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 Tribulations professorales (Libre)
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  • William McCarter
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MessageSujet: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptyJeu 5 Mai - 7:42:53

William Mc Carter poussa la porte du Chaudron Baveur et entra. Ses yeux balayèrent la pièce quelques instants puis il se dirigea d’un pas déterminé, un grand sac en toile sous le bras, jusqu’à la table la plus éloignée des autres, et la seule où il y avait encore de la place. Le pub était plein à craquer. Une pluie subite et intense venait de se déclencher chassant les sorciers faisant leurs achats dans les cafés abrités pour se mettre au sec. La longue cape noire du professeur s’égouttait lentement et ses bottes de cuir faisaient un bruit aussi agaçant que désagréable sur le plancher. Une fois assis à sa table, il abaissa le capuchon, noir également, qui masquait son visage aux passants. Cette averse était fortuite ; cela lui donnait une bonne excuse quant au port de son capuchon. Néanmoins, il le portait déjà quand il ne pleuvait pas. Il était venu sur à Londres faire quelques achats mais en avait profité pour faire un passage bref et discret dans l’Allée des Embrumes, un lieu où l’on pouvait trouver nombre d’objets et d’ouvrages plus intéressants que sur le Chemin de Traverse, ou plutôt d’objets plus interdits.

Il déplorait cependant que ce lieu ait perdu de ses fournisseurs. Le passage lugubre n’était plus ce qu’il était et un grand nombre de petites boutiques regorgeant de trouvailles fascinantes avait disparu après la chute du mage noir. Les têtes réduites, plateau d’ongles humains, crânes et autres n’avaient pas le moindre intérêt mais certains produits ne se trouvaient que là, de même que des objets de grands pouvoirs ou des livres traitant de magie noire. Perdu dans ses réflexions, il n’avait pas vu venir le patron du pub, qui lui demanda d’un ton enjoué :

- Alors monsieur Mc Carter, pour vous ce sera ?
- Un double whisky, merci.
- On ne vous voit plus guère ces temps derniers…
- Il faut dire que mon poste de professeur me retient à Poudlard et cette activité m’est indispensable pour ne pas sombrer dans l’ennui.

Le serveur le quitta à grands pas pour s’occuper de clients visiblement peu humains, assis à une table à l’autre bout du café. Les yeux dans le vague, Mc Carter remua ses pensées avant de jeter un coup d’œil à son sac et de l’ouvrir. Il ne pouvait résister à la tentation de déjà analyser certaines de ses acquisitions. Il fourragea dans son sac, déplaçant plusieurs colis de tailles diverses emballés dans du papier kraft, quelques livres attachés ensemble, ainsi qu’une boîte d’apothicaire. Il trouva ce qu’il cherchait dans le fond, parmi d’autres livres passablement usés et rares, posés sur les sachets contenant ses achats vestimentaires. Tirant sa baguette de sous sa cape, il la pointa sur le livre dont la couverture prit une toute autre apparence et dont le titre changea en « La lutte infinie contre le Mal ». Il estimait que le titre précédent, peu visible sur l’ancienne couverture, était fort compromettant. « Magie noire, une force » risquait d’attirer l’attention des clients attablés vers lui. Grâce à ce petit subterfuge, il pourrait regarder cela en paix. Par sécurité, espérant que personne ne viendrait s’asseoir à sa table qui était la seule à avoir encore de la place, il éteignit la chandelle posée dessus, se réfugiant ainsi dans la pénombre. Si seulement les gens comprenaient l’intérêt de la magie noire, il pourrait éviter de cacher ses activités d’étude à ce sujet. Se détachant du monde extérieur, tout en gardant une certaine vigilance, il entama sa lecture, sirotant son whisky.


Dernière édition par William McCarter le Dim 22 Mai - 18:36:46, édité 1 fois
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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptyDim 22 Mai - 11:03:15

Depuis quelques semaines, Arsène s’était remis à fréquenter le chaudron baveur. Allez savoir pourquoi, il n’y avait pas remis les pieds durant plusieurs mois. Bien que la chute du Mage Noir signifiait un retour à la liberté du jour au lendemain, le médicomage n’avait pas eu pour autant envie de faire la fête. Il s’était plutôt concentré sur ses activités professionnelles comme la reprise de son emploi à Ste Mangouste et son poste de professeur. Et ce n’était pas une mince affaire de reprendre les choses après des mois d’absence et après avoir été remplacée par des gens tout à fait incapable.

Ce jour-là, Arsène avait passé de longues heures à remplir de la paperasse et à vérifier que son prédécesseur n’avait pas fait d’âneries. Mais il avait réussi à faire descendre la pile de dossiers en attente d’au moins la moitié. C’était plutôt réjouissant et le médicomage passa le pas de porte du pub l’humeur au beau fixe. Il ne lui restait qu’à profiter pleinement de la soirée derrière un excellent whisky.

Le pub était plein et bruyant. C’était fou ce que ça pouvait faire du bien d’entendre tous ces rires et toutes ces personnes parler d’un air enjoué. Une année plus tôt il n’y aurait eu que des gens tristes, et encore le pub n’aurait jamais été aussi remplit que ce soir là.

D’un signe de la tête il salua Tom le barman et s’approcha du comptoir. Son whisky préféré se matérialisa immédiatement devant lui sans qu’il n’ait besoin de le demander. L’habitude et la routine. Après avoir échangé quelques banalités avec Tom et reluqué quelques demoiselles qui passaient par là, Arsène repéré un de ses collègues ; William McCarter, professeur de duels à Poudlard. Puisqu’il n’avait pas encore posé son choix sur une demoiselle en particulier, le professeur de soins magiques s’avança vers la table de McCarter et s’accouda à la banquette, gardant un œil sur la salle.

Bonsoir William ! Alors comment ça va à Poudlard ?

Arsène était toujours très admiratif concernant ses collègues de l’école de sorcellerie car lui-même ne supportait pas de rester plus de 20minutes dans une salle de classe remplit de gosses de moins de dix-sept ans. Ça le rendait dingue et il aurait balancé des sorts à tout va pour les attacher par les pieds et les faire taire. Il fallait manifestement être fait pour ça ou être complètement suicidaire pour enseigner à des mômes incontrôlables.

Arsène tendit son verre vers celui de McCarter pour faire santé.

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  • William McCarter
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MessageSujet: Re: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptyMer 25 Mai - 14:37:11

- Bonsoir William ! Alors comment ça va à Poudlard ?

Mc Carter eut un léger sursaut quand son collègue enseignant à l’UMA vint le trouver pour discuter avec lui. Refermant le livre d’un coup sec, il le rangea hâtivement dans son sac, priant pour que son interlocuteur ne s’intéresse pas à ce qu’il lisait. S’empressant de répondre pour éviter qu’Arsène n’engage la conversation, il s’écria d’un ton enjoué :

- Bien le bonjour, mon cher Arsène ! Comment allez-vous ?

Et sans plus attendre, il fit tinter son verre de whisky contre celui de son confrère avant d’en avaler une bonne dose. Prenant quelques secondes pour mettre ses pensées en ordre pour fournir une réponse qui lui éviterait d’aborder les tensions qu’il rencontrait durant ses cours, il finit par répondre :

- Oh, Poudlard… Si je n’y étais pas, je crois bien que je sombrerais dans un ennui mortel. L’activité de ce temple du savoir rempli d’élèves agités stimule ma réflexion. Depuis que j’enseigne, j’ai le sentiment d’avoir rajeuni de vingt ans. Vous savez, quand on sait gérer les adolescents et trouver le moyen de faire régner l’ordre dans sa classe, il n’y a plus de problèmes. Quand ils ont appris que ceux qui chahutaient allaient devoir m’affronter en duel singulier, les premières années se sont immédiatement tus. J’ai dressé des chiens durant environs quatre ans, il me suffit d’appliquer les mêmes méthodes d’éducation aux étudiants : de la fermeté, pas de pitié pour ceux qui désobéissent et des récompenses pour ceux qui respectent les principes à la lettre.

S’interrompant, il se mit à songer que ce qu’il disait pouvait être vrai, sauf que de maître, il était plus un tyran.

- Et sinon, vous ? Combien d’étudiantes ont encore été séduites par votre charme légendaire ?

Il lui jeta un clin d’œil un peu canaille au visage mais, en pensée, il pinçait les lèvres. Cette attitude séductrice l’avait toujours un peu choqué. Il faut dire que lui même n’était pas très aventureux en ce domaine-là et, malgré des principes quelque peu étranges concernant bien des aspects de la vie, il avait toujours estimé que mener la vie de son collègue était hors de ses principes.

Regardant d’un air distrait le professeur par-dessus son verre, il se surprit à songer que la vie d’Arsène devait être, même si elle était si différente de la sienne, bien plus plaisante. Lui avait toujours vécu dans une attitude de sobriété, d’étude et de travail, ce qui n’était manifestement pas le cas de son collègue même si, il fallait bien l’avouer, il connaissait bien peu l’enseignant de soins magiques. En dépit du fait qu’ils était tous deux des formateurs de la nouvelle génération sorcière, tant de choses les séparaient. N’ayant jamais tellement eu de conversation privée avec lui, il ne pouvait pas savoir comment la conversation continuerait.


**Restons sur nos gardes, pas de faux pas**
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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptyJeu 2 Juin - 20:30:52

Arsène remarqua que son arrivée avait surpris son collègue de Poudlard. Mais il s’en foutait, les affaires des autres ne le concernait plus. Il était las de s’occuper de combattre les méchants. Maintenant que le mage noir était mort, les gens pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient de leur vie, ce n’était pas son problème. Mais rien ne laissait dire que William avait des choses à cacher, il rangea néanmoins son livre avec une précipitation toute à fait douteuse qui laissa Arsène totalement stoïque.

Leurs verres se heurtèrent légèrement et Arsène en bu une lampée avant de répondre à son collègue.

Bien, bien merci.

Son regard se hasardait dans la salle, fouillant les visages, les corps qui se tenaient à distance. Il appréciait tout particulièrement être observateur des autres. Regarder les gens dans leurs activités, surprendre un regard, un sourire. C’était toujours dans ce genre d’endroit qu’on pouvait le mieux observé les gens à leur insu. McCarter lui répondu en détail. Un sourire passa sur le visage d’Arsène qui n’arrivait pas à comprendre l’engouement pour l’enseignement à des êtres aussi peu intéressants, mais il devait admettre que les méthodes professorales de son collègue lui plaisaient.

Votre réputation vous précède William. Mais je dois admettre que je ne peux qu’être convaincu de ce que vous me dites. Néanmoins je n’apprécie guère la présence de ces charmants bambins.

Il avait lâché ces dernières paroles avec une certaine ironie non dissimulée. Le whisky était parfaitement frais et tout à fait délicieux, ce qui le détendait. Sans demander son avis à son collègue, Arsène s’installa sur la banquette en face de lui. Il croisa les jambes et se mit un peu en biais pour garder un œil sur la salle. C’était rare qu’il ait l’occasion de discuter avec William McCarter. Jusqu’à présent leur rencontre n’avait été que professionnelle, liée à l’UMA, à Poudlard ou à toute autre cérémonie officielle. Là, c’était différent. Au chaudron baveur tout sujet était permis. Même les moins approprié. Le médicomage sourit lorsque son collègue parla de ses conquêtes. Il lui lança un regard entendu avant de boire une gorgée de whisky.

Sa relation avec Faith Baxter avait fait du bruit et il savait que les rumeurs couraient à son sujet, notamment sur ses éventuelles relations régulières avec certaines étudiantes. Bien qu’il évitât tant que possible les indiscrétions et surtout de sortir avec des étudiantes de ses cours, il savait qu’Altaïr gardait un œil sur lui depuis l’affaire Baxter. Toute fois, il ne s’attendait pas à une question aussi directe que celle-ci car il n’était pas de notoriété publique que ce soit un fait avéré. Et de toute manière, il n’y avait aucune preuve de ses actes.

Au vue de mes méthodes professorales, je vous garantie que beaucoup d’étudiantes, n’espèrent plus rien de moi une fois suivit mon premier cours. Ne vous fiez pas aux apparences William. Loin de moi l’idée de mêler ma vie professionnelle à ma vie privée.


Il n’avait pas l’intention d’aborder le sujet avec un collègue qu’il ne connaissait pas suffisamment. Et puis s’il pouvait éviter de se faire prendre la main dans le sac ça l’arrangeait particulièrement. Être dénoncé par un autre professeur lui ferait franchement mal, surtout qu’il tenait singulièrement à sa réputation déjà bien bizarrement rafistolé depuis l’année dernière.

Mais j’admets qu’il est parfois difficile de se sentir complètement désintéressé. Qu’en dites-vous ?

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  • Hayden Rosenheart
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MessageSujet: Re: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptyJeu 2 Juin - 22:07:37

    Après s’être violemment disputé avec Noah, son colocataire moldu, Hayden avait décidé de sortir pour s’aérer un peu. Il fallait qu’elle se change les idées. Elle n’avait pas été loin de lui balancer un sort en pleine figure pour lui apprendre les bonnes manières, et cela indiquait qu’il était temps qu’elle aille faire un tour, avant de commettre l’irréparable. Elle était partie si vite qu’elle en avait oublié sa baguette magique, sagement posée sur sa table de chevet. C’est donc à pied qu’elle traversa les rues de Londres pour se rendre dans le seul bar à peu près accueillant qu’elle connaissait : Le Chaudron Baveur.

    Alors qu’elle venait juste de trouver une place un peu isolée et qu’elle commençait à s’en approcher, un vieil ivrogne croisa son chemin et la percuta de plein fouet, lui renversant l’intégralité de son verre dessus. Vu les sandales à hauts talons qu'elle portait, il lui aurait été difficile de tenter une quelconque esquive. La jeune fille ne put retenir un cri de surprise mais se reprit bien vite, le bar était bondé, et vu l’état actuel des choses, ça n’était pas le moment de se faire remarquer ou de se donner en spectacle. Essayant tant bien que mal de garder son calme, elle jeta un regard réprobateur au pochtron qui l’avait bousculé. Lorsqu’elle remarqua que, bien loin d’être désolé, ce dernier fixait avec attention sa chemise rendue transparente par le liquide, son sang ne fit qu’un tour et elle le gifla sans aucune forme de procès. Consciente d’avoir attiré le regard de certains clients, elle rougit malgré elle, se couvrit la poitrine à l’aide de ses bras et vint s’asseoir au comptoir, dos à tout le monde.

    Compatissant, le barman lui adressa un sourire désolé et se retourna pour servir quelque chose. Il finit par poser un verre sous son nez. Ce dernièr était rempli d’un liquide orangé, rougeâtre au fond, et sentait l’alcool à plein nez.


    « Allez, souriez mademoiselle, c’est cadeau de la maison, vous avez l’air d’en avoir bien besoin… » marmonna t-il en se dirigeant vers un nouveau client.

    Elle le remercia d’un signe de tête et se plongea dans la contemplation de son verre aux allures tropicales. Un mince sourire se dessina sur son visage et elle l’avala d’une traite, non sans esquisser au passage une sacrée grimace à cause de la brûlure provoquée par l’alcool. Tom ricana en la voyant boire aussi vite. Elle fit mine de ne pas l’avoir entendu, préférant éviter tout conflit, après tout il lui avait offert un verre ! Sa chemise blanche était maculée de vodka, elle en avait même un peu sur le jean découpé qui lui servait de short, et elle devait empestée à plus de dix mètres à la ronde.

    Pour l’instant, elle se trouvait dans un bar, donc cela passait plutôt inaperçu –tout du moins elle l’espérait- mais elle habitait plutôt loin du Chaudron Baveur, et ne se sentait pas d’avoir à déambuler dans les rues jusque chez elle avec sa chemise transparente : Se serait la fin de sa dignité... Comment avait-elle pu oublier sa baguette chez elle ? Elle était décidemment trop stupide. Pourtant, elle réalisa qu’elle pouvait toujours essayer de demander de l’aide à quelqu’un, un petit coup de baguette discrétos et il n’y paraitrait plus ! Elle parcouru la salle des yeux afin de trouver son sauveur, mais personne ne lui inspirait vraiment confiance. La plupart des clients avaient la cinquantaine bien tassée, le ventre bien gonflé par la bière et un petit air pervers qui ne lui plaisait pas du tout.

    Elle entendit ses voisins discutés entre eux de Poudlard, et elle réalisa qu’ils étaient surement professeurs au sein de l’école de magie. Parfait ! D’une, ils étaient forcément digne de confiance, et de deux, elle ne le reverrait surement jamais ! C’était le plan idéal. Elle se leva discrètement et s’avança à pas prudent jusqu’à eux. Un peu gênée tout de même, elle prit son courage à deux et s’arrêta à leur niveau, gardant les yeux baissés vers sa chemise.


    « Excusez-moi de vous interrompre, je… Comment dire… Je n’ai pas de baguette et euh… L’un d’entre vous pourrait-il arranger ça avant que je ne meurs définitivement de honte ? S’il vous plait… » s’enquit-elle d’une voix douce.

    Elle leva les yeux et cru mourir foudroyé sur place en reconnaissant tour à tour le professeur Vawdrey et le professeur McCarter, et bien qu’elle n’ai jamais eu affaire au dernier, elle ne pu s’empêcher de rougir légèrement, confuse. La situation était des plus bizarres.
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  • William McCarter
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MessageSujet: Re: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptySam 18 Juin - 15:39:40

"Votre réputation vous précède William. Mais je dois admettre que je ne peux qu’être convaincu de ce que vous me dites. Néanmoins je n’apprécie guère la présence de ces charmants bambins. Au vu de mes méthodes professorales, je vous garantie que beaucoup d’étudiantes, n’espèrent plus rien de moi une fois suivit mon premier cours. Ne vous fiez pas aux apparences William. Loin de moi l’idée de mêler ma vie professionnelle à ma vie privée."

Bon, indubitablement, il était évident qu’Arsène ne s’étendrait pas sur le sujet durant des lustres. Autant clore le sujet au plus vite et laisser la conversation prendre un autre cours. Cependant, il nota que son confrère d’enseignement, qui après tout recevait plus d’informations que le commun des mortels sur l’actualité scolaire, n’était soit pas au courant de ses frasques, soit n’était pas dérangé par ses actes. Il pesait malgré tout que le premier cas était le plus vraisemblable.

"Mais j’admets qu’il est parfois difficile de se sentir complètement désintéressé. Qu’en dites-vous ?"

Restant songeur, il estima qu’éviter de se prononcer sur le sujet était préférable, le terrain devenant glissant.

"Mmh, tout cela dépend fortement, mais je suis d’avis également qu’il ne faut pas mélanger l’eau et le vin ensemble. Ceci en toutes choses d'ailleurs. Et sinon, que pensez-vous de la situation actuelle au ministère ? Je dois dire qu’à ma place, je suis peu informé, mais je trouve néanmoins que la politique est assez confuse et alambiquée, ces temps derniers."

Ses mots s’évanouirent dans sa bouche quand il vit près du bar une fille violenter un homme qui, visiblement, n’en n’était pas à son premier verre. Détournant le regard, il songea que tout bien considéré, cela ne le regardait absolument pas et que les affaires des autres ne méritaient pas de recevoir son intérêt en ce moment, quand il était assis confortablement sur son siège, surtout lorsque les affaires d’autrui n’étaient que de plates chamailleries de comptoir.

Trop loin pour voir quoi que ce soit, il se réintéressa à son occupation première. Arsène allait finir par remarquer qu’il avait décroché la conversation durant quelques secondes, même s’il n’y avait que ses yeux qui avaient bougé ; un vieux réflexe pour ne pas laisser remarquer l’ennemi qu’il cherchait une issue ou une arme dans l’environnement proche.

"Sinon je m’étais dit que je pourrais entrer en politique… Maintenant que je suis plus ou moins rangé pour quelques années… avant de repartir à l’aventure au bout du monde quand l’envie m’en prendra ! Je ne compte bien évidemment pas passer ma vieillesse à Poudlard et y faire des vieux os mais j’ai la ferme intention d’y rester un certain temps. Enfin, moi je songe déjà à cela quand je sais que je suis déjà à la moitié de ma vie… mais bref, et vous, vous sentez-vous d’attaque pour de la politique ? Ou à défaut pour un verre de whisky ?"

Accompagnant son dernier geste, il s’adressa au serveur qui passait à quelques mètres de lui et lui lança d’une voix forte :

"Deux whiskies, secs, garçon !"

Se recentrant à nouveau sur la conversation, quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver ses verres flottant dans les airs, ce qui en soi n’était pas étrange, mais qu’une jeune fille les suive pour s’approcher de leur table. Levant les sourcils et le regard d’un air interrogatif, il put apercevoir une large éclaboussure d’une substance indéterminée qui tachait son chemisier jusqu’au short (les jeunes n’avaient plus de tenue, de nos jours). Évaluant la direction d’où elle arrivait, il estima qu’elle devait être la fille qui, quelques instants plus tôt, faisait de l’esclandre.

"Excusez-moi de vous interrompre, je… Comment dire… Je n’ai pas de baguette et euh… L’un d’entre vous pourrait-il arranger ça avant que je ne meure définitivement de honte ? S’il vous plait…"

"Notre apparence reflète notre âme", chantonna-t-il sentencieusement. Un sourire narquois s’étala sur son visage, avant qu’il ne se rappelle que jouer au sadique en présence de son collègue et ce, en plein dans une auberge, ne serait pas vraiment un gage de gentillesse. Son sourire s’effaça et, avec un air un peu déçu d’être privé d’une victime potentielle à narguer, il tira sa baguette de sa poche et la pointa négligemment vers la tache de vin qui disparut instantanément en un coup de baguette.

"Et voilà. Mais je vous en prie, asseyez-vous, je serai, pour ma part, enchanté de faire votre connaissance, et je pense qu’à votre âge, Arsène doit vous connaître pour vous voir assister à ses cours."

Ce faisant, il dirigea sa baguette vers une chaise au loin que quelqu’un venait d’abandonner et l’attira vers la table. Tant qu'elle ne prenait pas cela pour une proposition de vieux satire... quoique sa réputation devait le tenir éloigné de ces bassesses ; pour croire qu'il eût pu faire des avances à quelqu'un, il fallait avoir plus d'une bouteille dans le sang.

"Je suis sûr que vous serez ravie de vous joindre à notre conversation des plus sérieuse…"
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MessageSujet: Re: Tribulations professorales (Libre)   Tribulations professorales (Libre) EmptyJeu 30 Juin - 23:31:10

Citation :
... un vieil ivrogne croisa son chemin et la percuta de plein fouet, lui renversant l’intégralité de son verre dessus....

Canaan poussa un grognement. Il était déguiser sous les traits d'un vieillard, un mendiant. Avec un vieux manteau sombre qui trainait jusqu'aux sols. Le déguisement parfait quoi. Il sursauta, lorsqu'une jeune femme le percuta. Les mangemorts! Aux abris! Ah tient, non c'était une jeune femme! Ah tient non il n'avait plus de mangemorts! Ah tient, non il avait renverser son verre! Malédiction!

Canaan était sous la piste d'un sorcier noir, suite à l'avertissement du ministère. ( http://www.miroirdurised.com/t14454-tableau-d-affichage#246558 )

Il avait le parchemin de l'avis dans sa poche. Après tout il travaillait pour LE ministère. Oubliator de premier ordre! L'un des meilleurs éléments du ministère! À en faire palir le fameux Gildor Lockhart, l'idole et un ami de Canaan. Un autre gentlemen évidemment. Quoiqu'il en soit il était du devoir de Canaan de suivre strictement les ordres du ministères.

La jeune femme l'avait t'elle démasqué? Était-elle une espionne du sorcier noir? Cela méritait réflexion! Elle frappa un homme d'une gifle sévère. Par réflexe il tenta d'écarter aussi la joue, trop habitué à ce genre de situation! Mais cette fois, ce n'était pas lui qui prenait le coup! Hourrah! Mais bon! Il la suivit de ses yeux verts, sans trahir son déguisement. Il mit la main à sa poche pour saisir sa pipe. Cela aide à réfléchir. Il fumait le meilleur tabac d'Angleterre après tout.

Elle fut invitée par d'autres hommes à une table. D'autres sorciers noirs peut-être! Diable cet endroit était un vrai repaire! Il faudrait appeler la Brigade ; faire une descente! Fouillez la jeune femme ! Le chaudron pourtant était un établissement respectable...enfin, facon de parler. La soupe aux Gargouilles était infect depuis un moment. Le gobelin qui faisait la cuisine devait y glisser tout ce qui lui tombe sous la main. Canaan se méfiait des gobelins comme de la peste! Bien qu'il c'était réconcilier avec le directeur de Gringotts dernièrement.

La jeune femme prétendait qu'elle n'avait pas de baguette. L'un des hommes lanca un sort dans un tour du poignet redoutable et souple, une baguette excellente. Un maitre dueliste reconnut Canaan, lui même après tout était ancien professeur de Duel, nommé à l'époque par cette bonne Mme Ombrage, afin d'apprendre aux élèves le véritable art du duel et des bonnes manières. Canaan regrettait le bon thé de l'ex sous-secrétaire. Mais sa conduite envers les sorciers non-pur avait été inadmissible....

Il s'approcha, toujours sous son déguisement de vieillard. Il devait en apprendre plus sur l'étrange trio et leur étrange réunion, tout cela finalement contrastait trop avec la clientèle habituelle. Lorsque l'on travaille pour LE ministère il faut être vigilent après tout.


-M'sieurs, Mylady, z'avez pas une petite Mornille d'Argent pour un vieux sorcier tourmenté par la malédiction et les esprits malfaisants? À votre bon coeur Miss?

Il tendit sa main vers celle d'Hayden d'abord. Un coup d'oeil sur les lignes de sa main, et il en apprendrait beaucoup sur elle, sur son avenir.Il eut un peu de difficulté à ne pas lever les yeux vers elle, pour ne pas croiser son charmant regard en vain.

-Z'auriez pas du feu aussi? Le ministère m'a confisqué ma baguette.......je faisait juste un peu de braconnage dans les Landes du Nord pour capturer des griffons à l'occasion, héhégniark. Rien de bien mal dans le fond...

Il agita sa pipe sous le nez du professeur Vawdrey, ne quittant pas son rôle. Vawdrey semblait également un gentlemen d'ailleurs. Un style bien anglais. Canaan s'appuya sur son parapluie-canne qui complétait son déguisement.

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