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| | - Lavande Brown
- Nombre de messages : 1510
- Age : 33
- Date d'inscription : 07/07/2006
Pensine
Statut sanguin: Née moldue
Baguette magique: 25 cm, bois de bouleau argenté, crins de licorne
- Médicomage
|  Sujet: Rencontre fortuite entre obsédées de l'apparence (PV Lolita)  Dim 15 Mai - 18:10:45 | |
| **Raahh mais pourquoi est-ce que la première année est commune aux futurs Médicomages et aux futurs Soigneurs de Créatures Magiques ?????!!!! Pourquoi on n’est pas séparé dès le début ? Pourquoi diable faut-il qu’on se bouffe encore une année à s’occuper de créatures toutes plus horribles les unes que les autres !  J’ai jamais demandé à m’occuper d’un bébé Grapcorne moi, ce que je veux c’est soigner des HUMAINS pas des bestioles c’est pourtant pas dur à comprendre !**Enervée contre le monde entier et plus particulièrement contre le prof de Soins aux Créatures Magiques qui avait décidé en ce vendredi matin de faire travailler les premières années sur une espèce rare et dangereuse d’animal, Lavande poussa brutalement la porte d’entrée des toilettes féminines de l’UMA. Elle était recouverte de boue de la tête aux pieds parce qu’alors qu’elle tentait désespérément de nourrir le bébé Grapcorne qu’elle et sa compagne de groupe avait à charge pour les trois heures de cours, ledit bébé avait décidé de charger droit sur elles pour une raison connue de lui seul. Et lorsqu’un monstre à deux cornes mesurant 1m50 au garot (et le pire dans l’histoire c’est que c’était encore un bébé cette saloperie, Lavande préférait ne même pas imaginer à quoi il ressemblerait quand il atteindrait sa taille adulte  ) vous fonce dessus la réaction naturelle est de fuir, ce que les deux filles avaient fait sauf que Cruchinette avait trébuché comme à son habitude et s’était étalée de tout son long dans la boue. Heureusement pour elle le prof était intervenu pour calmer l’animal avant que la situation ne dégénère et qu’elle ne soit écrasée et/ou empalée -soi-disant que les étudiantes auraient fait un geste déplacé qui aurait énervé le Grapcorne : n’importe quoi de l'avis de Lav' ! Le fichu quadrupède devait juste avoir mauvais caractère et puis c’est tout, ça ne servait à rien de se voiler la face  - mais sa tenue était complètement bousillée. Elle avait voulu nettoyer magiquement une partie des dégâts au moins et elle avait réussi à se débarbouiller le visage, mais la boue dans ses cheveux et sur ses vêtements résistait à tous ses sorts de nettoyage.
Explication : le Récurvite n’était absolument pas assez puissant pour supprimer toute la boue accumulée dans les plis de sa veste et de son jean et le Tergeo était normalement destinée à effacer des traces de quelque chose, pas à récurer de la boue coincée dans des replis. De plus, elle se refusait à utiliser un quelconque sort sur sa magnifique chevelure de peur de l'abîmer sans le vouloir. La jeune fille avait dû donc abandonner la solution de facilité et se diriger vers les toilettes pour entreprendre la tâche de nettoyer ce qu’il restait de boue à la manière moldue, avec de l’eau et du savon, parce qu’il était hors de question qu’elle se présente ainsi dans la cafétéria pour aller manger. Et si elle tombait sur son Greg’ d’amour et qu’il la voyait dans cet état ? Déjà qu’il était timide et n’osait pas vraiment l’aborder en public  , il allait tout simplement paniquer en la voyant comme ça, pauvre choupinou d’amour.  Bien évidemment, à aucun moment, l’idée de tout simplement changer de vêtements après avoir pris une bonne douche dans sa chambre et de laisser le nettoyage pour un autre moment ne lui effleura l’esprit : je vous rappelle qu’elle n’est pas surnommée la Cruche en vain très chers amis  .
Enfin, tout ça pour dire qu'une fois arrivée devant les miroirs, la demoiselle avait vérifié si son maquillage avait survécu au Récurvite, chose qu’il n’avait évidemment pas fait (il avait été éliminé en même temps que la boue) et qui l'avait amenée à le refaire en entier. Puis, elle s'était passé de l'eau dans les cheveux pour les laver rapidement. Elle les avait ensuite séchés avec un sort de réchauffement, forcée par le fait qu'elle n'avait pas de sèche-cheveux à portée de main ; enfin à partir de maintenant, elle penserait à en emporter un petit portatif dans son sac pour le cas où une situation similaire se reproduirait, elle n'aimait pas l'idée de ne serait-ce que sécher ses cheveux de façon non moldue. Avec la magie, mieux valait toujours se méfier, quelque chose était toujour susceptible de mal tourner. Pas plus qu'avec la technologie moldue me direz-vous et je ne vous contredirait absolument pas, mais la demoiselle n'en démordait pas alors, si vous voulez un conseil d'ami, pas la peine de dépenser inutilement des forces à essayer de la convaincre. Une fois ces étapes terminées, elle avait enlevé sa veste et elle était en train de la laver avec du savon dans un des éviers des toilettes lorsque la porte d'entrée s’ouvrit et qu’une nouvelle personne entra, puisque jusqu'alors pour une raison X ou Y, Lavande était seule aux toilettes. La brunette n'y fit cependant attention, trop occupée à régler son sort à une traînée de boue coincée au niveau de la couture de l’épaule droite. |
| | | | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite entre obsédées de l'apparence (PV Lolita) Dim 15 Mai - 20:35:35 | |
| Normalement, à la pause déjeuner, Lolita se précipitait à la cafétéria, commandait un double expresso, courrait au fond de la salle, s’asseyait face au mur pour ne pas voir les autres manger les mille et une choses auxquelles elle-même n’avait pas droit (au nom de quelle loi obscure, on se le demande), allumait une cigarette, puis une autre, et encore une autre, furieusement plongée dans ses cours, et ce dans l’unique but de se prouver à elle-même qu’elle valait quelque chose, sa valeur dépendant exclusivement de sa capacité à se laisser mourir de faim. A l’heure bénit de la reprise des dits cours, elle se levait calmement, jetait son gobelet aussi vide que son estomac et prenait dignement le chemin de la salle où on enseignait la Magie Noire, la tête bourdonnante et les jambes la portant à peine.
Aujourd’hui, ce fut différent. Le cours de Soins avancés aux Créatures Magiques, matière dont elle ne raffolait fondamentalement pas, s’était particulièrement mal passé. Les étudiants avaient été confrontés à des bébés Grapcornes, et « confrontation » résume assez bien le désastre qui fut. D’un côté, les élèves, dents serrés, baguettes en mains ; de l’autre, les animaux violacés aux deux cornes déjà bien trop pointues pour des bébés. Et dire qu’on était censés « prendre soin » de ces monstres ! Comparé à certains de ses camarades – une fille avait finit allongée de tout son long dans la gadoue et un garçon avait manqué perdre son œil en approchant son visage trop prêt d’un des petits (il avait eu la drôle d’idée de vouloir bercer la chose pour l’endormir) – Lolita s’en était plutôt pas mal tiré. Elle avait, en gros, passé la matinée à lancer des « protego » à tout va, ce qui lui avait valu une remarque des plus désobligeantes de la part du professeur, qui lui avait fait comprendre sans détour que ce n’était pas avec ce genre d’attitude qu’elle validerait son année. La brune avait eu envie de lui rétorquer qu’elle n’en avait rien à foutre de sa matière débile puisqu’elle voulait devenir médicomage, merci, au revoir. Mais, comme elle était polie, bien élevée et qu’elle se maîtrisait TOUJOURS, elle avait décidé qu’il valait mieux faire « oui oui » hypocritement et s’accorder une bonne vieille crise de boulimie pour le déjeuner, histoire de déstresser.
Lolita avait un côté transgressif et exhibitionniste qui faisait qu’une des choses qu’elle aimait le mieux, c’était « criser » en public, l’air de rien. Elle pouvait fort bien s’enfiler l’équivalent de vingt mille calories en une demi-heure en parlant politique roumaine et mode « color block » avec ses camarades et elle remerciait la serveuse de la cafétéria quand elle emportait nonchalamment ses quinze sandwichs, ses douze beignets au chocolat et ses trois litres de jus de citrouille. Après avoir avalé le tout à toute allure, pratiquement sans mâcher, la jeune femme se rendit péniblement aux toilettes, les pieds en canard, le ventre prêt à répandre son contenu au moindre pas. Les yeux mi-clos, traînant sa carcasse vers la première cabine de WC, elle passa devant Lavande Brown sans la voir. Quand bien même cette dernière eut brandit une bannière rose fluo en poussant des cris hystériques, Lolita, concentrée sur l’opération délicate qui l’attendait, n’aurait pas remarqué sa congénère. Celle-ci ne la vit pas non plus, de toute évidence. Il aurait pourtant mieux valu pour toutes les deux que sa camarade lui signifie sa présence avant qu’elle ne gerbe ses tripes bruyamment à moins de deux mètres d’elle, mais que voulez-vous, la vie est mal faite.
Lolita verrouilla la cabine en grimaçant. Elle attacha ses cheveux à la va vite et se pencha en avant. La nourriture remonta naturellement vers ses lèvres avant de retomber avec des bruits de seau qu’on vide quand la cuvette jadis immaculée des WC. Quand plus rien ne sortit, la française enfonça ses doigts dans sa gorge pour finir de se vider convenablement. Il était hors de question que la moindre miette demeure dans son corps : ça l’aurait fait grossir !!!  Avec des râles et des spasmes, elle acheva de se purger, tira la chasse d’eau, sortit sa baguette et marmonna des « récurvite » en pointant celle-ci un peu partout, y compris sur sa main droite et sur son visage. Elle détacha ses cheveux et sortit enfin de la cabine.
Mission accomplie. 
Ou pas. La dévisageant comme si elle était un fantôme, Lavande Brown lui faisait face. Zut ! Depuis quand était-elle là ? Avait-elle tout entendu ? Si tel était le cas, l’affaire se corsait … Quoique, l’ancienne Gryffondor n’était pas réputée pour sa vivacité d’esprit. Aussi, avant qu’elle ne puisse poser la moindre question ou faire la moindre remarque, bref, avant qu’elle ne puisse dire le moindre mot, Lolita la devança et déclara sur le ton de la discussion.- Ils étaient pas frais, les œufs de ce midi. Quels œufs ?  Il n’y avait jamais eu d’œufs durs servit à la cafétéria le midi. Ni d’omelettes, ni d’œufs brouillés. A la limite, il y avait des quiches et des tartes, mais enfin, ça devenait tiré par les cheveux.  La française entreprit de se recoiffer rapidement et, face au miroir dans lequel elle pouvait voir la tronche que tirait Lavande, elle sortit son blush et son baume à lèvres pour se refaire une beauté. Il faut dire qu’elle était blanche comme un linge et que ses lèvres gercées avaient un petit peu saigné pendant l’opération « vidange ». |
| | | | - Lavande Brown
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| | Sujet: Re: Rencontre fortuite entre obsédées de l'apparence (PV Lolita) Mar 17 Mai - 15:55:00 | |
| Aha !  Après plusieurs minutes d’intense récurage avec sa brosse à ongles, Lavande avait enfin réglé son compte à ces foutues particules boueuses désespérément accrochées à la couture de l’épaule droite de sa magnifique veste en jean. Fatiguée d’avoir tant brossé mais exultant d’avoir réussi l’exploit de se débarrasser intégralement d’une des traînées de boue gâchant sa tenue, elle se passa la main sur le front pour sécher une légère pellicule de sueur qui s’y était formée lorsque des bruits pour le moins désagréables se firent entendre dans son dos. Si elle avait dû les décrire, elle aurait dit qu’il s’agissait de borborygmes gutturaux, comme si quelqu’un était en train de rendre le contenu de son déjeuner. Et c’est alors que l’idée la frappa, elle se trouvait dans les toilettes, par conséquent c’était probablement ce qui était en train de se passer derrière la porte close : une pauvre fille devait régurgiter tripes et boyaux ! Hurrrrrrg quelle horreur. L’idée la révulsait positivement, mais en même temps, elle se dit que la pauvre fille était probablement malade et qu’il serait très déplacé d’afficher une mine dégoûtée face à ses problèmes. Par conséquent, elle se tint devant la seule cabine fermée pour demander à la fille lorsqu’elle sortirait si elle avait besoin de son aide de quelque façon que ce soit. Seulement, les choses ne se passèrent pas réellement comme prévu étonnant n'est-ce pas ? .
Lorsque l’occupante de la cabine sortit, elle était blanche comme un linge et elle avait les lèvres gercées, ajoutant à son aspect cadavérique. De plus, pour terminer son aspect effroyable, elle semblait n’avoir que la peau sur les os et son maquillage très sombre n’arrangeait rien, renforçant par contraste la blancheur de son teint. Lavande ne put retenir un très léger cri de surprise en voyant l’apparence de la fille et resta plantée là, la bouche entrouverte, tandis que sa compagne se dirigeait vers un des éviers. Ce fut la voix de cette dernière qui la tira de sa torpeur : - Ils étaient pas frais, les œufs de ce midi.Hein ? Quoi ? Comment ? ... Ah OK, la fille tentait de lui expliquer la situation. Lavande lui jeta un nouveau regard inquiet à cause de son aspect de quasi morte-vivante, en essayant tout de même de ne pas avoir l’air d’observer un monstre de foire et hocha mécaniquement la tête pour signifier qu’elle acceptait l’explication. Elle se mit alors à examiner un peu plus attentivement la jeune femme à ses côtés qui était en train de se refaire une beauté, ce dont objectivement elle avait bien besoin sur le moment. Non pas qu’elle fut désagréable à regarder loin de là, elle était très mignonne bien que probablement un peu trop maigre, mais là, tout de suite, elle faisait peur à voir.
Après quelques secondes d’observation, Lavande se rendit compte que son visage ne lui était pas inconnu : il s’agitait de Lolita Boulanger, une française qui suivait le même cursus qu’elle, seulement elles ne s’étaient encore jamais adressé la parole. Elle se dit alors qu’il était temps d’engager la conversation un peu plus loin, histoire de ne pas faire mauvais genre après la première impression déplorable qu’elle venait de lui donner. A vrai dire, elle ne s’étonnerait pas du tout si Lolita l’avait trouvé grossière dans sa façon de la regarder et si c’était le cas, elle était prête à s’excuser platement. -Je comprends, après avoir pataugé toute la matinée dans la gadoue, bouffer un truc pas frais, moi non plus ça ne m’aurait pas réussi.Bah oui, l’ex-griffonne n’était pas au courant du menu du jour, puisqu’elle n’avait pas encore eu le temps de se rendre à la cafétéria et elle avait donc totalement gobé le mensonge servi par sa camarade. Elle poussa néanmoins un peu plus loin son investigation, inquiète que Lolita ne fasse une soudaine rechute, puisqu’elle était convaincue que la demoiselle était malade. -Mais tu es sûre que ça va mieux ? Tu ne veux pas que je t’accompagne à l’infirmerie ? Tu m’as l’air drôlement faible. De toute façon, je ne peux pas me présenter à la cafèt’ dans cet état, alors je pourrais en profiter pour aller me changer dans mon dortoir. Enfin, franchement le prof je le retiens : des bébés Grapcornes et puis quoi encore, la semaine prochaine il nous ramène un couple de Nundus pour nous enseigner comment ils se reproduisent ou quoi ?! Je crois qu’il se rend vraiment pas compte des dangers auxquels il nous expose ! |
| | | | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite entre obsédées de l'apparence (PV Lolita) | |
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