[C'est à Livious de repondre à la suite, et aprés c'est à vous]

Le professeur Bachelard regarda l'heure, et vit qu'il se faisait déjà tard, dans les environs de dix heures, ses élèves ne semblaient pas être traumatisés par leur répartition dans son groupe, il fallait savoir que Bachelard avait gardé pour lui la plupart des meilleurs élèves en Botanique de Poudlard, et oui des fois il lui arrivait d'être un peu égoïste. Bachelard s'avança devant tous son panier à la main, son bâton dans l'autre, regarda les élèves, fit un petit sourire à ses élèves et leur fit signe de le suivre jusqu'à l'entrée de la forêt où il ne serrait pas gêné par les bavardages des autres groupes, et commença son oratoire:

- Bien, alors maintenant que nous sommes un peu plus seul, je vous explique ce que nous allons faire aujourd'hui. Alors d'abord, je pense que tout le monde me connait et m'a déjà eu en cours. Je vais donc vous donnez les règles que vous devez respecter dans notre groupe pour que la sortie se déroule convenablement. D'abord comme je l'ai énoncé tout à l'heure, je vous s'en pris ne vous éloignez jamais de moi ou de Livious, il en va de votre vie. Ensuite d'un coté botanique, je sais que vosu n'êtes pas bête, mais je ne veux pas que vous fassiez de pari entre vous, du genre manger une plante inconnue, je vous l'enseigne assez souvent comme cela, les plantes sont aussi dangereuses que les créatures refermées par cette forêt. Pour ma part, dans notre groupe nous allons évidemment voir les règnes végétaux qui est fort dangereux mais également le règne fongique, qui je vous le rappelle produit des spores pour se reproduire, spores très nocifs pour nous sorcier. Enfin pour toutes questions je suis entièrement à votre disposition.

Le professeur Bachelard avança de quelques pas dans le chemin afin de mettre les élèves dans l'ambiance de la forêt. Bachelard observa qu'en ce mois de Mars les plantes de la forêt commençaient à montrer le bout de leur nez, parfait pour illustrer des plantes vu en cours. Puis il finit l'introduction à la sortie afin de pouvoir la poursuivre:

- Bien, alors rapidement je vais vous dire les trois sites que nous allons visiter aujourd'hui. J'appelle ces sites des niches écologiques, car chacun possède des espèces différentes. Les trois sites que nous allons visiter sont dans un premier temps nous allons visiter les zones marécageuses de la forêt, pour voir quelques plantes aquatiques et carnivores non agressives. Dans cette zone, le terrain est spécial faite donc attention où vous mettez les pieds. Les deux autres zones que nous visiterons après le déjeuner seront un sous bois très spécial puisque pousse en dessus des plantes aux multiples couleurs, et enfin nous finirons la journée par une clairière dans laquelle pousse certaines plantes endémiques de la forêt. Voilà pour la journée. Je vous laisse faire connaissance et puis on décolle.

Le Professeur mit son petit chapeau, et commença à sortir sa carte pour arriver à se repérer dans la forêt, surtout comment ne pas se perdre dans cette immense forêt. En attendant que les élèves voient avec qui il partagerait cette journée Bachelard quant à lui attendant des questions jeta un coup d'œil aux plantes présentes sur ce chemin.

Livious sentait que cette forêt n'était franchement pas une bonne idée, au même titre qu'Archimède qui fixait un peu partout autour de lui sur l'épaule de l'étudiant. Quant on sait a quel point le sens du danger est développé chez ce fléreur, on ne pouvait que se méfier. (Pour ceux qui ne saurait pas à quoi correspond un fléreur voici une petit explication et une image : Clique.)
L'animal balançait de droite à gauche sa queue de petit lion. Ces yeux violets fixèrent un instant tout les élèves présent devant lui comme cherchant à les évaluer. Il avait un pelage sombre et piqué de tâches de rouilles, qui évoluait souvent et de manière aléatoire puisqu'il n'était pas au stade complètement adulte, pourtant, on pouvait sentir en cet animal une prestance et une sagesse que son maitre n'aurait jamais. Ils étaient le Ying et le Yang. Livious attendit sagement que Sigmund eu fait son discours, il fit d'ailleurs une grimace déçu lorsque le prof annonça qu'il était interdit de manger les plantes pour un simple paris. Dommage. Il regarda autour de lui, pour l'instant il faisait encore très clair et les trucs verts ne bougeaient pas trop. Puisque rien n'était offensif, il se tourna vers les élèves avec un sourire paisible.

"Je suis donc Livious Sullivan. Etudiant à l'Université Magique Avancée en deuxième année d'Elite Magique Section active. Ce qui veux dire que ma spécialité est l'offensif et la défense lors de combats, je n'y connait rien en Botanique mais serait capable de sauver votre peau si un truc vous attaque. Donc si vous vous êtes blessé, c'est vers professeur Bachelard qu'il faut vous orienter, si vous êtes attaqué, ne vous orientez pas et criez, j'arriverais. J'aimerais que ce genre de situation ne se produise pas, alors pas de gestes stupides. L'animal sur mon épaule est un fléreur qui s'est lié avec moi, il s'appelle Archimède. Bachelard guidera la procession, Archi sera au milieu pour nous prévenir de tout problème, moi ou Sigmund, puisqu'il est le plus rapide et je clôturerais le groupe. Si avec ça, vous arrivez à mourir, c'est que vous l'avez cherché."

Il lança un dernier sourire, il n'avait pas dit "être blessé" car certains le seront surement vu ce qui traine dans cette forêt.
Il remis son chapeau haut de forme et, d'un coup d'épaule, replaça sa cape lourde d'humidité. Archimède descendit de son épaule pour se fondre parmi la foule vers le petit groupe d'élève. Livious regarda alors la carte avec Sigmund pour voir un peu la route qu'ils allaient prendre. Bon Dieu que la carte est compliquée, surtout que cette maudite forêt changeait si souvent de cartographie au bon vouloir des plantes qui la constituait. Il frotta ses bras en soufflant un peu de brume. Belle journée en perspective, tiens.

A l’appel de son nom, Fabula se dirigea d’un pas nonchalant en direction du groupe qui lui avait été attribué – le plus nombreux, celui de Bachelard. Elle était restée à l’écart tout le temps du regroupement qui avait précédé à cette répartition, achevant sa nuit et prêtant une oreille distraite au bourdonnement des conversations, bourdonnement qui s’intensifiait au fur et à mesure que le temps avançait. Il y avait les enthousiastes et les motivés, les curieux et les suicidaires, les sceptiques et les apeurés, et enfin ceux qui commençaient tout doucement à se demander ce qu’ils faisaient là. Lorsque les listes d’inscription à cette sortie avaient été placardées sur les panneaux des salles communes, elles avaient été noircies de noms en à peine une soirée. Mais en ce petit matin brumeux, où la grisaille morne de l’aurore ne parvenait pas à éclaircir les sombres sous-bois de la Forêt Interdite, l’excursion prenait une réalité toute autre que celle imaginée par les élèves lorsqu’ils avaient signé dans leurs confortables et rassurantes salles communes.

Des noms continuèrent de tomber à intervalles réguliers, laissant le temps aux élèves de faire parvenir l’information jusqu’à leurs cerveaux engourdis et de se mettre en mouvement. Ils étaient dix au total, sans compter l’étudiant de l’UMA qui devait de tout évidence assister Bachelard dans sa Ô combien lourde responsabilité de surveiller et ramener tout le monde à bon port. Enfin presque tout-le-monde, car si la législation ne différait pas de celle des moldus quant à ces visites touristiques, ils avaient le droit à 10% de perte. Ce qui revenait à un élève de leur groupe (Mervin, tes heures sont comptées). Fabula releva la tête pour jauger ceux avec qui elle allait passer la journée. Quelques uns de ses coéquipiers de Quidditch l’avaient rejointe, Orion et Calypso, et Fabula reconnaissait vaguement deux filles de Serdaigle plus âgées qu’elle. Page aussi était de la partie, accompagnée d’une petite brune que Fabula voyait souvent traîner avec, et de l’autre préfet des Gryffondor. Deux Serpentard complétaient cette assemblée disparate.

Après avoir énoncé les habituelles recommandations et avertissements de rigueur, Bachelard entama un discours narrant leur programme de la journée. Rien de particulièrement captivant, juste de la Botanique et une journée de promenade, loin du château et de ses salles de classe. Le chemin qu’ils allaient emprunter pour commencer était assez dégagé, rien d’effrayant, et se promener à douze avec un professeur assermenté et un étudiant expérimenté ou pas laissait peu de place à l’imprévu et aux surprises. Une journée comme les autres donc pour Fabula. Pendant que les autres pépiaient joyeusement et piaffaient d’impatience, elle patientait sagement, écoutant et enregistrant d’un air condescendant les informations de Bachelard. "Faire connaissance", mais quelle charmante idée. Fabula se tourna légèrement en direction de Calypso et lui adressa dans un sourire narquois, assez bas pour ne pas se faire entendre des vieilles oreilles de Bachelard :

- Enchantée, je m’appelle Fabula et je suis élève en 2e année à Poudlard.

Elle étouffa un ricanement. Au fur et à mesure des cours qu’elles partageaient et des entrainements qu’elles enduraient, Fabula avait commencé à plus ou moins apprécier la compagnie de la rouquine, et cette dernière s’était même offert une place dans son estime depuis leur dernier match et ses performances exceptionnelles. Après leur professeur, ce fut au tour de l’étudiant, Livious Sullivan, de prendre la parole. Il était… étrange. Original. Elite Magique hein, rien que ça ? Avant qu’il n’en parle, Fabula n’avait jamais vraiment prêté attention à l’étrange animal juché sur son épaule. Qu’est-ce qu’il avait dit déjà, un fléreur ? Une précaution de plus visiblement… Un léger sourire étira les lèvres de Fabula à la pensée absurde qu’ils pouvaient réellement courir un grave danger en allant batifoler à droite et à gauche de la sorte. Pour elle, il était évident que jamais Bachelard ne l’aurait permis, il devait certainement s’être limité à des lieux inoffensifs, et monsieur Elite Magique ne devait être là que pour capter l’attention et la motivation des élèves.

Attendant que le petit groupe daigne enfin entamer son périple d’une journée, Fabula étira ses membres engourdis par le froid matinal, sortant peu à peu des limbes ensommeillés où son esprit était plongé pour retrouver ceux embrumés du sous-bois. Un frisson remonta le long de son dos. Même si elle se doutait que les risques encourus restaient relativement faibles, elle n’était pas mécontente de pénétrer dans cette espèce de dimension à part en compagnie de onze autres baguettes. Se tournant vers une Calypso qui semblait alors peu rassurée, elle aborda le seul sujet intéressant de ce début de matinée, celui passionnant et captivant des paris.

- Alors, combien de pertes d’ici ce soir pour toi ? lui adressa-t-elle dans un de ses sourires étudiés et aimables. Je mise sur un disparu et un blessé.

Page étant dans leur groupe, elle ne manquerait sûrement pas de faire quelque chose d’assez téméraire ou stupide pour se blesser. Quand au potentiel disparu, sur huit autre élèves distraits et excités, il y en aurait bien qui aurait l’amabilité de se perdre derrière un quelconque chêne séculaire.

Le professeur laissa la parole à son jeune élève Livious, celui ci sembla bien se debrouiller devant tous ces marmeaux. Bachelard ensuite la route à suivre sur la carte, en attendant que tous les élèves arrivent. Il devait se diriger vers les marécages ceux ci se trouvant dans la partie Est de la forêt. Sigmund constata qu'ils ne se trouvés non loin d'ici. Il devrait suivre le chemin qu'ils venaient d'empreinter sur un bon kilométre puis il serait presque arrivé. Bachelard regarda ensuite ses petits chéris, tous semblaient être présents, lorsque arrivant en retard la petite Luna Lovegood, toujours dans la lune, Aprés ses excuses Bachelard lui fit signe de prendre place parmi les élèves. Bachelard s'avança devant son groupe et avec un signe de main protecteur:

- Bien à vos sacs, à vos baguettes et à vos jambes, nous partons! Nous devons atteindre les marécages avant onze heures, ne trainez pas! En cas de problème, n'hésitez pas à me dire d'arreter ou alors tournez vous vers Livious! En avant! Marche!

La petite troupe se dirigea vers le chemin et commencèrent à marcher vers la premiere niche écologique. Et sans problème aprés un bonne demie heure de marche les petits élèves du professeur Bachelard arrivèrent aux marécages. Avec une vu d'ensemble qui donne ça:



Le professeur Bachelard stoppa les élèves et fit signe à Livious de venir à coté de lui:

- Bien nous sommes enfin arrivés!! Je vais donc commencer par vous rappeller les précausions à prendre. Nous sommes donc dans des marécages, la premiere chose à savori c'est que nous sommes sur un territoire partagé entre les eaux et la terre, ainsi cette endroi ne vous fera aucuns cadeaux pour vous pieger, faites trés attention aux sables mouvants, si vous êtes prit qua ceux ci les deux choses à faire c'est de d'abord ne pas se debattre et ensuite d'appeller à l'aide. Pour sortir quelqu'un des sables mouvants, pensez à lui lancer une corde et à appeller un adulte à l'aide! Bon suivez moi!

Le petit groupe avança jusqu'à une petite lande sableuse, celle semblait être une limite entre la forêt et les marécages.

Citation :

Le professeur regarda si le terrain ne semblait pas trop glissant ou humide. Puis il s'arreta et recommença son passe temps préféré les monologues:

- Bien, alors nous allons d'abord faire un petit tour dans ses landes et dans les marécages. Vous aurez plus ou moins cartier libre même si je vous conseille de me suivre, si toutefois vous voulez aller de votre coté merci de prevenir Livious qui vous accompagnera. Moi je vais aller faire un petit tour du coté des marées brumeux zone qui vous est formellement interdite. On se rejoint ici dans une heure environ. Donc e repette les consignes, cartier libre dans les landes sableuses et les marécages, cependant interdit d'aller dans les marées! Restez toujours par minimum deux. Profitez en pour ramasser des plantes que nous analyserons ensemble à notre retour, pour ceux qui viennent avec moi, nous verrons les plantes ensemble.

Sigmund s'éloigna du groupe et avança vers Livious, lui faisant un signe de surveiller les élèves qui ne serraient pas avec lui. Les landes et les marécages n'étaient pas un teritoire assez vaste pour que les élèves se perdent, Livious pourrait donc les encadrer. Et puis pour Bachelard les élèves étaient bien assez grands pour s'assumer seuls.

Une sortie de botanique en forêt interdite, voilà qui était fort tentant pour le sale gosse.
En effet, d’un certain coté ce lieu avec l’étiquette « interdit » l’avait toujours attiré, juste par esprit contradictoire, et là, on obtenait le droit d’y aller grâce à M Bachelard… Même si on devrait faire de la botanique en même temps et que l’on était sur-encadré.

Dilemme.

D’une part, le coté subjuguant de l’interdit s’amoindrissait quand on donnait le droit d’y accéder, c’était bien connu, autorisé quelque chose à un gamin et il aura bien moins d’envie de le faire. D’autre part, il ne pourrait pas faire de petites farces sans se faire directement houspiller par les encadrant sous couverts du « ce lieu est dangereux, tu dois te tenir à carreau. »…
Soit il ne venait pas officiellement à la sortie mais en profitait pour jouer avec le feu ou bien pour une fois il serait sage. Etonnement, la façon de formuler la seconde phrase emmena directement le sale gosse à choisir la première option, et donc à se faire dispenser de la sortie officiellement par frousse.
Et ce fut ainsi que le jour J, une sale bête sale gosse se tenait tapi à distance raisonnable dans l’obscurité de la forêt à écouter avec les autres du groupe 1 les recommandations professorales.

« Je sais que vous n'êtes pas bête, mais je ne veux pas que vous fassiez de pari entre vous... »

Perdu. Momo savait que ce qu’il faisait était très bête, mais c’était trop bon :sifle: .

« Alors pas de gestes stupides. L'animal sur mon épaule est un fléreur qui s'est lié avec moi, il s'appelle Archimède. Bachelard guidera la procession, Archi sera au milieu pour nous prévenir de tout problème, moi ou Sigmund, puisqu'il est le plus rapide et je clôturerais le groupe. Si avec ça, vous arrivez à mourir, c'est que vous l'avez cherché. »

Encore perdu. Par contre, il apprit là un détail gênant… Le fléreur sentait le danger, mais il ne devrait pas sentir sa présence à lui directement… Dans le doute, le sale gosse convenu d’adopter une distance de sécurité entre la bestiole et lui-même par mesure de sécurité. Par chance, le lieu étant déjà suffisamment dangereux par lui-même, s’il gardait ses distances il devrait être camouflé par cette ambiance.
Laissant là le groupe, il le précéda dans la seule direction qui semblait empruntable par un groupe de personnes et le sale gosse tomba sur… Des marécages. C’était ça que le prof voulait montrer ? Prenant un bâton, il sonda avec précaution le sol meuble qui s’étendait devant lui, et un sourire s’étendit sur la face du gamin.

Première farce en vue mon cap’tain !

Attrapant son sac, il en ôta plusieurs pétards mouillés du Dr Flibuste. Puis, avançant aussi lestement qu’il le put tout en tâtant progressivement les marécages en s’enfonçant parfois à moitié, il en planqua plusieurs dans la vase, sous des bouts de bois afin de les faire jaillir tout à coup hors de cette mélasse boueuse, et certains sous des cailloux immergés juste pour faire du bruit. Eclaboussure garantie ma p’tite dame ! La troupaille d’élèves ne rentrera pas propre ce soir :sifle: .

Une fois son méfait accompli, il se hâta à l’extrémité du marécage pour se planquer à nouveau, tapi à distance, déjà à moitié parti pour la prochaine niche écologique afin de continuer à faire ses vilenies par avance. Il dut même sortir la longue vue miteuse récupérée à cet effet, et observa ses malheureuses victimes.

[hrp : non non, je ne fais pas ma chieuse *o* mon intervention est convenue. Pour ceux qui seraient tenté, je ne suis pas encore attrapable]

[HJ : Fab, je sais pas encore si je vais te donner raison ou pas ]

Revan semblait enfin redevenir "normale", et l'enthousiasme que Page lui connaissait ne tarda pas à refaire surface, sans que la rouquine se posât la moindre question sur l'origine de son malaise.

- Ha, je sais pas si on aura le droit de lui faire des papouilles, mais en tous cas, je compte bien essayer. J'suis sûre que c'est super doux... Faudrait être discrètes !

Continuant à bavarder durant le trajet, la gamine n'en gardait pas moins un oeil sur les alentours. Leur groupe était suffisamment important pour décourager les agresseurs, normalement, et ils faisaient tellement de bruit que les créatures les plus craintives ne pourraient pas être surprises par leur arrivée, prévenant ainsi tout comportement violent de défense. Page essayait de se persuader par tous les moyens qu'elle devait se détendre. C'était déjà bien mieux que ce à quoi elle s'était attendue, car les images de ce que Lou et elle avaient croisé était encore bien vives dans ses cauchemars, mais il fallait avouer qu'être entourée de connaissances l'aidait.

Bientôt, ils atteignirent la première étape de la journée, et Sigmund leur exposa les options qui s'offraient à eux : gambader dans la lande avec l'étudiant de l'UMA, ayant peut-être là une belle occasion d'approcher le flaireur, ou l'accompagner dans les dangereux marécages, qui leur étaient formellement interdits en temps normal.

On ne change pas sa nature profonde n'est-ce pas ? Et affronter ses craintes avec un adulte responsable ne serait-elle pas une merveilleuse occasion d'exorciser ses démons ? Oui, bon, okay, ça, c'est une excuse vaseuse en réalité. La tête brûlée qu'était Page mourait d'envie d'aller voir ce qui se passait dans ces sinistres marécages. Reléguant ses peurs au fond d'elle même, les réduisant à une petite boule au creux de l'estomac, la fillette laissa sa curiosité prendre le dessus, et s'élança à la suite du vieux professeur, non sans inviter Revan et Willou à la suivre avec un grand sourire et des yeux pétillants.

Quelques courageux emboitèrent donc le pas à leur enseignant, et ils prirent la direction de la vase et de la boue. S'ils avaient su à quel point !

Arrivés à destination, Page ne put s'empêcher de remarquer la beauté des lieux. Elle n'aurai jamais soupçonné qu'elle eut pu un jour trouver des marécages beaux, qui plus est en plein cœur de la forêt interdite. Mais il fallait bien avouer que c'était vraiment beau. Ces considérations furent rapidement interrompues par un bruit inattendu. Subitement à cran, Page dégaina sa baguette, vive comme l'éclair, et se retourna vers la source des éclats...

Deux Serdaigles étaient en train de se dépêtrer de la vase, dont Orion, le Perfect Prefect... Et bien le voilà beau ! Page se détendit un peu et voulut se diriger vers eux, mais au bout de quelques pas, de petites explosions retentirent autour d'elle, projetant boue et vase aux alentours. Surprise, la jeune préfète sauta en arrière, lâchant sa baguette, et ses pieds s'embourbant sous son poids.

- Non !

La tige de noisetier tomba juste à côté et fort heureusement ne coula pas tout de suite, et la rouquine put se jeter à quatre pattes pour la récupérer avant que la vase ne l'engloutisse.

Le coeur battant à cent à l'heure, elle releva lentement la tête, se rendant progressivement compte qu'elle s'était finalement retrouvée dans la même position piteuse que son homologue Bleu et Bronze.

- Bloody Hell ! C'était quoi ce truc !

Dégoulinante de vase, Page se releva, imaginant déjà une attaque de créatures improbables, un traquenard des profondeurs ou toute autre bizarrerie dangereuse de la forêt interdite, qui semblait vouloir se rappeler à son bon souvenir. A nouveau stressée, la rouquine toute crottée pointait sa baguette partout autour d'elle, cherchant à déceler un ennemi invisible, mais ne parvenant à désigner que ses petits camarades...

- Bonjour Livious, je suis Merwyn Caerwyn, un cousin de Deryn. Je ne m’attendais pas à te rencontrer en de telles circonstances, mais je suis ravi de faire ta connaissance.
Uh ?
"Le plaisir est partagé."
C'est ce qui se dit dans ces moments là. Livious regarda l'enfant et pencha légerement la tête vers la droite. Un cousin de Deryn ? Elle parle souvent de lui à sa famille ? En de bons termes en plus ? Il lui serra la maiun, légèrement surpris, c'était quoi ce truc roux ?Les deux bonhommes se fixèrent un moment, comme pour se jauger chacun leur tour puis Bachelard décida qu'il était temps de faire bouger cette bande d'élève en latence physique. Livious se mis en fin de file comme prévu avec Merwyn à ses cotés.
"Donc toi aussi tu débarque du pays de Galle ?"

Archimède sauta parmi la foule, se frottant aux chevilles de quelques élèves (Luna en particulier chez qui il ne trouva aucune méchanceté apparente) et lorsque le petit groupe se mis en marche. Il bondit jusqu'à la moitié du cortège avec agilité et commença à marcher tout en faisait balancier avec sa queue de lion. Les marécages, charmante région qui sent beaucoup et dont la vase, très amicale, n'hésitera pas à coller au coussinet du Fléreur. Ses oreilles se baissèrent , pointant vers le sol. Il n'aimait pas ça.

Livious alla se placer à coté du professeur, délaissant Merwin, une fois arrivé. Il regardait tout autour de lui, certain qu'une plante n'attendait qu'un moment de distraction pour l'attaquer et lui bouffer son chapeau. Il tenait sa baguette dans la main droite, prêt à intervenir. Le professeur s'en alla vers un endroit très dangereux tandis que Livious restait pour s'occuper des élèves restant.
"Bon, fit l'auror en regardant les élèves qui restaient, on va aller sur les barges. Il y aura surement des plantes intéressan...Vous avez entendu ça ?"
En plein milieu de sa phrase, des explosions avaient retentis du coté où était parti le professeur Bachelard. Livious fit signe aux élèves de le suivre vers la source de bruit. Ce n'était pas normal, ils étaient tombés sur une colonie de scroutt à pétard ? Ils trouvèrent un groupe d'élève couverts de boue. Le jeune homme haussa un sourcil. Mais qu'est-ce qu'il s'était passé ?

Archimède avait décidé de suivre la jeune fille en or et rouge avec des cheveux roux; Elle lui plaisait bien avec ces airs sûrs de pirate. Oui, de pirate. Puis mince, il devait bien surveiller le professeur Bachelard. Le pauvre avait l'air totalement paumé. Enfin, les élèves qui le suivait avaient cet air là en tout cas. L'animal magique marchait tranquillement à coté de la rousse lorsque la boue l'attaqua.
Il vu la scène au ralentis, presque comme dans un film ou sous l'influence d'un sort. La gadoue sortir de son état passif pour monter vers lui en une petite vague qui s'abattit sur son pelage noir. Si il avait été humain, il aurait sans doute crié : "NoooOoOon". Mais il se contenta d'un miaulement rauque et plaintif. Et voila. Il savait que la boue puante, c'était pas pour lui. Il regarda autour de lui rapidement, rien ? Pourtant l'eau ne s'anime pas seule. Un élémentaliste ou un garnement dans le coin ?Le seul truc étrange qu'il vit fut un éclat cuivré près d'un buisson à deux centaines de mètre de là. Il feula puis s'y dirigea en courant pendant la panique générale. On ne bousille pas le pelage d'un Fléreur aussi facilement !

Livious essaya de nettoyer les élèves à l'aide de sorts. Sans doute une branche explosive était-elle tombée dans l'eau. Soupire. Il s'adressa aux élèves non crasseux.
"Rien de grave. "
Il regarda un instant autour de lui, mais où était passé Archi ?Surement à bouffer une bestiole. Soupire bis. C'était déjà mal parti.

[Bon. T'as un fléreur en fureur qui te cherche pour te mordre le bras, Morgan. Mais comme tu n'es pas rattrapable. A toi de décider s'il te trouve ou pas. Vu l'endurance de la bestiole, un bon coup de pied suffirait à l'assommer pendant une minute ou deux. ]

Le fléreur était vraiment adorable, avec un pelage tout doux et soyeux, une petit boule de poils qu’on câlinerait toute la journée. Calypso le caressa quelques instants avant que celui-ci ne s’impatiente et file à toute vitesse vers le début du groupe. C’était dommage qu’ils étaient interdit à Poudlard autrement elle aurait certainement insisté auprès de son père pour qu’il lui en achète un. La bleue et bronze ne comprenait d’ailleurs pourquoi seuls les rats et les crapauds, en dehors des hiboux, étaient autorisés. C’était quand même injuste.

La rouquine rejoignit ensuite les autres qui s’étaient déjà mis en route et trottina vers Fabula pour faire le chemin avec elle. Il n’y avait pas à dire, le Quidditch créait des liens et cela avait permis à la fillette de se rapprocher un peu de la deuxième année. Celle-ci d’humeur joyeuse se mit d’ailleurs aussitôt à se moquer gentiment de la recommandation du papy Bachelard de faire connaissance. Etouffant un rire, Calypso lui répondit de même,

"Enchantée Fabula, moi c’est Calypso et je suis en première année à Serdaigle..."

La sortie s’annonçait sous de bons auspices, la journée était belle et l’ambiance était bonne, que demander de plus ? Essayant de ne pas penser aux problèmes qui pourraient arriver plus tard dans ces marécages, après tout ça ne servait à rien de trop y penser à part se porter la poisse, Calypso profitait de leur petite promenade pour apprécier le paysage. Elle n’en avait pas tellement eu l’occasion lorsqu’elle y était venue en douce la dernière fois, en effet quand on détalait à toute vitesse pour ne pas se faire dévorer par des bêtes on ne s’attarde pas pour apprécier la flore du coin ! D’ailleurs, peut-être qu’en ouvrant bien les yeux elle pourra voir les différentes plantes dont Bachelard avait parlé et faire son herbier.

"Alors, combien de pertes d’ici ce soir pour toi ? Je mise sur un disparu et un blessé."

A la réplique de Fabula, la rouquine partit en un éclat de rire. Sa coéquipière avait le don de dédramatiser les choses, mais en même temps elle n’avait pas tort. Il y en avait toujours qui ne suivaient pas les consignes dans ce genre de sortie et se perdaient.

"Moi je mise sur deux disparus mais aucun blessé par contre."

Elle était peut-être optimiste sur le nombre de blessés mais la fillette estimait quand même qu’avec deux accompagnateurs, les risques seraient moindres. Calypso pensait qu’ils seraient capables de les soigner s’il y avait quelque chose. Par contre, en voyant les complices préfets rouges, elle n’était pas certaine qu’ils n’aillent pas s’égarer en suivant une de leurs aventures gryffondoresques.

"Et à mon avis, ça sera le duo de choc Page et William..."

Tout en papotant, le paysage autour d’eux avait changé et ils atteignirent très vite la fameuse zone des marécages. Effectivement, l’endroit était sympa à voir mais comme elle avait craint l’odeur était forte. La première année espérait vraiment qu’ils ne restent pas trop longtemps dans le coin. Sans compter tous les moustiques et autres bestioles qui étaient attirées par ces eaux stagnantes. Non décidément, Calypso n’aimait pas leur première étape.

Citation :

Je vais donc commencer par vous rappeler les précautions à prendre. Nous sommes donc dans des marécages, la première chose à savoir c'est que nous sommes sur un territoire partagé entre les eaux et la terre, ainsi cet endroit ne vous fera aucun cadeau pour vous piéger, faites très attention aux sables mouvants, si vous êtes pris que ceux ci les deux choses à faire c'est de d'abord ne pas se débattre et ensuite d'appeler à l'aide. Pour sortir quelqu'un des sables mouvants, pensez à lui lancer une corde et à appeler un adulte à l'aide !

La rouquine regarda le professeur d’un air interloqué. Il y avait des sables mouvants... Elle avait entendu des histoires de gens happés par ça et qui s’y enfonçaient sans qu’on arrive à les en sortir, c’était la mort assurée ! C’était beaucoup plus dangereux qu’elle le croyait, ils n’allaient pas en sortir vivants ! Pâlissant, Calypso commençait à regretter d’être venue.

"Finalement Fabula, je dirai au moins quatre blessés..."

*En espérant qu’il n’y ait pas de morts...*

Maintenant elle avait un choix à faire. Soit aller vers les marécages et leur puanteur et la possibilité de se salir, soit aller dans les landes sableuses où elle pourrait être prise au piège par des sables mouvants ! Les deux possibilités étant tout aussi horribles, il ne restait qu’à sélectionner la moins pire. C’est donc une Calypso complètement démoralisée qui prit le chemin des marécages. Longeant précautionneusement le bord, elle explora la zone en essayant d'en reconnaître la végétation. Puis, elle vit au loin une plante qui paraissait intéressante. Elle ne se rappelait plus de son nom mais elle était certaine de l’avoir déjà vue dans son manuel. La rousse s’arrêta un moment pour sortir son livre afin de vérifier quand brusquement un bruit retentit derrière elle et la fit sursauter, ses doigts lâchant alors dans sa surprise son manuel de botanique qui tomba avec un gros plouf dans la boue. Se retournant, elle eut juste le temps de voir Page, Séléna et Orion en train de patauger dans la vase avant qu’une explosion retentisse juste à côté d’elle.

Poussant un cri strident, la rouquine fut submergée soudainement par une montagne de vase, la recouvrant toute entière. Calypso essaya de quitter précipitamment cet endroit piégé mais malheureusement son pied glissa. La Serdaigle moulina désespérément des bras pour garder l’équilibre mais peine perdue, elle tomba lourdement dans la boue puante du marécage.

Mervin était un garçon curieux. En cela, il n’avait pas tout à fait menti à Deryn lorsqu’il soulignait dans une lettre sa tendance à exhumer tous les mystères qui passaient à sa portée. Rien ne lui échappait. Il tirait sur tous les fils susceptibles de lui apporter une information. Comment résister à la tentation d’aborder Livious ? Sa cousine passait du temps avec l’Ecossais. Son nom, récurent dans leur courrier, avait fini par l’intriguer. Qui était-il ? Que partageait-il avec la jeune femme ? Il voulait savoir, évaluer ce nouveau personnage, et garder précieusement ses données. Cette prise de contact n’avait d’autre but. Le Serpentard ne cherchait pas à se distinguer du reste des élèves. Il approchait son sujet d’étude, enregistrait chaque détail utile. L’expérience lui avait appris à ne jamais négliger l’entourage de ses proches. Surpris, l’ex Gryffondor ne le repoussa pas et tenta de lui renvoyer la politesse en lui servant une phrase toute faite. Mervin lui retourna un sourire imperturbable. Il lui donna une franche poignée de main. Une douce malice perçait son regard de jade. Il trouvait Livious assez amusant, le jugeait simple et bon vivant. Les élèves l’avaient déjà adopté, gagnés par son humour et son adorable fléreur. On ne devait pas s’ennuyer avec lui. Stratégiquement parlant, il avait l’allure d’une victime. Le rouquin lui supposait d’instinct une faiblesse de raisonnement, des failles à exploiter dans son caractère. Il était fort, à n’en pas douter, un fier représentant de la maison des lions, mais certaines barrières semblaient encore trop fragiles. L’épure se formait alors qu’ils s’aventuraient enfin dans la forêt. Livious n’essaya pas de se débarrasser de lui. Il lança au contraire une vague conversation. Mervin ne pensait pas que lier connaissance avec lui l’intéressait. Social et aimable, l’étudiant essayait de lui témoigner de l’intérêt en invoquant de nouvelles banalités, des questions dont on savait la réponse d’avance.

- Eh oui, un gallois de plus sur vos terres, dit-il avec un rire léger. Cela s’entend non ? Ma famille est dans le Gwynedd depuis… un bon millénaire.

Il était impossible de ne pas remarquer son accent. Le gallois s’était exprimé tout au long de son enfance dans la langue de ses ancêtres. Sa prononciation devenait très hachée lorsqu’il n’y prêtait pas attention et comme plusieurs mots anglais trouvaient leur orthographe modifié au milieu de son dialecte, certaines expressions finissaient incompréhensibles.
Le fléreur, Archimède de son prénom, avait quitté l’épaule de son maître pour sympathiser avec le reste de la troupe. Les filles l’accueillirent avec enthousiasme, ravies de caresser la belle fourrure de cette étonnante créature.

- Il est vraiment superbe, commenta-t-il en observant l’animal. Je n’en avais encore jamais vu avec un compagnon humain. Vous avez l’air de partager une belle amitié.

Les liens que l’on pouvait nouer avec un animal étaient précieux. Mervin y accordait une grande valeur, et il se méfiait toujours des Hommes qui disaient n’accorder de l’importance qu’à leurs semblables. L’âne Berwyn, son chien Aedd, faisaient partis de sa famille, et tous ceux qui les avaient précédés occupaient une place dans son cœur. Il n’avait jamais adopté de créature féline cependant. Il leur trouvait un côté trop indépendante et il préférait de loin la relation de confiance qui s’était établie entre Aedd, un amour d’épagneul, et lui. Ils avaient fait tant de bêtises ensemble… Il n’existait pas de meilleur compagnon d’aventures.

Arrivé aux marécages, Livious l’abandonna pour rejoindre le Professeur Bachelard. Le vieil homme prononça un long discours où il prit soin de mettre ses élèves en garde. Ils se trouvaient en effet sur une zone dangereuse, familière au Serpentard. Mervin s’était aventuré assez loin dans la forêt pour la découvrir. Les cris d’un cocatrix piégé l’avaient attiré vers cette zone à risque, et il avait sottement essayé de lui porter secours. Le souvenir de sa mésaventure lui arracha un sourire intérieur. La créature déchaînée lui avait lacéré les avant-bras, mais il avait tenu bon, il avait résisté et tiré le coq hybride de son embarras. La tourbe séchée sur sa tête et sur ses ailes lui avaient permis cet exploit. Il était rentré victorieux, et avait fini sa journée à l’infirmerie. Le rouquin jouait parfois un peu trop avec la nature. En forêt, rien ne pouvait lui faire peur. Il devenait plus intrépide qu’un Gryffondor, parce qu’il maîtrisait, tout simplement. Un Serpentard sûr de lui ne redoute rien. Le visage serein, il détaillait les alentours. Malgré les miasmes qui se dégageaient de la boue, le paysage était magnifique. L’inquiétude de ses camarades était palpable. Tous prenaient l’affaire très au sérieux. Le groupe, composé de Serdaigle et de Gryffondor responsable ne se laissa pas distraire un seul instant. Il n’y avait aucune raison pour que la sortie dégénère. L’esprit tranquille, le vert et argent emboîta donc le pas à son enseignant, loin de se douter qu’il avait pensé trop vite.

Sans se presser, Mervin attardait ses regards sur des spécimens de plantes aquatiques intéressantes. Il en cueillit quelques uns et nota, sous l’eau tarie le mouvement d’une faune invisible, lorsqu’un cri déchirant, suivi d’un bruit de plongeon troubla le silence humide des environs. Que se passait-il donc ? Alerté, inquiet, le gallois se rapprocha du groupe. Orion, Perfect Prefet de son petit nom, ressemblait au démon des marécages. Son beau minois dégoulinait de boue verdâtre, et Selena Taylor, une Serdaigle de son année, le rejoignit bientôt en tentant de le redresser. Le spectacle eut été drôle si une explosion suspecte n’avait pas projeté la petite Page McHenry dans la même situation. Leur passage provoquait de drôles de réactions. Il n’avait encore jamais vu ça ! D’où venaient ces éclats ? Etaient-ils provoqués par des créatures contrariées ? Par des plantes qui, avaient subi une mutation au fond de la tourbe ? Le gallois songea un instant à des pétards. Cela y ressemblait, mais c’était impossible. Personne n’avait pu en placer ici. Il tourna un regard interrogateur vers le professeur Bachelard en espérant entendre une explication logique sortir de sa bouche. Ces réactions étranges ne lui plaisaient pas beaucoup. Il ignorait que des marécages pouvaient se transformer en terrain miné. Qui disait qu’une explosion plus violente ne les menaçait pas ? Le fléreur, touché par l’explosion se hérissa de tous ses poils et s’élança soudain sur quelque chose qui avait visiblement retenu son attention et sa colère. Avait-il trouvé un responsable ? Mervin fit quelques pas de plus lorsqu’une nouvelle détonation retenti à quelques pas de lui. La fange gifla son visage, mais il tint bon. Une petite rousse de Serdaigle n’eut pas la même chance. Elle s’écrasa dans le marécage en l’éclaboussant une seconde fois. Le cinquième année ne s’en formalisa pas. Il essuya sa figure d’un revers de main et se pencha pour aider la fillette à se relever.

- Tout va bien ? Il se passe de drôles de choses ici…

Comme si l’écosystème était perturbé, songea-t-il. Il remit sans difficultés la bleue et bronze sur ses pieds. Le jeune Caerwyn était un garçon robuste, formé en pleine nature. Malgré l’étrangeté de la situation, il esquissa un sourire teinté d’ironie.

- Nous voilà beaux…, soupira-t-il.

En appréhendant cependant une autre salve d’explosions. Il semblait que la tourbe ne voulait pas d’eux aujourd’hui…

Calypso était entrée dans son jeu, lui faisant à son tour part de ses prédictions quant à l’issue de cette petite balade scolaire. Fabula étouffa un autre ricanement lorsqu’elle fit allusion aux deux préfets de Gryffondor et adressa à la rouquine un petit sourire en coin. Une fois le reste des formalités achevé, le groupe se mit en chemin. Trente minutes de marche ? Fabula n’avait pas signé pour cela. C’était long, c’était loin. S’enfermant dans un premier temps dans un mutisme boudeur, elle ne résista cependant pas longtemps à l’envie de râler, passe-temps idéal qui occupait l’esprit et vous changeait les idées lors de moment pénible tel que celui qu’était en train de vivre Fabula.

Trois soupirs et deux grossièretés plus tard, ils arrivaient aux marécages. A la vue et à l’odeur de l’endroit, Fabula commença à s’interroger sur les véritables intentions du vieux professeur de Botanique : que pouvait-il espérer trouver dans un endroit aussi nauséabond ? Partout ce n’était que vase et boue bordant une eau stagnante d’une couleur céladon immonde. Seule la petite avancée de terre où ils se trouvaient semblait épargnée. Le sol sous leurs pieds, bien que meuble, était constitué principalement d’un mélange de terre et de sable. Bachelard recommença à psalmodier ses recommandations et avertissements. Des sables mouvants, de mieux en mieux. Fabula ne serait plus qu’à moitié surprise s’il en venait maintenant à leur présenter le lieu comme un habitat de cousins au monstre du Loch Ness.

A la place de cela, il leur laissa le choix entre s’aventurer seuls dans les landes avec pour unique protection Monsieur Elite Magique et son animal qui ressemblait à un gros chat, ou partir dans les marais brumeux, zone d’ordinaire formellement interdite puisque fortement dangereuse, avec lui. Réjouissant… En résumé, cela revenait à soumettre leur désormais hypothétique vie future au hasard de la lande ou à la fatalité des marais. Fabula n’eût pas à hésiter longtemps, se décidant pour les landes et son sol rassurant. Ce qui ne fût pas le cas de la majorité, loin de là. Non mais qu’est-ce qu’ils avaient tous ces idiots, à courir derrière leur antique professeur en direction d’une zone aussi répugnante ? Fabula se devait de reconsidérer son jugement : mieux valait encore s’aventurer là-bas en groupe que rester seule ici. La mine renfrognée, elle commença à avancer à pas prudent. Les élèves progressaient avec difficulté, émettant à chacun de leurs pas un bruit de succion des moins ragoutants.

- Finalement Fabula, je dirai au moins quatre blessés…

Les roux avaient le don de tout dramatiser… Cela dit, Fabula ne pouvait s’empêcher de penser que Calypso n’avait pas totalement tort, pensée qui n’arrangeait en rien la situation actuelle. Et là, ce fut le drame. Une explosion explosa retentit un peu plus loin derrière elles, les faisant sursauter violement et projetant de la vase jusque là où elles se tenaient. D’un pas leste et agile Fabula évita la giclée en même temps que Calypso. Mais avant même qu’elle ait eu le temps d’injurier toutes les choses que Dieu avait créées, d’autres incidents s’enchaînèrent anarchiquement, trop vite pour que la Serdaigle puisse tout suivre. Ainsi, chacune des deux aiglonnes retomba de son côté, mais l’écart de Calypso eût un effet beaucoup plus dévastateur que celui de Fabula. Ou que le hasard n’était pas de son côté, ou qu’elle était beaucoup plus lourde que ce qu’elle laissait paraître, sa chute provoqua une autre détonation qui fit voler la vase autour d’elle. Et cette fois, Fabula n’y échappa pas.

Calypso à terre, Fabula passant du blasphème aux menaces de mort, un Serpentard rejoignit l’étrange scène qui était en train de se jouer pour aider la rousse embourbée. Désormais aussi crasseuse qu’elle, Fabula tenta de rejoindre Calypso (elle se trouvait généralement d’humeur beaucoup plus sociable dans ce genre de situation critique) en sautillant prudemment jusqu’à elle. Pas assez de toute évidence, puisque l’instant d’après la ligne de sol d’habitude horizontale pencha dans un angle inaccoutumé. Fabula se rattrapa comme elle put à ce qui se trouvait à portée de main, en l’occurrence le bras du roux suspect (un Serpentard qui se porte au secours de quelqu’un d’autre, au détriment de sa propre personne qui plus est, étant forcément suspect), lui jetant un p’tit Avada Kedavra au passage, dans le bordel ambiant personne ne verrait rien. Elle se releva péniblement, plus dégoulinante de boue et de vase que jamais.

- Désolée, s’excusa-t-elle auprès du rouquin d’un ton qui donnait plus l’impression qu’elle l’insultait. Aaah, y’en a marre, ça veut pas s’arrêter de voler deux minutes, toute cette bouse ? Recurvite ! prononça-t-elle en sortant sa baguette.

Parce qu’elle se trouvait juste à côté d’eux et qu’elle n’avait pas l’intention de se laisser à nouveau salir, elle nettoya du même geste Calypso et le Serpentard. *Et le prochain qui m’envoie un truc pareil à la figure, je lui renvois un Furunculus à la sienne.* Gardant sa baguette levée, prête à lancer un sortilège d’Immobulus à la première nouvelle giclée, elle entendit Monsieur Elite Magique un peu plus loin :

- Rien de grave.

C’était vrai, ça pouvait toujours être pire… La famille de Nessie n’avait pas encore pointé le bout de son nez.

Alors que Bachelard scrutait l'horizon pour voir quel temps s'annonçait pour la journée, puis il regarda sa montre midi venait de sonner, une fois que des élèves avaient adhéré au groupe d'expedition pour les marées, Bachelard observa que son petit Orion chéri n'était pas très propre, peut être celui ci avait il eu un léger souci avec les marécages, peut être avait il glissé dans de la boue, peut être avait il subit une tentative d'enlevement encore ses gourdiflots de mangemorts, qui voudrait le livrer au mage noir, pour que celui ci procède à un changement physique et pique la beauté du pauvre petit, ceci était trop eprouvant pour le pauvre vieux Bachelard, il décida de s'approcher du jeune Orion, qui était d'ailleurs en la charmante compagnie de Mademoiselle Taylor. Bachelard fit avancer la troupe sur les terrains encore assuré des marécages, et pendant que la populas avança jusqu'à la limite des marées brumeux et salins, Bachelard se mit à la droit d'Orion et le questionna:

- Bonjour à toi mon petit, tu es tout excusé pour ton retard, mais dis moi que t'est il arrivé? Mademoiselle Taylor fait des siennes?

[Je fais comme ci tu m'avais répondu répondu Orion^^]
Une fois Orion avait il éclairé le vieux professeur sur ses péripéties, Bachelard fit stopait la troupe, et décida de les prevenir de ce drôle de phénomène , les marées semblaient être contre leur venu. Bachelard fit signe à Livious et aux élèves restants de le rejoindre. Puis il capta le regard interrogateur du jeune Mervin, Bachelard en réponse haussa les épaules ne comprenant pas vraiment ce qui se passer:

- Bien alors il me semble qu'aujourd'hui les marécages ne soient pas vraiment de notre côté Nous n'allons donc pas nous séparer, et tous continuer dans les marées.

Le professeur Bachelard attenda que tous les élèves soient bien arrivés et avança sur une lande sableuse mais solide et s'inquiéter pour la suite du voyage. Non seulement les marées semblaient être très explosifs mais en plus tous le groupe d'élèves se dirigaient vers les marées profonds où la tourbe et les sphaignes régnent en maitre, et qui veut dire Marées veut dire plantes carnivores. Et dans la forêt interdite on sait bien que les plantes carnivores ne sont pas de gentilles et paisibles végétaux. Bachelard se retourna à nouveau vers ses élèves. Quant soudain il vit son hibou revenir des alentours celui ci s'avérait être fort agité. Bachelard décréta de prevenir les élèves face à cet éventuel danger:

- Bien, maintenant que vous êtes tous là, je suis désolé mais nous allons rester ensemble. Comme vous l'avez vu les marées sont d'une part peu sûrs et d'autre part fort dangereux. Vous devrez toujours avoir la baguette à la main et ne jamais être seul. Avant de parcourir cette endroit, jaimerais que vous m'informiez des différents dangers contenus dans ses marées et surtout du principal?

Le professeur Bachelard laissa les élèves réflechir et fit signe à son hibou des marais de venir le rejoindre. Celui ci se posa sur son bras, Bachelard lui donna deux baies à manger et prit sa baguette et un bout de parchemin. Puis, il commença à ecrire à l'aide de sa baguette sur le parchemin:

Le professeur redonna une airelle au hibou et lui chuchotta à l'oreille de rejoindre la belle Neoki. Le hibou s'envola et le professeur espera fortement que celle ci les rejoigne saine et sauve. Le professeur revient vers ses élèves. Il recula des quelques pas, afin de laisser la place à tout les élèves d'écouter les recommandations. Soudain il entendit le bruit d'une explosion, soudain la terre sous ses pieds dévala sous ses pieds, Bachelard glissa directement dans les eaux marécageuses, sa baguette tomba sur un touffe de jonc inaccessible. Bachelard n'arrivait pas à sentir le sol sous ses pieds et une fois de plus sa maladresse l'avait mis dans une situation embarassante. Cependant avant d'eventuellement mourir d'enfoncement, il resongea aux explosions qui se passer dans les marécages aujourd'hui quelqu'un voulait certainment les tuer.

La pauvre préfète était complètement sur les nerfs. Elle n'avait déjà pas l'air rassuré de pénétrer dans la Forêt, alors maintenant qu'ils se faisaient attaquer par des marécages mutants, ça ne pouvait pas aller mieux... Revan faillit même se prendre un sortilège dans les dents tant son aînée était stressée. Finalement, Page tenta de la rassurer en alignant quelques mots qui ne la convainrent pas, jusqu'à ce que le professeur annonce qu'ils allaient rester groupés. Bon, maintenant qu'ils allaient rester ensemble, ça allait s'arranger non ?
- Excuse moi Revan... Merci de ton aide. J'suis un peu parano dans cette foutue forêt, désolée...

- Pas de problème, j'comprends bien, répondit la brunette. T'inquiète, on est bien entourées, y peut rien nous arriver de grave...

Elle n'était pas sûre elle-même de la véracité de ses paroles, mais il valait mieux rester optimsite.... ou pas. Bachelard lui même sembla considérer que la situation n'était pas sûre, car il leur demanda de garder leur baguette et de rester sur le qui-vive, avant d'envoyer un hibou à une des autres équipes. Oui, décidément, c'était mieux s'ils restaient tous en groupe. Plus rassurant. En attendant, Revan répondit à la question précédente du professeur :

- Y'a des plantes dangereuse non ? Du genre, carnivores ?

En fait, c'était plu un question qu'une tentative de réponse. Le coup de la gadoue destructrice ne lui avait pas plu, et elle n'avait pas envie de se faire bouffer par une plante à dents. Mais elle ne sut pas s'il y avait des plantes carnivores : Bachelard s'enfonça soudain dans la tourbe, ou plutôt, il dégringola en perdant sa baguette au passage. Revan poussa un cri, et entendit Page faire la même chose ; quelle horreur ! C'était la merde ! Le berdol ! Fallait faire quelque chose !

Ce fut la préfète des lions qui fit la première : bêtement, elle se jeta dans la pente à la rescousse du pauvre professeur, sans penser qu'elle ne lui serait pas d'un grand secours vu son gabarit. Revan jeta un coup d'oeil desespéré à la baguette de Bachelard : inaccessible depuis où elle était, et elle ne savait pas lancer un foutu sortilège d'attraction ! La gosse tapa rageusement du pied par terre, mais elle n'avait pas le temps de rouspéter ; Page avait rejoint le professeur en bas, et elle tentait de le remorquer à la force de ses petits bras.

- Viiiiite ! Un wingardium ! Filez lui sa bagueeeeeeette !

Mais bien sûr ! Dégainant sa baguette, Revan tendit le bois de rose vers lendroit où était tombée celle de Papy Sigmund et beugla la formule. Elle était plutôt douée en sortilèges, et celui-ci était facile ; elle vit donc le bout de bois s'envoler, et tenta non pas de l'attirer vers elle (elle n'aurai pas su quoi en faire, elle ne connaissait pas de sort qui pourrait sortir Bachelard de là), mais de la faire léviter jusqu'au professeur. Celui-ci avait les mains tendues et elle n'avait qu'à diriger la baguette vers lui...

*Beeeeeeuuuuuuurk...*

C’était absolument infect ! La pauvre Calypso était malencontreusement tombée dans la vase puante à cause d’un phénomène qu’elle ne saurait expliquer. Il y avait eu toute une série d’explosions dans le marécage qui s’était déclenchée juste au moment où ils passaient. Si cela avait été juste un problème gazeux, ils l’auraient dû déjà l’entendre de loin, non ? En attendant, la fillette était dégoûtée par son état et elle en pleurerait presque. C’est alors qu’une âme chevaleresque se présenta, un Serpentard.

"Tout va bien ? Il se passe de drôles de choses ici... Nous voilà beaux..."

Lui tendant la main, il l’aida alors à s’extirper de ce piège puant. L’aiglonne ne connaissait pas du tout son sauveur mais elle lui en était extrêmement reconnaissante. Et après on disait que les verts et argents étaient de vils serpents, toujours prêts à commettre les pires méfaits... ! La fillette n’était pas du tout de cet avis, elle en appréciait d’ailleurs beaucoup de cette maison et la preuve était faite avec ce roux qui était spontanément venu l’aider que Poudlard était vraiment rempli de préjugés.

"Merci... Oui, c’est bizarre. Ca explosait juste quand on passait à côté..."

A ce moment là, une Fabula toute aussi sale qu’elle arriva vers eux. Pestant à juste titre contre le sort qui s’acharnait contre eux, la deuxième année les débarrassa de toute cette boue qui les recouvrait. Calypso aurait pu l’embrasser ! Enfin, elle était propre et débarrassée de cette couche immonde. Merlin savait ce qui pouvait croupir dans ces eaux stagnantes ! Souriant à sa coéquipière, la rouquine la remercia pour son geste. Ils avaient été nombreux à être les victimes de ces explosions intempestives et l’étudiant de l’Uma nettoyait les autres élèves qui avaient été touchés, tout en déclamant de manière tout à fait désinvolte,

"Rien de grave"

Oui, c’est ça rien de grave... sauf son livre de botanique qui était maintenant perdu corps et bien, enterré dans cette boue putride. Comment elle allait faire maintenant sans son manuel ? En attendant, il ne fallait tout de même pas oublier le but de la sortie ni ce qu’elle s’apprêtait à faire... S’éloignant des deux autres, la rouquine risqua à nouveau le danger de subir un autre déluge de boue pour s’avancer à nouveau prudemment vers la plante qu’elle avait vu précédemment. Fouillant dans son sac, elle sortit son livre de contes sorciers qu’elle avait heureusement oublié d’enlever. Puis, prélevant un échantillon de la plante mystère, elle la posa délicatement à l’intérieur. Rangeant fièrement le tout dans sa besace, Calypso rejoignit ses camarades sans autre incident fâcheux, heureusement. Le professeur Bachelard, alerté par les multiples cris, était revenu également vers eux.

"Bien alors il me semble qu'aujourd'hui les marécages ne soient pas vraiment de notre côté Nous n'allons donc pas nous séparer, et tous continuer dans les marées. Bien, maintenant que vous êtes tous là, je suis désolé mais nous allons rester ensemble. Comme vous l'avez vu les marées sont d'une part peu sûrs et d'autre part fort dangereux. Vous devrez toujours avoir la baguette à la main et ne jamais être seul. Avant de parcourir cet endroit, j’aimerais que vous m'informiez des différents dangers contenus dans ses marées et surtout du principal ?"

Et bien, ce n’était pas comme ça qu’elle allait être plus rassurée. D’un côté, la rouquine s’était doutée que cette expédition dans la Forêt Interdite allait être dangereuse, mais entre le savoir et le vivre c’était une autre histoire. Si même le prof commençait à s’inquiéter... Déglutissant nerveusement, Calypso agrippa plus fortement sa baguette, prête à se défendre contre toute menace. Elle répondit alors à sa question d’un ton un peu tremblant.

"Je crois qu’il y a aussi beaucoup de plantes carnivores dans les marais..."

Tout d’un coup, une autre explosion éclata... La fillette écarquilla alors les yeux d’horreur lorsqu’elle vit le vieux papy commencer à s’enfoncer. Quelle horreur ! Leur prof allait mourir sous leurs yeux ! Mais qu’est-ce que faisait ce satané étudiant !? Restant tétanisée par la peur, elle assista à la tentative désespérée de Page pour retenir leur enseignant. Du bout des lèvres, elle murmura,

"C’est pas possible... faut faire quelque chose..."

C’est alors que Vilious se décida enfin à jouer son rôle de tuteur et se précipita à la rescousse du vieux papy, ce qui fit soupirer Calypso de soulagement. Normalement, il allait le sauver... Il suivait une formation d’Elite Magique après tout...