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 Five o'clock, l'heure du thé... ? [Terminé]
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MessageSujet: Re: Five o'clock, l'heure du thé... ? [Terminé]   Five o'clock, l'heure du thé... ? [Terminé] - Page 2 EmptyMer 9 Déc - 16:42:52

La tête penchée sur le côté, la Carrow attendait la réaction du gamin avec un sourire sadique. Nul doute que cela allait être un dilemme cornélien pour le jeune Gryffondor. Devrait-il mettre fin à la vie de cet animal, et ainsi abréger d’éventuelles souffrances, ou trahir un de ses camarades en le condamnant en une torture certaine ? Evidemment, l’un mourait de ses propres mains tandis que l’autre serait aux petits soins de leur enseignante, ce qui ferait sans doute pencher la balance vers l’inaction. Moins de responsabilité et de culpabilité de cette façon... Cependant, Alecto n’était pas une Mangemort pour rien. Elle aimait la manipulation et la torture et, quelque soit son choix, cela sera difficile pour lui.

- Non. Je suis désolé, professeur, je ne peux pas. Même si vous mettez toute l'école en retenue, je ne ferai pas ça.

Ce n'était pas la maison du Courage mais plutôt de la stupidité et de l'entêtement le plus total. Le lion était donc prêt à se mettre toute l'école à dos ?

- Non... ? Tant pis vous l’aurez voulu...

De toute manière, cette décision ne la surprenait guère. Le roux était têtu et refusait de se salir les mains, du moins directement... En effet, il avait quand même accordé à un de ses camarades une petite séance avec elle. Et bien qu’il ne sera pas tué, il n’en sortira pas tout à fait intact. Quant au chien, il n’était pas sorti d’affaire...

- Sachez Craig que leurs souffrances seront complètement votre faute avertit la brune, en tendant sa baguette vers la cage. Endoloris !

Au contact du maléfice, le cocker poussa des hurlements et son corps tressauta et s’agita violemment. Chaque secousse de douleur le cognant à chaque fois de plus en plus contre les barreaux. Ses pattes et son crâne frappant sans relâche les limites de sa prison. Impitoyable, la sœur Carrow maintint le Doloris jusqu’à ce que la bête ne puisse plus bouger. La bave coulant de ses babines et le corps meurtri, l’animal gémissait à présent, du sang coulant librement de ses blessures. Se détournant de la cage, la Ténébreuse retourna à son bureau et ouvrit son registre avant de pointer au hasard un nom d’un Gryffondor.

- Votre camarade pourra vous remercier, grâce à vous il aura une retenue avec moi. Vous direz donc à Mr Morwind de venir ici, demain à 17 heures. Je lui réserverai un traitement de faveur...

La Carrow se rappelait d'ailleurs très bien du visage trop innocent du jeune Rouge et Or. Elle allait se faire un plaisir de l'éveiller à la réalité de la vie. Et si en plus, cela pouvait créer des tensions au sein de la maison de Godric, cela serait encore mieux. Craig pourrait éprouver après ça quelques difficultés avec ses camarades...

- Malheureusement, l’heure tourne et vous allez terminer par quelques lignes, mais avant... Accio !

Avec un bref mouvement du poignet, Alecto attira à elle l’instrument qui était accroché au rouquin depuis le début de la retenue. Les crochets retenant le tube à présent gorgé de sang s’agitèrent et sortirent sans aucune délicatesse du bras de l’adolescent. La brune lévita ensuite l’objet sur la cage du chien qui avait encore des spasmes nerveux. Puis, poussant légèrement le tout sur le côté de la table, elle y déposa du matériel d’écriture.

- Asseyez-vous Craig, et recopiez-moi ces lignes, 50 fois ! ordonna-t-elle tout en faisant apparaître le texte sur le tableau.

La baguette a écrit:

Je pollue le monde sorcier et ne suis qu’un voleur de magie.
Je ne suis qu’un sang de bourbe et ma vie ne vaut rien.
Ma seule utilité est de servir de cobaye aux sorciers dignes de ce nom.
Je dois le respect et l’obéissance à tous les Sangs-Purs.



- Ah j’allais oublier, pour ne pas que vous soyez distrait... Avada Kedavra...

La lumière verte fusa aussitôt sur le canin et mit fin à ses souffrances et surtout aux sifflements qui commençaient à exaspérer la Carrow. L’animal reposa ainsi, le corps brisé et les yeux grands ouverts. Satisfaite, la démoniaque sorcière rejoignit alors son bureau et entreprit tranquillement de corriger des devoirs.




[HJ : Voilà, dernier post pour moi, c’était un plaisir de te torturer niarkhéhé

Pour les lignes, il faut décaler les lettres dans l'alphabet selon la consigne suivante :

Je pollue le monde sorcier et ne suis qu’un voleur de magie. +2
Je ne suis qu’un sang de bourbe et ma vie ne vaut rien. -3
Ma seule utilité est de servir de cobaye aux sorciers dignes de ce nom. +6
Je dois le respect et l’obéissance à tous les Sangs-Purs. -5

exp : Alecto Carrow +3 = Dohfwr Fduurz / Alecto Carrow -4 = Whaypk Ywnnks

Bon courage !]
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  • William J. Craig
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MessageSujet: Re: Five o'clock, l'heure du thé... ? [Terminé]   Five o'clock, l'heure du thé... ? [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 17 Déc - 22:21:02

Évidemment, c'était sa faute... Ce chien se tordait de douleur, poussait des gémissements déchirants, endurait un véritable supplice, et c'était à cause de lui. S'il avait accepté de le tuer lui-même, ç'aurait été bien plus rapide ; appuyer sur la carotide, juste quelques instants, et ce serait fini. Mais William ne connaissait que la théorie de cette méthode de strangulation rapide, pour l'avoir vue à la télévision, il ne l'avait jamais pratiquée lui-même et ne tenait pas à le faire. Il détourna les yeux du pathétique spectacle du cocker, profitant de l'inattention de la Carrow pour mettre ses mains sur ses oreilles. Cela ne suffisait pas à étouffer les bruits, mais ils étaient assez atténués pour être supportables. La malade s'acharna quelques instants sur le chien – heureusement que c'étaient les Moldus les amateurs de cruauté gratuite – avant de se retourner vers son élève...

Fred Morwind. C'était donc lui qui paierait les conséquences du refus de William. Le rouquin serra les dents, catastrophé à la pensée de ce qui attendait son camarade. Comment pourrait-il lui annoncer ça ? Une envie de sauter sur la Carrow et d'appuyer sur ses carotides à elle dévorait littéralement l'adolescent. Comment était-il possible qu'une telle cinglée soit en liberté, avec toute latitude d'agir à sa guise, et même à un poste de responsabilité ? Cette planète ne devait plus tourner bien rond pour que les psychopathes dirigent une école...

Une vive douleur au bras fit taire momentanément ses envies de meurtre ; l'enseignante venait de retirer, sans ménagements, la grosse seringue qu'elle lui avait fichée dans le bras à son arrivée – c'était donc bientôt fini, songea-t-il partagé entre le soulagement et le sentiment de culpabilité causé par la retenue de Fred. Ah non, ce n'était pas fini... des lignes, à présent. Il fallait vraiment s'appeler Carrow pour terminer une séance de torture par des lignes... Hors d'état de s'opposer, William s'assit, en s'efforçant de ne pas regarder le chien agonisant, et observa un instant les lignes inscrites au tableau. Tout un programme, en quatre lignes. Le bras encore douloureux à cause de la seringue, le roux prit la plume disposée sur la table, et l'approcha du parchemin. Copier tout ça cinquante fois, il allait en avoir pour une heure ! À côté de lui, la respiration faible du cocker mobilisait son attention ; il ne pouvait s'empêcher de penser à l'animal qu'il s'efforçait de ne pas regarder, mais le simple fait de l'entendre était atroce. Dans sa grande bonté, la Carrow acheva l'animal, et l'adolescent put commencer à écrire, lentement. Le cadavre du chien était toujours là, mais à présent qu'il ne souffrait plus, c'était moins pénible à supporter...

La Carrow ne faisait plus attention à lui, en apparence, et William en profita pour se masser doucement le bras avant de reprendre son travail. La copie des lignes avançait trop lentement à son goût, et il tâcha d'accélérer un peu...


Citation :
Lg rqnnwg ng oqpfg uqtekgt gv pg uwku sw'wp xqngwt fg ocikg.
Gb kb prfp nr'rk pxkd ab ylroyb bq jx sfb kb sxrq ofbk.
Sg ykark azorozk kyz jk ykxbox jk iuhgek yuxiokxy jomtky jk ik tus.
Ez yjdn gz mznkzxo zo g'jwzgnnvixz v ojpn gzn Nvibn-Kpmn.

Il lui fallut un long moment pour venir à bout du pensum, tremblant un peu à cause de la douleur dans son bras et de la brûlure – mais aussi, surtout, à cause de Fred... Après une éternité, il inscrivit enfin le numéro 50 en face du dernier paragraphe, et accéléra pour copier ces quatre ultimes lignes.

La Carrow le congédia sans même lui administrer un dernier Doloris, elle devait être fatiguée... Pas mécontent d'en avoir enfin terminé, William se dépêcha de s'éloigner, mais pas pour regagner son dortoir ; il ne supporterait pas de voir Fred dans le lit d'à côté, et de toute façon sa brûlure ne pouvait pas rester comme ça. Il se hâta donc en direction de l'infirmerie, avec l'intention d'y passer la nuit, de façon à réfléchir à ce qu'il pourrait bien dire à Fred pour lui expliquer cette retenue inattendue.
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