[HJ : Pour resituer le contexte aux éventuels lecteurs ne connaissant pas le début de l'histoire qui a couru en fil rouge sur l'année :

- Première action des BR -> le Fayot d'Or
- Seconde action des BR -> la nuée d'avions
- Troisième action des BR -> le feu d'artifice
- Quatrième action des BR -> l'attaque de Miss Teigne
- Capture des BR
- Emprisonnement des BR dans l'attente du jugement

Je ne savais pas trop où poster ce jugement, la salle d'examen étant utilisée pour les BUSES, je ne voulais pas déranger, et le Bureau d'Ombrage est vraiment trop petit... J'espère que ça ne dérangera pas.

Personnes autorisées à poster ici :
- Will et Page bien sûr
- les membres de la BI s'ils le souhaitent, mais en tant que simples spectateurs
- Canaan Raven (en tant que victime de la seconde action)

Je précise que ce topic sera terminé dans la journée, et qu'à part les accusés du coup, je demanderai aux spectateurs de ne pas faire d'intervention qui rallonge trop le RP]

A peine Dolores avait elle remis les deux délinquants au jeune Bower pour qu'il les emmène sous bonne garde aux cachots en attendant leur jugement, qu'elle s'était dirigée d'un pas vif vers son bureau.
Elle avait rédigé d'une plume fébrile plusieurs petits cartons roses qu'elle avait scellés d'un cachet, rose bien entendu.

Citation :

Les mystérieux BR ont été capturés, Justice sera rendue aux premières heures de la journée. Vous êtes cordialement invité à venir assister à ce conseil qui se déroulera à 8 heures en salle de conférence.

Dolores Jane Ombrage
Sous secrétaire du Ministère de la Magie
Directrice de l'école de Sorcellerie de Poudlard
Grande Inquisitrice
Professeur de Défense Contre les Forces du Mal

D'un léger coup de baguette, les convocations décollèrent, s'envolant à travers les couloirs vers leurs destinataires.

La femme en rose en avait adressée une à chacun de ses Brigadiers. Après tout ils avaient mené la traque avec elle durant de longs mois et méritaient d'assister au spectacle. Rusard et Canaan furent également convoqués, en tant que victimes des odieux conspirateurs. Dolores voulait un vrai tribunal. Elle voulait du monde pour écraser définitivement tout le courage qu'il pourrait rester à ces délinquants. Elle voulait que le monde sache qu'elle avait enfin capturé les BR et quelle sentence ils allaient subir. On ne défiait pas impunément Dolores Jane Ombrage et sa cohorte de titres ronflants.
Ainsi, tous les convoqués, malgré l'heure matinale, se verraient réveillés par un petit carton rose flottant à côté de leur lit et leur annonçant la grande nouvelle.

En attendant, Dolores se devait de préparer la salle.

Elle avait choisi de réquisitionner la salle de Conférences. Il fallait y mettre les Grands Moyens. Le conseil pourrait être nombreux si tous venaient, et la salle de conférence bénéficiait d'une configuration parfaite pour y improviser un tribunal : l'estrade plus haute permettait de surplomber les accusés et de les mettre en position de faiblesse dès leur arrivée.

La sous secrétaire choisit avec soin ses vêtements pour le procès. Elle opta donc pour une riche robe brodée et parée de dentelles (roses), et elle couvrit ses épaules d'une cape dont la qualité et la richesse auraient pu rappeler celles des familles royales. La fourrure qui la bordait était bien entendu de sa couleur préférée.

La Grande Inquisitrice se rendit donc vers la salle de Conférences, escortée par une belle troupe d'elfes de maison qu'elle avait réquisitionnés pour l'occasion.
Elle ouvrit les portes d'un geste triomphal et y entra comme une Reine arrive en territoire conquis.
Elle fit quelques gestes à l'adresse des elfes qu se mirent immédiatement au travail pour organiser les chaises et placer les tables de manière à créer un box des accusés devant l'estrade, ainsi qu'un emplacement du côté pour le jury.

Elle même s'installa à son poste de Juge Inflexible. D'un mouvement de sa baguette, elle fit descendre de lourdes tentures depuis le plafond pour masquer les fenêtres, ne laissant filtrer qu'une lumière blafarde. Celles-ci étaient teintées de rose sombre entrelacé de noir. Autant annoncer tout de suite la couleur, s'était dit la Grande Inquisitrice.

Tout était à présent près pour le procès. Oui, le procès. Nous étions bel et bien dans une école, et il s'agissait en réalité d'un Conseil de Discipline improvisé, mais Dolores se plaisait bien plus à le qualifier de jugement ou de procès. Ses multiples fonctions lui donnaient l'illusion d'avoir toute légitimité pour rendre justice, comme elle le faisait dans Poudlard depuis quelques mois, et cette séance serait l'apogée de son pouvoir dans l'Ecole.

A huit heures moins cinq, les premiers convoqués commencèrent à arriver, s'installant en silence sur les chaises rangées du côté par les elfes de maison, qui avaient à présent tous rejoint leurs cuisines pour s'occuper du petit déjeuner des élèves, qui devaient sans doute déjeuner encore à cette heure matinale.

Dolores sentait l'excitation la gagner.

Enfin, les lourdes portes de bois s'ouvrirent sur les accusés...

Le jour s'était enfin levé, après une nuit de cauchemar. Les deux adolescents n'avaient guère dormi ; l'angoisse, la douleur, et la position inconfortable dans laquelle Bower les avait enchaînés les en avaient empêchés. Ils ne s'étaient pas parlé non plus ; chacun savait exactement ce qu'éprouvait l'autre, et en parler n'aurait fait que les décourager.
Enfin, dans un long grincement, la porte de leur cachot s'ouvrit. Deux élèves, des Serpentard de dernière année, baguettes en main et insigne de la BI sur la poitrine, entrèrent dans la cellule. Ils marquèrent un temps d'arrêt en voyant l'état de William- torse nu, couvert d'ecchymoses, le visage ensanglanté- puis, la surprise passée, l'un d'eux ricana et leva sa baguette.

-Il faut que tu sois présentable pour comparaître devant notre directrice... On va te laver un peu. Aguamenti !

Un jet d'eau glacée jaillit de la baguette, sous les rires des deux garçons, et William sentit le sang durci se dissoudre. Il profita de l'occasion pour boire avidement ; ils n'avaient rien reçu, ni à boire, ni à manger, depuis qu'ils étaient là, et la soif commençait à se faire vive. Lorsqu'il estima avoir suffisamment débarbouillé William, le brigadier se tourna vers Page en lui demandant si elle aussi voulait se rafraîchir... Ce type n'était peut-être pas aussi mauvais qu'il y paraissait.
Quelques coups furent frappés à la porte, et un elfe entra, porteur de vêtements que William reconnut sans peine : il s'agissait de leur uniforme scolaire. Les brigadiers les détachèrent, et le rouquin enfila sa tenue, sur laquelle brillait même son insigne de préfet. Il eut un pincement au cœur en nouant sa cravate pour la dernière fois, mais essaya de ne rien laisser paraître de ses sentiments.
Lorsque tout fut en ordre, les deux Serpentard leur lièrent les mains dans le dos, et, les tenant en respect avec leurs baguettes, les conduisirent à travers les couloirs. Où allaient-ils ? dans le bureau d'Ombrage ? non ; ils s'arrêtèrent au rez-de-chaussée. Des consignes avaient dû être données, car les couloirs et les escaliers, malgré l'heure, étaient déserts. Le crapaud ne voulait sans doute pas que des élèves puissent manifester un quelconque soutien aux deux prisonniers. Les brigadiers les firent s'arrêter devant la porte de la salle de conférences, et William se demanda soudain, paniqué, si Ombrage avait convoqué toute l'école pour assister à leur jugement.
L'ouverture de la porte dissipa ses inquiétudes- ou ses espoirs ; seuls étaient présents des partisans de la Grande Inquisitrice, installés sur des bancs en hauteur. Ombrage elle-même trônait à la plus haute place, dominant ce qui devait être le banc des accusés.
Les deux rouquins s'avancèrent, et William sentit que son visage contusionné causait quelque surprise parmi les spectateurs. La tempe qui avait reçu le coup de basket avait enflé et bleui, fermant légèrement l'oeil, et les joues pâles du préfet présentaient des coupures bien nettes. Il lui sembla que même Ombrage le regardait avec stupéfaction.
Les deux brigadiers firent entrer leurs prisonniers dans le box des accusés, les détachèrent, et leur ordonnèrent de rester debout ("vous pourrez vous asseoir quand Madame la Directrice vous y autorisera"). Malgré son état de fatigue, William obéit, et resta debout sur ses jambes flageolantes, la tête étrangement vide.

La Grande Inquisitrice Autoproclamée était déjà gerbante en temps normal, mais là, elle devenait carrément immonde. Un air d'intense satisfaction était peint sur son visage- et il se renforça lorsqu'elle détailla les diverses contusions du préfet des Lions ; difficile de douter, en voyant son air ravi, qu'elle ait donné carte blanche à Bower pour une punition anticipée des deux "vermines". Elle semblait encore plus imposante que d'habitude, assise un peu au-dessus de ses sbires et loin au-dessus des accusées, drapée dans un manteau dont la splendeur disait bien quelle importance elle accordait à ce jugement. Les BR mis hors d'état de nuire, elle resterait souveraine absolue de Poudlard, et le rouquin songea qu'il aurait au moins la consolation de ne pas voir ça. Elle prit la parole, et William eut un sourire amer ; elle les déclarait coupables en préalable, selon un principe cher à tout dictateur jugeant un opposant.
"Vous n'aurez donc pas l'audace de contester votre appartenance à ce groupe", disait-elle d'une voix forte, bien loin de ses habituelles minauderies.
Non, ils n'auraient pas l'audace de contester leur appartenance à ce groupe ; au contraire, en entendant Ombrage prononcer les initiales BR, William bomba le torse, réveillant les douleurs causées par le fouet magique de Bower, ce qui lui interdit de conserver plus longtemps cette posture martiale.
Les questions se mettaient à pleuvoir, sous les regards attentifs d'une assistance toute dévouée à la cause de la Grande Inquisitrice. William consulta sa complice d'un bref coup d'oeil, et prit la parole- ce qui lui permit de se rendre compte que sa voix était devenue rauque, probablement d'avoir trop crié dans la nuit :

-Nous ne contestons absolument pas notre appartenance à ce groupe. Nous en sommes les deux fondateurs, les deux seuls membres, et les deux chefs. Aucun autre élève n'appartient à ce groupe.

Malgré la situation inconfortable dans laquelle il se trouvait, il lança un regard narquois à leur juge ; oui, ils n'étaient que deux, et ils l'avaient défié des mois durant, elle et sa BI. L'ombre d'un sourire vint même éclairer un instant son visage, mais très vite, il retrouva la mine résignée qui était la sienne depuis plusieurs heures, et poursuivit :

-Nous nous réunissions... quand nous le jugions nécessaire, il n'y avait pas de réunions à date fixe. Nous sommes élèves dans la même maison, alors c'est facile...

Il se mordit la lèvre ; il avait parlé au présent, mais venait de se rendre compte qu'il aurait été plus exact de parler au passé de leur appartenance commune à la maison Gryffondor. Peu importait, c'était un défi de plus jeté à la face de la femme en rose. Une façon d'affirmer qu'elle pouvait toujours les renvoyer, mais pas les briser.
A côté de William, Page semblait vouloir parler à son tour. Le préfet la regarda pour lui indiquer qu'elle pouvait prendre la parole ; elle répondrait aussi bien que lui, et même mieux.

Au moins les choses étaient claires dès le départ. Ils étaient coupables, encore coupables et archi coupables. Mais de toute façon, Page n'avait jamais eu l'intention de le nier.
Cette femme lui faisait pitié finalement. C'était là qu'elle semblait prendre le plus de plaisir, maintenant que toutes les conditions étaient réunir pour la faire se sentir forte. Pitoyable bonne femme. C'était elle la vermine. Elle la lâche. Elle qui devrait être jugée aujourd'hui pour ses actes. Mais cette heure ne semblait pas encore être venue. Pour le moment, c'était les deux roux qui comparaissaient. L'avalanche de questions fit presque sourire la fillette, mais elle était bien trop lasse pour cela. Ainsi donc Ombrage en savait si peu sur eux ? Ils avaient été efficaces finalement ces braves petits BR. Bien sûr, ils auraient été plus efficaces s'ils ne s'étaient pas faits prendre.

William prit la parole pour répondre en partie à la Mégère. Page tressaillit lorsqu'elle entendit sa voix rauque. Elle se rapprocha inconsciemment de son compagnon d'infortune, jusqu'à se retrouver épaule contre épaule. Ainsi, ils faisaient front à l'intransigeance et la méchanceté de leur juge. En violant au passage le décret d'éducation numéro "je-ne-sais-plus-combien" sur la distance minimale. Dans tes dents Grinch Rose.

Lorsque le préfet eut terminé, Page compléta à son tour.

- Notre seul but était de vous rendre la vie infernale et de vous faire quitter l'école avec vos sales décrets. Visiblement, on a au moins réussi le premier objectif, acheva la fillette avec insolence. Et puis BR... Depuis le temps, franchement, vous auriez pu deviner. Avec tous vos larbins, personne n'a mit le doigt dessus ?

Elle fit une pause, sans accorder un regard à l'auditoire. Nul doute que la BI devait être dans les parages au grand complet.

Dans un ultime affront, elle se redressa fièrement.

- Nous avons été votre pire cauchemar tout au long de l'année, nous sommes et nous resterons les Brigades Rousses. Irrespectueusement vôtre, chère Inquisitrice, termina la fillette dans une parodie de révérence.

Comme prévu, Page donna quelques explications rapides, mais non moins efficaces. Elle avait de la ressource, nettement plus que William qui avait un peu de mal à répliquer avec autant d'aplomb. Il aurait aimé pouvoir lancer de telles réponses au visage de la Grande Inquisitrice, mais il n'avait jamais été à l'aise sur ce terrain...
Page s'était rapprochée de lui, ce dont il lui fut reconnaissant ; sentir sa complice tout contre lui lui redonnait un peu de coeur au ventre, et il lui sembla qu'ils seraient plus forts ainsi.
La baguette de la Grande Inquisitrice balaya l'air, et Page porta les mains à sa gorge. William la regarda avec inquiétude ; qu'est-ce qui lui arrivait ? Il voulut lui demander à voix basse si tout allait bien, mais une étrange sensation l'en empêcha ; quelque chose tirait sur l'étoffe de sa robe, et il vit son insigne de préfet se décrocher et voler vers Ombrage. Bien sûr, qu'il était indigne de ce poste, puisqu'il n'était qu'un "petit fourbe"... Mais peu lui importait, finalement. Si Ombrage prenait le temps de le dégrader, cela signifiait peut-être qu'il n'était pas renvoyé ? qu'il réintègrerait l'école à la rentrée, comme simple élève ?...
La Grande Inquisitrice se hâta de le détromper ; une nouvelle avalanche de questions, puis la promesse que s'ils avouaient tout bien, ils pourraient s'inscrire à Beauxbâtons. Donc, leur renvoi de Poudlard était décidé.
Beauxbâtons... William s'y voyait tout à fait, avec son français lamentable et la lettre de recommandation que le crapaud ne manquerait pas d'écrire à la directrice pour l'avertir qu'il n'était qu'une vermine. Mieux valait retourner chez les Moldus, tiens... rejoindre Susan dans son collège des environs de Brighton, rentrer à la maison tous les week-ends, et être là plus souvent pour voir sa mère... ce n'était finalement peut-être pas plus mal.
Avant d'en venir là, il fallait encore répondre aux questions d'Ombrage. Page semblait hors d'état de parler, aussi William reprit-il :

-Je suis tout à fait certain que nous ne sommes que deux. Vous pouvez nous faire boire du Veritaserum si vous voulez, c'est la vérité. Nous n'avions pas de complices.

Il sentit qu'il ne pouvait pas éluder davantage la question du matériel, et il y répondit donc- en partie du moins :

-Pour le matériel, nous avons tout fabriqué nous-mêmes. J'ai acheté les fournitures à Pré-au-Lard, et nous avons fabriqué tout ce que nous avons utilisé... les affiches, les dessins, les avions... enfin tout.

Le rouquin eut un mouvement convulsif en sentant l'une des entailles, sur sa joue, se rouvrir légèrement. Il n'aurait pas dû sourire, en entendant Ombrage annoncer leur culpabilité...
Il avait hâte d'en finir, de pouvoir quitter cette salle, de faire enfin sa valise. La seule chose qui l'inquiétait était la réaction de sa mère ; son fils renvoyé de l'école, elle allait en mourir. Fils indigne.

Avec un affreux sourire, Ombrage annonça qu'elle allait prononcer la sentence, et William sentit malgré tout son estomac se contracter. Ils étaient renvoyés, ils le savaient, mais elle ajouterait sans doute autre chose... Elle commença par distribuer des points à ses sbires, et le préfet dut retenir un cri d'indignation. Que McLane et Parkinson reçoivent des points, à la limite, il comprenait ; mais Bower ! "pour son concours dans la préparation de ce conseil de discipline" ! Il recevait donc des points pour avoir torturé les deux rouquins- car il fallait bien appeler les choses par leur nom... Utiliser le sortilège Doloris, comme il l'avait fait, était passible d'emprisonnement à Azkaban ; mais Ombrage le récompensait... Evidemment, elle lui était reconnaissante d'avoir brisé la résistance des deux accusés, et aussi de les avoir punis par avance. Pour sûr, elle devait regretter de ne pas pouvoir les rudoyer un peu, elle aussi...
La sentence des deux rouquins arriva enfin, et William, anéanti, se laissa tomber sur sa chaise, près de Page. Ils n'avaient jamais pensé que leurs actes les entraîneraient si loin... Renvoyés... interdits de balai à vie... cette dernière partie du châtiment, totalement inattendue, devait être rude à encaisser pour Page. La satisfaction d'avoir résisté était bien peu de chose, à présent. Il semblait à William que sa tête bourdonnait, et il se cacha le visage dans ses mains. Sur les gradins, les brigadiers commentaient à mi-voix la sentence, mais le rouquin ne saisissait rien de leurs propos.
Les deux Serpentard qui étaient venus les chercher dans le cachot parlaient avec Ombrage. Elle leur donnait ses directives ; lorsqu'elle eut terminé, les deux garçons vinrent secouer les deux Gryffondor :

-Vous allez rester ici jusqu'aux vacances. Pas question d'organiser un transport spécialement pour vous, vous rentrerez par le Poudlard Express. Par contre, vous n'irez pas en cours... Madame la Directrice trouvera de quoi vous occuper, faites-lui confiance. Interdiction de sortir du château. Et ne vous avisez pas de lui désobéir, ou elle ne sera pas aussi clémente... En attendant, vous pouvez commencer à faire vos valises. Rompez !

L'un d'eux ricana, et l'autre poussa brutalement William pour le forcer à se lever. Faire sa valise. Le rouquin se leva, pris de vertige. C'était fini, il quittait Poudlard à jamais. Tout ça à cause de quelques blagues de potache. Il sentit que ses yeux brûlaient, et se hâta de se lever et de quitter la salle, de son pas rendu gauche par les entailles de Bower. Pas question que les brigadiers le voient pleurer. Il irait se pelotonner dans un des fauteuils orange de la Salle sur Demande, tranquille, pour y verser enfin les larmes qui voulaient tant couler. A condition que leur QG de la Salle sur Demande soit encore accessible, maintenant que les BR n'existaient plus...