Nom : Novak
Prénom : Edan
Âge en HJ : 20 ans
Âge du personnage : 11 ans
Comment avez vous connu le forum? : Topliste
Vous êtes sourd où quoi ? J'vous ai déjà tout raconté, qu'est-ce que vous voulez de plus? Hein? Laissez-moi tranquille !
Edan croisa les bras et fit volte-face sur sa chaise. Il adressa un regard noir au policier assis en près de lui et refusa de le confronter des yeux. Il fixa la fenêtre, les arbres et le ciel radieux que lui offrait la cour. Il détestait cet endroit froid et terne. Il détestait être enfermé, il détestait les questions.
Le policier resta immobile, insensible aux railleries du jeune garçon. Il continua de l'observer, impénétrable, tapotant son carnet de notes.
Ils sont beaucoup plus vieux que toi, Edan. Ce n'est pas la première fois que tu te retrouves assis en face de moi avec un tas de problèmes sur le dos.
L'agent laissa tomber son crayon contre le bureau et s'appuya plus fortement dans sa chaise sur roues. Il croisa les bras derrière la tête, s'appuyant sur ses mains. Edan resta de glace, fixant toujours son relfet sur la vitre.
Vous avez annulé votre souper romantique avec votre femme, j'espère. Ce serait dommage de la faire attendre. À moins qu'elle sache déjà que je suis sur votre menu. il souria, mesquin.
Le policier soupira.
Parles-moi d'Éric. Il est gentil avec toi? Qu'est-ce qu'il te donne en échange ? De l'argent ? Où l'as-tu connu? À l'école?
Edan ne broncha pas.
Taisez-vous, vous perdez votre temps.
Tu es si jeune, tu as toute la vie devant toi. Tu as pensé à ton père? À ta mère, à ton avenir? le policer s'appuya contre son bureau puis se lia les mains. Il resta silencieux, une patience à toute épreuve.
La première fois c'était des boîtes aux lettres, ensuite se fut les carreaux des fenêtres de la maison des Living. Il y a eu les voitures et puis maintenant tu t'amuses à voler dans les boutiques. Où vas-tu t'arrêter Edan? Tu ne resteras pas éternellement jeune tu sais, un jour, tu passeras plus de temps ici que tu ne le souhaite.
Le jeune homme souria, daignant accorder un regard au policier.
Vous avez qu'à réchauffer ma cellule dans ce cas.
Le policier plongea son regard dans celui du petit impertinent puis finit par s'asseoir, nottant une dernière fois dans son cahier.
C'est ta version finale, Edan?
Oui. Je vous l'ai déjà dit. Un accident, ma faute.
J'ai téléphonné à ton père. Il arrive.
Le visage d'Edan se figea, il avala de travers.
Edan ouvrit la porte à la volée, son père sur les talons.
C'est la deuxième fois cette semaine !! Comment peux-tu me faire ça à moi ?! Ton père !?
Le jeune fit volte-face, le dévisageant de ses yeux verts perçants.
Tu devrais être content, on passe plus de temps ensemble.
Le père d'Edan se froissa, il retira son manteau arborant fièrement l'insigne de police régionale.
Des rats morts... Des rats MORTS! Comment as-tu pu suspendre autant de rats morts dans cette école ?! Tu es un de ses satanistes dépravés !? Tu te drogues ? Tu n'as que 11 ans, comment peux-tu te laisser entraîner par cette bande de... de délinquants sans cervelles !? Tu as de l'éducation, une famille qui t'aime... Qu'est-ce qui te prend EDAN ?!
Le jeune homme resta planté là, ne sachant que dire, quoi répondre à son père qu'il n'avait jamais vu aussi en colère contre lui. Il n'avait aucune réponse à lui accorder, aucun fait, aucune excuse. Il ne se sentait pas chez lui dans sa propre maison, alors il avait cherché l'admiration et le respect ailleurs. Des règles toujours des règles. Il détestait l'autorité marquante de son père policier. Il voulait vivre à sa façon pas selon les convictions des autres.
J'en sais rien. Éric m'a montré les cadavres. On a rigolé. Il m'a mit au défi et ils se sont suspendus là. dit le jeune homme en retirant son long manteau noir finement brodé. Il tira un de ses longues mèches noires derrière son oreille. Il dévisagea son père, les traits durs, le regard intense.
Le père d'Edan passa sèchement près de lui et se versa un verre.
C'est impossible, tu es impossible! Rien n'est illogique, Edan. Qui est tu? Un voyou? Un vaurien, un minable?
Un soricer.
Les deux regards se pointèrent simultanément sur Eva, la mère douce et délicate d'Edan. Les deux hommes froncèrent les sourcils dans la plus grande des incompréhensions.
C'est un soricer. répéta la mère comme si cette explication suffisait à toutes les craintes. Ses petites yeux clairs s'emplirent de larmes.
Edan reçu son invitation à Poudlard, une école de sorcellerie. Il n'avait aucune envie d'y aller mais son père avait décidé qu'il serait bon pour lui de fraterniser avec de nouvelles personnes. Il savait que son fils était intelligent et sérieux dans ses études et qu'il pourrait devenir un grand sorcier. Edan n'avait aucune idée de ce qu'il l'attendait derrière les murs de cette grande école qui se dressait devant lui. Extérieurement, il était aussi froid et calme qu'un morceau de béton mais intérieurement, les papillons dans son ventre faisaient la fiesta. Il n'arrivait pas à comprendre ce que les autres étudiants pouvaient trouver de si "exitant" à l'idée de se faire enfermer entre quatre murs durant une année entière. Avec un peu de chance, il pourrait s'enfermer dans sa chambre et attendre que le temps passe. À moins qu'il puisse utiliser ses nouvelles "capacités" à des fins beaucoup plus intéressantes que de simples creuvages de pneus ou pendaisons animales.
Il se contenta de suivre les autres nouveaux vers la grande salle de réception où les étudiants devaient être répartis par maison. Il s'était informé sur le fonctionnement de l'école histoire de ne pas passer pour un imbécile. Il n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et encore moins à se faire manipuler ou humilier par les autres.
Un professeur leur indiqua la direction à prendre ainsi que les règles de conduites générales à appliquer dans les murs de l'école.
*Déjà des règles...* il soupira
Les portes de la grande salle s'ouvrirent et les étudiants durent attendre patiement que leur nom soit mentionné pour aller revêtir un chapeau ridicule. Lorsqu'il le vit s'animer, Edan le dévisagea en sursautant. Comme il était laid ce chapeau ridicule.
*Eh là ! Ce truc va lire dans ma tête ?* il jeta un regard en biais à un étudiant qui avait la même grandeur que lui, environ 1m63. Contrairement à lui, Edan avait les cheveux noirs, longs et souples l'autre arborait fièrement une tignasse grasse et rouillée. L'étudiant lui adressa un large sourire métalique. Edan le fixa un moment avant de détourner les yeux lentement.
*Pourvu que je passe avant cet idiot.*
Un nom familier réveilla Edan de ses rêveries. Il alla s'asseoir sur le tabouret. Quelle humiliation, tous ces regards le jugeant. Il s'amusa à fixer le plus de regard possible, pour les rendre mal à l'aise.
*Je vous regarde aussi, je vous juge aussi, crétins. Vous n'avez rien de mieux à faire ?*
Il en oublia le poids sur sa tête et la raison de sa présence dans la salle de répartition.
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Sujet: Edan Novak (Serpentard)