Qui avait pu penser que Zélie voulait faire du mal aux gens ? Franchement, c’était quelque chose de… Comment dire ? D’impossible. Tout d’abord parce que ce n’était pas du tout dans son caractère, à moins qu’elle soit complètement pétée, ça ouais, c’était possible. Bref, devant l’expression de la petite Poufsouffle la rouquine ne put s’empêcher de rire. Un rire moqueur, mais sincère. A croire que cette fille croyait vraiment que Zézette lui aurait fait manger les tableaux aux alentours. C’était drôle quand même. Les préjugés.
Mais comme la Serdaigle est quelqu’un qui ne compare pas et qui ne juge jamais les gens, et bien elle était en train rire. Elle s’en fichait qu’on pouvait croire qu’elle était folle et complètement dangereuse. Parce que les gens qui pensaient ce genre de choses étaient juste ignorants. Voilà tout. Et ils avaient peur, mais on pouvait leur pardonner, parce que même s’il n’y avait aucune raison d’avoir peur de Zélie, et bien la peur peut existée sans aucune raison.

La jaune et noir venait de la remerciait.
Et là, je vais mettre en avant un côté de la personnalité de mon personnage. Zélie était quelqu’un qui comprenait tout de suite les autres, qui savait les aider, sans même leur avoir parlé. Elle était comme ça, elle sentait les sentiments des êtres humains, juste en les regardant. Et tout ça sans être legilimens. C’était, of course, une sorte de don, mais c’était surtout qu’elle avait la grande capacité de pouvoir comprendre les autres, sans pour autant les juger. Même s’il est vrai que là, la rouquine ne comprenait pas pourquoi son interlocutrice venait de la remerciait, elle savait quand même que de toute manière, c’était une jeune fille en première année complètement perdue qui venait de se retrouver en face d’une autre fille qui elle… Etait loin d’être perdue.
Zélie sourit gentiment. Là, elle ne savait pas trop quoi dire, c’est pour vous dire, profitez-en, ces moments-là étaient d’une rareté … Mais la Serdaigle n’eut pas besoin, ni le temps de réfléchir à ses prochaines paroles. En effet, la Poufsouffle venait tout juste d’ouvrir la bouche, pour lui poser une drôle de question. En réalité, elle venait de poser deux questions mais Zélie avait de la chance, elle pouvait les rassembler pour n’en faire qu’une seule. Comment faisait-elle pour être « comme ça » ?

A ces drôles de mots, le regard de la rouquine se plongea directement dans celui de la petite. Elle ouvrit la bouche, puis finalement la referma. A vrai dire, elle ne savait pas comment répondre à cette question. Parce que oui, comme je l’ai dit plus haut, Zélie savait comprendre, et elle avait très bien compris la question. Mais il y avait deux réponses qui remuaient doucement dans le cerveau de la cinquième année. La réponse sérieuse, et la réponse drôle.
Et bien oui, parce que ce n’était pas tout de raconter la vie à Poudlard à une première année, il fallait en plus lui raconter comment pouvait être la vie des gens. La Vie. Avec un grand V, la Vie à laquelle on se raccroche tous les jours. Il fallait, en plus de ça, que Zélie raconte sa vie. Et oui, étape obligée si elle voulait vraiment répondre à la question. Enfin, pas toute sa vie, parce que son premier biberon, finalement, on s’en tape.

Un comme-ça ? C’est quoi un comme-ça ? Y’en a où ? T’as vu un comme-ça ? C’t’un nouvel animal ? Hmm Bizarre…. … …

Tout en disant ça, Zélie avait ouvert grand les yeux et s’était retournée dans tous les sens. Finalement, elle rit une seconde fois. Hmm oui. Elle plaisantait c’est tout.

Je rigole, j’ai très bien compris ta question, t’inquiète pas. La rouquine s’allongea alors sur le dos, en plein milieu du couloir. Tu vois, avant j’étais comme toi, même pire. Je n’ai jamais ouvert la bouche pour parler avant l’âge de mes onze ans, et plus précisément, avant d’arriver ici. Je ne parlais jamais, je souriais jamais, je ne riais jamais. C’est pour te dire, j’étais d’un ennui. Puis je suis arrivée à Poudlard, j’ai rencontré d’autres gens, et je me suis épanouie. Mais tous les jours, je joue un rôle. Là tu vois, je te parle très sérieusement, alors que d’habitude, je ne débale pas une seule phrase sans dire de conneries. Résultat, tous les élèves de cette école croient que je suis folle à liée. Ca me fait rire. Bon c’est vrai que globalement, les gens m’aiment bien. Mais … Ce que je veux dire c’est que, je ne suis pas « comme ça », comme tu le crois. Je suis hyper timide moi aussi, mais je sais que face à toi, je suis supérieure – sans vouloir te vexer inh – alors forcément c’est très facile. Et si tu te mets un masque invisible devant le visage, c’est beaucoup plus facile d’être sûr de soi. Ouais, y’a une Serpentard qui me croit schizophrène, c’est pour te dire ...

La Cinquième année regardait le plafond, toujours allongée, sans vraiment se soucier de ce qu’elle disait réellement. Oui, Zélie avait quinze ans, et elle commençait tout doucement à grandir.

Tu vois, les Serpentards, ils sont tous « comme ça ». Ils croient tellement qu’ils sont les plus rusés, les plus malins, les plus intelligents, les plus forts, les plus méchants … Mais le pire, c’est que c’est entièrement faux, ce sont peut-être les plus vulnérables dans cette école. Ce sont les plus faibles. Tout simplement parce qu’ils essaient d’être des gens qu’ils sont loin d’être. Etre méchant, c’est un état de passage, pas un défaut ou une qualité. Si un jour tu croises un Serpentard qui te veut du mal, regarde le dans les yeux, et rigole, sincèrement. Là tu auras frappé fort. Mais ça n’est pas valable qu’avec les Serpentards, c’est valable avec tous les gens qui ont un masque. Maintenant, je pense sincèrement que le mien est plus beau que le leur, enfin, j’espère. Au fait, tu ne m’as toujours pas dit ton prénom … ?


Et là, Zélie se sentait vraiment un guide qui guidait une petite fille perdue.

[HJ: Désolée c'est pas top, mais bon ... :/: ]


C’est vrai, j’peux être folle, mais sans être liée T’es pas bête toi tu sais

Tout le monde a un petit grain de folie dans ses gênes, c’est comme ça, c’est dans nos gênes. Sauf quand on vient de la famille de Severus Rogue inh, là ça change tout Personnellement, je pense que si j’étais dans la famille de Rogue, je préférerais fermer ma gueule, m’enfin, chacun son style. Parce que quoi qu’on dise, Severuninouchet, et ben y’a la classe. Tout vêtu de noir, l’air sombre et sobre, crains par tous les élèves de Poudlard, quelque part (ça c’était juste pour la rime ) Breffons. Nous ne sommes point là pour parler de l’allure et du style de Severus Rogue...
Olivia Kerner. C’était un nom plutôt simple inh… Anglais, Ecossais, ou quelque chose comme ça. Ca se sentait tout de suite, la différence j’veux dire. Même si l’anglais de Zélie était pratiquement parfait, il restait différent. L’accent français quoi.
Après ça, la rouquine ne savait pas quoi, que dire de toute façon ? « C’est bien, tu t’appelles Olivia. », elle aurait eu un peu l’air con non ?

Mais la Poufsouffle reprit ensuite la parole pour savoir s’il fallait qu’elle aussi porte un masque. Zélou se releva brusquement et fixa la petite. Là, il fallait absolument qu’elle réponde quelque chose d’intelligent, et pas trop compliqué. Une phrase simple, mais qui explique, pas facile la vie n’est-ce pas ? Ouais, ouais. Tout ça en quelques mots seulement. C’est alors que la Serdaigle dit :

Tu sens que tu dois porter un masque ?

Si c’était le cas, alors oui, forcément qu’elle devait en porter un, mais si ce n’était pas le cas, c’était un tout autre problème. Zézette se remit assise en tailleur et réfléchit quelques secondes. Le fait de porter un masque n’était pas vraiment un acte voulu ou désiré, c’est qu’à partir d’un moment on est obligé, si on veut se cacher. Voilà, c’était ça qu’elle devait dire à Olivia, mais c’était impossible. Elle allait se sentir frustrée la pauvre petite. Pourquoi ? Je ne sais pas, déjà qu’elle se prend des polochon sur la tête dans son dortoir alors, n’en rajoutons pas trop non plus
La rouquine passa sa main dans ses cheveux courts et ébourifés, avant de reprendre fièrement la parole, comme une grande mâdâme. C’est ça avoir la classe, c’est la classe.

Si tu … … Portes un masque, il ne faut pas non plus que ça cache ta vraie personnalité … Tu seras moins timide et pis. Faudrait pas qu’tu tournes mal non plus. En fait c’est ça ton mauvais truc toi, t’es trop timide … Hmmm… Laisse-moi réfléchir.

Une idée, une idée, une idée.
Il fallait qu’elle trouve quelque chose pour mettre au défi la grande timidité d’Olivia, ça n’allait pas être facile, mais essayons. Et puis Zélie ne pouvait pas non plus surveiller la petite 24h sur 24. C’était carrément impossible, elle avait une vie elle aussi inh… Faut pas trop en demander non plus. Il faudrait en fait trouver un truc rigolo a faire pour la petite. Pour rigoler un petit peu, vous voyez ?

J’AI UNE IDEE !
Demain, et t’es obligée de le faire inh... Sinon c’est trop de la triche… Donc demain… Tu demandes à tous les gens qu’tu croises… Leur couleur préférée et le prénom de leur Maman

I Think I’m Paranoid – Garbage (Groupe préféré de la joueuse qui se cache derrière Zézette)
Hmm… l’idée de Zélie n’était pas si mal, finalement, mais (car il y a toujours un fameux mais) tous les élèves de cette école ne connaissez point le prénom de leur maman. C’était un fait, certains élèves étaient adoptés, ou abandonnés, ou étaient élevés par des loups, enfin, il y a plusieurs histoires du pourquoi du comment on ne connaît pas le prénom de sa maman. La rouquine se gratta l’arrière du crâne en regardant le haut plafond. Soudain, des paroles vinrent jusqu’à ses oreilles (chose habituelle vous allez me dire mais.)
Et si la petite Poufsouffle n’y arrivait pas ? La Serdaigle fronça doucement les sourcils, si elle commençait comme ça, c’est sûr qu’elle n’allait jamais y arriver. Zélie soupira avant de faire un petit sourire à son padawan (ouais ouais )

Bon écoute. Y faut qu’tu sois positive inh… Sinon ça peut pas aller. La positive attitude, tu connais ? Ouais bon. Au fait, toi, tu connais le prénom de ta maman au moins ? Parce qu’on ne pose jamais une question comme ça si on ne connaît même pas nous-même la réponse. Ca fait tâche. Regarde, si tu demandes le prénom de la maman à quelqu’un et qui te répond : « Et la tienne, elle s’appelle comment ? », et que tu réponds « Je sais pas », ça peut pas coller, alors ?

Et ouais, elle n’est pas si bête que ça la Zézette n’est-ce pas ? Finalement, elle n’était pas chez les aigles pour rien, et ce n’était point un hasard. (Je suis sûre que vous vous sentez super rassuré là )
La rouquine se rallongea par terre et réfléchit. Elle commençait sérieusement à se fatiguer, et elle n’avait toujours pas trouvé Neoki. Bon, ça encore on s’en foutait car Zézette la voyait tous les jours mais bon, juste pour l’embêter quoi. Surtout qu’en fait, Olivia était perdue, et la Bleu et Bronze n’avait aucune idée d’où pouvait être la salle commune des Poufsouffles. Elle savait qu’elle était au rez-de-chaussée, mais à part ça, que dalle. Trou noir, néant, ou presque. Et bien oui, car son ex petite amie n’avait pas eut l’amabilité de l’emmener passer la nuit chez les Poufsouffles. Heureusement d’ailleurs car Zélie aurait plus qu’un meurtre mais soit.

La cinquième année lança un regard interrogatif avant de dire :

Au fait, si t’es là, c’est parce que tu ne trouves pas ta salle commune n’est-ce pas ?

La rouquine s’arrêta là, même si elle avait oublié la moitié de la phrase. Mmm, elle n’avait pas tout dit, elle avait juste omis de dire qu’elle ne savait pas où exactement la petite Olive allait dormir cette nuit pour la simple raison que, ben Zélie n’était pas une Poufsouffle. Muhuhuhu. De toute manière, vu comme ça, aller chez les Poufsouffles était très facile, il suffisait de descendre jusqu’à que ... Ben on ne peut plus descendre. Ce n’était pas une mission si dure que ça ? Quoi que, Poudlard la nuit était presque plongé(e) dans le noir complet. Et puis, sans oublier que la petite était là que depuis pas longtemps inh ! Ca ne devait pas être si facile que ça la vie ! Breffons. Et là attention, je suis en train d’écouter du Superbus donc : Un rêve étraaaange, qui me déraaaange, lalalalalala je me lève. Lalalalala. Des hommes étranges, qui me dérangent. J’en ai rêvé, j’en ai touché sans les voiir. Lalalaalalala Superstaaaaar. BREF. C’était une toute petite parenthèse de rien du tout