Depuis l’année précédente, la salle de DCFM avait subie de très nombreuses modifications. Son nouveau détenteur, l’honorable Hubert Farrow présentement enseignant de l’Ecole et Directeur des Lions, n’avait pu s’empêcher d’y imposer sa marque ; sa propre manière de concevoir l’apprentissage de sa matière.
Nombreux étaient les impulsifs qui voyaient dans sa discipline un exutoire barbare et guerrier, plus proche du duel que de la stratégie. Tout au long de sa carrière le vieux lion avait rencontré une multitude d’aurors, ou de professeurs de DCFM ne vivant que pour le combat, et ne s’appuyant que sur leurs capacités offensives, consistant à déployer a la moindre provocation, un arsenal de maléfices à même de terrasser un troupeau de dragons.

Inutile de préciser que le vieux Chasseur n’était pas de cet avis. Calme, réfléchi, érudit, impitoyable. Il comptait bien moins sur ses muscles que sur son intelligence. Partisan de la moindre violence, il envisageait la lutte contre le mal, comme une partie d’échec, où même la plus cuirassée des reines peut se faire manger par un pion plus rusé que les autres. Le tout étant – non pas d’écraser frontalement son adversaire – que de jouer contre lui avec toujours trois coups d’avance.

Fidèle à sa philosophie, il avait remodelé sa salle de classe en conséquence ; cherchant à faire de son environnement un exemple de cette conception de la guerre érudite.

L’habituel sol de vieilles dalles érodées, avait laissé place à un damier noir et blanc. Toute la pièce n’étant plus qu’un immense échiquier dans lequel chacun avait l’impression dérangeante de devenir un simple pion dans un univers a l’infinie complexité. Même les tables avaient été déplacées et réagencées, les élèves devant désormais s’installer en carré par groupes de quatre personnes. Une configuration plus propice à l’échange, à l’émulation et à la réflexion selon les convictions du vieil atypique.

Les murs étaient surchargés d’étagères emplies de vieux livres poussiéreux et de grimoires aux couvertures d’or et de cuir. Ces ouvrages empruntés à la bibliothèque de Poudlard, subtilisés aux archives du département des aurors, ou encore confisqués à des ennemis du ministère, contenaient en substance plusieurs millénaires de savoir et de compétences dans la lutte contre l’ombre. Un seul tout petit pan de muraille était étrangement vierge de parchemins ; c’était un rectangle, au centre duquel le vieux professeur avait accroché une énigmatique peinture représentant Neuf Pierres Noires dressées en cercle sur une lugubre lande.

Le plafond lui-même avait été redécoré pour représenter une carte mouvante du Royaume Unis, où apparaissaient selon un code couleur incompréhensible aux profanes les zones les plus à risques. Les visiteurs levant la tête, avaient d’ailleurs beaucoup de mal à se défaire de l’illusion vertigineuse d’être en train de survoler à haute altitude le Monde Magique.

Enfin, dans un angle une massive cheminée ronflait paisiblement, dans un doux concert d’étincelles et de craquements. Une immense tête de Lion aux yeux mi-clos surplombait l’âtre brulant, de toute la majesté de son orgueil léonin. Le feu lui-même, semblait déroutant, mouvant. A trop le regarder, à trop le fixer, on finissait par voir apparaitre des silhouettes ou des paysages dans la cendre. Etranges images d’autres temps, ou d’autres lieux ; mirages bien vite avalés par l’ardeur du brasier.

Assis a son bureau, le vieux professeur caressait machinalement sa barbe blanche, tout en faisant jaillir de la fumée de sa pipe, des formes géométriques, improbables et brumeuses. Dehors, il neigeait et le monde glacé dans ses fourrures hivernale venait tambouriner aux fenêtres, sous la forme de lancinante rafales floconneuses cinglant le cristal des vitres. Tout semblait si calme, si apaisé. Même Umbre, l’agressive et dissipée belette du vieil auror avait cessé ses pantomimes pour s’endormir ivre morte, le nez dans sa petite coupelle de whisky. Un vice tenace pour l’étrange petite bestiole au caractère taciturne.

[........]

Une fois tout les élèves bien en place, le vieil homme se leva majestueusement sa pipe toujours à la main, son regard intelligent scintillant dans la fumée du tabac. Professeur à l’ancienne, il portait avec fierté une majestueuse robe bleue nuit, aux manches fourrées pour le protéger de l’agressivité sifflante de l’Hiver.
Déambulant lentement parmi les tables silencieuses, il s’éclaircit la voix et commença :

-Bonjour à tous. Je vous félicite pour votre courage. Au vu des conditions climatiques, je sais que nombreux sont ceux qui auraient préféré paresser sous la couette plutôt que d’entendre les radotages d’un vieil homme fatigué.

(D’une bouffée de fumée, il fit apparaitre un petit oiseau qui fit quelques tours de salle avant d’exploser en tourbillons grisatres.)

-Pour ce cours, j’ai pris la liberté de tous vous regrouper : des élèves de toutes les maisons et de toutes les années. Car ce que nous allons voir aujourd’hui, vous concerne tous, sans exception. Du petit garçon qui a encore le Choixpeau sur la tête, a la jeune fille qui cherche déjà une chambre à l’UMA.

(Pensif, il fit une pause, laissant l’echo de ses paroles mourir en rebondissant dans la salle.)

-Nous allons parler du futur de la société. De ce qui attend notre Monde, dans les années à venir.

(De nouveau, il accompagna sa phrase d’une longue bouffée de fumée, qui dissimula son visage ridé le temps d’un soupir.)

-Voldemort, ce monstrueux tyran d’opérette est définitivement mort et enterré. Grindenwald, est lui aussi décédé. La plupart des mangemorts croupissent sous les verrous ou s’éteignent un à un ; victimes d’une étrange épidémie d’accidents inexpliqués. Les grandes et noires familles qui supportaient le règne de la terreur sont pour la plupart brisées et effacées de la nouvelle politique. Le Ministère n’a jamais été aussi brillant, et l’ordre du phénix aussi puissant….

(D’un geste il montra les étagères couvertes de livres.)

-Je vous le demande, a vous mes chers élèves. Pourquoi s’entéter à conserver autant de livres traitant du combat contre le mal ? Puisque tout le monde sait que l’ombre est morte et enterrée. Pourquoi Poudlard a-t-il tenu à me recruter en tant que professeur de Défense Contre les Forces du Mal, alors qu’une période de paix s’ouvre à vous. Très franchement, les questions se posent. Et on peut raisonnablement douter de l’intérêt de me verser un salaire…

(Un sourire fit naitre une demi lune dans sa barbe neigeuse).

-Salaire payé par les impôts de vos parents…

(S’immobilisant au centre de l’échiquier, son regard calme scrutant la foule de ses élèves, le vieil auror, demanda doucement.)

-Quelqu’un pourrait-il me dire, quelles sont les nouvelles menaces informulées, indistinctes, inconnues, qui nécessiteraient le maintien de ma matière ? En d’autres termes, quels sont les grands dangers à venir pour notre Monde ?

[hrp]Puisque nous somme en Décembre, vous pouvez considérer que ce n'est pas votre premier cours avec le professeur Farrow. De la même manière rappelez vous que vous devez vous mettre 4 par tables.[/hrp]

Emmitouflée dans son long manteau noir, Megan avançait, telle une ombre dans la neige, marquant le sol de ses fines empreintes, alors qu'en dessous de ses pieds, le sol blanc craquelait à chaque pas qu'elle faisait. Elle s'était levée tôt pour aller à la volière, et avait récupéré la lettre de son grand-père qui lui annonçait comme les années précédentes, qu'il viendrait personnellement la chercher à la gare de Pré-au-Lard au début des vacances de Noël. Quelle chance pensa-t-elle avec une ironie qu'elle avait du mal à dissimuler. Ces derniers temps, le vieil homme était particulièrement plus ennuyant que d'habitude, il ne parlait que d'une chose; l'année prochaine. Les mains gantées dans les poches, sa chevelure noire couverte sous un bonnet de laine de la même couleur, la vipère traversa le parc du château d'un pas rapide, pressée de rentrer au chaud, son nez souffrant du froid hivernal. Elle arriva bien vite devant l'entrée, et poussa la lourde porte d'une main, avant de pénétrer dans la grande salle, déjà bien surpeuplée. Elle ôta aussitôt son bonnet, et alla immédiatement s'installer à la table des verts et argents, pour y prendre son petit-déjeuner.

Elle enleva ses gants soigneusement et les enfouit dans ses poches profondes, avant de s'attaquer aux tartines chaudes qui ne demandaient qu'à être mangées. Les tartinant généreusement de confiture d'abricot, elle jetait de temps à autre un coup d'œil en biais à l'horloge, désireuse d'arriver à l'heure en cours. Elle avait entendu parler d'un cours mixte, regroupant toutes les années, ainsi que toutes les maisons, et avait hâte de voir quel sujet méritait d'être traité avec tous les élèves de l'école en même temps. Megan croqua dans son pain nonchalamment, trop occupée à rêvasser, et à laissé son esprit chercher des idées sur le cours qui l'attendait. Les dix heures sonnèrent, et la brune se termina son verre de jus de citrouille, avant de se couvrir sous son bonnet, et ses gants, prévoyante, elle ne voulait pas tomber malade pour les fêtes.

La serpentard monta jusqu'au premier étage d'un pas vif, pour finalement atteindre en première la salle de classe, où seul le professeur Farrow attendait. Megan eut presque envie de lui dire de ne pas trop attendre, s'il ne voulait pas terminer comme Binns. Cependant, elle retint sa langue, l'enseignant était un sorcier aimable et excellent dans sa matière, et puis il dégageait une certaine forme de respect, sans doute à cause de son âge. Elle s'avança dans la pièce aménagée et décorée entièrement par lui. Megan se souvint de son premier cours en ces lieux, durant lequel elle avait failli se prendre une table, alors qu'elle était concentrée dans sa contemplation du plafond, parfaitement réussi.

- Bonjour professeur Farrow.

Elle s'installa, ôtant son manteau et ses vêtements d'hiver, puis commença à déballer sa plume, son livre, son encrier et enfin un rouleau de parchemin pour prendre des notes. En y pensant, elle verrait peut être Isaac aujourd'hui.

Dehors, il neigeait et c’était trop génial. Rien que pour la neige sur les champs et les pierres, l’Ecosse était de loin le plus beau pays du monde. Dans l’univers blanc, le lac semblait comme une trouée d’argent et les feuilles gelées donnaient une impression metallique à l’orée de la forêt interdite. On était en décembre. C’était bientôt noël. Avec le bal du même nom. Il faudrait qu’il pense a ses invitations d’ailleurs. Il avait une rouge en tête. Même s’il était peu probable qu’elle accepte.

Etant donnée l’heure matinale du cours, il y avait du gel dans les cheveux d’Aed lorsqu’il poussa la lourde porte. Pas le truc moldu mais bien une couche d’eau gelée qui faisait briller ses mèches en bataille. Sortir se rouler dans la neige juste après la douche n’était probablement pas l’idée du siècle mais au moins ça réveillait et puis c’était vraiment marrant. Surtout pour entrer ensuite dans la salle surchauffée du directeur de leur maison.

Maintenant habitué au décors étrange de la salle, le jeune lion s’installa seul à une table à quatre, tournant le dos au tableau vert. Il aimait cette disposition qui lui permettait d’être impoli sans être puni. C’était marrant. Tout comme l’oiseau en fumée, trop cool. Il regarda autour de lui. Pas grand monde. Pour une fois, ce n’était pas lui qui était à la bourre. Enfin. Il garda la place à coté de lui pour Mairin et croisa très fort les doigts pour que les deux autres soient pris par des gens bien. Genre les MAT. Ou même la préfète des lions. C’était un cours tout niveau qu’ils avaient là. La seule chance de l’année de voir son héroïne en action. Et il voulait voir ça de près.

[…]

Petit à petit, la salle de cours s’était remplie. Les tables à présent complètes, le directeur des Gryffondor commença son cours et posa une question pleine de sagesse mais à laquelle même Aed avait déjà pensé, c’était dire si elle était dans tous les esprits. Voyant que ses aînés ne réagissaient pas et impatient de donner son point de vue, le petit garçon se leva, se tourna vers le Professeur et leva très haut la main, impatient d’être interrogé. Le premier à répondre à la question allait rapporter le plus de points. Et vu tous ceux qu’il faisait perdre, il avait bien besoin de pencher la balance.

« Y a trois raisons M’sieur. D’abord, le Grand Méchant était déjà mort pour de bon lors de la naissance de Potter alors il n’est pas impossible qu’il revienne un jour alors ce serait bête de pas se préparer et d’être faible non ? Et puis même, il faut toujours etre près à tout. Sinon, ben le mal, il est inré…inér... » maudit soit Carr’ et ses mots compliqués « enfin il fait partie de la nature humaine alors même si le Grand Méchant est vraiment mort, ben rien ne dit qu’il n’y aura pas un autre Grand Méchant comme Vous Savez Qui est venu juste après Grindewald. Donc il vaut mieux encore être préparé. Et la troisième raison c’est qu’il faut toujours apprendre de ses erreurs, c’est dans la voie du Samouraï et donc il serait idiot de tout négliger parce qu’on en a pas besoin là tout de suite maintenant. Perdre le savoir c’est vraiment pas bien et vraiment idiot et le ministère il est idiot mais pas tant que ça. »

Une fois sa harangue finie, Aed respira un bon coup. Il avait débité ça tout d’une traite, parlant comme ça venait sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait. Ça pouvait être idiot comme juste et, sincèrement, il se posait la question. Gêné, il se passa la main dans les cheveux, surprit de les trouver froids et mouillés (et oui, la glace ça fond). Il se rassit alors à côté de Mairin et chercha dans son regard des lueurs d’admiration ou de moquerie. Elle avait toujours été sa meilleure audience.

Assise à la table des serpents au milieu de quelques amis, la préfète bailla longuement. La reprise des cours le lundi matin avait toujours été un supplice et elle n'aspirait qu'à retrouver ça couette et se rendormir. Pourtant il était déjà dix heures moins le quart et ce n'était pas en restant là à dormir debout devant son bol de chocolat chaud qu'elle serait à l'heure à son premier cours. Le cours de DCFM était l'un de ceux qu'Ange aimait le plus avec les sortilèges et les potions parce qu'il y avait davantage de pratique que de théorie ennuyeuse. Il n'y avait que la métamorphose qui n'était pas dans la liste pour la bonne raison que la vipère trouvait cette discipline plus compliquée. Même si Hubert Farrow était le directeur de Gryffondor, il était un bon prof alors ce serait sans doute intéressant cette fois encore. Sa longue cape aux couleurs de Serpentard sur les épaules, la blondinette se hâta dans les couloirs sombres du château. La neige qui tombait à gros flocons à travers les fenêtres ne donnait guère envie de sortir le nez dehors, néanmoins si Décembre signifiait gel et froid, il annonçait aussi l'imminent bal de noël et l'arrivée des vacances.

Quelques élèves se trouvaient déjà installés quand la peste arriva à son tour dans la salle agréablement chauffée par un ardent feu de cheminée. L'ensemble de la décoration aux couleurs de Godric donnait comme à chaque fois l'impression à la fillette qu'elle se trouvait dans la salle commune des lions ou du moins quelque chose s'en approchant. Chaleureux, mais étouffant. Elle prit naturellement place à côté de Megan après avoir salué le professeur d'un aimable « Bonjour Monsieur » mais n'accorda aucun regard à McRae -le microbe ambulant- ou Perks.- l'amoureuse des salons de thé craignos. La poupée entreprit de se débarrasser de son écharpe et de sa cape histoire de se mettre un peu à l'aise et rejetta en arrière ses cheveux blonds avec superbe pour faire comme les vélanes. Bien sur dans son cas ça lui donnait seulement un air prétentieux et condescendant mais peu importe.

Lorsque tous les élèves furent installés, le cours commença. Cette fois ci, l'enseignant souhaitait les faire réfléchir sur les futures menaces que le monde sorcier pourrait rencontrer et par là, leur faire sans doute prendre conscience de la raison d'être de la manière elle même. Voilà une approche clairement plus profonde que les traditionnels «  Comment de se débarrasser d'un strangulot ». Le premier à répondre fut Aed, débitant un charabia sur le thème «  il faut faire attention aux grands méchants » Assez pitoyable en somme de son point de vue.

« Encore un qui a trop lu les contes pour enfants et a peur du grand méchant loup » Se moqua la Serpentard à l'oreille de Megan.

Devant le regard insistant du professeur qui devait l'avoir vu en train de chuchoter, la vipère se redressa sur sa chaise avec un air innocent et décida de rattraper le coup en prenant à son tour la parole. Elle savait que son avis risquait de susciter pas mal de réactions, mais on ne pouvait reprocher à quelqu'un d'exprimer son opinion n'est pas ?

«  Moi, j'dirais que la plus grande menace vient des moldus. Ouai parce que c'est bien gentil de vouloir s'ouvrir tout ça et leur révéler l'existence de notre monde, mais en attendant la grande majorité des moldus a un esprit aussi étroit que Voldemort et ils risquent surtout de prendre les sorciers pour des gens appartenant à une secte démoniaque ou je sais pas trop quoi. Quand on voit que toute leur technologie et leur science sert à fabriquer des armes pour s'entretuer ou à disséquer des gens dans les hôpitaux, ben franchement je trouve qu'il y a de quoi s'inquiéter quand même. »

La blonde marqua une petit pause pour ménager son effet. Elle avait conscience que ces propos après les évènements de l'an passé risquaient de révolter certains né-moldus, mais ils n'en étaient pas moins fondés. Elle disait pas qu'il fallait tuer les moldus ou priver les sang de bourbe de baguette, mais simplement qu'il fallait faire attention et rester conservateur si l'on ne voulait pas que le monde sorcier courre à sa perte. Le risque était qu'après les excès de l'an dernier, on tombe dans l'excès inverse et cette fois ce serait les sang purs comme elle les premières victimes *peur*.
 
« Si c'est pas les sorciers qui se méfient des moldus, ben eux il ne manqueront pas de nous considérer comme une menace, j'en suis sure. Et moi j'ai pas envie de servir de cobaye dans un laboratoire ou de me prendre une bombe sur la tête. »

Nouvelle pause, le temps de voir les réactions que ses paroles pouvait susciter, puis histoire de s'amuser, elle décida de pousser le bouchon un peu plus loin..

«  Alors, si on suit mon point de vue, la principale menace c'est tous ces imbéciles utopistes et complètement à côté de la plaque qui voudraient qu'on supprime le code international du secret magique. Ou encore les sorciers qui vivent au milieu des moldus risquant à chaque instant de révéler l'existence de la magie. Même s'ils n'en ont pas conscience, ce sont ni plus ni moins des terroristes qui conduisent notre monde à sa perte. En somme, des gens comme McHenry ou Craig par exemple.. »

[HJ: Pas taper ]

Malgré le rhum que couvrait le jeune serpy, rien ne l'avait fait reculer pour se lever. Le temps dehors était exécrable et Poudlard, était devenu un glaçon géant pour le jeune homme. De la neige, de la neige et encore un peu de neige ponctuée d'un froid de canard à faire frissonner l'épaisse barbe de merlin.
Pendant l'hiver, l'ambiance permanente était à la fainéantise. Plus personne ne voulait quitter son lit chaud.
Jonathan était dans la grande salle, et sortit son emploi du temps. Il vit avec joie, que le premier cours de la journée était dédié à la défense contre les forces du mal. En toute hâte, il finit ses saucisses et son thé tout en remettant sa cape le long de ses épaules.

Lorsque Jonathan entra dans la salle, seulement trois gryffondors et deux verts et argents étaient présents. Voilà qui rétablirait l'équilibre naturel des choses. Le jeune premier année, alla s'asseoir à la table de ses deux camarades tout en prenant soin d'adresser un "Bonjour monsieur" au professeur Farrow.
Le serpy aimait ce cours, puisque la pratique l'emportait sur la théorie et qu'enfin sa baguette pouvait se dégourdir le ventricule de dragon.

Le cours d'aujourd'hui, était consacré aux nouvelle menaces que pouvaient rencontrer le monde magique. Cela allait être fort intéressant puisque chacun allait pouvoir s'exprimer. Le premier fut un gryffon qui sortit une thèse sur le retour de Voldemort et "la voie du samourai"... La deuxième gryffon était d'accord avec le précédent... Ce fut ensuite au tout d'Ange sa préfète qui avait une toute autre version des choses avec une théorie tout à fait logique.
Jonathan leva la main:

" je pense pour ma part, que la menace, à l'heure actuelle, peut venir de partout. Avant nous avions, la figure même du mal avec Voldemort. Maintenant que le mage noir est décédé, toute la hiérarchie du mal en est complètement bouleversée c'est-à-dire que la place est libre et le trône encore chaud parce que la peur est encore dans l'esprit des gens. La peur, est aussi un facteur des plus importants car Voldemort en a insufflé grandement. Et maintenant, le monde magique a peur de se retrouver face, encore une fois à un homme capable du pire..."

Jonathan repris sa respiration, car son rhum le gênait énormément.

" Je pense aussi, qu'il y' a une menace vis-à-vis, des désaccords engendrés par la restructuration et de la voie voulue par le ministère. Ceux qui ne sont pas d'accord avec ces prérogatives constituent une menace bien réelle, car nous ne somme pas à l'abri d'une rébellion anti-ministèrielle. Chacun veut se battre pour un idéal, pour une idée qu'il pense juste.
Je suis aussi d'accord, avec Ange, parce qu'un rapprochement entre le monde sorcier et les moldus ne provoquerait que troubles et panique, surtout de leur côté. Nous les connaissons mais eux, ne connaissent pas notre monde. Comment réagiriez-vous si l'on vous apprenait, que vous vivez depuis des lustres avec des sorciers mais sans en connaitre l'existence?
Les moldus seraient jaloux de ne pas avoir de pouvoir, et il n' y aurait plus que des percutions vis-à-vis des sorciers."

[hj] N'oubliez pas que vous faîtes parler des enfants de 11 à quoi.. 14 ans (pour les gens ayant posté avant moi). Du coup, à 11 ans je ne suis pas sûre qu'on connaisse des mots trop compliqués comme "prérogatives"... et qu'on prononce librement le nom Voldemort. Enfin je dis ça... je dis rien, je ne suis ni admin ni modo mais pour la cohérence il me semblait que c'était plus juste....[/hj]

Défense contre les Forces du Mal. Clarisse n'avait aucun à priori sur ce cours. Pour une fois ils avaient un enseignant un peu capable. Qui à ses yeux n'arrivait pas au quart du tiers de la cheville de Sayannel, mais bon elle était de parti pris. Et puis son mangemort d'oncle n'avait d'autre élève qu'elle, ce qui simplifiait quelque peu les rares leçons qu'il avait eu le temps de lui donner avant de se faire capturer et de réussir à s'échapper. Merci la forme animagus! Depuis, Clarisse guettait le moindre signe de l'archéologue et surtout parcourait la rubrique nécrologique de la gazette l'estomac serré depuis qu'elle avait entendu parlé de meurtres de sorciers au services de Vous-savez-qui. Elle secoua la tête avant de passer les portes de la salle de classe. Elle ne devait pas penser à lui maintenant, sinon elle serait incapable de se concentrer sur la leçon, et il était hors de question que ses résultats baisse. Elle voulait qu'il soit fier d'elle lorsqu'il reviendrait. Parce que oui, il allait revenir, elle en était certaine. Il ne pouvait pas les abandonner. Et puis elle avait toujours eu un peu de mal avec cette matière...

La rousse trouva une place vers le milieu de la classe, contre le mur et sortit tranquillement ses affaires, non sans avoir salué son enseignant. Question de politesse élémentaire. Elle remarqua assez rapidement et à son grand malheur que ce dernier avait eu l'extrême mauvaise idée de mélanger toutes les années pour ce cours. Ça allait promettre! La jeune McBrien n'aimait pas les gamins, elle les trouvait bruyants, chahuteurs et profondément stupides. Et puis ça allait grouiller et il y en aurait forcément un (le malchanceux) qui prendrait place à côté d'elle et viendrait la déranger. La classe allait grouiller: ce serait l'enfer!

Enfin, après qu'effectivement une nuée de mômes plus rebutants les uns que les autres ait pris place, le cours commença. Ça ne devait décidément pas être son jour. « Les Grandes Menaces à Venir ». Ils allaient forcément parler de mangemorts.... La jeune fille eut soudain envie de se trouver à des miles de là à faire n'importe quoi plutôt qu'être là. Elle était certaine que tous ces gamins allaient répondre uniformément que les grands méchants et vilains mangemorts devaient être arrêtés etc. Elle connaissait le refrain par cœur et ça l'ennuyait beaucoup. Parce que le Bien, le Mal n'existaient pas pour l'Écossaise. Elle les écouta donc avec lassitude, souriant intérieurement à la remarque de la préfète des Serpentards. Dawster était une sang-pur, si quelqu'un en avait douté jusque là, il avait à présent la confirmation. Finalement après encore un ou deux cornichons, elle se décida à lever la main.

«Hé bien Professeur, je crois que mes camarades se trompent lourdement. Je ne pense pas que les mangemorts représentent actuellement une grande menace pour les sorciers ou les moldus ou n'importe qui d'autre. La majorité à été arrêté, jugée et enfermée à Azkaban. Les Aurors sont sur la piste de ceux qui leur ont échappé. Ils sont traqués, les gens de l'Ordre du Phœnix s'attendent à une petite visite, parce qu'ils pensent comme tout le monde que les mangemorts pourraient vouloir se venger. Donc s'ils bougent une oreille il ne faudra pas longtemps avant qu'ils ne soient arrêtés. Sans oublier qu'un tueur s'est mis en tête de les supprimer un à un... »

Elle s'interrompit un instant, très sérieuse et la voix toujours neutre, même si elle n'aimait pas discourir du sujet. Que le tueur les liquide tous, ça ne la dérangeait pas, pourvu qu'il ne touche pas un cheveu de Sayannel... Mais elle avait confiance, le jour ou il s'en prendrait à l'Écossais, ce serait l'assassin qu'on retrouverait mort.

« Ces gens là vont se cacher et tenter de fuir, au moins pour les quelques années à venir, le temps que la peur du mangemort s'estompe. Ils ne sont pas en position de force et s'ils sont intelligents, ils ont quitté le pays et reviendront dans quelques années, peut être effectivement de façon organisée. Mais pour le moment, je pense que la menace vient de tous ceux qui ont été occulté par la présence de Vous-savez-qui. Tous ces bandits à la petite semaine, tous ces assassins, ces empoisonneurs, ces gens discrets qui travaillent dans l'ombre. Ils ont toujours existé. Maintenant que la concurrence a été évincée et surtout que l'attention générale est ailleurs, ils vont en profiter. Ils ont le champs libre parce que tout le monde semble les avoir oublié. Surtout que ce sont des gens d'allure respectable, et c'est de là que vient le danger. Mais toutes les petites frappes n'étaient pas mangemorts. Il reste également les trafiquants. Il ne faut pas croire qu'ils échangent seulement un peu de sang de dragon volé, c'est beaucoup plus grave... »

Oui, elle en savait pas mal de ce côté là. Faut dire que dans la famille, du côté de son grand-père, il y avait Térence: Le Prince. Le trafiquant en chef. Bien sûr elle ne l'avait jamais rencontré, et heureusement, mais ses parents lui avaient parlé de lui, de ses mauvaises actions, de ses méthodes, afin que si un jour il décidait de voir à quoi elle ressemblait, elle sache comment réagir. Et puis sans ça, il était connu comme le loup blanc, sauf que personne n'avait jamais réussi à le coincer...

Le froid n’avait que rarement prise sur le jeune Ades. Ou disons plutôt qu’il ne le ressentait pas vraiment comme une agression, ce n’était qu’une information après tout, non ? En fait il ne savait pas mais s’en fichait assez, il savait juste que sa maman lui avait toujours conseillé de se munir de gants et d’un bonnet quand il faisait froid. Il l’avait écouté ce matin là, bien qu’il ait oublié le bonnet, il avait conservé les gants. On avait en plus ajouté à sa panoplie une cape d’hiver qui tenait déjà un peu plus chaud, comme pour tous ses vêtements à Poudlard, on avait inscrit son nom dessus. Avec ça il devrait être paré pour tenir facilement durant toute la période de froid, le gamin était confiant.

Cependant, il fallait reconnaitre un effet à cette vague de froid : il était de plus en plus difficile de s’extirper de son lit chaque jour qu’il passait. Malgré son extrême indifférence au plaisir du sommeil et les cauchemars que le petit Poufsouffle endurait quasiment toutes les nuis, il n’arrivait plus à trouver le courage de s’exprimer de ses draps chauds et rassurants pour se précipiter dans un environnement froid et dur. Mais il avait bien fallu le faire, avant nombre de ses camarades pourtant, il était d’ailleurs très fier de cela. Par la suite, la journée s’était enchaînée comme toutes les autres journées avant elle, c’était une routine que le petit Ades appréciait beaucoup. Il n’aimait pas les imprévus, une journée simple et monotone, c’était tellement rassurant pour lui qu’il les savourait toutes les unes après les autres.

Il avait cours de défense contre les forces du mal. Ce n’était pas un cours dans lequel le môme excellait malgré tout le mal qu’il se donnait pour ça, il n’arrivait pas à lancer des sorts avec suffisamment de conviction et sa peur compulsive de presque tout ce qui l’entourait n’aidait pas à arranger tout ça. Néanmoins, cela ne le dérangeait pas d’y aller. Au fur et à mesure des cours, le jeune blaireau avait appris à apprécier le professeur, un vieux bonhomme qui fumait souvent la pipe en cours. Il parlait beaucoup mais il parlait bien, son visage camouflé en majeure partie par une barbe blanche avait tout ce qu’il faut de rassurant et sa voix calme ravissait le gamin. Mais il y avait un autre souci qui s’était rapidement profilé, il y avait des rumeurs qui parlaient d’un fait troublant. Le professeur avait semble-t-il invité toutes les classes à ce cours. Cela signifiait donc qu’il y aurait des grands. Non pas qu’Ades n’aimait pas les grands, ils étaient justes … trop grands. Il y aurait surtout encore plus de monde et cela risquait bien de stresser un peu plus le jeune homme.

C’est donc avec une certaine peur au ventre que le jeune enfant s’était dirigé vers la salle de cours, il l’avait retrouvé comme à son habitude, étrange mais rassurante. Malheureusement, els rumeurs se virent confirmées, il y avait bien beaucoup trop de gens déjà présent. La plupart des tables qu’il affectionnait étaient déjà prises. A la recherche de place, la gamin se faufila entre les rangs, tâchant d’éviter tout contact physique avec qui que ce soit. Alors qu’il allait commencer à paniquer en constatant qu’il n’y avait pas une seule table de lire et qu’il allait être forcé d’être à coté de trois personnes, le jeune garçon repéra une tête connue portant le blason rouge et or. Ethel Perks. Il ne la voyait jamais en cours d’habitude puisqu’elle était de quatrième année mais cette fois-ci, il y avait exception. Une exception bienvenue finalement puisqu’il allait pouvoir passer ce cours avec quelqu’un qu’il connaissait un peu mieux. Ades n’était pas du genre à s’attacher facilement mais on pouvait dire qu’il faisait plus confiance à cette jeune femme qu’aux autres personne, et c’était déjà beaucoup le concernant. Il fonça donc rapidement vers elle, toujours en évitant au maximum les autres gens, saluant son professeur au passage d’une petite voix. D’ailleurs, il était probable qu’il n’ait pas entendu mais le mouvement de tête du môme était explicite, ses professeurs avaient pris l’habitude de ne quasiment pas l’entendre maintenant. En arrivant devant la jeune femme, il trouva une autre tête connue, Akiko Veilon. Rencontrée au même moment d’ailleurs. C’était encore mieux. Le petit garçon lui adressa un sourire timide.

« J’peux m’asseoir ici ? » Demanda doucement le gamin avant de s’installer en vitesse devant la réponse positive des jeunes femmes. « Merci »

Il avait ensuite regardé la salle se remplir peu à peu, attendant avec impatience que le professeur se décide à parler. Le jeune homme prépara ses affaires pour noter son cours, parfaitement ordonnée, quelqu’un de très attentif aurait remarqué que la tranche de ses feuilles était parallèle aux bords de la table. Le professeur se mit enfin debout et annonça le sujet du cours d’aujourd’hui, un sujet assez intéressant pour qu’il ait décidé de réunir toutes les classes en une seule. Pour sa part, Ades aimait bien le sujet, d’autant que cela allait sûrement susciter des réactions. Peut-être même qu’il allait oser ouvrir la bouche cette fois-ci … Non, il ne fallait pas trop rêver.

Pourtant, plus le cours avançait, plus les avis qu’il entendait semaient le trouble dans son esprit. Certains d’entre eux étaient beaucoup trop extrême, d’autres un poil trop complexe mais il arrivait doucement à les exprimer. Et encore plus dérangeant, un mal de tête l’avait pris, devenant de plus en plus intense au fur et à mesure que les minutes passaient. Comprenant d’un coup ce qui risquait de se passer, le gamin entreprit de se masser les temps, espérant se calmer un peu.

*Merde, merde, merde, merde !! *
Lilou, regardant sa montre s'apperçut qu'elle était en retard de...10 minutes. Fillant à la douche, elle manqua de se rompre le cou au mois 3 fois, dérapant, glissant sur le sol qu'avaient trempé les filles avant elle, certainement déjà en cour. La gamine s'habilla en vitesse, et chaudement, car la neige tombait encore au dehors. Elle attacha ses longs cheveux noirs en un chignon très sérré, mais dont elle ne put empecher quelques mèches de s'en échapper.
Et puis elle prit son sac, le bourra de parchemin, de sa plume et de son livre de DCFM, et au moment ou elle allait sortir, elle se rendit à l'évidence: si elle allait déjeuner, elle ne serait plus en retard de 10 minutes, mais d'une demie-heure. Lilou filla donc vers la salle de cour, arpentant, gravissant et franchissant les nombreux couloirs et escaliers qui la séparaient de la salle.
Juste devant la porte, elle tenta de s'arranger, remit sa chemise qui était de travers, ajusta sa cravate rouge rayée d'or qu'elle avait trimbalée à la main. Puis elle toqua, entra et fut étonnée du nombre d'élèves qui voullaient assister...à un cour. Car oui, on peut bien le comprendre, que les élèves aient la flème de se lever tôt en ce beau lundi matin neigeux, ou tout le monde aurait préféré sortir et se faire une bonne bataille. Mais non ! Il y avait de tout, des lions, des aigles, des blaireaux et des serpents, de tout age !
*Ben moi qui ait faillit sécher...*

-Bonjour, monsieur ! Dit la jeune fille jovialement au vieil homme.

Balayant la pièce du regard, elle apperçut Ethel, à qui elle addressa un petit sourire, ainsi qu'à Akiko à côté d'elle, et à d'autres Griffondors qu'elle ne connaissait que peu. Puis, s'avançant dans les rangs, son choix se fixa sur un garçon de 3 ou 4ème année, Rupert, peu être...

-Salut ! J'peux me mettre là? Si j'dérange tu m'le dis hein !

Après tout il n'y avait que peu de place. Puis son regard vert pétard se tourna vers le prof, qui, lui semblait-elle, avait parlé. * Heu... Bon, on va faire comme si on avait entendu !
Puis, sortant discrètement une tablette de chocolat, elle en coupa deux carrés.

-Excuse-moi, j'ai trop faim, t'en veux un bout ?

Nolan consulta son emploi du temps… Défense contre les forces du mal… enfin un cours qui pouvait attirer son intérêt. Il se leva et jeta un coup d’œil par la fenêtre. On n’était pas encore officiellement en hiver mais c’était tout comme.

Il ramassa les livres nécessaires aux cours de la journée et les enfourna précieusement dans son coffre puis il sortit du dortoir. Il marcha d’un pas plutôt rapide malgré ces petites enjambées. Il espérait que le cours serait animé, ce qui serait probablement le cas, car les rouges et or avaient toujours tendance à s’emballer à la moindre provocation. Et Nolan trouvait ça diablement amusant.

Lorsqu’il arriva à la salle du cours, il salua respectueusement le professeur puis se dirigea vers la zone où se trouvait ces compagnons de maison.

- Salutation Megan… Ange… Jonathan… Bluenn… Tyler !

Il s’assit ensuite en silence attendant patiemment le sujet du jour et il ne fût pas déçu. Le vieux barbu qui servait de professeur voulait qu’on lui cite les nouvelles menaces qui pesaient sur le monde… voilà un sujet qui prêtait à polémique. Et la première à se lancer dedans c’était Ange.

Les répliques fusaient de partout et tout ceux qui étaient contre le point de vue d’Ange n’arrêtait plus de s’indigner. Intérieurement cela amusait beaucoup Nolan, mais il n’en fit rien paraître.

Nolan toussata un peu pour s’éclaircir la voix et pris la parole :

- Je suis consterné par le dégoulis de bons sentiments qui vous habitent tous. La mollesse et la faiblesse de vos esprits vous conduiront à votre perte quand vous comprendrez la menace que représente l’ignorance. Et je ne parle même pas de confiance.

Les moldus, aussi inoffensif qu’ils puissent vous paraître car vous pensez être armés pour les combattre, sont égoïstes, stupides, et assoiffés de pouvoirs. En y réfléchissant bien… un peu comme nous en fait ! Bref… ça me fait bien rire, en tenant d’empêcher vos soi-disant dérives, vous les créerez vous même.

Ils n’ont pas nos armes, mais rassemblés tous ensemble, nous pourrions finir comme les cochons de la farce.

Nolan fit une pause… il n’était pas tout à fait sur que l’expression qu’il venait d’utiliser était correcte… Cochon… loup… bon tant pis ! Il nota pour lui-même qu’un peu de nouvelles lectures ne lui ferait pas de mal.

- Vous l’aurez donc compris, pour moi, l’une des nouvelles menaces est comme le pense Ange les moldus. Mais si on veut allez plus loin, je dirais, tout ceux qui ne font que dans le gentiment correct. Ceux-là nous conduiront à notre perte, en nous empêchant de prendre les mesures nécessaires à notre protection et notre développement.