La lune figurait dans le ciel telle une reine trônant dans une cour royale, observant ses disciples vaquer à leurs occupations. Cela devrait faire cinq minutes que l’oubliator avait la tête levée vers celle-ci, ses longs cheveux bruns frisés tombant en cascade dans son dos, contre son manteau noir qu’elle serrait avec fermeté autour de sa taille. Il ne faisait pas particulièrement plus frais que la normale, mais il y avait cette brise plus que rafraîchissante qui traversait les vêtements et refroidissait le corps en entier. Heureusement, le velours noir de son manteau la gardait bien au chaud à l’abri d’un éventuel rhume. La jeune femme se mit alors en route vers sa destination, laissant la lune seule dans son lit d’étoiles.

Elle portait ses bottes rouges en suèdes à talons aiguilles, qui couvraient ses grandes jambes jusqu’à ses fins genoux. Évidemment, sous son manteau, une jolie robe de satin bleu (http://is.gd/aZM8x) caressait ses courbes, laissant entrevoir un léger décolleté. Elle devait toujours être bien habillée, cela faisait parti de ses priorités. L’apparence était toujours importante, peu importe les circonstances.

Deux fois. Oui, environ deux fois dans la semaine elle allait aux Trois Balais, seule avec elle-même, pour prendre un verre, tenter de relaxer et de converser avec sa conscience sur sa situation présente. Pas que sa situation était particulière, mais il lui arrivait de devoir se replier un peu sur elle-même et d’essayer de voir plus clair dans ce qui s’offrait à elle, dans ce qu’elle avait fait dans les derniers jours qui auraient pu être fait différemment et les conséquences de ce qu’elle avait fait. Elle s’assoyait donc face à un jus d’œillet, seule à une table, ne désirant pas être dérangée. Il arrivait quelques fois qu’un imbécile vienne troubler son calme, mais elle se débarrassait normalement bien rapidement de tout intrus. Sa langue de vipère lui était bien utile pour faire déguerpir les pauvres hommes qui croyaient pouvoir avoir son attention. Il fallait avoir beaucoup de classe pour attirer son attention de manière positive.

La demoiselle entra dans l’établissement, se dirigeant vers la table où elle s’installait normalement. Il n’y avait pas un très grand nombre de personnes, après tout, il s’agissait du milieu de la semaine, une journée inintéressante. Elle préférait que ce soit ainsi, plutôt que de devoir se faufiler entre les gens et d’essayer de trouver un endroit convenable où s’asseoir. Le plus tranquille c’était, le mieux elle pouvait réfléchir et relaxer. La brunette demanda son habituel jus d’œillet et observa les gens autour.

Quelques jeunes, avec des bièrraubeures rigolaient doucement, quelques solitaires faisaient peut-être comme elle, sinon, ils semblaient perdus. Peut-être cherchaient-ils quelqu’un pour leur tenir compagnie ou attendaient-il déjà de la compagnie…? Cela n’occupa point son esprit plus longtemps, puisque la demoiselle d’un peu plus tôt venait de déposer son verre sur la petite table, en lui offrant un simple sourire. Alice la regarda longuement, ses lèvres ne bougeant pas, son regard ne démontrant pas une hostilité quelconque. La jeune femme s’éloigna ensuite, laissant la sorcière avec elle-même et son verre.

Elle ne souhaitait pas avoir l’air particulièrement méchante, mais c’était dans sa nature. La brunette ne faisait pas exprès, elle ne contrôlait pas son attitude qui donnait très certainement aux gens de lui mettre une gifle au visage. Cependant… Elle aimait se sentir meilleure et regarder les autres de haut. Évidemment, seulement avec les gens qui n’étaient rien à ses yeux. Elle éprouvait et démontrait beaucoup de respect pour les gens qu’elle appréciait bien ou les personnes qui étaient plus hautes qu’elle dans la hiérarchie, mais sa liste se limitait à cela. Et puis de toute manière, ce n’était pas comme si elle se devait d’être gentille avec de purs étrangers qui étaient peut-être en fait des sympathisants du mauvais côté. L’Anglaise tenait beaucoup trop à bien paraître pour se retrouver à avoir de proches connaissances se trouvant parmi les ennemis. Il valait toujours mieux être bien méfiante.

(meh désolée, c'est un peu court ^^)

(Pas grave pour la taille, j'ai bien aimé ton post. Mais j'suis désolé pour le petit hs de début sur le miens : p )

Un dernier rapport fut envoyé sur la pile, déjà conséquente, de papiers en tout genre, attendant une approbation ou une lecture de la part de ses supérieurs. La dose de travail pour les aurors était en général bien volumineuse, mais Evan croulait littéralement sous la masse de choses à faire depuis bientôt deux semaines.
Plusieurs raisons expliquaient ceci. Principalement, il revenait tout juste de congé maladie. Encore oui, il avait du s'absenter, une partie du mois de janvier et une partie de février, officiellement pour s'occuper de son état de santé. En réalité, le brun en avait profité pour mener à bien quelques projets de la plus haute importance avec son nouvel acolyte.
Il avait quitté son domicile, était partit en vadrouille avec Randy. Loin du farniente, de la détente, ce qui avait motivé ce départ, pour Evan, en plus des incitations de l'autre homme, c'était la disparition de deux collègues.
Et pas des moindres. Après le nouvel an, l'ancien serdaigle n'avait plus eu aucune nouvelle d'Ophelia, et n'avait pas tardé à constater la disparition de Tonks. Bien, ça pouvait arriver, c'était un métier difficile...Une mort, une blessure, besoin de relâcher la pression, même un peu...Mais certains regards gênés quand il avait posé des questions lui avaient laissé deviner quelque chose de différent. Lorsqu'il avait insisté, son supérieur lui avait simplement demandé d'attendre le communiqué publique.
L'auror avait poursuivit son travail, donc, guettant les informations, les communiqués officiels, se demandant pourquoi, oh diable, pourquoi le bureau des aurors avait été privé de ses quelques trop rares éléments féminins. Le verdict qui était tombé l'avait laissé sans voix...Hors la loi? Trahison? Recherchées?

Non, c'était impossible. Il ne connaissait certes pas très bien Tonks, mais avait appris à connaitre un peu Ophelia, ils avaient discuté, parfois, et sans être présomptueux et prétendre connaitre les gens, Evan n'aurait pas pu imaginer un seul instant sa collègue et ancienne camarade de maison trahir vulgairement ses idées, ce qu'elle défendait.
La réponse était ailleurs, la plupart des gens qui cherchaient vraiment à comprendre le savaient. L'auror y voyait un signe de corruption évident du ministère, et si ledit ministère n'avait pas été son employeur, il aurait sans doute donné de la voix, n'aurait pas hésité à devenir un hors la loi lui aussi. Inutilement, peut-être, mais sur le principe il aimait pouvoir l'ouvrir et faire son rebelle. Pas cette fois, il s'était tut, avait fait profil bas, sans rien dire, rongeant son frein. Ça aurait envenimé les choses, et se mettre ses patrons à dos, attirer l'attention des gens avec le pouvoir de le faire taire, il valait mieux éviter.
Mais l'impuissance le rongeait. Ne rien pouvoir dire, ne rien pouvoir faire, savoir qu'il était sans doute tenu à l'écart des trucs les plus importants... Alors il avait fuit, temporairement, pour faire de la « résistance active dans la cambrousse » comme disait Randy. A deux, ils s'étaient débrouillés pour faire libérer des petits groupes de nés moldus, attrapés par les mercenaires, et à défaut de pouvoir les aider à quitter le pays, les avaient parfois aidés à se cacher.
Certains mangemorts se souviendraient aussi surement de dérouillées infligées lors de leurs escapades punitives anti partisan du Lord.

Seulement ses responsabilités s'étaient rappelées à lui. Il voulait aider, même si son employeur, le ministère, était pourri jusqu'à la moelle en ces temps difficiles, ça n'était pas une raison pour fuir. C'était trop facile, de fuir, d'aller faire quelques actions coup de poing dans la nature, et d'oublier ses collègues qui se battaient pour continuer à faire leur boulot, malgré les peines, et la hiérarchie prête à les écraser. Après tout, il y avait fort à parier que même parmi ses supérieurs, un bon nombre d'entre eux n'étaient pas entièrement d'accord avec ce qu'il se passait. Il était même plus qu'évident que tout ce qui arrivait en ce moment dépassait complètement les compétences et le pouvoir de la plupart des gens du ministère, haut placés ou non.
Alors il était rentré, avait trouvé des masses de travail considérables. Ils étaient moins qu'avant, faisaient de leur mieux malgré la pagaille. Et sur son bureau l'attendait une pile de travail monstrueuse.
Pendant presque deux semaines, peut-être pour se faire pardonner, il avait travaillé comme un fou. Pas une seule sortie, moins d'alcool, son seul but avait été de se rattraper pour son absence. Même si ça lui avait fait du bien, de dérouiller du cagoulé.

Et la, l'ancien serdaigle sentait les limites d'un tel rythme. Pas un seul jour de repos, très peu de sommeil, il était évident qu'une petite soirée, rien qu'une, passée à faire autre chose, l'aiderait. D'abord, il avait eu dans l'idée d'aller voir John. De l'emmerder un peu, de le scotcher, d'insister pour regarder un film moldu avec lui, et puis il s'était dit que pour une fois, il lui foutrait la paix.
L'auror se dépêcha donc d'aller rendre un dossier attendu, estima que sa tenue et son aspect général étaient acceptables, et fila hors du ministère.
Après quelques instants passés à chercher ou il pourrait aller, le calme lui faisant envie, pour une fois, aussi opta-t-il pour les trois balais, qui seraient de toute manière moins bruyants et encombrés que presque n'importe ou ailleurs.
Evan transplana, et se dirigea tranquillement vers l'établissement. Il en poussa la porte, puis entra à temps, la pluie commençant à tomber, doucement. Le jeune homme détestait la pluie, et l'eau froide en général.

D'un pas lent, observant les gens déjà présents, il se dirigea vers le bar, commanda un whisky, paya, puis repéra une jolie donzelle attablée seule. Magnifique. Venir au trois-balais avait été une bonne idée, pour peu que la brune en question accepte de converser avec lui. Même un peu. Se saisissant de son verre, il s'approcha de la table, et avec le manque de gêne complet qui le caractérisait si bien, s'installa juste en face d'elle, sourire aux lèvres.

-Vous passez une bonne soirée?

Une phrase complètement bidon, juste pour tâter le terrain, histoire de. Plus charmeur que classe, il décocha un sourire à la serveuse, qui rougit en se retournant à son plateau, puis focalisa à nouveau son attention sur la demoiselle en face de lui. Avec ce genre d'entrée en matière, il le savait, il pouvait tout aussi bien se prendre un vent monumental, ou être bien accueilli. Mais peu importait, que ce soit l'un ou l'autre, il voulait juste son quota d'interaction sociales de la journée, et peut-être, oublier, rien qu'un instant, la pile de papier et le boulot qui l'attendait encore.

Dans le fond, peut-être que c’était son occasion parfaite pour essayer d’oublier le travail pendant quelques instants et de profiter du vide d’esprit. Ou peut-être pas. La brunette devait s’avouer qu’elle se sentait un peu vide lorsqu’elle ne pensait pas au travail. Enfin, vide était un bien grand mot. Elle se sentait surtout dénuée de sens et de but. Cela s’avérait être un sentiment fort déplaisant en fait. C’est pour cela que cette idée farfelue quitta rapidement sa jolie tête pour laisser place à ses habituelles réflexions centrées sur des choses étant quelque peu impersonnelles et non reliées à son état d’obsédée de l’emploi.

Alice regarda une nouvelle fois les gens qui étaient dans l’endroit. Elle laissa son regard glisser sur les visages, ses yeux s’arrêtant sur un jeune homme qui venait de se tourner vers elle. Mhhm… Il venait vers elle. Évidemment, il y avait d’autres gens seuls dans l’endroit et il venait vers elle. Et bien, il était mignon, elle devait bien lui accorder cela. L’Anglaise considéra pendant un instant lui donner une chance, histoire de se montrer plus humaine que d’habitude. Elle garda cette merveilleuse idée en tête, bien que la demoiselle se montra très agacée par le fait qu’il ne fit que s’asseoir à sa table, en omettant de lui demander permission. Enfin, elle pouvait certainement passer outre cela… Certainement…

La sorcière observa de plus près l’homme qui s’était joint à elle. Premièrement, il devait peut-être repasser en revue ses phrases de drague. Non mais quel homme commençait une conversation ainsi… Ensuite, comme si cela lui était un avantage, il draguait aussi la serveuse. Oh mais quel idiot… Quel homme allait s’asseoir à la table d’une demoiselle, puis en draguait une autre. Il avait jamais appris les manières d’approcher une femme ou quoi…? Peut-être il faisait exprès et voulait se prendre un râteau… La jeune femme roula un peu les yeux puis décida de jouer un peu. Elle lui adressa un joli sourire aguichant et répondit finalement à sa question, de sa voix intentionnellement plus sexy qu’à son habitude.

« Je passe une merveilleuse soirée… »

L’oubliator se pencha un peu sur la table se rapprochant de lui comme si elle voulait lui murmurer des trucs obscènes à l’oreille. Elle laissa même sa langue venir se glisser sur ses lèvres rouges, vraiment comme si elle voulait lui lancer un message peu subtils sur des intentions peu… catholiques. Ses lèvres toujours étirées en un doux sourire démontrant ses jolies dents blanches, elle rajouta simplement :

« Mais ma soirée allait encore mieux il y a de cela deux minutes, avant qu’un étranger impoli vienne s’asseoir à ma table et m’impose sa présence peu désirée… Êtes-vous toujours aussi sans manières? Peut-être que vous devriez essayer d’apprendre comment on approche une femme avant de tenter l’expérience, ça pourrait s’avérer moins désastreux…»

Son sourire se transforma en une expression plus arrogante qu’autre chose, alors qu’elle se rasseyait plus convenablement sur son siège. Non mais, elle n’avait rien contre donner une chance à un joli garçon, mais lorsque cela se produisait, il fallait que celui-ci n’ait d’yeux que pour elle. Et non pas pour une pauvre serveuse qui était là pour faire un boulot et non pas pour qu’un beau mec flirte avec elle. Enfin, n’importe qu’elle homme à qui elle accordait son attention ne devait avoir d’yeux que pour elle. Sinon, elle reprenait son attitude déplaisante et devenait cassante. Ou tout simplement un peu méchante. Enfin cela ne faisait que dépendre de l’opinion des gens. L’Anglaise ne voyait rien de mal à être honnête et directe, mais il ne lui échappait pas par les regards qu’elle recevait parfois que ce n’était pas le cas de tous.

Finalement, l’oubliator détourna ses émeraudes du jeune homme et vint prendre une gorgée de son jus d’œillet, ignorant la présence de l’autre sorcier. Peut-être il partirait si elle faisait semblant qu’il n’était pas là… Ou peut-être qu’il était un insistant. Peu importe, elle finirait toujours par le retourner. Mais elle devait s’avouer que s’il restait, cela pourrait lui faire un peu de divertissement… Bref, s’il décidait de s’en aller – comme tout homme sensé et non masochiste ferait- elle serait heureuse d’être laissé à ses réflexions, mais s’il décidait d’être de ceux qui n’ont pas peur des insultes, elle serait aussi heureuse de pouvoir se divertir un peu. Plus elle y réfléchissait et plus elle ne faisait que penser à combien compliquée elle était.

[Owwiiiii, j'ai répondu! Désolée du délai! Et dis-moi si tu veux que je change un truc!]

[Tadaaaam, période de chamboulement passée, je t'ai enfin répondu :p]

Evan s'apprêtait a passer une bonne soirée, et guettait les réactions de sa victime d'un oeil par dessus sa boisson. Il se demandait encore quelle serait sa réaction, s'il passerait la soirée à tenter de la séduire, histoire de, la séduction étant un sport comme un autre après tout. Une engueulade franche et quelques insultes l'auraient cependant tout aussi bien revigoré, oh miracle de la redondance. Le jeune auror n'aurait d'ailleurs pas pu dire quelle interaction il préférait quand il s'agissait de se défouler un coup. Il but une gorgée en se léchant un peu les lèvres, souriant toujours doucement, et lui fit un nouveau sourire charmeur lorsque la femme donna sa première réponse. Séduction? Apparemment, oui. Evan la plaignait un peu, toutefois, si une phrase si banale et balancée avec si peu de respect suffisait à l'attirer. Il y avait toujours des gens chez qui ça fonctionnait, parfois au delà de ses espérances, mais ça n'était pas ces personnes qui l'intéressaient le plus. C'était des gens jetables. Comme les rasoirs jetables, ou les couverts jetables, mais en un peu plus polyvalent.

Il la regarda ensuite s'approcher, se léchant aussi les lèvres par réflexe quand elle le fit, et se retint de sourire encore bien plus largement en entendant la réponse. Soit, il s'était trompé, et tant mieux. Et il venait en prime de passer pour un idiot aux yeux de la jolie serveuse, ce qui était acceptable, en revanche qu'on remette en doute sa capacité à séduire et à mettre un tas de femmes dans son lit le faisait moins rire. Il but encore une gorgée, en riant discrètement, puis redressa le regard vers la dame, sans se lever. Non, il n'allait pas partir, l'ancien serdaigle avait décidé de s'amuser, et la demoiselle semblait avoir une certaine répartie.

« Ah...Vous me brisez le coeur très chère, vraiment. Une telle incompréhension de ma personne...En fait, je me débrouille quand il s'agit d'approcher les femmes, quand elles sont à mon gout. -Il lui jeta un regard appuyé- Dans votre cas, vous m'aviez l'air seule, avec votre petit verre, je me suis dis que venir vous tenir compagnie tiendrai de la bonne action. »

Le jeune homme avait parlé avec un air condescendant et doux, le genre de ton que l'on réserve aux enfants un peu capricieux ou aux adultes un peu lent. Le genre de ton qui faisait que lui même avait systématiquement l'envie de baffer la première personne qui lui parlait de cette manière.
Peut-être parce que, étant enfant, se faisant passer comme un idiot, il avait bien trop souvent eu droit a cet air condescendant qui voulait dire « Je te dis que c'est mal ce que tu fais mais je sais que t'es trop con pour comprendre ». Que lui même se prenne pour un con, et s'en amuse, certes, c'était drôle, mais ça l'amusait bien moins quand les autres croyaient un peu trop en sa connerie.
M'enfin, il espérait que la dame ne prenne pas trop ombrage de ses paroles qui étaient pourtant loin d'être flatteuse, si elle avait le sens du jeu et un peu de répartie, il pouvait espérer s'amuser encore un peu. Pour l'inciter à répondre, ou peut-être pour lui signifier sa satisfaction de l'avoir pour camarade de jeu, il lui fit un magnifique sourire.