La grande salle. Remplie de monde comme à tous les repas. Septima était assise entre le professeur Pomona Chourave et le professeur Filius Flitwick. La discussion portait sur la difficulté des examens tels que les BUSE, ASPIC, ou examens de fin d'années. Tous les professeurs avaient donnés leurs avis. Le professeur Rogue voulait faire redoubler les élèves s'ils n'obtenaient pas au moins une mention effort exceptionnel dans chaque matière, Sybille Trewlaney voulait placer son cours dans les cours obligatoires et tous les autres professeurs partageaient leurs avis tant bien que mal. Vu que c'était un sujet qui fâche, Minerva McGonagall, était en train d'argumenter sur le progrès depuis le départ d'un professeur qui n'était personne d'autre que Dolores Ombrage lorsque Septima regarda sa montre. 13H30. Dans quinze minutes, son cours avec les niveaux supérieurs, comme elle les appelait. Elle s'excusa donc auprès de ses collègues et emprunta les escaliers mouvants. Cinq minutes plus tard, elle arriva au sixième étage et ouvrit sa classe.

Elle ouvrit les volets et un soleil resplendissant se reflétait dans la salle de cours. Elle posa ses affaires, sortit le cahier d'appel et les sujets du cours d'aujourd'hui. Les années supérieures avaient juste arithmancie dans leur après-midi. Courte journée pour eux. Ils allaient sans doute en profiter pour s'avancer dans leurs devoirs se disait Septima. Mais ils étaient jeunes pour la plupart et ne se rendaient pas encore compte que le travail primait. Soudain, la cloche sonna d'un bruit étourdissant. Les élèves commençaient à crier dans les couloirs et
à monter les escaliers pour aller en cours. Au bout d'à peine 3 minutes,
la classe était quasiment remplie. Septima prit sa craie, fit léviter un tableau devant les élèves et écrit:

Citation :

1re partie: Brefs rappels (court)

-Tu fais moins le malin maintenant, lança Page, un sourire insolent aux lèvres.

Le déjeuner s'achevait, traînant un peu en longueur, et William, à la table des Gryffondor, essayait tant bien que mal de réviser l'arithmancie pour l'heure suivante. La discipline lui avait toujours causé les pires difficultés, et seule la sollicitude du professeur Vector l'empêchait d'abandonner purement et simplement l'arithmancie. Sourcils froncés, le préfet des Lions relisait une formule particulièrement compliquée, sans parvenir à se rappeler exactement sa signification... et la remarque de Page tombait mal. Bien sûr, la veille, le rouquin s'était fait un plaisir de jouer la duègne, pour obliger sa collègue à aller en arithmancie ; il n'avait épargné aucun argument pour la décider, sans penser un seul instant que le lendemain, mercredi, c'est lui qui serait désolé à l'idée d'aller au cours d'arithmancie. Non qu'il n'aimât pas ce cours ; mais il avait tellement de lacunes et de difficultés qu'il redoutait le cours du mercredi après-midi. D'avance, il savait qu'il ne brillerait pas, et même qu'il se montrerait... lamentable.

-La ferme, Page, répliqua-t-il avec lassitude, faisant disparaître le sourire de la rouquine.

Loin de se vexer, elle se rapprocha de lui, l'air soudain soucieuse, et demanda à voix basse ce qui n'allait pas.

-Tout va bien, ne t'en fais pas, soupira William. C'est juste que je ne pige rien à l'arithmancie, c'est tout...

Page consacra le quart d'heure suivant à remonter le moral à son collègue, et lorsqu'il quitta la table des Lions pour se rendre à son cours, le préfet se sentait un peu mieux. La rouquine l'avait au moins convaincu qu'ils étaient deux à être nuls et que ce n'était pas dramatique... c'était déjà un pas en avant.
Le rouquin pénétra dans la salle, salua l'enseignante et s'installa au premier rang. Il n'avait pas l'habitude d'occuper cette place, mais en arithmancie, il préférait mettre toutes les chances de son côté.
Le professeur Vector commença par quelques questions (et l'annonce d'un contrôle, au grand désespoir du roux), et une Serpentard se lança aussitôt dans une réponse atrocement compliquée. William écouta aussi attentivement que possible, mais trop de choses lui échappaient... Lorsque Pénombre eut fini, il leva la main à son tour et hasarda une réponse certes moins fournie, mais plus compréhensible :

-Je crois que le chiffre un représente l'homme, car il n'est pas divisible, et que le deux représente la femme... Le chiffre deux étant un chiffre pair, il représente le fait que la femme est celle qui enfante... euh... voilà...

Pas très brillant, peut-être, mais c'était à peu près les seuls souvenirs du rouquin en matière de signification des chiffres. Ils avaient travaillé bien d'autres choses après avoir évoqué cette signification, de sorte que ses souvenirs s'étaient estompés... et il n'avait pas jugé nécessaire de réviser cette partie du manuel, ce qu'il se reprochait amèrement. Pourvu que le contrôle ne soit pas trop difficile... le préfet des Lions n'était pas très chaud pour commencer l'année avec un T...

**…**

C’était tout ce à quoi pouvait penser la poufsouffle après avoir gravi six long étages… Cette école avait beau être superbe, il n’en était pas moins qu’il était trop grand… Elle ne comptait plus les innombrables fois où elle s’était perdue, prenant le couloir de droite au lieu de celui de gauche… Mais cela lui saper d’autant plus le morale qu’elle se bougeait le popotin pour le cours d’arithmancie… Pour Chrysalis, cette matière équivalait aux mathématiques, c'est-à-dire : barbants… Elle ne cachait pas qu’elle dormait durant la moitié du cours ou rêvassait, ce qui n’était pas bon pour elle soit dit en passant, et même si elle tentait de se motiver, déjà dur à faire ça…, il lui suffisait d’entendre la voix de son professeur pour s’écrouler sur la table. Mais bon ! A ses heures perdues elle se rendait à la bibliothèque pour prendre quelques notes si elle ne faisait pas en cours, ce qui était souvent le cas !

Bref, ce n’était qu’avec une simple couleur bleu foncé et une coupe de garçonne que la demoiselle entra dans sa chèreeeeee salle de classe… Rien qu’à la voir celle là elle lui donnait envie de dormir…

**Adios…**

[/i]Prenant place le plus loin possible de son professeur, histoire de ne pas se faire choper si elle piquer un petit roupillon, Chrysalis posa ses affaires et soupira alors que son professeur posa d’embler une question et une réponse, clairement barbante pour notre excentrique de première classe, ne se fit pas attendre de la part d’une jolie serpy à la chevelure identique à la sienne (quand elle les avait au naturel bien sur). Elle eu un débit de parole impressionnant et avec une voix si calme et détachée que la poufsouffle s’effondra sur sa table. [/i]

**Tous les serpentards sont-ils aussi ennuyeux ? Moi qui les trouvais cools >.< **

Il était clair que la miss ne comprenait absolument rien, et qu’elle ne cherchait même pas à comprendre et d’ailleurs, vu la tête que tiraient beaucoup d’élèves au fur et à mesure du discours, elle n’était pas la seule ! Elle prit quand même la peine de prendre son carnet de note, très discrètement, trouva la page des chiffres, et apprit rapidement une phrase.

**J’vais te clouer le bec moi tu vas voir !**

Quand la belle serpentarde eu fini son interminable discours, un petit Griffy la devança, mais juste après lui, la « punky », comme certains la surnommaient, leva sa main puis l’abaissa avant de parler :

-Pour ma part, je dirais que le chiffre 6 Il représente l'harmonie, l'amitié et la vie de famille. Les 6 sont fidèles, fiables et aimants. Ils s'adaptent facilement. Ils sont doués pour l'enseignement et les arts en général, mais n'ont pas toujours du succès dans les affaires. Ils se laissent parfois aller aux ragots ou à la complaisance. Les pythagoriciens considéraient le 6 comme le nombre parfait car il est divisible par 2 et par 3; il est aussi égal à la somme et au produit des trois premiers nombres (1+2+3=6 et 1x2x3=6). [HJ : Merci Pénombre pour le lien XD ]

Là, il n’y avait pas à dire… Elle ne s’était franchement pas cassée la tête ! Enoncer mot pour mot, chiffre pour chiffre, la définition du nombre 6 ! (vous pariez combien que la prof allait lui faire uen remarque? )He ben oui ! Elle avait beau être carrément nulle en arithmancie, elle avait une bonne mémoire et puis fallait voir l’avantage : les autres élèves allaient pouvoir débiter leurs beaux discours après celui du griffy et le sien ! Ils auraient l’air certainement moins ridicules que s’ils étaient passés après la Serpy ! Alalala… Quel courageux petit Griffy... Et elle, elle avait si bon cœur ! ( )

**Bheu…**

Elle regarda un instant le dos de la serpy et lui fit une petite grimace en toute discrétion avant de s’étaler à nouveau sur sa table. Quand même… elle était bien mignonne cette serpy…*BAF !* Après cette baffe mentale, elle se demanda quand même si elle était aussi ennuyeuse dans la vrai vie qu'en cours...C'était quand même important...

- Tu crois que tu pourrais m'aider, pour l'arithmancie ?
- Biens sûr...

La jeune galloise sourit, replaçant une mèche de cheveux roux derrière son oreille et la jolie blonde qui s'était penchée au dessus de son épaule plaqua ses lèvres collantes de gloss sur sa joue. Prudence ne changerait jamais, c'était une certitude. Mais si Niallàn avait souvent du mal à comprendre l'exubérance de la sorcière qui se tenait debout, au milieu de la grande salle, à piquer des frites dans l'assiette de son amie Serdaigle, ses boucles dorées dansant à chacun des mouvements de sa petite tête de linotte, elle ne pouvait pas s'empêcher d'admirer la persévérance dont faisait preuve la jolie Poufsouffle pour réussir ses études. L'arithmancie n'était pas une matière obligatoire, et Prudence n'était pas vraiment brillante. Elle ne comprenait rien, et cela depuis le début des cours en troisième année. Comme la divination, cette matière lui semblait obscure et limite inaccessible. Mais si elle s'était contrainte à continuer à assister aux cours du professeur Trelawney parce que le personnage l'amusait, Niallàn ne comprenait pas bien pourquoi elle continuait l'arithmancie et faisait autant d'effort pour ne pas perdre pied. Le professeur Vector était plutôt aimable, et ses cours étaient bien plus agréables que ceux du professeur Rogue, certes, mais Prue n'avait aucune raison de vouloir à tout prix assister à ce cours.

Mais la blondinette s'accrochait, et son amie ne pouvait pas lui refuser son aide, quand elle faisait preuve d'une telle volonté. Résultat des courses, Niallàn avait écourté son déjeuner, et les deux filles s'étaient installées tout près de leur salle de cours, assises sur le sol froid et l'ouvrage de Niallàn posé sur leurs genoux, tandis que l'aiglonne tentait d'expliquer à sa camarade se que le professeur Vector avait expliqué lors du cours précédent. Elles saluèrent l'enseignante lorsque celle-ci les dépassa pour entrer dans sa salle de classe, et finalement, l'arrivée d'une vague d'élève dans le couloir du sixième étage signala le début imminent de ce cours. Les deux amies s'assirent un peu à l'écart, et le cours débuta réellement lorsque, après avoir noté sur un tableau qui flottait dans les aires le sujet du cours, l'enseignante avala sa dernière gorgée de thé. Elle demanda ensuite aux élèves la signification des chiffres de 1 à 9. Quelques mains se levèrent instantanément, et ce fut une verte qui prit la parole. Les interventions se suivirent, et la jeune Galloise attendit le passage de Clarisse, une élève de sa maison, pour prendre la parole à son tour.

- D'un point de vue mathématique, on retrouve ce chiffre en tant que premier nombre composé, premier vrai nombre carré et premier carré d'un nombre premier, à savoir le deux. C'est aussi le seul nombre composé qui soit égal à la somme de ses facteurs. Mais quatre est aussi, est plus simplement, le nombre de règles arithmétiques. On trouve l'addition, la soustraction, la multiplication et la division.

Le chiffre quatre représente la stabilité, comme les quatre pieds d'une table permettent à celle-ci de se maintenir droite. Enfant, l'homme marche à quatre pattes, incapable de se tenir droit sur ses deux jambes, pour être plus stable. Le plus souvent, on illustre une famille par quatre membres : le couple, le fils et la fille, comme pour le jeu moldu des sept familles par exemple. On peut donc penser que la famille constituée de quatre personnes est le type même de la famille parfaite, en raison de sa fiabilité supposée. Une année bissextile tombe tous les quatre ans, dans le but d'aligner au mieux les indications du calendrier avec la durée de révolution de la Terre autour du Soleil. Quatre est aussi le nombre de saisons en une année, élément inéchangeable et redondant et chaque mois est constitué de quatre semaines complètes. Le quatre représente ici la régularité et donc, dans un certain sens, la sécurité de ce qui est prévisible.

Quatre peut aussi représenter le tout, comme un représente l'unité. On retrouve quatre éléments : la terre, l'eau, l'air et le feu qui composent toute matière et les quatre points cardinaux, qui orientent toute chose. Pour reprendre l'idée du jeu de cartes de tout à l'heure, on retrouve encore ce chiffre quatre, avec les quatre symboles différents notés sur les cartes : pic, trèfle, carreau et cœur.

Pour ce qui est des croyances et des superstitions, on retrouve encore ce chiffre qui, comme l'a dit Clarisse pour le 9, peut représenter le bonheur, avec par exemple le trèfle à quatre feuilles, ou le malheur, comme au Japon ou le nombre quatre rejoint le 9 dans les chiffres « malaimés ». Si 9, prononcé ku, signifie « souffrance », le 4 est dit shi, ce qui veut dire « mort ». Ainsi ces deux chiffres sont de mauvaise augure. On trouve aussi, dans la bible, les quatre fleuves du paradis, ou les quatre jardins selon le culte musulman.

C'était assez désordonné, et il lui semblait qu'elle s'était un peu trop répété. D'un autre côté, ça avait l'air assez complet.

Cours fermé pour cause de comptes multiples abusifs. Des points de présence et de participation ont été attribués.