Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Si vous avez choisi de passer cette matière, envoyer par MP la partie "Questions" à Albus Dumbledore et Ludwig Van Muller. La partie pratique devra être postée à la suite de ce message.



Document

La ville de Paris vient enfin de se doter d'un service de location de vélos : Vélib'. Cette initiative a débuté le dimanche 15 juillet 2007 en proposant 750 stations et des milliers de vélos pour sillonner la capitale.


Où trouver des stations ?
Le vélo en libre-service propose dès aujourd'hui près de 11 000 vélos solides et dédiés à la ville via des stations automatiques à travers tout Paris. Pour aider les nouveaux bénéficiaires du service, dimanche et lundi des conseillers Vélib' seront présents sur des stations d'accueil.
Un site Internet dédié à Vélib' permet de localiser les stations.

Combien ça coûte ?
L'exploitation du service nécessite un abonnement délivré sous forme d'une carte qui permet, pour un an et 29 euros, d'effectuer un nombre illimité de trajets avec les 30 premières minutes de chaque trajet gratuites, ce qui correspond par exemple à un parcours entre la place du Châtelet et la Porte d'Italie. Ensuite, il en coûte 1 euro pour 50 minutes et 3 euros pour 1h15.
D'autres forfaits sont proposés : Ticket Vélib' 7 jours (5€) et Ticket Vélib' 1 jour (1€).

La place du vélo à Paris
La démocratisation du vélo à Paris doit s'accompagner du développement du réseau de pistes cyclables en assurant la sécurité des cyclistes. Force est de constater que ce n'est pas encore le cas, même si la ville de Paris compte 370 km de pistes cyclables.
Vélib' risque de multiplier le nombre d'accidents avec des personnes qui ne sont forcément habituées à la conduite en vélo au milieu des voitures, dans les bouchons quotidiens et sur des carrefours particulièrement dangereux, le tout dans une pollution atmosphérique importante sur les voies de circulation. Prendre son vélo à Paris demande une vigilance de tous les instants et la définition d'un itinéraire adapté.

Enfin, comme l'expliquait récemment Gwenaëlle Joffre, responsable de la communication à la mairie de Paris, qui supervise le projet : "nous espérons que l'utilisation des voitures va diminuer et que les gens vont choisir de prendre un vélo ou le bus".
C'est la condition indispensable mais non suffisante pour la réussite de l'opération : le péage urbain pourrait en être l'aboutissement alors qu'une ville comme New-York vient de lancer avec courage ce projet.

D'autres réalisations similaires existent depuis quelques années dans des villes européennes comme Barcelone et françaises comme Lyon, il était donc temps que Paris s'y mette. Fin 2007, le nombre de vélos et de stations devrait être doublé.

Questions (7 pts)

1°) Habituellement, le vélo est-il un transport en commun? Comparez-le avec les transports en commun usuels.

2°) Expliquez: "nous espérons que l'utilisation des voitures va diminuer et que les gens vont choisir de prendre un vélo ou le bus"

3°) Pourquoi peut-on parler de "regression technologique" ?

Écriture (13 pts)
Sujet au choix (1 OU 2)

Sujet 1 Dissertation: La régression technologique vous semble t-elle le seul moyen écologique possible?

Sujet 2 Invention: un ingénieur en développement durable (personne qui travaille dans le domaine de l’écologie) habite en banlieue (périphérie d’une ville) mais travaille au centre-ville. N’ayant pas de voiture, il emprunte donc les transports en commun. Décrivez une de ses journées.

Qui aurait cru un jour que Neoki passerait un B.U.S.E d'Etudes des Moldus ! Pas moi en tout cas. La jeune fille qui n'avait assisté à aucun cours de cette matière avait demandé l'autorisation expresse de participer à ce B.U.S.E au professeur Flitwick qui avait fait remonter les choses jusqu'à Madame Ombrage et à Madame McGonagall (Mademoiselle ? ). Elle avait expliqué longuement qu'elle avait une crainte énorme de rater tous ses examens et avait menacé de faire une crise de nerfs si elle ne pouvait pas participer à cette épreuve. Voici à peu près la discussion de Neoki avec les vieux adultes :

"MAIS IMAGINEZ VOUS UN PEU SI JE N'AI PAS LES NOTES SUFFISANTES POUR ETUDIER TOUTES LES MATIERES QUE JE VEUX ETUDIER L'ANNEE PROCHAINE ???? VOUS ALLEZ DEVOIR ME FAIRE REDOUBLER ET JE NE LE VEUX PAS !!! JE SUIS ASSEZ BONNE ELEVE POUR PASSER MAIS LES EXAMENS CA ME STRESSE TELLEMENT QUE JE SUIS CAPABLE DE TOUT LOUPER !!!!!!"

Elle s'était calmée un peu et avait poursuivi :
"Si seulement j'avais quelques roues de secours comme l'Etude des Moldus ! Certes je n'ai jamais étudié cette matière mais elle pourrait quand même me permettre de passer à l'année supérieure : j'ai quand même des connaissances dans le domaine !"

D'après les rumeurs, un arrangement avait bien été conclu avec Hermione Granger pour qu'elle puisse suivre plus d'options. Neoki ajouta donc :
"Et vous avez permis à Hermione Granger d'assister à toutes les options dès la troisième année ! Laissez-moi au moins faire mes B.U.S.E dans toutes les matières que je désire s'il vous plaîîîîît..." avait-elle insisté désespérément.

Ce fut le coup de grâce pour les trois professeurs. Le professeur Ombrage semblait touchée par tant d'envie de réussir, le professeur McGonagall fit grise mine et émit deux conditions en accord avec le professeur Flitwick :

- Il faut que le professeur de l'option que vous souhaitez passer soit d'accord de vous accepter l'année prochaine si vous réussissez votre B.U.S.E alors qu'il ne vous a jamais vu à son cours.
- Il ne faut pas que vous délaissiez vos autres matières au profit de celle-là. Nous vous surveillerons de près et vous devrez au moins passer dans trois matières de votre cursus de base pour passer en sixième année. Fin de la discussion.

Ombrage avait eu l'air d'accord et n'avait pas émis d'opposition. Neoki avait le sourire aux lèvres, ravie de cet arrangement. Le professeur d'Etude des Moldus ne pourrait pas refuser une nouvelle élève quand même ! D'après ce qu'avait entendu dire la préfète, son cours était plus ou moins mort du fait du peu d'élèves ayant choisi cette option.

C'est ainsi qu'on retrouva la jeune fille assise calmement à un bureau dans la Grande Salle ce matin là. Son esprit était clair, elle n'était pas stressée. Pourquoi stresser pour un examen bonus ? La première partie de l'épreuve s'était très bien passée. La jeune fille avait expliqué pas mal de choses en répondant aux questions. Elle avait de bonnes connaissances du monde moldu sachant qu'elle était sang mêlé. Cependant, elle avait eu du mal à s'exprimer parfois et avait dû commettre quelques maladresses. Espérons que l'examinateur n'en ait pas tenu compte... Maintenant, la cinquième année devait passer à la partir rédactionnelle du devoir. Elle aimait bien tout ce qui était sujets d'inventions alors elle choisit celui-ci.

Sujet 2 Invention: un ingénieur en développement durable (personne qui travaille dans le domaine de l’écologie) habite en banlieue (périphérie d’une ville) mais travaille au centre-ville. N’ayant pas de voiture, il emprunte donc les transports en commun. Décrivez une de ses journées.

Histoire de bien commencer, Neoki eut l'idée de dessiner un plan. Il lui fallait visualiser le trajet que pourrait faire l'homme en question. Le devoir avait porté sur Paris, il faudrait donc que Neoki tente de faire sa rédaction sur cette ville. Malheureusement, elle ne connaissait pas du tout les lignes de bus et les stations de métro de la capitale française par coeur. Encore avec Londres, elle aurait pu tenter quelque chose, mais Paris... Elle n'y avait jamais mis les pieds. Ainsi, avant de commencer sa rédaction d'invention, la jeune fille mit une note.

"Le plan ci-dessous représente le trajet que va effectuer notre homme et les transports en commun qu'il peut utiliser."



Voilà qui était fait, les bases étaient maintenant posées et la jeune fille put commencer sa rédaction sans craintes d'oublier quelque chose. Le trajet était déjà tout fait...

Neoki a écrit:

Un jour d'été chaud et humide s'annonçait. M. Durand, cadre dans une grande entreprise dont le domaine principal est l'écologie, devait prendre comme tous les matins des transports en commun. En effet, pour lui, la voiture était proscrite. D'ailleurs, il avait revendu la sienne il y a peu car il ne l'utilisait plus. Son travail étant en lien avec la protection de la planète, tous les employés de l'entreprise devaient faire preuve d'écologisme en laissant leurs voitures au garage. Par ailleurs, prendre sa voiture en région parisienne était souvent cause d'accidents car les moldus conduisent n'importe comment. Ainsi, M. Durand, Marcel de son prénom , se leva ce matin là à 5 h pour partir de chez lui à 5 h 30. La station de métro-RER (métro = train dans Paris le plus souvent souterrain. RER = même train que le métro mais plus grand car il va loin en banlieue et plus de gens montent dedans) était à quelques pas de chez lui. Il fit donc sa petite marche matinale et arriva à la station à 5 h 35. Pour entrer, il fit passer une carte magnéstatique ( ) de couleur orange sur une borne et une porte battante s'ouvrit devant lui comme par magie. L'heure du prochain RER de la ligne 6 était indiquée sur des panneaux électroniques. Le prochain arriverait dans 2 minutes. Marcel n'avait pas eu besoin de se demander quelle voie il allait choisir car il avait l'habitude de le faire mais pour n'importe quelle personne non habituée, il faut regarder soigneusement les directions inscrites sur les panneaux pour ne pas se tromper de sens.

Enfin, dans un grand bruit, le RER arriva. Il s'arrêta à la station comme prévu. Personne n'en sortit et M. Durand était seul. Par conséquent, il dut appuyer sur un bouton poussoir sur une porte du train pour entrer. Les portes s'ouvrirent. M. Durand entra. Au bout de quelques secondes, un signal sonore se fit entendre. Les portes allaient se refermer bientôt. Et le train repartit. Le voyage fut long. Le RER s'arrêtant à toutes les stations, Monsieur Durand mettait généralement une heure avant d'arriver à Paris.

Une heure plus tard, Marcel descendit dans une station de métro-RER. Il dut repasser sa carte orange sur une borne pour pouvoir sortir de la zone des couloirs de métro-RER pour tomber dans une zone de couloirs de métro tout simple. Le soleil ayant monté, la chaleur commençait à se faire sentir dans le souterrain mais il n'était que 6 h 37 et cela restait raisonnable. Maintenant, Monsieur Durand devait aller prendre le bus, ligne 31. Pour cela, il devait d'abord sortir de la station de métro. Comme à son habitude, il ne regarda pas les indications car il connaissait son chemin par coeur. Cependant, des panneaux indiquaient les différentes lignes de métro possibles, les sorties, et les lignes de bus qu'on trouverait aux sorties.

Dans les couloirs sur son chemin vers la sortie, Marcel croisa un sans-abri qui faisait la manche en jouant de la guitare. Il n'était vraiment pas doué et Marcel ne lui donna aucune pièce de monnaie. S'il en donnait une à cet homme, il aurait pu en donner à de nombreuses personnes sans abri tous les matins et tous les soirs à chaque passage devant l'un d'entre eux et il n'aurait plus d'argent à la fin du mois.

Enfin, M. Durand monta des escaliers et sortit sur l'avenue des Champs Elysées. C'est là qu'il devait prendre son bus, ligne 31. Il se dirigea vers un abri bus, là où le véhicule s'arrêterait. Ici aussi, on pouvait lire dans combien de temps le bus arriverait. Malheureusement, Marcel n'eut pas de chance car il était inscrit : RETARD 5 mn sur le panneau. Encore, 5 mn, c'était peu mais pour un bus, cela semblait quand même beaucoup. Au final, Marcel dû attendre 1/4 d'heure pour pouvoir monter dans le bus. Il présenta sa carte orange qu'il avait utilisé pour le métro au conducteur et alla s'installer debout près d'une fenêtre en s'accrochant à une lanière en caoutchouc collée au plafond du bus. Le véhicule était bondé et la chaleur était étouffante. Les gens sentaient déjà la sueur. Cela dit, Monsieur Durand le savait, il devait faire avec. Au moins, aujourd'hui, il n'y avait pas de grève des sociétés de conducteurs de métro et bus parisiens pour l'empêcher d'arriver à l'heure à son boulot. Marcel surveillait les arrêts défiler sur un panneau électronique (encore un) situé à l'avant du bus. Lorsqu'il vit l'arrêt Madeleine, il appuya sur un bouton poussoir rouge sur une barre en métal située dans le bus pour demander l'arrêt. Un message apparut alors à l'avant du bus : "Arrêt demandé" sur le même panneau où les arrêts défilaient. Le bus s'arrêta donc à l'emplacement prévu et Marcel put descendre à une station de vélib.

Là, sa carte orange ne lui servirait pas. Il devait mettre une pièce de 1 € dans une machine pour emprunter un vélo. L'anti-vol et la machine débloqua un vélo pour que Marcel puisse l'utiliser. Il utilisa une piste cyclable jusqu'à son travail et n'eut pas trop de problème de circulation. Il y avait toujours certains moldus qui ne se privaient pas pour garer leur voiture sur les pistes cyclables mais Marcel avait l'habitude et les contournait assez facilement. Enfin, Monsieur Durand arriva à son bureau, sentant la sueur et étant prêt pour une bonne douche. Tant de sport et de chaleur de si bon matin épuisaient les moldus et le pire, c'est qu'ils devaient en faire autant le soir pour renter chez eux. En temps de trajet, Marcel avait mis presque deux heures. Et il ferait exactement le même trajet dans le sens inverse ce soir, il mettrait donc autant de temps. Cependant, il avait évité de polluer la planète en utilisant les transports en commun et le vélo.

Voilà qui était fait. Neoki avait terminé sa rédaction et elle se sentait assez fière d'elle. Elle avait été capable de donner de nombreux détails même si parfois, ils étaient sans doute un peu superflu. Elle avait eu quelques hésitations et ne connaissait pas la RATP... Elle avait donc dû trouver une autre solution pour parler des grévistes. Idem pour la carte magnéstatique et les panneaux électroniques qu'elle n'avait pas réussi à définir autrement. Après s'être relue sérieusement, la préfète contempla l'aspect général de sa copie et avec le dessin, cela en jetait. Le correcteur serait sans aucun doute impressionné par tant de bonne volonté pour réussir. D'un air hautain, la jeune fille alla déposer sa copie sur le bureau et sortit de la salle. La cloche sonna, annonçant la fin de cet examen, elle avait donc mit juste le temps qu'il fallait pour rendre son devoir.