Un jeudi Après Midi, vers 17H.

Les portes de la Grande salle était ouvertes. Jetant un coup d'oeil à l'intérieur du seuil de la porte, la petite blonde à l'air résolu hocha la tête d'un air satisfait. A part un petit groupe de poufsouffles en train de rire sous cape, trois Gryffondors en train de discuter bruyamment, avec toute la fougue qui convenait à leur maison, et deux Serpentards aux visages aussi durs que la pierre, les immenses tablées des différentes maisons étaient pour ainsi dire désertes.
Un soulagement! Les Carrow ayant interdit tout gros regroupements, il devenait parfois assez dur de trouver un lieu où s'installer.D'autant que les sinistres Carrow avaient une conception assez subjective du mot gros.
De ses petits pas feutrées, gardant la tête haute,comme toute Molovich se doit de faire, la serdaigle de troisième année franchit la grande allée et prit place à la table des bleus et bronze. Rejointe quelques secondes plus tard à peine par un petit brun pas très costaud au regard vif qui en se positionnant en face d'elle, eut un sourire timide.Gladyss se baissa alors et attrappa un lourd objet dans son sac. Le jeu d'échec version sorcier combla l'espace entre eux deux.

-Timothy, c'est bien ça?Moi c'est Gladyss Molovich.Commençons le jeu, veux tu?

Après s'être échangé une poignée de main comme l'usage le voulait, Gladyss, ayant les blancs, commença le jeu.
Sans qu'un mouvement de sa part ne se fasse, un pion blanc se leva de sa case avant de rejoindre à grande enjambée la case de devant.

Gladyss n'était certainement pas une adepte des échecs.Ce n'était pas l'amour de ce jeu qui l'avait poussé à y jouer. Rien qu'un ennui récurrent!Arrivée en Troisième année à Poudlard seulement, elle n'avait pas réussi à lier connaissance avec grand monde mais avait dégotté sans mal un première année dont le regard perçant annonçait une partie diabolique.

-A toi l'honneur!
Annonça la pâle slave en le fixant de son regard émeraude.Elle devait être une des rares années supérieures à jouer aux échecs avec les petits morveux. Mais après tout certains étaient de purs génies en la matière. On verrait ce que vaudrait ce gringalet.

PS Tim: fais jouer gladyss comme tu le veux, sans pour autant être nulle, ce n'est pas son jeu de prédilection et cela doit se voir!

Un très beau jour d'avril c'était annoncé de bon matin. Un rayon chaud avait caressé le visage de Calvin pour son réveil. Et pendant qu'il était en train de déjeuner avec ses amis, il remarqua que le ciel était dégagé, grâce au plafond magique de la Grande Salle. Le jeune Gryffondor était très heureux que ce beau temps, tombe un jeudi, le jour ou il avait le moins de cours. Comme d'habitude il avait fait ses devoirs la pendant le week-end, il profita donc de son temps libre pour aller prendre des couleurs au bord du Lac, et il ne serait surement pas le seul. Accompagné de Jason et Arabella, ils sortirent des murailles pour aller s'installer sur l'herbe fraiches aux alentour de huit heures. Pendant qu'il jouait quelques airs de guitares, ses deux amis essayaient de finir ou de peaufiner leurs devoirs. Tous les trois étaient de bons élèves, et aucun d'eux ne s'en vanter. Ils passèrent donc une bonne heure et demie à faire bronzette, en rigolant, et en buvant du jus de citrouille.

L'heure de cours de Soins aux créatures magiques arriva rapidement, et c'est avec empressement que tous les élèves de son année y coururent. Leur professeur était spécial, mais très gentille et instructive. Ce jour bénit eu pour effet de faire passer les heures de leçons très rapidement. Et s'en avoir vu passer le temps Calvin sortait déjà du cours de Vol, qu'il avait particulièrement réussi. Depuis son match, remporté, de Quidditch le jeune Gryffondor était sur-motiver et arpentait le ciel comme un professionnel avec son Brossdur 11. Sans même passer par leur tour, les trois jeunes gens reprirent leur place à coté du Lac, toujours aussi noir, pour profiter un maximum du soleil. Malheureusement, Ara et Jason avaient des devoirs pour le lendemain et durent partir à la Bibliothèque. Il devait être 17 heure, quand le premier année fit irruption dans la Grande Salle, quasiment vide. Il s'installa à la table des courageux et prit quelques pains au chocolat et une bière au beurre pour remplir son estomac, désespérément vide. Il regarda les tables voisines, sans faire bien attention, mais il tomba sur le visage d'une jeune fille, une Serdaigle, qui était devant un autre membre de cette maison. Normalement quand deux personnes sont face à face, elle discute, hors cette fois, elles avaient l'air concentré sur quelque chose posée sur la table. Calvin se leva, et se dirigea vers eux, aucun des deux ne firent attention à lui, et il pu regarder par dessus l'épaule d'un jeune garçon ce à quoi ils jouaient. Des échecs. Ça faisait longtemps qu'il n'y avait plus joué.

*Quand ils auront fini, je leur demanderai si je peux jouer, pensa t'il.*

Il regardait l'affrontement avec des étoiles dans les yeux. Bon, ce n'était pas très beau à voir, apparemment, le jeune garçon s'y connaissait un peu plus que la jeune fille, qui était en train de se faire écraser. Mais la partie n'avait pas débuté depuis longtemps, et elle pourrait retourner la situation. Certaines fois, il hésita à donner des conseils, mais se retint pour ne pas les déranger. Peut être n'aimaient ils pas le mélange inter-maisons. Ce qui était dommage, car le mélange formait un très bel union.

La situation n'était clairement pas à son avantage. Ses fous étaient perdus. Les pièces qu'elles maniaient pourtant le mieux. On ferait sans, tant pis.
Le petit gars se débrouillait vraiment bien... et surtout vraiment mieux qu'elle.
A croire que la case esprit stratégique, de son cerveau, était en dysfonctionnement constant;

Voyons voir. Quel mouvement tenter maintenant?! Gladyss finit par décider d'avancer un pion, qui se fit exploser par le fou de son adversaire.Par bonheur ; son cavalier était placé de façon à permettre la destruction du fou de Tim.

Mais de fil en fil, le cavalier se fit décapiter et la plupart de ses pions décimés.
Quelle humiliation. Il y avait peu de chance qu'elle réussisse à battre le première année à présent. Les échecs n'avaient beau être qu'un stupide jeu, la Serdaigle vivait cette situation comme un terrible échec, drame existentiel de sa vie, en 3 actes, tragédie sans nom
Devant elle Timothy était penché sur le jeu, les yeux plissés dans un effort de concentration, un demi sourire flottant sur ses lèvres.

Exaspérée de se voir laminer par un plus jeune qu'elle qui irait sans doute colporter la rumeur de sa nullité aux échecs à ses petits collègues, Gladyss leva la tête un instant pour perdre son regard dans le vague mais ses yeux ne se fixèrent,non pas sur l'air flottant comme elle s'y attendait, mais sur un brun, à l'uniforme gryffondorien qui regardait leur partie, penché comme un oiseau de proie au dessus de la tête de son adversaire.

*Merlin me tue!Ma honte va être complète si en plus on a un spectateur d'une autre maison. Que faire?!Le houspiller pour qu'il retourne à sa table et me laisse ruminer ma future défaite discrètement? Bon allez je vais le fixer avec mon regard"je suis folle d'amour" ça va lui faire peur, et il va s'en retourner en courant.*

Gladyss s'exécuta, simulant son plus bel air de folle furieuse prêt à se jeter sur le mâle en face d'elle. Il faisait vraiment rapace ce type. Elle doutât cependant qu'il s'enfuise comme elle l'avait prévu, après tout n'était il pas disciple de Godric le brave?

Calvin était bien où il était, au-dessus de l'épaule d'un jeune homme, perché comme un aigle sur sa branche. Mais rapidement, il sentit le regard de la jeune fille qui lui faisait face. Il s'efforça donc de se concentrer encore plus sur ce qui se passer sur la table. Le jeune garçon, qui n'avait pas encore fait attention au Gryffondor, se défendait très bien. Il aurait surement écrasé Calvin sur une partie, mais surement pas aussi vite. La Serdaigle allait surement perdre dans quelques tours, et ce serait surement un record de vitesse. Peu-être que si elle faisait attention au jeu plus qu'à l'intrus, alors elle aurait pu gagner ou au moins, se défendre un peu plus. L'enfant de la Maison des courageux n'aimait pas que des regards se posent sur lui, il était plutôt timide, hors de cours.

En pensant à ça, l'aigle haut percher croisa le regard de la jeune fille, qui devait s'appeler Gladyss, si sa mémoire était bonne. Là, il se raidit, tout son sang n'était plus que glace, et il ne pouvait plus bouger. Pendant quelques secondes, il se demanda s'il ne s'était pas transformé en statut, cette Serdaigle avait peut-être du sang de Basilic dans les veines, ce qui était, après réflexion, impossible. Néanmoins, son regard n'arrivait pas à se détourner. Bizarre, une sensation d'immobilité mélangée à un sentiment de bien-être, comme si rien ne pourrait le faire bouger. Cette impression partie rapidement en fumée quand le joueur d'échec vint le heurter, pas violemment heureusement. Le jeune garçon s'excusa sans trop s'attarder, et Calvin fit de même. Après tout il n'aurait pas dû être là à espionner comme ça. Pendant deux secondes, il pensa tourner les talons et retourner à sa table pour lire. Mais la jeune fille l'intriguait trop, elle avait quelque chose d'hypnotisant.

N'écoutant que son courage, comme tout le temps, il entama le contournement de la table, ce qui fut rapide car les joueurs étaient en bout. Une fois là, il se demanda quoi faire, devait-il s'asseoir, ou demander de s'installer. Il exécuta la première idée, qui n'était pas la plus polie. Sa tête était en surchauffe, trop d'information était à traiter. Il posa son livre de métamorphose sur la table, mais peut-être avec un peu trop d'élan. Les pièces d'échecs ne résistèrent pas à la secousse qui avait dû atteindre une magnitude de 9 sur l'échelle de Richter. Les yeux écarquillés, il se retrouva une nouvelle fois immobilisé, mais cette fois c'était à cause de la honte. Il se releva et entama le re-plaçage des cavaliers, pions et autres sur le plan quadrillé. Il les remit n'importe comment en espérant que personne n'ait fait attention. Il devait s'excuser de vive voix, il n'avait pas le choix, après tout, il devait passer encore 6 ans à Poudlard, il ne pourrait pas échapper à ça toute sa vie.

- Je suis désolé, je suis très maladroit, s'excusa-t-il avec une voix tremblante. Je suis Calvin Hart, de Gryffondor, enchantée, termina-t'il avec un sourire timide.

Le pauvre, s'il avait quelques années de moins il se serait fait dessus. Heureusement cette époque de vessie facile était terminée. Et il pouvait faire face à n'importe quel embarras sans à avoir à changer de pantalons toutes les cinq minutes. Il mit les mains sur son livre, et si les deux Serdaigles lui demandaient de dégager, alors il exécuterai leur souhait commun en moins d'une seconde. Il était meilleur en cours que pour sa vie social.

Alors que la jeune aigle parlait à son coéquipier, le petit Gryffondor ne savait pas où se mettre. Peut être qu'il pouvait fuir, après-tout, personne était en train de le regarder. Trop tard, son regard venait croiser celui d'Erin, une Poufsouffle, sur qui il avait renversé de l'encre. Calvin lui adressa un signe de main amical, et elle, lui fit un sourire gentil. Heureusement qu'elle ne lui en voulait pas, sinon sa liste d'ennemi ne ferait que croitre. Son attention se reporta sur le livre qu'il avait replacé avec précaution sur ses genoux. Il attendait que l'un des deux joueurs lui demandent de partir, ce qui serait tout à fait normal, et logique. Il préparait dans sa tête toutes les possibilités. Peut être que les deux anciens adversaires de jeu se ligueraient contre lui, et alors un duel de sorcier se déroulerait ici, dans la Grande Salle. Mais le maladroit ne connaissait pas beaucoup de sort pour se défendre, et encore moins pour attaquer, ce qui n'allait donc pas mener très loin pour lui.

- Oui, je te connais. On s'est déjà croisé chez Binns..En tout cas, on peut dire que tu brilles moins en société qu'en cours. Tu es sûr que tu n'es pas un peu Poufsouffle sur les bords?!Enfin qu'importe. Dis tu ne voudrais pas ma photo par hasard?Non parce que tu n'as pas cessé de me dévisager, c'est assez perturbant.1 ère année, pas vrai! Au cas où tu ne te souviendrais pas de mon nom, je suis Gladyss Molovich.

Comment osait-elle parlait comme ça. Ce n'était surement pas son âge qui lui en donnait les droits, et encore moins son nom de famille. Calvin savait que la jeune fille qui l'agressait était d'une grande lignée de sang pur. Si son père n'avait pas fait l'erreur de sa vie, le rouge et or aurait pu en dire autant, même si dans sa tête il était pur. Il allait partir oui, mais surement pas en répondant, il ne s'abaisserait pas à son niveau en lui crachant son venin dessus. Non, il allait partir la tête haute, ce n'était pas des mots venus d'une Serdaigle qui allait le toucher. Il se leva délicatement du banc en faisant bien attention de ne rien déranger. Il prit son sac, et s'écarta de Gladyss comme si elle avait la peste.

- Ce fut un plaisir Mademoiselle Molovich, au plaisir de vous revoir.

Après cette toute petit phrase, il retourna à la table de Godric, Tout simplement, d'un pas plutôt rapide, car pour lui, s'assoir là-bas signifiait que l'histoire se terminée. C'est donc content comme un gamin (ce qu'il était) qu'il s'installa sur le banc, qui était plus confortable qu'à la tête des Serdaigles, et bien plus accueillant. Il regarda dans son sac ce qu'il pourrait bien lire, il n'avait pas envie de recommencer un livre de cours, il les avait tous finit plus d'une fois chacun. Il décida donc de prendre Valdorus chez les lycanthropes, un livre fantastique relatant les aventures d'un sorcier égaré dans une sombre forêt, en plein milieu d'un complot entre deux Momo-garous (plus communément appelé «Loups-garous». Il ne savait plus qui lui avait offert ce livre, ni pour qu'elle occasion, il ne savait même pas ce qu'il faisait dans son sac, surement l'avait-il prit pour l'utiliser en cale meuble. Le résumé au dos du livre ne lui avait pas fait bonne impression, mais il décida quand même de le lire, juste pour voir, pour essayer de comprendre ce qu'il y avait de distrayant à lire des choses non éducatives.

[HJ: C'est court, désolé, mais c'est pas la taille qui compte.]

Qu'il lui crie à son tour dessus, qu'il l'insulte, qu'il lui dise de ravaler son fiel, de se regarder avant de parler, d'apprendre les règles de la politesse et de redescendre de son piédestal, de cesser de rabaisser les autres, de manger des carottes pour être aimable, -ou même qu'il l'embrasse pour qu'elle cesse de parler, non ça c'aurait été une façon cruelle de lui foutre la honte , soyons sérieux!- qu'il lui jette un regard de Méduse, qu'il la frappe, qu'il tremble devant elle, qu'il lui réponde gentiment, qu'il lui demande l'heure.C'était la liste de tout ce que Gladyss pensait qu'il ferait ou aurait pu faire. Et non, il l'avait surpris, il avait fait l'improbable, lui parler d'une manière telle, que la froideur qui l'animait était dissimulée comme l'aurait été une goutte de sang dans un océan.

Et Gladyss aimait l'imprévu comme nulle autre -non là j'exagère, elle est du genre routinière quand même, alors reprenons!- Et Gladyss détestait voir ses prévisions contrariées, ça dépassait totalement son entendement. Bien sûr elle se doutait qu'elle n'avait pas la science infuse, qu'elle n'était pas légilimens ou même spécialiste de l'arithmancie et de la divination, mais quand même, d'une elle aurait bien voulu, et de deux il l'avait perturbé à réagir comme ça. Et ça , c'était inadmissible, elle qui était toujours aussi sage, douce, réservée, prudente, avait franchi les barrières qu'elle s'était toujours fixées et en plus il l'avait dérouté par sa façon si détachée de réagir .On n'avait pas le droit de lui tourner le dos, même après de fausses paroles courtoises qui aurait dû clore la discussion avec tout autre qu'elle.Même après qu'elle ait été la pire peste qui soit -quoiqu'avec la masse de filles de serpentards, ça n'était pas possible !- . Elle n'avait pas pu répondre.Bon d'accord, elle n'aurait jamais répondu que ça avait été un plaisir aussi(encore que!), pas hypocrite à ce point, mais elle aurait dit quelque chose, et ce droit lui avait été soudainement retiré par ce Gryffondor trop calme, trop maitre de lui même.

Et puis me direz vous?! .. et bien.. c'est simplement ce qui peut de toute évidence expliquer ce qu'elle fit ensuite.
Aussi délicatement qu'il l'avait fait, elle se leva, s'approcha à pas lent de la table où s'était maintenant accoudé le lion, mais pas trop quand même. Le fixa. Plongea sa main dans une poche de sa robe, serra le poing, tendit celui ci vers l'arrière, comme on aurait lancé un javelot, et la projeta vers l'avant en direction d'Hart.Une poignée de graines se retrouvèrent ainsi projetées vers la maladresse incarnée, quelques une atteignirent leur but, bien heureusement pour elle, car il n'aurait pas fallu qu'il puisse se moquer de sa maladresse au niveau d'un simple lancer.
Elle s'avança encore un peu plus, jusqu'à pouvoir lire le titre du bouquin qu'il feuilletait à l'instant. Valdorus chez les Lycanthropes.Tiens, ça existait ça!Elle même aurait pu pondre un titre aussi nul!
Il avait vraiment des gouts contestables en matière de lecture.

Maintenant il allait falloir l'aborder. Oui bon.Après ce qui s'était passé, et avec la légère aversion qu'il lui inspirait, -que voulez vous, un orgueil blessé engendre bien des choses- ça allait être pire que dur!
Signer une trêve serait une bonne idée..au moins jusqu'à plus tard.Oui mais on n'était pas à la seconde guerre mondiale, guerre froide?!Mouais.Non pas tout à fait, d'ailleurs, aborder les choses avec réalité serait un peu plus judicieux, parce que la diplomatie administrative ne marchait pas vraiment au quotidien, ç'aurait été demander la lune. Il aurait fallu qu'elle s'excuse, mais ça n'était pas dans ses habitudes lorsqu'elle n'en ressentait pas le besoin . Après tout, elle n'avait pas de vrais remords.

- Tu n'aurais pas oublié quelque chose?!

Elle n'attendit pas qu'il regarde de part et d'autre de lui même, ou même par dessus son épaule.

- Attendre ma réponse! Comme tu es parti comme un voleur sans demander ton reste je n'ai pas expressément eu le temps de dire ceci:Appelle moi Gladyss et bonne journée!
Ah et j'oubliais:Abandonne les formalités, ce n'est pas de ton âge, d'autant que je n'ai que deux ans de plus que toi.

Que les choses soient bien claires: elle ne l'appréciait pas davantage, elle sentait simplement qu'elle avait réagi un peu trop abruptement avec lui .

HRP :oh j'oubliais Dédicace à Mogarou pour son superbe conseil qui était si je me souviens bien de lancer des pierres à Calvin!J'ai fait ça en plus doux!N'est pas Serpentard qui veut! HRP

Le jeune rouge et or trouvait le livre un peu bête, le début en tout cas. Un sorcier perdu dans une forêt, s'il avait intelligent il aurait transplané, ou bien il aurait fait un camp protégé par des incantations et des sorts. Et quand il a remarqué la présence des loups-garous, il aurait pu montre sur un arbre pour se protéger, ou lancer le sortilège le plus impardonnable. L'auteur n'avait surement pas beaucoup d'imagination (comme moi) quand il a écrit ce livre. À force d'avoir tout le temps le nez dans des livres, Calvin avait la capacité de lire très rapidement, il enchaîna donc les premières pages qui se concentraient essentiellement sur la description du sorcier. Un homme, beau, fort, et soit disant intelligent, mais le premier année avait déjà prouvé que non. Ça faisait à peine deux minutes, voir moins, que le jeune garçon avait retrouvé sa table, et il était mieux là. Mais quelque chose vint le sortir de sa concentration.

Dans ses cheveux, des graines venaient d'atterrir dans ses cheveux. Sur le coup, Calvin se demanda d'où ça pouvait tomber. Il posa le livre sur la table, qui elle aussi avait été victime d'un bombardement de graines. Rapidement, il débarrassa le bois de ces intrus, mais les blessures étaient profondes, peut être qu'elle allait y rester... M'enfin, le bois est déjà mort, donc bon. En sortant de ses idées tordues qui donnent la vie à une table, les yeux se levèrent, et ils furent étonnés de voir que l'auteur de ce crime n'était en fait que, Gladyss Molovich. (Tatatammm) Pendant une seconde, il hésita à sortir sa baguette pour la faire payer, mais il ne voulait pas descendre à son niveau. Cette furie ne le lâcherai donc jamais, il avait tout fait pour l'histoire n'aille pas plus loin, et c'est elle qui continuait. Il se baissa pour ramasser toutes les graines, qu'il garda dans sa main. Pendant quelques secondes il pensa à les rejeter sur la blonde, mais ce ne serait surement pas le meilleur moyen de la calmer. La Serdaigle prit la parole, et après une petite phrase, elle enchaîna.

- Attendre ma réponse! Comme tu es parti comme un voleur sans demander ton reste je n'ai pas expressément eu le temps de dire ceci:Appelle moi Gladyss et bonne journée!
Ah et j'oubliais:Abandonne les formalités, ce n'est pas de ton âge, d'autant que je n'ai que deux ans de plus que toi.

- Bien. Maintenant que je sais votre prénom, je peux partir tranquille, dit-il avec un sourire. Je prend les graines que tu m'as donné, ça serait bête que les Carrow entendent qu'une élève de Serdaigle s'amuse à vider ses poches.

Oui, il l'avait vouvoyé, juste pour l'énerver. Il mit donc les projectiles dans sa poche, et se dirigea vers les couloirs pour ensuite aller dans la Tour de Gryffondor. Avec toute cette histoire, il oublia son livre sur la table. Heureusement pour lui il ne s'en souvenait déjà plus, et le horde d'élève le cacherait de la furie, si l'idée lui était venue de ré-attaquer. Il monta les marches deux par deux jusqu'au second étage. Puis, décida de marcher pour que son point ne l'achève pas. Ça aurait été idiot de mourir après une telle confrontation, et en plus, il devait réviser encore une fois son cours de demain. Après quelques bousculades, suivis d'excuse, le jeune Gryffondor arriva enfin dans son nid. La salle commune était calme, mais bien remplie. Il monta dans sa chambre après avoir adressé un signe à Jason. Une fois dans la chambre, il s'installa sur son lit à baldaquin et prit son livre d'Histoire de la Magie. Le professeur Binns avait un don pour raconter les histoires, et Calvin adoré parcourir les grandes lignes de l'histoire du monde magique.