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| | - Le Staff
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|  Sujet: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux »  Mar 16 Oct - 23:44:35 | |
| LAUGHING INFERI
SOIREE A THEME | Le Laughing Inferi a le plaisir de vous convier à sa soirée exclusive du Jeudi 28 Juin sur le thème des « 7 péchés capitaux ».
Comme tous les mois, le club organise une somptueuse soirée privée afin de faire découvrir le Club aux non initiés mais également afin de permettre à ses habitués de se retrouver pour passer un moment inoubliable.
A partir de 22 heures jusqu'à 5 heures du matin, le Cabaret vous ouvre ses portes pour vous offrir une soirée Open Bar. Les places sont en vente* tous les soirs de la semaine dans l'entrée du Pub, nous vous demandons de bien vouloir vous adresser au gérant.
Le tarif est de 15 Gallions** par personne, prise en charge du vestiaire incluse.
Un dress code adapté est de mise.
*Le nombre de places disponibles est limité.
**L'entrée est gratuite pour tous les membres VIP. |
[La soirée est officiellement ouverte, vous êtes libre d'y poster dès à présent ! ] |
| | | | - Ella Von Königsberg
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Pensine
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| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Ven 19 Oct - 10:36:11 | |
| [Bon ben j'entame les hostilités hein ]
Des 7 péchés capitaux, la ténébreuse en présentait un certain nombre à un niveau de vice respectable. L'orgueil, la colère et la luxure n'en était pas les moindres. Autant dire que la vertu morale n'avait jamais tenu une place prioritaire dans les aspirations diverses de la belle. Il convenait en cette occasion de faire un choix parmi ces 3 là de façon à l'incarner le temps d'une soirée de débauche éhontée au Cabaret du Laughing Inferi. Le thème ne pouvait être mieux adapté à ce lieu et la décision c'était imposée à la jeune sorcière inspirée par l'image du reflet que lui renvoyait le miroir mural à chaque fois qu'elle passait les portes du Club.
Comment incarner le désir et les plaisirs de la chair, sans tomber dans le piège de la vulgarité pure et simple en s'exhibant telle une putain à demi vêtue dans des attributs de cuir ? Pas évident. Or si la ténébreuse entendait bien être sexy et désirable à pleurer, ne serait ce que pour le plaisir d'allumer son amant, il n'était pas question de ressembler à une banale prostituée. Orgueil quand tu nous tiens. La sulfureuse duchesse avait finalement décidé de jouer la carte de la sensualité, après tout, le BDSM est loin d'être le fantasme de tout le monde. Le cuir et le fouet n'étaient absolument pas nécessaire à l'érotisme, d'une part et d'autre part, si l'ancienne mangemort était passée maître en matière de torture et de domination, ce n'était pas le genre de chose sur lequel elle avait l'intention de mettre l'accent lors de cette soirée.
Elle avait opté pour une longue robe fluide de couleur carmin savamment fendue sur le côté droit jusqu'au dessus de la cuisse de façon à dévoiler ses longues jambes fines. L'ouverture était suffisante pour lui assurer une aisance de mouvement tout à fait appréciable. Sur le devant, la robe offrait également un décolleté profond s'arrêtant juste au dessus du nombril qui ne manquait pas de mettre en valeur la poitrine généreuse de l'Allemande.
La belle avait enfilé des escarpins à haut talons aiguilles qui donnait une silhouette encore plus élancée et gracieuse en lui faisant gagner pas loin de 10 cm. Des rubans s'enroulaient esthétiquement autour de ses poignets de manière à évoquer les liens d'entraves utilisés pour certains plaisirs coquins. Sur sa cuisse droite, la ténébreuse avait glissé une jarretière en dentelle pour ajouter une touche sexy et provocatrice sans parler que cela faisait en outre un parfait porte-baguette. C'était le genre de détail pratique auquel il était vital de penser parce que garder sa baguette à la main toute la soirée c'est franchement agaçant et en cas de nécessité, l'avoir dans une pochette ou autre sac demandait des plombes pour la sortir et on avait le temps de se faire tuer 3 fois.
Ella avait reçu l'invitation à la soirée du Laughing Inferi au début de la semaine et comme Klaus était loin pendant quelques jours, c'était l'occasion toute indiquée de sortir pour une fois en compagnie d'Arsène. Les amants avaient convenus qu'ils se retrouveraient directement sur place, ce serait beaucoup plus simple et surtout cela leur éviterait la tentation de se vautrer dans la luxure sans même prendre la peine d'aller à la soirée.
Un peu avant 22 h, la ténébreuse termina de se préparer. Cheveux lâchés tombant en une cascade ondulée sur ses épaules, parfum suave, rouge à lèvre enjôleur, collier de perle, elle n'avait rien laissé au hasard. Elle incarnait le désir et la passion charnelle. Pour ce qui était de la dépravation sexuelle, elle avait toute la soirée pour y sombrer.
Lorsque la belle poussa la porte d'entrée du Cabaret, elle fut accueilli par le gérant en personne qui s'inclina légèrement devant elle en parfait gentleman. Il lui fit un délicat baise-main sans la quitter une seconde des yeux et l'invita à ôter sa cape qu'il fit placer dans les vestiaires. La ténébreuse s'était toujours demandée s'il adoptait ce numéro de charme avec toutes les femmes, ou seulement avec les membres VIP du Laughing Inferi. Quoi qu'il en soit, le vampire Jack Forester ne manquait pas de charisme. On pouvait se demander s'il n'essayait pas de séduire les femmes pour leur sucer le cou ensuite, pourtant, il n'avait jamais fait le moindre faux pas et restait toujours à sa place.
Délestée de sa longue cape, l'Allemande s'attarda un instant face au miroir mural de l'entrée. Ce miroir là, ne se contentait pas de vous montrer votre reflet mais il avait la particularité de vous montrer vos fantasmes et vos désirs les plus inavouables, même certains dont vous n'avez pas conscience. C'était à la fois déroutant, grisant et effrayant, surtout la première fois quand on ne s'attend pas à ce qu'on va y découvrir.
La femme à la chevelure éclatante qui la contemplait de ses yeux émeraudes étincelants n'était autre qu'elle même, mais en plus fascinante et plus terrible encore. Elle portait la même robe rouge mais elle trônait telle une déesse, nonchalamment allongée sur un divan entourée d'hommes entièrement nus, dévoués, serviles même et éperdus d'admiration devant sa magnificence. La femme ressemblait à une succube tant il émanait d'elle une forme d'attraction irrépressible, elle attisait le désir, la puissance, le pouvoir, le sexe. Elle était la reine des abeilles, et les mâles étaient les ouvrières aux petits soins pour elle, comme si leurs seuls désirs était de la contenter, de satisfaire ses moindres envies et caprices.. Ce qui était vraiment effrayant c'était de constater à quel point cette vision pouvait être révélatrice. Ce n'était pas tant le plaisir charnel qui tenait un rôle central dans ce tableau mais il reflétait surtout sa fascination morbide pour le pouvoir. Un monde où les hommes rampaient nus à ses pieds ne demandant qu'à la servir était certainement jouissif au possible. Mais par soucis de préserver l'égo des 7 messieurs en question, il est préférable de taire leur identité.
La tueuse se détourna de cette vision pour s'avancer vers l'intérieur du Club. Il commençait doucement à y avoir du monde et les tenues étaient disparates au possible. Certains avaient vraiment fait un gros effort sur le costume tandis que d'autres moins exubérants s'étaient contenté de quelques allusions au moyen d'un ou deux accessoires. La belle ne vit Arsène nulle part et comme elle n'avait pas l'intention de l'attendre bêtement à une table, elle se dirigea vers le comptoir. L'endroit avait été magiquement réaménagé en vue de la soirée. Sous l'alcôve centrale un espace avait été dégagé spécialement pour que les gens puissent se lâcher et danser à leur guise, tandis qu'il fallait se retirer dans des coins plus intimes si on voulait être tranquille à une table et échapper en partie à la musique ambiante et aux autres personnes agglutinées autour du bar. La belle du forcer un peu le passage pour parvenir jusqu'à la serveuse.
« Je prendrais un Noir Désir.» l'informa la ténébreuse sans même avoir besoin de consulter la carte. C'était son cocktail préféré bien que souvent lorsqu'elle venait ici pour « affaire », elle se contentait d'un virgin fairy qui était moins alcoolisé. Ce soir, en revanche, c'était la nuit de tous les excès.
Dernière édition par Ella Von Königsberg le Ven 19 Oct - 18:29:07, édité 2 fois |
| | | | - Harriet Love
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- Courtisane
| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Ven 19 Oct - 15:41:37 | |
| « La même chose, je vous prie. » L'Accompagnatrice n'avait encore jamais pris la peine de participer à l'une des soirées Open Bar du Laughing Inferi. Toujours invitée, toujours trop occupée, la catin de luxe avait dédaigné les cartons d'invitation comme elle le faisait, la plupart du temps, de tous ceux qui renvoyaient à des évènements publics. La voluptueuse beauté se faisait désirer, n'acceptant de faire l'honneur de sa présence qu'à de rares occasions, pour mieux garder le mystère, pour mieux se faire apprécier lorsqu'enfin, elle consentait à faire l'honneur de sa présence.
Cela faisait partie de son image. Sa présence au cabaret était certes régulière, mais souvent discrète et liée à un but bien précis. Elle ne s'exposait jamais au regard d'autrui par hasard, dosait savamment ses apparitions afin qu'on ne s'en lasse pas, ou pire encore, qu'elle ne devienne un élément familier du décor.
Tout était une question de subtilité. Car il ne fallait pas, non plus, plonger dans les tréfonds sans issue de l'oubli, où le mystère se métamorphoserait en amnésie, et où le charme ne serait plus que légende à peine ravivée par une bribe de conversation brève et désinvolte.
Aussi Harriet avait-elle choisi de se rendre au Laughing Inferi, ce soir-là. Le thème se prêtait tout à fait à sa venue. C'était l'occasion de marquer les esprits, de se rappeler au souvenir des négligents.
Elle n'était qu'un spectacle, qu'une image. L'une des femmes les plus chères du monde magique, un privilège que l'on n'atteignait pas seulement en glissant dans sa main la centaine de gallions qu'une nuit avec elle valait. Non. Ses clients, bien qu'il ne le fissent pas, pouvaient se vanter de l'avoir possédée, car elle les choisissait avec un soin méticuleux. Pour leur pouvoir, leur attrait, où l'excentricité de leurs fantasmes. Loin d'être l'esclave de son métier, Harriet décidait, à l'exception des hommes que désignait Hugh Murray pour elle, dans l'intérêt de la Mafia. Ces hommes-là ignoraient alors qu'ils avaient pour seul privilège d'être dupés par sa beauté et son apparente docilité. Et si par malheur, ils prenaient conscience qu'elle était l'origine de la disparition soudaine de documents secrets, ou d'artefacts de la plus haute valeur, toute trace d'elle s'était déjà envolée, à l'exception d'une odorante tubéreuse, qu'elle laissait en signature derrière elle. Ils savaient, alors, qu'ils avaient eu affaire à la Corruptrice.
Elle prenait diverses identités pour cacher ses forfaits, et n'hésitait pas à user de ses dons en métamorphose pour mieux renforcer l'illusion. L'illusion. Telle était Harriet Love, et tous les visages qu'elle prenait. Autant de mirages qui s'évaporaient dès lors que les premières lueurs du jour venaient à percer la nuit sous le couvert de laquelle la beauté agissait. Et, parfois, à l'occasion la plus tragique, une tête venait à tomber après son passage dans les draps de l'intéressé. Murray veillait à s'assurer la loyauté des siens par le biais de son pion le plus sensuel et le plus pernicieux. Et si la malheureuse victime avait encore la chance d'être assez utile vivante plutôt que la tête tranchée, les photos compromettantes, les petits secrets révélés au creux de l'oreiller, étaient autant de laisses pour maintenir le traître à l'écart des frontières qu'il était imprudent de dépasser.
L'Accompagnatrice agissait selon les ordres, sans poser la moindre question, sans chercher à deviner ce qu'il allait advenir de celui ou celle auprès de qui elle avait été envoyée. Les drames qui advenaient après l'une de ses missions, la démission de tel ou tel homme politique, l'explosion tonitruante d'un scandale, une disparition inexpliquée étaient autant d'évènements dont elle ne chargeait pas sa conscience. Elle ne cherchait pas à deviner à quel point elle avait été liée à ces choses-là, ni s'il s'agissait de hasards, ou de la simple conséquence de ses agissements. Elle savait de toute façon qu'elle avait autant répandu le bien que le mal, dès lors que Murray choisissait de l'envoyer elle plutôt qu'un de ses bras armés. Elle épargnait aux supposés traîtres d'horribles séances de torture, des meurtres qui n'auraient pas ôté la vie aux bonnes personnes.
C'était ce pourquoi elle considérait ces préceptes de Bien et de Mal comme des concepts flous et soumis à une vision trop linéaire du monde. Mademoiselle n'était pas naïve, elle était d'ailleurs dotée d'un merveilleux esprit pratique. Elle savait toute la nécessité des assassinats et des menaces, bien qu'elle-même aimait trop la vie pour se salir les mains. Elle le savait pour assurer elle-même sa sécurité par quelques preuves bien gardées qui empêchaient les forces de l'ordre de l'ennuyer plus qu'elle ne voudrait bien le tolérer, en plus de la protection que lui assurait la mafia. On n'était jamais mieux servi que par soi-même, et deux garde-fous valaient mieux qu'un.
Ainsi, Harriet l'Accompagnatrice était la Corruptrice, pleine de calculs, d'apparences et de mystères. Son image était plus que son gagne-pain, elle était sa garantie de survie dans un monde profondément masculinisé et dangereux. C'était ce pourquoi, en plus de son orgueil personnel, Harriet avait décidé d'apparaître sous son jour le plus charnel et époustouflant, à cette soirée du Laughing Inferi.
La femme au chignon flamboyant qui se glissait sensuellement aux côtés de la Duchesse Von Königsberg en lui adressant un clin d'oeil était d'une indécente beauté. Elle était vêtue d'une robe de dentelle noire, entièrement transparente, qui moulait tout son corps pour s'évaser à ses pieds. Le décolleté en V, hautement suggestif, mettait en valeur sa poitrine qui, d'ailleurs, n'était qu'à peine cachée par les motifs de la dentelle. Une simple étoffe de tissu noir cachait l'organe le plus intime de son corps, sans pour autant soustraire aux regards le galbe charnu de sa croupe. Elle portait une véritable et imposante rose noire sur son chignon sophistiqué, ornée de plumes et de tulles de semblable couleur et qui laissait tomber un voile de dentelles effleurant l'arête de son nez en recouvrant son œil et sa tempe droite. De longs gants de soie cachaient ses mains et ses avant-bras, son cou gracile était orné d'un collier de dentelle qui mettait en valeur la grâce de son port de tête. Juchée sur des escarpins aux talons aiguille, aussi noirs que l'étaient tous ses ornements, elle offrit un sourire carmin à la Duchesse, en ajustant son regard fardé de noir dans les deux émeraudes étincelants qui se tournaient vers elle. Le seul rappel au rouge sanglant de ses lèvres était une paire de boucles d'oreilles pendantes, d'or blanc, ornées chacune d'une rhodolite.
Pourtant, même à côté d'elle, Ella Von Königsberg n'était pas en reste. Comme toujours, elle avait su trouver la tenue qui mettait le mieux en valeur les courbes merveilleuses de son corps. Les deux femmes s'étaient quelques fois croisées, et l'Accompagnatrice s'avouait sans honte qu'elle aurait volontiers croqué la peau opaline de la ténébreuse. Ce soir était peut-être l'occasion de mieux connaître cette femme aux multiples visages. « Bonsoir, Duchesse. Vous êtes d'une incomparable beauté, ce soir. » Un sourire en coin, amusé, illumina son visage. « Je m'étonne de vous découvrir seule ce soir. Votre époux n'aurait donc pas le goût de ce genre d'amusement ? Une chance pour vous... »Son regard étincela, hautement suggestif. « Un homme naïf, ou bien imprudent. Mais c'est comme cela que nous les apprécions, n'est-ce pas ? Ils nous laissent ainsi libres d'être telles que nous aimons l'être. » |
| | | | - Jason Lister
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| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Ven 19 Oct - 16:11:11 | |
| En tant que Lord Lister, Jason n'avait pas vraiment le choix concernant les possibilités de choix de costumes. Il se devait de tenir son rang et ce en toute circonstance. D'un point de vue extérieur, cela aurait pu paraître comme étant une contrainte mais ayant été élevé là-dedans cela semblait plus facile. Il avait bien sûr penser à porter un masque pour avoir un choix plus large mais l'invitation lancée à Edwin lui avait fait abandonner son idée. Impossible pour lui que quelqu'un drague l'italien et qu'il ne puisse montrer à tous qu'il lui appartenait. Et voilà qu'il se montrait plus que possessif, le fils du chef des aurors avait une étrange influence sur la teneur de ses pensées ces derniers temps. Et puis l'emmener là-bas serait peut-être drôle ?
Il haussa mentalement les épaules en se regardant dans un grand miroir. Même face à son reflet il hésitait. Enfin il se décida dans une stratégie purement commerciale. L'orgueil... Pas qu'il en soit victime à l'excès mais il devait admettre que presque toutes les personnes de sa connaissance avait une part d’orgueil mal placée. Mais surtout quelqu'un d'orgueilleux aimait avoir les plus belles choses non ? Ce qui étincelait le plus, un peu comme des bijoux. Autant profiter de la compagnie qu'il aurait ce soir et de ses futurs clients. Autant que le fait de se costumer lui rapporte quelque chose car ce n'était pas vraiment son genre pour tout dire.
Se détournant du miroir il se mit à farfouiller dans sa penderie. Malheur !! Il allait devoir retourner au manoir, acheté il y a peu, où se trouvaient ses robes de sorcier. Sans prendre la peine de ranger quoique ce soit, il fallait bien donner du travail aux elfes de maison, il transplanna au manoir. À un moment donné le blond se demanda où il se trouvait, après tout il n'avait vécu ici que pendant... Bref, il ne pouvait pas s'en rappeler. Heureusement qu'ils s'étaient refaits avec la dernière guerre, logiquement on devrait les traiter de rapaces; pas que ça le dérange. Il se dirigea vers sa chambre et une fois à l'intérieur entrepris de sortir les tenues les plus luxueuses. L'orgueil logiquement mettrait ce qu'il y avait de plus cher mais aussi ce qui lui allait le mieux pour se vanter de toutes les manières possibles.
Malheureusement Jason n'était pas très fan de ce qui sortait des couleurs classiques aussi choisit-il une robe de sorcier noire en soie à col droit sans rabat. Deux rubis étaient incrustés au col et des broderies en or s'étendaient sur le bras gauche, tandis que des broderies argentées s'étendaient sur le droit. Les manches étaient fendues au niveau du milieu de l'avant-bras, pour montrer l'intérieur en soie blanche, et l'on pouvait rajouter des boutons de manchette. Le blond se demandait encore où il avait pu prendre cette idée. Trouver des boutons de manchette allant aux deux manches allait se révéler difficile selon lui. Il se dépêcha d'enfiler la robe sous laquelle il ne portait pas de haut mais un pantalon noir avec des reflets, il rajouta à la tenue des bottes noires en peau de dragon et se dirigea vers une table basse contenant trois tiroirs. Le blond ouvrit le premier et regarda les différents boutons de manchette. Il en sorti en forme de trèfles avec de minis émeraudes avant de soupirer et de les remettre à leur place. Il survola rapidement les boîtes ouvertes avant que son regard ne s'arrête sur une couleur violette. Des améthystes ? Il se demandait bien où il avait pu les avoir mais cela lui allait très bien. Il les mit et les regarda elles étaient en forme de triangle, étrange mais amusant.
Et dire que le blond n'avait pas fini de s'habiller... Mais en regardant l'heure il se rendit compte qu'il fallait se dépêcher, il risquait d'être en retard. L'ancien Serpentard ferma le premier tiroir et en ouvrit un autre, il piocha une boucle d'oreille pendante en diamant et attrapa un chainette en argent sur laquelle on pouvait apercevoir des runes de protection à la suite. Il alla se regarder une dernière fois devant le miroir et esquissa un sourire face au résultat. Oh oui, cela faisait orgueilleux mais aussi classe. Hum... Jason ne souhaitait pas porter de cape donc pour renforcer le costume de l'orgueil il alla piquer une canne noir avec un pommeau d'argent. Elle n'était pas aussi ouvragée que le reste des affaires qu'il portait mais elle complétait le personnage. Mettant rapidement une bourse sans fond dans sa poche, il s'empressa de transplanner dans l'allée des embrumes.
Il avait heureusement déjà acheté les places et avait envoyé à Edwin celle qui le concernait. Que l'un n'attende pas l'autre dehors inutilement si un empêchement se présentait. Connaissant déjà les lieux, il se dirigea directement et jeta à peine un coup d'oeil discret au miroir. Il faillit s'immobiliser, la scène avait changé, plus sanglante et les richesses avaient disparues... Se détournant il salua le gérant, un sexy vampire blond sur lequel il avait bavé la dernière fois, et se dirigea directement au bar. En s'y installant, il regarda sa montre, offerte par Alix, et joua un instant avec la bague portant le sceau des Listers. Aaah quelle plaie que tout cela ! Soupirant il se décida à commander.
- De la vodka de durmstrang, je vous prie. Il remercia le barman d'un signe de tête.
Celui-ci lui avait amené une bouteille, il devait avoir laissé un sacré souvenir ici, et un verre. Il se servit directement et but rapidement la premier verre avant de regarder autour de lui en attendant Edwin. N'empêche... Il se demandait si le costume lui allait bien.
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| | | | - Malicia Fowl
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| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Ven 19 Oct - 23:49:36 | |
| « Malicia! »
L’appel de son père sortit la jeune fille de sa rêverie. Si elle continuait ainsi, elle finirait bel et bien par être en retard et Andreas Fowl ne lui pardonnerait pas. Il y avait tant à faire et en si peu de temps. Elle n’aurait jamais dû accepter l’invitation du paternel à dîner. Si elle en avait fait l’impasse, la demoiselle aurait eu deux fois plus de temps pour se prépare à la soirée du Laughing Inferi. Elle avait immédiatement sauté sur l’occasion quand elle avait su que le club organisait une soirée à thème avec open bar. Elle n’avait guère eu d’occasion de se divertir ces derniers temps à courir à droite et à gauche pour sa glorieuse famille. Cela faisait déjà quelques temps que la bleue essayait en vain d’obtenir une soirée. Malheureusement, le père restait inflexible sur un point. Sa fille ne pouvait pas sortir dans un bar, il fallait un minimum de standing. Malicia commençait à bien le connaître, elle savait qu’il ne plierait jamais sur ce point. Heureusement, le club semblait être un endroit où la bâtarde pouvait se permettre d’être vue. Les chers cousins avaient dû en glisser quelques mots au détour d’une conversation et le mal avait été fait. Depuis, l’ancienne Serdaigle rêvait de voir cet endroit et d’y perdre une nuit.
« Malicia ! »
Cette fois, l’heure était venue. Elle ne pouvait s’attarder plus. La sorcière jeta un dernier regard dans le miroir. Elle se félicitait d’avoir achetait cette robe bleue vaporeuse qui mettait ses cheveux en valeur. Elle y avait ajouté quelques voilages pour accentuer l’effet de légèreté. Cette robe allait parfaitement avec le péché de paresse qu’elle voulait ainsi illustrer. Ah, ce qu’elle donnerait pour pouvoir s’y adonner en ce moment. Elle attrapa sa cape et descendit rejoindre Lord Fowl.
Il l’attendait, faisant impatiemment les cent pas. C’était un fait rarissime mais pour une fois, elle avait pris le temps de s’apprêter. D’ordinaire quand elle suivait son père dans les différentes soirées, elle revêtait un smoking féminin. Elle ne se sentait pas à l’aise dans les belles robes des sangs purs. Malicia n’était pas assez féminine et puis elle n’était que le faire valoir de son père, son secrétaire personnel. Une fois seulement, Andreas Fowl lui avait touché un mot sur sa tenue. Elle lui avait répondu qu’elle ne venait que pour rendre service à sa famille et non pour se trouver un mari. Après tout elle n’était qu’une bâtarde.
« Enfin ! J’ai bien cru que nous serions en retard. Je te rappelle que la réservation est pour 20 heures. »
La jeune femme se contenta de sourire. Il n’y avait rien à dire afin de ne pas risquer de se faire sucrer sa soirée. Elle suivi son père et comme lui transplana au restaurant.
Ce fut un dîner agréable où le Lord ressassa sans fin ses rêves de gloire. Il voulait redonner de l’éclat au blason des Fowl. Il comptait sur ses relations surtout celles qu’il entretenait avec ses cousins russes. Malicia connaissait ce refrain par cœur. Mais elle n’ignorait pas les difficultés que le vieux Lord rencontrait. Chaque jour, depuis presque un an, elle rédigeait ses courriers, les apportait, rencontrait telle ou telle personne. Elle savait que la situation était loin d’être idéale mais au moins avait-il échappée au pire. Le père n’avait pas été poursuivi et la fortune demeurait intacte grâce au marché de l’immobilier. Mais cela ne suffisait plus. Les Fowl devaient trouver rapidement un moyen de s’enrichir s’ils ne voulaient pas réduire leur train de vie. Le père et sa bâtarde commençaient peu à peu à trouver des solutions. Mais elles étaient trop risquées. Il fallait être sûr avant de s’y lancer. Le père souhaitait se lancer dans le commerce parallèle et comptait demander de l’aide à ses anciennes connaissances ainsi qu’aux Dmitriev. Peut-être le jeu en valait-il la chandelle ?
Souvent la rêveuse se demandait pourquoi elle travaillait pour son père. Au moment où il lui offrit ce poste, elle venait de rater pour la seconde fois ses Aspics et désespérait quand à son avenir. Cette offre lui avait paru inespérée. De plus, elle avait toujours rêvé de rencontrer son père surtout après en avoir discuté avec Angelina. Il était loin de ressembler à celui qu’elle avait imaginé enfant. Il était dur et froid et Malicia avait appris à travailler sous ses directives. Et le temps avait passé et sa relation avec son père s’était améliorée. A présent, il la traitait plus comme un associé que comme sa fille aînée. La jeune fille préférait cela. Leur relation était uniquement basée sur les intérêts des Fowl qu’ils soient financiers, sociaux ou juridiques. Au moins, ils n’avaient pas à faire semblant de s’apprécier. De plus cette situation de secrétaire lui permettait de toucher une coquette somme à la fin de chaque mois et la bleue ne pouvait se permettre de faire la fine bouche.
« Merci pour ce repas, père. Je dois à présent vous quitter, il est temps que je rejoigne le Club.
- Passe une bonne soirée et n’oublie pas d’être à l’heure demain matin. »
- Ne vous inquiétez pas, j’y serai. »
Enfin, elle était libre et la nuit était encore jeune. Il était temps de s’amuser. Elle transplana dans l’allée des embrumes et prit directement le chemin du Laughing Inferi. Un instant, elle se demanda si c’était bien sage. Mais elle se secoua. Elle n’était plus une enfant et elle avait besoin de goûter à la liberté et aux délicieux cocktails qui l’attendait. Malicia s’avança vers l’entrée.
Il y avait là un grand miroir. Curieuse et voulant rajuster sa tenue, la Fowl y jeta un coup d’œil. Ce qu’elle y vit ne lui plut pas du tout. Ce ne pouvait pas être elle. Elle était tout l’opposé de cette image, elle, elle était gentille, serviable, innocente. Il devait y avoir erreur. Mais en regardant de plus près, ce ne pouvait être qu’elle avec sa chevelure bleue. Elle se tenait seule debout devant le manoir Fowl. Elle était tellement plus belle et plus femme que lorsqu’elle s’était vue dans un autre miroir quelques heures plus tôt et certainement plus sure d’elle. On devinait à ses côtés trois tombes. Elle était seule héritière de la fortune des Fowl. Elle n’était plus la batârde cachée dans l’ombre. A son sourire, on pouvait imaginer qu’elle était prête à tout pour arriver à effacer sa naissance. Malicia pâlit, refusant de croire à cette image. Et pourtant au fond de son cœur, elle savait la cruelle vérité. C’était là son souhait le mieux gardé, le plus enfoui, celui qui ne devait jamais devenir réalité parce que, après tout, elle en avait d’autres de rêves. Ne voulait-elle pas devenir la meilleure batteuse ?
Elle finit par quitter ce troublant reflet et entrer dans la salle principale. Elle ne fit attention à rien, ni à la décoration, ni aux personnes déjà présentes. Elle devait avant tout se remettre de ses émotions. D’une voix encore mal assuré, elle commanda à la jolie serveuse.
« Un péché du Phénix, s’il vous plait »
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| | | | - Heva Schmit
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- Joueuse de Quidditch professionnelle
| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Sam 20 Oct - 14:37:35 | |
| Le choix avait été difficile. De toute évidence, toute personne se rendant au Laughing Inferi avait forcément sombré dans le vice. Mais il était complexe de savoir lequel. Parmi les sept pêchés capitaux, Heva avait retenu l'orgueil. Le plus sombre et père de tous les autres, il était pourtant celui qui lui correspondait le plus. L'opinion suprême qu'elle avait d'elle-même, même dans les moments les plus durs ne pouvait mentir. La jeune femme savait que ce vice, même en étant un de ses défauts les plus important, était aussi l'élément majeur de son succès. L'orgueil lui permettait de ne jamais se considérer vaincue et l'aidait à avancer dans la vie. L'orgueil l’empêchait de faiblir et de ce ratatiner sur elle-même, de pleurer à chaudes larmes sur un amour perdu, de rester tétanisée par la peur à la moindre épreuve. Elle était orgueilleuse du plus profond de son être, et ce n'était pas près de changer.
Un dress code adapté étant de mise, d'après ce que lui avait dit Jack Forester quand elle avait acheté sa place, et la jeune femme avait cherché à représenter son orgueil sans se déplacer avec un trône en or massif sous les fesses. Cela aurait sans doute été du meilleur effet, mais l'Allée des Embrumes ne pouvait être parcourue les mains encombrées. Ou alors c'était très risqué.
Heva avait choisi pour la soirée une robe longue et légère, noire aux multiples reflets dorés. Sur le devant, elle s'ouvrait en un décolleté rond qui laissait peu de place à l'imagination, mais dans le dos, le tissu était vertigineusement fendu jusqu'à ses reins. Elle remonté ses longs cheveux blonds en un chignon d'impératrice, retenu par trois petits diamants, les miniatures de celui qui, gravé de runes anciennes, trônait à son cou pâle. La jeune femme avait aussi chaussé une paires d'escarpins noirs qui la grandissait de quelques centimètres essentiel pour pouvoir parader avec les grands de ce monde. Elle avait aussi fardé ses yeux argentés de noirs et peint sa bouche d'un rouge foncé qui mettait en valeur son teint pâle.
Vers 22h, la jeune femme transplana dans l'Allée des Embrumes et poussa la porte du Laughing Inferi. Les invités commençait à arriver. Devant elle avançait une jeune femme à l'étrange chevelure bleue. Elle devait venir pour la première fois car au moment de passé devant le miroir de l'entrée, elle se stoppa net et regarda la glace, muette de stupeur. Elle y resta quelques secondes puis entra dans la salle comme si elle fuyait son image.
Heva, qui n'en était plus à sa première fois, prit sa place et observa le reflet que cet étrange miroir lui renvoyait. C'était bien elle, vêtue comme ce jour, au milieu d'une foule de personne. Puis, petit à petit, les gens, qu'ils soient homme ou femme, commençaient à tomber, comme foudroyés. Et il ne restait plus qu'elle, au milieu des corps inertes, abordant un sourire supérieur et promenant son regard d'acier aux alentours comme on regardait un pays conquit.
La jeune femme passa. Cette image lui était familière, même si elle n'en comprenait pas le sens exacte. Elle donna sa cape au vestiaire et entra dans la grande et luxueuse salle. Jack, le gérant, vînt lui faire un baise-main et lui souhaita une bonne soirée. Il semblait un peu anxieux et Heva ne s’offusqua pas de la distance inhabituelle qu'il mettait entre eux. Elle repéra les cheveux bleus de la jeune femme du miroir et s'approcha du bar, juste à côté d'elle.
« Un Cauchemar du Lycan, s'il-vous-plaît. »
C'était son cocktail favori. Elle aimait la Vodka et avait un faible pour le Nectar d'Asphodèle. L' essence lunaire et le sirop suçacide donnait ce goût qu'elle aimait tant. Heva avala une gorgée du liquide opalescent et se tourna vers sa voisine.
« Le miroir révèle nos plus sombres et ardents désirs, c'est toujours surprenant la première fois... »
|
| | | | | | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Sam 20 Oct - 18:03:35 | |
| Le Laughing Inferi... Connaissez-vous? Quelques semaines auparavant, il aurait aussi bien été en peine de savoir ce qui se cachait derrière son nom intriguant, et franchement glauque. Mais, à présent qu'il s'apprêtait à se rendre dans ce bar de l'allée des Embrumes, donc forcément un peu louche, il n'avait plus tellement l'envie de connaître d'où venait ce nom. Non par parce qu'il avait peur, mais parce qu'il y allait de mauvaise grâce pour satisfaire son petit-ami, et se rendre à la soirée sur le thème des Sept Péchés Capitaux. Même si, vous l'avez bien compris, il n'avait pas été directement un adepte de la « magnifique » idée de Jason, l'annonce du thème fut office d'électrochoc. Parce qu'il fallait l'avouer, si Edwin faisait bien confiance, malgré les apparences, à Jason, il ne faisait pas du tout confiance à tout autre être humain qui peuplait cette terre. Et parmi ces êtres humains, il y aurait forcément des esprits capables de pervertir n'importe qui dans ce club, et le jeune homme aux cheveux blancs ne comptait pas se faire piquer le blond ce soir.
Cette simple constatation lui avait fait rapidement choisir le péché qu'il représenterait ce soir, et quel péché lui allait parfaitement, lui qui avait découvert les affres de la jalousie peu de temps auparavant ? La colère lui semblait bien indiquée. Il avait déjà fait à Rome une soirée sur le thème des péchés capitaux, mais qui était un bal, beaucoup moins propice à la créativité dans le costume. Il avait alors choisi la paresse, parce qu'il ne souhaitait pas se creuser les méninges pour un autre péché et n'était pas passé loin de pousser le vice jusqu'au bout en ne venant pas. Au moins il avait trouvé une excuse toute faite pour ne pas porter de robe. Honnêtement, Edwin n'aimait pas les robes sorcières, moins pratique selon lui que n'importe quel bon pantalon. Si seulement la communauté sorcière pouvait penser comme lui, la vie lui serait bien plus aisée.
Il était donc dans son appartement minable à chercher dans ses vêtements ce qui pouvait le plus coller à la peau du coléreux. Alors qu'il maudissait une nouvelle fois cette soirée, il jeta un coup d’œil à la table basse où trônait fièrement un crayon pour les yeux. Encore une débilité d'Alicia qui avait réussi à le convaincre que les yeux accentués de noir ferait tellement plus sombre. Il n'était même pas sûr de pouvoir faire un truc correct avec ce machin. Avec un soupir exaspéré il se retourna vers sa penderie, c'était un bien grand mot pour qualifier ce qui lui servait de stockage de vêtements, et fixa ses habits en espérant que certains d'entre eux se détacherait du lot lui criant de les porter.
Se rendant bien compte que la magie ne l'aiderait pas dans son choix, il se décida à ne porter que du rouge et noir. Le rouge représentait bien la colère non ? Il se décida donc pour une chemise noire, une cravate et un veston rouge sang, et un pantalon basique noir. Il se regarda dans le miroir, et se dit que du moment que ça lui allait, c'était parfait, n'est-ce pas ? Edwin n'avait jamais été très soucieux de son image, car il fallait l'avouer, il se savait séduisant, et ses vêtements lui allaient tous comme un gant. Peut-être que l'orgueil aurait été plus judicieux finalement.
L'épopée du crayon khôl sera passé sous silence par égard pour le pauvre étudiant, ses tentatives désespérées ayant échoué lamentablement. Toujours est-il qu'un peu en retard par rapport à l'heure que Jason lui avait dit, les cheveux décoiffés, pour une fois volontairement, il entra dans le fameux Laughing Inferi, grâce au carton d'invitation que Jason lui avait donné. Cela ne l'aurait pas plus étonné que ça que l'entrée à cette petite sauterie coûtait bonbon. Il n'aimait pas que l'on paie pour lui, mais en l'occurrence, c'était l'anglais qui l'avait invité, et nul doute qu'il n'aurait pas assez d'argent pour se payer l'entrée.
En entrant dans le luxueux bar, un miroir lui montra une scène autant écœurante que fascinante. Il se voyait debout, c'était difficile de ne pas se reconnaître lorsqu'on a les cheveux blancs, alors qu'un autre homme qu'il ne reconnaissait pas le fixait, yeux écarquillés alors qu'une écume rouge tombait sur son menton. Et à bien y regarder, il se vit la main crispée sur une longue lame rouge. Edwin ne savait pas l'utilité de ce miroir, mais il était clairement malsain. Il s'arracha tant bien que mal à la contemplation du meurtre qui s'effectuait sous ses yeux et rentra dans le bar.
Il y avait déjà plusieurs personnes, et sans étonnement, il vit que les femmes semblait s'être accordées pour être plus sensuelle les unes que les autres. [s]Pour un peu on se serait senti dans un bordel de luxe. [/s] Il scanna la foule à la recherche de Jason après s'être débarrasser de sa cape au comptoir, et l'aperçut au bar. Il fit une légère moue en voyant la robe de sorcier qu'arborait le blond, et se rapprochant au plus près que la décence lui permettait, pour peu qu'il y ait une décence ici, lui chuchota à l'oreille.
- « J'ai une nette préférence pour tes chemises, c'est plus amusant à enlever... » |
| | | | - Ella Von Königsberg
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| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Sam 20 Oct - 21:31:32 | |
| « La même chose, je vous prie. »
Alors que la serveuse venait de lui remettre son cocktail, la tueuse à gage ne put s'empêcher de porter son attention sur la femme qui venait de se glisser à ses côtés. Harriet Love. Elle l'avait déjà croisée plusieurs fois en ce lieu, toujours accompagnée d'un homme différent. La réputation de la demoiselle n'était plus à faire et ses tenues provocantes laissaient aisément deviner le métier qu'elle exerçait. Pourtant, Harriet Love était plus qu'une simple courtisane, travaillant pour le compte de Murray l'un des Chefs de la Mafia, elle remplissait tout un tas de missions et il lui arrivait notamment de servir d'espionne. Parfois la « méthode douce » déliait plus de langues que la méthode musclée, même si Ella n'avait guère la patience de dorloter ses victimes et préférait de loin un bon vieux « légilimens » pour obtenir ses informations. Toujours est-il que cette femme piquait la curiosité de l'Allemande.
D'ordinaire la belle n'avait que faire des autres femmes, son regard pouvait s'attarder sur le corps d'un homme bien bâti pour en admirer la musculature, mais les femmes ne trouvaient aucune grâce à ses yeux. Pourtant il y avait quelque chose chez Harriet qui l'interpellait. Peut être était ce le fait que la courtisane semblait partager sa notion dépravée de la moralité, ou le fait de innombrables traits commun sur le plan physique mais Ella avait l'étrange sentiment qu'elles étaient faites pour se comprendre. Bien que tant d'autres choses les différenciaient l'une de l'autre, la ténébreuse brûlait d'envie de la connaître.
Tandis que l'accompagnatrice récupérait sa commande, la duchesse ne pouvait s'empêcher de l'observer et elle ne se déroba pas lorsque cette dernière lui rendit son regard. Ce fut Harriet qui l'aborda la première, en la complimentant sur sa beauté. Le fait qu'elle eut utilisé son titre de Duchesse, gêna quelque peu la concernée qui entendait plutôt passer une soirée tranquille en tout anonymat. Attirer l'attention sur le rang que lui conférait son mariage n'était guère judicieux quand on a l'intention de passer une soirée avec son amant. Néanmoins, la belle assumait parfaitement tout ce qu'elle était et tout ce qu'elle faisait, aussi, nulle trace de malaise ne transparu lorsqu'elle adressa en retour un sourire à la courtisane.
« Je vous en prie, appelez moi Ella. » déclara t-elle d'une voix onctueuse, « Et, permettez moi de vous contredire, mais niveau beauté, vous tenez fort bien la comparaison. Harriet Love, c'est bien ça ?»
A présent qu'elle y songeait, c'était sans doute la première fois qu'une autre femme la complimentait comme Harriet venait de le faire, la plupart avaient tendance à se montrer jalouses et auraient probablement trouvé à critiquer sa tenue trop suggestive. Décidément son interlocutrice lui plaisait, elle était très directe et ne s'encombrait pas de faux semblant mal placés. Sa réponse lui était venue naturellement, car si Ella avait conscience de ses propres atouts, on ne pouvait nier que l'accompagnatrice avait de quoi donner le change.
Les deux femmes avaient beau ne jamais s'être véritablement parlé jusqu'ici, pourtant, une certaine complicité semblaient déjà les lier. Aussi lorsque mademoiselle Love en évoqua l'absence inopinée de son époux avec un son air malicieux entendu, l'Allemande décida d'entrer dans le jeu. Elle ignorait si elle pouvait avoir confiance ou non dans la capacité de la jeune femme à garder cela pour elle mais pourquoi diable irait-elle le raconter ? A cet instant, la légilimens était sure que non seulement, Harriet n'ébruiterait pas tout ceci plus loin mais surtout qu'elle était la personne la mieux placer pour comprendre. Après tout, la courtisane ne risquait pas de porter le moindre jugement et ne pouvait qu'être d'accord sur le fait que chacun est libre de faire ce qu'il veut de son cul. Un léger rire mélodieux s'échappa de sa gorge à la dernière remarque de la corruptrice avant que la ténébreuse ne réponde.
« Non, en vérité, mon mari est parti pour affaire et il ne rentrera pas avant la semaine prochaine. Cela me permet une certaine liberté. »
La légilimens avait prononcé les derniers mots en fixant son interlocutrice d'un regard pénétrant lourd de sous-entendus. Ella n'avait pas le moindre doute sur la compréhension qui les unissait en cet instant et elle savait qu'Harriet avait parfaitement saisi ce qu'elle entendait par là.
« Et vous alors ? Aucun chevalier servant à votre bras ce soir ? » Interrogea la ténébreuse en s'étonnant que la courtisane n'ait pas déjà mis le grappin sur un client. Le Club ne manquait pourtant pas de mâles en quête de divertissement et il y en avait déjà un certain nombre qui lorgnaient de temps à autre dans leur direction.
« Remarquez, parfois on est pas plus mal sans la compagnie de ses messieurs... Je propose que nous trinquions à cela.. la liberté. » déclara la mage noire en levant son verre avant de siroter quelques gorgées de son Noir Désir. |
| | | | - Jason Lister
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| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Lun 22 Oct - 17:20:36 | |
| Jason en était donc à son deuxième verre et continuait à observer les gens autour de lui. Il y avait un certains nombre de convives et pourtant, il avait l'impression qu'ils étaient vraiment peu. Le blond commençait à s'ennuyer sans interlocuteur à qui parler. Il était au bar et à sa droite comme à sa gauche se trouvaient deux femmes discutant tranquillement. Difficile de venir les approcher l'air de rien. Et pour un peu elles semblaient presque soudés comme des cellules mafieuses. Hum le terme employé était un peu étonnant mais dans tous les cas l'idée était qu'il était difficile d'aller discuter avec elles. Finissant son deuxième verre, il s'en resservit un troisième et regarda d'un œil vague les gens n'étant pas au bar. Il fut particulièrement impressionné par le costume d'une femme qui de toute évidence avait pris la paresse, elle avait des cheveux blancs et dansait visiblement avec son mari. Elle parut le remarquer et il lui adressa un petit sourire et un verre levé auquel elle répondit par un clin d’œil. Son costume la mettait plus qu'en valeur mais il attendait déjà quelqu'un qui de toute façon serait sans aucun doute plus attrayant.
Ladite personne arriva enfin et ne trouva rien de mieux que de lui chuchoter dans l'oreille. Et dire que le blond avait pris de bonnes résolutions, en plus ils étaient en public. Lui, il cherchait des excuses ? Un peu il devait l'avouer mais bon il ferait des efforts pour garder lesdites résolutions jusqu'à la fin de la soirée. Il se contenta donc de sourire à la phrase de l'italien même si il aurait pu rire assez facilement car Edwin se faisait un plaisir de déchiqueter ses chemises oui. Une chance qu'il soit torse nu sous la robe. Il observa donc son compagnon s'installer.
Ce dernier avait opté pour... La colère ? Le regard du blond se promena sur le costume et regretta un instant la couleur rouge du veston. Cela dit chemise noire et cravate rouge semblait être un bon compromis. Cela lui faisait penser que... Il n'avait jamais vu Edwin être en colère. Agacé oui bien sûr mais en colère non. Un bon défi pour ce soir venait de se présenter à Jason bien qu'il ferait en sorte que la colère ne soit pas dirigé contre lui. Mais cela pourrait toujours être amusant. D'ailleurs, il se demandait un petit peu ce que le sicilien avait bien pu voir dans le miroir devant lequel tout ce beau monde se devait de passer mais il n'osait pas poser la question, aussi se lança-t-il dans un début de discussion.
- Bonsoir... La colère hein ? Pour quelqu'un d'aussi calme que toi c'est un choix plutôt étonnant. Dit-il dans un sourire.
C'était affreux, dès qu'Edwin était dans le coin, il se mettait à sourire toutes les dix minutes. Il n'y avait pas plus idiot se disait-il souvent. Bon d'accord il avait promis d'être sage mais juste un petit commentaire, un tout petit petit petit commentaire. Il prit donc son air dégagé et leva son verre pour le boire juste après. Pour un peu il se serait lui-même pris pour un gamin allant faire un mauvais coup alors qu'il s'agissait de taquinerie purement amicale.
- Bah de toute façon je n'ai pas de chemise dessous donc je serai plus facile d'accès. Fit-il en chuchotant avant de reprendre d'une voix plus normale. Et si tu prenais quelque chose à boire que nous trinquions ? Finit-il en même temps que son troisième verre.
Qu'il ne soit pas le seul alcoolo du coin. Tiens ? C'était lui ou l'étudiant s'était mis du khôl ? Ou du moins, il en avait gardé une trace. Un autre sujet de taquinerie pour plus tard, il sourit donc tranquillement. Et reprit un énième verre; ouh fallait se calmer sur la boisson aussi se décida-t-il à laisser son verre sur le côté pour quelques instants. Il avait invité son compagnon mais n'avait rien prévu de particulier. En réalité, Jason ne s'était rendu compte qu'il s'agissait d'une soirée à thèmes que trop tard sinon il aurait invité Edwin dans un restaurant. Car il était beaucoup plus difficile pour un homme de trouver un costume ayant un minimum de dignité et de classe que pour une femme. Pour preuve pensa-t-il plus fortement en voyant une femme se balader avec un énorme décolleté juste derrière eux. Elles il leur suffisait de sortir quelques excuses bateaux et tout passait. À croire qu'il y avait un évident favoritisme.
- Tu souhaites faire quelque chose de particulier ? Demanda-t-il.
Il y avait un casino dans le coin mais Jason n'était pas certain qu'il s'agissait d'une bonne idée. Il aimait assez jouer et ce n'était peut-être pas vraiment le moment. Et puis il lui semblait qu'ils attendaient quelqu'un. Mais le blond avait du mal à se rappeler de tout ce qui avait attrait à la soirée dans ce club. Sans doute les nombreux verres de vodka de Durmstrang y étaient-ils pour quelque chose. Enfin de toutes manières, ils finiraient forcément par se mêler aux autres personnes déjà présentes ou futurement présentes. Il s'embrouillait là, non ? |
| | | | - Talyn Lawford
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- Oubliator
| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Mar 23 Oct - 14:52:50 | |
| L'invitation qu'il avait reçu reposait sur le bord de la commode accompagnée d'une unique rose noire. Ce genre de signature avait de quoi faire rire Talyn, si le jeune homme n'avait pas d'importantes affaires à régler avec l'expéditrice de ce mystérieux colis. Rose aimait ce genre de mise en scène, et il était au dessus de l’entendement de l’Oubliator de comprendre pourquoi. Il avait toujours pensé que sa profession se faisait dans le secret le plus total, mais il semblait que la jeune femme ne l’entendait pas de cette oreille. Tout du moins quand elle rencontrait ses clients. C’était probablement une question d’orgueil féminin, songeait le jeune homme sans vraiment y trouver un intérêt quelconque. Tant qu’elle faisait ce pourquoi il la payait, il se foutait bien qu’elle se ballade en tutu rose sur le Chemin de Traverse. Pour l'instant, cependant, l'Oubliator était trop occupé à jurer entre ses dents pour songer pleinement à l'excentricité feinte de la jeune femme où ce que la soirée avait à lui offrir.
Franchement, demander le rencontrer au Laughing Inferi, pendant une soirée branchée, il n'y avait que Rose pour avoir ce genre d'idées. Un coin sombre dans une ruelle anonyme n'aurait-il pas été un meilleur choix? En tout cas le jeune homme aurait nettement préféré ce genre d'endroit pour ce genre de rencontre, mais c'était sans compter sur la paranoïa de la jeune femme, qui craignait certainement de recevoir un Avada dans le dos en guise de paiement si elle rencontrait ses clients dans des endroits déserts. Non qu'un endroit fréquenté comme le Laughing soit un choix plus sécurisant, du point de vue de Talyn. Le jeune homme connaissait bien des façons d'éliminer une cible gênante, même au milieu d'une foule de fêtards en liesse. Une goutte de poison dans son verre serait d'une simplicité et d'une efficacité presque banale. Et s'il devait choisir un poison pour éliminer discrètement la jeune femme après leur rencontre, il en choisirait un lent, qui la tuerait au cours de la nuit, voir le lendemain, longtemps après qu'elle eut quittée la fête. Mais comme il n’avait pas l’intention de la tuer, tout du moins pas pour le moment, ça ne lui servait à rien de préparer ce genre de plan. Il aurait tout le temps d’y penser plus tard!
Debout devant sa garde robe, le jeune homme essayait en vain de trouver une tenue qui ne fasse pas dépareillée lors de la soirée. Respecter le dress code d’une soiré à thème n’était pas dans ses exercices favoris. Surtout quand le thème était les sept péchés capitaux. Lequel de ces péché pouvait-il représenter? La luxure, probablement, ou peut-être l’orgueil. Mais il n’avait pas la moindre idée de la façon dont il pouvait s’habiller pour symboliser ce genre de chose. S’il avait été une femme, ça aurait beaucoup plus facile: une robe fuseau, fendu jusqu’au hanches, avec un décolleté vertigineux, en satin rouge probablement, un rouge à lèvre provoquant, un parfum capiteux, quelques bijoux hors de prix, et le tour été joué.
Décidant qu’il n’avait pas de temps à perdre en de vaines futilités, l’Oubliator choisit un pantalon de cuir noir et une chemise en soie de la même couleur, des vêtements dans lesquels il se sentait bien, c’était là le plus important. Laissant tomber la serviette de bain qui lui ceignait les hanches, il se dirigea, complètement nu, vers la commode sur laquelle l’invitation l’attendait encore et tira de l’un des tiroirs un slip noir qui ne laisserait pas de marque de couture sous son pantalon, puis il enfila rapidement des chaussette, noires également. Quand ce fut fait, Talyn revint vers l'armoire à glace et en retira deux cintres. Il enfila le pantalon de cuir sans difficulté. Celui-ci lui allait comme un gant, mettant en valeur ses fesses et ses cuisses musclées. Il enfila ensuite la chemise qu’il ne boutonna pas jusqu’en haut, laissant une vue plongeante sur ses pectoraux avantageusement musclés et sur le pendentif en acier qu’il portait toujours autour du cou. Il ne boutonna pas non plus ses manches et se contenta de les rouler négligemment jusqu’au milieu de l’avant bras, laissant bien voir la montre d’un grande marque de luxe moldue qu’il portait toujours au poignet droit. A ça il ajouta un épais anneau d’acier à son annulaire gauche et un bracelet assorti, en acier également, à son poignet. Une paire de chaussures en cuir sur mesure, une pulvérisation ou deux de son parfum favori, et un passage dans la salle de bain pour donner à sa chevelure son habituelle allure négligée, savamment étudiée et il était prêt à partir.
Avant de sortir de sa chambre, il jeta un dernier regard à son reflet dans le miroir. S’il n’avait pas voulu perdre de temps à décider quel péché il allait représenter, il laissait le choix à ceux des invités qu’il croiserait. Le cuir et la chemise ouverte sur sa musculature, le parfum, un sourire charmeur pouvaient représenter la luxure. La montre en or blanc, les chaussures sur mesure et le reste des accessoires pour l’orgueil ou l’avarice ... Il y avait bien des interprétations possibles à sa tenue. De toutes façons, il n’allait pas à cette fête pour s’amuser, ni faire le paon, il y a allait pour affaires, bien qu’il aurait préféré rencontrer Rose ailleurs.
Avec un soupir, il glissa sa baguette magique dans son étui à sa ceinture, son pantalon moulant ne lui laissant pas le loisir de pouvoir glisser quoique ce soit dans ses poches. Il dû d’ailleurs glisser son étui à cigarette en argent, pourtant pas plus épais que son auriculaire, dans sa chemise et se félicita d’utiliser sa baguette en guise de briquet. L’invitation, quand à elle, gagna une place dans une poche de sa chemise. Ainsi paré, il descendit au rez-de-chaussée et se dirigea vers la porte d’entrée. Il ne prit pas la peine de prendre une cape, le mois de juin avait amené beau temps et température clémente sur Londres, même à cette heure tardive. Et puis, il n’allait pas perdre son temps à traverser les rues. Il verrouilla soigneusement la porte de l’intérieur, vérifia machinalement que les fenêtres étaient fermées et se rendit dans son petit jardin d’où il transplana directement devant les portes du cabaret.
Il devait avouer que l’endroit était plaisant, luxueux et confortable à souhait, et suffisamment sombre pour permettre de discrètes transactions à la légalité douteuse. A son entrée, Talyn fut accueillit par le gérant, Jack Forester, un homme qui dégageait une tel aura de sensualité que s’en était inhumain. Rien d’étonnant de la part d’un vampire, songea le jeune homme avec un sourire en coin. Ce dernier le salua ploiement et inspecta son invitation avant de le laisser entrer. Talyn le remercia d’un sourire ouvertement charmeur. S’il n’avait pas déjà un amant attitré auquel il tenait plus que de raison, et s’il avait eu quelques tendances suicidaires, le jeune homme se serait certainement laissé aller à draguer le vampire même s’il n’était pas certain que ce dernier apprécierait l’attention.
Libérant l’entrée pour laisser passer le couple qui arrivait derrière lui, Talyn jeta un coup d’oeil au miroir qui tapissait l’un des murs. Un sourire sadique fendit son visage quand il vit son image serrer les doigts autour du cou de sa mère, tandis que son cousin Edward, et sa cousine, la délicieuse Ellina, gisaient sur le sol, couverts de leur propre sang. Un bref éclat de rire cynique plus tard, il entrait dans la salle du cabaret et remarqua immédiatement l’absence des vélanes habituellement employées dans l’établissement. Ca ne lui fit ni chaud ni froid, il n’avait pas particulièrement d'intérêt pour les danseuses, aussi sexy fussent-elles.
- Un Martini Dry, commanda-t-il en s’accoudant au bar.
Tandis que le barman s’affairait à la préparation du cocktail, Talyn se retourna et jeta un coup d’oeil circulaire dans la salle. Beaucoup de monde était déjà là, paradant dans des costumes représentant avarice, orgueil, luxure et autres mais il n’y fit pas vraiment attention sur le coup. Il scanna la salle à la recherche de Rose mais ne la vit pas, ce qui voulait probablement dire que la jeune femme allait se faire attendre. Retenant un grognement, il jeta un coup d’oeil autour de lui, cherchant machinalement quelque chose pour le distraire le temps que son contact arrive.
Tant qu’à passer la soirée ici, autant s’amuser un peu, non! |
| | | | | | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Dim 28 Oct - 20:46:16 | |
| Installé sur son tabouret de bar, qu'il avait l'air d'un pilier de bar, Edwin regardait, ou plutôt matait sans vergogne son petit-ami. Il avait le droit non ? Un des avantages d'être en couple, personne ne lui reprocherait son attitude un peu déplacé. Quoique. Cet endroit avait l'air d'être un repère pour mafieux pleins aux as qui venaient ici pour se délecter de la luxure des lieux. Il fallait dire que les vélanes qui se déhanchaient sur une estrade lui avait mis la puce à l'oreille. Les femmes blondes n'avaient jamais été son truc mais les vélanes étant ce qu'elles étaient, peu importe ses goûts, elles dégageaient indéniablement d'un charme envoûtant. S'obligeant à détourner le regard, le jeune homme prit son verre commandé et but une gorgée pour oublier cette torpeur caractéristique.
Edwin ne put empêcher un air lugubre s'installer sur son visage alors qu'il ressassait la remarque de Jason. Calme c'est vrai qu'il l'était. Mais quand la folie de la colère l'emportait, il ne se maîtrisait pas. Plusieurs personnes en était là pour en témoigner. La plupart de ces « incidents » étaient survenus avant son entrée à Poudlard, mais certains étaient récents et l'étudiant aux cheveux blancs ne pouvait parfois empêcher la culpabilité de le ronger aussi certainement que le plus puissant des poisons.
« Eh bien, j'espère que tu ne me verras jamais dans cet état. Ce n'est pas du joli. »
Alors qu'il allait pour embrasser son petit-ami, l'italien se ressaisit, se rendant compte qu'il ne savait pas comment agir avec Jason en « société ». En Italie, au Leym ou dans l'appartement, ou même dans le Londres moldus, il n'y avait aucun problème, ils agissaient, plus ou moins, comme ils l'entendaient. Mais aussi parmi ces gens pas forcément toujours fréquentables, que devait-il faire, ou ne pas faire ? Pouvait-il agir à sa guise, revendiquer Jason comme lui appartenant ? Edwin soupira, n'étant pas plus avancé, et, agacé vida la fin de son verre d'un trait. Il remarqua que Jason lui avait déjà bu un verre, sûrement plus le connaissant, et lui fit remarquer, taquin
« Fais attention, tu vas finir éméché, et je vais devoir te ramener comme la dernière fois, tu t'en rappelles ? »
Ce n'était qu'une simple remarque, mais cette remarque lui permettait de compenser la frustration de savoir Jason torse nu sous cette saleté de robe. Pourquoi porter des robes ! Ce n'était vraiment pas pratique pour les intentions peu catholiques qu'Edwin avait envers le blond. Et Merlin savait qu'il n'en avait beaucoup, peut-être trop. Devenait-il un drogué... ? Une angoisse l'étreint avant de se dire que c'était sûrement qu'il l'aimait qu'il agissait ainsi... Tout autre explication n'aurait pas de sens, particulièrement celle qui impliquait de faire un sevrage de Jason.
Quant à ce qu'il voulait faire ? Il n'en avait pas la moindre idée, cette soirée s'annonçait vraiment palpitante. Vivement qu'ils rentrent, car, l'italien n'avait vraiment pas l'intention de lâcher Jason, surtout pas quand il pourrait faire ce qu'il veut avec le blond et... s'amuser. Revenant à la réalité, il jeta un rapide coup d’œil, pour voir ce qui pourrait les occuper, à part boire. De dépit, il haussa les épaules, et pressa Jason.
« Bien que je ne doute pas que tu connaisses l'intérieur de ce bar, moi pas, allons faire le tour du propriétaire, je serai peut-être inspiré. »
Oh oui, vivement qu'il trouve quelque chose à faire, car rester à un bar en train de se saouler, ce n'était pas dans l'idéal d'une bonne soirée pour l'italien, surtout s'il se saoulait avec son petit-ami. Edwin se leva suivi de peu par le blond pour se dégourdir les jambes. Au bout de quelques pas, il sentit quelqu'un se rapprocher un peu trop de lui pour l'avoir vu et eu le bienheureux réflexe de s'écarter de la personne, sans pour autant éviter le verre de l'inconnu qui se versa de moitié. Fort heureusement, le contenu alcoolisé à ne pas en douter par l'odeur se contenta d'atterrir sur le sol luxueux. Il tourna la tête pour s'excuser, et sembla reconnaître la personne en face de lui.
Il lui fallut une seconde ou deux de réflexion, le visage lui apparut plus jeune. L'homme en face de lui était à Poudlard à Serdaigle, il en était sûr. Il savait son prénom aussi mais de là à s'en rappeler... Il se rappelait qu'il l'avait aidé lors de sa première année alors que des Serpentards de cinquième ou sixième année l'emmerdaient. S'il s'en souvenait, Lawford était son nom et son prénom était.. Ta-quelque chose Tanin ? Tamyn ? Ah oui, Talyn. Edwin trouvait ce prénom un peu étrange... Il le salua ;
- « Désolé pour le verre, heureusement il n'y a pas de dégâts.
Edwin passa sa main droite dans ses cheveux, signe classique de la gêne chez lui. Hum, tu ne serai pas Talyn Lawford ? J'étais en première année à Serdaigle quand tu étais en dernière année et tu m'avais tirée d'un mauvais pas avec certains Serpentards... Enfin, peut-être ne t'en rappelles-tu plus, ça fait un bail. » |
| | | | - Harriet Love
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| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Dim 4 Nov - 19:35:10 | |
| Un beau sourire ravi apparut sur le visage de l'Accompagnatrice, lorsqu'Ella daigna répondre à sa présentation pour la moins originale. Présentation était d'ailleurs un bien grand mot, puisque Harriet n'avait même pas pris la peine de se présenter à la somptueuse duchesse. Son apparence ainsi que ses mots l'avaient de toute façon démasquée, et Ella n'avait d'ailleurs pu que la remarquer, bien qu'elles n'aient jamais eut un mot l'une pour l'autre jusque ce soir.
« C'est cela. répondit-elle, le regard pétillant. Heureuse d'avoir enfin l'occasion de faire votre connaissance, Ella. »
Le rire mélodieux de la duchesse enchanta Harriet. Bien, celle-ci n'avait pas le mauvais goût de se vexer pour le trait d'esprit, certes un peu taquin, qu'elle venait de lui opposer. Il était rare qu'Harriet ait la possibilité de parler avec d'autres femmes hétérosexuelles, et de lier une amitié ou une complicité d'un soir avec l'une d'entre elles si la concernée ne faisait pas partie du milieu de l'escortisme. Les autres femmes voyaient en elle une adversaire à abattre, une dangereuse prédatrice qu'il était bon d'observer d'un regard méfiant, et de laquelle rester à distance avant que celle-ci ne pose ses griffes sur l'homme convoité. C'était pourtant une absurdité. Si Harriet aimait user de ses charmes, elle ne couchait cependant pas avec le premier venu. Elle coûtait trop cher pour que le dit « premier venu » puisse s'offrir ses faveurs. Le coût d'un soir passé entre ses bras était bien assez astronomique pour empêcher les moins audacieux d'esquisser une véritable approche. Quant à ceux qu'elle acceptait gratuitement, ils étaient rares, et pourvus de quelque chose d'assez spécial pour l'attirer. Autant dire que ce Lev Karkoff était une exception, qui, soit dit en passant, honorait fort bien sa place de privilégié. Harriet savait choisir ses hommes.
Quand le regard d'émeraude d'Ella pénétra les yeux clairs de l'Accompagnatrice, un sourire entendu se dessina sur son visage. La réponse qu'elle venait de lui fournir était plus qu'explicite, et cela ne pouvait que conforter Harriet dans l'impression qu'elle avait de Mrs Von Königsberg. Ella renvoyait avec éclat tout ce qu'elle était. Belle, décidée, confiante et libre. Une liberté qu'elle n'avait pas laissé mourir en s'enchaînant à un seul homme. C'était un véritable drame aux yeux d'Harriet, que de constater le nombre de femmes qui se laissaient dépérir auprès d'un époux de moins en moins regardant une fois le mariage prononcé. Des femmes si belles autrefois s'enlaidissaient ou s'engraissaient en se laissant consumer par la mélancolie, le regret ou le désespoir, s'oubliant et oubliant de vivre au-delà des sacrements du mariage, comme si rien d'autre n'avait existé, ou comme si rien n'existerait jamais plus que cette tradition centenaire. Une tradition qui ne visait qu'à brider l'indépendance des femmes, de les conforter dans le rôle du sexe faible. Dans d'autres terme, un gâchis sans nom encouragé par tous. Et l'on se plaignait, ensuite, que des femmes comme l'Accompagnatrice existent et corrompent ces hommes plein d'ardeurs. Ils finissaient, seulement, par chercher le plaisir ailleurs, à présent que leurs épouses étaient des bien acquis.
Ce fut au tour de la Corruptrice de rire lorsqu'Ella s'interrogea sur l'absence d'homme dévoué à ses côtés, pour finalement trinquer à la liberté.
« Vous m'ôtez les mots de la bouche ! J'ai, en effet, décidé de ne m'encombrer que du strict nécessaire, ce soir... À la liberté, cela me va ! Quand on y réfléchit, c'est un combat de tous les jours que de se tenir à distance des chaînes qui emprisonnent le commun. À mon sens, il n'y a pas de bataille plus digne. »
Harriet suivit le geste d'Ella et bu quelques gorgées du savoureux cocktail, laissant passer de courtes secondes pour l'apprécier. Puis, elle laissa son regard voleter aux alentours avant de revenir à Ella.
« Je connais bien les exaltations de l'amour, mais je ne comprendrai jamais, je crois, les prisons qui les encadrent. Nous ne sommes certainement pas le genre de femmes à y trouver notre compte. Doit-il vous rejoindre, ce soir ? ...À moins que ce soit elle ? »
Ou l'art d'en savoir davantage sur les orientations de la belle rousse. Il fallait bien se renseigner, après tout, c'était parfaitement innocent. Juste de la curiosité, qui restait d'ailleurs dans le cadre de leur conversation. Elle sourit, amusée par l'hypothèse, puis continua :
« Je ne vous en blâmerai pas. J'apprécie moi-même la beauté, quel que soit son genre. » |
| | | | - Jason Lister
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- Bijoutier-Joaillier
| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Ven 9 Nov - 17:22:22 | |
| Le lord se contenta de sourire et de lever les yeux au ciel, enfin au plafond joliment blanc, d'un air amusé. Sérieusement, il voulait vraiment voir Edwin en colère et se déchaîner. Mais le ton de ce dernier laissait supposer qu'un tel évènement était déjà arrivé et qu'il regrettait ? Et bien, il allait devoir se pencher sur le passé de son très cher et ce pas seulement pour s'amuser. Tiens ce serait drôle qu'à la fin il en sache plus sur l'italien que le propre père de celui-ci. Enfin il en doutait, ce dernier était le chef des aurors tout de même. Soit un risque non négligeable...
Un risque pour lui et ses petites affaires essentiellement. Mais surtout il était persuadé que personne ne connaissait son existence du côté de l'auror alors le découvrir ne serait certainement pas agréable ni pour l'un, ni pour l'autre. Sortant de ses pensées, il sourit à la remarque d'Edwin. Il tenait bien l'alcool et il devait boire plus pour finir éméché. Pour plus de sûreté, il étira un bras et piqua discrètement un petit plat contenant des noix de cajou. Pas de pistaches malheureusement mais il se contenterait volontiers de ces apéritifs. Et puis même si l'italien avait remarqué son penchant pour l'alcool, il était certain que le voir ivre ne devait pas être une expérience traumatisante. Surtout qu'il avait l'alcool joyeux mais par contre il envoyait rapidement la bienséance voir ailleurs si il y était. Au moins, Edwin s'était fait discret ici ce qui avait étonné le blond mais il n'avait rien dit.
- De toute manière nous rentrons ensembles alors... Fit-il avec un sourire discret.
Et bien oui, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu l'autre jeune homme, il avait bien le droit d'en profiter. Surtout qu'il n'était pas venu ici par plaisir. Il n'avait remarqué que très tardivement qu'il s'agissait d'une soirée à thèmes. Ayant déjà invité l'étudiant, il s'était consolé en se disant qu'il pourrait montré quelques bijous et joyaux pour rameuter des clients mais présentement il avait juste envie de s'appuyer contre l'épaule de son voisin. Tient, le Leym était très bien d'ailleurs même si il n'y était pas retourné depuis... Leur troisième rencontre ? Déjà ? Cela remontait à si loin ? Et l'ancien Serdaigle y était-il retourné ?
- Tu es retourné au Leym depuis notre troisième rencontre ? Demanda-t-il curieux.
Ayant délaissé sa vodka, pour ne pas finir ivre, toute son attention était tournée sur la discussion présente. Cependant il prit un air vertueux lorsque la possibilité qu'il connaisse l'intérieur de ce lieu fut mentionnée. Lui ? Un Lord ? À se demander comment on pouvait le connaître si bien, cependant il était certain que le plus jeune ne connaissait pas son penchant pour les jeux. D'ailleurs, lui-même avait toujours été impressionné par le nombre de tricheries possibles. Il en aurait bien discuté mais pas sûr qu'Edwin soit intéressé par un tel sujet.
- Parce que je ne t'inspire pas moi ? Finit-il par marmonner.
Il n'empêche que le fait que la soirée ne convienne pas à son compagnon le rassurait autant que cela l'embêtait. Ils étaient sur la même longueur d'ondes mais il s'en voulait de lui avoir imposé une telle sortie. Enfin, il l'avait invité bien sûr mais à aucun moment le blond n'avait imaginé l'ennui possible. Et pour flatter son ego il rajouterait : surtout en sa présence. Levant à nouveau les yeux au plafond il reprit un dernier shot avant de se lever et de suivre ce dernier qui faillit le faire tomber en se reculant précipitamment. Heureusement qu'il lui restait quelques anciens réflexes du temps où il avait été batteur.
Sortant de ses songes, il remarqua qu'Edwin avait commencé à discuter avec une personne qu'il semblait connaître. N'ayant rien écouté des paroles prononcées jusque là, Jason se décala légèrement pour voir l'autre interlocuteur. Un sourcil surpris se haussa sur front. Ils se connaissaient tous les deux ? Intéressant et un peu inquiétant tout de même. Que certaines informations ne soient pas distribuées à tous de manière gratuite quoi ! Heu... Il semblait que lui-même n'ait pas compris la pensée qui venait de traverser son esprit. Mais comment entrer dans la discussion tranquillement ? Oh et puis autant le faire normalement, de toute façon il ne souhaitait pas se casser la tête ce soir.
- Bien le bonsoir Talyn ! ~ Dit-il en s'approchant lentement.
Il retint le banal "J'ignorais que vous vous connaissiez." qui était plus que courant dans ce genre de cas et observa un instant le liquide répondu au sol. Un sourire en coin s'esquissa tandis qu'il relevait les yeux vers les deux anciens bleus.
- Et bien j'imagine que je peux t'offrir un autre verre. Tu prendras ? Demanda-t-il en souriant.
Il appela le serveur d'un geste tandis qu'il observait les deux autres. Jason s'interrogeait mentalement sur ce que la discussion allait donner. |
| | | | - Talyn Lawford
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- Oubliator
| | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » Dim 18 Nov - 14:47:51 | |
| Tandis que Talyn observait les autres invités, histoire de s'assurer que Rose n'était pas là, planquée dans un coin sombre, le barman déposa obligeamment devant lui un verre surmonté d'une olive plantée sur un pique en bois. Talyn le remercia et tira l'olive de l'alcool avant de la gober. Il jeta le noyau dans le cendrier que le barman avait posé près de lui puis, se tournant sur son tabouret pour observer la foule, but une première gorgée de son Martini. Beaucoup de monde était déjà arrivé, pas mal de jeunes femmes aux charmes aguichants dans des tenues plus légères les unes que les autres, des hommes en cuir en veux-tu en voilà, des diamants, des bijoux hors de prix, de l'or, du platine ... Cette soirée n'était qu'un prétexte pour étaler ses richesses, sa plastique de rêve, ses avantages quels qu'ils soient. Talyn secoua la tête et but une autre gorgée de son verre.
Se tournant à nouveau vers le bar, il vit le barman qui lui souriait tout en agitant un shaker pour mélanger le cocktail commandé par une brune installée un peu plus loin. Le type fit sauter le récipient vers le plafond, le fit tourner et retourner autour de ses mains avant de finalement verser le mélange dans un verre. Après l'avoir porté à sa destinataire, le barman revint vers Talyn.
- Vous attendez quelqu'un?
Talyn haussa un sourcil.
- Qu'est-ce qui vous fait penser ça?
- Vous n'arrêtez pas de scruter la foule, c'est que vous chercher quelqu'un qui tarde à arriver ... Ou que vous préparez un mauvais coup.
Pas idiot le type, songea l'Oubliator, mieux valait s'en souvenir ça éviterait peut-être des ennuis ultérieurs. Les barmen étaient de ces gens qui savent se faire discrets mais qui sont capables de tout voir et tout entendre. A ce qu'il savait les Aurors en comptaient quelques uns dans le nombre de leurs indics. Talyn choisit de jouer la décontraction.
- Vous avez raison, fit-il en riant. J'ai peur qu'on m'ait posé un lapin.
- Si vous voulez passer du bon temps, je peux vous aider, ajouta le type avec un clin d'oeil.
Talyn faillit recracher la gorgée de Martini qu'il allait avaler. Il avait déjà souvent été dragué par divers genre d'hommes ou de femmes mais celui-là il les dépassait tous. Mais avant que l'Oubliator ai pu dire quoique ce soit, le barman se pencha vers lui et chuchota sur le ton du secret.
- Le casino est ouvert ce soir, vous pouvez toujours tuer le temps en testant votre chance. Où si vous préférez, je peux vous faire envoyer de la compagnie. Ce n'est pas parce que les danseuses ne se montrent pas qu'elles ne sont pas là.
Heureusement que Talyn avait posé on verre sur le bar, sinon, il l'aurait probablement fait tomber sous le coup de la surprise. Se ressaisissant, il hocha lentement la tête.
- Ce ne sera pas nécessaire, le casino suffira.
Sur ces mots, il fit mine de remercier le barman d'un signe de tête et se retourna sur son tabouret pour se lever. Il fit quelques pas, le regard rivé sur l'entrée de l'établissement, au cas où Rose déciderait de faire son apparition et se retrouva soudain nez à nez avec un type qu'il n'avait pas vu arriver. Le type parvint à l'éviter, mais le verre que l'Oubliator tenait à la main termina son existence répandu sur la luxueuse moquette du club. Un peu interloqué, Talyn se tourna vers son "agresseur" et resta un instant interdit. Le visage du jeune homme qui se tenait face à lui lui disait vaguement quelque chose, mais c’était surtout ses cheveux blancs qui lui rappelaient un vague souvenir. On ne voyait pas tous les jours un si jeune homme avec des cheveux pareils. Ca réveillait quelque chose dans la mémoire de Talyn, mais quoi?
- Ce n’est pas grave, il n’y a pas de dégâts, répondit-il aux excuses du jeune homme.
Son pantalon en cuir était sauf, c’était le plus important.
Il n’eut pas à aller chercher plus loin, le jeune homme lui apporta la réponse lui même. La lumière se fit alors dans la mémoire de Talyn et les évènements qui lui avait permis de rencontrer le jeune homme le revinrent. Il avait souvent aider les jeunes de sa maison à échapper à ces imbéciles de Serpentard, la seule chose qui expliquait pourquoi il se souvenait d’avantage de celui là était la couleur de ses cheveux. Ca l’avait intrigué à l’époque et il se souvenait avoir passé un moment a essayer d’en apprendre plus sur le gamin, en vain.
- C’est bien ça, tu as bonne mémoire. Tu es Edwin, si je ne me trompe pas.
A ce moment un autre jeune homme s’invita dans la conversation débutante.
- Bonsoir lord Lister, ravi de te voir.
Un instant le regard de Talyn alla de l’un à l’autre jeune homme. Était-il possible qu’un lord comme Jason Lister mange de ce pain là? Talyn imaginait sans mal la déception qui allait se saisir de toutes les filles qui pouvait prétendre au titre de lady Lister et ça le fit rire intérieurement. Un sourire en coin aux lèvres, il accepta le verre offert par le lord en réparation de celui qui faisait à présent une tache sur la moquette.
- La même chose, ordonna-t-il au barman qui suivait la rencontre avec un air intéressé.
Le type fit semblant de s’activer à la préparation de ses cocktails.
- Je te dois encore des excuse pour le rendez-vous de l’autre jour, Jason. Avant de comprendre ce qui se passait, je me suis retrouvé dans le Devon, en train de courir après un morveux qui avait "emprunter" le balais de son père. J’ai dû faire subir des sorts d’oubli à tout le voisinage, ça m’a pris quatre heures.
Il prit le verre que le barman venait de poser devant lui et en but une gorgée.
- Je t’ai envoyé un mot, mais je n’ai jamais su si tu l’avais reçu. Enfin, bref, je suppose que vous n’êtes pas là pour parler boulot. Je comptais aller faire un petit tour du coté du casino, ça vous tente? |
| | | | | | Sujet: Re: Soirée Open Bar « Les 7 péchés capitaux » | |
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