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| | - Pénombre Craft
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|  Sujet: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998  Dim 27 Déc - 21:56:03 | |
| Suite au vil sabotage du Bureau de la Rédactrice en Chef de la Gazette de Poudlard par des vandales sans foi ni loi, aucune publication du journal ne pourra être assurée pour les deux premières semaines du mois de janvier 1998.
L'enquête suit son cours et un grand appel à témoin sera lancé très prochainement.
Nous nous excusons de la gène occasionnée et nous vous tiendrons au courant de l'avancée de l'enquête.
Votre dévouée Rédactrice en Chef, Pénombre Craft.
Dernière édition par Pénombre Craft le Mer 24 Mar - 2:29:49, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Ven 22 Jan - 21:54:44 | |
| La capture du chef de la rébellion présumé, Ciel Appleby s'est déroulée hier après midi dans les meilleures circonstances. En effet, de très lourds soupçons pesaient sur le garçon quand à son implication dans les actions visant à déstabiliser le régime en place. Cette fois, rien n'a pu le protéger de l'assaut de la Milice Pourpre lorsqu'il fut pris en flagrant délit d'affichage sauvage. Une centaine d'illustrations représentant notre très célèbre Préfète en Chef, Pénombre Craft, rousse, dans ses bagages. Le Serdaigle a été condamné à 70 heures de retenue avec Alecto Carrow et à 120 heures de travaux d'intérêt général avec le concierge Rusard. Sa peine pourra être réduite par les aveux complets et dénonciations concrètes qu'il pourra faire au cours de son interrogatoire. Pour toute l'équipe directionnelle, cette prise est l'une des meilleures de l'année. Elle espère bien pouvoir la faire fructifier pour identifier et condamner toute les individus troublant l'ordre et la discipline à Poudlard.
" Nous espérons avoir porté un coup dur à cette association d'anarchiste dévastateurs. "
- Severus Rogue.
Bien évidemment, nous vous tiendrons au courant.
Nous rappelons que le virus de la rouquinite aigue frappe en ce moment, très durement la population Poudlarienne et se propage à très grande vitesse dans toute l'école. Nous vous conseillons de prendre toutes les précautions possibles à votre disposition et souhaitons aux malades, une bonne rémission. |
| | | | - Pénombre Craft
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Dim 24 Jan - 17:27:47 | |
| Dangereusement Roux.
Un virus pandémique, une population exposée, un vaccin disponible. A priori, l’équation est simple. Se sentant menacée, la population se réfugie sous la protection du vaccin et laisse passer l’orage viral. C’est d’ailleurs le scénario attendu par les autorités sanitaires anglaises, lorsqu’elles commandent, au milieu de l’été 1997 –soit 180 ans après le premier vaccin contre la rage sorcier- 80 millions de doses vaccinales contre la prolifération de cette nouvelle maladie comme fut identifiée, la rouiquinite aigue. De quoi ainsi garantir l’accès à deux doses protectrices contre le virus à tous ceux pouvant être vaccinés. Juste qu’ici, la savante communauté mondiale des médicomages chercheurs n’avaient pourtant jamais fait état d’un virus lorsqu’ils décrivaient l’activation dès la naissance, des symptômes roux chez un individu quelconque. Il s’agissait simplement d’une tare bénigne, telle la trisomie 21 ou le syndrome du cri du chat mais certainement rien de transmissible facilement, ni rien de dangereux autrement que pour la pauvre victime concernée. On dit même que les moldus, dans leur pitoyable ignorance, auraient cru que le pouvoir magique se manifestait préférentiellement chez les personnes atteintes par l’handicape roux. Une théorie absolument farfelue que s’est empressée de réfuter nos plus grands spécialistes en la matière.
Mais c’est en 1997, ici même, à Poudlard, que l’on observe pour la première fois de toute l’histoire médicale, le caractère ultra contagieux de la maladie, lorsque la pilosité entière d’une petite fille sans histoire et de bonne famille se retrouve totalement colorée d’un orange singulier, sa peau s’étant rapidement recouverte d’ignobles tâches de son tandis que son corps se mettait à sécréter une toxine rendant son épiderme très gras et très malodorant. Ses capacités intellectuelles se mirent également à s’enfoncer dans la médiocrité tandis que ses opinions s’orientèrent vers des pensées chaotiques, destructrices et anarchistes. Le désordre de la pensée rousse était né. La psychologie voulait aussi sa part.
Mais la mise au point d’un sérum anti-rouquinite 6 mois plus tard- le très célèbre Alto-roux-, pourtant complète et aboutie, se montrera totalement inefficace sur des dizaines de milliers de sorciers directement contaminés de naissance par la rouquinite aigue. Ceux que l’on appellera ensuite, les roux de naissance. Cet état de fait ne tardera plus à soulever, une vague de méfiance envers le roux à l’ampleur inédite. On murmure que le roux de naissance n’est plus un être presque comme les autres mais un dangereux incubateur à risques permanents, chacun d’entre eux totalement corrompus de molécules contaminées et capables de créer sa propre version de la rouquinite aigue qui atteint et détraque un cerveau normal à des degrés plus ou moins irréversibles selon le temps écoulé depuis la seconde zéro. Une hypothèse réaliste, qui expliquerait entre autres, pourquoi le vaccin classique, même à hautes doses, ne se montre guère efficace sur toutes les sortes de roux. Le roux orangé aurait ainsi plus de tendances à produire des cellules ultra destructrices pour un organisme non-roux qui s’infiltreront jusque dans des sanctuaires tels le cerveau ou le cœur, lesquelles ne tarderont plus alors à détruire les connections neurales ou le système veineux du patient, en désaccord avec la configuration biologique rousse. La mémoire du sujet perdrait fatalement de ses capacités, les aptitudes logiques montreraient des signes importants de régression à mesure que les différents stades de la maladie se déclareront chez le malade tandis que de graves troubles de la personnalité commenceront à apparaitre. Témérité absurde, déformations de la perception de réalité, violence excessive, délires infondés de persécutions, comportements suicidaires et tendances névrotiques sont autant de symptômes de la rouquinite aigue. Des études tendent à prouver que les individus blonds ne ressentiraient aucun effet mental lors des différentes évolutions de la maladie.
L’avertissement est très sérieux, pour votre santé, restez loin des individus roux de naissance.
Votre dévouée reporter en mœurs de société, Pénombre Craft. |
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Lun 15 Mar - 18:44:07 | |
| Décès à 122 ans de l’ancien Auror français, Christophe Mangiapan.
Le 19 février, mourait Christophe Mangiapan à l'âge de 122 ans, à Londres où il s’était retiré pour poursuivre ses œuvres multiples dont les écrits autobiographiques rivalisaient déjà d’ampleur et de minutie avec ceux du célèbre espion anglais reconvertit, Aodd Gollne.
Avec Mangiapan, la mort emporte l’un des premiers porte-parole du cataclysme terrible que fut la première guerre du monde sorcier contre le Lord Noir. Il fut en effet l'auteur de plus d’une cinquantaine d'ouvrages après sa mise à la retraite pour cause d’invalidités permanentes, dont plusieurs manifestes brûlant les affrontements de l’époque qui avaient déchainé la polémique. A l’orée d’un 20ème siècle, alors qu’une nouvelle guerre semble devenir de plus en plus inévitable, retour sur les rapports exigus que le célèbre et énigmatique auteur a entretenu avec la bête immonde.
Au coeur de la bataille.
En 1975, entraînant l’Angleterre bourgeoise et prospère dans une irrémédiable dislocation raciste, surgit pour la première fois de l’ombre, le pouvoir assassin et brutal de l’un des plus grands mages noirs de l’histoire, telle une onde sournoise qui de l’intime à la foule n’épargna rien ni personne. Mangiapan, “l’homme de feu”, affronte les orages et les tourmentes de la guerre pour en sortir couvert de blessures et de glorieuses décorations, ce qui ne manqua pas de séduire les hautes instances ministérielles auxquelles il ne cédera pourtant jamais. Au bord des tranchées comme à la limite du gouffre qui sépare le rationnel de l’insensé, de l’absurde, Mangiapan fut le témoin halluciné de la folie meurtrière des années 1980. Devant elles, il n’eût d’autre choix que de s’exposer physiquement avec le corps de son métier, rendant ainsi possible et légitime sa prise de parole sur l’expérience vécue, au travers de ses écrits de guerre.
Le cliché de l’Auror téméraire, stupide et borné, comme contemplateur béat de son destin tragique et violent vole en éclats : il s’engage volontairement dans le détachement international des Aurors, spécialement affecté par les gouvernements unis à la traque de dangereux Mangemorts connus et bien qu’il fût blessé à plusieurs reprises au cours de ses nombreuses missions, il y restera officier supérieur durant 10 ans et deviendra même formateur à l’Université de Magie Avancée en 1987. De par son âge, Mangiapan appartenait à cette génération de jeunes sorciers qui prit contact à vingt ans avec un autre monde dans des charniers trop cruellement célèbres, posant ainsi la question du courage, de l’honneur viril et martial en tant que vertu en voie de disparition. Dans ses ouvrages, il s’interrogeait souvent sur la dichotomie classique entre l’intellectuel et l’homme d’action, la rupture dogmatique entre le corps et l’esprit et le paradoxe entre vies intérieure et extérieure. Il fit lui-même ce qu’il appela ‘l’expérience intérieure de l’extérieur’, ce concept spécifiquement éclairé par le mot allemand “Erlebnis” : la guerre, en tant que mort que l’on reçoit et que l’on donne, se fait expérience de la vie la plus vivante.
Du sang versé à l’encre qui jaillit.
Sa vie sur les fronts internationaux de la lutte magique lui fut un observatoire de choix pour ses tentatives de comprendre la situation de l’homme pris entre un passé révolu et un avenir infigurable. En quête d’une vérité radicale, ne reculant pas devant l’examen de ses propres présupposés, il hurlera durant de nombreuses années, la volonté de maîtriser par l’écriture une réalité apparemment indicible d’ignominie. En 1979, il exprima d’ailleurs dans le 4ème tome de son autobiographie, sa fascination morbide pour la guerre, comme la répulsion que l’on ne pouvait éviter de ressentir à l’égard de toutes les horreurs de sa nature. L'humour acide avec lequel il retraça, plus de vingt ans après, ses épopées tragiques témoigne d'une même capacité à remettre en cause sans acrimonie les illusions romanesques de l'adolescence. Mais ce mélange de lucidité, de moquerie légère et de tendresse fut sans conteste ce qui choqua le plus ceux qui, pour s'être beaucoup trompés, demeurent des nostalgiques de l'autocritique.
Un corps à cœur mystico-poétique.
Son suprême recours à la folie qui menaçait souvent les anciens combattants de la première guerre fut l’Art, dans lequel il vit une possibilité d’accéder à la transcendance ; lecteur forcené depuis l’enfance, il lui arrivait d’ailleurs au sein des plus sanglantes batailles de confondre le réel et l’imaginaire, au point d’oser placer dans un même récit, le descriptif étouffant de grande offensive anglaise de 1981 et la lecture des Mémoires de Merlin qu’il poursuivait au cœur des combats. L’auteur exaltait la guerre en tant qu'expérience spirituelle métaphysique permettant les retrouvailles de l'homme avec lui-même et dans les déluges de feu et de magie auxquels il assista, il rapporta l’impression d’avoir contemplé le feu purificateur qui révélait toute la valeur de l'homme, rejoignant ainsi les théories classiques de l’éternel retour.
Mangiapan, le vieil Auror, offrit finalement jusqu’à la fin de sa vie, le curieux privilège d'avoir autant de partisans que des détracteurs inconditionnels.
Les funérailles auront lieu le dimanche 27 février, dès 14h30 à l’église de St Marie des Combattants, à Londres et seront ouvertes au public pour les recueillements et les donations à la famille.
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Mar 16 Mar - 12:28:29 | |
| Rumeurs en bref.
Liliana V. aurait été aperçu en compagnie de Kilian D. dans la salle commune des Serpentards. Difficile d’imaginer que ces ex-amoureux, aussi fougueux que beaux, n’aient fait que discuter du bon vieux temps autour d’une petite Bieraubeurre et gageons plutôt d’une passion ravivée par le nouveau fouet à neuf queues que la demoiselle aurait acquit récemment à l’occasion de la St Valentin.
Seymour T. aurait été aperçu en compagnie d’une mystérieuse et vieille rouquine au séminaire sur les arts complexes de l’espionnage, organisé en partenariat avec l’Université de Magie Avancée. Les rumeurs courent à vives allures sur le sujet et détaillent une possible aventure entre le membre asiatique de la milice pourpre et la mamie rousse à la chevelure flamboyante car de nombreux témoins rapportent avoir vu certains contacts suspects entre eux (sous la table ! ) durant la conférence.
Ciel A. porterait les initiales de sa dulcinée, gravé sur les fesses. On comprend que le garçon, fanatique passionné d’exhibition, ait décidé d’offrir la surface chérie de son postérieur comme support d’engagement à une déclaration éternelle à sa belle. Mais qui est donc cette mystérieuse P.C. ?
William J. C. se serait volontairement jeté dans les bras de la préfète en chef de l’école en essayant de lui faire de pathétiques avances. Il aurait été retrouvé gisant devant la porte du bureau de la rédaction de la Gazette, recroquevillé en paillasson avec l’air béat et hagard des gens refoulés.
Haley L. et Ambre J. ont été surprise en train de monter un groupe de karaoké rock and roll dans le parc. A l’instrumentation, la guitariste albinos Haley, au doublage sono, la Poufsouffle Ambre.
Un nouveau club uniquement destiné aux blonds accueille les décolorés de la société, du lundi au vendredi et se rassemblerait sur les berges du parc pour discuter colorations et épilations sourcilières. Roman C. et Malcom M. auraient en effet été aperçus en train d’échanger quelques conseils beautés secrets durant un tête-à-tête de la plus haute importance esthétique ! Prémonions que l’androgyne Alix Ylian ne tarde à rejoindre ce club très fermé de fashionista, pour peu qu’il passe d’abord sous une douche d’eau oxygéné !
Kaelir G. aurait de nouveau dragué la déprimée et déprimante Lynn B., on les aurait en effet vu l’un en compagnie de l’autre, main dans la main, l’air béat et stupide tandis qu’ils s’envoyaient des regards dégoulinants d’amour et de niaiseries. |
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Ven 19 Mar - 14:39:14 | |
| En quête de mode.
La mode ne cesse jamais de nous envahir toujours plus, épidémie esthétique, de couleurs et de matières qui attirent notre regard et nos convoitises, signe notre personnalité. Ainsi, beaucoup de jeunes écoliers à Poudlard se livrent à l’activité extrascolaire du Mannequinat, Alix Ylian, Ange Dawster... Que pour l’occasion de cet article, j’ai également investie. Instantanés de défilés, un résumé en accéléré des émotions de la Haute Couture saisies sur le tranchant d’un escarpin. Clichés pur luxe pour un art qui dévoile ses coulisses. L’abécédaire de moments sous haute tension.
Les premiers à pénétrer l’arène sont toujours les photographes. Croulant sous le poids des téléobjectifs magiques, lances modernes pour combats de lumière, ils sont cent à s’installer, plus parfois, tassés, entassés, chasseurs montés sur des échafaudages, comme une volée de garnements lorgnant les dessous de la voisine. On ne voit plus que leurs yeux, uniques et circulaires, crépitant telle une mitrailleuse, furies de zooms en mal de scoops. Un seul gibier, le mannequin. Jambes de gazelle, yeux de biche, un bout de satin pour viatique : le mannequin s’avance devant la meute. Ils la flairent depuis son premier pas car à sa démarche, ils savent la reconnaitre : débutante ou confirmée, apeurée ou conquérante, joueuse ou victime et ils ne la prendront pas de la même manière. Ils aiment ces filoutes qui les embobinent, ondulant des hanches, claquant des cils, roulant leur buste menu comme si elles étaient absolument seules, face à eux, sans la foule, les journalistes, clients, VIP, témoins invisibles fondus dans la masse compacte des premiers rangs.
En backstage, tout a été minutieusement préparé. Elles se sont coulées dans leur tenue. Les habilleuses n’ont plus qu’à suivre le polaroid magique, feuille de route qui débute et finit sur le podium. Il faut faire attention à ne pas déranger l’ordonnance du maquillage et de la coiffure, pour toujours finir par les chaussures : le clou, le point final de la silhouette, ce qui la signe ou la désunit. Mais avec ces escarpins, bottes, richelieus, stilettos, ce sont les ennuis qui commencent. Combien de mannequins tombés au champ d’honneur du talon qui vrille, d’une bride mal lacée qui entrave la foulée, d’un talon trop haut qui fait chavirer un équilibre déjà précaire ? Parfois, incontournable, c’est la chute…
Ohhhh !
Les photographes rient, les premiers rangs m’émeuvent, le mannequin rougit, se relève, arrache la coupable et finit en claudiquant. La chute, avatar d’un moment de perfection. Evènement qui rend la grande messe enfin humaine, et les mannequins, des êtres de chair et de sang. Intrusion de la réalité ! Comme une tâche qui n’en finit pas de grandir, la chute de l’une jette toujours une malédiction sur les autres : la peur. En finissant leur tour de piste, elles s’engouffrent de nouveau en backtage, se jettent dans les bras de l’habilleuse, comme les grandes petites filles qu’elles sont restées. Et en un tour de piste, c’était fini. Les premiers rangs se levèrent et s’en furent, les photographes couraient déjà au prochain défilé : surtout ne pas être en retard car durant la courte saison de la couture, le gibier se lève tôt.
Finalement, la mode, c’est la jungle.
C’était votre dévouée reporter en mœurs de société, Pénombre Craft. |
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Dim 21 Mar - 21:53:12 | |
| Calypso Tealsdale, accusée d’appartenir à la rébellion.
Le mois dernier, le scandale du saccage du bureau de la Rédaction de la Gazette avait révolté les esprits et outré l’opinion publique par la bassesse de ces actes et la violence enragée avec laquelle ils furent commis. Après de longues semaines d’investigation acharnées et scrupuleuses, le verdict final vient enfin d’être rendu publique.
L’enquête menée par le service d’investigation spéciale des délits mineurs dans l’enceinte scolaire, en association avec les enquêteurs de la Milice Pourpre, menée par la Préfète en Chef de l’école, Pénombre Craft a en effet rendu hier après-midi son rapport terminal. L’un des deux coupables de ce sabotage a finalement été identifié comme étant la très célèbre tornade rousse, Calypso Tealsdale. Rappelons que la jeune Serdaigle avait déjà été soupçonnée à plusieurs reprises d’user illicitement de dopant et de stupéfiant pour parvenir à exécuter de formidables prouesses au Quidditch. Malheureusement, l’enquête censée prouver ces accusations aux vraisemblances confondantes, piétine encore par manque de preuves et de témoignages fiables en la matière. Si vous détenez des informations à ce sujet, merci de contacter les membres de la Milice Pourpre ou le service d’enquête spécial de la Gazette.
Le scénario complexe élaboré par nos investigateurs pour rendre compte des sombres évènements survenus ce soir là a été validé ce matin même par le Directeur de l’école, Severus Rogue, et une série de nouvelles procédures de surveillances et de fouilles a été signé dans la foulée pour prévenir ce genre d’incidents. Les Miliciens se sont vus attribués de nouvelles prérogatives, des pouvoirs d’actions et de sanctions supplémentaires, ainsi que des devoirs additionnels pour pouvoir soutenir et assister au mieux les préfets de l’école dans leur tache de maintien de la discipline et de l’ordre dans l’école.
Les sanctions allant à l’encontre de Calypso Tealsdale donneront lieu d’exemple aux esprits bornés et stupides qui voudraient tenter de suivre ses pas. L’enquête se poursuit encore pour tenter de démasquer son complice et ne tardera, nous vous l’assurons, à nous fournir, le dernier nom manquant à la liste.
C’était votre reporter dévouée aux mœurs de société, Pénombre Craft.
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Mar 23 Mar - 0:34:01 | |
| Prix de l'année 1997.
Malicia Fowl, prix de la transe métaphysique la plus probante et la plus constante, avec un record de rêverie d’une durée ininterrompue de 16 ans !
Kaelir Gammach, sacré meilleur dragueur masculin de l’école, avec 8 conclusions sur 10 dont la moitié masculine.
Ciel Appleby, prix du plus beau postérieur dissymétrique de l’année.
Aïlin Bower, trophée de la bouche la plus séduisante et charnue, toutes catégories confondues.
Eternity Jones, trophée de la coiffure la plus déjantée et la plus rock’n’roll du siècle.
Seymour Tienyue, sacré garçon le plus sexy et le plus ténébreux de Poudlard.
Gabriel et Kelsey Mcgween, prix de la fusion moléculaire et métaphysique la plus réussie.
Megan Swann, trophée de la personnalité la plus gourmande de la promotion 1996-97.
Clarisse McBrien, prix spécial du jury en matière de rougne et de mauvaise humeur.
Lynn Bower, prix de la niaiserie dépressive.
Fred Morwind, récompensé par le trophée du regard le plus globuleux, toutes promotions confondues.
Ange Dawster, peste la plus peroxydée de l’année.
Keith Craft, trophée de la plus belle écriture masculine de l’école !
Haley, meilleure experte en cisaillement des matériaux solides par ondes sonores.
Lellia Windfall, mégère de l’année pour la cinquième fois consécutives !
Lucretia Ulwarth, prix suprême de l’ivrogne !
Alix Ylian, trophée de l’androgynie la plus probante et la plus convaincante.
Gauvain Gammach, prix du nombre le plus important de râteaux subies par la gente féminine, toutes classes confondues.
Perle McLane, trophée de la prestance la plus élégante pour la tranche d’âge des moins de 14 ans.
Orion O’neill, prix de la galanterie mégalomane la plus consternante.
Liliana Vanloock, trophée de la meilleure gestuelle relative au lancer de gifles dans laguele.
Kilian Doyle, trophée du meilleur boy toy, grand cru 1997.
Nathan McLane, prix du brushing le plus aéré de l’année.
Ennis B. Lufkins, trophée du regard foudroyant le plus terrifiant.
Siriel Silver, prix spécial du jury des spectres.
William J.Craig, récompense du meilleur cobaye d’expérimentations sur la douleur. |
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| | Sujet: Re: Gazette de Poudlard - N° 2 de l'année 1997-1998 Mar 23 Mar - 12:35:00 | |
| Eat me, drink me, kiss me !
Longtemps sacrifié au bûcher des vanités diététiques, le bonbon renait. Une déferlante de bon sens !
L’heure de la revanche du bonbon a sonné. Et elle s’annonce en grand format. A l’intérieur du nouveau paradis de la sucrerie, place de la gourmandise à Pré-au-lard, c’est son sacre chatoyant que l’on célèbre. Ses fastes chromatiques s’y exposent dans un débordement parfumé de sucettes, fleurs de lilas cristallisées, berlingots aux mille saveurs, pâtes d’amandes moelleuses, guimauves scintillantes, fruits déguisés, Chocogrenouilles, fizwizbiz, gommes de Limaces, suçacides et autres folies gustatives, plaisirs des yeux et du palais. Autre symbole : la collection personnelle des gourmandises favorites du très regretté Albus Dumbledore sera disponible à la vente jusqu’à la fin mars et compte les célèbres crèmes Canari, chocoballes, bulles Baveuses, ou encore les délicieuses souris en sucre ou les amusants gnomes au poivre. Privée, elle élève ces quelques grammes de sucre, objets du plaisir enfantin, quasiment au rang de patrimoine mondial des merveilles magiques du monde sorcier. Cru ou cuit, le bonbon apparait de nos jours comme une nouvelle aventure ethnographique, la confirmation que tous les gouts et textures- caramel, crevette, sushis, sucré, amer- épousent la nature humaine. Comme l’infinité des parfums des dragées surprises de Bertie Crochue. Finalement, la friandise est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls enfants, l’air du temps l’a pressenti ! Celui qui fut expédié ad patres dans les flammes de l’enfer est maintenant élevé au rang des matières nobles par les gastronomes sorciers du monde entier qui désirent renouer avec la confiserie en clôture de repas. Nous avons ainsi vu de très grands chefs pâtissiers inventer le risotto aux dragibus rouges et noirs ou le granité de schtroumpfs, la vodka tagada ou la Bieraubeurre à la plume de sucre ou à la praline longue langue. Et les célébrités du Monde Magique ne ratent pas la tendance : ainsi on a vu l’ancienne Grande Inquisitrice, Dolores Ombrage téter la glamoureuse sucette ronde ‘Eclairs de patacitrouille’ – dont on garde le très chic bâtonnet pour en changer la tête au gré de ses humeurs- et qui est devenue l’appendice existentiel des peoples sorciers. Vendue dans trois magasins de Pré-au-lard, elle s’inspire de la ronde Chupa chups moldue qui fit le bonheur des petits comme des grands depuis des générations entières. Notre actuel Ministre de la Magie le premier !
Dégustation gratuite des derniers grands crus de la gourmandise du dimanche 10 mars au 18 !
Et le bonbon est partout ! Décorations, parfumeries, bijouteries, art, papeteries, mode, jardinerie… Autrefois cantonnés à la boulangerie, il est désormais exportable dans toutes sortes de commerces improbables. Et bien sur, pour ses versions plus vintage chic : coquelicots, violettes, pastille, anis, sucre d’orge, sueur de Serdaigles et cafards confits… Rendez-vous chez vos confiseurs spécialisés du Chemin de Traverse car dans leurs joyeux décors de boiseries simples et de bocaux par centaines, ces gardiens du chaudron cuit cultivent avec le même talent millénaire, la nostalgie du temps passé et l’amour du savoir-faire transmis.
Vive le bonbon et longue vie à la sucrerie, mes amis !
Votre dévoué reporter en mœurs de société, Pénombre Craft.
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