des imbéciles, Oaken ! » ou encore à des « Va voir ailleurs si j'y suis » alors que le pauvre petit cherchait désespérément un nouveau modèle à dessiner au crayon noir. Pauvre incompris qu'il était.

« Oui c'est vrai, quoi, c'est pas prudent... »

Alors Apollon, on perd de sa verve ? Arrivé à quelques pas de la jeune fille, il nota son accoutrement particulier. L'assemblement de couleurs était des plus originaux, mais surtout, il était franchement voyant. Il se demanda comment il avait put la confondre avec un animal, alors son esprit s'évada quelques secondes pour chercher la solution à cette hallucination visuelle, puis une fois que cela fut mit sur le compte de la vitesse et du vent, Apollon passa à autre chose. C'est ainsi qu'il reconnut, enfin, Lorelaï Duncan, une fille de sa promotion mais qui se trouvait être à Serdaigle, lui semblait-il.

« Les Serdaigle sont cinglés de toute façon, elle y paraît qu'elle a été jusqu'à essayer d'en finir avec la vie depuis qu'elle sait que son incapacité à tenir des propos cohérents est chez elle une maladie incurable ! »
Ces propos tenus par un élève de son année lui revinrent à l'esprit et Apollon ne put s'empêcher de soupirer intérieurement. Faux espoir, lui qui avait crut qu'elle lui faisait vraiment un compliment, en fait elle disait des choses invraisemblables tout le temps...! Tout s'expliquait, décidément !
« Un jour elle a même cherché à éclater la tête d'un Poufsouffle à un match de quidd', tellement elle est folle ! Le mec y s'est retrouvé à l'infirmerie dans un état, j'te dis pas...! »
Ah, ça, ça l'avait beaucoup fait rire, par contre ! Un sourire passa sur ses lèvres quand il se remémora avec quelle intensité il avait projeté sa batte contre un cognard lorsqu'il avait tenté d'amocher Matthias, le capitaine de Serpentard, lors d'un match auquel il avait eu le bonheur de participer. Ça c'était le jeu mon n'veu ! Et si elle était capable de se donner autant à un sport que Oaken aimait tant, c'est qu'elle faisait un super adversaire et de ce fait attirait un élan de sympathie au Gryffondor.

« T'es Lorelaï à Serdaigle, non ? T'es venue t'entrainer ? J't'avais jamais vu ici encore, pourtant je viens régulièrement. T'étais batteuse à un moment, non ? J'ai entendu que tu avais presque tué un pouffy, AHAHAH ! Ah ah... »

Tout en finesse, l'animal partit dans un grand rire qui s'estompa très vite. Oui, bon, parler d'un sujet qui avait été phare à Poudlard, mais sur le dos de la Serdaigle n'était pas le meilleur moyen d'engager une conversation, mais si vous tenez à savoir la vérité, Apollon était un peu gêné. Gêné oui, car comme je vous l'ai déjà fait remarqué, on engageait pas aussi confortablement la conversation avec les choses, enfin...! avec les filles, et que jusqu'alors il ne s'était jamais retrouvé seul à seul avec l'une d'elle. Ses paroles, en revanche, n'avaient pas été dites sur le ton de la méchanceté, bien au contraire. Même si Oaken était un personnage très franc et qui ne passait pas par quatre chemin pour dire quelque chose – on l'aurait sut si la subtilité était dans l'apanage du petit blond – il n'y avait pas de soupçon de sournoiserie chez lui.
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MessageSujet: Re: Le vent souffle en été [Libre]   Le vent souffle en été [Libre] EmptySam 9 Mai - 21:59:14

Lory observait l’énergumène avec un sourire amusé. Elle l’avait déjà vu dans les couloirs du château, mais jamais encore elle n’avait osé lui adressé la parole, comme à beaucoup d’autre d’ailleurs. Et de toute façon, que lui aurait-elle dit ? Rien de bien intéressant. Et même si la jeune fille adorait parler météo, elle pouvait également très bien s’en passer. Sauvage jusqu’au bout des ongles. Elle avait toujours trouvé qu’il avait l’air sympathique, du moins, vu à une distance respectable, car il était clair qu’il ne semblait pas briller d’une intelligence et d’un tact hors du commun. Mais tout le monde ne pouvait pas être aussi délicat et subtile qu’elle, et les deux adolescents était justement des cas extrêmes de chacune des parties. Entre Apollon qui semblait tout le temps être prompt à arriver vers les autres comme un chien dans un jeu de quille et Lory qui, avec ses divagations, planait toujours à des milliers de kilomètres des personnes l’entourant, la réunification de ces deux parties contradictoires ne se passeraient pas sans étincelles. Cela partait d’ailleurs sur les chapeaux de roues, de son côté, le jeune Oaken semblait gêné, tandis que Lory, elle, ne semblait toujours pas ici, mais toujours plongée dans ses rêveries.

La Serdaigle était à milles lieues de se douter de la raison pour laquelle le blond paraissait si distant et intimidé. Du peu qu’elle le connaissait, elle le voyait plutôt comme une personne sociable et déjanté, passant son temps à faire tout et n’importe, à faire les quatre cents coups avec ses amis. Visiblement, ce n’était pas le cas. Tout le monde pouvait se tromper. Et Lorelaï avait, pour la première fois, l’impression d’avoir rencontré une personne encore plus timide qu’elle. Chose pratiquement inconcevable. Même pour elle. Elle savait qu’elle n’était pas une personne socialement développée, et bizarrement, l’assumait sans problème, se fichant éperdument du regard des autres. Elle écouta le Gryffondor, tentant de déchiffrer ses paroles un rien confuses, comprenant alors la difficulté qu’avait certain à la comprendre parfois. Il se contenta de répéter sous une autre forme ce qui avait déjà été dit. Lory l’encourageât d’un sourire bienveillant et emplit de bonne humeur, il n’avait pas à se sentir aussi intimidé, certainement pas elle. Elle ne pensait pas être une fille si effrayante que ça !


- Mais il est indéniable que tu as du talent pour le vol… Je ne t’ai même pas vu arrivé… C’était comme… Une pluie d’étoiles filantes ! s’exclama la jolie brune tandis qu’un long sourire étirait ses lèvres et que ses yeux étincelait, signe qu’elle était bel et bien repartie dans ses élucubrations.

Elle avait espéré le détendre un peu en lui répétant une seconde fois qu’il avait un don non-négligeable pour le vol, ne se doutant pas une seule seconde que c’était justement cette flatterie qui l’avait rendu si peu bavard. Lory n’aimait pas trop cette situation. Elle n’avait pas l’habitude d’être à cette place. D’ordinnaire, elle était toujours la fille incapable de prononcer une phrase sans bégayer ou rougir, et voilà qu’à présent les rôles s’inversaient, elle était vraiment plongé en terres inconnues. Je dirais même en contrées hostiles. Et c’est justement de voir son interlocuteur gêné qui la rendit un peu mal à l’aise, car malgré toutes ses tentatives pour le rassurer, il ne semblait pas se ressaisir.

Durant l’espace d’un instant, le garçon sembla perdu dans ses pensées, elle jugeât donc préférable de ne pas l’en tirer, sachant à quel point elle détestait qu’on la sorte de ses rêveries sans bonnes raisons. Elle se sentit presque soulagée lorsqu’elle vit un sourire se dessiner sur les lèvres du Gryffondor. Peut être qu’il se réveillait enfin, qu’il allait lui montrer un tout autre visage ! Mais non. Ce ne fut pas pour cette raison qu’il sourit ainsi. Il éclaira les questions et les doutes de la Serdaigle en devinant seul son identité ainsi qu’un événement fâcheux de son passé qu’elle aurait préféré ne pas aborder ici et avec un parfait inconnu.


- T'es Lorelaï à Serdaigle, non ? T'es venue t'entrainer ? J't'avais jamais vu ici encore, pourtant je viens régulièrement. T'étais batteuse à un moment, non ? J'ai entendu que tu avais presque tué un pouffy, AHAHAH ! Ah ah...

* J’vois que ta légendaire délicatesse ne faillit en rien à sa réputation… *

- C’était un… Accident… Et d’ailleurs je ne fais plus de Quidditch… Même si j’avoue que ça me manque parfois… C’est une de mes passions, mais je ne veux pas être un danger pour les autres…. Alors je viens ici parfois pour m’amuser un peu… C’est grisant de se sentir aussi libre que l’air parfois…

Gênée à son tour, elle préféra détourner le sujet au plus vite. Les rôles s'échangeaient de nouveaux, au grand désarroi de la jolie brune qui ne savait franchement plus sur quel pied danser. Elle se retrouvait dans une situation qu'elle n'avait jamais eu à affronté auparavant, et à vrai dire, c'était assez déstabilisant.

- Je vois que ton balai n’est plus tout neuf… C’est dommage, ce serait un peu comme donner à un grand peintre un pinceau tout animé, ses prouesses n’en serait que diminuées… Tu veux essayer mon balai ? lui demanda t-elle sans le quitter des yeux tout en lui tendant son Eclair de feu.
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MessageSujet: Re: Le vent souffle en été [Libre]   Le vent souffle en été [Libre] EmptyDim 10 Mai - 9:07:00

« Hi ! Hi ! Hi...! »

Ça n'était pas très viril, mais ce fut la réaction qu'engendra un nouveau compliment de Lorelaï. Bon d'accord, le coup des étoiles filantes étaient à ses yeux du grand n'importe quoi – elle lui aurait dit une étoile filante, encore, d'accord, mais une pluie, qu'il le savait il n'avait pas le pouvoir de se multiplier ! Bien qu'Oaken avait intérieurement noté qu'il ne devrait pas prendre ces propos, surtout les louanges, comme un fait avéré, il ne put s'empêcher de partir dans un petit rire flatté et nerveux.
Alors comme ça, lorsque l'on était seul à seul avec une fille, cette dernière ne nous dévorait pas ? C'était une grande nouvelle, assez soulageante pour le pauvre blond qui ne savait trop à quelle place se mettre jusqu'alors. Au moins était-il sûr maintenant que la Duncan ne se transformerait pas en veuve noire géante pour l'engloutir tout cru...! Quoi que, rien n'était dit, et le garçon ne pouvait être certain d'avoir sauvegardé sa vie, sa subtilité légendaire ayant encore montré l'énorme bout de son nez. Ce qu'il n'aurait pas donné, pour que quelqu'un arrive, là tout de suite sur le terrain pour décoincer cette situation gênante, où il se retrouvait pour la première fois de sa vie pris au dépourvu ! Il fallait dire que ce qu'il avait entendu sur la Serdaigle étaient rarement des choses très flatteuses (si l'on met à part le coup du quidditch qui relevait aux yeux d'Apollon de la prouesse, se fichant totalement de l'état de souffrances dans lequel avait dû se trouver le pauvre Poufsouffle), mais jusque là, on ne pouvait pas dire qu'elle ait réagit comme le lionceau s'y serait attendu.
Ne crions pas victoire trop vite. Le visage de son interlocutrice venait de se fermer sans qu'Apollon ne devine l'origine de cette apparente vexation si soudaine. Il avait dit quelque chose de travers ? Non, il avait été des plus sympathique ! Peut-être la nature féminine reprenait-elle le dessus, tout simplement... Oaken en aurait presque reculé d'un pas mais il se ravisa, tentant de faire bonne figure comme un Rouge et Or digne de ce nom. Il eut bien fait, car la demoiselle se contenta de déclarer, en ayant l'air d'hésiter un peu (il ne comprenait bien évidemment pas qu'il s'agissait là de gêne) qu'il avait s'agit d'un accident. Sans prendre en compte le fait qu'elle s'apprêtait et même commençait même déjà à parler à nouveau, Apollon se mit à nouveau à rire et rétorqua franco, d'un air joyeux, des étincelles dans les yeux :


« Ouais c'est ça, c'est c'qu'on dit tous ! C'est les risques, bien fait...! »


« ...Pour lui » Mais le Gryffondor ne termina pas sa phrase, choisissant de ne pas trop étouffer les propos de Lorelaï qui étaient peut-être intéressants. Elle venait de déclarer qu'elle ne faisait plus de Quidditch et, qu'étant l'une de ses passions, cela lui manquait. Tout s'expliquait : le balais, sa présence, et la reconnaissance de son talent ! Peut-être n'était-elle pas si éberluée que les autres le disaient...!

« Ah ouais ? C'est cool...! »

S'exclama le cadet Oaken sans écouter les élans poètes de sa camarade. Il était agréablement surpris, bien que quelqu'un utilisant un minimum son cerveau aurait noté la nature du balais que tenait la miss dans sa main et de ce fait son intérêt pour le Quidditch et le vol. Mais Apollon n'utilisait pas son cerveau pour s'intéresser à des détails. L'utiliser lui était déjà assez pénible comme ça et la logique n'était pas son fort.
La jeune fille enchaîna, et Apollon manqua de s'étrangler. Quoi ? Elle se permettait d'insulter son super-balais de warrior ? Mais il était très bien, son balais ! Tout neuf de l'année précédente en plus et si ça n'était pas le dernier cri, c'était bien plus que la plupart des autres élèves de Poudlard !


« Maiheu il est... »


Commença-t-il, vexé, s'apprêtant à défendre par monts et par vent tout l'extraordinaire potentiel de son précieux joujou, mais Lorelaï voulait en fait lui proposer d'essayer son balais à elle. Apollon eut le bon réflexe de se taire et de baisser les yeux sur ledit objet. C'était... Non, Apollon n'y croyait pas ! Elle avait un Éclair de Feu !

« Wahou ! »

Et bien, il y en avait qui avaient les moyens ! La classe, quand même, et en plus elle était assez généreuse pour lui faire essayer. Il interpréta ça comme un signe indéniable de gentillesse et de bonté, et un grand sourire un peu naïf éclaira son visage encore rose et jeune. A sa place, il l'aurait fait essayer à tous ses copains histoire de les dégouter au maximum – chose qu'il avait déjà fait avec le Nimbus 2001 même pas deux heures après l'avoir déballé – mais il n'y pensa pas à ce moment, prit d'une excitation soudaine à l'idée de tester un balais aussi élaboré que l'était l'Éclair de Feu.

« Un Éclair de Feu, tu ferais une tuerie si tu reprenais le Quidditch ! »


Sans mauvais jeu de mot, bien sûr. Le lion posa son balais dans l'herbe et approcha une main tremblante, impressionnée, en direction du véritable bijou de technologie qu'il avait devant les yeux. Il aurait vendu ses frères pour avoir un objet pareil, bien qu'il n'était pas certains que ces deux là valent assez cher pour lui permettre de se l'offrir par la suite...

« Mais crois pas que mon Nimbus 2001 n'est pas bien lui non plus, en plus il est tout neuf de l'année dernière et mon frère Adrian a réussit à lui faire quelques modifications pour qu'il aille plus vite plus rapidement. »


Ça avait été le cadeau de son aîné pour son dernier anniversaire et pour une fois, Apollon dut reconnaître que son frangin était particulièrement doué en ce qui concernait les manipulations magiques. En même temps, c'était un intello, c'était son boulot. Bien sûr, on ne pouvait pas deviner au premier abord que son propre balais était de l'année précédente, compte tenu de son état déjà déplorable. Il fallait dire qu'Apollon n'était pas des plus soigneux et qu'il avait déjà fait des choses plus ou moins risquées avec l'objet de vol, en plus de quelques cascades remarquables qui lui avaient coûtés quelques séjours à l'infirmerie et de franches parties de rigolades à ses dépends, lorsque la situation était moins dramatique. Le Nimbus 2001 était donc très amoché malgré sa toute jeunesse. Les branches au bout de son manche étaient aussi ébouriffées que sur un vieux Brossdur, son manche avait quelques éraflures (dont une était assez impressionnante et longue d'un bout à l'autre du manche, souvenir d'un jour où il avait rencontré un arbre sur sa trajectoire) et le liserais d'or qui faisait normalement scintiller le nom de la marque était devenu d'un jaune usé. Mais que voulez-vous, c'étaient des souvenirs de guerre, et Oaken le trouvait plus personnalisé comme ça !

« Alors tu veux bien me le prêter ? Tu vas voir ce que je sais faire ! Si tu veux, après on peut faire une course, que je te montre ce que vaut une future star de Quidditch ! »


Oubliée, la gêne, Apollon avait retrouvé son esprit de gamin rempli d'ambitions et de rêves. Il souriait, fier et lança un clin d'oeil un peu vaniteux à la Serdaigle, certain qu'il l'épaterait.
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