Le Code International du Secret Magique (CISM) :Le
Code
International du
Secret
Magique est un ensemble de lois commun à tout les sorciers. Par le biais du secret il est le garant d'une bonne cohabitation entre les communautés magique et moldue. Le code, en plus de sa valeur législative, revêt aussi des dimensions historiques, sociales et culturelles : Sa ratification, le 9 Mars 1692
*, à Brest (France), par l'ensemble des espèces intelligentes du monde magique a marqué un profond tournant dans l'histoire de la Magie.
Au crépuscule du XVIème siècle, la magie, relayée au rang de sorcellerie par l'Eglise moldue, devint très mal perçue. Méfiance, peur et violence gagnèrent les deux communautés qui, des années durant, s'entredéchirèrent. Les sorciers commencent à fuir ou se cacher et, pour la première fois, dans diverses régions d'Europe, l'idée de vivre en secret est évoquée par des dirigeants de groupes isolés.
Un siècle fut cependant nécessaire pour que de cette prise de conscience aboutisse une première véritable conférence réunissant les sorciers et que soit fait le premier pas vers le Code tel que nous le connaissons aujourd'hui.
La rivalité qu'il existait entre moldus et sorciers s'intensifia tout au long du siècle, les révoltes Gobelins sont d'ailleurs un des signes de la fébrilité du monde sorcier de cet époque. En plus de provoquer des milliers de mort à travers le monde ces dernières retardèrent considérablement les premiers débats. Il est cependant à noter que ces révoltes unifièrent les sorciers, la
Confédération
Internationale des
Sorciers (CIS) est née des troubles alors connus. L'Histoire retient aussi une anormale prolifération de la lycanthropie à l'époque, conséquence directe de l'extrême violence qu'il régnait partout à travers le monde durant le siècle et explication à l'extrême lenteur du processus menant à l'instauration du CISM.
Ce fut donc à la fin d'un siècle de chaos, en 1689, en France à Brest, que les dirigeants des différents Conseils de la Magie se réunirent enfin sous la présidence de Monsieur Bonaccord. Cette année vit naître, après deux semaines de conversations animées et de débats parfois houleux, les prémisses du Code. Le 3 Février 1689, le Code est établi par la communauté sorcière, sous l'égide de la Confédération Internationale des Sorciers.
Trois années après que le Code eut été établi, en Janvier 1692, la Confédération se réunit à nouveau avec pour lourde tâche de rallier l'ensemble de la communauté magique. En effet, des délégués des peuples centaure, gobelin, géant, leprechauns, vélane, mais aussi des êtres de l'eau furent conviés à la conférence et participèrent à la finalisation du projet : Toute empreinte magique devait disparaître des yeux des moldus, progressivement s'effacer de leur mémoire pour y gagner la place de l'imaginaire.
Les revendications de chacun furent, après le temps de l'indignation, nombreuses. En effet, absent des débats trois années auparavant et conscient du tournant crucial que prenait la communauté magique par l'édification et la promesse de respect du Code, méfiance et inquiétude étaient de rigueur. Les centaures et les êtres de l'eau furent contraints de céder près de la moitié de leurs territoires respectifs, les innombrables règles auxquelles ils sont aujourd'hui soumis datent de cette conférence. Les Gobelins se montrèrent quant à eux tout aussi impitoyable que pendant la guerre qu'il venait de perdre face aux sorciers, perdre davantage était une solution exclue.
Dans le chahut, le tumulte, les négociations de prolongèrent exactement durant sept semaines, un jour et pas loin de treize heures. Enfin, au terme de ces dernières, le 9 Mars 1692, fut voté à l'unanimité le Code International du Secret Magique. A compter de cette date, chaque Conseil des Sorciers à travers le monde se devait de faire appliquer les nombreux articles du Code dans les plus bref délais...
Naturellement l'instauration du Code suscita parmi les sorciers des réactions très fortes, à la hauteur du bouleversement que subissait le monde magique. Il est tout aussi important de noter qu'aujourd'hui encore il est contesté par certains, en particulier en ce qui concerne la notion de secret.
- Citation :
- *Méthode : Une date rupture :
L'Histoire requiert certains outils, certaines méthodes. La réflexion proposée dans cet ouvrage est menée selon une logique de continuité et de rupture, à différentes échelles. La date de la ratification du CISM, est une date rupture : Il existe un monde magique d'avant le Code et un monde magique d'après le Code, il est de plus possible de dégager de chacune des deux périodes des caractéristiques bien distinctes. Ces dates ruptures sont aussi dîtes des dates charnières.
Autre exemple : Dans l'histoire du Quidditch, la date du 27 Juillet 1269 est une date rupture : Barberus Bragge lâche le premier Vivet Doré, les règles du jeu sont complètement bouleversées, le post d'attrapeur est créé. Le jeu ne sera plus jamais le même...