Voilà, c’était son premier cours et il fallait qu’elle soit à la bourre... tout ça à cause des foutus abrutis qui s’occupaient de la pitance. Et encore, un tel mot était bien trop honorable pour qualifier les mets répugnants qu’on lui avait servit. Répugnant et dégueulasse, une vraie horreur ! Enfin, heureusement qu’elle avait eu la présence d’esprit de prendre quelques conserves dans ses bagages. Du coup les imbéciles qui osaient se faire appeler cuisiniers avaient pu faire quelque chose de vaguement mangeable et de pas trop dégueulasse. Son ventre était plein, mais elle avait perdu bien plus de temps que nécessaire à insulter copieusement les pauvres bougres, et accessoirement à mettre un sacré bordel dans la cuisine. Ils devaient sans doute être en train de nettoyer les dégâts maintenant. Cette simple idée lui décrocha un sourire, alors qu’elle arrivait enfin sur le terrain d’entrainement. Bien évidemment les élèves étaient déjà là, vu qu’elle avait une bonne dizaine de minutes de retard. Sans doute à chahuter et à faire les abrutis, ou n’importe quoi d’autre.
Mais sa présence se fit bien rapidement sentir, faut dire qu’une gonzesse aux airs de zombies sur un canapé volant, on faisait difficilement plus repérable dans le ciel clair de ce bel après-midi de novembre. Elle descendit au niveau du sol, laissant son fauteuil flotter à quelques trentaines de centimètres histoire de pouvoir surplomber son auditoire. Elle grimaça, il y avait sans aucun doute des fils de moldus dans le tas, et d’horribles tignasse rousse étaient aussi visible. Quelle horreur... enfin, ici au moins elle était à l’abris des vieux séniles de la maison de retraite de Poudlard.
S’excuser de son retard n’aurait été qu’un signe de faiblesse, aussi n’y accorda-t-elle pas la moindre attention, et enchaina-t-elle directement sur sa présentation, le tout dans son merveilleux accent germanique à couper à la saucisse.

Guten Tag ! Je suis Emma Schaudi, fotre noufeau professeur de fol et de Quidditch.

D’un geste bref et ferme de la main - accompagné de sourcils froncés - elle fit signe aux élèves de se taire et de se regrouper devant elle, afin de pouvoir tous bien les fixer et les jauger les uns après les autres tout en continuant de parler, quitte à les mettre mal à l’aise. Mais bon, mettre les gens mal à l’aise, depuis le temps, elle s’en foutait éperdument.

Fous afez tous du foir l’annonce que ch’ai faites afficher et qui décrit les différents points queu nous allons aborder...

C’était une simple question rhétorique. Oh oui, il valait mieux qu’ils l’aient tous vu, et lu, et apprise par cœur ! Et même soigneusement copiée et accrochée au-dessus de leur lit !

Nous commenceurons tout d’abord par parfaire fotre maitriseu du balais, afant de passer aux choses sérieuseu, le Quidditch ! Car pour jouer confenablement au Quidditch, il faut tout d’abord connaitreu parfaitement son balai, et ses propres limiteu !
L’entraineument sera dure ! Ja ! Mais fous me remercierez... enfin si fous surfifez...

Son regard noir plongea dans son auditoire alors qu’elle affichait un rictus carnassier. Leur rajouter un peu de pression ne pouvait pas leur faire de mal, bien au contraire, la peur peut pousser les hommes à se surpasser, ou à sombrer. Mais seuls les faibles sombrent après tout, et personne ne se soucie d’eux, ou en tout cas pas Emma.

Nous ferons aussi quelques petits exerciceu, che pourrais alors savoir ou fous en êtes, et ce que fous a apprit... ma... hum, collègueu.

Collègue. Le mot avait vraiment eu beaucoup de mal à sortir, mais il n’aurait pas été très élégant de traiter leur ancienne professeur de vieille bique stupide et incapable. Non, pas tout de suite, elle réservera ses mots une fois qu’elle se serra vraiment assuré du pitoyable niveau des élèves qui lui faisait fasse. Et le niveau ne pouvait qu’être pitoyable. Entrainé par une vieillarde... si c’était toujours comme cela, il n’était pas étonnant que l’Angleterre se soit faite massacrée par la Transylvanie lors de la dernière coupe du monde.

Pour commencer che fais fous laisser fous présenter, et fous préparer pour la suiteu...

Et tout attendant que l’élève le plus courageux - ou le plus rapide - daigne ouvrir le feu, elle fit apparaitre une cigarette entrer ses lèvres qu’elle alluma d’un claquement de doigts, empestant alors l’air ambiant de nicotine. Qui a dit que la fumée passive tuait aussi les sorciers ?

Mes limites je les connais très bien moi : Le rase-motte vitesse escargot...

Bougonne, scandalisée et bientôt désespérée, Eskarina contemplait d'un regard résigné, derrière un voile de fumée, le visage autoritaire de sa nouvelle tortionnaire. La remplaçante n'avait pas perdu de temps pour lui offrir de nouvelles occasions de se sentir incapable et de se couvrir de ridicule auprès de ses semblables. La vieille Bibine n'avait jamais aussi brutalement parlé de quidditch, un minimum d'égard envers tout les répugnés du souaffle. Sa voix de gamine s'envola alors au dessus du lot de murmures qu'entretenait ses camarades, jamais elle ne comprendrait l'excitation que certains ressentaient lorsqu'ils apercevaient le bout du manche d'un balai. C'était pourtant rien le bout du manche d'un balai quand on y pensait ne serait-ce que deux secondes.C'est bête comme tout un balai.

- Eskarina Felaheen. Vous entendez quoi par nous préparer madame pour la suite Madame ? On ne sait même pas ce que c'est en plus la suite...

Parce que si je prend mon courage à deux mains je ne pourrais plus tenir le manche de mon balai et parce que la suite je l'imagine déjà très bien pour moi, ironisa-t-elle mentalement. Jamais Bibine ne leur avait appris à se préparer et, quoiqu'il puisse en être, elle, ne serait jamais prête à chevaucher un balai. Le souvenir de sa dernière chute marquait encore son esprit autant que les commotions et autres égratignures qui ornaient ses mollets marquaient toujours sa peau. Le pire c'était qu'elle n'était pas tombé de bien haut. A une vitesse dont les principales atouts étaient la constance et la prudence qui plus est. Mais une chute restait une chute, et, les chutes, elles étaient rarement agréables. En somme, si vous vous en souveniez plus, vous aurez désormais compris que, sur un balai, Eskarina tenait de l'octogénaire moldue en ballade dans sa voiturette le dimanche. Un spectacle aussi navrant qu'agaçant. Un spectacle dangereux pour tous.

Aucun semblant de bonne volonté serait qui plus est de rigueur, toutes les excuses étaient bonnes pour se soustraire à ce "sport" et son engin de malheur. Pour commencer le cours avait lieu le jeudi, rien de terrible quand on y pense, mais quelque chose de vachement perturbant pour tout ceux qui n'aiment pas la matière. Ce dernier avait aussi l'incommensurable défaut de se situer dans le prolongement du repas, un véritable danger pour la digestion. Sans compter les risques de somnolence lors de la conduite. Enfin, pour couronner le tout, il était le dernier de la journée, si bien qu'à peine commencé on souhaitait déjà en voir le bout.
Objectivement, on pouvait dire de ce cours qu'il n'avait pas lieux d'être. Objectivement selon Eskarina...

Conservant une once d'aplomb dans sa stature, une goute de défi dans le regard, la gryffondor attendait sa réponse. Pessimiste bien entendu : Le cours de vol sur balai ne réservait que des mauvaises surprises...

Bien au chaud dans son lit...un bon vieux roman dans une main, un verre de chocolat chaud dans l’autre...l’orage qui grondait dehors, répondant par ses rugissements aux hurlements du vent glacé qui faisait tanguer les grands arbres orgueilleux de la Forêt Interdite...ça, c’était une après-midi réussie.

Lou pestait en arrivant sur le terrain. A la place, il faudrait écouter les vociférations de madame Bibine, cette espèce de folle à qui apparemment personne n’avait eu la gentillesse de mentionner l’existence des peignes.

Comment ?...Quoi ?...Hunhun...ah oui c’est vrai, pardon ! La régie me rappelle que madame Bibine est partie, donc euuuh...Bon reprenons...

Donc disais-je, à la place de cette après-midi cosy qu’elle aurait passée à continuer de lire Othello, Lou devrait se contenter de regarder leur nouveau prof, trop nerveux pour faire un cours correct, se gaufrer complètement. C’était toujours comme ça avec les remplaçants.

Soit ils avaient peur de se faire lyncher par les élèves et c'est à peine s'ils osaient faire l’appel au début du cours, soit ils voulaient à tout prix être considérés comme les meilleurs profs de l'univers, et passaient l’heure à démontrer point par point en quoi et pourquoi leur prédécesseur n’était qu’une grosse tache qui avait bien fait de se faire virer ( même si la fayotte de la classe levait le doigt pour leur rappeler qu’en fait la prof était juste partie en congé maternité, merci bien ). Au final, quand la cloche sonnait, on n’était pas plus avancé dans le programme que si on était tranquillement resté dans son lit au lieu de se traîner en classe.

Pour le moment, tout ce qu’on savait du remplaçant de la Bibine, c’est que c’était une femme, qui n’était pas anglaise, à en croire certains. Mais Lou s’en fichait bien en ce moment. Homme, femme, ou chèvre, le remplaçant avait intérêt à ne pas l’avoir fait renoncer à la petite sieste dont elle rêvait tant pour rien.

D’ordre général, Lou n’avait rien contre le vol sur balai, au contraire. Elle adorait voler, et rien ne lui faisait plus plaisir que de regarder un match de Quidditch.
Toute cette tension, cette nervosité, les poings qu’on brandissait en faisant gentiment remarquer à cet imbécile d’attrapeur que le Vif d’Or lui voletait sous le nez depuis dix bonnes minutes, les chapeaux qu’on balançait dans les airs quand le gardien de l’équipe adverse se prenait un Cognard dans la tête...tous ces sursauts d’adrénaline comblaient à chaque fois la petite excitée qu’elle était.

Le souvenir de la Finale de la Coupe du Monde, deux ans auparavant, était toujours bien présent dans son esprit, quoiqu'un peu gâché par celui, tout aussi vivace, de la crise de nerfs générale qui avait éclaté quelques heures après la fin du match, quand des Mangemorts avaient attaqué les campements.

Bon, d'accord, ils avaient très mauvaise réputation. C'est sûr qu'on pouvait trouver mieux comme potes. Et que rien qu'à entendre leur nom on savait qu'ils étaient pas très nets dans leur tête.

N'empêche que Lou avait trouvé ça drôle, des gens qu’on faisait voler et tourner dans les airs, et n’avait alors pas très bien compris pourquoi ils n’étaient pas contents et poussaient des cris de goret. Après tout ils étaient Moldus, non ? Pourquoi n’étaient-ils pas contents que les bonshommes en cagoule leur fassent un peu goûter la vie de sorcier ? Et pourquoi est-ce que les gens qui couraient autour d’elle lui faisaient les gros yeux en l’entendant rigoler et chanter « Ainsi font, font, font, les petites marionnettes » ? Y avait même une vieille mémé toute tordue qui avait brandi sa canne en la traitant de lutin malfaisant.

Lou n’avait pas non plus compris pourquoi, alors qu’ils fuyaient tout les quatre se réfugier sous les bois, comme tout le monde, Conchita portant Hector d’une main et faisant des signes de croix de l’autre, sa mère l’avait regardée avec de grands yeux tout pleins de larmes, en répétant qu’on ne ferait pas de mal à son bébé. Pourquoi est-ce que des gens qui se cachaient sous des capuches pour faire tournicoter des Moldus auraient dû s’en prendre à Lou ?

Mais l’heure n’était pas aux mystères insondables du labyrinthe sans issue qu’était l’esprit dérangé de sa mère.

Toujours énervée, Lou se mêla au groupe d’élèves déjà présents et bouscula deux ou trois Poufsouffles pour rejoindre Mira et Ange, tout devant.

Aaah, génial. En plus la prof était en retard. Si ça se trouve elle n’allait même pas venir. Si ça se trouve on n’avait même pas encore trouvé de remplaçant à la Bibine, on n’avait fait croire ça aux élèves que pour les empêcher de passer l'heure à courir dans les couloirs comme des sagouins en hurlant « On est en permannneeeeeeeeeeeeeeeence !!!! »

Mais Lou se trompait. Elle n’avait même pas eu le temps de faire part à Mira du sort qu’on devrait réserver aux imbéciles de profs pour qui on se réveillait et qui ne se pointaient même pas au cours, que des « Ooooooh » et des « Regardez, lààààà » s’élevèrent tout autour d’elles.

Levant le nez comme tout le monde, Lou haussa un sourcil en voyant sur quoi, ou plutôt dans quoi la prof, qui avait une tête à avoir joué dans La Revanche des Zombies : Genesis IV, débarquait. Un...canapé...Rien que ça. Si on répondait bien aux questions on pouvait venir piquer un petit somme dedans ?

Heureusement pour Lou, la remplaçante se mit à aboyer parler. Je dis heureusement parce que Lou, qui n’avait jamais entendu parler une miette d’allemand et qui n’avait jamais rencontré l’un de ces nobles descendants de Goethe, faillit sursauter et se réveilla enfin de sa torpeur boudeuse en entendant cet accent ridicule. Non mais c’était quoi ça ?

Elle jeta des coups d’œil discrets autour d’elle. Il était encore plus dur de se retenir d’exploser de rire en voyant les visages rouges et les yeux pleins de larmes de certains de ses camarades, qui, apparemment, n’y arrivaient pas mieux qu’elle. Mais à entendre ce que l’autre leur baragouinait, et surtout le ton sur lequel elle le leur baragouinait, se rouler par terre en la pointant du doigt et en hurlant qu’elle parlait vraiment trop zarbi était le moyen le plus sûr de se retrouver avec dix mille points en moins et son propre balai enfoncé quelque part.

Lou se contenta donc de se mordre la langue jusqu’au sang pendant que les autres se présentaient, espérant sourdement que la Serdaigle qui pouffait discrètement à sa gauche aurait la bêtise de donner libre cours à sa joie.

- Je suis Lou Brady, première année à Serpentard, annonça-t-elle après Rena en jetant un coup d’œil mutin à la remplaçante.

Elle revint à sa place en se dépêchant de porter ses yeux ailleurs. Elle ne pourrait pas se retenir si elle la regardait plus de trente secondes.

Fait rarissime, Calypso n'avait pas envie d'aller en cours. Elle avait beau essayer de se motiver, de vampiriser l'enthousiasme de ses camarades, rien n'y faisait. Pourtant, c'était une matière populaire. Tout le monde ici parlait de vol et du quidditch comme si c'était la huitième merveille du monde ! Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec ça ?! Ce n'était qu'un sport ! Un sport acrobatique et violent !

Maintenant, il ne faut pas se méprendre, la petite rouquine n'avait absolument rien contre le sport en général mais elle avait une très grande appréhension pour le vol. Après tout, c'était normal. Voler était anti-naturel pour un être humain. Les oiseaux volaient, les avions aussi c'était leur boulot, mais les gens... Calypso n'était pas du tout rassurée à l'idée de quitter le plancher des vaches et cela, sur un balai ! Il n'y aurait juste qu'un morceau de bois qui l'empêcherait de s'écraser par terre dans une flaque sanguinolente. Certes, elle était un petit peu mélodramatique mais elle était trop jeune pour mourir ! Et en plus, cela devait certainement être très inconfortable de rester assise sur un balai.

Cependant, malgré toutes ces excellentes raisons, la Serdaigle était obligée d'y aller. Ce n'était pas dans ses habitudes de sécher les cours et, qu'elle le veuille ou non, elle allait devoir apprendre à voler. L'air résigné, semblable à celui d'un condamné à mort se dirigeant vers l'échaffaud, la fillette se rendit sur le terrain de Quidditch. Toutefois, malgré sa lenteur et sa reluctance, elle n'était pas en retard. Mais le professeur l'était. Pour une fois, au lieu de critiquer, Calypso en était réjouie. Elle comptait déjà dans sa tête le temps qu'elle allait gagner.

*Le temps qu'elle arrive, qu'elle se présente et tout... on aura peut-être pas le temps de faire de la pratique !*

Le moral étant un peu revenu, Calypso observa ses camarades. Elle en reconnaissait certains avec qui elle était en cours. Elle se demandait comment allait être leur nouveau prof, la fillette espérait qu'elle serait bien. Avec un peu de chance, elle arriverait à lui faire aimer le vol... Tout à coup, leur nouvelle enseignante fit son apparition, une apparition très flashy ! En effet, elle était carrément venu sur un canapé volant. Calypso avait déjà un mauvais à priori sur elle, une impression qui s'intensifia au fur et à mesure de son discours.

Apparemment elle était allemande mais bon ce n'était pas ça le problème, ce qui effrayait Calypso c'était qu'elle avait l'air d'un véritable dragon complètement intransigeant. Comment allait-elle s'en sortir avec un prof pareil ?

Citation :

Mais fous me remercierez... enfin si fous surfifez...

Et elle n'était vraiment pas sur le point d'être rassurée. Déjà qu'elle avait peur et qu'elle craignait de monter sur un balai... Et en plus maintenant il fallait se présenter ! Tout réfléchi, c'était très bien au contraire. Ca allait faire perdre encore plus de temps ! Le sourire revint alors sur ses lèvres, tout était bon pour reculer l'échéance. Finalement, ce fut son tour.

"Euh bonjour Professeur. Je m'appelle Calypso Tealsdale et je suis en première année. A Serdaigle."

Heh beh quel festin ! Je n’aurais peut-être pas du reprendre trois fois de la choucroute. Ni deux fois de ce magnifique gâteau aux cerises. Mais c’était trooop bon !

Sortant du réfectoire, Gauvain donnait ses commentaires sur le repas du midi à un autre Serdaigle qui avait mangé au moins au tant que lui, à tel point qu’il avait entendu des troisièmes années parier sur celui qui calerait le premier… et Gauvain avait perdu. Et il n’aimait pas perdre.

La revanche au prochain repas ! Bon, c’est quoi le cours sui…

Les derniers mots restèrent dans la bouche du garçon. Vol sur Balai. Catastrophe ! Avec tout ce qu’il avait mangé, il allait voler comme une enclume ! Ou au mieux il allait voler, mais la choucroute remonterait à la première acrobatie… Entre deux maux, fallait-il vraiment choisir ?
Il restait juste à espérer que ce premier cours serait une explication théorique et gentillette du vol sur balai…
A écouter la présentation du cours, ses espoirs devient être de courte durée...

Citation :

Mais fous me remercierez... enfin si fous surfifez...

A ce mots, Gauvain blanchit à vue d’œil.

"Mon estomac, lui, il va pas survivre. J’ai mal au vennnntre…"

Le jeune garçon serra les dents et prit sur lui pour se présenter.

Gauvain Gammach, de Serdaigle, première année.

Et il déglutit difficilement, une main sur l’estomac…