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 Apolline Daligny (Poufsouffle)
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MessageSujet: Apolline Daligny (Poufsouffle)   Apolline Daligny (Poufsouffle) EmptyMar 15 Juil - 20:09:21

Nom : Daligny

Prénom : Apolline

Âge du personnage : 11 ans
Âge du posteur : 19 ans
Comment avez vous connu le site ? Isaac Deniel est mon indic’
XD
--

Sur le quai 9 ¾ de la gare de King’s Cross, Apolline découvrait l’activité et le dynamisme de la vie londonienne. La réalité était tellement plus impressionnante que ce que son imagination avait pu lui laisser entrevoir ! Dans sa confusion, elle ne parvenait pas à se faire d’avis sur le spectacle qui s’offrait à son regard candide et azurin, où se reflétaient les centaines de silhouettes, petites et grandes, qui fourmillaient autour d’elle entre les fumées sombres et âcres que déversait sur la plate-forme l’imposante et majestueuse locomotive ; le Poudlard Express qui depuis de nombreuses années – une période à laquelle l’enfant associait l’idée d’une époque si lointaine qu’elle lui inspirait une profonde nostalgie– transportait des générations et des générations de sorciers et sorcières vers cet endroit dont elle avait tant entendu parler autour d’elle, Poudlard. Et malgré l’excitation qui l’avait saisi lorsqu’elle avait découvert la petite lettre cachetée qui portait son nom écrit à l’encre verte, elle se trouvait à présent «très mélancolique ». Voilà qu’elle découvrait un sentiment jusqu’alors inconnu, le regret. Avait-elle eu raison de laisser derrière elle sa douce campagne du Derbyshire, son beau et grand manoir, sa jolie chambre depuis laquelle on pouvait admirer le grand parc où, ce matin encore, les fleurs éclataient sous les gouttes de pluie ? C’est donc le cœur serré et alangui qu’elle poursuivait son chemin parmi la foule jusqu’au premier wagon. Avant de monter, elle se retourna une dernière fois vers un homme de grande taille vêtu de noir. Son regard froid croisa le sien et elle rougit, intimidée avant d’hocher la tête :
« Au revoir papa. »
« Oui, au revoir. Et n’oublie pas, je veux être fier de ma fille. Tâche d’être à la hauteur. »

Après quoi chacun poursuivit son propre chemin. L’un de nouveau indifférent à l’existence de son enfant, l’autre déçue de n’avoir pu susciter davantage d’affection.

**
Depuis presque une heure maintenant, le train filait à toute allure et ses wagons tanguaient sur les rails. Apolline se laissait bercer par ces mouvements, admirant l’humeur changeante des paysages. Le ciel gris déchirait ses nuages et alors, un soleil de traîne étalait ses rayons sur les collines grasses. Le décor n’était pas plus beau mais différent ; jusqu’à la prochaine averse qui ne tarderait pas. Pour ne pas perdre les pensées inspirées par le voyage, la jeune-fille sortit de son petit sac de cuir, un carnet noir à la couverture et aux pages usées à force de les avoir trop feuilletées. Enfin, elle saisit un minuscule crayon de bois qu’elle peinait à maintenir entre ses doigts fins et se mit à écrire. Ainsi plongée dans son occupation, elle ne prêta pas attention aux deux jeunes-filles qui s’arrêtèrent à la porte de son compartiment.
« Est-ce que l’on peut s’asseoir ? »
La seule réponse qu’elles purent obtenir, ce fût le son des grattements de la mine sur le papier. Songeant que peut-être l’inconnue ne les avait pas entendues, elles répétèrent leur question sans plus de succès. Haussant les épaules, la mine un peu surprise, elles s’installèrent sur la banquette faisant face à Apolline. Gênées par le mutisme de leur camarade, elles restèrent un moment silencieuses en observant cette jolie blonde dont le visage aux traits fins ne semblait présenter que peu de défauts, si ce n’est ce léger pli entre ses sourcils dorés comme des couronnes qui ornait les deux saphirs de ces yeux. Son nez droit, légèrement retroussé, était parsemé de quelques tâches de rousseurs en accord avec la teinte rosée de ses pommettes et de sa bouche qui remuait légèrement ce qui, chez Apolline, était le signe d’une intense concentration. Enfin leur attention se porta sur le carnet. Que pouvait-elle bien y écrire de si important au point d’ignorer totalement leur présence ?

«J’ai quitté le Chaudron Baveur et à présent je suis dans le train, ni réjouie, ni triste. Papa est venu me chercher pour me conduire à la gare. J’étais très heureuse de passer un peu de temps auprès de lui, même s’il ne me voit toujours pas. Les seules paroles que nous avons échangées, c’était lors de mon départ. J’étais vraiment très angoissée à l’idée qu’il me laisse monter dans le wagon sans un mot ! Du coup, j’ai été très surprise qu’il m’adresse la parole –même si ces mots étaient aussi secs que des cailloux. D’ailleurs, le fait qu’il ait décidé de m’accompagner à la gare m’a beaucoup étonnée ! Mais comme j’étais contente ! La solitude ne me déplait pas, et je suis tout à fait capable de me débrouiller par moi-même ; mais j’aurais été bien triste et bien inquiète de devoir m’y rendre seule. Sa présence m’a rassuré. J’aurais aimé le lui dire mais malheureusement il semblait pressé (c’est un homme important du ministère! Et les hommes importants courent toujours après le temps). J’aurais aussi aimé lui dire d’embrasser maman de ma part. Elle dormait encore ce matin et hier soir, elle ne pouvait pas recevoir. Je lui ai tout de même glissé un billet sous la porte et j’espère qu’il ne passera pas inaperçu. […] Je crois que nous arriverons bientôt à Poudlard. La seule inquiétude que j’éprouve à ce sujet, c’est de savoir dans quelle maison je pourrais bien me retrouver ! Je sais que papa était à Serpentard… Est-ce que cela va compter pour ma répartition ? Est-ce que ca déplairait à papa si je n’y allais pas ? On verra bien après tout… Peu importe ce que le Choixpeau décidera, je sais qu’il sera juste et clairvoyant, et que son choix sera le bon. On ne peut pas aller contre son destin après tout. »


Apolline s’adossa à la banquette, referma son carnet et pour la première fois depuis leur arrivée, posa un œil curieux sur ses deux camarades. Elles s’étaient désintéressées de la jeune-fille et jetaient des regards furtifs vers le couloir. Toutes deux gigotaient sur leur banquette d’un air impatient et parlaient si vite et riaient si souvent qu’Apolline ne pu comprendre le sujet de leur agitation ; jusqu’à ce que l’une d’elle s’exclame après avoir fouillé dans l’une de ses poches:
« Oh non ! Je crois que je ne pas assez d’argent sur moi pour des Chocogrenouilles ! Et le reste est dans ma valise…»
« Il est où le problème ? Sors-le de ta valise idiote ! »
« Pas avant qu’on arrive à Poudlard ! Mon frère a ensorcelé mes affaires et elles sont devenues incontrôlables… Et j’ai pas envie de savoir maintenant si le Failamalle que j’ai utilisé sera toujours efficace lorsque j’ouvrirais ma valise tu vois ! »
« Tant pis pour toi ! J’aurais bien voulu te dépanner, mais j’ai juste assez d’argent pour des Ballongommes. Mes parents ont restreint mon budget friandises…
« Moi j’ai de l’argent si ça t’intéresse. »

Les deux amies se retournèrent vers Apolline, surprises de l’entendre, comme si parler était une chose extraordinaire que peu de personne pouvait accomplir. Devant leur air étonné, la généreuse bienfaitrice leur adressa un sourire rayonnant qui ne pouvait inspirer qu’une profonde sympathie. Apolline en profita alors pour s’excuser d’un ton qui paraissait plein de remords, de les avoir si méchamment ignorées. Il ne fallait pas lui en vouloir, lorsqu’elle se plongeait dans ses occupations, plus rien ne semblait exister si ce n’est le flot imperturbable de ses pensées ! Ainsi, les trois jeunes-filles firent connaissance. Et enfin, lorsqu’elles entendirent un chariot tintinnabuler dans le couloir du wagon, Apolline se dépêcha d’aller le rejoindre et revint les bras chargés de Chocogrenouilles, Ballongommes de Bullard et autres succulentes merveilles qu’elles dégustèrent toutes avec gourmandise en partageant ensembles le plaisir que procurait une discussion animée.

**
Lorsque le train s’arrêta enfin, tout le monde se précipita vers la sortie. Apolline se dépêcha de rassembler ses effets, et abandonna ses deux compagnes, toutes deux abasourdie par le départ hâtif de la jeune-fille qui ne leur avait adressé ni une parole, ni un regard. Elles n’avaient même pas eu le temps de la remercier pour les bonbons ! En sentant vibrer le wagon à l’arrêt du train, celle-ci c’était laisser envahir par un sentiment de vive excitation auquel s’ajoutait en plus l’animation que sa rencontre avec deux inconnues avait suscité. Et à présent, elle se trouvait au centre d’une petite barque, entourée de corps frissonnants. Était-ce l’air frais de la nuit qui les faisait frémir ? Ou l’impatience et l’appréhension à la vue de l’immense silhouette du château qui se dressait au sommet d’une falaise ? Apolline releva la tête vers les étoiles et la lune. Elle avait l’impression de flotter au milieu du néant, cernée entre le ciel et le lac noirs. Le temps n’existait plus et les évènements se décomposaient en épisodes qui s’enchaînaient mécaniquement, sans qu’elle ait le temps de s’apercevoir des changements qui s’effectuaient autour d’elle. Et lorsque pour la deuxième fois, la jeune-fille posa son regard sur la voûte étoilée, elle faisait partie du groupe de première année qui faisait son entrée dans la Grande Salle de Poudlard; et elle attendait patiemment d’entendre le professeur McGonagall appeler Apolline Daligny.
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MessageSujet: Re: Apolline Daligny (Poufsouffle)   Apolline Daligny (Poufsouffle) EmptyMar 15 Juil - 20:33:48

Huumm...




Je dirais...




POUFSOUFFLE !





[Très belle fiche Very Happy]
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