| Sujet: Satané bouquin métaphysique ! [Prio Perle] Mar 19 Aoû - 15:38:59 | |
| « …On se mariera avec la nature car au sens commun la Nature est l'ensemble du milieu naturel de la Terre et des forces qui l'habitent, les êtres humains, l'air, les mers, le monde minéral, végétal et animal. Il nous faudra nous unir à tout cela pour maintenir le monde en symbiose, en une harmonie parfaite et douce… Devant la perte continue de la biodiversité au cours des dernières décennies, la protection des milieux naturels et la demande d'un développement durable sont devenues des priorités pour une grande partie des citoyens de la plupart des pays. »La demoiselle qui lisait d’une voix posée, à la limite de l’atone, ce texte passionnant, cessa un instant pour lever les yeux ciel. Allongée dans l’herbe verte de l’immense parc de Poudlard, Alice avait entreprit de lire l’un de ses bouquins de botanique. Malheureusement pour elle l’ouvrage se révélait des plus barbant, elle pourrait toujours tester son côté soporifique pour un soir d’insomnie. La jeune fille se redressa pour se retrouver assise, le grimoire toujours ouvert sur les genoux. Ses mains, de part et d’autre de sa personne, jouaient négligemment avec les tiges vertes, un peu sèchent de l’été, de l’étendue d’herbe sur laquelle elle s’était installée. Malgré l’approche de l’automne, le ciel était d’un bleu azur magnifique et les quelques rayons de soleil qui perçait le feuillage autour d’elle illuminait d’une auréole d’or le coin ou elle lisait paisiblement le tissus d’inepties qu’était ce bouquin. Malgré tout, une promesse devant toujours être tenue, elle poursuivit en attaquant le chapitre suivant, une moue déjà ennuyée aux lèvres. « Mais la conception cartésienne de la nature n'a pas pour autant supprimé le sens que donnent les naturalistes à ce mot. L'histoire des sciences naturelles montre que l'interaction des êtres vivants entre eux et avec leur milieu a été une préoccupation constante de beaucoup de scientifiques . La naissance de l'écologie moderne, que l'on peut situer vers le XVIIIe siècle, illustre la diversité des thèmes étudiés en écologie, et de façon plus générale dans les sciences naturelles. »Alice se rallongea, sur le ventre cette fois, profitant du matelas confortable et doux que lui apportait l’étendue d’herbe. Le bouquin devant les yeux, les bras croisés dessus, ses yeux bleu rêveur suivait les lignes tendit que les mots franchissaient ses lèvres sans qu’elle essai d’en noter le sens. Ses jambes repliées battaient l’air frais au rythme de sa lecture insipide. « Le mot nature a pris des sens différents selon les contextes : "La nature" devient l'ensemble du réel ignorant les modifications apportées par l'homme, elles-mêmes qualifiées d'artificielles. "la nature" est alors ce qui ne subit pas la mise en forme d'une finalité humaine technique. C'est dans cette optique qu'existent certains produits qualifiés de "naturels" ou "biologiques", leur production n'ayant pas nécessité de produits "inventés" par l'homme, par exemple un fruit sera dit "naturel" lorsqu'il aura été produit sans l'aide d'insecticide ou de transformation génétique. Cette distinction sous-entend une séparation entre l'homme et la nature sur le critère de l'intention. Le mot "nature", employé dans l'expression "nature humaine" par exemple, conserve un sens plus traditionnel qui est l'ensemble des caractères fondamentaux qui définissent la personnalité physique ou morale d'un être. On peut l'employer également dans l'expression "nature de la communication". La notion de nature porte donc en elle des questions philosophiques, à travers les rapports que l'homme entretient avec le milieu naturel et l'environnement, ses conceptions de la vie sociale, et les multiples sens qu'il est possible d'attribuer au mot nature dans les représentations sociales. Le mot nature a donc conservé des sens multiples . Les préoccupations environnementales actuelles montrent combien il importe d'identifier des finalités dans chaque contexte particulier. »Cette fois la Gryffondore referma le livre sèchement on marmonnant. Se relevant enfin, elle passa quelques minutes à battre sa tenue entièrement noire pour la débarrasser des petites tâches vertes laissées par l’herbe mousseuse écrasée par son poids. Jurant un peu contre cette si belle nature qui venait de pourrir son uniforme noir favori, elle poussa le livre du pied jusqu’à l’arbre le plus proche et elle se laissa choir sur le sol, profitant du tronc comme appuie pour son dos.* Plus jamais je ne lirais ce bouquin ! Rien ni personne ne me forcera à étudier à nouveau cette ennuyeuse matière par les livres. Je ne veux pas avoir encore à me taper un chapitre à somnoler de ce genre ! Non, non et non ! S’en est fini des livres de botanique ! Plus de lecture barbante, plus de description métaphysique sur le sujet ! Aucune chose dans ce monde ne peu battre l’inintérêt de ce sujet ! *La fillette secoua la tête, vraiment on n’avait pas idée d’écrire des trucs aussi nul ! N’ayant plus rien à faire depuis qu’elle avait définitivement renoncé à lire la suite de ce pavé assommant, la jeune fille attrapa le bouquin sans délicatesse, et le jeta sans pitié là où Merlin seul savait. Malheureusement, une élève se le prit bien fort sur le front. Un coup du destin sûrement |
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