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 B.U.S.E. Histoire de la Magie
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MessageSujet: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptyVen 1 Mai - 15:51:53

HISTOIRE DE LA MAGIE
Brevet Universel de Sorcellerie Elementaire




Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Postez votre dissertation juste après ce message en indiquant le sujet choisi.
* Les notes seront affichées dans le topic "Résultats".
* Vous avez jusqu'au 30 mai à minuit (IRL) pour répondre à cet examen.



Sujet- Dissertation (/20)

Choisissez un des deux sujets au choix. 30 lignes minimum.

Sujet 1 : La révolte des Gobelins au XVII ème siècle.

OU

Sujet 2 : La guerre des géants.


Remarque : La date de la révolte a été éditée. Il s'agit du 17ème siècle et non du 18ème siècle comme déclaré précedemment. Néenmoins, il n'y aura pas de pénalités pour ceux ayant fait le sujet sur le 18ème siècle.


[HJ : Comme vous ne trouverez surement pas grand chose sur internet ou dans les livres, vous êtes libre d'inventer totalement. Vous serez noté sur la quantité et sur les idées et non pas sur la justesse de ce que vous avancez.]
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptyDim 10 Mai - 22:00:26

La révolte des Gobelins au XVIII ème siècle


Le Sorcier caractérisé par son Humanité a bien longtemps essayé d’obliger les créatures à exécuter ses désirs. Il a dénombrable fois tenté de les réduire à l’esclavage continuant de penser qu’il était le maître absolu et que ces pauvres êtres se faisaient rabaisser sans trêve par lui. Certes, certaines créatures n’ont pas résisté et ont subi les conséquences des actes irrépréhensibles de l’Homme pendant que d’autres ont pris leur destin en main, se sont révoltés et ont débuté une guerre intensive pour acquérir leurs droits. Nous parlons bien entendu des Gobelins…

La révolte des Gobelins remonte au XVIIIème siècle. Ces créatures fatiguées de se voir traiter de la sorte par les Hommes décident de comploter des plans et de s’unir face à la civilisation Humaine. Tout cela était bien vague vu que les Sorciers n’en savaient aucun mot jusqu’à ce que la Guerre éclate. A vrai dire, il eut quelques notions à propos des capacités des Gobelins à forger et l’acquisition de ces merveilles façonnées par ces êtres. Ces derniers refusaient de voir ces objets fabriqués par soin revenir aux Sorciers après que leur possesseur s’éteigne. Surtout que les Hommes excluaient l’idée de partager leurs secrets de fabrication de baguettes magiques avec les Gobelins. C’était l’une des principales raisons poussant ces créatures à se révolter contre les sorciers. De plus, le comportement des Humains envers les Gobelins était abominable. Méprisant leur grande intelligence et visant simplement à servir leurs besoins, les Hommes avaient agi sans conscience chose qui laissa à ces révolutionnaires le droit de prendre les choses en main et changer les cours de leur destin tragique.

S’unir fait la force. Les Gobelins divisés précédemment pour des raisons inconnues encore, avaient décidé de se réunir pour faire face à l’adversité. Ils se réunirent quotidiennement dans une auberge à Pré-Au-Lard pour concocter des plans afin que leur projet soit manifestement sans faille. Menés par Ulric le Crasseux et Liegue Lafiga (deux noms avec une histoire éminente), les Gobelins commencèrent une bataille acharnée. Ne comprenant rien aux événements qui se produisaient et ne s’étant pas préparés, les Sorciers furent pris au dépourvu. La bataille dura et il eut de grandes pertes des deux côtés. Bien entendu, les Gobelins furent massacrés même s’ils détenaient de grands pouvoirs. Les morts furent estimés à quelques milliers ; les Humains représentaient à peine une centaine… Néanmoins, voyons que leurs plans allaient courir à leur perte, les Gobelins acceptèrent de signer un pacte de paix proclamant que la quiétude et la sérénité allaient s’installer à nouveau.

Grâce à cette révolte, les Gobelins arrivèrent à acquérir quelques permissions comme par exemple le droit de persister à travailler à la banque magique Gringotts et la diriger. Ils ont acquis un certain respect de la part des Sorciers et ont réussi à hausser un peu de leur statut dépassant bien grandement celui des elfes de maison qui seront peut-être obligés un de ces jours à faire une révolte aussi…
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptyMer 13 Mai - 12:30:07

La Guerre Des Géants.



La guerre est, lorsqu’on en parle, quelque chose d’horrible. C’est en effet le cas. Combattre pour une cause, une chose à laquelle on tient. Mais finalement, la guerre a toujours quelque part, sa propre raison d’exister. Mais la guerre n’est pas faite seule. Ce sont des personnes qui la décident. Et lorsque ce sont des « créatures » violentes c’est forcément pire.
Aujourd’hui, les géants ont pratiquement disparu de la planète. Ils ne sont plus que quatre-vingt, d’après ce que l’on peut entendre. Une guerre a pratiquement fait disparaître l’espèce, et une guerre qui n’avait vraiment de bonnes raisons.

Les géants sont des créatures d’au moins six mètres, pour les purs, les demi-géants sont plus petits. Bien qu’ils ne soient pas si intelligents que les sorciers, ils sont tout de même dotés de conscience, de raison, d’instinct de survie et ils sont capables de communiquer, surtout entre eux. Avec des grognements, des gestes. Certains pourtant, parlent un peu anglais.. Mais bien entendu, il y a toujours un problème. Pour les géants, il est simple. Ce sont des êtres violents et cruels, et qui ne supportent pas la vie en société. Ils sont toujours obligés de tuer un autre. C’est plus fort qu’eux, ils s’entretuent tout le temps. Pourtant, ils ont réussi, comme à peu près les sociétés humaines, à établir des lois. En effet, ils mettaient un géant sur le trône et celui-ci décidait de tout. Une dictature certes, mais cela limitait légèrement les dégâts.
Puis vint un jour un homme, appelé Lord Voldemort, ou plus particulièrement : Le Seigneur des Ténèbres. Ou encore : Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Une mage noir dont le seul rêve était de régner sur le monde des sorciers, à sa façon. Ce terrible sorcier voulait les meilleurs alliés de son côté pour vaincre les forces du bien. Bien entendu, les meilleurs sous-entendait les pires bien évidemment. Les plus cruels, violents, et qui n’ont peur de rien. Les géants ont fait alors parti des forces du mal. C’est en particulier pour cela qu’ils sont très mal vus. Le Seigneur des Ténèbres les avait convaincus de se battre à ses côtés. Peut-être espéraient-ils le respect des sorciers, la gloire. Mais certains géants n’étaient pas de cet avis-là.

Les géants vivaient partout sur Terre et plus spécialement dans l’Europe de l’est. Mais il y a toujours eu des géants qu’on pourrait dire « pacifistes ». En effet, certains étaient contre le règne du Seigneur des Ténèbres et voulurent de suite convaincre les autres géants de ne pas faire parti de la guerre des sorciers. Avançant comme argument que les affaires de sorciers, ne regardaient que les sorciers. Bien entendu, le désir du pouvoir est bien plus fort que cela. Les géants non pacifistes eux, quelque part, rêvaient tout simplement d’être considérés comme des sorciers à part entière. Chose que le terrible mage noir leur avait peut-être promis. Chose impossible. Comme il est dit plus haut, les géants « élisaient » un roi. En fait, c’était plutôt le plus gros, le plus grand et le plus fort qui dirigeait tout, mais soit. Le roi des géants qui se rangeaient du côté de Lord Voldemort se nommait : Harikbakk. Enfin du moins c’était ainsi que les siens l’appelé. Voulant faire croire qu’ils parlaient anglais, ainsi, Harikbakk voulant dire « Hairy Back. » en anglais. En effet le géant avait ce surnom là, faisant référence à son dos poilu. Du moins, c’est écrit dans les livres. Harikbakk était un roi dictateur, prenant toutes les géantes à ses pieds, les violant. Mais il trouvait les sorcières bien plus à son goût. Puis bien sûr, il aimait le sang, la chair fraîche, et les géants qu’il tuait ne lui suffisaient plus. Ainsi, il s’était rallié au Seigneur des Ténèbres avec l’espoir et le désir d’une vie meilleure.
De l’autre côté, il y a avait le groupe des géants pacifistes. Ceux-ci étaient largement moins nombreux mais étaient un peu plus intelligents que les autres. Et au lieu de faire appel à leurs bras, des armes et leurs pieds pour réussir. Ils préféraient user de la raison. Groukd. En était le chef. C’était « Le Bon. » (=good). Bien évidemment, il n’était pas si différent des autres géants. Il voulait tuer et se venger des sorciers qui faisaient de son espèce, une chose maudite. Mais, sachant très bien que les sorciers étaient des êtres supérieurs, il préférait rester à l’ombre et se battre avec des géants qui ne faisaient que des bêtises. Il voulait instaurer un gouvernement, ou le chef ne serait plus seul à décider de telle ou telle chose. Il voulait tout simplement, un monde meilleur pour les géants. Un monde utopique sûrement.

Ainsi, un jour dans les années 1970. Groukd décida qu’il irait voir le roi Harikbackk pour lui parler de la guerre qui était peut-être la pire que les sorciers n’eut jamais connue, et surtout, pour le persuader de ne pas s’en mêler. Il aurait souhaité convaincre le roi et repartir dans sa grotte un air satisfait sur le visage. Malheureusement, cela ne se passa pas comme ça. Harikbakk qui avait prévu la visite de son « ami », avait ordonné de le tuer dès qu’il mettrait les pieds sur son territoire. Bon, s’il était mort tout de suite, peut-être que l’histoire aurait pris une tournure bien différente, mais non. Goukd a alors user de la rhétorique et de sa raison pour convaincre les nombreux gardes de lui laisser voir leur chef. Une longue discution semblait-il où les géants avaient parlé de mort, de tête coupé, ou encore de grand bûcher. Mais le chef pacifiste était un peu plus malin que ça. Les gardiens le laissèrent passer et il rencontra Harikbakk, mais pas de la façon dont il l’avait imaginé.
Le roi des géants, en voyant arriver la personne qu’il ne voulait absolument pas voir, se mit dans une colère noire. Le frappant des mains, des pieds et en jurant dans son propre langage. Il l’accusa de le trahir, de trahir l’espèce et de leur faire honte. A tous. Groukd était persuadé alors que le roi se trompait, et qu’il ne comprenait même pas ses intentions. Un duel éclata. Durant des jours et des jours les deux géants se sont battus. Mais aucun des deux ne mourut. Harikbakk, au bout des huit jours de combat avait haussé la voix et dit à son peuple dans un langage propre aux géants : « Que ceux qui sont de l’avis de Monsieur Groukd se montrent ! Qu’ils montrent leur amour pour les sorciers ! La magie ! Et la paix ! » Personne n’avait bougé bien évidemment. Aucun géant. Sans doute la peur. Ils avaient peur des représailles, peur du roi, et de sa force géante. Puis, un des bras droit de Harikbakk leva le bras et dit tout haut ce que les géants violents pensaient tout bas. « A mort ! » Goukd. Le géant bon. N’aurait pas pu faire autrement. Il avait essayé de fuir la folie des géants méchants. Mais rien à faire. Ils voulaient tuer, et manger sa peau. Puis, il venait de sortir d’un terrible duel de huit jours, la fatigue l’avait vite rattrapée dans sa fuite. Les géants aussi.

La guerre éclata alors. Et entre les géants. En plus des sorciers. C’était les bons contre les méchants. Pour la gloire, l’honneur et un monde meilleur. Chacun ses raisons. En fait. C’était surtout un problème de pouvoir semblait-il. A Groukd, succéda un autre géant. Kyoukt. Celui-ci, paraît-il était encore mieux que le précédent. Parce qu’il était plus fort. Il avait des idées fixées sur ce qu’il pensait et le clamer haut et fort. Il voulait rentrer dans la société des sorciers en faisant la paix, grâce à des textes. Harikbakk non. Ce fut une guerre de lâche, de traitres. On attaquait dans le dos, par derrière. Certains géants usèrent même du mensonge en disant qu’il voulait à présent faire parti des rangs du mage noir pour s’attaquer, après le repas, aux géants les entourant. Les pacifistes, ainsi que les non pacifistes ne les appelés pas des espions non. Mais des krakmikases. Car ceux-là risquaient leur vie, et aucun de revenait vivant. Aucun.
Durant quelques années alors, les montagnes grognèrent, bougèrent et tremblèrent. Certains sorciers voulurent les raisonner. Tous moururent. On retiendra. Ostin McFlahurs, Rivyer Olignlsan, ou encore la grande sorcière : Benedycta O’Radfees. Tous ne revinrent jamais du pays des géants. Ils avaient perdu leur vie pour essayer de rétablir l’ordre dans le calme. Pour éviter que le monde magique soit découvert. Ils ne furent pas entendu par les créatures on ne peut plus violentes. Mais il fallait à tout prix faire quelque chose. Le nombre de géant diminuait largement et s’ils ne voulaient pas disparaître à jamais, il fallait que tout cela cesse. Même après la chute du Seigneur des Ténèbres, la guerre des géants ne s’arrêta pas. Elle dura jusqu’en 1983.

Les pacifistes se sont avoués vaincus. Ils n’étaient plus qu’une vingtaine. Et les autres environ cent. Des centaines de géants ont perdu la vie pour faire plaisir un roi qui voulait à vraiment faire parti des rangs de Lord Voldemort. Certains géants encore aujourd’hui détestent les sorciers. C’était à cause de leur guerre à eux qu’ils ont perdu leurs amis, leurs familles. Même s’ils ne sont que des êtres violents ils savent reconnaître les personnes qu’ils aiment. Ainsi, les bons géants se sont retirés dans les plus hautes montagnes, s’éloignant à la fois des sorciers, mais aussi des géants. Souhaitant ne plus entendre parler ni des uns, ni des autres.
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptyMar 19 Mai - 19:17:19

Sujet 1 : La révolte des Gobelins au XVII ème siècle.


En 1927, au sortir de la troisième guerre sorcière d'Afrique du Sud, le gobelin Bragat le Borgne déclarait à La Gazette du Sorcier : « Et après tout ça on ne m'offre toujours pas de baguette ! Ces sorciers sont décidément bêtes à manger de l'hippogriffe. »

Bien que prononcée dans l'habituel langage imagé des gobelins, cette phrase bien compréhensible est tout à fait représentative de l'état d'esprit de la population gobeline, hérité entre autres des évènements ayant eu lieu pendant la quasi intégralité du XVII ème siècle, désormais connus sous le nom de « Révolte des Gobelins ». Le héros de la guerre d'Afrique du Sud traduit ici le ressentiment des gobelins, qui, après des siècles d'asservissement et malgré une violente révolution suivie de presque quatre cents ans de cohabitation pacifique avec les sorciers, ne sont toujours pas autorisés à porter de baguette et à pratiquer la magie, au sens où les humains l'entendent. Ceci est toujours perçu par la plupart des gobelins, et notamment par les très fiers maîtres de la banque Gringotts, comme un humiliation et un abus de pouvoir de ceux qu'ils appellent les « porteurs de baguette », en référence à cette ancestrale interdiction.

Il convient toutefois de remarquer que la condition des gobelins dans le monde sorcier, et plus spécialement en Grande-Bretagne, a profondément évolué, dans le sens d'un important élargissement de leurs droits et de l'amélioration de leur condition sociale. La révolution des Gobelins a en effet l'élément déclencheur de nombreuses réformes, qui font qu'aujourd'hui ce peuple fait partie des créatures non humaines les plus intégrées à la communauté sorcière. Disposant de droit que peu de populations ont, ayant reçu l'administration d'une institution bancaire primordiale, ils pourraient presque apparaître, aux yeux de nombreuses créatures du monde magique, comme des privilégiés.

Comment s'est déroulée la révolte des Gobelins au XVII ème siècle ? Dans quelle mesure cet événement a-t-il été le point de départ d'une profonde évolution sociale pour la population gobeline ?





Les évènements du XVII ème siècle sont avant tout marqués par un déchaînement de violence d'une intensité peu commune, qui reste, près de 300 ans plus tard, dans toutes les mémoires comme un cauchemar collectif.

En 1612, l'insurrection des gobelins débute dans le petit village sorcier de Madhamborrough, dans le nord de l'Angleterre, à quelques dizaines de kilomètres de Newcastle. C'est dans cette petite bourgade qu'éclate le premier incident : un gobelin est violemment lynché par un groupe de jeunes sorciers, sans aucune raison apparente autre qu'un racisme anti-gobelin qui sera avoué plus tard par les coupables du crime. Ce genre d'évènement n'était à l'époque pas rare, mais pour la première fois, Gabrag le Glouton (Ordre de Merlin, deuxième classe, reçu après la Révolte) porte plainte contre ses agresseurs. La justice magique, rendue uniquement par des sorciers, rejette la plainte et ne condamne pas les responsables de l'agression, pourtant clairement identifiés. Gabrag crée alors la première association de défense des droits des gobelins, qui devient en fait rapidement une organisation activiste ayant pour but de dénoncer, si nécessaire dans le sang, les exactions commises par les sorciers à l'encontre des sorciers. De violentes émeutes de gobelins sont organisées dans tout le Royaume-Uni, mettant en péril le Code du Secret magique par leur importance et les dégâts qu'elles engendrèrent. Nombre de ces manifestations dégénèrent en des affrontements directs avec les sorciers : c'est le début de la Grande Révolte.

Démarre alors une série de combats opposants les gobelins révoltés, qui prennent le nom d'Insurgés, aux représentants des forces de l'Ordre, voire aux civils qui apprécient peu les perturbations consécutives à ces émeutes. Les gobelins utilisent leur propre magie, qui se révèle alors redoutablement efficace, a fortiori alliée à l'inégalable ingéniosité des gobelins. Les victimes se comptent par centaines, tant dans un camp que dans l'autre, avec parfois l'emploi de techniques de meurtre absolument inavouables. C'est en plein cœur de l'année 1613 que la haine des gobelins envers les sorciers atteint son paroxysme, à la suite du massacre particulièrement de tout un refuge de gobelins : on ne retrouva que des miettes des 53 cadavres abandonnés par les sorciers. Les perturbations sont par ailleurs de plus en plus nombreuses. Les transports magiques sont suspendus, la poste sorcière limite son activité, et les matches de quidditch sont ajournés jusqu'au retour du calme et de la sécurité. Commence alors à naître chez l'immense majorité de la population sorcière le sentiment que cette révolte doit cesser, quitte à accorder aux gobelins certaines de leurs revendications.

Suivant l'opinion publique qui réclame à grands cris la fin du conflit, les autorités sorcières entament les négociations avec les représentants des Insurgés à l'automne 1613, avec pour priorité de mettre fin aux affrontements. Il est pourtant probable que si le conflit s'était prolongé, les sorciers auraient fini par écraser leurs adversaires sous le nombre, mais la pression de la population sorcière, qui vivait mal de se voir décimée par l'inattendue résistance des gobelins, obligea le ministère de la Magie à quelques compromis. Dès que Gabrag et d'autres représentants des révolutionnaires furent reçus par le ministre, les Insurgés donnèrent la consigne de faire cesser les combats et les attaques contre les sorciers. Seuls quelques groupes subversifs de gobelins continuèrent à mener des actions violentes, ne se sentant pas représentés par les délégués qui négociaient à Londres. Ils furent cependant rapidement stoppés par les Brigades d'intervention du ministère, mettant ainsi fin à la Révolte des gobelins de 1612-1613.

Ces négociations représentaient pour toute la population gobeline de Grande Bretagne un espoir sans précédent. Elles ne furent cependant pas si révolutionnaires qu'attendu. En effet, contrairement aux attentes de beaucoup d'insurgés, elles n'aboutirent pas à la création d'un code accordant un certain nombre de droits aux gobelins. Le ministère de la magie s'engageait uniquement à ce que des affaires comme celle de Gabrag, qui avait mis le feu aux poudres, ne restent plus impunis. De plus, en guise de bonne foi, les sorciers confiaient aux gobelins la responsabilité de la gestion de Gringotts. Enfin, de nombreux contrats portant sur des objets précieux furent offerts aux brillants forgerons gobelins. Certains Insurgés parmi les plus acharnés voient dans cette manœuvre une façon pour Gabrag d'assurer ses arrières sans trop froisser les sorciers, et ainsi se voir promettre une intéressante retraite. S'il faut convenir que ces avancées ne représentaient rien de fondamentales, elles furent cependant la base des négociations futures, qui aboutiront à la création du système de cohabitation entre sorciers et gobelins que nous connaissons aujourd'hui.



Il faudra attendre le début du 20ème siècle et l'accession d'Oswald Beamish au poste de directeur du département de la Justice magique pour que les droits des gobelins soient finalement reconnus. Ceux-ci ne sont toujours pas reconnus comme des égaux des sorciers, ni autorisés à porter une baguette, mais ils disposent désormais de droits proches de ceux des humains. Très libres, peu contrôlés, ayant la possibilité d'accéder à certains postes importants (on a notamment pu voir un gobelin à la tête de l'équipe de quidditch de Flaquemare United, par exemple), la condition des gobelins n'a plus grand chose à voir avec celle du début du 17ème siècle. La violente révolte de 1612 n'y est certainement pas étrangère.
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  • Lellia Windfall
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptySam 23 Mai - 17:39:45

La guerre des Géants : aberration ou incompréhension ?


« Leurs cultures et leurs dialectes restent aussi indéchiffrables que leurs raisonnements. »
Andrew Petitpied (1874 – 1903 puis 1926)


Créatures de comtes pour enfants pour les moldus et véritables mystères pour les sorciers, les géants ont depuis toujours fascinés les ignorants et effrayés les connaisseurs. Conjuguant une force colossale à une taille impressionnante et des colères titanesques, ils ont pourtant réussis à développer un système hiérarchique relativement peu utilisé dans les sociétés actuelles et antérieures. Ainsi, en l’an 1745 le tyran Moukvar Ier (le terme de Ier n’évoquant pas ici une dynastie mais une famille de 14 enfants contenant 12 petits Moukvar et deux Mouki) obtint le commandement de toute une tribu de géants se trouvant dans le nord de l’Angleterre en décimant tout ses pairs, seule Provgh survécue à cette bataille sanglante en se battant aux côtés de Moukvar Ier. A la suite de cette semaine sanglante il fut décidé d’un commun accord que le commandement de tout groupe, association, club ou même famille se déciderait par une sorte de pierre-papier-ciseaux dont les règles ne nous sont malheureusement que peu connues aujourd’hui. Cependant grâce à des traces archéologiques (sang et armes) particulièrement bien conservées dans l’Est de la Hongrie, il semblerait que l’une de ces règles soit : « La hache bat la lance qui bat la main qui bat l’œil qui bat la hache ». Ainsi le grand Prince Matrimoniale Hrtzsd (le terme de « Matrimoniale » ne signifiant ici pas grand-chose mais rappelons le, l’utilisation de vocabulaires humain par les géants de manière inappropriée est assez fréquente) dit La Voyelle manquante prit la tête de la majeur partie de la tribu d’Europe du Nord en utilisant une lance au moment opportun mais l’histoire ne dit pas à qui l’œil appartenait. Ainsi les géants connurent une période relativement prospère durant laquelle peu de morts sont à dénombrer, se répartissant les Terres de manière aléatoire et utilisant leur jeu afin de résoudre tous les conflits ils réussirent même à se faire ignorer des moldus qui ne crurent bientôt plus en eux, seuls quelques réfractaires essayèrent de faire éclater la vérité en rééditant une histoire intitulée le Petit Poucet.

Mais, ce qui au départ ne devait être qu’un comte pour enfants moldus devint la cause de la plus grande guerre des Géants. Débutant autour des années 1800, nous n’avons malheureusement que peu de sources relatant de cette période sombre, les témoins de cette guerre étant trop peu nombreux. Cependant, nous pouvons déjà avancer que la raison principale serait donc la reparution du livre de Perrault (les 200 ans de décalage entre la réaction des géants et la sortie du livre s’expliquant par l’illettrisme frappant pratiquement tous les géants). Nous allons donc développer par la suite les différentes hypothèses évoquées par les historiens au fil des siècles.

1. Il faut donc avant tout évoquer l’hypothèse de Mr Narcisse Milkovich qui a durant de longues années présenté sa version des faits comme étant la seule vraisemblable. En effet, il pensait que la guerre avait débuté entre deux géants qui soutenaient chacun de son côté être le héro du livre de Perrault. Tout deux allant jusqu’à frapper les réfractaires qui ne les croyaient pas. Cependant nous pouvons à présent dire sans trop nous mouiller que cette conclusion est erronée puisqu’il est difficile d’imaginer des géants se glorifier d’apparaitre dans un livre moldu. D’autant plus qu’ils ne savent pas lire.

2. Par la suite durant les années 1930, l’historien et homme politique Mamlit Histonit défendit une thèse qui faillit faire date dans l’histoire du monde magique. Ainsi, il fit remarquer qu’un groupe dissident de géants se forma dans les années 1810, un groupe dont l’incroyable particularité était d’être non violents. Ainsi Mr Histonit pensa tenir là la raison principale de la guerre : ce groupe était en fait des défenseurs des géants qui tenaient à ce que le monde entier comprenne qu’ils n’étaient en fait pas des ogres. Cependant, on peut se demander dans quelle mesure un groupe pacifiste peut avoir déclenché une guerre. ( ?)

2 bis. Et c’est là qu’intervient l’hypothèse du très renommé Bruce Baitman qui remarqua qu’au cours des années qui suivirent la formation de ce groupe de pacifistes un groupe bien plus violent de défenseur des Ogres se forma à son tour. La vive rancune existant entre ces deux clans peut très certainement expliquer la guerre qui eut lieu durant ces années. Je me permet par ailleurs de vous faire remarquer que cette hypothèse est sans doute la plus proche de la réalité et la plus plausible.

3. Mais nous devons aussi évoquer l’hypothèse de l’économiste Carlito Marxo qui expliqua la baisse de la vente des bottes à cette époque de la manière suivante : un géant plus lettré et appliqué que les autres aurait raconté l’histoire du Petit Poucet à ses enfants afin de les punir un soir qu’ils n’étaient pas sages mais ceux-ci prirent peur et auraient arrachés et volés par la suite toutes les bottes qu’ils auraient croisés. Ceci expliquerait sans doute la raison pour laquelle aucun géant aujourd’hui ne se risquerait à porter des bottes. Mais rien dans cette histoire n’explique comment une guerre a pu éclater, à moins que les bottiers ne se soient révoltés mais cela reste peur probable. A noter également que Carlito Marxo était réputé pour trouver des raisons de discordes entre les différentes sociétés selon leurs chaussures, il ne peut donc pas être pris autant au sérieux que les historiens que nous avons cités jusqu’à présent.

4. Enfin, la chef cuisinier Micheline Anguille a émis l’hypothèse selon laquelle le livre de Perrault aurait réveillé chez les Géants une envie incroyable de manger des enfants afin de vérifier si le livre était un tant soit peu réaliste. Cependant, voyant dans cette démarche des raisons de guerre future entre les sorciers et les géants un groupe de défenseur des humains s’est formé et aurait vaillamment combattu les méchants pas beaux.

Pour finir, nous devons également parler du livre de Thierry Poivrot, Mon voisin de comptoir qui expliquait que la guerre des Géants pourrait tout simplement être dû à une collision entre deux géants qui auraient trop bu, la bagarre aurait ainsi gagné tout le village puis toute la région, le pays et enfin le monde. Il faut d’ailleurs noter que les historiens retiennent cette hypothèse comme étant la plus vraisemblable étant donné le caractère des Géants.

Causée par un livre ou par une bataille entre deux poivrots, la guerre des Géants est cependant une des plus meurtrières que le monde ait jamais connu, passant de quelques milliers à une poignet d’individus, les géants se sont eux même mis en difficulté et sont à présent en voie d’extinction, gardant ainsi leur mystère et leur culture pour eux seuls.

« Nous Géants, Vous Mourir ! »
Déclaration énigmatique de Moukvar Ier lors de son attaque meurtrière


Sources :

Chronologie des Géants connus et inconnus de Clark Soupeman
Moi, ce héro de Narcisse Milkovich
Ces géants incompris de Mamlit Histonit
Ces géants sans secrets de Bruce Baitman
La lutte des bottes de Carlito Marxo
Comment bien nourrir un géant de Micheline Anguille
Mon voisin de comptoir de Thierry Poivrot
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  • Mervin Caerwyn
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptySam 30 Mai - 13:04:19

Sorciers et Gobelins sont adversaires de longue date. Les premiers ont en effet toujours chercher à soumettre à leur volonté les autres êtres et créatures magiques les côtoyant. Certains s'y sont pliés – parmi eux les Elfes de maison, d'autres ont toujours refusé cette domination arbitraire. Les Gobelins sont de ceux-là. Êtres aussi intelligents que les Humains, ils sont les instigateurs de nombreuses révoltes à travers les âges. Les plus connues sont celles qui bouleversèrent le monde magique entre le XVIème et le XVIIème siècle, dont l'une est plus réputées que les autres de part sa violence et les conséquences de ce conflit. On l'appelle la Grande Révolte des Gobelins, elle eut lieu entre 1680 et 1682.
Il convient de prendre en compte les évènements antérieurs et la mentalité de l'époque pour comprendre pleinement cette révolte qui fut abondamment commentée, décortiquée et romancée par la suite. De ce fait, il est bon de se demander ce qui s'est réellement passé lors de cette révolte et quels furent ses enjeux et conséquences.
La Grande Révolte des Gobelins s'étend sur trois périodes bien distinctes, que nous traiterons séparément. La première partie sera consacrée à la « Petite révolte » qui débuta à la mi 1680 et termina un an plus tard. La seconde partie traitera de la « Révolte sourde », laquelle dura un peu moins de trois mois et enfin, nous terminerons sur la « Grande Révolte » qui s'achève en 1682 et donnera plus tard son nom à cette sombre période.


Tout commence dans la nuit du 6 mars 1680. Ce qui n'aurait du être qu'un événement très commun déclenche une véritable insurrection quelque temps plus tard. A l'époque, les Gobelins étaient particulièrement contrôlés. Pour eux, il était impossible d'obtenir une baguette, d'obtenir un poste important ou très simplement d'agir en êtres libres. L'un d'entre eux fait figure d'exception. Barnog le Brave est directeur d'une petite forge dans le village sorcier de Pie-de-bulle, aux alentours de Londres. La situation n'est alors pas pour plaire à tout le monde, puisque son affaire tourne particulièrement bien au point qu'on le préfère aux artisans humains. L'animosité que sa présence et sa réussite créée auprès des sorciers du village lui vaudront l'assassinat de toute sa famille, alors qu'il était en voyage d'affaire à l'autre bout du pays.
Lorsqu'il revient et découvre les corps, personne ne lui vient en aide. Jack Olson ira jusqu'à affirmer dans ses Lettres aux Mages (1798) que « [Barnog] était désespéré. Il tenta d'obtenir de l'aide pour retrouver les coupables, mais personne au village ne se dévoua, prétextant pour la plupart des habitants que les meurtres de Gobelins n'étaient pas leur affaire. Dix jours après l'enterrement, Barnog avait quitté le village pour joindre la ville ». Arrivé à Londres, il contacte le reste de sa famille qui y habite et tente de créer un groupe qui militerait pour les droits des Gobelins.
Il en existait déjà toutefois à l'époque dont un, à la frontière de l'Ecosse, déjà très actif puisque de nombreux actes criminels avait été perpétué par lui. Le chef de ce groupe prend connaissance aux alentours d'avril de l'histoire de Barnog. Il sent le potentiel de cette affaire. Pour lui, il s'agit là d'un exemple typique des injustices que subit la population gobeline et il entend bien s'en servir pour souder ceux de son espèce entre la Communauté Magique d'Angleterre. Il contacte donc l'ancien forgeron et lui propose de devenir le porte parole de son groupe. Barnog accepte l'offre de Galmesh le Fou le 17 avril, c'est le début d'une association qui provoquera la Grande Révolte des Gobelins.
Le réseau finit par s'étendre dans toutes l'Angleterre et des négociations commencent à avoir lieu entre Gobelins et Sorciers, après une très forte pression des premiers. Les premiers ont en effet retourné le pays. Nombre de leurs actes n'ont eu pour but que de créer la discorde et effrayer les sorciers – les Moldus ont été curieusement épargnés cette année-là. Face à une situation de crise sans cesse grandissante, des négociations sont envisagées. Les pourparlers commencent aux alentours du 1er juillet par hiboux interposés entre Barnog et Alvin Thruston le Ministre de la Magie, puis des réunions sont organisées dans la foulée.
Ces réunions dites Négociations de Greenwich n'aboutissent à rien. Les Gobelins refusent catégoriquement le seul changement proposé par les Mages (à savoir un changement de classement, les faisant évoluer de créatures à Êtres, avec à peine plus de droits qu'ils n'en avaient) et veulent obtenir des droits nettement plus importants. Barnog met donc fin aux Négociations, lesquelles n'auront duré que trois jours : du 7 au 10 juillet 1680.
Le mouvement finit par se durcir. Ce qui n'était que des actes isolés devienne des véritables actions militaristes. Le Réseau Gobelin s'organise dans l'ombre, en laissant simplement quelques uns d'entre eux agir publiquement. Après une longue organisation de six mois, c'est au Ministère qu'ils s'attaquent, le 29 janvier 1681.
Le premier assaut n'aboutit pas. Les Gobelins sont repoussés par les Sorciers d'Élite (ancêtres des Aurors) après plusieurs heures. Cet échec poussera les révolutionnaires à se montrer encore plus virulents, mais aussi plus prudents. La haine des sorciers à leur égards est telle que l'on cherche activement les familles gobelines, engagées ou non (elles l'étaient cependant presque toutes). Ainsi, les militants se regroupent dans des endroits plus isolés où leurs proches les rejoignent pour être à l'abri.
De leur côté, Barnog, Galmesh et son frère Burgad mettent en place un nouveau plan. Les Gobelins à leurs ordres sont durement entrainés et de nombreux vols ont lieu dans les maisons des sorciers avoisinants. Peu à peu, ils se rapprochent de Londres, jusqu'à ce que le jour fatidique arrive enfin.
Le 14 mars, ils reprennent d'assaut le Ministère, armés de baguettes magiques cette fois. Le siège dure plusieurs jours, mais se solde une nouvelle fois par un échec. De nombreux Gobelins sont arrêtés, torturés et finalement tués. De ces interrogatoires musclés découleront de nombreuses arrestations, allant jusqu'à la dissolution du réseau lorsque Galmesh est pris à son tour, le 16 avril 1681. Il sera pendu publiquement à titre d'exemple deux jours plus tard, alors que Barnog est contraint de fuir en France et Burgad en Allemagne.

Commence alors la Révolte sourde. Les choses se tassent puisque les groupuscules restants ne parviennent pas à rester soudés entre eux. Les Gobelins commencent à se combattre mutuellement au lieu de s'entraider, ce que les Sorciers voient d'un très bon œil et tentent de se remettre des nombreuses pertes (on estime qu'environ 16 Sorciers d'Élite sont morts, 30 auraient été blessés et les pertes et dommages collatéraux civils s'élèveraient à 124 morts, 305 blessées et un quartier entier réduit à néant).
De leur côté, Barnog et Burgad restent en contact et se réorganisent en Europe. Burgad parvient à contacter l'un de ses neveux allemands répondant au nom de Griptou. Dans l'une de ses lettres, il lui demande s'il peut « regrouper des Gobelins prêt à combattre pour leur liberté, afin d'aider leurs frères opprimés en Angleterre où le travail est déjà bien entamé ». La réponse précise de Griptou est inconnue, bien qu'on la devine assez facilement. En effet, le neveu a gardé toute sa correspondance avec son oncle, nous savons donc que Burgad ajouta, dans une lettre envoyée très peu de temps après, qu'il souhaitait « faire de la révolte en Angleterre un modèle pour tous les pays d'Europe, afin que les Gobelins puissent obtenir la liberté et les droits qui leurs sont dus. Bien entendu, [ils se battront] ensuite en Allemagne et partout où il le faudra, jusqu'à ce que justice soit faite ». L'idée est évidente, après l'Angleterre doit venir le reste du Vieux Continent. L'argument semble porté ses fruits.
En effet, dès la fin du mois de mai, plus de 1 500 Gobelins sont déjà regroupés en Allemagne, provenant de divers pays environnants. Jack Olson estime en 1797, dans son livre historique La vie des Gobelins, qu'il y avait « une bonne moitié qui provenait des pays de l'Ouest de l'Europe, dont 300 à 400 de France, recrutés tout spécialement par Barnog ».
L'existence de cette armée est un véritable secret pour la Communauté Magique, mais les changements en Angleterre sont suffisamment visibles pour que la sécurité se durcisse. Les créatures sont plus contrôlées que jamais et ont encore moins droit à la parole. La peur qui habite les sorciers est telle qu'elle se répand dans de nombreux pays pourtant peu touchés par les envies de libertés gobelines.
Ces derniers ne réagissent pourtant pas, en apparence. En vérité, Barnog, Griptou et Burgad ont repris les choses en main. Les familles anglaises sont mises à l'abri, voire exilées pour ne plus souffrir des persécutions sorcières. Les groupuscules se reforment auprès de chefs locaux qu'ils choisissent à distance, d'après des observations faites lors de la Petite Révolte. On citera notamment quelques valeureux révolutionnaires comme Douding le Nerveux qui est chargé de mener les attaques locales en l'absence des grands chefs et Petsec le Génie chargé d'accueillir les renforts dans la discrétion.
Ces derniers parviennent sur l'île assez rapidement. L'organisation très stricte des Gobelins fait que le 26 juillet, ils lancent de nouveau les représailles. C'est le début de la Grande Révolte, qui acheva d'assombrir l'époque.

La Grande Révolte se caractérise de deux manières : les attaques gobelines sont plus nombreuses, mieux organisées et beaucoup plus meurtrières en premier lieu et, sen second lieu, cette période touche tout autant les Moldus que la Communauté Magique de Grande-Bretagne. Elle dure près d'une année complète, du 26 juillet 1681 au 19 juin 1682 et fera d'innombrables victimes.
Tout commence lorsque que Griptou prend la tête du Réseau, secondé par son oncle. Barnog hérite une nouvelle fois du rôle de porte-parole, bien que les actions pacifistes du groupe soient très largement mises en veille. Le neveu de Burgad est bien plus dur que ne l'était Galmesh et estimant que les actions précédentes n'ont pas suffit parce qu'elles n'étaient pas assez marquantes, il prend à cœur de choquer assez les sorciers pour avoir ce qu'il veut.
Ainsi, du 26 juillet et pendant quatre mois, le pays est proprement mis à sac. Nombre de Gobelins obtienne des baguettes lors des pillages dans les villes et les villages. Ils métamorphosent des enseignes de boutiques et pubs en slogans, dévalisent les boutiques sorcières sans se soucier d'être remarqué ou non par les Moldus. Finalement, les choses se tassent avec l'enlèvement de la fille du Ministre de la Magie. Eleonora Thruston est kidnappée à son domicile le 30 novembre, ses ravisseurs demandent la démission de son père au profit d'un sorcier d'accord pour leur accorder ce qu'ils demandent (le droit de vote, de se promener en toute liberté, d'obtenir des postes importants, etc...). Ce sorcier se nomme Oswald Fudge et devient Ministre le 20 décembre de la même année.
Ses débuts de réforme calment un peu le jeu. Il réorganise un peu le Ministère, mais certains de ses Directeurs de département trop influents l'empêchent de parvenir à ses fins. Finalement, après plusieurs semaines, il est assassiné par des sorciers qui ne veulent pas donner de droits aux Gobelins. Si les coupables ne furent jamais retrouvés ou jugés, on sait cependant que le Directeur du Département de contrôle et régulation des créatures magiques, un certain Jeremy Defoe, a commandité l'assassinat, bien que ce ne fut jamais prouvé.
Les conséquences de cet acte sont plus dramatiques que prévues. Les Gobelins recommencent leurs exactions dans toute l'Angleterre, débordant parfois sur l'Irlande et l'Écosse. Defoe et sa femme sont retrouvés pendus le 6 mars 1682, ravivant la fougue des combattants sorciers. Des familles entières de Gobelins n'y survivront pas et un village entièrement habité par cette espèce est détruit.
Le gouvernement du Ministère de la magie est, de son côté, sans dessus-dessous. Thruston refuse de reprendre son poste pour ne plus risquer de perdre l'un de ses proches, il faut donc choisir un nouveau représentant. C'est Minos Etherlton qui hérite du poste (54% des voix pour lui, 40% contre, 6% neutre) le 28 avril. Il proclame la reprise des négociations avec les Gobelin dès son arrivée au Ministère.
Elles durent pas loin d'un mois. Une sorte de cessez-le-feu est établi très vite de chaque côté et on en profite pour soigner les blesser. Barnog et le ministre Etherlton de leurs côtés finissent pas se mettre d'accord. Les Gobelins passent de Créatures magiques à Êtres, mais contrairement à ce qui avait été proposé presque deux ans plus tôt, ils bénéficient de droit politique et de façon générale ont les mêmes droits que les sorciers. Ils n'ont cependant pas le droit de se servir de baguette.
Comme preuve de bonne volonté, on place un Gobelin à la tête d'une banque importante de Londres. Gringotts deviendra avec le temps ce qu'elle est aujourd'hui. Les Gobelins venant d'Europe rentrent peu à peu chez eux, mais de lourdes menaces pèsent en Europe et la Communauté Magique Internationale se met finalement d'accord dix ans plus tard pour que les mêmes droits soient accordés aux Gobelins quel que soit le pays. On en profitera aussi pour créer le Code international du secret magique, suite aux évènements en Angleterre durant la Grande Révolte des Gobelins.

Cette révolte conséquente a énormément marqué le esprits au cours des siècles suivants. Hérité de conflits divers, mais plus légers au XVIIème siècle, elle fut si violente que bon nombre de législations en vigueur de nos jours en sont héritées. Les Gobelins obtinrent toutefois ce qu'ils souhaitaient grâce à ces deux ans de combat acharné.
On peut toutefois se demander ce qu'il en est aujourd'hui compte tenu du peu d'évolutions de leur droit depuis. S'ils semblent assez satisfaits de ce qu'ils ont, on entend encore régulièrement parler de « droit d'obtention d'une baguette » lors des rares fois où ils sont interrogés publiquement...
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Histoire de la Magie   B.U.S.E. Histoire de la Magie EmptySam 30 Mai - 15:16:41

Sujet choisi : la guerre des géants

Les géants sont des créatures non admises en tant qu'êtres par la communauté magique selon le Code international du secret magique (1692). Cela ne les empêche pour autant pas d'être organisés en sociétés, certes un peu primaires, mais avec leur propre trame historique, s'entremêlant étroitement avec celle des sorciers. Ce qui induit ainsi une histoire propre à ces créatures, mais qu'il est important de connaître pour mieux comprendre leur manière de fonctionner, ainsi que l'impact que leur propre histoire a eu sur celle du monde sorcier. L'un des évènements majeurs pour cette communauté a été la guerre des années 1800. Nous allons tenter d'en expliquer les tenants et aboutissants.

La fin du 17e siècle ayant scellé la condition des géants en tant que créatures par la ratification du Code International du Secret Magique, ceux-ci se sont progressivement éloignés du monde sorcier, se retirant le plus souvent dans les montagnes dans lesquelles vivaient leurs tribus. Elles étaient à cette époque une centaine, éparpillées dans le monde, et restaient relativement éloignées de l'activité humaine, et moldue. L'ébullition qui secouait le monde moldu au 18e siècle permit d'ailleurs de concentrer l'attention de tous sur leurs propres guerres, étouffant ainsi les évènements dus aux géants. Ceux-ci, bien que dotés d'une intelligence limitée et possédant un don de communication également assez pauvre, n'en avaient pas oins été quelque peu vexés par le sort que leur avait réservé la communauté Magique. Il fallut des années, mais dans les diverses tribus éparpillées à travers le monde, deux courants principaux de "pensée" virent le jour : certains chefs de tribus convainquirent leurs congénères que les interactions avec ces petites choses qu'étaient les humains leur étaient inutiles, qu'ils n'en valaient pas la peine, et qu'ils se suffisaient à eux-même. Beaucoup considéraient que côtoyer les humains n'avait pas grand intérêt, ni culturellement, ni par le biais des armes : les fragiles bipèdes n'étaient pas des adversaires de taille, et le mode de pensée des géants leur empêcher de bénéficier d'échanges culturells et intellectuels de qualité, profitables dans les deux sens. Ils se satisfaisaient de leur mode de vie archaïque et tribal.

L'autre courant en revanche, considérait que l'attitude des humains était un affront, si tant est que les géants puissent faire preuve de fierté. Diverses recherches ont été menées ces dernières années par des chercheurs du Ministère de la Magie, notamment Alfred Gymnos, pour essayer de déceler l'origine de ce sentiment. Car l'intelligence limitée des géants et leur nature emportée et violente jette un doute quant aux fait qu'ils aient pu être suffisamment conscients des évènements pour s'en trouver blessés. D'autres historiens comme Gregory Humbert avancent plutôt la théorie du "prétexte", estimant que les géants ont saisi les évènements comme simple excuse pour avoir un sujet de discorde, afin de pouvoir sortir les armes et mener bataille, leur nature profonde les y entrainant régulièrement. Leur but était donc de pouvoir entrer en guerre contre les humains, mais la situation était un peu plus complexe, car il semble que leur but réel n'était pas tant de se battre contre le monde sorcier que contre leurs congénères plus forts, cette grosse divergence d'opinion ne servant qu'à se monter les uns contre les autres. On pourrait presque voir dans cette hypothèse une malice jusqu'alors inconnue aux géants.

Quelle que soit la théorie la plus fondée, il sera difficile de pouvoir établir la vérité (ce concept étant de toutes façons dépassé dans l'étude de l'Histoire), le nombre de géants encore en vie aujourd'hui étant assez faible, et les derniers rapports connus entre chercheurs et tribus s'étant soldés par des morts violentes.

Entre ces deux visions des choses, une multitudes de positions un peu différentes s'établissaient. La société géante, fonctionnant sur le mode tribal, induisait forcément de telles disparités, et c'est ce qui explique le délai relativement long qui s'écoula entre la ratification du Code International du Secret Magique et l'entrée en guerre des géants : il fallu que les tribus défendant leurs opinions envoient des émissaires dans les autres tribus pour rallier celles-ci à leur cause, grossissant leurs rangs pour préparer la bataille. le problème étant que l'agressivité de ces créatures eut raison d'une bonne partie des messagers, et il fallut plusieurs dizaines d'années avant que le message ne fut passé dans la communauté entière, puisqu'il fallait qu'ils commencent déjà par ne pas s'entretuer pour faire passer l'information. Le ralliement des camps se faisait alors en réalité à la force des poings : soit le messager survivait aux altercations, et, ayant prouvé sa valeur, ralliait la tribu à la cause qu'il venait défendre, soit il périssait jusqu'à ce qu'un nouveau messager vienne prêcher sa cause à coups de poings.

Ce fut donc peu avant 1800 que quasiment toutes les tribus furent ralliées sous les deux courants de pensée principaux. A la tête des "Opposants", Kargroll le Rouge envoya en mai 1798 un message à Trorg le Colosse, chef des "Indifférents", par tête ensanglantée interposée, lui signifiant que le désaccord étant bien trop grand pour rester impuni.

Ce fut l'étincelle qui mit le feu aux poudres. A l'exception d'une ou deux tribus vivant dans des montagnes particulièrement reculées et avaient suffisamment pour s'amuser en affrontant les créatures vivant dans leurs montagnes, toute la communauté géante prit les armes. De multiples affrontements eurent lieu un peu partout dans le monde, fort heureusement pour les communautés humaines plutôt à l'écart des civilisations, étant donné que les tribus vivaient éloignées de la présence humaine. Néanmoins, il y eut quelques dérapages au nord du Canada ou dans les plaines autrichiennes, où les affrontements dérivèrent en direction de vallées habitées, et les villages furent rasés, pillés et saccagés par les batailles. Le monde sorcier se mobilisa pour masquer les dommages aux yeux des moldus. Mais il était impossible pour les sorciers d'intervenir pour calmer le jeu, la fureur des géants n'étant pas contenable, il était trop dangereux de tenter quoi que ce soit. Le conseil des sorciers de l'époque décréta "qu'il ne faut pas tomber en ingérence dans ce conflit qui ne nous concerne pas. Nous devons nous assurer de la sécurité et du secret pour nos concitoyens, mais les affaires des géants doivent rester aux géants, sous peine de grand danger pour notre communauté".

La bataille la plus sanglante eut lieu en 1805, après une accalmie temporaire. Il avait fallu plusieurs années aux géants pour regrouper la majeure partie de leurs troupes dans la toundra russe, et la vallée de satienko fut le théâtre d'une bataille rangée des plus impressionnantes. Des témoignages de sorciers surveillant les évènements nous sont parvenus, et le choc fut titanesque. Des hectolitres de sang furent versés sur les terres arides de la toundra, et au bout de 93 jours de bataille, 90% des effectifs avaient été décimés. Les survivants, bien mal en point, décidèrent de convenir d'une trêve, le 7Mai 1805. Les deux chefs de file avaient péri, et il fut convenu que toutes les tribus survivantes devaient rentrer dans leurs campements respectifs pour se remettre de leurs blessures. Par nature, le géant sait qu'il n'a pas besoin de gagner la guerre. la finalité n'est pas tant d'imposer son point de vue que de se battre jusqu'à la limite. la limite ayant été atteinte ce 7 Mai, tous retournèrent au pays, et la situation se désarmorça immédiatement, à la plus grande surprise des sorciers. Il fallut néanmoins lancer une opération d'envergure pour masquer les séquelles de la bataille, ainsi que le retour des géants à leur terres d'origine, une cohorte de colosses ensanglantés n'étant pas exactement ce qu'entendait le monde sorcier par "secret magique".

Cette guerre fut la dernière à marquer profondément l'Histoire des géants, la plus meurtrière et la plus violente. Les tribus n'ont pas encore réussi à surmonter leurs pertes et peinent à revenir à leur précédent niveau démographique. Il se pourrait pourtant que l'engagement des géants dans la première guerre contre Vous-Savez-Qui ne soit que les prémisces du réveil de la soif de violence de ces êtres. Il faudra donc garder à l'esprit les conclusions tirées de la Grande guerre des géants pour savoir à quoi s'attendre pour un futur proche.
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