Le Deal du moment : -40%
Lego 40747 Les Jonquilles à 8,98€ / 40725 ...
Voir le deal
8.98 €

Partagez
 
 Complotage et complotation [Libre]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Fred Morwind
    • Nombre de messages : 332
    • Age : 31
    • Date d'inscription : 27/12/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang sorcier
      Baguette magique: 31.3 cm, bois d'acajou, crin de licorne
    Fred Morwind
MessageSujet: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyLun 9 Fév - 23:33:33

Certes, les Serpentards avaient perdu le match de Quidditch mais il méritait largement plus. Ils étaient arrivés, sur de leur imminente victoire, il fallait leur rendre la monnaie de leur pièce. Enfin bon, tout ça, c'était les raisons que Fred se donnait mentalement mais en fait, il voulait juste tatiller du serpent. Et là, les choses pouvaient être amusantes.

Un astucieux plan bourgeonnait depuis des semaines dans ses pensées et il sentait que ce Week-end ci était le moment rêvé pour procéder à son exécution. Et il était bien décidé à le mener jusqu'au bout, qu'importe les conséquences. Les verts méritaient bien ça...

Devant lui s'étallait un arsenal complet du parfait mécréant. Des tas de bombabouses, des ficelles, et des notes notées sur des coins de feuilles de cours. Au millieu de ce joyeux bordel s'étallait la plan des cachots que Fred griffonait entre les cours voir même pendant. Il s'était installé dans le parc à l'abri des regards indiscrets pour être tranquille. Le passage à l'action était imminent.

Fred ferma les yeux et se remémora une dernière fois les différentes étapes. Malgré sa determination, il ne voulait pas être pris, il falait donc se rapeller des moindres détails qu'il connaissait, du piège le plus insignifiant au véritable chasse-trape. En même temps il esquissait quelques élèves de serpentard, ceux qu'il prendrait principalement pour cible. Ça y est, il était prêt. Il barra d'un grand trait les têtes de Précieuse, Ange et d'Isaac entre autres et commença à ranger son matériel d'action.

Soudain, son sang se glaça, il avait entendu les gravillons crisser juste à côté de lui. Il était fait s'il s'agissait d'un Serpentard ou pire, d'un prof! Il croisa les doigts intérieurement pour que ce soit un Gryffondor partageant les mêmes idées que lui. Fred, le petit Fred, leva la tête.
Revenir en haut Aller en bas
  • Pénombre Craft
    • Nombre de messages : 2197
    • Age : 39
    • Date d'inscription : 02/04/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Pur
      Baguette magique:
    Pénombre Craft
  • Mage Noir Mage Noir
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyMar 10 Fév - 0:48:35

[J'ai retrouvé ce vieux texte de Pénombre dans mes archives 'pas fini', je ne sais plus d'où ça vient alors je l'ai remis au gout du jour rien que pour toi :sifle:. C'est sûrement pour éviter ce genre d'idioties que les gens vont se coucher avant 2 heures du matin :sifle:...]

Au cœur sauvage d’une obscure nuit étouffée de néant lumineux, cruellement dépossédée de son astre lunaire scintillant, Pénombre errait seule, silencieuse et maussade. Il n'y avait rien aux alentours de son corps froid, que l'obscurité avide, que la solitude pesante... Perdue dans de bien sombres pensées, la jeune femme s'avançait silencieusement sur l’étroitesse d’un chemin inconnu, d'un espace de noirceur infini et inquiétant, d’un mutisme grave et sacré, comme s'il s’était agit des profondeurs oubliées d'un cimetière, sanctuaire défendu à deux dimensions, vivants et morts, cendres et chairs. Des lieux de transitions qui reliaient éternellement les deux univers comme à l’instant précis où l’insolente brune s’y était égarée…

D'un état d'esprit affligé et résigné, la Capitaine de Quidditch errait, fluide conscience qu’un irrésistible courant invisible entrainait lentement, sans convictions, sans savoir où aller, ni que faire, isolée et désœuvrée dans cet immense océan d’absence, plaine dégagée, abandonnée et désertée de toutes âmes, de toutes vies. Lorsqu’enfin, dans l’ombre oppressante de nébulosités dévorantes, l’infimité d’une blancheur entêtante fut brièvement mise en valeur par le rayon faiblard d'une brusque lune mourante dans sa décroissance, qui attira aussitôt le regard las et éteint de la Serpentarde dont les sens furent instantanément rappelés aux aguets. Semblant se cacher sans réellement y parvenir, un petit être d'à peine la moitié de la taille élancée de l’héritière des Craft tentait vainement de se dissimuler derrière la largeur risible d’un tronc clair, lequel appartenait vraisemblablement à un jeune arbre bien trop fin pour cela. Une courte chevelure blonde, dorée et bouclée mettant merveilleusement en relief la beauté enfantine d’un regard candide, rieur et heureux, se laissait fréquemment entrevoir, là, à l’autre bout de cette clairière de cendres au creux duquel l’Anglaise errait sans but. Mais qu’expliquait l’impensable présence d’un enfant en ces lieux si morbides ? Si tard et si dangereusement à proximité des frondaisons de la forêt interdite ? L’Animagus ne parut pas encline à y réfléchir, son esprit infiniment trop distant de cette réalité étrange, fatigante et oppressante, laissait son instinct animal la guider lentement dans les songes, sans établir la moindre conclusion réflexive, la plus infime des hypothèses. Non, rien que lui et elle, miraculeuse autant qu’impossible apparition, impensable de part sa très faible probabilité...

Le petit garçon se sentit rapidement démasqué tandis que l’éclat de son rire cristallin, troubla la profonde quiétude silencieuse des bois, funéraire des lieux tandis qu’il s’entêtait à passer jovialement d'un tronc à un autre, en courant parmi les hautes herbes noires de l'orée des bois, incitant sa belle chevelure dorée à flotter tout autour de son petit visage dont elle accompagnait d’une grâce fascinante, chacun de ses mouvements fluides, légers. Puis, semblant décider s'être suffisamment joué de la jeune femme alors qu'elle ne cessait de le suivre des yeux, l'inconnu accourut en bonds joyeux jusqu'à elle, un radieux sourire s'étirant jusqu'aux minuscules oreilles. Il était assez jeune, Pénombre l'estimait approximativement d'une huitaine d'années grand maximum, sans doute moins, et il se dégageait de lui tellement d'insouciance, de gaieté et d’innocence, qu'elle se surprit à l'envier un instant. C'était étrange ce qu'il lui faisait penser à Narcisse Anasar, de part ses airs teintés de candeur, ses expressions si mignonnes et son air profondément angélique. Le blondinet ne semblait pas mesurer le réel danger adjacent de l'amas d'arbres en son dos, ni la considérer elle-même comme dangereuse ou inquiétante, c'était réellement curieux. Il y avait tant de prédateurs rôdeurs aux abords de cette zone interdire, et davantage encore dès lors que la nuit tombait. Etonnée, la Septième année baissa la pâleur lumineuse de ses yeux sur lui, afin de croiser la dorure des siens :

" Quel est ton nom ? "

L’inconnu la dévisagea un moment, et les traits purs et innocents de son visage se déformèrent brièvement dans une petite grimace comme si son interlocutrice avait eût le profond malheur de poser une question plus qu’inappropriée ou évoquer quelque terrible chose qui aurait ravivé de douloureux souvenirs en son jeune cœur d'enfant, ses petits yeux rieur en devinrent presque tristes :

" Je n'en ai pas."


Plus qu'intriguée par cette étrange réponse, la Vert et Argent s'agenouilla doucement prés de lui, posant un genou dans la pelouse glaciale sous le souffle incessant de la nuit avant que ses paumes opales ne se posent avec une retenue évidente, sur ses frêles épaules :

" Mais qui est tu alors ? "


L’Angélique serrait nerveusement les pans immaculés de sa toge à la blancheur éthérée, au plis de ses petits doigts, les tordant, les froissant comme s'il hésitait à répondre, qu'il était intimidé ou gêné. Pourtant les secondes auparavant, l’enfant n'eût guère exprimé autant de timidité qu’il s’en dégageait de lui, à présent. D'un geste, qu'elle voulait paisible et encourageant, l’Anglaise lui fit alors signe qu'il n'avait rien à craindre à parler devant elle, qu'elle ne lui ferait strictement aucun mal. Un instant passa durant lequel le silence fut sa seule parole, puis, lentement, se sentant peut être davantage en confiance, sa petite voix fluette perça une fois encore la lourdeur des ténèbres :

" Je ne suis qu'un délire de ton inconscient pour tromper cette solitude que tu n'arrives pas à supporter seule. "

Ses mots avaient été apposés en une quiétude froide, tranchante, d’une telle gravité pour son âge que Pénombre en resta littéralement stupéfaite, muette. Elle fronça aussitôt les sourcils sans comprendre, dans l’expression de son incompréhension désarmée. Il paraissait pourtant si innocent, si candide mais ses paroles... Ce ne fut pas réellement un coup de poignard mais l'atmosphère s'en trouva vraiment refroidie, c'était comme si, à son tour, il avait voulu dire des paroles qui la blesseraient autant qu'il lui avait semblé l'avoir mutilé en s’enquérant de son nom, l’instant d’avant. Les rôles semblaient s’être inversés... La descendante des Craft pensa un instant qu'il s'agissait d'une plaisanterie de très mauvais goût mais le brillant des yeux rieurs de son petit interlocuteur restait fermement planté dans l’émeraude des siens comme s’il possédait des dons de télépathie, décryptant avidement chacune de ses pensées en tentant de l’en convaincre du contraire. D'une voix qu'elle souhaitait douce, la Rusée prit la parole :

" Je ne suis pas seule, pourquoi dit tu cela ? "

L'enfant ne parut alors pas l'entendre de la sorte et ses prunelles s’endurcirent violement, exerçant un contraste saisissant avec son apparence juvénile :

" Tu ne me peux pas me mentir, je sais tout, je suis ta conscience Pénombre. Je connais les plus noirs des secrets de ton âme et tes plus profondes blessures, je sais également à qui tu penses lorsque tu me parles ainsi mais crois tu qu'il t’aimera un jour comme tu l'aimes ? Je ne te savais pas si optimiste. Il n'a que faire de toi et son cœur n'est pas encore tien... Ton tempérament joueur et instable ne l'attire guère. "

Une gifle. Frappée en pleine figure par l'acidité de ses paroles, Pénombre en eût le souffle coupé, s'entendre en face prononcer les choses dont elle avait parfaitement conscience, tout au fond d'elle-même mais que l’Animagus préférait soigneusement, pour sa propre survie mentale, ignorer et dissimuler, si difficiles soient elles, si consciemment oubliées puissent elles être, la blessa à en crever.

Instinctivement, la jeune femme avait toujours su que ça ferait mal et que, d'une certaine sorte, quelques vérités peuvent être anamorphosées consciemment ou pas afin d’éviter à leur porteur de justement, succomber à la folie ou la démence aliénée, ce n'était pas de la lâcheté, non, juste l'expression d'un instinct de survie primal, de préservation, un don, un fait inné. Et même si la Capitaine de Quidditch avait pensé qu'un jour elle serait prête à subir leur insoutenable véracité, Pénombre avait toujours su qu'aucunes préparations à laquelle elle n’aurait pu se soumettre, n'aurait l'ultime pouvoir de la blinder d'elles, ne l'éviterait d'en souffrir.

C'est sur un regard lasse qu'elle souleva péniblement ses paupières, la gravité de sa voix sans convictions laissa ses mots fuir dans l'obscurité :

" Si tu es réellement ma conscience alors tes paroles ne sont que mes pensées et elles n'ont pas force de lois sais tu ? Je me suis déjà trompée, pourquoi pas sur ce sujet là également ? "

L'enfant s'approcha davantage d'elle et un doux sourire orna son beau visage, il passa ses petits doigts sur sa tempe d’albâtre afin de dégager quelques sombres mèches qui lui masquent le front :

" Je ne détiens pas la vérité certes mais je détiens ta vérité Pénombre, celle que hante tes pires cauchemars, celle que tu crains le plus qu'elle se réalise. C'est un avenir très plausible et je sais que tu en as conscience. Mais ne t'inquiètes pas Pénombre. Lorsque ce destin se sera réalisé, tu ne craindras plus la solitude puisqu'elle se sera évanouie, laissant ton âme se déchirer dans un abîme de névrose..."

Poussée à bout, la Ténébreuse eût une geste irréfléchi, sa main pâle, aux trompeuses allures fragiles, se referma brusquement sur la petite gorge exsangue de l'enfant et elle sentit son bras se contracter malgré elle. Le garçonnet esquissa un sourire léger, presque bienveillant à son égard….

Puis tout disparut dans un raz de marée de ténèbres glaciales…

**********


Sous le choc émotionnel, la rédactrice en Chef de la Gazette du Sorcier se releva brutalement, en sueur et troublée, sa respiration irrégulière et saccadée. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, elle fut littéralement éblouie par la lumière du jour qui la contraignit à plisser les yeux dans une esquisse de douleur avant qu'elle ne s'y habitue progressivement. Le soleil était haut sur l'horizon et le chant léger, joyeux des oiseaux bouscula aussitôt les idées de la Serpentarde. Où se trouvait-elle ? Où était passé l'enfant ? La nuit ? L'obscurité et le silence ? Ses prunelles de jais balayèrent les alentours. Le parc, c'était le parc, verdoyant et apaisant. Quelques élèves s’adonnaient aux délices d’une bataille d'eau aux abords du lac, quelques mètres en aval, et leurs éclats de rire amusés parvenaient jusqu'à ses sens éveillés. Ses yeux furent soudainement attirés par une tache marron dans son champ de vision et la Vert et Argent en détourna la tête en sa direction. Un livre retourné, face contre terre à la reliure ancienne et craquelée trônait dans l'herbe verte, à côté de sa sombre besace et de sa veste d'uniforme aux couleurs de Salazar Serpentard. Et les souvenirs affluèrent instantanément dans sa tête, elle était effectivement venue en début d'après midi en ces lieux pour se reposer, se détendre ici et la sorcière avait paisiblement trouvé refuge sous cet arbre millénaire, un bon livre, une belle après midi...

Tout cela n'avait été qu'un cauchemar ? Un stupide et cruel cauchemar ? Pénombre se rallongea dans l'herbe tendre du gazon, ramenant ses mains derrière sa nuque et soupira, ses yeux perdu dans le feuillage touffus de l'arbre, enfin elle descendit ses paupières et s'abandonna un court instant à la douceur de l'atmosphère.

Un bruissement léger l'avertit qu'une personne s'affairait près d'elle et la curiosité l’emporta tandis qu’elle se redressait silencieusement dans les herbes, ses bottes sombres crissant contre le quelques éclats de pierre détachés de la roche par l’érosion naturelle.

« Morwind ? Qu’est-ce que tu manigances encore ? »
Revenir en haut Aller en bas
  • Fred Morwind
    • Nombre de messages : 332
    • Age : 31
    • Date d'inscription : 27/12/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang sorcier
      Baguette magique: 31.3 cm, bois d'acajou, crin de licorne
    Fred Morwind
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyMar 10 Fév - 10:53:48

[HJ] Ouah! Tu fais de ces rêves^^ n'empeche que c'est beau[/HJ]

Fred avait le soleil dans les yeux, il ne distingua pas immédiatemment la silouhette de l'inconnue. C'était visiblement une fille. Mais, Horreur!, une fois que le "focus" de ses pupilles fut effectué, il constata que c'était Pénombre Craft, la capitaine serpentarde de Quidditch. Une de ses cibles principales. Le petit Morwind rageait!

Morwind ? Qu’est-ce que tu manigances encore ?

Elle se tenait là, les cheveux en pagaille surement du au fait qu'elle venait de se reveiller après un sommeil agité mais cela n'enlevait rien à son charme et sentir le regard insistant d'une si jolie jeune fille sur lui, du haut de ses onze ans, le fit rougir immédiatemment. Mais bon, il fallait jouer fin maintenant sinon son plan allait tomber à l'eau et pourtant il y avait cru dur comme fer.

Il retourna brutalement le plan des cachots sur tout son matériel. Espérant ainsi minimiser les dégats mais il fallait se rendre à l'évidence, il était fait! Il se leva ensuite incontinent. Bien conscient de sa gène et de ses joues en feu, il tenta de balbutier quelques excuses plates.


Heu.. En fait.. Ben....

Mais, Fred Morwind était un Gryffondor, il ne pouvait pas se laisser intimider par des verts, il ne devait pas! Aussi grands était-ils. Il ne pouvait laisser cette "classe" prendre le pouvoir par leur force de persuasion. Il lutta un petit peu avec lui même et serra le poingt.

Et toi, qu'est ce que tu faisait là? Tu m'espionnais ou quoi?

Il dégagea du pied un bombabouse pour qu'elle retourne sous le plan. Peut-être était-ce possible que Pénombre n'ait rien vu...
Revenir en haut Aller en bas
  • Pénombre Craft
    • Nombre de messages : 2197
    • Age : 39
    • Date d'inscription : 02/04/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Pur
      Baguette magique:
    Pénombre Craft
  • Mage Noir Mage Noir
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyMar 10 Fév - 16:49:14

[I love you]

Petit garçon brun d’une onzaine d’année à la frimousse mignonne et candide, aux grands yeux caramel profondément dépouillés de toute intelligence, Fred Morwind était l’une des nombreuses figures novices de Gryffondor à avoir été récemment élevées au rang populaire de célébrités de l’Ecole, cela depuis la fin des matchs de Quidditch constituant la seconde manche du tournoi sportif de la Citadelle renommée. Ainsi, Pénombre n’eût guère de difficultés à reconnaitre le jeune individu se tenant à seulement quelques mètres, en aval, de sa propre position et si la Serpentarde avait davantage appris à le connaitre au gré des compétitions athlétiques qui les avaient opposées sur l’étendue contestée d’un terrain de Quidditch, il était cependant indiscutable qu’elle n’entretenait guère de côtoiement personnel à son égard. Et ce notable fait ne cessait d’accentuer l’étrangeté avec laquelle la Ténébreuse était parfaitement en mesure de détailler les habitudes sportives du Courageux, aptitudes, manies d’attaques ou de défenses en termes athlétiques, sans néanmoins être capable d’exposer les traits profonds de sa personnalité simplette.

La Serpentarde se souvint d’ailleurs, pleinement ne s’être guère privée de charrier le jeune batteur durant la dernière rencontre officielle de Quidditch, qui avait opposé les Rouges et Or aux Verts et Argent, lui avoir craché toute l’étendue de son amertume frustrée lorsque les ultimes points avaient été marqués par l’équipe des Téméraires, avant de l’ignorer froidement dès la triste défaveur des Rusés consommée… S’étirant avec une langueur aussi outrageante que sensuelle, la Capitaine des Serpents rassembla ensuite distraitement ses affaires, refermant avec attention son précieux livre entamé, avant de le glisser aussitôt à l’intérieur de sa besace de cuir. Puis elle se leva d’une impulsion féline de son bras, lequel reposait encore au sol, pour se diriger finalement vers son indésirable interlocuteur, qu’elle gagna rapidement en prenant place à ses côtés, la désinvolture caractérisée des Reptiles lui défendant catégoriquement de s’enquérir de son avis ou de son invitation. L’insolente brune le jaugea ensuite un long moment après que le disciple Gryffondor ne se soit s’empressé de lui dissimuler quelques preuves flagrantes d’une activité probablement illicite, ce qui ne fit qu’accroitre, plus exacerbés encore, les certitudes qu’une indéniable opportunité de profiter d’une situation qui semblait le désavantager face à l’œil indiscret de l’Anglaise, s’offrait à elle. Pénombre laissa donc sa grave voix percer le silence, à peine troublé par des éclats lumineux de rires lointains, le clapotis vague d’une bataille d’eau ininterrompue qui s’éternisait aux abords du lac :

"Cela se pourrait, en effet."

Et un joli sourire aussi doucereux que fourbe, venimeux que provocant, glissa lentement sur la diaphanéité morbide de son visage dont l'expression demeurait toutefois paisible et franche, comme si rien de la haine, de l’animosité éternelle entre leur maison respective n’avait jamais exister. L'air perdait progressivement de sa tiédeur sèche à mesure que l’après-midi s’effilait avec lenteur et sa stagnation renforçait la douce chaleur printanière qui avait habituellement tendance à être dissipée par les lames glaciales d’une fine brise hivernale.

Un soudain éclair de génie malsain illumina brièvement son regard, d'un vert profond et lumineux, agressif, juste un instant avant qu'il ne balaye avec soin, les environs directs, s’assurant ainsi qu’il n’y avait pas d’autres présences perceptibles, aux alentours que le duo de la leur :

« Il se pourrait même que nous puissions trouver un certain terrain d’entente… »


Lui adressa-t-elle sur le ton évident d’une conspiration ourdie, que la métaphore soutenue d’un affrontement sportif de Quidditch s’essayait toutefois en vain, de dissimuler.

« Tu vas suivre Neoki Ewora, la Préfète en Chef de Serdaigle, pour moi et tu m’enverras un parchemin codé par hibou chaque semaine, afin de me communiquer toutes les informations que tu auras pu rassembler sur elle. Je veux tout savoir, habitudes, loisirs, rendez-vous amoureux, amis, ennemis, différends, tout. En échange, je te cèderais l’emploi du temps détaillé d’Ange Dawster, les endroits vulnérables à une attaque de Bombabousse dans lesquelles elle aime se rendre et où il te sera aisé de la surprendre sans t’en faire voir, ainsi que chaque chose la concernant que tu désireras savoir . »


La sommation ne faisait aucun doute dans la suavité pourtant mielleuse des paroles qu’elle lui adressa, tout en maintenant ses sombres prunelles de jais, plongées dans les siennes.

« Si tu refuses, lui parles, lui communiques, de n'importe quelle matière, mes intentions, à elle ou à qui que ce soit, s'il te prend l'envie de me désobéir… »

Ajouta la Ténébreuse, menaçante, tandis que d’un geste furtif et bref, sa fine main pâle, aux trompeuses allures fragiles, s’empara perfidement d’un des nombreux parchemins émeutiers appartenant au Lion Rouge, qui trahissait avec évidence, le caractère espiègle et illicite d’intentions mutines dont il était, en plus, l’auteur incontestable !

« ... Je te dénoncerais sans l’ombre d’un scrupules. Et crois-moi, ton écriture est diablement reconnaissable là-dessus. »

De nouveau, le silence retomba entre eux, comme la ponctuation d’un accord implicite, avant que ses longs doigts arachnéens ne s’infiltrent alors sous le menton du batteur, chacune de ses prises coulant de part et d’autre de son visage et que la Septième année n’use d’une force sourde, qui délia l’une de ses jambes en l’entrainant à se relever à demi. Elle déposa la douceur tendre d’un baiser sur le front tiède du petit garçon, puis, se retirant de lui, ajouta :

« Bien, ce soir, je t’enverrais le code avec lequel tu crypteras mes informations. Si je n’obtiens pas de tes nouvelles d’ici une semaine, saches bien qu’une Serpentarde honore toujours ses plus inquiétantes menaces. »

Sur ces dernières instructions, un rictus carnassier se dessina sur la plénitude sanguine de ses lèvres, puis, détournant sa vigilance de son visage incrédule, elle se mit alors à examiner avec davantage d’attention, le parchemin compromettant que le Blason Vert et Argent venait de lui subtiliser :

« Maintenant, voyons voir, ce que tu nous as manigancé… Hum… Ce n’est pas si mal pour un Gryffondor, fais-moi dont voir le reste.»

Ordonna-t-elle sur un ton impérieux, tandis qu’elle tendait la main, paume ouverte, vers lui, son air songeur, empli d'intérêt pour les croquis ambitieux de son nouvel associé.
Revenir en haut Aller en bas
  • Fred Morwind
    • Nombre de messages : 332
    • Age : 31
    • Date d'inscription : 27/12/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang sorcier
      Baguette magique: 31.3 cm, bois d'acajou, crin de licorne
    Fred Morwind
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyMer 11 Fév - 10:18:18

[HJ] Raah!, tu peux pas faire ça à mon p'tit rouge^^[/HJ]

Mais avant que Fred puisse faire quelque chose d'autre, la capitaine de Serpentard se mit en mouvement pour s'asseoir juste à côté de lui. Fred se raidit instanemment et ceci n'arrangeait rien à la teinte rouge de son visage. Il tourna tout de même sa tête vers elle. Mais son regard tomba immédiatemment sur les yeux profonds et intenses de Pénombre. Le petit Morwind détourna immédiatemment son attention préférant la placer sur les gravillons jonchant à même le sol.

Puis elle se mit à parler. Une voix suave et envoutante. Il était comme hypnotisé. À chaque instants ses iris furent attirées par la septième année mais dès qu'elles arrivèrent au niveau de son visage, Fred les détourna instantanemment comme si elle était un sanctuaire interdit. Dieu qu'elle était belle. Le petit garçon ne l'écoutait qu'à peine préférant boire de sa présence, il aquiessait bêtement à chacune de ses instructions. Il comprenait maintenant la définition d'une vélane que leur avait donné Rogue.

À chaque fois qu'un éclair de lucidité s'interposait dans son esprit l'informant des véritables intentions de Pénombre, son image interférait immédiatemment et les doutes du rouge furent balayés.

Il suivrait donc Neoki Ewora, la préfète en chef, et cela ne faisait aucun doute dans son esprit. Il recevrait en retour des informations sur Ange Dawster, ce n'était pas sa cible principale mais il ne réagissa pas et aquiessa encore une fois. Et il n'était même pas concevable, dans l'esprit de Fred, de la trahir.

Soudain la main de la serpentarde lui prit doucement son visage. Il ne sentait qu'à peine le contact tant son corps entier était en ébullition. Sa main était froide et ferme, elle était agréable et Fred voulait rester ainsi jusqu'à la fin de ces jours. Mais la terrible déesse se mit en mouvement et déposa tendrement un baiser sur son front et là toute l'animosité qu'il éprouvait contre les verts disparut instantanemment. La teinte rouge redoubla de puissance au point qu'il aurait pu dégager de la lumière rouge.

Ça y était, Fred était amoureux, enfin, selon la conception de l'amour que l'on pouvait avoir à 11 ans. Jamais, il ne pourrait voir Pénombre Craft de la même façon. Sa conscience lui disait clairement qu'il succcombait à une tentation malsaine mais le petit rouge ne l'écoutait pas et préférait sentir encore et encore les lèvres de Pénombre sur son front.

Il était en transe voulant vivre ce moment encore et encore. Il mit quelque instants à remarquer la main tendue devant lui. Le sortilège de l'impéro aurait eu le même effet et Fred lui donna tout les plans qu'il échaffaudait depuis des semaines non conscient du danger. Mais il comprit enfin qu'il avait son esprit embué et secoua vivement la tête cela lui donna quelques instants de lucidité vite éffacés par l'aura sombre qui se dégageait de sa voisine.


Alors tu vois, ce papier, ce sont les notes que j'avais prise sur Isaac et Ange, celui là sur Précieuse et Damien ........

Et Fred lui dévoila tout, dans les moindres détails. Que pouvait-il refuser maintenant. Le Mal était attirant et Pénombre en était son illustration parfaite.
Revenir en haut Aller en bas
  • Pénombre Craft
    • Nombre de messages : 2197
    • Age : 39
    • Date d'inscription : 02/04/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Pur
      Baguette magique:
    Pénombre Craft
  • Mage Noir Mage Noir
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyJeu 12 Fév - 13:44:39

[Vraiment mignon ton post I love you . J'ai pris quelques libertés, si elles te gênent, n'hésites surtout pas à m'envoyer un MP et j'éditerais en conséquences ^^.]

Plus la Ténébreuse étudiait soigneusement les croquis détaillés que son nouvel associé venait de lui remettre, plus elle se penchait sur la particularité judicieuse de ses plans et de ses adaptations malignes à chacune des infortunées personnalités à laquelle ses programmes d’attaque se ciblaient parfaitement et plus la Serpentarde s’émerveillait dans un silence maitrisé, des aptitudes précoces à la fourberie du Première Année, qu’elle y décelait avec expérience. Il y avait là des journées entières de travail, sinon davantage, et la quasi intégralité de ses esquisses, lui apparaissaient tout à fait aptes à une mise en place concrète, raisonnable et rapide, qu’un laps de temps relativement court permettrait d’organiser sans la moindre autre difficulté qu’un instant propice à présumer. A l’évidence, il ne lui apparaissait nul doute sur l’imminence d’une attaque aussi frontale que suicidaire des Rouges et Ors envers les Blasons Verts et Argent.

L’iris éclatant de son regard s’illumina soudainement en caressant de compréhension une annotation italique singulière, négligemment articulée dans la marge de l’un des parchemins appartenant au Gryffondor, tandis qu’un délicieux sourire satisfait s’arqua avec ravissement sur la pâleur opaline de son visage. L’esprit alerte de la Capitaine de Quidditch avait brusquement été captivé par cette incroyable note distraite, qui détaillait avec une précision insouciante, les grands axes d’une innovation aussi simple que proprement géniale. Cette dernière consistait en effet, à utiliser une fronde de cuir à double coffrages, conçue dans l’élémentaire objectif, pourtant évident, de pouvoir effectuer un rapide tir jumeau de bombabouses, à vue, sans toutefois se risquer à les voir imploser sous la force de pression involontaire qu’incitait souvent la prise physique nécessaire à une salve lointaine. L’originalité habile d’une telle arme démultipliait avec talent et adresse, l’efficacité d’un classique jet manuel dont le rechargement et la visée semblaient d’autant plus longs en comparaison de ce que promettait le trésor de trouvailles, mais ce fut le fait même que ce concept brillant ait pu naître dans l’esprit lacunaire d’un jeune disciple de Gryffondor qui stupéfia littéralement la Septième année.

Au fond d’elle-même, l’héritière des Craft éprouva la fierté sourde et orgueilleuse, d’avoir su déceler une rare prédisposition pour la manigance, don aussi ignoré par son propriétaire que remarquable, chez un jeune garçon nageant encore dans une enfance profondément évidente et cela malgré le pitoyable fait que la capacité en question avait été copieusement dissimulée derrière l’accablante bêtise contaminée à tout membres de la misérable maison à laquelle il appartenait. Et d’une façon proprement inavouable pour l’Anglaise, elle se prit soudain d’affection pour les légères brides d’intelligence brillante du batteur débutant et elle décida silencieusement d’en faire son petit protégé, à l’absolue condition qu’il s’honore au préalable de cette téméraire mise à l’épreuve que la sorcière lui avait imposée l’instant d’avant.

L’effilée langoureux de ses longs doigts émincés, glissèrent alors à lui, dans une tentative troublante d’exacerber les désirs physiques filtrant de l’attitude du Courageux, dont le pouvoir charnel qui le soumettait à l’Anglaise ne faisait l’ombre d’un doute aux yeux de celle-ci. Ils se tendirent ainsi avec subtilité vers le corps immobile de Fred Morwin alors que le velouté grave d’une voix féminine lui murmurait doucement, sur un ton aussi soyeux que corrosif d’intentions malicieuses :

« Tu sais ce qu’il me plairait ? »

Et tandis que la susurration glissante se dissipait voluptueusement au cœur agité de tourbillons crées par un vent facétieux, la froide paume de l’insolente brune atteignit enfin la chair tiède du Lion, l’épousa en la douceur infinie et feinte des amoureux. La petite main du jeune joueur de Quidditch fut ainsi capturée par ses longs doigts arachnéens, lesquels avaient tendrement embrassé, à la fois la tranche et le creux de cette dernière.

« Allons essayer ton attirail… »

Coupa-t-elle dans une joie ambiguë qu’une muette perfidie teintait d’étranges sonorités.
Revenir en haut Aller en bas
  • Fred Morwind
    • Nombre de messages : 332
    • Age : 31
    • Date d'inscription : 27/12/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang sorcier
      Baguette magique: 31.3 cm, bois d'acajou, crin de licorne
    Fred Morwind
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyVen 13 Fév - 12:02:01

Pendant que Pénombre observait son travail, Fred détaillait dans les moindres détails son visage. Il trouvait cette serpentarde fascinante. La fait qu'elle ne soit pas dans la même maison que lui n'avait plus aucun intérêt, maintenant, il y avait Pénombre, et seulement Pénombre. Lui, encore nouveau dans cette école, la prenait comme une présence réconfortante. Une personne en qui il pourrait avoir confiance. Le blason vert ne changeait rien.

Décidemment, les charmes que la septième année a usé sur lui ont fonctionné à merveille. Le petit Morwind lui donna toutes les informations sur ses projets. Rajoutant des détails auquels il avait pensé par la suite. La capitaine verte s'arrêta longuement sur le croquis de l'arme qu'il avait prévu d'utiliser. Mais de façon générale, elle semblait très interéssée par ses manigences. Et Fred fut fier. Fier de l'attention que la terrible déesse lui portait.

Mais soudain, une voix voluptieuse se mêla à ses rêveries, c'était celle de sa voisine qui lui demandait s'il savait ce qu'il lui ferait plaisir. Sur que Fred voulait savoir et il était prêt à répondre à tout ce qu'elle voulait. Le petit batteur sentit soudain sur sa main une chaleur. C'était la main de Pénombre. Il la serra incontinent. C'était pour lui une confirmation. Il leva la tête et attendit ce que sa déesse voulait. Il tressaillit une nouvelle fois losque les regards se croisièrent tant ses yeux étaient profonds.


« Allons essayer ton attirail… »

Fred se leva avec elle. À peine conscient de ses actions il ramassa toutes ses affaires et les mit dans sa besace. Il se recramponna immédiatemment à la main de Pénombre.

Mais le fait de bouger un peu rompa sa rêverie et le fit revenir à la dure réalité des choses. Ils allaient faire quelque chose de répréhensible et il fallait se faire discret pour mener le plan jusqu'au bout.


Pénombre, on va tester ça sur qui?

demanda-t-il avec un sourire. Les choses allaient devenir amusantes et il allait avoir une complicité avec la septième année, tout allait pour le mieux.

[Te laisse choisir le lieu et la personne niarkhéhé de toute façon, Fred te suivra ^^ ]
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyVen 13 Fév - 21:51:00

En cette charmante journée qui était annoncée par notre ami le soleil, Lanziban prit soin de prendre son premier petit-déjeuner à la table de ses nouveaux confrères. Une fois cette lourde tâche achevée, oui lourde, car Lanziban préfère d’habitude sauter les repas afin de dormir plus. Notre première année rebroussa son chemin emprunté il y’a vingt minutes afin de se rendre dans sa nouvelle demeure. Son premier problème comme tant d’autres nouveaux élèves fût de se rappeler le mot de passe du portrait, gardien de son nouveau lit. C’est très certainement parce que le lit était très précieux aux yeux de Lanziban qu’il fit l’effort de demander à un Poufsouffle plus vieux que lui le mot magique. Ce premier contact fût bref, mais Lanz avait récupéré ce qui lui ouvrirait le pays de ses rêves.

Une fois annoncé le mot de passe tant désiré Lanziban fonça droit à son dortoir afin de sauter sur son lit pour s’y allonger. Ne sachant que faire et n’ayant pas cours en ce dimanche, Lanziban s’amusa à lancer son oreiller au-dessus de lui afin de par la suite le rattraper. Autant dire, rien de très palpitant, cela promettait pour la suite. Lanziban décida au bout d’une bonne heure, de ne pas rester ici, et de faire la découverte des coins de la plus fascinante des écoles de Sorcellerie du monde magique.



C’est ainsi que notre première année,
Sortit des cachots, prit soin de se faufiler
Au milieu de la masse d’élève en train de ce promener.
Il eût aperçut de son œil droit un jet de lumière l’éclairer
Jugeant qu’au dehors le temps était parfait
Il ne pût s’y empêcher de s’y rendre à pied.


Il sortit afin de mener vers le lac la douceur de sa démarche lente. Lanziban se dirigea vers le lac, il voulait tâter l’eau de sa main, espérant que celle-ci soit assez chaude pour qu’il puisse se débarbouiller la figure et faire fuir la fatigue du trajet en train subit le jour d’avant. Le première année se résigna très vite jugeant que l’eau ne pouvait pas se qualifier de chaude, mais plutôt de glaciale. Il s’assit néanmoins près du lac suivant du regard les vas et viens de l’eau se déversant sur un petit mélange de boue et de sable. Il entendait des hululements au-dessus lui. Il s’agissait des hiboux dont le battement d’ailes les menait vers la volière légèrement distincte par delà le parc. Le jeune Poufsouffle décida d’accompagner les postiers du ciel afin de pouvoir examiner de plus prêt la volière. Elle lui serait très certainement utile afin de faire parvenir des lettres à ses parents.

Traversant le parc afin de faire don de sa présence à l’intérieur du nouvel endroit découvert, Lanz ne pût s’empêcher de faire une petite pause que lui ordonnaient ses paupières. Lanziban alla s’adosser contre un petit arbre, mais avant de littéralement roupiller, il voulait observer ses alentours. Il pouvait revoir le lac où il se trouvait très peu de temps avant, assiégé par des Serdaigles à présent. Ah, les Serdaigles, Lanziban ne pouvait déjà pas les sentir. Il les trouvaient snob, avec soit disant leurs capacités intellectuelles supérieures aux autres. Ces intellos, comme Lanziban se plaisait de les appeler , ils ne pouvaient s’empêcher de ce la péter. Lanz détourna son regard afin de le porter non loin de lui. Il pouvait y voir un jeune Gryffondor en compagnie d’une vieille jeune femme issue de Serpentard. Comme lui avait expliqué son père, la maison rouge et la maison verte ne pouvaient théoriquement pas se supporter.

*Tiens bizarre ça comme même, en plus ils ont je ne sais quoi à côté d’eux… *


Ne voyant rien d’autre d’intéressant à examiner Lanziban se laissa acquérir par son passe temps favori, appelé par lui-même "la ronflette".
Revenir en haut Aller en bas
  • Pénombre Craft
    • Nombre de messages : 2197
    • Age : 39
    • Date d'inscription : 02/04/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Pur
      Baguette magique:
    Pénombre Craft
  • Mage Noir Mage Noir
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyLun 16 Fév - 20:49:45

[Je suis désolée, ce n'est vraiment pas terrible...]

Le pâle regard aux lumineux reflets de jade de la Serpentarde se posa alors doucement sur les rondeurs juvéniles de son visage d’enfant, tandis que la Septième année le dominait bienveillamment de toute sa hauteur et que la finesse exquise d’un sourire, quoique sourdement emplie d’une conspiration voilée, ne se dessinât finalement sur la lividité diaphane de ses traits. Puis, cherchant en silence la réponse adéquate à présenter en une proposition formulée, à la pertinente question du petit batteur, ses sombres prunelles de jais se mirent alors à parcourir soigneusement les lieux, en quête d’une proie justement appropriée à leurs sombres objectifs...

Et c’est ainsi que la Capitaine de Quidditch le découvrit brusquement au détour d’un épais bosquet fleuri, tandis qu’elle usait d’une discrétion soutenue afin de se déplacer plus au Nord du célèbre Château, en direction du lac, la légèreté grisante d’un frisson de plaisir équivoque lui en parcourut aussitôt l’échine. Là, seul et isolé dans l’herbe tendre du parc, s’adonnant avec insouciance et malchance, à l’improvisé naïf d’une petite sieste au soleil, un jeune brin de sorcier novice semblait profondément inconscient du terrible danger qui le guettait, par delà le rideau clairsemé des buissons, ayant même poussé son audacieuse provocation, dans un excès incroyable d’imprudence, à clore confiamment ses paupières fatiguées en même temps que sa vigilance vacillante. Aux chaudes couleurs arborées par son uniforme réglementaire, Pénombre n’eût aucune difficulté à conclure qu’il s’agissait effectivement d’un des nombreux disciples de la maison de Poufsouffle et elle estima ainsi rapidement que ses risques de représailles avoisinaient carrément le zéro absolu car l’Anglaise avait déjà, aussi souvent que rudement, éprouvé la patience et la tolérance des membres de cette pacifique communauté, lesquels n’étaient d’évidence, guère portés sur ces actes de violence, à la fois condamnables et indignes des préceptes légués par la fondatrice de cette confrérie désabusée.

L’occasion n’en fut que davantage, une réelle bénédiction.

« Lui. »

Murmura-t-elle doucement à son protégé, tout en l’attirant, par la fermeté que sa prise manuelle exerçait sur l’avant-bras du Courageux, plus en arrière à l’orée des arbres, là où les aspects physiques évidents de leur corps seraient les plus aptes à se confondre parmi les jeux d’ombres et de lumière des taillis sauvages. L’insolente brune orienta ensuite avec patience, l’attention du première année vers la position retirée de cet intrépide garçon, à quelques centaines de mètres des deux joueurs de Quidditch.

« Vois-tu ? »


S’enquit-elle dans un surcroit avisé de préméditation. Décemment consciente de la faveur physique que revêtait nettement sa position de jeune femme auprès de l’enfant qui lui faisait présentement profil, Pénombre décida de maintenir constante la perfidie de son angle d’attaque afin de perpétuer, par le sulfure d’un charme absolument charnel, l’illusion d’activités plus ludiques et légères qu’illicites ou répréhensibles.

« Etant donné que tu es l’inventeur de cette petite merveille mais également son unique concepteur, je suis convaincue que l’ultime honneur d’en user le premier, te reviens entièrement de droit. »

Lui susurra alors la sorcière, d’une complaisance aussi mielleuse et humble que feinte, tout en exerçant de nouveau la venimosité d’une malsaine corruption corporelle sur le pauvre Lion, refermant chaleureusement la longueur arachnéenne de ses doigts sur les petites mains du Gryffondor dont elle resserrait par ce geste, la prise de ce dernier autour du manche de la fronde. La Ténébreuse aimait à contempler le bonheur enjoué que certaines âmes semblaient éprouver à perdre tout discernement dans la déraison de sensations plus violentes, plus intenses et plus vivaces que la fadeur de se tenir éternellement dans le sillage bien tracé de règles insipides et ennuyeuses étouffait avec cruauté. Voilà pourquoi, désireuse d’entretenir ses prétentions de manipulation sur le Blason Rouge et Or, l’héritière des Craft anticipa une quelconque crainte sanctionnelle de sa part et crut alors pertinent d’ajouter, d’un ton se voulant rassurant :

« Ne t’inquiètes pas, je m’assure de la surveillance. »

Et ce disant, la pâleur translucide de ses iris balaya de nouveau, les environs déserts, à l’exception de leur malheureuse cible, s’assurant qu’aucune force d’autorité ne circulait dans les parages, qu’aucun Professeur se surveillait les extérieurs de l’école de sa fenêtre :

« Personne alentour. Tâche de ne pas le rater. »

Souffla-t-elle à l’intention du Blason Rouge et Or d’une autorité détendue et amusée.
Revenir en haut Aller en bas
  • Fred Morwind
    • Nombre de messages : 332
    • Age : 31
    • Date d'inscription : 27/12/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang sorcier
      Baguette magique: 31.3 cm, bois d'acajou, crin de licorne
    Fred Morwind
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] EmptyMer 18 Fév - 21:41:05

Pendant que Pénombre cherchait minutieusement une proie facile, Fred observa son visage. Vu de bas, elle était aussi belle et ceci renforça la fascination qu'il éprouvait pour elle. Il était prêt à tirer sur qui elle voulait, qu'importe les conséquences. Pour l'instant, seule la jolie brune qui se tenait à ses côtés comptait.

Soudain, la verte lui désigna une cible, un petit blaireau qui dormait paisiblement sous une arbre. Le petit Morwind se tourna mécaniquement le malheureux élu. Il analysa incontinent la typographie de cette zone du parc afin de repérer les éventuels problèmes que pourrais rencontrer sa merveilleuse envolée de bombabouses. Par chance - ou par malchance, c'est une question de point de vue - la route était entièrement dégagée.


Au moment d'empoigner le manche de la fronde, il eut soudain un moment d'hésitation. S'il faisait ça, il allait réelement devenir d'un même niveau de méchanceté gratuite que le standard serpentard. Il sentit soudain la douce main de sa déesse sur la sienne. L'esprit du petit rouge s'emplit de honte, la jeune femme avait perçu son hésitation. Sa main fut guidée jusqu'au manche et cette présence, ce contact le fit oublier toute sa gène. Il offrit son plus beau sourire à Pénombre, lui transmettant ainsi le maximum de reconnaissance qu'il pouvait.

Ni une, ni deux, il se mit à courir le plus discrètement possible en faisant tournoier sa fronde au dessus de sa tête. Il laissa la pluie de bombabouses voler de leur plen gré en direction du jaune toujours adossé à l'arbre. Il ne pouvait pas le rater. Et effectivement toutes les bombes touchèrent le blaireau de plein fouet! Sa fronde marchait, sa quête n'était donc pas vaine. Quelle joie! Il retourna en sautillant vers la septième année. A son niveau, il se hissa sur la pointe des pieds et fit un bisou sur la joue de sa complice.


T'as vu! Ca marche! Merci!

Toujours aussi heureux, il se retoura pour observer la réaction de la proie. Il affichait toujours ce même petit sourire béat. Tout était parfait.

[ :p Te laisse pas le choix Laziban ]
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Complotage et complotation [Libre]   Complotage et complotation [Libre] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» diner tardif [libre, libre et libre]
» Un crepuscule dans la forêt [libre....très libre] [terminé]
» Tôt le matin [Libre, libre et relibre !!]
» Libre comme l'air [libre...)
» Hum....[libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-