- Alors ma jolie, que comptes-tu faire désormais ?

Vêtue d'une simple robe bleue, très légère, qui dévoilait toutes les belles formes féminines de la jeune femme, Iriona courrait dans une rue noire. Un peu plus tôt dans la soirée, la demoiselle avait fait une mauvaise rencontre, un petit homme agé de la cinquantaine. Il l'avait prise en traitre, et l'avait désarmé, elle se retrouvait maintenant sans baguette, poursuivie par un vieil obsédé, bien décidé à lui mettre la main dessus.

Son seul espoir était son poignard d'argent, maginifique arme de famille, dont le manche était orné d'un serpent à l'oeil en émeraude. L'ennui c'est que ce bijou, se trouvait à l'intérieur de son sac à main, que l'autre sauvage lui avait pris des mains. Elle se retrouvait maintenant plaquée contre un mur, et n'avait comme seul vision, la grosse tête hideuse, de ce monstre, ne respirant plus que son haleine puant l'alcool.

Un rictus apparut sur le beau visage de l'étudiante, et voilà qu'à présent cette spèce d'alccolique, déplaçait ses mains sales sur les cuisses blanches de la jeune femme. Mais cette fois-ci, c'était trop, Iriona ne pouvait en supporter d'avantage, elle essaya tant bien que mal de se débattre, agitant ses bras minces dans tous les sens, ainsi que ses jambes. Elle se mit à hurler, même si elle se doutait bien qu'il ne devait pas y avoir grand monde dans l'allée des embrumes à cette heure-ci du soir. Il devait être pas loin de minuit.

Iriona lui cracha à la figure, il regretterait, elle ne le laisserait pas vivre, il serai puni, et sévèrement, pour avoir osé, il avait beaucoup de chance qu'elle n'est ni baguette, ce qui lui évitait d'endurer le sortilège Doloris, mais également qu'elle n'est pas son poignard, car si elle l'avait eu, il pouvait être certain qu'elle lui aurait coupé la langue...

- Eh, ce n'est pas très gentil ma belle, allez laisse toi faire. Reste tranquille !

Il lui attrapa le menton, et colla ses lèvres imbibé de wisky pur feu, avec une brutalité peu commune, la jeune femme lui mordit la lèvre, et lui fila un coup de tête. Mais il ne broncha pas, et continuait sa course folle, avec ses longues mains, sur les jambes d'Iriona, relevant sa robe jusqu'au bassin. Cependant, le fait que la brune se débatte ne lui plu pas, il l'attrapa alors par les cheveux la tirant vers un coin encore plus sombre, puis il la jetta sur le sol, sans pourtant la lacher. Il se plaça ensuite sur Iriona, l'attrapant par la taille, la serrant encore plus fort contre lui, en laissant glisser sa main sur les fesses de la belle.

- Je te jure que tu vas le regretter, espèce de vermin ! Sale batard ! Lache... moi !

Soudain, une silhouette s'approcha d'eux.

Beurk, cet espèce de monstre était en train d'abuser la jeune Creys de façon bien répugnante, mais elle lui ferait payer, dès qu'elle en aurait la possibilité, dès qu'elle aurait récupéré sa baguette. Enfin, si elle le pouvait, il n'était pas dit qu'il lui rende son arme, mais son sac, c'était certain, elle l'aurait. Son magnifique poignard d'argent se trouvait à l'intérieur, elle n'aurait aucun mal à le poignarder dans le dos, même si ce n'était pas son habitude d'attaquer par derrière. De toute façon, ce vieil alcoolo n'avait pas fait preuve lui non plus de loyauté, il l'avait désarmé sans même lui faire savoir, sa présence.

La brune arrêta de se débattre, il n'y avait plus rien à faire, un sorcier sans baguette, n'était pas plus avançé qu'un moldut, et dans ce cas là, c'était la phorce physiqe qui l'emportait, et ici, cela ne faisait aucun doute, son agresseur était dix fois plus gros qu'elle, il était aussi robuste qu'un ours. Iriona savait ce qui lui restait à faire, ele devait attendre, se laisser humilier, salir, et sa seule consolation était de savoir qu'elle prendrait sa vangeance une fois tout cela terminé. La jeune femme ferma les yeux, elle ne voulait pas voir ça, elle ne voulait plus voir sa sale tête, et si elle avait pu, elle aurait voulu ne plus respirer.

- Expulso !

Tout à coup, l'énorme poid qui se tenait sur la demoiselle s'envola, expulsé par Merlin seul c'est qui, contre le mur, il était assommé. Iriona se retourna aussitôt vers son sauveur, un jeune homme plutôt grand, brun, et... Mais si, elle le connaissait, cet homme était étudiant à l'UMA, dans la même filière qu'elle, et de la même année. La belle essuya le sang qui coulait de sa douce lèvre, ce saligot lui avait filé une bonne beigne, un peu plus tôt. Elle prit ensuite la main du jeune homme, elle était si douce, si chaude, puis elle se releva et attrapa au passage son sac à main. Iriona rajusta sa robe, et lança un regard noir à son agresseur qui était complètement K.O, écroulé sur sol, ronflant comme un porc. Si l'étudiant n'avait pas été là, elle se serait occupée de ce gros lard, et elle pouvait grantir, qu'il n'aurait ennuyé personne d'autre.

- Hey, ça va aller ? Tu n'es pas blessée ? Il t'as pas...

Iriona lui adressa un charmant sourire, elle ne savait pas comment le remercier, elle pouvait lui offrir de l'or, elle avait hérité d'une sacré fortune à la mort de son père, ce n'était pas d'or qu'elle manquait. Mais qui sait ? Peut être que le jeune homme était li aussi bien fourni, du côté financier, enfin, il était déjà très charmant.

- Mmmh, j'crois que ça va. Non, il ne m'a rien fait de plus. D'ailleurs, comment te remercier ?

La belle demoiselle se retourna, et s'approcha du corps du vieil homme, puis elle s'accroupit et lui arracha sa propore baguette des mains, et cerise sur le gateau ell lui cracha dessus. L'envie de le découper en morceaux, ou même, de lui infliger le sortilège "Doloris", devenaient de plus en plus tentante. Par simple précaution, elle se contenta de lui prendre sa baguette, elle s'occuperait de lui plus tard, en attendant, il y avait un témoin, très sexy d'ailleurs
Elle se releva et rangea les deux baguettes dans son sac.

- J'ai beaucoup de chance d'être tombée sur toi. Avoir un sauveur aussi charmant est très agréable.

L'héritière Creys lui sourit une seconde fois, et remarqua en même temps, que son beau chevalier n'avait pas été seul cette nuit, il avait du être en compagnie d'un autre jeune femme. Elle désigna d'un hochement de tête sa chemise ouverte, et éclata de rire.

- Elle était mignonne au moins ?

A son avis, ce sale type s'en était tiré à trop bon compte et il aurait dû utiliser un sort plus radical. Même si l'idée l'avait effleuré parfois, lors de rencontres vraiment déplaisantes, Andrzej n'avait jamais tué quiconque mais s'il y avait bien des personnes à éliminer c'était ce genre de racaille qui s'abaissait à agir comme de vulgaires moldus. En même temps, cet idiot ne valait pas la peine de bousiller sa vie en risquant une peine de prison. D'après ce qu'on disait, Azkaban était vraiment un endroit horrible, bien pire que les prisons russes, et le brun n'avait nulle intention d'y mettre les pieds.

La jeune fille posa alors une main fine et délicate dans la sienne et le slave l'aida à se relever. Celle-ci, faisant comme si rien ne s'était passé, rajusta sa robe et lui sourit. Puis, l'air de rien, elle lui demanda candidement ce qu'elle pouvait faire pour le remercier... Andrzej fut surpris d'ailleurs qu'elle ne soit pas plus choquée que ça, après tout elle avait failli être violée par l'autre porc... ! Il s'attendait à des larmes ou des cris mais pas ce calme olympien... Néanmoins, les femmes avaient toujours eu des réactions étranges que le russe avait renoncé depuis bien longtemps à comprendre.

- Sinon pour me remercier... J'aurai bien une idée mais c'est pas très approprié vu ce qui a failli t'arriver...

Même si l'étudiante ne semblait pas plus traumatisée que ça par l'expérience qu'elle venait de subir, ce n'était peut-être pas de très bon goût de demander des faveurs sexuelles en retour. Déjà, ce n'était pas vraiment délicat de sa part de penser à ça mais que pouvait-il y faire ? Ce n'était pas sa faute s'il était un sain mâle de 19 ans avec une libido démesurée... Il ne pouvait être qu'émoustillé par la présence d'une jolie fille dont les superbes jambes étaient gravées dans sa mémoire.

Distraitement, le soviétique détailla les lignes de son corps harmonieusement soulignées par la fine étoffe de sa robe lorsque la sorcière se dirigea vers son agresseur inconscient. Intrigué par ce qu'elle voulait faire, Andrzej l'observa en silence, tentant par la même occasion de se souvenir de son nom. Ils étaient dans la même année mais elle venait sans doute d'être transférée, il l'aurait déjà repéré si elle avait déjà là l'année dernière... Le brun avait une excellente mémoire, ce qui l'aidait grandement pour ses études où, il fallait bien l'avouer, il ne travaillait pas énormément. C'était très appréciable de se rappeler de l'essentiel sans avoir à se tuer à la tâche comme certains faisaient, passant ainsi à côté de tous les petits plaisirs de la vie. Soudain, cela lui revint, son prénom était suffisamment original pour qu'il le retienne au bout de quelques cours seulement partagés. S'il ne se trompait pas, c'était Iriona... Pendant sa quête silencieuse, la belle demoiselle avait récupéré sa baguette qui avait été visiblement subtilisé par le gros lard et, amusé, il remarqua qu'elle lui piqua également la sienne. Revenant à son niveau, elle lui lança,

- Elle était mignonne au moins ?

Andrzej la dévisagea d'un air surpris, se demandant ce qu'elle voulait dire par là. Elle ne pouvait pas savoir ce qu'il venait de faire, non ? Il était si évident que ça ? Regardant aussitôt l'endroit qu'elle lui désignait, le slave se rendit enfin compte qu'il avait omis de boutonner sa chemise, dévoilant ainsi aux yeux de tous sa parfaite musculature, ainsi que des griffures très révélatrices.

- Oui bien sûr, mais pas autant que toi répondit-il en lui faisant un clin d'oeil.

Décidément, cette fille était pleine de surprises et Andrzej n'allait pas s'en plaindre. Il préférait de loin cette attitude, et ces petits jeux de sous-entendus et de séduction lui convenaient à merveille. Face à la belle Iriona, l'étudiant de l'Est avait désormais oublié la raison de sa venue originelle dans cette allée, le vendeur à la sauvette étant relégué au fin fonds de son esprit au profit de cette charmante rencontre inopinée.

- Attends, tu saignes... Tu permets ?

Prenant délicatement son menton dans sa main, le brun dirigea sa baguette vers sa lèvre blessée et, à l'aide d'un Episkey murmuré, effaça toute trace de son agression. Andrzej n'était pas un saint, loin de là, mais il ne supportait pas qu'on attaque les filles. Même si elles n'étaient pas sans défense, le russe connaissait bon nombre de sorcières qui savaient extrêmement bien manier la baguette et bien mieux que certains gars, elles étaient tout de même en désavantage physique lorsqu'elles se retrouvaient dans l'incapacité d'utiliser la magie. Et l'autre type avait lâchement abusé de sa force pour l'attaquer...

- Tu crois pas qu'il faudrait lui donner une leçon à cet idiot. Un petit sort d'impuissance lui ferait pas de mal... ajouta malicieusement le russe.

Non, elle n'avait ni oublié, ni pardonné à ce monstre ce qu'il lui avait fait, simplement ce n'était pas le moment de lui faire comprendre à quel point il était dangereux de s'attaquer à Iriona Creys. De toute façon, même si la soirée devait se prolonger :sifle: la belle le retrouverait facilement, ce n'était rien d'autre qu'un ivrogne, qui devait loger au bar. Elle espérait juste qu'il savourerait bien sa dernière bierre, parcequ'elle ne lui ferait aucun cadeau, elle n'avait pas peur de le tuer, et ce geste lâche qu'il avait fait, ne faisait qu'accroitre son envie.
La belle brune reporta son attention sur son prince charmant, son torse dévoilé au grand jour, n'était pas pour lui déplaire, et elle ne se gêna pas pour détailler avec précision chaque trait du jeune homme.

- Sinon pour me remercier... J'aurai bien une idée mais c'est pas très approprié vu ce qui a failli t'arriver...

Iriona ne put s'empêcher de rire, elle savait très bien de quoi il parlait, et cette idée ne que donner envie à la demoiselle, et en plus, elle n'avait aucun projet, sa chambre était totalement disponible... Elle aurait donc pu le contre-dire, et lui avouer qu'elle aussi avait terriblement envie de coucher avec lui, mais que voulez-vous ? La fierté féminine... Et puis, elle préférait de loin jouer un peu avec lui, le faire courrir, jusqu'à ce qu'il craque. L'étudiant était certainement un de ces tombeurs, qui jouer avec ses amis, à "qui aura le plus de conquètes ?"
Mais il se rattrapait doucement, en lui vouat que sa dernière compagne de chambre, était moins belle qu'elle, ce qui eu le dont de décrocher un sourire à Iriona.
Elle n'eut pas le temps de lui répondre, qu'il l'attrapa par le menton, de sa main chaude, et douce, et il lui effaça les dernières trâces qui suspectaient sa tentavive de viol. La jeune femme fit une moue décue, elle s'attendit à ce qu'il lui dépose un léger baiser, et ainsi il aurait craqué avant elle, comme elle l'avait prévu. Et puis, en plus de cette fausse joie, il avait ôté ses délicieuses mains très rapidemment, ôtant par la même ocasion ce plaisir à Iriona.

- Tu crois pas qu'il faudrait lui donner une leçon à cet idiot. Un petit sort d'impuissance lui ferait pas de mal...

Pfff, il aurait sa leçon en temps et heures, il n'était pas utile de précipiter les choses, et puis, il était assomé, le plaisir ne serait plus le même, sans compter qu'elle n'était pas une lâche. Elle lui rendrait sa baguette, et une fois qu'ils seraient à arme égale, elle prendrait tout son temps pour le torturer, aussi cruellement que possible.
L'intention du jeune homme était chevaleresque, il continuait son rôle de sauveur, prince charmant...

- Je m'occuperai de lui plus tard. Pour l'instant, je préfère de loin te donner une leçon...

La jolie brune lui fit un sourire malicieux, puis rapprocha sa bouche de son oreille, et lui souffla dans un murmure:

- J'espère qu'elle ne t'a pas épuisé...

:sifle: La belle, lui montra une seconde fois son torse nu, passant sa main délicate dessus, puis la faisant glisser jusqu'à sa nuque, elle l'attira ainsi encore plus près de son visage. Iriona rapprocha ses lèvres sur celles de l'étudiant, sans pour autant l'embrasser, elle se contenta de lui mordiller la lèvre inférieure. Elle laissa ses mains se promener, et explorer le corps olympien de son compagnon, puis elle lui ôta sa chemise pour de bon cette fois, et parfaite provocatrice elle l'enfila.
Continuant sur la carte de la séduction, elle détacha sa robe, la laissant glisser le long de son corps fin, et s'écrouler sur le sol. Elle était désormais nue sous la chemise du beau brun, en talon aiguille, à une heure du matin, dans l'allée des embrumes, que pouvait demander de plus un homme qui passait par hasard dans le coin ?

Iriona resta là, immobile, soutenant son regard émeraude, attendant une quelconque réaction.

Un fin sourire se dessina sur les lèvres délicieuses de la brune lorsque son compagnon nocturne lui confirma qu'il était tout à fait apte à poursuivre la soirée dans un lit à ses côtés. Iriona devait avouer qu'elle avait eu beaucoup de chance d'être tombé sur lui, non seulement il lui avait évité le pire, mais, il allait lui faire passer le temps, bien que, elle aurait eu tout le loisir de se divertir avec l'alcoolique qui l'avait agressé. Mais, à chaque chose sa place, et pour l'instant, la demoiselle avait besoin de se détendre, et de se calmer, et quoi de mieux pour calmer les nerfs que de coucher avec le premier venu ? Bon, il fallait quand même avouer que celui-là était particulièrement sexy.
La jeune femme n'eut pas le temps de continuer son petit jeu, le brun la plaqua contre le mur, maintenant ses mains au dessus, tandis que la chemise bien trop grande pour une femme aussi mince qu'Iriona, dévoilait sa poitrine haletante aux yeux désireux du croqueur de femmes, qui ne se fit pas prier pour dévorer du regard la vue qui lui était offerte.
Il l'embrassa ensuite langoureusement, avec une fougue peu commune, il semblait lui manger les lèvres, tandis que leur deux langues jouaient à s'entortiller entre elles. Iriona balança alors la tête en arrière pour présenter son cou à son amant, qui lui déposa de longs baisers de braise avant de lui sussurer sensuellement à l'oreille une mise en garde, qui eut pour seul don, de donner des frissons à la belle. Sa voix était si stimulente, si attrayante, il était impossible qu'une seule femme au monde ne résiste au charme certain.
Un nouveau sourire aux lèvres, Iriona attrappa le beau brun par le cou, et lui chuchota à son tour:

- Qui a dit que je voulais reculer ?

Non mais Mademoiselle Creys n'était pas une femme qui reculer devant si peu. Après tout, cet homme n'avait rien de plus que tous les autres. Enfin, en fait si... Il était incroyablement sexy et magnifiquement bien fait de corps, que dire de plus ?
Le bad boy plaqua ensuite une main ferme sur sa fesse, il voulait allait encore plus loin, il la désirer, mais Iriona était une joueuse, et elle prennait plaisir, à faire tourner en bourrique ses prétendants. Elle s'empara de la main baladeuse de son compagnon et la lui repoussa délicatement, avant de le repousser lui même.

Seulement... -reprit-elle- Il se fait tard, et il serait peut être mieux que je rentre chez moi. Pour prendre un bon bain, et ensuite enfiler ma nuisette noire, et enfin, me glisser dans mes draps en soie rouge... Seule, dans ma chambre...

Biensûre que cétait une invitation, et seul un idiot ne le comprendrait pas, et la seule chose que voulait Iriona, c'est que l'étudiant lui propose de l'accompagner, et bien entendu, en bonne femme gratifiante, elle l'inviterait à boire un coup, et pendant ce temps, elle irait prendre sa douche, sans oublier évidemment de lui indiquer où se trouve la salle de bain. Voyons... La jeune femme riait en elle même, tout en enfilant à nouveaux sa robe. Il ne restait plus qu'à voir, si il continurait d'agir en parfait gentleman, ou bien, finalement, il la laisserait filer.

[Désolé pour la longueur ]

HJ : vraiment désolée pour le retard

Spoiler:

Aussi bien il existait des femmes tout à fait innocentes, prêtes à tout pour maintenir leur vertu, autant il y en avait qui étaient carrément des garces. Ce genre-là savait jouer à la perfection de leurs attributs féminins et se faisait un malin plaisir d'émoustiller les sens de tout mâle qui passait par là. Bien sûr, ce qui les rendait si garces c'était que ces allumeuses ne passaient pas à l'acte, à la plus grande frustration du pauvre individu qui espérait monts et merveilles. Iriona appartenait de toute évidence à cette catégorie. Elle s'était jetée sur lui (non pas qu'il s'en plaigne...), après lui avoir quasiment fait un strip-tease, et voilà maintenant qu'elle le repoussait et se rhabillait tranquillement. Alors qu'il ne s'était encore rien passé ! Ce n'était pas quelques baisers et caresses qui allait satisfaire le russe alors qu'il était à présent tout à fait excité... Il n'y avait rien de plus rageant en fait de ne pas assouvir ces besoins primaires que la jeune femme s'était fait un plaisir d'éveiller.

Les yeux enflammés de désir et les lèvres encore gonflées des baisers échangés, le regard du slave restait fixé sur la poitrine haletante de la demoiselle néanmoins il ne lutta pas quand elle le poussa. A quoi bon ? Andrzej n'était pas du style à se forcer sur quelqu'un, pas comme l'ivrogne qui maintenant ronflait comme un bienheureux à leurs pieds. Il aimait ses partenaires tout à fait consentantes et bien actives dans ses activités horizontales – ou verticales selon l'humeur... :sifle: De toute façon, le soviétique était très conscient de ses atouts. Sûr de son physique et de son pouvoir de séduction, il n'avait aucun mal à trouver quelqu'un pour chauffer son lit. Cependant, malgré le fait qu'il venait de quitter les bras d'une autre femme, il était déçu et en manque d'attention. Qui ne le serait pas ? Il était un homme, en pleine possession de ses moyens, et sa réaction en présence d'une jolie jeune fille pratiquement nue était immédiate et sans surprise. Et rester dans cet état insatisfait ne le réjouissait guère...

- Seulement... Il se fait tard, et il serait peut être mieux que je rentre chez moi. Pour prendre un bon bain, et ensuite enfiler ma nuisette noire, et enfin, me glisser dans mes draps en soie rouge... Seule, dans ma chambre...

Ces propos suggestifs et plein de sous-entendus fit émerger Andrzej de sa frustration. Le message était clair et précis, et il aurait vraiment fallu qu'il soit un complet imbécile pour ne pas comprendre ce que désirait l'étudiante. Iriona était une allumeuse, ça il n'en doutait pas, mais elle avait tout de même des envies et voulait finir la nuit avec lui. Bien entendu, elle était trop fière pour l'avouer et attendait qu'il lui coure après. Un petit jeu de séduction, tout simplement...

- Ah oui... ? Toute seule, quelle pitié... répondit le russe avec un petit sourire entendu. Et dire que je te prenais pour le type aventureux...

Deux pouvaient jouer le même jeu... La vision de la brune en nuisette sexy, avec la peau encore toute humide, était bien tentante en effet... De quoi déchirer ces satanés draps en soie rouge... Cependant, Andrzej n'était pas du tout certain qu'il arrive à se contenir jusqu'à ce qu'ils parviennent jusqu'à chez elle... Et encore moins pour qu'elle ait le temps de prendre un bain, à moins qu'ils en profitent pour s'amuser à de nouveaux jeux aquatiques...

- Dis-moi Iriona, tu as peur de moi pour que tu t'enfuis comme ça, questionna le brun en se rapprochant de la sorcière d'un pas félin, avant de lui murmurer à son oreille dans un souffle chaud, tu n'as pas envie que je te prennes là tout de suite contre le mur ? ajouta-t-il en se collant contre son dos, lui emprisonnant la taille d'une main baladeuse.

Vu la position dans laquelle ils étaient, l'étudiante ne devait avoir aucun doute du désir ardent qu'il éprouvait pour elle... Il ne savait d'ailleurs pas ce qui la retenait, à part peut-être le manque de confort. Après tout, ils étaient seuls – hormis le vicieux avachi au sol qui pourrait ainsi avoir une bonne occasion de se rincer l'œil – et la nuit était des plus agréables. Il n'y avait rien de plus excitant que de faire l'amour sous la lumière de la lune.

- Dis-moi Iriona, tu as peur de moi pour que tu t'enfuis comme ça, tu n'as pas envie que je te prennes là tout de suite contre le mur ?

La belle se retourna brusquement vers l'étudiant, l'air stupéfait, outrée, totalement scandalisée, par le manque de tact du jeune homme. Bien entendu, Iriona avait l'habitude de ce genre de remarqua déplaçée, autant dans le monde la magie que chez les moldus, mais elle savait remettre ces goujats à leur place.
Et puis, en général, les remarques moldues ne volaient pas bien haut, elles étaient toutes semblables : "Et oh, t'es bonne toi, t'as un 06 ?" Et, là la sorcière au coeur de pierre, fendait l'air de sa baguette, laissant échapper un faisceau vert, qui ne ratait jamais sa cible, puis elle abandonnait le corps, inerte, des jeunes hommes.
Cependant, avec les sorciers, ce n'était pas la même chose, il y avait un peu plus de finnesse, même si toute fois, quelques jeunes, manquaient à la tradition. Mais le chatiment était le même pour tous. Hors, ici, la brune était consentante, enfin, elle l'était, jusqu'à ce que les propos et le language du beau brun, devienne trop insultant à la personne d'Iriona.

Il était scandaleux, qu'on lui parle de la sorte, elle n'était pas qu'une vulgaire potiche, une chienne à qui l'on fait l'amour conre un poteau, ou dans la rue, comme à une prostituée. Mademoiselle Creys était une femme entretenue, malgrès les apparences, mais sourtut, une femme qui ne savait se faire dompter, elle régnait seule sur son royaume, et ell seule, menait les rênes. Il était impossible qu'elle se laisse salir à ce point, en s'humiliant elle même.

Le russe s'approcha ensuite d'elle, et se colla à son dos, en profitant pour lui attraper la taille de ses mains balladeuses. La seule envie ardente qui picotait la douce enjôleuse, c'était le désir profond de lui couper les mains. C'était inconcevable pour elle de continuer la nuit avec le bel étudiant, dans un même lit.

Elle prit les mains de son charmant compagnon, dans une poigne ferme, rendue encore plus rude par la colère, et obligea l'homme à lui lâcher la taille. Puis, la belle étudiante se retourna, afin de faire face au jeune Miaskovski. Malgrès sa fureur débordante, un éclair d'amusement traversa le regard d'émeraude de la brune, il fallait reconnaitre, que c'était tout de même du gachis. Il était quand même très mignon. Mais la fierté féminine, c'est la fierté féminine.
L'index levé, l'air éxagérément furieux, elle dit :

- Andrzej Miaskovski... Tu as encore beaucoup à apprendre de moi. Mais, ce ne sera pas pour ce soir, c'est certain.

Elle lui attrapa le menton du bout des ongles, et lui déposa un léger baiser empoisonné sur les lèvres, lui mordant au passage la lèvre inférieure jusqu'à l'en faire saigner. Sa douce langue, passa ensuite sur la blessure, absorbant un peu de sang. Puis, la mine satisfaite, la demoiselle pivota sur ses talons, donnant une légère tape sur la joue de l'étudiant, avant de s'éloigner, tout en continuant :

- Je ne suis pas une simple femme que l'on se permet de mettre dans son lit, à tout va. Il faut me mériter.

Puis sa fine silhouette, courbée par les formes féminines de la belle, disparue dans l'obscurité, abandonnant ainsi le jeune homme, dans la ruelle à peine éclairée par un faisceau de lumière, produit par la lune, et le vieux sorcier qui profitait encore un peu de la vie, épanoui dans les bras de Morphée.

[J'pense que c'est fini pour moi, en tout cas, c'était un plaisir de RP avec toi ]