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 inspection salle des prophéties. (fini)
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MessageSujet: inspection salle des prophéties. (fini)   inspection salle des prophéties. (fini) EmptyVen 26 Déc - 13:46:39

Quelque part dans la campagne d’Angleterre, pas loin de Londres.

« Et pourquoi as-tu choisis d’aller dans cet endroit ?
-Parce que c’est amusant, tout le monde dit que c’est hanté, tu vas voir ça va être drôle !!
-Moi j’veux pas y aller
-T’as la trouille !! wa le trouillard !
-Mais arrête j’te dis ! »

Les deux adolescents se dirigèrent vers la grande bâtisse qui se découpait dans le brouillard. Les deux jeunes imprudents ouvrirent le portail avant de gravir lentement la pente qui les mènerait vers l’antre du monstre. Derrière l’une des fenêtres du manoir, deux yeux bleus, un sombre et un clair les regardaient arriver. Un sourire sadique apparut sur le visage blanc comme le lait.

« Nous allons avoir de la visite, comme ça tu vas pouvoir t’amuser un peu avant que nous y allions.
-Rappelle moi pourquoi tu as pris cette pièce… il n’y a rien dans cette salle de prophétie je te dis, et te le répète.
-Je sens qu’il y a quelque chose. Il y a quelque chose qui peut nous aider dans cette pièce, quelque chose d’utile pour notre cause. Et puis il ne peut que y avoir des choses intéressantes dans une salle de prophéties. Même si elle est inutilisée. Peut-être rien que de vieux livres contenant de grandes révélations, des objets prophétiques, je ne sais quoi encore. Regarde la vieille folle à Poudlard tout ce qu’elle a dans sa salle. Même si elle ne sait pas se servir des trois quart de ce qui est mis à sa disposition, elle a des miracles dans sa tour. »

Des bruits de pas retentirent dans le hall de la grande maison. Depuis quelque temps déjà, Mizore avait emménagé dans la maison de campagne des Bachelard. Pourtant, personne ne s’était aperçu de sa présence, ce faisant la maison semblait abandonnée et attirait l’intention des jeunes voyous moldus du quartier. Mizore se leva de son fauteuil, elle tendit une main vers le corbeau qui se tenait sur l’accoudoir de son fauteuil. Celui-ci vint se poser sur la main de sa maîtresse, ils sortirent de la pièce en faisant grincer la porte. Quelques minutes plus tard, des cris d’horreurs retentirent dans la maison…






Les quelques rayons du soleil sur le point de s’endormir une nouvelle fois passaient doucement au travers de la fenêtre opacifiée par la poussière de la salle de classe. Un oiseau de jais se posa sur le rebord de cette seule fenêtre, il lança son petit œil vif à la découverte de l’intérieur avant de se lisser ne plume et de prendre son envol non sans avoir poussé un cri digne du maître des airs. Sur le carreau on remarquait encore la trace de son passage, un petit coup de bec placé dans un impact qui avait fait se fendiller la glace. Mais personne ne s’en rendrait sûrement compte avant des années, puisque personne ne travaillant dans cette salle de cours, et ce depuis l’ouverture de l’université. La salle de lecture des prophéties était vide de toute âme, vide de toutes réflexions, personne n’y était sortit puisque personne n’y était entré. Faute d’enseignant, même les élèves ne se doutaient pas de son existence. Pourtant l’animal chargé de l’inspection appartenait à quelqu’un qui s’intéressait à cette salle. Une personne qui arriva peu de temps après que la nuit fut tombée. Le balais arriva de nulle part, il avait traversé la barrière magique sans problème, la personne qui le chevauchait glissait le long de l’ombre du mur, sa cape volant dans les airs dans un léger bruissement, pareil à une feuille qui tombe. La silhouette s’arrêta devant la fenêtre, elle approcha son visage du carreau fendu et souffla dessus. Le souffle froid retenu depuis les entrailles de la terre vint frapper le carreau sur l’impact. Il se fendit sur toute sa longueur. L’ombre de la nuit posa un bâton dessus et murmura quelque chose, la fenêtre vola en éclat, sans aucun bruit, après que la lueur d’une rune qui s’efface ne s’éloigne dans le ciel de satin noir. La silhouette entra dans la pièce avec douceur. Elle regarda autour d’elle pour vérifier qu’elle était bien seule, avant de se retourner et d’apposer grâce à sa baguette de bois quatres runes sur les murs. Celle-ci, seuls objets capables de dire qui elle était, la renseignerait sur de possibles intrus. La jeune femme releva un peu son capuchon, laissant paraître de longs cheveux gris bleuté et deux yeux d’un bleu différents.
*Bien, puisque nous sommes là, il est temps que tu te mettes au travail.
- Ne sois pas si impatiente… Nous sommes là pour le travail.
- Peut –être, mais j’ai plus envi de chasser…
- Après…*
Les deux personnes se turent, pourtant aucune voix n’avait retentit dans la pièce. Tout c’était passé silencieusement, dans la tête de notre personnage. Son double avait encore une fois fait son apparition. Mais cela ne changea en rien l’attitude de la jeune femme, celle-ci fit apparaître des feuilles de papiers qui luisaient à la lumière de sa baguette magique. Mizore Bachelard tira une des rares chaises qui se trouvaient dans la salle et s’assit dessus. Elle prit une feuille de papier et un crayon qu’elle sortit de la poche de sa cape. Elle se mit à griffonner en reproduisant tout ce qu’elle pouvait voir autour d’elle. En quelques minutes, les planches de dessin se succédèrent les unes après les autres, tombant les unes après les autres sur le sol en soulevant la poussière qui s’y trouvait depuis quelques années maintenant. Ainsi, Mizore reproduit la disposition de la pièce, le plafond, tous les placards, l’armoire du fond, tous les coins, les dessins gravés dans le bois de la porte, tous les détails que ses yeux pouvaient voir. Une fois les plans achevés, elle se leva et les rangea dans un sac en cuir. Elle se dirigea ensuite vers l’armoire et l’ouvrit. Un par un, elle prit les vieux livre qui y étaient entreposés et les parcourus rapidement. Certains n’étaient que de simples livre de cours, d’autres étaient de vraies trésors, relatant d’évènements effrayants. Même de vieux livres moldus s’y trouvaient, qui faisaient référence à l’apocalypse, la fin du monde ou encore la mort de tous les hommes. Mizore n’y prête qu’une vague, très vague attention, sachant que ce n’était que baliverne. Comment pouvait-on croire que de simples « hommes » sans pouvoir magiques puissent faire de véritable prédiction ?! Cela dépassait son entendement. La jeune femme se tourna vers les placards, qu’elle inspecta dans le moindre recoin. Elle alla visiter le bureau du professeur qui aurait pu prendre ce poste, mais ne découvrit pas grand-chose de plus. Cette salle de prophéties, ne semblait pas receler de secrets, ou alors elle ne voulait pas les lui dévoiler. La jeune femme choisit la deuxième option. Sachant que dans le monde magique, il y avait toujours une part de mystères dans toutes choses. Elle se mit au centre de la pièce et fit tourner sa baguette au dessus de sa tête avant de poser une main sur le sol et de l’autre le bout de sa baguette. Elle prononça une phrase incompréhensible à une vitesse fulgurente. De la lumière filtra du bout de sa baguette et se dirigea le long des planches de bois du sol jusque dans les coins de la pièce.

« Isaz aide moi. Tu es La Révélation ».

La rune fit trembler doucement les murs lorsqu’elle se glissa dessus et fit se décoller les toiles d’araignées du plafond avant de se retirer de nouveau jusque dans la baguette du bois d’où elle avait surgit. L’œil foncé de Mizore se mit à briller, la jeune fille hocha la tête et se dirigea vers le seul mur vierge que la pièce comportait. Elle appuya sa baguette dans une fente presque imperceptible et appuya dessus. Un mécanisme se déclencha, et une porte s’entrouvrit légèrement. La jeune l’ouvrit et lança une boule de lumière à l’intérieure. Il n’y avait rien qu’un vieux miroir poussiéreux. Mizore s’approcha de lui et le toucha du bout de sa baguette, la surface de celui-ci n’était pas dure, mais liquide. Il se troubla au contact de sa main. Mizore sourit, elle ressortit en prenant soin de fermer derrière elle de façon à ce que rien ne soit découvert. Elle continuait de sourire lorsqu’elle scella la porte avec « una secretia di runé » l’une de combinaisons noires. Ainsi personne d’autres qu’elle ou son maître ne sauraient où se trouve cette entrée. Elle rappela à l’ordre ses gardiens qui revinrent se loger dans sa baguette. Elle ramassa sa besace de cuir et la mit sur son épaule, elle rangea la chaise à sa place, un coup de baguette fit disparaître la moindre trace de son passage. Puis elle repassa par la fenêtre, sauta sur le balais qui l’attendait toujours dans l’ombre du mur et de la lune ; d’un autre coup de baguette elle refit apparaître la glace brisée. Personne ne saurait que quelqu’un était venu dans cette salle dans la nuit. Cette petite excursion lui avait prit une bonne partie de la nuit. L’autre partie, elle la passerait à rédiger sa lettre pour rencontre le maître et lui faire part de ses découvertes. C’était sa mission en tant qu’éclaireuse, elle n’avait pas choisie la voie la plus facile, comme ces chiens galeux qui suivaient Dumbledore. Son œil bleu foncé se remit à luire, Mizore se tint la tête en grimaçant. Puis elle se redressa, siffle légèrement, l’oiseau de nuit, le corbeau vint se percher sur son épaule. Mizore sourit, d’un sourire sadique, méchamment. Elle s’envola dans le velours de la nuit, partit en chasse comme certaines de ces nuits où des meurtres se produisent dans les rangs moldus et que personne n’est donné comme coupable.
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