*Nom: Raven

*Prénom: Morrigane

*Age de vôtre personnage : 11 ans pour tous.
*Age du posteur (au moins 14 ans) : 15 ans
*Comment avez vous connu le site? Par Arya Varden
[j'espère que ce n'est pas trop long, si c'est le cas, dites le moi et j'essaierai de raccourcir]

Morrigane Raven était en train de rêvasser tranquillement sur son lit quand un hibou entra par la fenêtre, effrayant au passage le chat qui se prélassait au soleil sur le bord de ladite fenêtre. Surprise, elle vit le félin traverser la pièce à toute vitesse en crachant pour aller se réfugier sous l’armoire en chêne tandis que le hibou décrivait quelques cercles dans la pièce, cherchant visiblement un endroit où se poser sans risque, ce qui, vu l'encombrement de la chambre, était totalement impossible.
Il finit par laisser tomber une lettre sur l'oreiller de Morrigane et repartit d’où il était venu. Interdite, la jeune fille qui n'avait pas bougé regarda le pli sur lequel était inscrit à l'encre verte : "Mlle Raven Morrigane, dans sa chambre, 13 rue vendredi, Mortefontaine".

Quelques instants plus tard, la licorne du tableau en face de la porte de la chambre de Morrigane eut la frayeur de sa vie en voyant jaillir une tornade de 11 ans à la silhouette élancée, aux longs cheveux noirs et aux yeux bleu nuit qui se précipita dans le couloir en poussant un cri de joie. On ne retrouva l'animal que beaucoup plus tard, dans un livre illustré pour enfant qui se trouvait dans le grenier.
-Filmir ! Filmir !
Morrigane courut le long de 2 couloirs, passa en coup de vent dans la galerie de ses ancêtres ou plusieurs tableaux manquèrent de se décrocher et dévala le grand escalier, manquant de trébucher sur un elfe de maison qui portait une pile de linge qui faisait 3 fois sa taille.
Elle arriva enfin dans le salon, évita de justesse le sofa et se planta devant la grande cheminée.
-Filmir ! Je vais à Poudlard !
un"Grmph" inquiétant lui répondit.
Morriganne ne s'adressait pas à la cheminée comme on aurait pu le croire, mais à un crâne posé sur son manteau. Il s’agissait de Filmir, crâne esseulé et doué de parole avec qui Morrigane avait des conversations qu’elle jugeait plus qu’intéressantes. D’ailleurs en y réfléchissant bien, Filmir était le seul avec qui elle pouvait avoir une conversation. Tenace, comme toujours, elle essaya de sortir la relique de ce qui semblait être un profond sommeil.
-Mais réveille toi !
Nouveau grognement.
Morrigane tapa du pied par terre. Un de ses plus grands défauts était l'impatience, ce qui lui avait d'ailleurs valu de nombreuses remarques et punitions.
La porte du salon s'ouvrit alors que la jeune fille s'apprêtait à reprendre la parole.
Une voix glaciale s’éleva, demandant à Morrigane ce qui lui prenait.
Celle ci se retourna vers une femme aux lèvres pincées et aux yeux marrons qui la regardait d'un air sévère. Il s’agissait de sa mère, Flavia Raven, dont elle avait hérité les longs cheveux noirs, quoiqu’en ce moment son chignon était si serré qu’on aurait cru les cheveux inexistants. Flavia Raven, n'était pas réputée pour sa gentillesse et sa compréhension, pourtant sa fille se redressa avec arrogance et lui adressa un sourire où se mêlaient hypocrisie et fierté. Morrigane et ses parents étaient depuis longtemps à couteaux tirés.
-Je vais à Poudlard, je viens de recevoir ma lettre
Sa mère haussa un sourcil dédaigneux en lui demandant sèchement si cette raison était digne d’un raffut affolant toute la maison.
La maison dort,fit Morrigane, employant le même ton que sa mère, ça ne lui fait pas de mal de s’affoler de temps en temps, encore un peu et on la croirait morte
Elle avait terminé sa phrase avec un demi sourire et observait avec délectation le visage de sa mère se crisper sous l’effet de la colère. En effet Lartius Raven interdisait à quiconque de faire le moindre bruit, la moindre fête, d’organiser le moindre dérangement qui pourrait nuire à ses travaux de nécromancie, prétendument pour le compte du ministère. Flavia ne pouvait donc organiser aucune fête ou ni recevoir personne, ce qui faisait qu’elle n’allait nulle part, se sentant humiliée. De temps à autre, quand elle ne pouvait plus supporter cette situation, la salle à manger ou le salon devenait la scène d’une dispute dont les cris parvenaient jusqu’à l’autre bout de Mortefontaine. Dans ces moments là, Morrigane partait se réfugier dans sa chambre, car il n’était pas rare de voir remonter de la cave où se déroulaient les travaux de son père un cadavre à demi décomposé ou pire. Un mot sur le sujet avait le don de mettre Flavia Raven dans une colère titanesque. Il était sûr qu’elle allait passer les prochaines heures à casser tout ce qui lui tombait sous la baguette. Mais pas devant sa fille, elle ne lui ferait certainement pas ce plaisir là.
La sentence tomba.
Flavia Raven ordonna à sa fille d’une voix aussi chaleureuse qu’un iceberg de monter dans sa chambre pour n’en sortir que dans dix jours et de lui confier sa lettre pour envoyer quelqu’un acheter les fournitures. Morrigane hésita. Le fait de monter dans sa chambre ne lui posait pas de problème, elle avait déjà eu des punitions plus graves pour son insolence quasi-journalière. Mais donner sa lettre …
Sa mère ne lui laissa pas le choix : elle prit des mains de sa fille le morceau de parchemin que Morrigane ne se résolvait pas à abandonner et lui indiqua la porte de l’index. Furieuse d’abdiquer face sa mère, Morrigane prit la porte en traînant des pieds, monta les escaliers en adressant une remarque acerbe à l’elfe qui faisait le ménage sur les marches, traversa la galerie des ancêtres où elle rendit regard noir contre regard noir, rire moqueur contre remarque offusquée, passa devant le tableau vide de la licorne et entra dans sa chambre en claquant violemment la porte. Le chat qui avait regagné le rebord de la fenêtre sursauta, manquant de tomber dans le vide.
Morrigane s’allongea un moment sur son lit pour tenter de se calmer. Au rez-de-chaussé se fit entendre un grand vacarme. Morrigane ne put retenir un sourire qui se transforma en ricanement lorsque des éclats de voix s’ajoutèrent aux bruits de verre brisé.

Ce fut dans une atmosphère tendue que Morrigane prit le PoudlardExpress pour se retrouver devant les portes de la grande salle, tendue comme un arc. Lorsque celle-ci s’ouvrirent, ce fut un choc. Incroyable. Merveilleux. C’étaient les mots. Magnifique, aussi.
Morrigane s’aperçut soudain qu’elle avait la bouche ouverte. Elle s’empressa de la refermer. Si sa mère l’avait vue en cet instant, nul doute qu’elle aurait été privée de dessert.
À l’évocation du mot dessert, son estomac se rappela à son souvenir. Pour essayer d’oublier l’organe trop encombrant, elle porta son regard sur la file des premières années, devant laquelle on avait posé un tabouret qui supportait … Morrigane plissa les yeux pour tenter de définir ce qui se trouvait sur le tabouret. Il semblait s’agir d’un chapeau. Un chapeau plein de trous et de déchirures, un chapeau rapiécé de partout et qui ne semblait être empêché de tomber en poussière que par la magie, ce qui devait probablement être le cas. En bref, ce triste couvre-chef aurait eu plus sa place chez un fripier que dans une école de magie.
*Qu’est-ce que cette chose fait ici ?*
Le chapeau se mit alors à chanter. Morrigane eut beau faire tous les efforts qu’elle pouvait, sa mâchoire ne voulut pas reprendre sa place de toute la chanson. Elle réussit tant bien que mal à la faire revenir à sa place habituelle quand une femme aux cheveux grisonnants qui s’était présentée comme étant le professeur McGonagall commença à faire l’appel des premières années pour qu’il aillent s’asseoir sur le tabouret et coiffer le chapeau mélomane qui annonçait le nom d’une maison pour chaque élève. En attendant son tour, Morrigane laissa errer son regard sur la table des professeurs. Elle pensait déjà que ses matières préférées seraient les sortilèges et la défense contre les forces du mal le tout saupoudré d’un peu de métamorphose.

Au bout d’un moment, Morrigane commença à s’impatienter. Les minutes défilaient lentement, et son estomac se faisait de plus en plus pressant. Pour se distraire, elle essaya de se rappeler tout ce qu’elle savait sur les différentes maisons. Elle dû s’avouer que ses connaissances en ce domaine étaient plutôt limitées. Tout ce qu’elle savait, elle le tenait d’une conversation avec Filmir et de quelques mot lâchés par son père. Filmir lui avait dit que les gens courageux allaient à Griffondor, que les élèves studieux allaient à Serdaigle, que les personnes rusées allaient à Serpentard, et son père lui avait dit que les bons à rien étaient répartits à Poufsoufle. Lorsqu’elle avait rapporté à Filmir les propos de son père, il avait grommelé que de toute façon les Serpentard comme son père étaient bornés, ce qui était en totale contradiction avec ce qu’il avait dit précédemment.
Morrigane pensait que si tous les Serpentard étaient comme ses parents, l’ambiance ne devait pas être très chaleureuse. Elle n’avait pas particulièrement envie de rester sans arrêt sur ses gardes pour trouver la répartie la plus cinglante possible face à une pique peu aimable, au bout d’un temps, ce jeu la fatiguerait. Quant à aller à Poufsoufle … Pourquoi pas, mais d’après ce qu’en disait son père …
-Raven Morrigane
Morrigane s’assit sur le tabouret et mit le chapeau sur sa tête.

Bon, voilà, c'est un peu moins vivant que précedement, mais j'espère que ça convient. Vous voyez d'autres problèmes ?

Humm ...


Je dirais ...


GRYFFONDOR !!