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 [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]
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MessageSujet: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptySam 9 Jan - 22:01:12


Les rayons de soleil sur le visage endormi de la Grecque l'arrachèrent à ses rêveries. Son esprit troublé reprit conscience de la réalité crue de son monde à cette heure; elle était écrasée, meurtrie et totalement inapte à la vie. En ce difficile matin du quatre janvier, elle n'était pas encore sortie de la chambre qui lui avait été assignée au castel McLipswitch qui, selon ce qu'elle avait vaguement entendu dire, était devenu le nouveau quartier général de l'Ordre du Phénix. Une vague de tristesse l'assaillit en repensant au cottage gallois d'Edward, complètement détruit. Cette vague ne fit que s'amplifier quand ses pensées se tournèrent vers l'Anglais, qui y avait presque laissé sa vie quatre jours plus tôt. Elle aussi aurait voulu veiller à son chevet. Mais elle ne le pouvait tout simplement pas.

Dans un élan de courage, la brune laissa ses yeux s'entrouvrir, ses yeux bleus déjà larmoyants. Elle se savait incapable de se rendormir, à quoi bon s'efforcer à rester au lit; elle devrait affronter la vie un jour ou l'autre. Alors doucement, très doucement, la jeune femme appuya ses coudes dans le matelas moelleux et se redressa la plus lentement qu'elle le put. Mais la douleur était bien là, la Grecque gémissant au fur et à mesure que son dos quittait le tissu du drap. Les bandages qui lui avaient été soigneusement appliqués au dos assourdissaient le pire, mais il restait toujours contre sa peau une sensation de brûlure lambinante, hésistante mais présente.

La jeune femme s'assied donc sur le lit, ses yeux caressant les murs et le sol de la pièce. C'était joli, très bien décoré, un style qui lui plaisait bien, beaucoup plus riche que celui du cottage. Sa chambre était notée de différentes teintes de rouge et de beige, très chaleureuse et féminine. On y trouvait un bouquet de fleur et quelques tableaux, des bougies, tout ce qui pourrait lui plaire. Sans doute qu'après s'être remise du choc des derniers évènements, elle apprécierait plus ses nouveaux quartiers.

L'Auror laissa ses deux pieds effleurer le sol de pierre, ses orteils traînant contre la bordure de la moquette. Rares étaient les fois où elle s'était levée, presque seulement pour aller faire sa toilette dans sa propre petite salle de bain. Elle n'avait vu presque personne, sauf les soeurs Cadell, qui venaient changer ses bandages, ainsi que Mark. Par Merlin qu'il lui avait été précieux...

Elle se leva lentement, recouvrant son corps nu de la robe de nuit de satin bleu qui reposait sur sa table de nuit. La jeune femme fit quelque pas en direction de la fenêtre et dégagea le tissu épais des rideaux, son regard se posant sur le paysage écossais. À couper le souffle. Ses yeux se froncèrent un peu, irrités par la lueur du jour qu'elle avait évité consciencieusement.

Puis elle craqua. Sans avertissement, sans pensée quelconque, sans élan de désespoir. Elle s'était brisée, d'un coup.

S'en était trop.

Elle fondit en larmes, ses genoux déjà faibles flanchant sous la pression pour venir douloureusement rejoindre le sol dur. Son visage trouva refuge au creux de ses mains, chacun de ses sanglots lui arrachant une sensation pénible et déchirante.

Elle était seule.
Terriblement seule.


Dernière édition par Ophelia Xantopoulos le Lun 8 Fév - 18:46:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyDim 10 Jan - 21:45:54

Trois jours entiers s'étaient écoulés depuis cette terrible nuit. Mark ne se souvenait pas de son arrivée au château McLipswitch. A peine les combats terminés, il avait perdu conscience, et avait dû être porté par Kingsley. Il s'était réveillé dans l'après-midi du premier, dans le confort d'un lit à baldaquin. En se passant la main dans les cheveux, il constata que sa blessure à la tête avait disparu. Se rappelant ses autres blessures, il toucha son épaule. Elle était encore douloureuse, sans doute à cause des chocs à répétition, mais la plaie n'était plus. Se redressant, avec une grimace, il repoussa les draps. Dans un premier temps, il constata qu'il ne portait qu'un boxer. Qui donc pouvait avoir eu l'honneur de le dévêtir ? S'assénant une claque mentale à cette pensée, il examina sa cuisse.

Certainement due au fait qu'Arsène avait tenté de le soigner dans le feu de l'action, la plaie était encore visible. Il y avait une cicatrice rouge, longue comme une phalange, sur le côté de sa cuisse droite. Il faisait agréablement bon dans la pièce. L'atmosphère n'avait rien à voir avec le cottage. Chez Edward, c'était chaleureux, familial. Ici, ça respirait plus le luxe et la grandeur. Les deux styles convenaient parfaitement, tant que l'Ordre avait un Quartier général où ses membres pouvaient loger.

Mark se leva. La chambre était dans des déclinaisons de beige et de mauve. Le lit, les tapis, les rideaux, les tapisseries. Il s'approcha de la fenêtre. Un paysage loin de toute civilisation, la campagne s'étalait devant ses yeux. Le château était complètement isolé. L'Anglais fit le tour de la pièce, avant de pousser une porte, qui menait à une petite salle de bain. Autant, donc, en profiter. Tout était à disposition. Ôtant l'unique vêtement qu'il portait, Mark pénétra dans la douche. L'eau chaude contre sa peau nue eut un effet revigorant.

Une quinzaine de minutes plus tard, il quitta la pièce d'eau. Et fut agréablement surpris en voyant qu'on lui avait apporté des vêtements. Une fois habillé, il put visiter les lieux, et se renseigner sur l'état d'Ophelia. Il put lui rendre visite à plusieurs reprises, restant près d'elle, alors qu'elle était alitée. Les soeurs Cadell s'occupaient de ses bandages, et Mark ne pouvait rester très longtemps à chaque fois. En parallèle, l'Ordre devait effacer comme il le pouvait ses traces, en dehors du cottage, pour se faire un peu oublier. Personne n'avait été pris, heureusement. Et la vie peu à peu s'installait dans l'immense castel.

En ce matin du 4 janvier, Mark était devant une tasse de café, avec la Gazette du Sorcier. Encore une fois, plusieurs pages étaient consacrées à la découverte du Quartier général. Avec un soupir, il referma le journal... Il avait plutôt envie d'aller voir Ophelia. Il s'éclipsa donc et passa par le hall d'entrée, pour gravir l'impressionnant escalier. Et il parvint devant la porte de la chambre de la Grecque. Hésitant à frapper, il opta pour un compromis. Il frappa et ouvrit doucement.

Ophelia n'était pas dans son lit. Sa silhouette se dessinait sur la fenêtre, devant laquelle elle se trouvait. Elle portait une fine robe de nuit bleue qui épousait son corps à merveille... Puis il vit qu'elle pleurait. Et ne sut trop quoi faire...


"Ophelia ? Je suis désolé d'être entré comme ça..."

Après tout, elle aurait pu être dans une tenue encore plus légère... Finalement, il entra dans la chambre et s'approcha de la jeune femme. Même si elle le lui demandait, il ne pourrait pas la laisser seule. Arrivé à sa hauteur, il demanda :

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Il était peut-être un peu trop entreprenant, mais il s'en fichait. Il était seul avec elle, et elle n'allait pas bien. Il voulait être là pour elle.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyLun 11 Jan - 3:28:15

Ses barrières intérieures avaient cédé, tout simplement. Peut-être était-ce parce que, justement, elle se savait maintenant en sécurité ou encore parce qu'elle prenait soudainement conscience de tout ce qui s'était produit non seulement au cottage mais avec James. Les origines de cette crise de larmes lui étaient inconnues et elles n'avaient aucune importance. Tout ce qui comptait, c'était que, quelque part, toutes les larmes qui coulaient le long de ses joues à ce moment-là viendraient calmer le chaos, la tempête qui dévastait furieusement son moral, ses envies, son sourire. Chaque sanglot qui faisait trembler son corps fin détendait le nœud au creux de sa poitrine qui semblait avoir prit des proportions inquiétantes durant les jours précédents.

Elle ne supportait pas l'impuissance, la faiblesse qui l'avait ravagée ce soir-là. Elle avait complètement failli à sa tâche. Non seulement était-elle très fière du métier non-conventionnel qu'elle exerçait et de ses tâches qui nécessitaient une dose exemplaire de sang froid mais elle était également fière des enseignements que sa famille lui avait transmis, prônant le courage, la détermination et la force de l'esprit, la résilience. Tout cela était disparu en un instant, gâchant sa vie et celle des autres pour une paire de beaux yeux bleus. Si elle avait su rester calme et froide devant lui, elle aurait évité d'être dans un tel état, elle aurait pu servir à aider les autres, à combattre les assaillants. Elle aurait pu lui montrer qu'elle était plus forte que lui, qu'il n'avait aucune influence sur elle, qu'il ne pouvait pas la détruire d'un claquement de doigts.

On cogna à sa porte.

Surprise, la Grecque leva la tête, essuyant quelques larmes du revers de la main. Elle hésitait. Devait-elle se redresser, nier tout ce que la personne avait pu voir et reprendre une vie sociale teintée de ces blessures qu'elle n'avait pas eu le temps d'affronter? Ou devait-elle se permettre d'être vulnérable pour se donner une chance à la guérison?

C'était Mark. Son sang se glaça un instant. Elle ne voulait pas qu'il la voit ainsi. Alors qu'elle caressait doucement son visage du regard, la Grecque s'en voulu d'avoir été un tel boulet. Lui avait eu la force de la porter, même blessé, pour l'éloigner du danger et elle le remerciait en pleurant comme une enfant, à genoux sur le sol, l'air piteux au visage, la lèvre tremblante. C'était honteux...

Les sanglots de la brune reprirent de plus belle alors que les pas de Mark s'approchaient lentement, doucement d'elle. Elle le savait maintenant tout près d'elle, sachant qu'il s'était mis à genoux à ses côtés malgré son visage enfoui au creux de ses mains.

Elle ne répondit pas à sa question.

La respiration de la brune se stabilisa, ses mains quittant son visage, essuyant machinalement le liquide lacrymal contre ses cuisses. Lentement, l'Auror leva les yeux vers le blond.

Elle avait besoin de lui.

La belle tendit les bras dans sa direction, son corps venant se presser naturellement contre celui de l'Anglais, resserrant son étau autour de sa taille tandis que sa tête vint se poser contre son épaule, son nez délicatement niché dans le creux de son cou, sans doute à la recherche de son odeur qui – elle devait se l'avouer – l'avait toujours réconfortée. Les sanglots de la Grecque s'étaient calmés, laissant place à quelques larmes silencieuses et quelques soupirs.


« J'ai été faible, Mark. », souffla-t-elle de sa voix brisée à l'oreille de l'homme.

Elle ferma les yeux, toujours accolée contre celui qui lui avait sauvé la vie et qui, maintenant, lui donnait envie de la vivre.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyMar 12 Jan - 18:57:25

Ophelia, agenouillée, fut donc rejointe par Mark, qui se mit à sa hauteur. Elle avait enfoui son visage dans ses mains, ses sanglots ayant repris alors qu'il s'approchait. Il resta là, immobile, la regardant, simplement. Il attendait qu'elle réponde, qu'elle réagisse. Comment l'aider ? Comment guérir cette détresse, ce déversement ? Etait-ce la conséquence des événements au Cottage ? S'était-il passé plus de choses qu'il ne le croyait ? Ces questions, il ne les posa pas. Il préférait qu'elle prenne l'initiative de lui en parler, si elle le voulait. Elle ne répondit même pas à sa question, du moins pas immédiatement.

Après quelques secondes, elle parut se calmer, sa respiration devenant plus calme, plus régulière. Elle s'était apaisée. Ses mains humides de larmes quittèrent son beau visage pâle, et elle essuya le liquide salé sur ses cuisses. Puis, leurs regards se croisèrent. Ses beaux yeux tristes... Il avait tant envie de la réconforter... Elle tendit alors les bras. Et il l'accueillit contre elle. Elle se colla contre lui, ses bras autour de la taille, sa tête dans le creux de son épaule. Lui-même passa un bras autour de la taille de la jeune femme, sa main allant jusqu'à sa hanche, qu'il se mit à caresser, alors que l'autre bras lui entourait les épaules. Il posa doucement sa tête sur celle de la Grecque, respirant l'odeur de ses cheveux.

Il se remémora les instants qu'ils avaient passés tous les deux. Pourquoi n'avait-il pas osé, à ce moment-là ? Les occasions n'avaient pourtant pas manqué, ils avaient souvent été seuls au Cottage. Et pourtant, l'ancien directeur du DCMI s'était contenté d'être un bon ami... Pourquoi ? Etait-ce ce Nouvel an, la présence d'Arsène, l'éternel séducteur, qui lui avait fait prendre conscience de ses sentiments ? Etait-ce la présence d'un potentiel rival qui l'avait décidé, quand l'occasion viendrait, à se jeter à l'eau ? Il ne savait plus. L'arrivée des Mangemorts avait brouillé sa perception. Pourtant, il se rappelait avoir eu peur, il avait eu peur lorsque Ophelia s'était retrouvée au milieu de ce brasier...

Finalement, elle parla. Etait-ce sa réponse à la question ? Peu importait. Faible, si faible... Parlait-elle du combat, de cet horrible combat face aux serviteurs du Seigneur des Ténèbres, durant lequel elle avait été blessée ? Non, elle n'avait pas été faible. Tout le monde avait donné son maximum face à cet assaut. Ils avaient eu le temps de se préparer, l'espace de quelques secondes, et avaient vaillamment lutté. Tous s'en étaient sortis, même si certains avaient été grièvement blessés. Edward... S'arrachant aux images de cette nuit-là, Mark resserra son étreinte.


"Non, tu n'es pas faible. Tu es une femme exceptionnelle. Tu n'es pas faible... Il y a simplement des forces dans ce monde contre lesquelles on ne peut pas lutter."

Et il ne parlait pas seulement de la Magie Noire et ceux qui la pratiquaient sans aucun scrupule. Les forces supérieures dans la nature étaient diverses et variées. Et Mark était en ce moment même proie d'une de ces forces, une force contre laquelle il n'avait pas envie de se battre, car ce moment était venu, enfin. Cette force, c'était un sentiment, le plus fort de tous, celui tant défendu, prêché par Dumbledore : l'amour.

Jamais avant il n'avait éprouvé une attirance si forte pour une femme. Bien sûr, il en avait connues, mais jamais il n'avait pu s'attacher. Et là, alors qu'il se laissait envahir par la proximité de ce corps contre le sien, il sut qu'il l'aimait depuis leur première rencontre. Mais il avait été incapable de se l'avouer. Là, il ne manquerait pas sa chance. Il voulait être là pour elle, elle avait besoin de lui, tout comme il savait qu'il avait besoin d'elle.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyJeu 14 Jan - 4:20:00

Ophelia avait toujours su que Mark était là pour elle. Il n'était pas rare de les trouver en train de discuter autour d'un café ou d'un thé, de se faire des confidences, d'apprécier ouvertement la compagnie l'un de l'autre. Depuis qu'ils logeaient tous les deux au quartier général de l'Ordre du Phénix, ils étaient devenus très proches, sans jamais dépasser le stade amical. Et alors que l'Auror se retrouvait en sécurité dans les bras forts du blond, elle comprenait pourquoi.

Elle comprenait pourquoi, malgré leur chimie indéniable, malgré les sourires et les caresses du bout des doigts, elle ne s'était pas laissée aller dans cet élan d'amour qui n'attendait qu'à être consumé; Arsène. Elle l'avait aimé passionnément sans jamais recevoir quoique ce soit en retour. Et la Grecque s'était tant efforcée d'attirer le regard du médicomage qu'elle en avait oublié qu'un beau blond lui aurait donné tout ce dont elle avait besoin au centuple si elle le lui avait demandé. L'enseignant, lui, n'aurait été qu'une source de déception. La belle n'avait pas besoin d'un homme qui changeait d'amante comme de chemise.

Les caresses douces et régulières de l'Anglais eurent l'effet d'un baume sur le coeur meurtri de la brune. Elle était bien. Ses doigts, son étreinte, son nez dans ses cheveux, chacun des gestes que Mark posait ne donnait qu'encore plus envie à la Grecque de rester contre lui et de ne jamais s'en séparer. Elle ne pleurait plus, son souffle de plus en plus calme. Son étreinte se détendit à son tour, l'une de ses mains glissant de l'épaule du blond jusqu'à sa nuque, les doigts de l'autre se perdant dans sa chevelure, caressant délicatement et machinalement ses boucles blondes.


« Je le connais, Mark. Celui qui a voulu me brûler. Je n'ai pas été capable de l'attaquer, j'étais paralysée. Il a utilisé ma faiblesse à son avantage. »

La Méditerranéenne avait dit cela tout à fait calmement, sans s'en faire. Elle ne pouvait pas garder un secret, pas à lui. C'était même un avantage, que l'Ordre sache à qui il avait affaire. Cela rendait l'intervention plus facile. Elle jugea que les détails de sa rencontre avec James étaient complètement inutiles. Un jour peut-être, elle en parlerait. Mais tout ce que Mark avait besoin de savoir, c'était qu'une attaque était possible. Qu'ils pourraient se venger sur quelqu'un, même si cela semblait affreusement froid et cruel. C'était tout ce qu'il méritait et Ophelia comptait bien y participer.

Ophelia soupira doucement, sans doute de bien-être. Pleurer détendait toujours les tensions et la proximité de Mark lui avait donné envie de persévérer, de ne pas lâcher prise. Cette sérénité ne serait probablement que temporaire et son angoisse finirait par ressurgir jusqu'à ce que justice soit faite. Pour le moment, cependant, plus rien ne l'inquiétait. Elle se sentait paisible, à sa place dans les bras de cet homme.

La belle leva doucement la tête puis fit face à l'Anglais, son regard profondément ancré dans le sien. Elle se sentit tressaillir de l'intérieur, elle sentit son cœur se figer puis battre plus vite au creux de sa poitrine. Elle avança l'une de ses mains jusqu'au visage de l'homme et en traça délicatement les traits du bout du majeur; l'os de ses joues, son arcade sourcilière, son nez jusqu'à ses lèvres, où elle resta quelques instants avant de rejoindre son menton, sa paume se reposant finalement contre son torse.

Oui, elle était prête à le dire. Elle le savait tout simplement, comme jamais avant dans sa vie. Elle n'allait pas attendre une minute de plus pour se l'avouer. Et cet aveu personnel viendrait avec celui qu'elle ferrait au concerné.


« Mark...? », souffla-t-elle.

Elle pausa, son autre main jouant toujours du bout des doigts avec quelques mèches de ses cheveux de blé. Son regard, s'étant égaré quelques instants, retrouva sa place contre celui de Mark.

*Allez, dit-le...*


« I think I love you... »
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyDim 17 Jan - 1:46:59

Ce contact, cette étreinte, auraient pu durer une éternité. La femme, il le savait, en était sûr à présent, qu'il avait désirée dès le premier instant était blottie contre lui, et le temps semblait s'être figé. Dans ses bras, la Grecque ne pleurait plus. Etait-elle arrivée au bout de ses larmes, ou la présence de Mark l'avait-elle finalement apaisée ? Sa respiration était devenue régulière, calme. Oui, le temps aurait pu s'arrêter, gravant à jamais cet instant, devant la fenêtre de la chambre, gravant dans le marbre leurs deux silhouettes enlacées. Il sentit la main de la jeune femme remonter le long de son épaule, jusqu'à sa nuque, alors que l'autre se perdait dans ses cheveux blonds. Après un instant, qui pourtant parut durer bien plus longtemps, elle parla.

Les mots mirent un moment avant de prendre leur véritable sens dans l'esprit embrumé par ses sentiments de Mark. Elle connaissait le Mangemort... Il avait pourtant gardé son masque. Mais elle l'avait reconnu. Et le fait qu'elle l'ait déjà rencontré l'avait empêcher d'agir contre lui, alors qu'il n'avait eu aucun scrupule à l'attaquer, lui. Mark ne chercha pas à savoir qui il était et, surtout, comment l'Auror avait pu le rencontrer. Si elle souhaitait lui en parler, elle le ferait. La seule chose à retenir, c'est qu'elle devait avoir son nom, ce qui permettrait de le neutraliser dans les jours à venir... Pour le moment, le Mangemort était presque le cadet de ses soucis...

Sentant le mouvement de la Grecque, Mark leva lentement la tête, pour qu'elle puisse lever les yeux vers lui, les planter dans les siens. Le bras passé autour de l'épaule glissa, et la main de l'ancien directeur vint caresser la joue de la jeune femme. De si près, son regard, son visage, tout, ce qu'elle dégageait, elle était si belle, si désirable. Et les traces de ses récents pleurs, de ce moment de faiblesse, si humain, la rendait encore plus belle, plus désirable. Il tressaillit lorsque Ophelia dessina délicatement, du bout des doigts, chacun des traits de son visage, les joues, les lèvres... sur lesquelles elle s'attarda, avant de finalement poser la main contre le torse de l'Anglais.

Ainsi, les yeux dans les yeux, il le savait, plus que jamais. Il l'aimait, il aimait cette femme, et c'était réciproque. C'était le moment pour eux de se l'avouer, même s'ils le savaient, le moment de formuler clairement l'attirance qu'ils avaient l'un pour l'autre. Du bout des lèvres, elle prononça son nom. Il répondit en glissant la main dans les cheveux de la jeune femme. L'autre cessa ses caresses sur la hanche et remonta légèrement, jusqu'à la base de sa poitrine. Pendant un infini moment, le regard d'Ophelia avait quitté celui de Mark. Hésitation ? Inspiration ? Cherchait-elle la force de pouvoir le dire ?

Les mots vinrent. Certes, ils furent précédés d'un "je crois"... mais Mark sut que cela n'avait aucune importance. Car elle l'avait dit. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de l'homme, tandis qu'il les approchait, lentement, de celles de la Grecque. Il effleura le coin de sa bouche, comme une promesse. Ses deux mains vinrent se placer sur les joues d'Ophelia, leurs deux regards toujours posés l'un dans l'autre.


"Je crois que c'est réciproque." répondit-il, sur le même ton.

Puis, comme si aucun autre moment n'aurait pu convenir, comme si enfin on les y avait autorisés, Mark embrassa Ophelia, comme jamais il n'avait embrassé avant. Le contact de leurs lèvres, alors que sa langue cherchait à rencontrer son homologue, l'envahit soudain d'un frisson. Cet instant, plus qu'un autre, ne devait pas s'arrêter, jamais. Sa main droite ne quittait pas le visage d'Ophelia. L'autre vint se placer à la base de son dos, avant de remonter lentement le long de sa colonne vertébrale, jusqu'à la nuque. N'y tenant, plus, il finit par briser ce baiser...


"Non, je ne crois pas... J'en suis sûr... Je t'aime."

Parce qu'il ne l'avait pas dit, lui, il avait ressenti le besoin de le faire, de dire ces trois mots qui, ensemble, disaient tout.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyMar 19 Jan - 4:35:26

C'était maintenant une certitude.

Son cœur avait attendu les mots pour se l'admettre. Elle l'aimait vraiment et cet amour avait toutes les chances de s'épanouir. Une telle chose aurait été impossible avec le médicomage; son infidélité redondante lui aurait brisé le cœur et celui-ci n'avait pas besoin d'une autre blessure dans ce genre. Il méritait un peu de répit, d'accalmie. La brune savait qu'elle trouverait ce sanctuaire en Mark. Les beaux yeux du blond ne cessaient de la caresser, de la couvrir de tout l'amour qu'il portait à son égard et elle le lui rendait, clignant délicatement des paupières pour se convaincre que tout cela était vrai. Il était bien là, devant elle, ses mains étreignant doucement ses joues encore humides de ses perles d'eau.

L'Auror soupira presque imperceptiblement lorsque les lèvres charnues de l'homme effleurèrent le coin de sa bouche légèrement tremblante. Sa poitrine lui semblait brûlante et sa gorge, serrée. Elle avait déjà aimé, mais pas comme ça. Ses relations précédentes avaient été certes mémorables mais aucune d'entre elles l'avait frappée droit au cœur comme c'était le cas présentement. La Grecque ne se reconnaissait plus, sentant qu'elle aurait pu fondre dans les bras de Mark à ce moment-là tant elle était fiévreuse. C'était ça, être vraiment amoureuse. Être dépossédée de sa personne, être fragile, vulnérable et par-dessus tout, se régaler de sa propre faiblesse.

Elle sentit la peau de la nuque de l'Anglais onduler sous ses doigts alors que leurs lèvres se cherchaient avec une avidité retenue. Ses paupières se fermèrent lentement, presque avec hésitation avant qu'elle ne se laisse complètement submergée par le baiser. Sa mâchoire suivait le rythme lent de celle de Mark, gravant dans sa mémoire chaque seconde de cet échange, le premier, elle l'espérait, d'une vie entière. La demoiselle laissa sa main droite glisser jusqu'à la joue du blond, l'autre toujours sagement reposée contre son torse. Elle sentait son cœur battre à la chamade sous sa paume.

Ophelia n'arriva pas à réprimer la vague de douleur qui assaillit son dos lorsque la main de son aimé parcourra toute la longueur de celui-ci. Ses doigts se serrèrent légèrement contre sa joue et le tissu de son chandail, ses traits se raidirent et son souffle se coupa tandis qu'elle étouffait un faible gémissement contre les lèvres du bellâtre. Elle avait oublié ses brûlures.

Ses lèvres eurent progressivement froid au fur et à mesure que le blond brisait la douce étreinte. C'en était presque douloureux; elle serait volontiers restée comme ça encore longtemps.

Tout cela avait été spontané, non réfléchi. Les amoureux étaient à genoux sur le sol de sa chambre. C'était arrivé, tout simplement. Et rien n'aurait pu rendre ce moment plus parfait. Pas de chandelles, pas d'étoiles dans le ciel, pas de pétales de roses sur la couette d'un lit sans plis. Non. Il faisait plein jour, les draps du lit d'Ophelia étaient en bataille. Elle n'était pas maquillée, pas habillée et c'était exactement comme cela que ça devait être.

Il l'aimait, il venait de le dire. Un tendre sourire se dessina sur les lèvres de la brune alors qu'elle caressait sa joue du bout des doigts, ses yeux observant chacun des traits de son visage qu'elle avait tracés un peu plus tôt. L'Auror déposa un baiser contre le menton de l'Anglais puis continua sa course avec lenteur et délicatesse le long de sa mâchoire, jusqu'au creux sous son oreille.


« Tu me rends heureuse... », y souffla-t-elle.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyMar 26 Jan - 18:56:06

Il avait oublié les brûlures de la jeune femme. Sa main avait parcouru le dos, mais la douceur qu'il avait mis dans ce geste n'empêcha pas Ophelia de réagir. Il la sentit se raidir. Mais elle ne lui en tint pas rigueur. Ils s'étaient avoués leurs sentiments. Enfin, après ces quelques mois passés l'un près de l'autre, en toute amitié, partageant une certaine affection, mais sans jamais oser, ni l'un ni l'autre, aller plus loin. Mais en définitive, n'était-ce pas dans la logique des choses ? N'importe qui, entrant dans la pièce à ce moment, aurait trouvé le tableau étrange. Ils étaient tous deux agenouillés devant la fenêtre. Si la position n'était pas vraiment confortable, peu importait, car ils étaient ensemble.

Les lèvres de la Grecque se posèrent sur le menton de Mark, avant de glisser progressivement jusqu'à son oreille. Alors, elle lui murmura des mots qui l'emplirent de joie. Il la rendait heureuse. Et rien que ces mots-là avaient le même effet sur lui. Il soupira et, du bout des doigts, releva le menton de l'Auror, pour la regarder dans les yeux. Sa main glissa sur sa joue, et, à nouveau, il l'embrassa, comme une réponse à ses paroles. Mais il devait le dire, il devait parler aussi.


"Oui, je veux que tu sois heureuse. Parce que c'est ce que je ressens avec toi."

Puis il choisit de changer de position. Lentement, il se pencha en arrière, un bras derrière lui pour retenir sa descente vers le sol, l'autre main prenant celle d'Ophelia pour l'amener contre lui. Il était à présent étendu sur le dos, et la jeune femme était sur lui. Il avait pensé un instant l'amener jusqu'au lit, mais il aurait probablement dû toucher les brûlures, et lui aurait fait mal, ce qu'il ne souhaitait absolument pas.

"Tu sais, tu ne peux pas t'en vouloir. Tu as fait ce qu'il fallait. Et aujourd'hui, tu es là. Nous sommes là, ensemble."

Lui se sentait bien. Il avait oublié ses blessures, à présent cicatrisées. Elle mettrait du temps à oublier les siennes, mais c'était un prix à payer, une façon de se souvenir que le danger était toujours présent. Et il était d'autant plus important pour eux de rester soudés. Mark pensa à Remus et Tonks. Eux aussi s'aimaient. Et leur union allait apporter un enfant. L'espoir que tous avaient était que cet enfant grandirait dans un monde de paix. Et cela tenait à eux, les membres de l'Ordre du Phénix. Derrière Harry Potter...

"Tu veux quelque chose ?" demanda-t-il alors.

Qu'il la porte à son lit, lui prépare un bain, aille chercher à manger, ou à boire. Ou bien qu'il reste avec elle. En cet instant, il était prêt à tout faire pour elle. Plus rien d'autre n'existait que le bien-être d'Ophelia.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyJeu 28 Jan - 3:57:09

La Grecque laissa la main du blond s'emparer délicatement de la sienne alors qu'elle lui adressait un tendre sourire, suivant docilement son mouvement. Elle déposa d'abord sa main libre aux côtés de Mark, se positionna au fur et à mesure que celui-ci s'étendait puis suivi naturellement le mouvement, se vautrant contre son corps ferme. La brune reposa sa tête contre le haut de son torse, tout près de son épaule, puis clos ses paupières. Elle se sentait en sécurité, à l'abri des violentes obscénités du monde, des maux du cœur, des injustices, de l'humiliation. L'Anglais était son sanctuaire, rien de moins. Les intempéries des derniers jours et de ceux à venir ne l'atteignait pas alors qu'elle écoutait le cœur de son aimé battre. Battre pour elle. La belle sourit à cette pensée. C'était presque inespéré, ressortir d'une situation aussi morbide pour se retrouver nichée dans les bras d'un homme qui, maintenant qu'elle prenait le temps d'en dresser le portait sous toutes ses coutures – du moins celles qu'elle connaissait - , était son idéal.

Probablement qu'il avait quelques défauts et probablement qu'elle ne les trouverait plus si mignons au fil des mois, des années de vie commune. Probablement qu'il allait arriver qu'ils s'en veuillent, qu'ils se boudent. Mais tout cela serait pour mieux se retrouver, pour s'apprécier encore plus. Elle était prête à vivre avec Mark, en entier, du début à la fin. Elle le sentait au creux de sa poitrine. Ces sentiments étaient là pour rester.

La jeune femme entrouvrit les yeux en sentant la voix de Mark résonner dans son torse, comme un doux roulement de tambour contre son oreille. Elle sourit à ses mots et hocha doucement la tête pour toute réponse. Oui, il y avait de l'espoir. La Grecque avait un profond sentiment que les choses allaient se replacer pour le mieux. Elle ferrait tout pour aider la cause, comme elle l'avait fait durant toute l'année précédente. Un cœur meurtri et des brûlures au dos ne l'empêcheraient pas de reprendre sa baguette contre l'ennemi. Au contraire, ces obstacles lui rappelaient pourquoi elle luttait. Pour la justice, pour le futur, pour leur futur. Ensemble.


« Non, je ne veux rien. Rien de plus qu'être avec toi, ici, maintenant. », dit-elle d'une voix douce, levant brièvement ses yeux vers l'Anglais, lui adressant un tendre sourire.

Ophelia resta ainsi étendue sur le corps de l'homme qu'elle aimait, à s'enivrer de son odeur, des mouvements de son torse et de son ventre qui la berçaient doucement, de son cœur sous ses tympans. Cette étreinte sereine dura quelques minutes, jusqu'à ce que, s'appuyant sur le torse de Mark, la jeune femme éleve le haut de son corps, souriant au blond. Elle caressa la peau sous ses doigts d'un délicat mouvement puis dit, plantant la pointe de ses pieds dans le sol:


« Tu fais un bien bon matelas, mais je préfère encore le mien. »

Elle ponctua sa phrase d'un clin d'œil puis se redressa avec précaution, toujours très consciente de sa douleur. Une fois sur ses pieds, elle se laissa glisser sur son lit, serrant les couvertures dans ses poings et calant sa tête dans son oreiller. Mais contrairement au moment de son réveil, elle était heureuse d'être parmi ses draps. Parce que son homme n'était pas loin.

La Grecque le fixait, son regard pétillant, enfantin...
Heureux.
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MessageSujet: Re: [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé]   [Castel] Fondu au noir (PV Mark)[Terminé] EmptyLun 8 Fév - 13:18:33

Mark n'aurait pu dire combien de temps ils restèrent là, étendus, Mark allongé sur le dos, Ophelia reposant sur lui, au rythme de la respiration régulière de l'homme. Elle avait prononcé les mots qu'il attendait, qu'il avait provoqué en lui demandant si elle souhaitait quelque chose. Elle ne voulait rien. Ou plutôt, rien de plus qu'être avec lui. L'instant présent. D'un geste délicat, Mark caressait les cheveux de la Grecque. Ses yeux fermés, il écoutait la mélodie de leurs deux respirations. Ainsi positionnée, Ophelia devait sentir que le coeur de Mark battait plus vite que la normale...

Finalement, elle se redressa, souriante. Elle paraissait si heureuse qu'il aurait été difficile de remarquer qu'elle venait de subir de graves blessures. C'était bien là quelque chose qui faisait leur force face aux Mangemorts, l'amour... La réflexion qu'elle prononça fit sourire Mark. Jamais encore on ne lui avait dit qu'il faisait un bon matelas, aussi n'y avait-il aucune raison de se vexer si on le comparait à un véritable matelas. Après un clin d'oeil, la jeune femme se releva, lentement, jusqu'à se retrouver debout. Alors qu'elle glissait dans son lit, Mark se leva à son tour.

Il resta là, immobile, à la regarder dans les yeux. Après quelques secondes, il s'approcha et vint déposer un baiser sur la joue d'Ophelia. En se baissant, il lui passa même une main dans les cheveux, terminant son geste en lui caressant la joue du pouce.


"Repose-toi, reprends des forces. Rêve de moi..." glissa-t-il, en se redressant.

Quel dommage qu'elle souffre encore. Mais maintenant qu'ils s'étaient avoués leur amour, maintenant qu'ils devaient se cacher, ils auraient tout le temps, lorsqu'elle serait guérie, de passer du temps ensemble. Les missions devraient se faire rares pour eux, ils auraient donc à rester confinés au Castel.


"Je reviendrai te voir." ajouta-t-il, en allant vers la porte.

Arrivé devant le lourd panneau de bois, il s'arrêta, main sur la poignée.


"Je t'aime." fit-il, en tournant la tête vers elle.

Puis, souriant, léger, il quitta la chambre. Avec la ferme intention de revenir vite.
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