Nom : Midnell
- Prénom: Eliad.
- Age en HJ : 23 ans
Age du personnage : 15 ans
Comment avez vous connu le forum? Je l’ai connu par une connaissance… Qui va sûrement m’embêter une fois inscrit…^^

Histoire :

Ils n’ont pas prononcé son nom de famille dans tous leurs cris. Il va le faire pour eux. Il est un Midnell. Fier représentant de la famille Midnell, famille puissante dans la magie des ténèbres, qui a réussi a conserver un sang pur depuis des générations, en observant du coin de l’œil, des lignées de familles sorcières, se fourvoyant à cause des échanges entre sang pur et sang mêlé. Si le maître sombre avait régné aujourd’hui sans aucun partage, il aurait pu apporter une prospérité sans commune… Mais rien n’avait changé. Et ce n’était pas ce cher Swan, son père, qui ferait bouger les choses, il avait trop tourné le dos à ce qui aurait pu les aider un jour, alors que pour une fois ils auraient été entouré par des sorciers maîtres de leur don, par des sang pur ! Et non par des sangs mêlés qui viendraient frapper à leur porte, pour leur vendre des gâteaux secs, ou pour une autre quelconque visite. Ce jour était bien parti pour être comme les autres… Oui, vraiment comme les autres.

« Tiens, attrape ça ! »

Pourquoi Eliad ne pouvait traverser une rue sans inciter les idiots à toujours plus de violence. C’était la question qu’il se posait, après que le cinquième ou sixième coup de poing, qui venait de s’abattre sur son visage le faisait trébucher de nouveau. A chaque fois qu’il se relevait, il en reprenait un aussitôt. Mais pas évident pour un garçon de dix ans de s’imposer face à des jeunes qui en avaient presque 16. Mais était ce sa faute s’il méprisait tellement les autres, qu’il en était venu à en injurier plus d’un ? Quand ils le laissèrent tranquilles, il n’arrivait plus vraiment à se relever. Son front était tuméfié, et ses gestes complètement désorganisés, ses bras semblant ne plus pouvoir se mouvoir comme avant. Mais il savait que ce ne serait que passager, ce n’était pas sa première bagarre, ce ne serait pas sa dernière.

Alors qu’il tente de rentrer chez lui, il imagine le regard d’Anja sur lui. Son visage largement ricanant, alors qu’il essuiera une perle de sang sur ses lèvres. Et puis la suite, quand il s’approchera de sa mère, perdu dans ses tableaux, et qu’elle ne lui prêtera guère plus d’attention que d’habitude. Tout au plus, il pouvait espérer être vu, s’il venait à mettre du sang sur son œuvre. Seul sa petite sœur serait à même de le soigner, mais sans utilisation de la magie, car elle était bien trop jeune. Et encore, il ne l’aurait pas laissé toucher à ses blessures…

Anja : « Tu as une lettre petit frère ! »

Bougonnant, presque râlant, car on ne s’occupe pas assez de lui, il se dirige vers la porte d’entrée et s’empare de la lettre posé sur un meuble. Il la lit, et sourit. Poudlard lui a envoyé cette lettre pour qu’il commence ses vraies études. Et découvre le monde de la magie, et ses pouvoirs. Et peut-être alors sera-t-il aussi puissant que son père en son temps. Lentement, sans faire de bruits, il pose la lettre à coté de sa mère, en la mettant bien en évidence. Une fois que les fruits ne l’intéresseront plus pour aujourd’hui, elle pourra s’intéresser à lui.
« Alors petit frère ? Tu vas apprendre la magie ? Tu vas pouvoir peut-être esquiver un ou deux sorts maintenant, mais n’espère pas pouvoir en envoyer avant… la septième année sans doute… »

Anja part en courant alors qu’il lui lance une boule de papier qu’il a faite avec l’enveloppe. Le retour de Swan l’incite à parler le premier à table et à dire qu’il a reçu la fameuse lettre. Il ne parle pas de ses blessures, elles sont déjà bien visibles, et les douleurs sont surtout muettes dans la famille Midnell. Anja reste dans le silence, alors qu’Elza dévore goulûment son repas. Swan le félicite par une moue du visage, c’est presque plus que ce qu’il attendait. Anja ne cessera de le charrier les jours restant de la fin des vacances, alors qu’Elza fidèle à sa curiosité, lui demandera expressément de tout lui raconter dans une lettre, qu’il lui enverra dés son arrivée. Elle n’oublie pas de dire que bientôt ça sera elle qui rentrerait à Poudlard, et ça titillait déjà son imagination.

« Poudlard te tends les bras ! »

Message intime d’une mère à son fils sur le quai 9 ¾ de la gare, et devant le Poudlard Express. Le train qu’il s’apprête à prendre pour entrer à l’école de magie. Il n’oubliera jamais sa lettre, il n’oubliera jamais ce moment où il s’était fait frapper par des jeunes dans la rue et quand, en entrant, il avait trouvé cette lettre. Alors là il avait su que les choses changeraient pour lui comme pour son entourage. De même qu’il allait avoir des pouvoirs que les moldus violent ignoraient totalement…

Le jour du départ était arrivé si vite. Une valise, un animal avec lui, et un tas d’affaire l’accompagne. Il espère ne rien oublier, il n’a pas envie de revenir à sa maison et il espère que rien ne lui en donnera l’envie. Il sera déjà difficile de supporter sa sœur à longueur de temps. Sa sœur et ses amies. Sa sœur et ses proies… Eliad avance dans la gare péniblement comme un corbeau traverserait une rue bondée, un endroit ou il sentait ne pas avoir sa place, mais un endroit qu’il ne pouvait fuir. Il faut parfois traverser certains passages pour prendre la pleine mesure de ses capacités. Il faut affronter des gens qui sont sans intérêt pour se prouver qu’ils peuvent en avoir… Pour pouvoir se servir d’eux et les dominer. Eliad traverse le quai jusqu’à monter dans le premier compartiment libre qu’il voit. Il ne reste pas seul très longtemps car deux individus assez imposant arrivent devant lui. Il reconnaît sur eux, l’écusson de Serpentard. Ils sont arrogants et empêche un élève qui voulait s’asseoir à coté d’eux de le faire. Il prend alors le soin de discuter avec eux en faisant semblant de s’amuser en écoutant leurs courtes histoires, et en faisant quelques flatteries diverses. Entre deux gros gâteaux qu’ils ont sûrement piqués à des enfants passager du train, et qu’ils empiffrent à toute vitesse, ils prennent le temps de discuter calmement. Il lui vante les larges mérites de leur maison sur la maison de Gryffondor, selon eux une maison rempli de troubles et d’ennui. Eliad les écoute patiemment, se délectant d’imaginer insérer du poison dans leurs gâteaux. Il aurait certainement demandé a Elza, qui elle, l’aurait fait sans acquiescer… Une vrai fille de caractère à seulement 7 ans sa petite sœur…

Le train continue sa course, et il observe le paysage, se demandant quelle sensation cela lui ferait de voir le château en face de lui… Le train s’arrête enfin après son long trajet, et ils empruntèrent les barques tous ensemble pour parvenir au château. Dommage qu’il servait de lieux d’études à toutes les personnes, sang pur et sans mêlé compris.

Un élève tombe à l’eau sous l’œil curieux d’Eliad, serait-ce Crabbe et Goyle, ces deux balourds qui l’auraient balancé à l’eau ? Mais non, ils ne semblent pas présents dans l’une des barques. Ils traversent ensuite le grand hall et se présentent dans la grande salle sous l’œil des élèves, déjà assis et répartis même depuis plusieurs années pour certains. La répartition avait déjà commencé, et Eliad ne parvenait pas à cacher son appréhension. Et pas moyen de trouver sa sœur dans la salle… Enfin arrive son tour. Il s’asseoit sur une chaise, alors que le grand Dumbledore dépose sur son visage un vieux choipeaux tout rabougri et qui a visiblement beaucoup vécu…

Le choipeaux commence à réfléchir… Eliad se prépare…

Hummmmm.....






Je dirais.....





SERPENTARD

PS : Tu es donc en 5ème année;)