Pénombre pénétra dans le magasin de confiseries avec un petit sourire trahissant les intentions alléchantes que tant de confiseries faisaient naitre en elle. L'odeur était evidement plus forte qu'en extérieure et l'endroit bien plus fréquenté que la jeune fille ne l'aurait imaginé en ces heures peu avancées de l'aprés midi. Pourtant à bien y réfléchir, elle n'avait jamais vu l'a boutique déserte. La Poursuiveuse se fraya un chemin tant bien que mal parmis les étagères sur lesquelles foisonnaient une quantité impressionnante de sucreries, plus ou moins colorées et de tailles incroyablement variées. Elle nota la position des chocgrenouilles devant elle lorsqu'un amas de paquet étonnament brillants sur sa droite attira soudainement son attention, qu'est ce que cela pouvait bien être ? Des Suçacides ? Ou peut être des Fizwizbiz ? La jeune fille avait, pour l'occasion dégagé du temps et elle décida de satisfaire sa curisosité, son envie de savoir ce que contenait ces sachets scintillants. Dans ce but, la troisieme année demanda polimment le passage à une fille d'une demi fois sa taille. Celle ci dont l'age estimé devait avoisinner la quinzaine d'années tout au plus, portait deux nattes d'une blondeur prononcée quasi blanches parfaitement tressées qui fusionnaient sur le coté de son crâne, c'était trés hamonieux et habilement fait. Mais cette délicatesse contrastait avec le regard agressif et hautain de la fillette. Elle dévisagea longuement la Serpentarde de ses yeux noirs et celle ci soutint son regard en silence, la fillette blonde devait certainement appartenir à une Noble famille de Sang pur pour agir de la sorte et il était clair qu'elle devait compter dans son éducation, l'enseignement de matières particulières comme la suffisance et l'arrogance. C'était limite si la différence de taille à son désavantange était le seul frein qui l'empêchait d'exiger que Pénombre ne se confonde en plates excuses et qu'elle ne s'incline devant sa personne. Mais, tétue et fière et qui plus est de Sang pur elle même, la Serpentarde n'était pas disposée à satisfaire le moindre caprice de la demoiselle. Son regard vert était ferme et communiquait toute la force de son engagement. La confrontation entre les deux jeunes filles dura quelques minutes avant que la fillette blonde ne capitule et ne se retire du passage qu'elle génait. Consciente que le répit ne serait que de courte durée avant que la petite fille probablement blessée dans son amour propre, ne décide ou non de revenir avec ses parents en l'accusant à tort d'elle ne savait quels mensonges pour statisfaire son besoin de supériorité, Pénombre s'approcha de ce qui avait éveillé son interet. Elle se saisit d'un paquet scintillant avant qu'elle ne constate avec étonnement la lourdeur de celui ci. Qu'est ce qui pouvait peser aussi lourd ? Elle jeta un rapide coup d'oeil à la notice pour y lire les ingrédients et les conseils de prudence :

Citation :

Chewing gum à "effet bulles-automatiques"

Alors que la poursuiveuse venait de trouver enfin les lignes qui indiquaient de quoi il s'agissait, elle sentit que quelqu'un lui tapotait l'épaule. Un mauvais pressentiment. C'était surement cette gamine pourrie gatée qui revenait avec ses parents pour infliger le chatiment qu'elle jugeait mérité à celle qui n'avait cédé devant elle. Un soupir lui souleva l'âme avant qu'elle ne ferme son visage, prête à faire face à une situation qui serait certainement à son désavantage. La poursuiveuse fit volte face et planta son regard froid dans celui de son interlocuteur... D'ailleurs plus petit que ce qu'elle n'imaginait... Plus jeune aussi. A l'evidence il ne s'agissait pas des parents de la fillette mais d'une jeune fille d'approximativement son age. Peut être moins ou plus, mais certainement de Poudlard, elle remarqua rapidmeent ses épaules étaient rougis par le soleil. Puis son regard glissa sur son visage, ses traits qui lui donnait une expression de candeur prononcée, appuyée par deux grands yeux bleus qui paraissaient directement refléter l'absence de mauvaises intentions... Quant à savoir si c'était vrai ou pas. Ce que cela cachait. Les apparences étaient souvent mensongères et la neige pas toujours aussi pur que ce qu'elle laisse croire, pas toujours aussi stable et fiable qu'elle apparaissait. Et c'est souvent trop tardivement que l'on découvrait la présence des gouffres tapis sous son frèle duvet immaculé... Pénombre fit un pas sur le côté pour laisser loisir à la jeune fille de s'approcher de l'étagère :

" Tu devrais te méfier du soleil, il frappe fort en ce moment ."

Lui adressa t elle en quittant son regard pour se replonger dans la lecture de sa notice.

[ C'est sur qu'à 3h30 tu devais etre un peu moins serieuse que durant la journée ^^ ]

Durant tout son discours, on pu observer à loisir le regard sceptique de son intelocutrice, et ce petit pincement de lèvres, ce petit froncement de sourcils, tout juste perceptible, qui indique que la personne en face de vous ne vous croit pas. Du tout. Il ne faisait donc nul doute que la Serpentarde prenait Lou pour un menteuse, elle pourtant si pure, si innocente, si naive, si vierge ! Lou se rembrunit quelque peu devant cette legere reaction de la part de Pénombre. Si il y avait bien quelque chose que la Serdaigle haissait, et que tout les Serdaigles en general haissent au plus au point, c'est que l'on les croivent pas quand ils disent la vérité. Si Lou avait menti, elle aurait supporter la reaction de la Serpentarde sans broncher, car c'était le risque du jeu. Mais ce n'était pas le cas. Et quand la jeune fille s'ouvrait, il était absolument impensable, totalement indiscutable, follement indecent, qu'on la contredise, même psychologiquement.

Alors que la Serdaigle ouvrait de nouveau a bouche pour demander de la part de Pénombre une plus grande comprehension, pour lui assurer qu'elle disait la vérité, et rien que la vérité (presque) un gigantesque cri sembla sortir des hauts parleurs fixés au plafond, craint, ou plutot beuglant l'annonce d'une quelquonque promotion, surement aps aussi quelquonque que ça vu le brouhaha qui s'ensuivit, la foule des debiles élèves se precipitant, tendant les bras, bavant, les yeux exorbités, vers les étagères de sucacides, criant des choses que Lou ne comprenait pas. N'entendait pas serait plus juste. La Serdaigle n'entendait plus qu'une seule chose, là, au centre de son cerveau, comme un petit sifflet à ultra sons, stridulant. Le son tournait sur lui même, puis cela diffusait une douleur diffuse en direction de ses deux oreilles. Une sorte de fil semblai se tendre, brulant, et Lou crut etre suspendu dans l'espace par un fil d'acier chuaffé à blanc qui la traverserait par le crane. Elle avait mal à la tête, et la nausée. La douleur lui fit ouvrir la bouche en grand, mais aucun son, aucun cris, ni rien qui puisse indiqué ce qui se passait n'en sortit. La douleur s'attenua, et disparu. Autour de Lou, on se pressaient, s'agitaient, toujours dans la direction des precieuses sucreries, et personne ne semblait s'apercevoir de ce qui arrivait. Lou était sourde, on avait coupé le son, et une sonnerie d'alarme retentissait dans ses oreilles, longue plainte dechirante, faible, mais permanente.

- Pénombre ?

Sa voix semblait venir de si loin ... Les autres s'interressaient plus que jamais aux sucacides du fond, les bouches s'ouvrant, les doigts se pointant, les vendeurs prenant leur temps pour que moins de monde ne passe. Lou n'entendait pas, mais elle voyait mieux que jamais. Elle voyait des dos courbés, appuyés sur la personne de devant, des nuques angoissées d'arriver plus vite à l'étagère. Elle voyait le fluide des élèves changer de direction pour se rendre vers une autres etagères, elle voyait des baguettes sortis, certaisn lancant des sorts à d'autres, et elle, petite Serdaigle si frele, si maigre, si squelettique, plaquée au mur par cette cinquantaine d'enfants qui en semblent mille, ecrasées, sa poitrine orpressée, etouffant. Elle, broyée par la force, nauséeuse, la tête lourde, brulante.

Puis tout à coup, un bras la saisi, et la tira en arrière. Pénombre la tenant fermement, l'air crispé, Lou jeta un long regard autour d'elle, et comprit en même temps que la Serpentarde le lui disait, où elle se trouvait.

"Lou ... C'est la réserve ... "

Cette phrase dite d'une voix si calme lui indique qu'elle a retrouvé l'ouïe. La Serdaigle sourit au vide, et balayant des yeux la pièce, captant l'excitation de sa camarade, elle chercha que dire. C'était une pièce ... oh ... fabuleuse. des cartons ouverts remplissant les grands étalages fixés au murs, d'où debordaient les friandises les plus succulentes que l'on est jamais été donné de voir, et Lou, par l'odeur allechée s'en approcha, la bouche entrouverte, les yeux brillant de la même excitation que celle de Miss Craft.

Elle fit volteface, se demandant interieurement ce qu'elles allaient faire ici. Attendre que ça se passe en haut ? On aurait dit que depuis un bon quart d'heure cela durait, alors que l'annonce ne datait pas de plus d'une minute. Dans ce cas, il ne restait plus qu'à se poser ici, au moins pour les 4mn restantes.

- On ne va pas mourrir de faim au moins ...

A vrai dire, Lou mourrait de l'envie delirante de plonger la main dans un carton a proximité, mais elle doutait que la Serpentarde, plus agée, donc plus mature, n'approuve cet acte puéril et sans interet quelquonque autre que de satisfaire sa gourmandise. Mais tout de même, juste un petit Fizwizbiz ... ça ne pouvait aps faire de mal .... ?

Pour resister à la tentation, la jeune Bleue et Bronze s'assit sur le sol de pierre dure, à genoux, recoiffant quelques meches eparses de ses cheveux emmelées, evitant elle en savait pourquoi le regard de Pénombre. Sa main carressait le sol poussiéreux, et passa à une dizaine de centimètre d'un anneau rouillés, aussi poussièreux que le reste, sans le remarqué le moins du monde, car fixant le vide, dans ses rêves.

[ Desolée, c'est court il me semble ... :/ ]

[ Je crois que c'est encore plus court donc sans rancune ^^' ]

Ploc ... Ploc ...

Les unes après les autres, les gouttes tombaient. Se detachant lentement des parois humides du souterain, elles formaient tout d'abord des petits bulles brillantes, collées au plafond, qui se decollaient en douceur, avant de tomber à pic par terre, s'ecrasant dans un petit bruit continu sur le sol couvert d'une couche molle, noire, et franchement malodorante. Des gouttes d'eau parsemant maintenant ses cheveux, ou tombant sur son visage en laissant de longues trainées scintillantes, les pieds s'enfoncant dans la matière visueuse à l'odeur nauseabonde, la jeune fille aux grands yeux bleus avancait. Les deux élèves s'enfonçaient dans une sorte de semi-oscurité à l'apparence effrayante sans rechigner, avec une tête de condamné à mort marchant avec resignation vers la guillotine dans le cas de la Serdaigle. En un instant, la lame tombait, s'enfoncant d'un coup dans la chair, brisant les os, la nuque et la colonne vertebrale, la douleur vive escamotée ...

Ploc ...

La demoiselle si fine et frele, nerveuse, sursauta. Tout son corps se raidit et se crispa. Pénombre venait de lui poser une nouvelle question, et la jeune fille n'avait toujours pas daigné repondre. Elle baissa sa tête, ses paupières recouvrant son regard troublée, et entrouvrit les lèvres, une fois de plus, se preparant à apporter une reponse. Sa voix, hesitante, franchit ses lèvres sans qu'elle ne le veuille, precipité, maladroite, et bien trop forte.

- Est-ce que tu crois vraiment que je serai capable d'inventer une telle histoire pour le plaisir de te voir me devisager ainsi ? Bien sur que c'est vrai.

Etait-ce l'atmosphère confinée du lieu, ou cette moiteur dans l'air, lourd, qui lui donnait si chaud ? Ou bien la colère que lui inspirait sa confidence ? Incapable de se taire, elle en avait été incapable. Pourquoi confier tant de choses à une presque inconnue ? Lou aurait, vraiment, aimer lui devoiler d'avantages de choses, mais c'était impossible ... Son passé était une faiblesse, et nul doute qu'il était deconseillé de la montré à tout va. Lou releva le menton, resignée à ne rien dire de plus, mais elle ne tint pas cette resolution plus de dix secondes. Et alors ? Même si elle aurait voulu que les autres sachent, c'était une annerie de leur dire ! On allait la juger, la rejeter, une fois de plus. Ca lui avait deja pourri la vie, pourquoi en rajouter ? Peut etre parce qu'elle n'avait pas tiré un trait, elle n'avait pas franchit le cap. Pas tourné la page. Pas oublié ... Un deuil avait besoin d'etre fait, mais elle n'en était pas encore prete. En même temps, elle ne pouvait pas eternellement vivre dans son passé.

Ploc ...

Ignorant encore le "Comment ça", Lou enchaine directement avec la suite. La Magie Noire n'était pas lier au Seigneur des Tenebres. Hein ? Mais si ! Il la representait ! Il la faisait vivre, evoluer ! Il l'adaptait, l'ameliorait ! Le Seigneur des Tenebres combattait la mort, et c'était aussi ce qu'avait Lou, jusqu'a maintenant. C'était, même peu, même de loin, même vaguement, forcement lié !

- Je sais. Mais c'est lui qui pousse cette Magie. Son but premier est, il me semble, de combattre la mort. C'est aussi le mien. Et c'est en l'aidant que ...

Sa voix mourru comme dans un souffle, et Lou baissa davantage la tête, le cou tendu au maximum. Elle glissa un berf regard à la Serpentard, et se tut. Elle en avait bien trop dit, elle ne s'en sortirait pas comme ça. Il était maintenant evident que Penombre ne la croyait pas. Evidement, elle devait passer pour incomprehensible. Une folle à lier. La jeune fille plissa ses yeux, de rage, la machoire serrée, fermant ses petits poings tout faibles dans ses poches. Une trop forte emotion, et tout bascula. Lentement, comme les gouttes au plafon, la larme se crea. D'abord, une petite tache, au fond de l'oeil. Elle s'etendit sur toutes la largeur de ce dernier, puis se retracta en une boule, collée contre son cil. Et, lentement, trop lourde, la goutte degringola, le long de son visage. Une seconde suivit, puis une troisième. Et puis plein. Veritable armée sur un champs de bataille, que rien ne retenait. Lou ne fit aucun bruit, et se contenta de pleurer en silence. Dans la pénombre, Pénombre ne le verrait pas. La Serdaigle se mordait les lèvres jusqu'au sang, mais pas un bruit, pas un gemissement, pas le moindre son, même etouffé, ne franchit ses lèvres.

[ Désolée ! J'ai completement zappé ce topic !! Vraiment désolée ... ]


La Serpentard présenta une sorte d'excuse, et même si ça n'en était peut-être pas une, la Serdaigle, dans un élan d'optimisme incongru, le prit ainsi, ne doutant pas que les Verts et Argent ne s'excusent que très rarement. Un sourire sembla un instant se dissiner sur les lêvres de la Serdaigle, mais ce n'était qu'une illusion. Elle n'ajouta rien, ne dit plus rien, et se renferma completement sur elle-même. Ce qu'elle venait de dire était-il reellement si difficile à croire ? Non. Surement pas. Erylis, une Serpentard, y avait cru tout de suite, et c'était même elle qui l'avait aidé à elaborer le plan de survie. Decidement, la maison des Serpent reservait tant de surprise ... Derrière leurs carapaces d'agressivité, les Rusés n'étaient-ils finalement pas semblables aux autres ? Juste plus secrets, plus solitaires, ayant eu des enfances strictes et sévères ... Rien d'extraordinaire, mais eux l'étaient. Du haut de leur 12 ans, les Serpentards impressionaient les autres, et on avait tellement de choses à apprendre d'eux .... Ainis, ils étaient tous reunis par leurs origines, alors qu'ils n'avaient pas du tout les mêmes caractères, ne faisaient pas du tout les mêmes choix. Bref.

Quelque chose scintillait au loin. Une sorte de lueur étrange ... A chacun des pas de la Serdaigle, cette lumière clignotait, et semblait changer de place, à droite, à gauche, en haut, brillant plus ou moins fortement à chaque fois. Et ce ne fut que lorsque la jeune fille se trouva à moins de cinq mètre de la chose, qu'elle reconnu une fontaine. Mais pas n'importe laquelle. La plus belle qu'elle n'est jamais put admirer. Etincelante de milles lueurs, le marbre divinement sclupté, un liquide rose clair, ambré par endroit, s'ecoulait delicatement dans un glou-glou melodieux, si c'était possible. Une lampe eclairait faiblement l'oeuvre que cette fontaine était, et Lou n'eut qu'une seule envie en la comtemplant. Plonger ses doigts fins de ce liquide mystérieux. Mais Pénombre l'avait devancé, et déjà la demoiselle lui annoncait la nature de la substance. Sucre Rubarde ... Mhmmm ... Lou tendit sa main à travers le rideau qui s'était formé pour passer du haut, au recipient situé à leur hauteur, puis pota sa main à sa bouche et lecha meticuleusement son index : ce n'était peut-etre pas très gracieux, mais qu'est-ce que c'était bon ...

- Pas seulement le plus cher et le plus rare ... le meilleur aussi ...

Ne put s'empecher d'ajouter la Serdaigle, formant une coupe avec ses mains afin de receuillir le sucre rubarde, se lechant les lèvres avec delectation, avide de gouter à nouveau le met. Tout en buvant le liquide si delicieux, de sombres pensées remuaient toujours dans le cerveau de Lou.

Jamais elle n'aurait-du lui dire ... Jamais elle n'aurait du autant se confier ... Jamais Pénombre n'aurait du entendre pareilles revelations. Ca pouvait ne paraitre rien quand on ne savait pas, mais Lou qui savait, puisque c'était son histoire, se rendait elle compte à quel point elle avait pu etre imprudente de devoiler ainsi ses secrets. Que pensait Pénombre à l'instant ? Allait-elle chercher à savoir d'avantage de chose, ou s'en moquait-elle comme de sa première chemise ? La croyait-elle ou toujours pas ? Finalement, Lou aurait du lui faire croire que c'était une blague. Et si là, elle explosait de rire en lui declarant l'air de rien "Haha, je t'ai eu ! J'te fais marcher et toi tu cours !", est-ce que ça le faisait ? Pas vraiment, non ... Pas du tout même. Alors, changer de sujet ? Mais pour dire quoi ? Elle avait déjà essayé, et la Serpentard avait evincer sa question ... C'était peut-etre de moment de retenter une approche, alors ...

La Serdaigle pointa sa baguette sur ses mains collantes et poisseuses de sucre avant de murmurer, tout bas, et discretement.

- Aguamanti.

De l'eau plein la main gauche, elles les frotta les unes contre les autres afin de les debarassés du sucre, se creeant une sorte de surcis avant d'interroger Pénombre. A la une à la deux, à la trois ... Non. Ce n'était pas si simple. Il fallait metre des formes, des rondeurs ... Ou pas.

- Dis-moi Pénombre ... tu n'as pas repondu à ma question tout à l'heure ... Qu'est-ce qui t'attire chez le mage noir ? Qu'est ce qui t'interresse dans la magie noire ?

Fit-elle, les mots franchissant ses lèvres sans lui demander son accord, ce qui n'était peut-être pas si mal. Sa voix était directe, bien qu'un peu aprehendante, et Lou leva lentement les yeux vers le visage de la Vert et Argent, guettant une quelquonque reaction. Mais comme à leur habitude, celle-ci étant enervante à force, la Serpentards n'en eut aucune. Ils étaient vraiment passé Maitres dans l'art de camoufler leurs émotions ... Lou devrait peut-être quémander des cours particuliers, non ?