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 [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1
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MessageSujet: Re: [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1   [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1 - Page 3 EmptyMar 8 Sep - 22:35:03

Dans le petit monde de Nancy, les coqs ne mouraient pas. Ils se transformaient en or. Tout ce qui s’échangeait contre des gallions perdait son statut d’être vivant. Lorsque la roue des paris tournait, seul le tintement des pièces comptait. La jeune fille ne pensait pas morale, elle pensait argent. La vie se jouait. Les tables devenaient des arènes. Elle allait pratiquer une activité moldue ! N’était-ce pas excitant ? Les créatures magiques, plus robustes, avaient des pouvoirs, des capacités physiques améliorées. Certaines brillaient par leur intelligence, d’autres, complètement abruties, étaient taillées pour le combat. Jetées dans l’arène, sous les acclamations des sorciers, elles connaissaient leur rôle. Son père lui avait décrit des scènes incroyables. Il avait vu une licorne éventrer un troll, assisté à la lutte aérienne de deux dragons enragés, veillé toute la nuit devant le duel mortel d’un hippogriffe et d’une chimère. Les créatures n’étaient pas toujours tuées. Elles étaient précieuses et survivaient assez bien aux blessures les plus critiques. Mais les moldus ne s’inquiétaient pas de perdre un coq ou un chien. Avec des animaux domestiques, le terrain de jeu était infini. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Parce que le spectacle semblait sans intérêt. Les bêtes n’avaient aucune technique. Et Carrow avait trouvé la solution au problème, elle résidait dans la magie ! Les gallinacés leur serviraient d’avatars. Au lieu de lancer des sorts sur leurs adversaires, les élèves boosteraient au maximum leur petite bête. Ludique et indolore, elle aimait le concept. Elle s’amusait, sautillait, riait comme une gamine grisée par les lumières colorées d’un parc d’attraction. Nancy ne se séparait jamais de son enthousiasme. Couplé à son énergie vitale, il faisait parti d’elle et déterminait, semblait-il, l’essentiel de sa personnalité. Sa famille la jugeait aussi insondable que son père. Ses amis lui connaissaient une sensibilité plus profonde les jours où la gravité d’une nouvelle la tirait vers une réalité qu’elle refusait.

La réponse de la jolie blonde l’enchantait. Bingo ! Elle avait bien fait de s’adresser à elle. Ema l’accueillait son le même ton, et son humour léger lui arracha quelques rires amusés. Elle était presque aussi drôle qu’Omega ! Hélas, pendant que la belle présentait son terrible coq indien, un impertinent le lui ravit. Devant sa mine décontenancée, Nancy s’esclaffa. Sa partenaire était parfaite ! Quelle belle trouvaille ! Serait-elle à la hauteur d’Abbie ? L’année dernière, la Serpentard s’était entichée de la bleue et bronze. Elle la courtisait toujours, mais son esprit la décevait. Elle n’était plus très sûre de l’admirer. L’illusion du début se dissipait. Nancy guettait les nouvelles rencontres de l’année. Si elle se lassait souvent d’une amitié naissante, l’instant de la découverte la réjouissait. L’analyse commençait, toute une vie se reconstituait, et le jeu de séduction agissait, de son côté en tout cas. Une bonne amie était une amie conquise. Il fallait qu’elle attire l’attention, que sa présence fût désirée. Dans un autre contexte, Ema aurait eu droit à une Nancy plus délicate. Mais les combats de coq ne se prêtaient aux badinages. Il y avait un temps pour tout. Le jeu, mes amis, était, à jamais, sa priorité. Elle s’occuperait de ses affaires privées et sociales plus tard. La Poufsouffle subirait donc un test. Elle l’aimerait enragée ou la fuirait. Avait-elle du temps à perdre avec des pimbêches ? Heureusement, la jeune fille ne correspondait pas au portrait. Elle lui offrirait une vraie bataille, avec du sang, des cris, des larmes, de la douleur et de l’argent ! Autour d’elle, les élèves murmuraient qu’ils ne voulaient pas faire de mal à leur coq, cherchaient une solution pour abréger leurs souffrances. Ridicule ! N’avaient-ils donc rien compris ? Cette chose à plume n’était qu’un moyen ! Ils n’étaient pas là pour tuer, ils étaient là pour gagner !


- Oh si j’étais toi je ne crierais pas victoire trop vite, lança-t-elle, féroce, en contemplant les sept gallions de la blonde. Je mise dix gallions. Prend le temps d’imaginer tout ce que tu pourras t’offrir avec, parce qu’à la fin du combat, ils s’éloigneront à nouveau de toi…

Ah ! Elle adorait les discours d’intimidation qui précédaient les matchs ! C’était un art d’éloquence. Elle n’accorda qu’un regard distrait à la serpentard qui venait de s’effondrer devant la classe. Visiblement, il s’agissait d’un garçon très efféminé. Elle n’avait pas de temps à lui accorder. Le Tuer s’agitait, impatient, dans sa caisse. Il devait l’emporter. Essuyer une défaite face à une Poufsouffle d’un an sa cadette était absolument exclu !

- Eh Champion !, souffla-t-elle à l’animal. Je te préviens, si tu perds, on ne te cuisinera même pas en plat du jour. Non non, tu vois les cochons de ta ferme, ils te piétineront et dévoreront ta carcasse pleine de boue. Alors tu vas m’assurer cette manche !

Plongée dans son délire, la verte et argent ne remarqua la soudaine réticence de son adversaire. Elles allaient s’amuser non ? Rivaliser d’ingéniosité pour écraser l’animal de l’autre ! Les coqs semblaient du même avis. A peine libérés, ils s’attaquèrent furieusement. Une mêlée désordonnée éclata sur la table. Les becs piquaient, les plumes volaient, les pattes griffaient. Ce n’était pas vraiment passionnant. Nancy se demandait combien de temps ils pourraient tenir sans l’aide de la magie. A ce rythme, ils ne quitteraient pas la classe avant la tombée de la nuit ! Quelques minutes désordonnées passèrent. La Serpentard évita de lancer un sort la première. Elle attendait patiemment l’initiative d’Ema. Si la jeune fille était dans une logique moins stratégique, elle serait assez aimable pour lui dévoiler son jeu et lui laisser l’avantage. Un maléfice cuisant ouvrit la joute magique. La lutte commençait en douceur. Son adversaire, prudente, n’était pas assez ambitieuse. Elle l’obligerait à utiliser des moyens plus forts, à révéler sa personnalité cachée. Les gens s’exprimaient à travers le jeu. Dans la fièvre, les masques tombaient, les caractères violents paraissaient. La plus douce des jeunes filles pouvait se montrer d’une rare habileté, tandis que les grandes figures charismatiques de l’école se laissaient vaincre sans résister. Nancy se demandait parfois si le comportement des joueurs était le reflet de leur style de vie. Elle aurait aimé que ce fût vrai. Mais beaucoup livraient leur âme à la distraction et oubliaient de dépenser leur énergie intellectuelle ailleurs. C’était dommage. La logique du jeu s’appliquait très bien à la vie réelle. En d’autres termes, ce combat n’était qu’une sorte de simulation.

Puisque la Poufsouffle se contentait d’une petite offensive, Nancy décida de créer la différence. Que diriez vous d’un amplificatum ? Le Tueur doubla de volume. Il dominait sans mal l’adversaire à présent, excité par l’agressivité de ce dernier, il planta son bec droit sur sa gorge. La brutalité des coups, des mouvements et l’effet du stress déplumait la pauvre volaille. L’arène improvisée jonchait de plus rousses piquées de sang. Sur la chair dénudée, des blessures écarlates traçaient des sillons discrets. Son coq résistait aux assauts du nabot. Qu’espérait-il ce poulet de deux pouces ? Il n’avait aucune chance face à son nouveau colosse ! Mais, plein de prétention, le Teigneux s’acharnait sur le géant. Le spectacle était à peine plus intéressant. Le petit se faisait lamentablement dominer, et rien de très sérieux ne retenait l’attention du public. Où était la botte secrète de l’adversaire ? La scène était grotesque, barbare. Le peuple demandait un retournement de situation, un haut degré de difficulté. Il fallait le surprendre ! Il n’y avait pas assez de sang. Oui ! Tout le problème était là. On ne pouvait décemment pas demander à des gallinacés d’effectuer des prises de qualité. Ces animaux étaient stupides. Ils ne se tournaient pas autour comme les chiens, ne misaient pas sur l’intimidation du regard. Leur vie de mangeur de grains ne les avait pas rendus très athlétique. Niveau prestation, ils seraient recalés à coup sûr. Ce combat n’était pas celui des prédateurs, des carnivores, des seigneurs de la forêt. Nous étions à cent lieux de là, sur le sable d’une basse-cour, pour un règlement de compte entre picoreurs. Tout de suite, ça le faisait moins. Ils battaient des ailes, ne cherchaient pas les points faibles, se gonflaient et se ruaient au hasard. A l’échelle magique, des cocatrix n’auraient pas mieux fait mais, comme on ne pouvait les regarder sans finir pétrifié, le déroulement de leurs étripages relevait du plus grand mystère. Tout ceci nous amenait à une seule conclusion : l’absence de technique invoquait la boucherie ! Et Ema le comprit toute seule. Son idée d’aiguiser les griffes de son coq apportait au duel un côté plus esthétique. Le Tueur, jusqu’alors peu touché par les coups de pattes de son adversaire se retrouva bientôt lacéré. Des crevasses de pourpre luisante colorèrent le poitrail du brave guerrier. La foule en délire criait des hourras ! Elle retenait à nouveau son souffle, attendait l’impact mortel. Mais le coq de Nancy n’avait pas terminé sa mutation. Admirez la longueur affinée de son bec ! Il plongeait dans la chair, ressortait rougeoyant en recrachant quelques bouts au passage. Sous les plumes, la peau ne tenait guère, et les misérables griffes améliorées par Ema étaient presque risibles à côté de la puissance destructrice d’un bec affuté. Et hop, un œil de percé, un ! Une cavité noirâtre se forma, et le sang gicla sur la crête déchiquetée du coq en fin de vie. La Serpentard espérait qu’un autre sort lui serait lancé. Rien ne vint. Le poulet résistait seul. Il ne tiendrait plus longtemps. Et, soudain, le spectacle était moins drôle. Elle allait donc passer à la vitesse supérieure et s’accorder une victoire éclatante. Aiguiser le bec n’était pas assez, Nancy lui donna une consistance métallisée. Le Tueur pénétrait la chair à chaque ruée. Il la tranchait avec la facilité d’une lame de rasoir. Couplée à la brûlure d’une sortilège d’haleine pimentée, ses charges devinrent meurtrières. Le Teigneux finit par se rendre. Epuisé, défiguré, touché au cœur sans doute, il s’effondra, palpita un instant et rendit l’âme. De son côté, le grand vainqueur s’en tirait sans gloire. Son beau plumage appartenait à un passé oublié. Le corps piqué et cinglé de toutes parts, il bascula sur la table, à bout de force. Sa crête, à moitié arrachée tomba devant l’un de ses yeux. Eh oui, ce combat l’avait rendu emo ! /o/


- Ca y esssssst ! Par ici les gallions ! s’exclama-t-elle en tendant une main vers Ema.

Son grand sourire s’effaça vite. La jeune fille n’avait pas l’air bien. Un silence anormal pesait autour d’elle. Elle observa les élèves, choqués, pour la plupart, et se tourna vers le bureau d’Alecto Carrow. Une tête de coq y avait été jetée. Visiblement, les rebelles avaient décidé de protester à leur façon. Elle pouffa doucement avant de tomber sur le cadavre décapité du coq et de noter l’absence significatif d’Isaac Deniel. Son nouveau voisin, William Craig, n’avait pas d’animal, et la gorge était si bien tranchée que l’ex préfet de sa maison s’était, semblait-il, oublié dans le rôle du bourreau. Ah ! Ne l’avait-elle pas dit ? Ce garçon était un volcan ensommeillé. Cette année venait de le réveiller. Il avait tué, pour la première fois. C’était terrible, elle avait raté ce moment historique ! Ne pouvait-il pas l’attendre ? Une moue déçue passa sur son visage. Ce n’était que le début d’un massacre sans nom. Plus les Carrow l’oppresseraient, plus la colère et le mal grandiraient. Elle ne s’était pas trompée. Le tempérament du quatrième année n’était pas de feu, il était de sang. Jusqu’où irait-il si on le laissait agir ? Elle ne devait pas le quitter des yeux. Elle suivrait son évolution. L’aventure se traçait déjà dans son esprit fertile. Avez-vous déjà entendu parler du Sang de Bourbe coupeur de têtes ? Il frappa à l’improviste dans les couloirs de Poudlard. Ses victimes, des Sang Purs, des traîtres à sa cause, ne le voient pas venir. Les têtes, figées de terreur, roulent sur les dalles des couloirs. Son âme tourmentée réclame la vengeance. Qui sera le prochain sur le registre des macchabés ? Qui pourra échapper au Décapsuleur ? Oh oui ! Ce serait un thriller sublime ? Dans l’ère du temps, puisque les gens aimaient entretenir la peur ! Nancy brûlait de commenter la scène, mais les yeux rougis de sa camarade la retinrent. Elle ne supportait pas de voir une fille pleurer. Une douceur inédite couvrit ses yeux turquoise.


- ça devait arriver
, dit-elle d’une voix grave. Certaines personnes sont amenées à faire des choses vraiment terribles lorsqu’elles se réfugient derrière leur raison. Comme si la personnalité de surface éclatait d’un coup et alors… la bête arrive… J’essaye de comprendre ce phénomène…, ajouta-t-elle, absente, avant de revenir sur le malaise de la jeune fille : ça va aller ? On peut annuler le pari tu sais…

Il n’était pas difficile pour Nancy de comprendre que la mort du coq n’avait rien à voir avec la peine de sa voisine. Elle avait abandonné le combat en cours de route à cause de l’exécution du coq au premier rang. L’image était sans doute traumatisante. Les élèves normaux ne devinaient jamais rien. Oui, il est des circonstances où les âmes violentes craquent, et ce n’est pas très beau à voir. Plus sensible au malaise de la jeune fille qu’au massacre des coqs, l’écossaise n’était plus motivée par l’appât du gain. L’adrénaline retombait, son sens des priorités se renversait. Un sourire bienveillant tira ses lèvres. D’une certaine façon, elle changeait aussi de visage.
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MessageSujet: Re: [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1   [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1 - Page 3 EmptyDim 20 Sep - 16:03:42

Dormir ? Hum, non, Kael ne dormait pas. Disons plutôt que... il ne suivait pas le cours en ayant la tête ailleurs. Les questions et réponses qui venaient de partout, apportant des points ou en retirant aux maisons, alors que des retenues et devoirs volaient également, le Celte était parfaitement indifférent à toute cette cohue. Il rêvait. Carrow suspendu à la branche d'un arbre pendant qu'il lui lançait tout ce qui lui passait sous la main, 'tout' désignant surtout une grande variété de fruits et légumes pourris. Carrow habillée en Ombrage, toute rose. Un spectacle qui serait bien drôle, mais il était fort peu probable que tout cela puisse arriver...

Finalement, le Septième Année fut tiré de sa rêverie par l'annonce de la tenue d'un TP. Ah ? Où iraient-ils cette fois ? Visiter une petit village du fin-fond de la Norvège ? Prendraient-ils le métro de New York ? Non, encore une fois, c'était fort peu probable. Le professeur Carreau allait forcément trouver un moyen de les faire se rendre compte que les Moldus étaient des bêtes sauvages assoiffées de violence et boursoufflées d'intolérance envers le reste des êtres vivants.

Bien sûr, c'est ce qui allait se passer : des combats d'animaux ! C'est vrai que ce genre de pratique était inhumaine, mais il y avait deux points à souligner : c'était devenu extrêmement rare, et ça n'avait été pratiqué que dans certaine région du monde. Là, c'était une généralité tout à fait erronée. En fait, l'erreur, c'était la grosse prof elle-même. Les bestioles qu'il faudrait mener à tuer son adversaire étaient... des coqs. Ah, oui. Un coq étant un animal jaloux, régnant sur sa basse-cour, un rival n'avait pas sa place. Et donc, c'était à mort que les bébêtes à plumes et collerette allaient se battre.

Les binômes se formèrent un peu partout, alors qu'Alixette quitta les lieux, avant de s'évanouir. Cela lui valut d'ailleurs d'être sanctionné. Deux raisons : son 'travestissement' et le fait qu'il ait chu et donc 'sali' le sol... Quelle grosse vache, quand même, cette Caro. Mais bon, là, on passait au TP. Et franchement, ça ne donnait pas envie. Plusieurs élèves d'ailleurs refusèrent. Aïlin s'expliqua, parlant de ses origines et des traditions familiales... Pourtant, avec des frères comme Torin et Ultan, l'usage était plutôt de faire souffrir, non ?

Kael demeura assis. Il n'avait pas l'intention d'aller chercher un coq pour le faire se battre contre un autre coq. Il ne le pouvait pas. Une Serpentard semblait elle prendre ça très au sérieux, allant jusqu'à mettre de l'argent en jeu. Pathétique. Il jeta un regard à William, à qui Alix murmurait quelque chose. Feignant de se lever pour aller chercher un volatile, il vint se placer juste à côté du duo :

"Alors, ça roule ? Vous le faites pas non plus ? Ouh les rebelles !"

[i]Il s'assit ensuite sur la table, avant de lancer :


"Madame ! J'ai pas bien compris ce qu'il faut faire, vous pourriez me montrer ? Je dois pas avoir l'esprit assez tordu pour savoir comment m'y prendre..."

Il s'interrompit, fit mine de réfléchir, puis ajouta, toujours d'une voix forte :

"Vous savez, après tout, je suis un né-Moldu. Je pars avec un sérieux handicap..."

Ah, ça faisait franchement du bien. Maintenant, restait plus qu'à attendre la réaction de la grosse moche. Très moche, même.
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MessageSujet: Re: [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1   [Années 4 à 7] Etude des Moldus, Cours n°1 - Page 3 EmptyJeu 8 Oct - 16:32:24

L’oeil aiguisé, Alecto surveillait l’avancée des TP. Déambulant entre les rangées, elle notait au fur et à mesure les différentes réactions des élèves. Ceux trop dégoûtés pour faire quoi que ce soit – et qui verront certainement les moldus autrement désormais – , ceux qui s’exécutaient avec plus ou moins d’entrain et ceux qui étaient trop enthousiastes pour leur propre bien. La Carrow était d’ailleurs hésitante vis-à-vis de ces derniers, il ne faudrait pas qu’ils commencent à apprécier les occupations de ces impurs ! Elle suivit donc du regard la jeune Verte et Argent qui passait de table en table avec un air enjoué. Lui donnant néanmoins le bénéfice du doute, l’enseignante retourna à son bureau et porta son attention vers le coin des indésirables du cours du jour. Les impurs qu’Alecto mettait en priorité sur sa liste d’élèves à corriger s’étaient mis ensemble pour faire le TP. Ou plutôt pour ne pas le faire...

En effet, sans surprise, le sang de bourbe Craig ne faisait pas mine d’obtempérer. Cependant, son partenaire eut une réaction pour le moins inattendue. Plutôt que de faire combattre son coq selon les règles qu’elle avait établies, il exécuta lui-même la mise à mort. Tandis que ce fait en soi ne dérangeait nullement Alecto, elle n’approuvait tout de même pas ce complet irrespect des consignes. De plus, Deniel eut ensuite l’audace de venir jeter la tête sanguinolente du poulet sur son bureau avant de tourner les talons et de quitter la classe sans attendre la fin du temps réglementaire.


- Mr Deniel, ajoutez une retenue pour votre comportement glissa la Carrow avant que le garçon ne franchisse la porte.

Alecto brandit alors la tête coupée du coq que le Serpentard venait de lui apporter.


- Et voilà ce que je vous disais ! La barbarie des moldus est toujours présente dans les nés moldus ! Votre camarade en est la preuve vivante.

La brune arborait un sourire satisfait, certaine que son enseignement allait porter ses fruits et que très vite tout le monde verrait ces abominations comme elles étaient vraiment. Un élève vint alors la voir, un Serdaigle qui faisait partie de la part de la classe qui répugnait à mettre en pratique l’exercice demandé. L’écoutant attentivement, la Mangemort résolut d’être clémente vu que la leçon avait été bien apprise.

- Vos raisons sont tout à fait valables, Mr Bower. Je sais qu’il est difficile et douloureux de s’abaisser au niveau des moldus mais il est de mon avis que la pratique d’un tel acte est nécessaire pour réaliser à quel point ils sont horribles. Aussi, si vous refusez toujours de faire ce TP, vous aurez bien entendu un zéro. Je crois d’ailleurs que bon nombre de vos camarades auront la même note, bien qu’ils n’aient pas d’aussi bons motifs que vous.

Les élèves n'arrêtaient pas de bouger, allant d'un coin à l'autre pour chercher soit un éventuel partenaire, soit un autre combattant. Cependant, Alecto n'aimait pas le clan des sangs de bourbe qui se formait peu à peu auprès de Craig. Un Poufsouffle les avait rejoint et s'adressa très vite à elle. Jusqu'ici, cet énergumène avait été discret mais là il la provoquait carrément. Haussant un sourcil, la dame en noir le dévisagea d'un air méprisant, bien décidée à tuer cette rebellion dans l'oeuf.

- 5 points en moins pour votre insolence, Mr Gammach. Cela ne vous a pas suffit de perdre votre badge de préfet-en-chef ? Pourtant, parmi vos insanités, vous avez un bon point. Vous avez vraiment un handicap, celui d’être un Sang de Bourbe... Je vous rappelle que ce sont les Moldus qui ont inventé ce jeu et ce sont donc eux qui ont l’esprit tordu comme vous dîtes si élégamment. C’est donc étonnant que vous ne compreniez pas ce qu’il faut faire, c’est pourtant dans votre domaine...

Après avoir remis cet impudent Poufsouffle à sa place, il n’y eut plus d’incident et Alecto passa le reste de l’heure à examiner les différentes prestations. Peu à peu, la cacophonie des cris des volailles disparut au fur et à mesure des victimes et très vite la sonnerie annonça la fin du cours.

- Bien, le cours est terminé. Nettoyez vos bureaux et mettez les cadavres des coqs dans les boîtes avant de partir. Et n’oubliez-pas de noter le devoir pour la semaine prochaine conclut la Carrow avec un geste de sa baguette vers le tableau



La baguette a écrit:
Devoir d’Etude des Moldus


1 - Les Chasses aux Sorcières. Quand ? Pourquoi ? Comment ? (/10 pts)

2 - A travers deux ou trois exemples précis de votre choix, démontrer à quel point les moldus sont des êtres sanguinaires. (/10 pts)





[HJ : cours enfin terminé (désolée pour le retard...). Les notes du TP seront bientôt postées.
Le prochain cours commencera en novembre normalement et vous avez donc jusqu’à la fin du mois pour rendre le devoir. Bon courage aux volontaires ^^]
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