La jeune femme tournait en rond, faisant les cents pas, dans le grand hall du manoir, sans cesse interrompue par le petit elfe, inquiet pour sa maitresse. La brune était perdue, elle ne savait plus ce dont elle avait envie, elle était troublée maintenant, Mafalda l'avait plongé dans le doute, à cause de sa fichue lettre. Iriona ne savait plus quoi faire, ell n'avait pas réellement connu sa mère et de toute façon, elle n'avait pas envie de la connatre, mais pourtant, elle avait besoin de savoir qui l'avait assassiné. Elle ne blâmerait pas cette personne,elle ne voulait pas lui hurler dessus, ni même l'innonder de ses larmes. Non... Rien de cela, elle voulait faire disparaitre cette question de son esprit, à tout jamais.

Et voilà, qu'on lui tendait une perche, qu'il lui suffisait de prendre, elle n'avait qu'à accepter l'aide qui lui était offerte, et puis c'est tout. Mais non, c'était bien plus compliqué que ça. Et si, soudainement elle changeait de camp ? Et si, tout basculait, que ses rêves s'envolaient, et que finalement elle se range parmis les chasseurs de mage noirs ? Elle n'en avait pas envie, mais elle craignait que de trop beaux discours suffisent à l'émouvoir.
Cependant, sa tante affirmait que l'homme en question, était lui aussi un mangemort, et qu'il n'y avaiT aucun doute sur sa sincérité au près du Lord, il ne devrait donc pas tenter de lui faire changer de chemin, de voie.
Soudain la grande horloge d'or posé à l'entrée, sonna 15H00, et chassa donc toutes les pensées de la jeune femme.
C'était l'heure, l'homme lui avait donné rendez-vous à 15H00, à Ste Mangouste, pour lui donner des informatons sur le décès de sa mère. Iriona attrapa son sac à main, et transplana.

Arrivée devant l'hopital, l'héritière Creys entra, et s'avança à l'accueil, où une petite femme, âgée et toute potelée était assie, cachée derrière une liasse de papier.

- Excusez-moi, où se trouve la chambre de Monsieur... elle jeta un cup d'oeil à un petit morceau de papier froissé... Monsieur Newton.

La secrétaire parut surprise, et elle mit un moment à prendre la parôle, elle lui tendit alors un papier, la main tremblante. Etait-ce parceque Iriona avait mis une robe noire qu'elle paraissait inquiète ? Ou plutôt parceque l'homme en question n'était pas très fréquentable ?

Citation :

Monsieur Eric Newton,
Chambre 745, quatrième étage.

Iriona le prit, et fila, avec son habituel démarche, se retournant toute fois, en observant la vieille femme, toujours terrifiée et aussi pâle que la blouse des infirmiers. La jeune femme arriva ensuite au quatrième étage, qui était désert, on aurait dit que le couloir était abandonné. Elle continua sa route, et s'arrêta enfin devant la chambre indiquée, au dessus par le numéro 745. Elle hésita un moment, puis elle prit finalement une grande inspiration, et entra, sans même prendre la peine de frapper avant.
Sûre d'elle, elle s'avança jusqu'au lit d'un vieil homme, dégarni par l'âge, à l'air mauvais, il dégageait la douce odeur de la curiosité. Iriona s'apprêtait à se présenter, mais elle fut stoppé net, il y avait quelqu'un d'autre, un jeune garçon, un peu plus jeune qu'elle. Que faisait-il là celui-là ? La belle le dévisagea, cherchant une quelconque ressemblance avec le malade couché dans son lit, mais non. Ce n'était pas un membre de sa famille, qui venait lui rendre visite. Pourtant, cette entrevue devait restait privée, alors qu'est-ce qu'il fichait là ?
Furieuse, elle lança un regard d'accusation à l'ancien mangemort.

- Qu'est-ce qu'il fait ici celui-là ?

L'homme parut stupéfait, et ne semblait rien comprendre, comme s'il était pris au dépourvu, pourtant c'était lui qui avait donné rendez-vous à la fille Creys.

- Mais qui êtes vous mademoiselle ? Et que faites vous dans ma chambre ?

Iriona parut scandalisée, révoltée, il se moquait d'elle ? Cet idiot n'allait pas s'en tirer aussi bien, s'il croyait que d'être malade lui épargnerait les foudres de la brune, il se foutait le doigt dans l'oeil. Elle n'avait pas de temps à perdre avec des imbéciles comme lui. La jeune femme tira sa baguette de son sac, et la pointa sur l'homme.

- Tu te fous de moi, vieillard ? Tu vas comprendre ce qu'il arrive aux gens comme toi, misérable vermine !

La fenêtre s'ouvrit à la volée, et le courrant d'air fit virevolter, la petite robe noire, de la jeune femme, dévoilant ses courbes joliement sculptées. Elle était énervée, et mieux vallait pour lui qu'il est une bonne explication.

Le domaine familial achevait de fermer ses portes pour ce soir. Dans un dernier clin d’œil, la grande maison blanche achevait de dire aux derniers visiteurs, qui disparaissaient à l’horizon, qu’il n’était plus temps de revenir, au moins avant le lendemain… Anja attendait, avant de fermer complètement la porte qu’Eliad quitte le perron où il se trouvait. L’air de la nuit embrassait maintenant la nature et il aimait le respirer … Ca le détendait. Lorsque le dernier carrosse disparut dans la nature, il se tourna et sans un regard pour l’extérieur, ferma lui-même la lourde porte à double tour. Anja lui adressa un rapide sourire, et un au revoir d’un signe léger de la main, puis elle partit se coucher. Elza et Erin, assise en haut de l’escalier, firent de même…

Pour Eliad, la nuit allait être longue. Pour beaucoup, la disparition de son père, signifiait sa mort. Où le fait que les rumeurs que l’on disaient sur lui, s’était avéré être vrai. Mais les affaires devaient reprendre, coûte que coûte, et l’estime que l’on avait pour la famille Midnell ne devait pas être ternis. Alors il avait pris soin de recevoir les visites que son père devait recevoir au domaine, et qui avaient été annulé depuis plusieurs mois. Pas évident pour lui de reprendre les responsabilités d’un père capricieux ou craintif, à seulement quinze ans… Les associés de son père ne tolérant pas les femmes aux commandes, Anja n’aurait pu s’adonner seule au monde des affaires et il avait du prendre sa place. Il espérait à chaque choix, avoir pris la bonne décision, même s’il avait toujours des doutes.

Il sentit une main se poser sur ses cheveux et il sourit avant de se retourner. C’était Anja qui avait pris soin de le décoiffer, pour lui faire penser à autre chose.

« Tu penses trop, c’est fini pour aujourd’hui… Tu devrais aller te reposer maintenant, normalement demain, il n’y a que trois visites de prévu… Ca sera toujours moins pire qu’aujourd’hui. Ah et avant de partir dormir, Okrem a dit qu’il voulait te voir, que c’était au sujet de notre père et qu’il ne devait en parler qu’à toi. J’ai bien essayé de lui demander de quoi il s’agissait mais tu sais qu’il est vieux… Il ne parlera qu’à toi. Bonne nuit. »

Et elle s’éloigna dans la lumière de l’escalier, puis de celle de l’étage avant de disparaître du champ de vision d’Eliad. Un sifflement attira son attention et il s’avança vers une porte dérobée, laissé loin du salon où il accueillait les visiteurs, là, l’attendait son elfe de maison.

« Maître, j’attendais que vous soyez seul pour vous parler. En nettoyant les tableaux, et notamment celui de « feu » votre mère, j’y aie trouvé un message. Et étant donné que votre père n’est plus là, et que vous êtes le seul homme de la maison, il me semble bien que c’est à vous que je dois le remettre… »

Okrem était un elfe de maison qui avait été acheté alors qu’il était très jeune. Il avait suivi son père pendant très longtemps, même au temps des âges sombres, lui rendant service à chaque fois, et se faisant la bouche secrète de tous ses méfaits et de son passé. Bien souvent, Eliad avait essayé de lui délier la langue, mais sans succès. Essayant même la violence, une fois, l’elfe de maison s’était contenté de le repousser très loin devant lui, sans pour autant lui faire de mal. Depuis Eliad n’avait plus insisté, il savait que c’était perdu d’avance. Mais maintenant que son père était disparu, et même si Okrem ne semblait pas le croire mort, loin de là, car pour lui, il s’agissait d’une simple phase, il y avait peut-être une possibilité de lui délier la langue.

« Merci Okrem. »

Il accepta le parchemin et l’ouvrit, il n’y avait que peu de mots dessus. L’elfe de maison le regardait, intrigué. Il était certain qu’en tant que bon serviteur, il n’avait pas lu ce qu’il y avait dessus. C’était une lettre adressée à son père, mais cette fois, elle était signée.

« Il est évident que le maître n’acceptera pas un nouvel échec, Swan Midnell. Il est temps de te rappeler quelle est ta tâche parmi nous. En acceptant de nous suivre, tu savais très bien ce que tu devrais faire, de gré ou de force. Alors tu dois agir. Le maître t’a confié une nouvelle mission, tu la connais déjà et je dois t’accompagner. Je ne serais là que pour te seconder ou… veiller à ce que la tache soit accomplie. Prend ça comme un avertissement, il n’y en aura pas d’autres.

Eric Newton »

Eliad froissa le papier dans sa main. Il était nerveux… Pourquoi ce message était derrière le tableau de sa mère et pourquoi ne ressurgissait-il que maintenant ? Les yeux peints de sa mère le regardaient fixement, le peintre avait réussi à garder la douceur de ses yeux… Dommage que lorsque son père était encore là, il prenait soin de revêtir le tableau d’un drap sombre… Comme s’il ne supportait pas de voir son visage ou de croiser son regard.

Les deux jours qui suivirent, après avoir répondu aux demandes des visiteurs, il entreprit des recherches pour retrouver ce Eric Newton. Elles furent couronnées de succès bien plus vite que prévu. Il lui fallut juste parcourir de nombreuses archives tirées de la gazette pour trouver ce qu’il cherchait. Il était mentionné qu’il avait été attrapé facilement par les aurors alors qu’un sortilège l’avait rendu amnésique. Le ministère en le jugeant, l’avait considéré comme inoffensif, et ils avaient décidé qu’il devait être retenu à Sainte Mangouste, le temps que son amnésie, trouve un jour, sa guérison. Eliad quitta sa demeure pour prendre une diligence et aller dans le centre de Londres. Dans la limite entre le monde magique et le monde moldu, il héla un taxi pour se rendre devant l’hôpital. On y accédait par la vitrine de Purge & Pionce, un bâtiment en brique rouge, avec des écriteaux sur les portes, signalant fermé pour rénovation.

Arrivé là, il s’adressa au mannequin en bois de la jeune femme, et une fois qu’il eut son approbation, il traversa la vitre. Il s’adressa à l’accueil et demanda où il pouvait trouver l’homme qu’il cherchait.

« Monsieur Newton ? Mais, vous êtes sur de vouloir le voir ? »

« Oui… C’est mon intention en effet… »

« Euh bien… Chambre 745, Quatrième étage : Pathologie des sortilèges. »

« Merci »

Eliad acheva de gravir les quelques escaliers un à un. La recherche de la chambre fut rapide. En revanche, il ne s’attendait pas à voir l’homme qu’il recherchait dans un tel état… Ses cheveux grisonnants indiquaient une étonnante vieillesse, alors que sur les archives, il n’était pas indiqué qu’il était aussi âgé… Sans doute son amnésie et les sortilèges qui l’avaient affecté, lui avaient ôté autant d’espérance de vie…

Il s’avança encore, mais prudemment. Qui sait s’il ne jouait pas la comédie, qui pouvait vraiment dire qu’aux travers de ses yeux vides, il n’y avait pas de la haine qui brûlait encore et encore… L’un de ses premiers réflexes fut de chercher la marque de Voldemort sur lui, mais les vêtements que portaient les patients, cachait les parties où il aurait pu être.

« Bonjour, je ne crois pas que vous me connaissiez… Je suis Eliad… »

« Midnell ! Oui… Ton père m’a souvent parlé de toi, alors que tu étais jeune, je m’en souviens… »

Eliad recula rapidement, mal à l’aise. Jouait-il la comédie, où Eliad avait juste déclenché quelques bribes de sa mémoire encore vive ?

Il n’eut pas le temps de poser plus de questions, car une jeune femme fit son apparition dans la pièce, quelques secondes après, ne lui donnant pas l’occasion d’approfondir les souvenirs de l’ancien « accompagnateur » de son père. La présence d’Eliad la gênait, et sa colère la poussa à sortir sa baguette et à la pointer sur le vieillard…

Ce qu’Eliad ne pouvait permettre. Il sortit la sienne à son tour, la pointant sur la jeune femme.

« Je ne te conseille pas de faire ça… Déjà nous sommes dans un hôpital et ça ne serait pas très discret, et de plus, j’ai besoin de lui… Et je ne tolérerais pas qu’il lui soit fait le moindre mal… Pas avant que j’ai pu longuement lui parler… »

Il n’avait pas pris soin de lui lancer un expelliarmus, se disant qu’avec son âge supérieur à celui d’Eliad, elle serait arrivée à se protéger avec un simple informulé. Ils prenaient peut-être un risque à se mettre chacun sous la menace de l’autre. Ca pouvait devenir bien trop tentant pour un ancien mangemort, comme moyen de prendre la fuite et d’aller rejoindre son maître…

« Trouvons un moyen de résoudre cette affaire. Il n’a plus toute sa mémoire, à deux, en confrontant ce que nous sommes venus chercher ici, peut-être que nous arriverons à la lui faire retrouver… »

La main d’Eliad pressait sa baguette fortement, à s’en blanchir les doigts… Il guettait maintenant sa réaction. Celle qui était arrivée furieuse, arriverait-elle à retrouver un semblant de calme ?

[Désolé pour l'attente, j'espère au moins que ça te plairas, et si il y a des choses qui vont pas n'hésites pas à m'envoyer un MP ]

Comment ce vieux chimpanzé avait pu oublier leur rendez-vous ? Comme si Iriona n'avait que ça à faire que d'attendre, et d'attendre quoi au juste ? C'était plutôt là la question. Ou alors cet idiot se moquait d'elle, auquel cas, il regretterait amèrement d'avoir fait déplaçer l'héritière Creys pour rien. Soudain, le gamin qui n'avait rien à faire là en passant, pointa sa baguette sur elle, la menaçant, ce qui eut le don, de décrocher un sourire moqueur à la jeune femme. Il pensait avoir une chance contre elle, en duel peut être ? C'était pitoyable... Le rire mauvais de la sorcière se stoppa net lorsqu'il éleva la voix, une voix délicieusement enveloppée par un sanglot de peur. Oh oui la peur... Iriona humait ce doux parfum enjôleur à des kilomètres.
Déjà, le garçon comettait une grave erreure en la tutoyant, sans bien même qu'elle lui ait donné la permission de le faire, et puis il se pensait assez grand et fort, pour lui déconseiller quelque chose. Il se prennait pour beaucoup de chose alors qu'en fait, il n'était qu'une misérable vermine face à la belle Iriona. Pauvre enfant... Il avait encore beaucoup à apprendre de la vie, enfin, s'il continuait sur la voie de l'insolence avec la demoiselle, il n'aurait même pas le temps de lui dire aurevoir, qu'il serait déjà prisonnié du monde des morts.

- Bien écoutes mon mignon... Tout d'abord Papa et Maman ne t'ont pas appris la politesse ? On ne tutoie PAS les gens, lorsqu'on ne les connait pas, et encore moins des gens avec ma légendaire patience. Et puis, te crois-tu supérieur à moi pour me déconseiller quelque chose ? Hein ? -elle marqua une pause durant laquelle elle reprit son souffle, elle venait d'hurler, et de parler à une vitesse incroyable, et sans même prendre le temps de respirer- Bon, nous allons dire que c'est ton jour de chance et qu'il ne s'est rien passé. Alors tu vas sagement rentrer chez toi, et te mêler de tes citrouilles !

Son ton était menaçant, il l'avait poussé à bout, mais elle ne pouvait tout de même pas lui jeter un maléfice, le pauvre inconscient n'était qu'un enfant, et malgrès son air de cruelle sorcière sadique, elle demeurait une jeune femme à qui il restait encore un peu de sens. Surtout qu'il n'y avait pas lieu de s'attaquer à lui, un môme reste un môme, qui se croit toujours plus fort, toujours plus intelligent que les autres, il n'y avait aucune raison de lui en vouloir. Bien que, Iriona devait l'avouer, il ne devait pas avoir dix ans non plus, elle lui donnait entre les quinze, ou seize ans, et oui trop jeune pour elle mais de toute façon le problème restait le même pour elle. Il n'importait huère de savoir quel âge il avait, il fallait s'occuper du vieillard.
Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, que le morveux reprit de plus belle, c'était incroyable comme il pouvait parler ce gosse, ses parents auraient mieux fait de le piquer à la naissance. La demoiselle se retourna de nouveau vers lui et ricana, un moyen d'entente ? Et puis quoi encore ? Et d'abord, à part venir réclamer de l'or à un vieil amnésique, à qui il aurait raconté des conneries pour lui faire croire, qu'il est son petit fils, ou je ne sais quoi, qu'est ce qu'il pouvait être venu chercher ?
Mais une seconde fois, Iriona fut coupée dans son élan, ça commençait à devenir lourd là quand même, Newton reprit la parôle, les yeux pétillants de malice, tel un enfant qui venait de jouer un mauvais tour. Faisant d'abord signe au garçon et à elle même de baisser leur baguette, il s'adressa tout d'abord à elle:
- Oh mais oui, quelle bonne surprise mademoiselle Creys ! Me faire l'honneur de votre charmante visite me touche énormément. Vous êtes radieuse, tout comme votre mère l'était d'ailleurs. -il soupira profondément, l'air rêveur- Des idiots tous les deux ! -s'exclama-t-il finalement- Nous l'avons avertis que ça se passerait mal, on lui avait dit. Mais Marcus était un imbécile, et voilà où ça l'a mené: sa femme s'est faite torturer et tuer.

Il marqua une pause, pendant laquelle il reprennait progressivement son souffle. Tandis qu'Iriona tentait de rassemblait les pièces du puzzle: Marcus ne voulait pas rejoindre le seigneur des ténèbres, alors, pour punition, on lui a tué sa femme. Puis Newton pointa d'un doigt accusateur le garçon, qui se tenait toujours debout à côté.

- Haha, et c'est là, mon garçon que ton père rentre dans le jeu. Alors que cet abruti de Creys refuse l'honneur qui lui est accordé, le maitre est furieux. Alors il envoie quelques mangemorts s'occuper de son épouse, dont: Alecto Carrow, moi même, une autre mangemort dont il m'est impossible de citer le nom, et ton père. Et oui, votre père, Midnell, a déçu le maitre dans le passé, et pour se faire pardonner, quelle autre soltion, que de prendre part à une torture bien méritée ?

Iriona eut le souffle coupée, les assassins de sa mère étaient dans la même pièce qu'elle en ce moment, et puis ce vieillard n'était même pas amnésique, il avait fait croire ça, dans l'unique but d'échapper à Askaban.
Enfin, la brune accorda un regard, rempli de pitié au garçon à côté d'elle, le pauvre avait du croire toute sa vie que son père était un homme bien, honnorable et brave, alors qu'en fait, il servait le plus puissant mage noir de tous les temps. Iriona restait muette...

Le silence autour d’eux vola en éclats au son du rire de la jeune femme. Un rire moqueur qui lui donnait autant de pouvoirs qu’un nouveau né, qui balbutiait sans but, et qui ne tenait pas une baguette… Mais un simple hochet, qu’il faisait tournoyer, comme s’il s’agissait d’une arme menaçante. Il n’arrivait pas à l’intimider. Mais il choisit de ne pas se laisser faire pour autant. La réponse exigeait trop qu’il garde son sang froid. Bien assez aussi pour ne pas répondre à ses provocations, surtout que rien ne disait qu’elle n’était pas une mangemorte. Et qu’elle n’avait pas déjà vu le sang couler, maintes et maintes fois avant lui.

« On ne t’a pas appris non plus qu’on ne pointait pas une arme sur les personnes malades en plein hôpital… Je doute qu’il te réponde quelque chose s’il est mort… Je t’offre une aide, que tu refuses… mais soit sur d’une chose, si je suis venu ici, c’est que j’avais une bonne raison et je ne partirais pas. Peste contre moi, hurle, fais ce que tu veux, mais je reste. »

Il avait appuyé les derniers mots de sa phrase, prenant soin de bien lui faire sentir qu’il ne plaisantait pas. Il avait une excellente raison de venir ici. Son regard noir se faisait le plus dur possible, il voulait dépasser ce que son jeune âge montrait de lui, pour se montrer plus défiant… Le vieil homme d’une seule phrase, ramena les deux adversaires, à un seul et même point... Mais le début ne le concernait pas.

Il écoutait ses paroles comme on absorbait un vieil alcool, ou de l’absinthe. Ca brûlait la gorge et enivrait l’esprit, mais ce n’était que des racontars. Il se moquait des prénoms qu’il prononçait. Ce Marcus et sa femme, que lui importait…

Mais quand il prononça le nom de son père dans cette histoire de torture… Son sang ne fit qu’un tour, et sa bouche s’ouvrit, pour se refermer aussitôt. Que dire… Même la jeune fille ne parlait plus.

Il savait clairement que son père était un mangemort, il avait du l’admettre devant les preuves qu’il avait trouvé, et devant la fuite de son paternel, il s’y était résigné. Il voulait surtout savoir ce qu’il avait fait durant cette période noire. Le fait qu’il ait déçu le seigneur des ténèbres était-il un signe qu’il s’était rebellé, ou avait refusé d’obéir à un ordre ? Mais s’il avait refusé un ordre… Il avait du se résigner à torturer quelqu’un… Par crainte de mourir. On infligeait toujours le mal, lorsque c’est notre propre vie qui est en jeux…

« As t-il pris du plaisir quand il a fait ça ? Quand il a torturé cette femme… »

Il avait bien du mal à imaginer son père, y prendre plaisir… Lui qui ne montrait jamais ses émotions. Mais la torture, faisait monter bien des passions discrètes, et la souffrance que l’on inflige apportait quelquefois trop de plaisir. Comme en étant enfant, lorsqu’on prenait plaisir à arracher les ailes d’une mouche, et à la regarder se tordre. Ca faisait rire. On ne pensait pas aux conséquences de ces actes, ce n’était qu’un insecte…

Son père était passé à la vitesse supérieure, la mouche était devenu une femme. Les doigts qui arrachaient les ailes étaient remplacés par une simple baguette, lançant un sort impardonnable…

« Comment ça s’est passé ? »

« Je vais tout te dire, puisque tu m’as trouvé, tu mérites au moins ça… D’ailleurs comment m’as tu trouvé ? »

« Une vieille lettre envoyé par vous, que j’ai trouvé derrière le tableau qui représentait le portrait de ma mère. »

« Grace… »

« Oui. »

Il était étonnant qu’il connaisse le prénom de sa mère, et surtout qu’il la nomme avec une telle familiarité. Mais ça, il n’était pas encore temps de le souligner.

« Pour ton père… Je dois dire que je le connaissais assez bien, même s’il ne parlait jamais beaucoup. Il ne nous considérait pas comme des alliés, et il a fallut qu’il se passe certaines choses qui nous unissent dans la douleur, pour qu’on se parle enfin. Il cachait toujours ses émotions, même lorsqu’il accomplissait les basses besognes, mais je ne pense pas qu’il ait vraiment pris plaisir à ça… Il n’y a qu’une fois où il a vraiment pris plaisir… Mais je ne m’en rappelle plus très bien. »

Il baissa la tête, l’air pensif. Ce mangemort, avait gardé toute sa lucidité, mais physiquement, il n’était plus que l’ombre de lui-même. Mais ça pouvait n’être qu’une façade… Au bout de quelques meurtres, tout n’était plus que façade et faux semblant.

« Et toi, Iriona… As-tu des questions à me poser ? Je tacherais d’y répondre, autant que ma lucidité me permettra de le faire, parfois j’ai la mémoire qui flanche… »

[Bon, désolée pour l'horrible retard, et je me suis permis de mettre de l'action à la fin, parceque je trouvais dommage que ça finnisse aussi vite ]


Perdue. Absente. Iriona, était comme transportée dans un autre monde, ou même, nageait-elle dans un océan sans fond. Elle était seule perdu dans son esprit tordu, ne sachant plus quoi faire, ou dire. Prisonnière de ses songes, elle pensait à tout et à rien, recherchant la clé de la solution, si seulement il y en avait une. Et puis, finalement, y avait-il un problème ? Sa mère était morte, et c'était tout. Elle s'était faite torturée et tuée, et puis voilà. On ne pouvait rien y changer, on ne pouvait pas retourner das le passé, on ne pouvait pas le modifier. Et puis de toute façon, avait-elle envie qu'il change ? Pourquoi voudrait-elle d'une mère qui partageait les mêmes volontés que son père ? Elle aurait tout fait pour l'empêcher de rejoindre le igeur des ténèbres, elle lui aurait dicté son avenir, tout comme Marcus.
Et Iriona n'avait besoin de personne. C'était une femme solitaire, suffisamment forte pour se débrouiller seule. Ou, c'est ce qu'elle voulait se faire rentrer dans l'esprit. Peut être, qu'une mère aurait été une source de sécurité, peut être, qu'elle l'aurait aimé, et peut être même aurait-elle finit par accepter les choix de sa fille. Irio aurait doncpu avoir une mère sur qui compter.
Non. Il ne fallait pas se mettre ce genre de stupidités dans la tête. Sa mère l'avait mérité, son père l'avait cherché.

La brune revint à la réalité, dns la chambre du mangemort, aux côtés de Midnell. C'était tellement étrange, de se retrouver avec les deux tueurs de sa mère. Mais aucune envie de vangeance ne parvenait à surgir, l'étudiante restait impassible, et demeurait immobile, baguette à la main. Ses yeux de vipère, continuait de fixer le mangemort. Que dire dans de telles situations ? Rien. C'était sûrement mieux comme ça.

Puis le vieillard sembla repporter son attention sur elle, lui proposa de continuer à l'informer, du mieux qu'il le pouvait. Mais, Iriona ne savait plus, elle ne trouvait même plus les mots pour parler. Elle s'approcha tout de même de Newton.

- Non. Je n'ai rien à vous demander. J'en ai suffisamment entendu.

La jeune femme se retourna, et s'approcha d'un pas dangereux vers le jeune garçon. Elle le dévisagea de toute sa hauteur, bien que finalement, elle ne le dépassait que de peu. Le regard méprisant, elle observa chaque trait du jeune homme, détaillant son visage aussi présicémment que possible.
Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, mais son instinct d'enfant, prennait le dessus. Et elle allait le faire. Pouquoi ? Elle n'en savait rien. Cela ne rimait à rien pourtant. Mais elle s'en fichait.

Elle se retourna brusquement, et jeta un "immobilus" sur le vieillard. Puis un feudeymon aux rideaux. Tout s'enflama très rapidement, et elle était certaine qu'il faudrait trop longtemps aux infirmières pour éteindre le feu. Bientôt, la chambre ne serait plus que cendre. Et Newton serait mort. Simple satisfaction personnelle. La vangeance, c'était ça.

- N'en parle à personne.

Avait-elle lançait au garçon. Puis elle sortit rapidemment de la chambre, afin de pouvoir transplaner, mais avant elle lança un dernier regard à Midnell. Puis d'un geste de la main elle l'invita à la suivre.

- Viens si tu veux.

Si il ne sortait pas avec elle, il serait soit accusé d'être l'origine de l'incendie, ou bien brûlerait-il avec Newton dans la chambre. Au choix. En tout cas, Iriona n'était pas venue pour tuer des innoncants.

Hj: C'est moi qui m'excuse de mon retard maintenant... :/:

Il ne parlait plus, sans doute à cause du bouleversement dans son esprit, la passion dévorante de la haine, et le fait de se sentir blessé, comme s’il avait tout à se reprocher. Il ne savait même plus comment regarder la jeune femme devant lui, la culpabilité le poussait à baisser régulièrement les yeux, pas évident d’être le fils d’un tueur. Sa main se repliait sur elle-même comme s’il allait soudainement la transpercer de part en part, ses doigts ensanglantés ressortant de sa paume en souffrance. Il avait un père, qui n’hésitait pas à torturer des personnes innocentes. Le fait que Voldemort puisse le punir pour sa désobéissance, ne le rendait pas moins coupable aux yeux d’Eliad… Chaque mot du vieil homme était comme un coup de poignard lui rappelant les terribles erreurs qu’il avait fait en lui accordant sa confiance au fil des années. Sans tomber dans le mélodrame, aduler quelqu’un et finir par le détester à la suite était difficilement oubliable. Il avait fui et l’avait laissé seul pour tout gérer… Familles, affaires, culpabilités…

« Iriona… Je suis désolé de ce que mon père t’a fait… »

Des excuses qui n’étaient pas prononcés par la bonne personne, mais Eliad en avait besoin. Il aurait bien des explications à lui demander lorsqu’il rentrerait… Si les mangemorts ne le trouvaient pas avant.

La colère de la jeune femme, pourtant resté sourde jusqu’à présent, venait soudainement de se déchaîner. Un sort avait jailli de sa baguette et enflammer les rideaux qui ne mettraient pas longtemps à brûler complètement la pièce et l’ancien mangemort avec. La fumée noire envahissait le petit espace alors que les flammes jaunes léchaient les murs de St Mangouste. Alors que les rideaux disparaissaient et qu’Iriona lui disait de se dépêcher de s’enfuir, Eliad restait figé devant le sourire de l’homme. Tout prenait feu, les flammes appelaient à la mort, et lui souriait… Au milieu de l’incendie qui gagnait du terrain, Eliad posa la question qui lui brûlait les lèvres. Si cet homme et son père s’était bien connu et s’était protégé mutuellement, alors il devait savoir… Il fallait qu’il sache.

« Où se cache mon père ! »

Il se mit à rire, homme cruel, qui au seuil de succomber, trouvait toujours le moyen de sourire à la mort et à la défaite. Les flammes atteignirent sa tunique, il se contenta d’un revers de la main pour l’empêcher de brûler totalement.

« Je ne le sais pas, et si je le savais, je le dénoncerais… Oui car le seigneur des ténèbres est revenu et il vous anéantira tous ! Tremblez moldu et sorciers ! »

Le mangemort s’était relevé et s’était jeté sur Eliad, le plaquant au sol.

« Si je tue le fils de Swan, alors le seigneur des ténèbres me pardonnera mes fautes et je pourrais de nouveau revenir dans leurs rangs ! Tu ne peux pas savoir le plaisir que ça va me faire de te tuer… »

Ses mains cherchaient la gorge d’Eliad, à tâtons à cause de l’épaisse fumée, et lorsqu’il la trouva enfin, il se mit à la serrer très fort. Eliad tentait de se défaire de sa prise, mais il avait bien du mal à résister à la force de son adversaire. Il ne savait même pas si Iriona était partie sans lui, le laissant seul, car il avait été peu prompt à réagir à temps…

Les mains du mangemort lacéraient sa gorge, il n’arrivait déjà plus à respirer…

« Swan, sortiras de sa cachette lorsque je t’aurais tué, et là, nous nous occuperons de lui ! »

Eliad se sentait mourir…

La fumée était de plus en plus épaisse, elle s'était emparée de toute la pièce en quelques minutes seulement, et étouffait l'atmosphère. Les flammes dansaient une sabbat toute nouvelle, embrassant les rideaux amoureusement. Et bientôt, la chambre ne serait plus que cendre, ainsi que ses occupants, et Iriona serait satisfaite. Ce n'était qu'une question de fierté, elle ne pouvait pas partir en laissant le mangemort se moquer d'elle, et continuait de parler de sa mère ainsi. Après tout, si Marcus n'avait pas entrainé son épouse là dedans, elle aurait peut être choisit de rejoindre le Lord. Peut être avait-elle été une femme intelligente. Quoi qu'il en soit, personne ne lui avait laissé sa chance, à elle. Et puis, Iriona n'aimait pas la façon dont le vieillard l'a toisait, d'un air supérieur, avec un certain mépris dans son regard, il la prennait sans doute pour le même persnnage que son père. Mais non, elle n'était pas du tout comme lui, elle était son inverse.

La jeune femme se retourna brusquement lorsque des bruits sourds résonnèrent dans la pièce qu'elle tentait de quitter. Cependant, elle ne parvennait pas à apperçevoir l'un des deux hommes.

« Swan, sortiras de sa cachette lorsque je t’aurais tué, et là, nous nous occuperons de lui ! »

Iriona sentit la haine l'envahir, cet homme ne vallait rien, il ne toucherait pas au gamin, tant qu'elle serait encore là. Elle sortit sa baguette et lança un "lumos" qui lui permit d'éclairer un petit peu la pièce. Elle apperçut les deux silhouette couchées au sol, le vieilard était sur Midnell et l'étranglait. A cette vision, la brune se pressa de venir au secour du jeune garçon, elle envoya un coup de pied dans le ventre du sorcier, puis pointa sa baguette sur lui, avant de s'écrier :

- Avada Kedavra !

Voilà. Elle ne pouvait pas être mieux satisfaite à cet instant. Quelque peu soulagée, elle s'autorisa un soupirement. Mais le calme ne dura que très peu, car très vite, le bruit des talons, martelait le sol de l'hôpital, en rythme. Les infirmières et les docteurs, se pressaient de venir voir ce qui se passait dans cette mystérieuse chambre 745. Iriona, tendit une nouvelle fois sa main délicate au jeune homme, il fallait partir et vite, sinon, ils se retrouveraient tous les deux à Askaban, sans même passer par le bureau des aurors.
Il avait plutôt interêt de se depecher, sinon, la ténébreuse ne l'attendrait sûrement pas. Elle lui avait sauvé la vie une fois, et maintenant serait la seconde, elle ne l'aiderait pas une troisième fois, s'il était accusait du meurtre.

Contrairement à ce que l’on disait de ce court instant avant la mort, Eliad n’avait en rien, vue sa vie défiler devant ses yeux. Il n’avait pour seul vision que le regard du mangemort s’abattant sur lui, et serrant sa gorge pour l’éliminer… Ainsi les mangemorts étaient sans foi, ni loi, et même s’il avait connu son père autrefois, il voulait tout comme les autres se venger de lui… Voilà pourquoi il ne lui avait jamais parlé de lui dans ses lettres… C’était très bête de ne pas s’être montré plus prudent. Il avait déjà été attaqué par deux mangemorts et le deuxième allait bien réussir à l’avoir. Il fallait vraiment qu’il réfléchisse plus…

Il étouffait toujours sans parvenir à se défaire de son étreinte. Puis il sentit curieusement les mains du mangemort se desserrer brutalement, comme s’il avait abandonné toute idée de le tuer. Dans sa volonté de survivre, il se servit de ses mains pour le repousser loin de lui, mais il ne toucha que le vide. Quelqu’un s’était déjà empressé de le mettre hors de portée d’Eliad. Quelqu’un dont le visage était éclairé par un lumos léger, qui avait bien du mal à percer la fumée. Mais dont il reconnut pourtant le visage… Ce n’était pas une infirmière ou un magicomage, venu voir l’origine de l’incendie, non il s’agissait en fait d’Iriona, revenu le secourir…

Il se leva aussitôt, manquant de se faire brûler par un revers de flamme, il donna un coup de pied rageur au mangemort qu’elle avait tué, il l’avait bien entendu lancé le sort impardonnable. Il voulut s’approcher afin de fouiller ses vêtements… mais le feu s’empara de ce qu’il aurait pu trouver. Par dépit, il s’enfuit aussitôt, la tête basse, Iriona avec lui… Des médicomages étaient déjà sur les lieux, il s’en était fallu que de quelques secondes pour qu’ils soient accusés de quelque chose. Ils se faufilèrent dans la foule, pendant qu’il y avait une pluie d’aguamenti pour éteindre la chambre.

Devant eux surgirent deux membres de la police magique au grand dam d’Eliad. Il baissa la tête et conseilla à Iriona de faire de même… Ils ne devaient pas se faire attraper. Pour Iriona ça serait synonyme de jugement et peut-être même de mort… Sauf que le feu brûlerait toutes les preuves. En fuyant, il se demanderait quand il aurait à tuer un jour. Il espérait vraiment que ça ne soit qu’en cas de légitime défense. Avant qu’ils ne franchissent la porte, il croisa le regard d’un des policiers…

Une très mauvaise chose. Ils ressortirent par la vieille boutique pour atterrir dans le monde moldu. Eliad était essoufflé, et ne pouvait s’empêcher d’être mal à l’aise.

« Merci de m’avoir tiré de là… Même si je n’aurais jamais mis le feu aussi abruptement à une chambre d’hôpital. On a eu de la chance que cet étage là soit celui qui ait le moins de personnel médical, cela a facilité notre fuite. Il nous reste à espérer que la police magique arrivé sur les lieux ne nous pose pas trop d’ennui. Je suis désolé encore pour mon père, et malgré tout, tu m’as quand même tiré de là, j’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre, que tu n’ais pas l’envie de me faire payer les erreurs de mon père… »

« Nous nous retrouverons sans aucun doute. »

Eliad ne croyait pas si bien dire… Quelques jours plus tard, sur la gazette du sorcier, il y avait un article en première page… « Deux individus recherchés activement par la police magique, car ce sont les deux dernières personnes à avoir vu un malade en vie, avant qu’il ne périsse par les flammes. Ci-joint voici leurs portraits robots. »

On pouvait y voir un portrait d’Iriona et d’Eliad fait grossièrement. Un portrait grossier certes, mais qui les montraient malgré tout, les incitant à la prudence. Et leur donnant moins de marge de manœuvre pour agir, lorsqu’il s’agirait de rechercher la vérité…

*A suivre...*