Quand les Bachelard enquêtent [PV: Les Bachelard]

Depuis leur arrivée à Londres, les Bachelard avaient pu trouver leur place chez les sorciers. Sigmund Bachelard, père de Mizore et Eleona et Frère de Mimmi, était le plus ancien depuis peu il enseignait à la fois à l'université de magie avancée, mais également à Poudlard, sa matière de prédilection: La Botanique. Mimmi et Mizore enseignaient toute deux respectivement les soins magiques et l'étude des runes. Quand à la plus jeune de la famille, Eleona, elle était actuellement étudiante à l'université. Tous quatre, faisaient partie d'une vieille famille de sorcier français, lors de leur migration vers le pays britannique, ils avaient tous quatre décidés de vivre ensemble et de mener leur future quête unifiés. En effet, depuis peu de temps, les Bachelard avaient entendu parler d'un parchemin, le fameux parchemin d'Alexandre. ON disait qu'il avait été fabriqué par des sorciers un moldu, et qu'il donnerait de fabuleux pouvoirs à celui qui le détiendrait. Ainsi, depuis quelques semaines, les Bachelard c'étaient dispersés dans le monde magique à la recherche d'information...

Première Recherche

La matinée allait être longue pour le Professeur Bachelard, dans le salon de son manoir, il tournait en rond, après avoir arrosé ses quelques plantes qui manquaient d’eau et avoir nettoyé la table du salon des livres qui trainaient dessus, le professeur regarda par la fenêtre si un hibou n’essayer pas de rentrer. En effet, il essayait depuis quelques temps de contacter le professeur de magie noire à l'université de magie avancée, pour rouvrir l'association cherchant le parchemin d'Alexandre. En cette fin de matinée, sa sœur Mimmi était partie elle avait rendez-vous, à l'université, pour chercher dans les livres de sa bibliothèque, pouvant les renseignaient sur le parchemin. Mimmi et Sigmund d'un livre retraçant en partie le trajet du parchemin depuis sa création par des sorciers pour Alexandre le Grand. Mimmi était déjà partie depuis plusieurs heures et Sigmund commençait à s'inquiéter et surtout à manquer de patience. Mimmi lui avait dit qu’elle serait de retour avant midi, cependant l’heure était déjà passée. Sigmund prit son agenda pour relire ses dernières notes sur le parchemin en attendant le retour de Mimmi. Il tomba sur un ancien article de la gazette que sa sœur Mimmi lui avait fait parvenir.

« Au début de ses conquêtes, quand il s'allia au Monde Magique, l'Empereur Moldu demanda à ses partenaires de rédiger un sortilège d'une puissance telle que personne ne puisse le contrer. Alexandre voulait de cette manière, se protéger d'une hypothétique trahison des Sorciers mais aussi éviter que ses troupes et lui même ne subissent la défaite. Effectivement, le pouvoir de ce Parchemin serait tel qu'aucun Sort lancé contre son détenteur ne l'atteigne. On dit aussi qu'il ressusciterait les morts et qu’Alexandre s'en serait servit lors de ses combats pour minimiser ses pertes humaines. Encore aujourd'hui, on ignore quel était le réel pouvoir de cet objet qui fut, donc, entreposé pendant des années à Alexandrie.

Cela se passait 336 ans avant le début de notre ère quand Alexandre devint roi de Macédoine. C'est donc à sa mort, 13 ans plus tard, que le Parchemin fut caché à Alexandrie. Son existence fut oubliée à la mort de Ptolémée XIII en –47 quand César mit le feu à Alexandrie. A ce moment là, beaucoup de documents furent perdus, mais les protections donc bénéficiait le Parchemin permirent qu'il ne soit pas détruit. C'est quand la Grande Bibliothèque fut mise à sac par les Arabes quelques 400 ans plus tard que le Parchemin d'Alexandre quitta l'Egypte en grand secret. Nul ne sait qui le fit sortir du pays ni où il fut emmené. »

Mimmi était partie chercher dans les archives de la Gazette le reste de l’article, elle avait dit à Sigmund, qu’elle repasserait également par l’université pour y empreinter un livre sur les grands alchimistes des temps modernes et leur découverte sur ce fameux parchemin.

*Que des broutilles ... de petits morceaux d'articles sans liens ...*

Mimmi était dans la bibliothèque de l'université, elle venait chercher des informations sur les grands alchimistes des temps modernes .
Elle était encadrée de tous côtés par des piles plus grandes qu'elle ,de journaux et de livres, des encyclopédies étaient ouvertes sur la grande table en bois brut .Il n'était pas rare d'entendre des livres tomber de l'étagère alors que Mimmi, les bras tendus, essayait d'en attraper un.
Elle ignorait totalement l'heure qu'il était et ce n'était pas sa préoccupation du moment.

*l'article n'a pas de début ... *

« C'est quand la Grande Bibliothèque fut mise à sac par les Arabes quelques 400 ans plus tard que le Parchemin d'Alexandre quitta l'Egypte en grand secret. Nul ne sait qui le fit sortir du pays ni où il fut emmené...

C'est plusieurs siècles plus tard qu'il refit surface entre les mains de Merlin. Celui-ci disait l'avoir trouvé dans la Bibliothèque de Constantinople mais cette version est mise en doute aujourd'hui car il semblerait que le célèbre enchanteur n'ait jamais mis les pieds dans la Grande Ville.

Quoi qu'il en soit, il est certain que le Parchemin d'Alexandre était entre les mains du Sorcier quand celui-ci créa l'Ordre de Merlin et mis en place un grand nombre de protections magiques sur certains lieux Moldus.

Certaines sources donnent une description du Graal très proche de celle du Parchemin, mais cette hypothèse semble infondée puisque le Graal a été retrouvé par Galahad qui ne fut jamais en possession du Parchemin d'Alexandre.
Par contre, il est certain que la découverte du Graal provoqua la destruction d'Avalon et le Parchemin fut, une fois de plus, perdu.

Paracelse qui affirmait l'avoir en sa possession et s'être basé sur les informations qu'il contenait pour élaborer ses théories médicales.

Nicolas Flamel lui-même avoue avoir emprunté le Parchemin à Paracelse pour faire avancer certaines de ses recherches (mais on ignore lesquelles).

Le Parchemin d'Alexandre recenserait-il alors des idées novatrices en Alchimie ? Seuls ceux qui l'ont eu entre leurs mains pourraient le dire, mais jamais aucun d'eux n'a parlé du contenu du parchemin.

La trace du Parchemin d'Alexandre, créé par des Sorciers pour un Moldu, a donc été perdue à la mort de Paracelse »

Elle avait pratiquement cherchée dans tous les livres dont le sujet était les alchimistes, tout en gardant en mémoire le sujet initial, et le seul liens à tous était : Flamel...

Plusieurs articles parlaient de lui...

« Nicolas Flamel était un écrivain, juré, libraire français du XIVe siècle, né à Pontoise. Il est reconnu comme un alchimiste et un adepte qui aurait réalisé la Pierre philosophale. »

*Et alors ? Quel rapport avec le parchemin ? *

Elle jeta l'article et en prenait un autre parmi la pile de ceux qu'elle avait déjà feuilletée.

« On peut faire le parallèle entre Nicola Flamel et Paracelse, un alchimiste, astrologue et médecin. Paracelse ... »

Contemplant un portrait de Paracelse, elle remarqua un carnet dans ses mains, ainsi qu'un paysage, rappelant l'Angleterre.

Mimmi oublia cette idée et ce contenta des articles qu'elle avait sélectionnée. Elle posa tout de même le portrait sur la pile .

Elle rangea les piles de livres d'un coup de baguette, puis se tourna vers la grande horloge ... il était une heure moins le quart, Mimmi avait dit à Sigmund qu'elle serait de retour à midi, il devait être mort d'inquiétude !

Elle prit la pile de document et partit en vitesse de la bibliothèque.

Arrivée au manoir , Sigmund l'attendait au salon ...

Après quarante et six minutes de retard, Bachelard entendit la porte s'ouvrit et vu apparaitre Mimmi, enfin Mimmi cachée derrière une pile de documents. Bachelard se précipita à son secours, il prit la pile et alla la poser sur la table du salon, à coté d'une étrange plante carnivore à gobelets. Il se retourna vers Mimmi épuisée par son retard et ses recherches, il lui fit signe en secoua une tasse, pour lui faire comprendre qu'il servirait le thé et si elle voulait en partager une tasse avec son frère. Elle hocha la tête et Sigmund partit en un éclair chercher la théière dans la cuisine et deux tasses. Il revint quelques instants plus tard et servit la verveine menthe. Il posa la théière sur la table. Puis commença à fouiller dans les documents jusqu'a tomber sur une biographie de l'alchimiste Paracelse:

- Je vois que les recherches ont porté leurs fruits, Mizore est parti chercher à Poudlard, moi je recherche avec Jack à l'université de magie avancée et Eleona va à Londres, pour chercher des informations sur Alexandre Le Grand.

Bachelard ouvrit le livre, qui semblait âgé et commença à le feuilleter. En tombant sur un page où étaient énoncées les recherches de l'alchimiste Bachelard se mit à en lire une partie à sa sœur:

« Paracelse est né et a grandi dans le village de Maria Einsiedeln en Suisse. Paracelse s'intéresse à l'alchimie. Encore adolescent, il a travaillé dans des mines proches comme chimiste. À 16 ans, il commence à l’Université de Bâle des études de médecine qu’il poursuit ensuite à Vienne. Il a obtenu son diplôme de doctorat à l’Université de Ferrare.
Dans les années 1520, celui qui s’est déjà proclamé Paracelse critique les principes de la médecine établie. Ses voyages comme médecin itinérant et parfois ouvrier mineur le conduisent à sillonner l’Allemagne, la France, la Hongrie, les Pays-Bas, la Suède et la Russie.
Paracelse rejetait en particulier les théories magiques d’Agrippa et Nicolas Flamel; Paracelse ne se considérait pas lui-même comme un magicien et condamnait ceux qui affichaient cette prétention, bien qu'il fut aussi astrologue, comme la plupart, sinon la totalité, des médecins formés à l'université qui exerçaient à cette époque en Europe. L’Astrologie jouait un rôle très important dans la médecine de Paracelse. Dans son Archidoxes de Magie Paracelse consacre plusieurs chapitres à l’usage de talismans pour guérir les maladies, proposant des talismans pour différentes maladies ainsi que des talismans pour chaque signe du Zodiaque. Il a aussi inventé un alphabet appelé Alphabet des Mages, pour graver les noms des anges sur les talismans.
Il a résumé ainsi sa pensée: « Beaucoup ont dit que l’objectif de l'Alchimie était la fabrication de l’or et de l’argent. Pour moi, le but est tout autre, il consiste à rechercher la vertu et le pouvoir qui réside peut être dans les médicaments.
Paracelse a acquis la réputation d'être arrogant, et s’est bientôt attiré l’hostilité des autres médecins en Europe.
Après sa mort, le mouvement des adeptes de Paracelse a rassemblé de nombreux partisans désireux de renverser la médecine traditionnelle de Galien. Sa devise était "alterius non sit qui suus esse potest" ce qui signifie «ne laisser aucun homme qui peut être lui-même appartenir à un »

Bachelard referma le livre, Il repensa à son cours de plantes guérisseuses, un paragraphe sur les expériences de Paracelse dans son cours serait certainement utiles pour les élèves suivants la formation de médicomagie. Il regarda Mimmi en l’attente d’une réaction particulière. Paracelse avait certainement encore des adeptes qui pensent agissent comme lui ceci serait certainement intéressant d’avoir leur points de vue sur le devenir du Parchemin.

Mimmi écoutait attentivement tout en jetant des regards a la pile de document .
Sigmund ayant finit, elle le regarda un instant mais rien de lui venait à l’esprit. Pas une seule once d’idée … Alors, par réflexe, sans vraiment réfléchir à ce qu’elle faisait, elle étala la pile de document sur la table et baladait ses yeux sur les feuilles et parchemins tapis face à elle. Soudains, un mot la tira de sa rêverie … « journal de Nicolas Flamel » .
Mimmi regarda Sigmund, occupé à sortir des feuilles de menthe de sa tasse, puis elle baissa les yeux vers l’article.

« La mort n’a aucun droit sur moi, la maladie aucune entreprise ;Si vous pourriez me voir, vous auriez des difficultés à me donner un age … et pourtant, je suis né en l’an de grâce 1330, il y a presque six cent quatre-vingts ans.
J’ai exercé de nombreux métiers […] mais, avant tout, j’étais Alchimiste.
Considéré comme le plus grand de tous les temps, pourchassé par des rois et des princes, des empereurs, et même le pape. J’ai transformé des métaux ordinaires en or, changé de banals cailloux en pierres précieuses. Plus remarquable encore, j’ai découvert le secret de la vie éternelle.

Extrait du journal de Nicolas Flamel, alchimiste. »

Nicolas Flamel semblait en savoir beaucoup sur pas mal de choses si il avait des rois et compagnies à ses trousses … et sans quitter l’extrait du regard, Mimmi demanda à son frère :

-Il n’est pas mort, Nicolas Flamel , n’est-ce pas ?

Ce n’était pas vraiment une question mais une demande … il fallait que ce Flamel soit en vie, seul lui pourrait répondre aux questions de la jeune fille, aux énigmes de ce parchemin qui tourmentaient la famille Bachelard entière.

A la question de Mimmi, Le professeur réfléchit quelques instants. Le grand alchimiste à la vie extrêmement longue était t'il encore en vie. Bachelard avait entendu dire que oui, cependant où pouvait il le rencontrer pour savoir où était passé le parchemin que la famille convoité tant. Le professeur tendit la main à sa sœur pour qu'elle lui passe le journal, celle ci lui donna et il continua de lire son autobiographie:

"J'ai utilisé cependant les méthodes que m'a enseignées le vieux médecin d'après lui, je suis parvenu à un premier résultat en transmutant du mercure en argent.
Après mainte et mainte essais j'ai réussit à transmuter du mercure en or. Je fis la projection avec de la pierre rouge sur semblable quantité de mercure que je transmutais véritablement en quasi autant de pur or, meilleur certainement que l'or commun plus doux et plus ployable.
J'ai réussit par cette pierre à fabriqué un élixir de longue vie...
Cependant ma quête d'objets amgiques d'une grande puissance n'allait pas se terminer ici, un de mes imminents amis, l'alchimiste Paracelse, m'avait parlé d'une de ses decouvertes. En effet, il m'avait donné rendez vous chez lui, alros que ma curiosité mettait mes sens en alerte. Une fois dans sa maison, il m'emmena un parchemin, il me dit que ce fut le parchemin trés populaire, celui du grand Alexandre le Grand. J'empreinta donc le parcheminà mon ami pour l'étudier quelques temps. "

Le texte s'arrêtait ici, Mimmi regarda Sigmund, Sigmund regarda Mimmi. Tout les deux avaient pensés à la même chose l'imminent alchimiste Flamel devait être encore en vie:

- Il est certainement en vie, cependant même sa biographie ne dit pas où il habite à présent, la pierre à été détruite il me semble depuis de récents registres. Il faudrait donc que nous retrouvions la trace de Nicolas Flamel et que nous le rencontrons pour savoir ce qu'il à fait du parchemin...