[Le cours est ouvert depuis une semaine, il me faut avancer pour ne pas pénaliser les autres années - s'il vous plait faites un effort de participation, je rappelle que c'est quand même 3 points par post ]

Décidément la vision du professeur Trelawney qui disait que les élèves tomberaient malades s'étaient avérées juste ! Filius posa un air étonné sur les trois élèves présents lorsque sonna la cloche indiquant ainsi le début de ce double cours de sortilèges. C'était bien la première fois qu'il n'y avait aucun élève de sa maison à son cours.

« Bien le bonjour les enfants. J'espère que vous avez bien travaillé depuis la dernière fois ? »

Il avait toujours un mot agréable pour commencer le cours.

« J'espère que vos camarades ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez sinon je serais obligé de commencer le cours sans eux. »

Il se tourna alors vers le seul préfet présent dans la salle de cours, c'est à dire William Craig.

« Peut-être connaissez vous la raison de ces nombreuses absences monsieur Craig ? »

Il attendit une réponse de la part du jeune homme et décida de rassurer les autres.

« Bon et bien nous allons patienter quelques minutes supplémentaires, je n'ai pas envie de reprendre les explications plusieurs fois... »

Si jamais Rogue les retenait pour une quelconque raison cette fois-ci il allait entendre parler de Filius ! Il ne fallait surtout pas qu'il pense que sa matière passait avant celle des autres, même si en ce temps obscures la défense contre les forces du mal était une des matières les plus suivit.

[Désolé de ne pas avoir posté plus tôt.
Et désolé de ne pas faire un truc super génial]

Le jeune Neville poussa la porte de la salle de classe lorsque son professeur annonça qu'ils allaient patienter quelques minutes supplémentaires. Souriant nerveusement à l'adresse de son professeur, Neville le salua avant de foncer s'installer à une place libre, au deuxième rang, de sortir ses affaires et de se préparer pour le deuxième cours de sortilèges de l'année. Malade, le jeune homme avait dut faire un détour par les toilettes avant de rejoindre l'un de ses cours préférés.

"Désolé pour le retard professeur.
Cela ne se reproduira plus"

Le jeune Neville était désormais prêt pour la suite, mais continuait pourtant de se tortiller sur son siège. Neville n'aimait pas attirer l'attention des autres sur lui. En fait, il détestait l'idée que quelqu'un ne l'appréciant pas puisse le prendre en défaut comme certains Serpentard, et comme le Professeur Rogue, y prenaient plaisir. Saluant ses camarades, Neville se tint prêt, attendant désormais le début du cours.

Il neigeait. C'était avec cette idée que la jeune fille s'était levée. Il neigeait depuis déjà deux jours et cela se ressentait dans l'air. Bientôt Malicia pourrait profiter de ce temps pour se promener à l'extérieur. Elle aimait la neige. Elle aimait ce blanc manteau qui recouvrait le parc. Le monde devenait si blanc, si calme. Elle se secoua. La semaine était loin d'être finie et il y avait encore les cours. Bientôt les vacances de Noël arriveraient. Mais avant d'y penser, il ne fallait pas oublier les cours.

Sans déranger ses camarades qui dormaient encore, la jeune fille s'habilla. Il était encore tôt et leur premier cours ne commençait qu'à dix heure. Silencieusement, Malicia se rendit dans salle commune un livre à la main. Elle était prête et avait encore deux heures à perdre. Comme elle s'y attendit la salle était quasiment déserte. Et oui même à Serdaigle, peu d'élèves se levaient aussi tôt pour travailler dans leur salle commune. Quelques retardataires se dépêchaient d'aller en cours. Le traintrain habituel.

La jeune fille n'avait pas l'esprit à travailler, pas si tôt. Elle aurait pu réviser son cours de sortilège mais Malicia avait l'esprit ailleurs. Elle n'avait qu'une envie s'évader. La sixième année jeta un coup d'œil à la fenêtre. Le ciel était cotonneux. Des flocons de neige tombaient lentement. Combien de temps resta t-elle ainsi à la fenêtre à observer le temps? Elle aurait juré pas plus de quelques minutes mais sa montre la contredisait. Elle avait dû tout simplement s'endormir. Il faut dire que le moelleux des fauteuils et la chaleur de la cheminée, invitait tout naturellement au sommeil. Elle se pelota un peu plus dans le fauteuil. Après tout elle avait encore le temps.

Elle ouvrit un œil en entendant des voix. Ses camarades s'étaient enfin levés. Elle entendit quelques éternuement. Nombreux Serdaigles étaient malades. Malicia aurait dû se lever mais elle voulait encore profitait de la chaleur de la salle commune. Sa montre sonna, indiquant qu'il était 10 heures. Affolée, la jeune fille se leva d'un bond manquant de se retrouver à terre. Elle était en retard. Elle attrapa son sac et fila à toute allure dans les couloirs. En chemin elle bouscula quelque personnes. Elle ne prit même pas le temps de s'excuser, elle était si en retard. Essoufflée, elle arriva enfin au cours de sortilège. Elle vit à sa plus grande stupéfaction qu'il n'y avait aucun Serdaigle. Étaient-ils tous malades? Cela expliquerait leur absence. Les joues rouges te le souffle court, elle alla s'excuser au près du directeur de sa maison.

- Excusez moi, professeur. Je… je n'ai pas vu le temps passé.

Elle s'assit rapidement, encore confuse de s'être rendormie. Mais à présent elle était plus qu' attentive et prête à commencer le cours. Elle était bien décidé à faire gagner des points à Serdaigle, malgré son retard.

Soudain la porte de la salle de cours s'ouvrit et tous les regards se tournèrent vers Neville Londubat, à présent en sixième année *déjà ?!... et oui* Le jeune gryffondor s'excusa de son retard et Filius le rassura d'un sourire.

« Ce n'est rien monsieur Londubat, tâchez simplement de venir à l'heure la prochaine fois, mais je vous en pris prenez place. » chantonna-t-il de sa voix flûtée.

Cependant même avec l'arrivée du jeune Londubat ils n'étaient toujours pas nombreux et même le préfet présent dans la salle ne savait pas ce qu'il se passait. Décidément si c'était un nouveau tour de Rogue cette fois-ci ça allait chauffer.

Alors que le minuscule professeur enrageait déjà contre la cause de tous ces retards William Craig leva la main. Le professeur lui donna la parole bien volontiers et le jeune homme demanda quel serait le sujet du cours d'aujourd'hui.

« Excellente question monsieur Craig ! Aujourd'hui nous allons étudier le sortilège accio. Je ne vous en dis pas plus long car je poserais des questions lorsque tous vos camarades seront arrivés... enfin une bonne partie on va dire. »

Il sortit alors sa montre à gousset. Cela faisait dix minutes que la cloche avait sonné. C'est alors que la porte de la salle s'ouvrit une nouvelle fois et qu'une jeune élève de serdaigle passa sa tête et entra, bredouillant quelques excuses envers son directeur de maison.

« Allez dépêchez vous d'aller à votre place mademoiselle Fowl – je passe l'éponge pour cette fois-ci mais tâchez d'arriver à l'heure la prochaine fois. »

Il lui adressa un clin d'œil et patienta, perché sur son habituelle pile de grimoires.

[Les cours de sortilèges et enchantements étant obligatoires, il me semble logique que Tous les élèves (et forcément, on ne les aura jamais au complet en rp) soient présents à l'heure... Exception faite pour quelques retards si ça peut en amuser certains... Et je ne ferai pas exception.]

La neige fraîche retenait ses pas et, lui contait les histoires de la nuit. Le parc du château gardait encore les marques des habitants de la forêt interdite. Sous la faible clarté d’une aube tardive, Mervin s’amusait à suivre chaque piste, l’épure d’un sabot, les traits enlevés d’une patte d’oiseau, et les cercles de coussinets. Certaines fresques se mêlaient. Parfois, une trace s’arrêtait, au milieu des flocons retournées, constellés d’ocelles sanglantes et de plumes tordues. Il devinait les courses poursuites sur le sol amolli, la férocité des combats, le destin tragique des proies. Sur le sol, un autre monde s’exprimait. Il s’aventurait dans un monde passé, effleurait la présence spectrale d’une faune invisible aux élèves. C’était apaisant. Les nuages versaient encore leur coton glacé. Au loin, les fenêtres de Poudlard s’allumaient avec la sonnerie de huit heures, et, les groupes de botanique s’apprêtaient à fendre la virginité d’une peinture animale. Il s’était levé tôt pour savourer seul le silence hivernal. Le froid ne le retenait pas. Il s’accommodait à tous les temps. C’était une question d’habitude, des peuples antiques ne se glissaient-ils pas leur corps nu entre les berges givrées d’une rivière ? Sa cape de laine le protégeait assez. Il pouvait errer des heures sans éprouver le besoin de rentrer, ou se poser contre le tronc d’un arbre pour profiter de sa chaleur. Contrairement à ses camarades, le Lord sauvage ne savait pas paresser au lit lorsque les cours commençaient plus tard. La vie à la ferme, les travaux à la forêt ne lui avaient jamais permis de connaître ce plaisir citadin. Il voulait s’approcher des créatures avant de retrouver les hommes, assister à la mort ignorée des esprits vespéraux, et à la naissance agitée de son univers.

Le jour pointait timidement, une rumeur de plus en plus vive heurtait les vitres du grand château. Il aimait le sentiment de paix qui s’emparait de lui en ces instants. Et il songeait au domaine qu’il allait retrouver pour Noël, – Un nom qui ne lui plaisait pas beaucoup par ailleurs. Les sorciers modernes s’étaient pliés aux traditions et aux appellations moldues. Il préférait dire Alban Arthan. – et à son père adoré, qui se laissait dépérir dans leur modeste château (ou ruine médiévale vu son état). S’il ne l’avait pas prié de poursuivre ses études, il aurait tout abandonné pour rester à ses côtés. Lord Caerwyn se terrait depuis le retour du seigneur des ténèbres. Qu’il soit en vie relevait presque du miracle. La vindicte des nobles sorciers gallois pouvait le frapper à tout moment. Il les avait trahis, et, à une époque où le désordre régnait en la faveur des Sang Purs conservateurs, il était à leur merci. Mervin craignait un meurtre, ou des accords qu’il lui serait difficile d’approuver. Son père était assez rusé, assez lâche pour trouver le moyen de se racheter. Son sang millénaire restait précieux, il était encore en âge de trouver un bon parti, afin d'honorer le pacte ancestral qui le liait aux rares familles sorcières dignes de ce nom du Pays de Galles. S'il voulait vivre, il n'avait d'autre choix. Mais le Serpentard ne pouvait l'encourager à suivre cette voix, à infliger une salissure à la mémoire de sa mère et surtout, faire de lui un fils bâtard. Que deviendrait-il, lui, le sang-mêlé, si on lui ôtait sa légitimité ? Sa vie avait toujours tourné autour de sa famille. Sans, il n’était plus rien.

Mais passons les intrigues de succession qui tourmentaient l’âme du pauvre Serpentard. L’heure de renouer avec la civilisation approchait, et il n’était pas question d’arriver en retard. Flitwick était un professeur adorable, et il avait une image à tenir, celle d’un élève sympathique et volontaire. La fraîcheur de son corps se diffusa dans les couloirs. Sa peau de roux se couvrit de plaques rouges au contact de la chaleur intérieur. Sa chair glacée devint brûlante, et il détacha sa cape humide avant d’entrer en classe. Plus éveillé mais moins présentable que ses camarades – de la neige fondue s’égouttait à la pointe de ses cheveux mouillés – il salua poliment le petit enseignant. Il arrivait juste à temps. Un rapide tour d’horizon lui désigna sa place. Il fallait repérer des Serpentard, les autres maisons ne l’intéressaient pas. Il avait très vite choisi son camp, et ce n’était pas pour s'enchaîner à des convictions simplistes. Il tenait à sa sécurité, et il avait subi trop d'épreuves avant de se faire accepter par les Serpentard influents pour commettre la maladresse de s’afficher avec un élève d’une autre maison. Dans le jeu des relations, le jugement revenait au plus fort, et les autres devaient s’y plier pour conserver ses faveurs. Il n’avait jamais essayé d’occuper de ce poste. Là n’était pas sa place. Elle était trop exposée, il préférait l’ombre. Pénombre Craft était une cible excellente, une figure reconnue, inquiétante de Serpentard, derrière qui il était bon de s’abriter. Pour ce cours commun, elle n’était pas encore trop entourée. Une aubaine. Il s’approcha, et la salua le plus naturellement du monde, un sourire avenant sur ses lèvres ténues.

- Bonjour Pénombre, comment se passent les joutes avec les premières années ? Une nouvelle libelle en cours d'écriture ?

L’article diffamatoire que la septième année avait dirigé contre un trio de petit Serpentard pour amuser Poudlard avait beaucoup fait parler de lui. Et, quelques jours plus tôt, Ange Dawster, la principale victime, s’était donné un droit de réponse dans la presse. Mervin avait suivi cette petite affaire avec intérêt. Rien ne lui échappait jamais. Se tenir informé était un atout inestimable pour qui voulait intéresser, jouer aux bons conseillers et profiter de toutes les bonnes situations possibles. Il ne chercha pas à s’installer près de Pénombre cependant et préféra la place de derrière. Il ne fallait jamais s’imposer, toujours attendre que l’on vienne vous chercher.
Le cours allait porter sur un sortilège d’attraction bien connu qu’il avait appris à maîtriser l’année précédente. Les travaux pratiques s’annonçaient plutôt reposants, comme souvent en cours de sortilèges et enchantements.

[Sauf que là nous ne sommes pas dans les livres mais sur un forum rpg, et que je laisse le cours ouvert une semaine pour que les élèves entrent et prennent place !]

Flitwick consulta une nouvelle fois sa montre à gousset et constata qu'il était vraiment l'heure de commencer, tant pis pour les retardataires. Le minuscule professeur s'éclaircit alors la gorge et fit un signe pour demander le silence.

« Bien, alors aujourd'hui comme je le disais à monsieur Craig précédemment nous allons étudier le sortilège d'attraction. Sa formule comme je viens de le dire aussi est accio... Cependant ceux qui connaissent ce sortilège savent que ce n'est pas la formule complète. Par exemple qui peut me dire quelle formule je devrais prononcer pour lancer le sortilège sur un livre ? »

Bien entendu le sortilège était assez connu, cependant étant au programme Filius devait leur faire étudier. Il patienta donc, perché sur sa petite pile de grimoires. Au dehors, tout était blanc, recouvert par la neige qui tombait depuis quelques jours. Ils allaient avoir un Noël magnifique cette année, espérons seulement qu'il n'y ait pas d'accidents.

Puis décidant de regrouper les questions pour aller plus vite il en posa une nouvelle.

« Ah et bien sûr qui pourrait me donner les effets du sortilège d'attraction, même si la réponse est évidente ! »

Heureusement que le minuscule professeur était généreux dans ses dons de points.

Une première main se leva et un jeune élève de serpentard demanda la parole. Flitwick lui accorda et le jeune homme donna une réponse correcte sur ce qu'était le sortilège d'attraction. Quelques secondes après une seconde main se leva et le préfet des gryffondor donna l'exemple attendu par le minuscule professeur. Flitwick leur accord un sourire.

« Excellent les garçons ! 5 points pour chacune de vos maisons. »

La mine réjouit il prit sa baguette magique.

« Visez l'objet désiré – il pointa sa baguette sur une lourde caisse en ferraille au fond de la classe – et prononcez distinctement Accio caisse en ferraille ! »

Aussitôt la lourde caisse se leva et lévita jusque devant le minuscule professeur.

« Bien entendu vous allez vous entrainez sur des objets beaucoup plus légers. Je vous conseille votre manuel de sortilèges et d'enchantements ! Lancez lui le sortilège d'attraction jusqu'à ce qu'il atterrisse dans vos mains. »

Il descendit alors précautionneusement de sa pile de grimoire.

« Je passe dans les rangs pour vérifier votre travail. Attention les travaux pratiques ne sont pas faits pour bavarder alors au travail ! » lança-t-il en passant devant les premières rangées où les élèves se concentraient déjà sur leur livre de cours.

Soudain conscient qu'il avait oublié quelque chose il se dirigea vers le tableau qu'il tapota à l'aide de sa baguette magique. L'habituelle énigme apparut.

« Dès que vous avez fini votre TP vous pouvez répondre à cette énigme, ça peut rapporter jusqu'à 10 points supplémentaires. » [A rendre par mp une fois que vous avez posté le TP ! L'énigme n'est pas obligatoire !]

Citation :

J'ai trois bras, deux bouches quatre pieds.
Qui suis je ?

[Déroulement du TP : L’objectif est de faire atterir votre manuel dans vos mains grace au sortilège d'attraction. Attention rares sont ceux qui y arrivent du premier coup ! Vous pouvez de petites explosions ou des accidents (sans trop exagérer non plus xD). Votre TP sera noté sur 20 points et 10 points seront donnés aux élèves ayant correctement répondus à l’énigme. Au final vous pouvez donc gagner jusqu’à 30 points. Attention l'énigme est complémentaire au TP ! Pour pouvoir la rendre vous devez avoir fait auparavant votre TP. Je vous laisse jusqu’au 30 novembre, courage !]

[EDIT: tu as posté en même temps que moi Filius...Enfin pendant que j'écrivais, du coup je laisse ça comme ça et je ferai mon tp après^^]

C'est vrai que Harry avait essayé d'enlever le plus d'obstacles possibles la veille de son épreuve pour que le balai puisse venir à lui...Mais il était certains que des sorciers plus expérimentés et plus doués que lui pouvaient faire venir des objets à eux malgré ces dits obstacles présents entre eux et le bien voulu. Percevant le regard complice de son préfet, Harry lui le rendit de ses yeux d'émeraude luisant de malice. Il se rappelait avoir raconté à William, après moults insistances, comment il était parvenu à amener son Eclair de feu à lui après beaucoup d'entraînements avec ses amis dans des salles de cours vides, leur repas du midi passant plus d'une fois à la trappe pour se faire. De telle sorte que normalement, le Gryffondor maîtrisait bien Accio désormais...Oui normalement; car en réalité, c'était souvent lorsqu'on connaissait trop bien la chose qu'on ratait...Soit parce qu'on oubliait de se concentrer, trop détendu, trop assuré de sa réussite ou parce que justement, on stressait à l'idée que les succès précédents n'aient été que de la chance.

Le Survivant ne devait pas sous-estimer les exercices, en aucun cas...Même si il avait fait le tournoi des trois sorciers; même si il s'était battu contre des mangemorts ou autre...Déjà Harry reconnaissait humblement que ses amis l'avaient énormément aidés, faisant largement plus que leur part dans sa lutte...Sans compter l'insolente chance qui l'accompagnait à chaque fois et les membres de l'Ordre du Phénix. Ce serait vaniteux d'oublier les énigmes qu'avaient résolues Hermione en première année pour passer les flammes et rejoindre Quirell ainsi que celle concernant le Basilic...Orgueilleux de nier l'aide précieuse de Ron en troisième année, son soutien moral et physique en 4 ème après leur réconciliation...Et l'Ordre du Phénix en 5 ème qui l'avait tant protégé, tant aider à progresser...Et puis bien sûr, Sirius...

Harry se rendit compte qu'il avait beaucoup dériver pour en arriver à penser à son défunt parrain. Tout ça en partant d'une réflexion sur le sortilège D'Accio. Décidément le garçon avait trop vécu pour un gamin de 16 ans. Le voilà rendu à un tel point qu'il était comme ces petits vieux qu'un rien faisait replonger dans leur riche passé..."Tiens je me rappelle que sur ce banc"..."Tiens cette formule de sotilège me ramène 10 ans en arrière quand..."...Oui c'était exactement pareil! le Survivant trouvait sa mémoire un peu trop prompte à démarrer au quart de tour! Ayant la volonté de ne pas laisser le passé redevenir soudainement présent le sorcier posa ses yeux verts sur le petit Professeur puis sur les autres élèves. Mervin avait bien répondu mais William avait renchéri, songeant sans doute à la possibilité de gratter quelques points. Ne pouvant espérer faire plus le Gryffondor se contenta de prendre quelques notes sur les dires de ses camarades, d'ouvrir son livre et de lire distraitement quelques lignes en diagonale.

L'enfant aux cheveux bleus était ailleurs. Où exactement, nul ne le savait. Loin de se mettre immédiatement à la pratique, elle était là à rêvasser le regard perdu au loin. La jeune fille avait écouté distraitement les conseils du professeur. Elle avait le nez à la fenêtre et regardait la neige. Ce blanc manteau qui cachait toutes les impuretés du paysage. Elle voulait être en bas, à profiter des joies de l'hiver plutôt que de rester coincer en cours. Son esprit vagabondait par mont et par vaux. Elle s'imaginait filant sur les pentes du parc, étrange nymphe amoureuse de la neige. Elle voulait tourbillonner, danser au milieu du froid élément. Ce fut en quelque sorte grâce à la Serpentard que Malicia revint à la réalité. En effet le bruit de l'impact la fit sortir de ses songes. En voyant la collision du manuel avec Harry Potter, la jeune fille ne put s'empêcher de sourire. Était-ce fait exprès ou était là une véritable inattention ? La Serdaigle n'aurait pas su le dire. Elle se secoua rapidement. Elle était en cours et devait pour cela travailler sa pratique. Déjà qu'elle s'était faîte remarquée par son retard...

Elle connaissait déjà le sortilège d'attraction, l'ayant appris pour ses Buses. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle le maîtrisait complètement. Après tout la plupart des sortilèges même les plus basiques lui faisaient parfois défaut. Mais que voulez-vous Malicia restait égale à elle-même. Elle n'arrivait jamais à se concentrer bien longtemps sur un même objectif. Elle restait une petite fille, ne prenant jamais rien au sérieux. Peut-être qu'avec le temps, elle changerait et parviendrait enfin à grandir. Mais au fond d'elle-même elle en doutait, elle préférait rester l'enfant insouciant. La jeune Fowl observa un instant ses camarades. Beaucoup avait déjà commencé à s'atteler à la pratique. D'ailleurs certains avaient même réussi l'exercice. Et dire que le jeune Serdaigle n'avait pas encore sortie sa baguette. Elle sortit sa baguette et observa son manuel. La formule était simple, facile à retenir et à prononcer. Distinctement, Malicia récita la formule :

Accio manuel !

Mais voilà une mouche volait dans la classe et au lieu de se concentrer sur son manuel, la sixième année la suivit des yeux. C'était comme l'enfant et le papillon, il oubliait tout pour le poursuivre. Le sortilège n'eut aucun effet comme il fallait s'y attendre. Mais la jeune fille ne désespérait pas, elle savait que pour réussir elle devait se concentrer. Elle réitéra sa malheureuse tentative. Cette fois le manuel bougea un peu. Au moins elle n'avait pas encore provoqué d'accident. Et dire qu'elle avait déjà lancé ce sort. Malicia décida d'en finir avec l'exercice et de se concentrer. Elle ferma les yeux, visualisa le manuel et...

Accio manuel!

Cette méthode avait bien marché dans le passé, permettant à la jeune fille de faire abstraction des bruits qui l'entouraient. Étrangement cette fois-ci le sortilège ne fonctionna pas vraiment comme prévu. Le manuel commença à s'envoler. Elle avait réussi... et relâcha son attention. Elle se déconcentra et le manuel fini sa course au sol. Le premier réflexe de Malicia fut de le ramasser. Mais elle n'en fit rien. Elle devait réussir tôt ou tard sa pratique. La Serdaigle n'était pas vraiment motivée. Après tout il suffisait de se baisser et elle l'aurait enfin ce manuel. Les sorciers se compliquaient vraiment la vie pour rien. À moins qu'à la réflexion, ils ne soient paresseux. Elle ne doutait pas de l'utilité d'un te sort. Bien des fois, la jeune bleue et argent aurait donné cher pour le maîtriser. Mais là, elle le trouvait pus que superflu. Les Moldus vivaient très bien sans le connaître. Mais peut-être mettait-elle en doute son utilité, car justement elle n'arrivait pas à le maîtriser ? Cette fois elle y arriverait. D'une main elle remit une mèche de cheveux en place. Si ses camarades y arriveraient, elle devait être capable d'en faire autant.

Accio manuel !

Sa voix trahissait sa détermination. Le manuel comme prévu atterrit, certes un peu violemment, dans les mains tendues de la sorcière. Elle y était arrivée au bout du troisième essais.Rien ne l'avait déconcentré, ni le vol de la mouche, ni les murmures de ses camarades. Un sourire satisfait apparut sur les traits de la bleue. Elle posa délicatement son livre saur sa table, il avait assez souffert pour le reste de sa vie. Elle eut une pensée pour Madame Pince qui n'aurait guère aimé voir les élèves martyrisaient ainsi leur manuel.

Flitwick passait d'un élève à un autre, d'un pas léger et sautillant, un sourire toujours étendu sur son visage, perdu dans sa courte barbe blanche. Le petit professeur trouvait que dans l'ensemble les élèves se débrouillaient plutôt bien, et même Neville Londubat sembla au bout d'un moment arriver à attirer son manuel jusqu'à lui. Ce fut donc un cours très agréable, pour une fois sans accident notable (Flitwick ne fit pas le coup que reçut le survivant).

Au bout de cinquante minutes Flitwick tira de sa pocha sa montre à gousset et demanda le silence tandis qu'il retournait sur sa pile de livres et de grimoires.

« Bien les enfants le cours est bientôt terminé. J'affiche vos notes de travaux pratiques sur le tableau, vous avez tous bien travaillés. La réponse à l'énigme était très simple, c'était un menteur. Évidement personne de possède trois bras, deux bouches et quatre pieds, c'est insensé. Ceux qui ont bien répondus font gagner 10 points à leur maison. »

La cloche retentit alors dans le couloir et les premières agitations ne tardèrent pas à se faire entendre.

« Très bien bonne journée et à bientôt ! N'oubliez pas le devoir à me rendre par hibou... »

Il afficha alors les notes obtenues aux travaux pratiques.

Citation :

Pénombre Craft = 17/20
William J. Craig = 18/20
Harry Potter = 15/20
Malicia Fowl = 18/20
Neville Londubat = 16/20
Mervin Caerwyn = 18/20

Lorsque tous les élèves eurent pris connaissance de leurs résultats et furent sortis le minuscule professeur de sortilèges et d'enchantements ferma la salle et se dirigea vers son bureau, au septième étage.

Citation :

Devoir à rendre avant le 12 Décembre 2008
Tout devoir correctement remplit vous fera gagner 10 points de maison.

Nom du sortilège étudié :
Formule :
Effet(s) :
Difficulté(s) rencontré(s) :
Note au TP :