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| | |  Sujet: Takeo Sin [en cours] ![Takeo Sin [en cours] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Ven 11 Avr - 12:16:34 | |
| - Citation :
- Nom : Sin
Prénom : Takeo
Age de votre perso : 16 ans
Age irl : 15 ans
Maison ou Profession : gryffondor
Détaillez le rituel en RP (15 lignes minimum)
Motivation : Le passé est douloureux. Les souvenirs font mals. Et Takeo le sait probablement mieux que quicquonque. Depuis sa plus tendre enfance, le jeune homme est hanté par des souvenirs, des souvenirs froids, durs, cruelles, lancinants. Alors pour y échapper, l'occlumentie a semblé être un moyen tout tracé. Pour oublier. our prouver qu'il en ai capable également, par pure volonté, par audace, par amour propre et par une inévitable fierté, sans aucun doute. « Tu plaisantes j’espère ?! ». Exclamation sourde, étouffée, suivit par quelques regards inquiets en direction de la porte de bois lourd et terne. Le visage brûlant, consterné de Shigeru observait avec une intensité nouvelle le visage de son jeune frère, tentant, les traits crispés sous une évidente concentration, de capter les traces de sa véracité dans ses gestes et dans ses yeux limpides qui évitait avec superbe de croiser l’expression muette et surprise de son interlocuteur. D’un geste élégant du bout de sa baguette, le jeune homme secoua négligemment ses cheveux en bataille, haussant les épaules avec une fausse désinvolture, marquant avec clarté son incompréhension. « J’ai le droit de savoir la raison de ta… lubie ?! » interrogea t-il finalement, comme a contre cœur en cachant une grimace contrôlée. Takeo cacha son amertume. Ils étaient proches mais les évènements tragiques d’une enfance refoulée les avaient considérablement éloignés l’un de l’autre pour des raisons aussi profondes que diverses. Leur vision de l’action n’avait pas été la même : l’un avait ressentit une haine profonde et ancrée, l’autre une haine triste, doucereuse et lointaine, probablement celle qui s’était montré la plus douloureuse et dévastatrice, mêlant a ces sentiments confus ce qui ressemblait a une vague de culpabilité et de remords refoulés, impossibles a oublier malgré des efforts visibles. Eux qui avaient partagé tant, ils leur arrivaient fréquemment de ne plus se comprendre, de ne plus saisir un geste, un mouvement qui aurait semblé si fluide auparavant. « J’avoue que je ne te comprend pas moi non plus… on ne deviens pas occlumens du jour au lendemain par simple… pressentiment ! C’est une discipline qui demande de la rigueur, de l’entraînement et un bon professeur... Tu es en cinquième année ! On te suggère juste un peu de réalisme dans ta décision ! ».
La voix qui s’était élevée, haute et claire, était celle d’Ana, cette adolescente de serdaigle croisée des années plus tôt dans le bus et qui prenait part, pensive, a la discussion. Le jeune homme la savait plus que raisonnable et tout sauf lunatique. Elle parlait sous le couvert du conseil, sur un ton qui s’accordait avec audace a celui de son frère, plus doux et interrogateur néanmoins, ses boucles noires encadrant son visage pâle et hautain aux traits fins et réguliers, ses yeux bleus parcourant d’un mouvement ample les pages du livre posé devant elle, visiblement absorbée par l’ouvrage a l’épaisse reliure de cuir. Par petits coups secs de l’extrémité de sa baguette de bois clair, les pages tournaient d’elles même dans un bruissement de feuilles et de papiers sous les ordres secs de l’adolescente, autoritaire. La bibliothèque n’était pas des plus animée mais la discrétion y était facile, le regard impérieux de la bibliothécaire coupant court a toute trace d’agitation potentielle.Décidé a ignorer les commentaires désobligeants de l’assemblée et de son public limité, le jeune homme mima maladroitement une passion soudaine pour un livre sur les dragons québécois, sentant sur lui les regards des de son frère et de la bleue et bronze. Peut être n’aurait il dû leur faire part de ses projets mais en ces instants, il avait besoin d’Ana et mettre Shigeru au courant lui avait semblé en premier lieu des plus naturels, ignorant jusqu’où irait cette étonnante réticence. Occlumens. Pour lui, ce mot lui avait évoqué une épreuve droite et tracé, un moyen comme un autre d’échapper a des souvenirs douloureux et des cauchemars quotidiens et harcelants qui hantaient ses esprits et pensées, qu’il cachait sans peine sous une bonne humeur et des blagues douteuses. Peut être espérait il quelque chose de plus tout simplement, un moyen de se prouver qu’il valait… mieux ? Mieux que se qu’on s’amuser a lui accorder parfois, mieux que Mescaline qui avait détruit des années d’enfance joyeuses et insouciantes. Ana ne comprendrait pas cette décision. Il ne lui avait jamais parlé et ne lui parlerait pas de ce passé dont il avait honte. Honte de cette mère fantomatique qui n’avait plus qu’un vague espoir malgré une guérison lente, de ces petites histoires sordides qui faisaient jaser les commères. Après la mort de son père, la petite sorcière du nom de mme Sin avait été hospitalisée a Ste mangouste pendant quelques jours avant une sortie provisoire. Mais c’était le temps qui avait fait changer les choses avec lenteur mais progression.« Si je t’en ai parlé, c’est principalement parce que j’ai besoin de ton aide Ana… » jeta finalement Takeo en parcourant de nouveau des yeux l’étagère couvertes de livres, récents ou abîmés, pour finalement s’arrêter sur un ouvrage plus épais que les autres, datant sûrement de plusieurs années. Le tirant d’un coup sec de sa place, il le posa sur la table, soulevant un nuage dense et compact de poussière qui fit toussoter son jumeau. Sceptique, Ana l’observait du coin de l’œil, intriguée malgré ses objections.« T’aider ? Tu m’expliques comment ?! Je n’y connais rien en matière d’occlumentie si ce n’est quelques rudiments… pratiques ! »« Je sais » l’interrompit le gryffondor en feuilletant les pages jusqu'à la première de couverture qu’il inspecta minutieusement. « Ce n’est pas pour ça… ». Il tapota sur les caractères de l’ouvrage, victorieux mais appliqué. « Jessica Numberg, elle est l’auteur de ce livre sur l’esprit et elle consacre plusieurs chapitres sur l’occlumentie. Tu sais des choses sur elle ? ». Ana était une lectrice aguerrie et ses connaissances en avaient étonné plus d’un malgré l’habitude, retenant avec une facilité déconcertante des notions entières de théorie et de pratique.La serdaigle leva un œil intrigué, léger haussement de sourcil, marquant une pause le temps de la réflexion. Son regard s’était arrêté sur le livre qu’elle observait, curieuse, une mimique contemplative sur son visage qui reflétait a présent une évidente passion pour le sujet. « Elle a été une occlumens de talent qui a travaillé pendant près de trente ans pour le gouvernement. A la cinquantaine, elle a intégré le bureau des aurors et s’est montrée particulièrement active malgré une vigueur qu’elle n’avait plus. C’était une sorcière de talent, hors pair pour être plus claire. » Nouvel arrêt. « Elle s’est beaucoup investit dans la lutte contre les mangemorts et a été récompensé pour ses efforts par plusieurs prix. Elle a quitté Londres a soixante ans pour habiter a Kingston où elle doit encore vivre actuellement j’imagine… ».Le jeune homme respira plus librement. Kingston. Ce n’était pas très éloigné de Londres et habitant en banlieue londonienne, c’était une ville relativement facile d’accès pendant les grandes vacances, sa population a majorité moldue ne serait pas trop gênante et une heure en transport non magique, seul a sa disposition jusqu'à sa majorité sorcière, serait amplement suffisante. Inutile de remettre en doute les déclarations de la bleu et bronze, qu’il savait exactes dans leur intégralité. A présent, c’était l’impatience qui avait cédé sa place à la nervosité et le jeune homme se trouvait ravis de cette succession de bonne nouvelle. Bonne ? Peut être pas mais encourageante en tout cas. « Elle doit être âgée maintenant » constata Ana en relevant ses yeux bleus du livre, pensive de nouveau. « Si tu veux son adresse exacte, tu devrais te rendre au ministère. Ils doivent avoir des registres sur leurs membres que tu devrait pouvoir consulter en t’y prenant bien mais j’ignore si ils sont libres a tout public… »« Merci Ana… » |
| | | | | | Sujet: Re: Takeo Sin [en cours] Ven 11 Avr - 13:02:40 | |
| Le train filait a vitesse régulière et constante. Sous les yeux du jeune homme, les paysages de campagnes verdoyantes avaient pris la place des immeubles gris, des villas propres et des jardins entretenus avec une minutie étonnante, les voitures moldues étincelantes sous le soleil des vacances d’été s’éloignant lentement de l’horizon. Les genoux repliés, le dos callés sur un des fauteuils du train, le jeune homme grommelait intérieurement. Ces non magiques avaient de drôles d’idées vraiment ! Qui pouvait bien avoir conçu ces transports horriblement inconfortables et bruyants ?! Peut être était ce les émotions de la veille qui rendaient le jeune homme si grognon et hargneux, grimaçant en repensant au sort tragique promis par le gardien du ministère. Suivant les conseils de la jeune bleu et bronze, l’adolescent s’était rendu sans craintes, sa baguette tournoyant lentement entre son pouce et son index, au centre universel de la magie que représentait le ministère, énonçant a la voix mécanique et grésillante de la petite cabine téléphonique étroite maquant l’entrée qu’il venait en simple visiteur. Dans sa poche de jean, il sentait encore le badge métallique portant la mention de sa place au sein du ministère et frémissait encore en pensant aux risques encourus. L’infraction qu’il avait commise lui aurait probablement value une intervention disciplinaire de haute ampleur et il se voyait mal face a ces sorciers hargneux, juges de mauvaise grâce en robe noire.
Il avait plaidé longtemps auprès d’une demoiselle à la peau mate et au fort accent espagnol l’autorisation de consulter les dossiers de l’ancienne employée sous son regard attendrie mais résolue, un peu perdue sous le flot des demandes qu’elle recevait. Son interrogation lui avait valu un vague « non » qu’il devinait définitif. Devant ces interdictions et emporté par ses quelques idées et plans mal définis, il était entré dans les bureaux, subtilisant quelque chose qui ressemblait a un vague dossier corné et quittait les lieux, le cœur battant résolument la chamade dans sa poitrine d’adolescent.A présent installé sur l’un des fauteuils du train, s’était avec une expression de sérieux inhabituel qu’il tournait les pages avec douceur, détaillant précieusement les détails des pages rédigés. Délaissé depuis apparemment longtemps par un ministère insouciant, le jeune gryffondor doutait que les feuilles est été ensorcelées par précaution, tant leur aspect semblait abîmé et misérable, certains coins de page impossibles a déchiffrer malgré toute son attention. Sur certains profils rédigés a la plume, on avait joint des photos un peu jaunies dans lesquelles les sorciers secouaient la main avec tristesse ou d’un air indubitablement solennel, leur badge « employé » étincelant sur leurs insignes, malgré un éclat un peu perdu. Anaïs Lombert, Helfort Rudy… Tant de nom qui défilait sous ses yeux, des noms oubliés pour une large majorité. « Numberg ! » s’exclama Takeo avec un sourire de ravissement devant le nom qu’il dégrafa précieusement du dossier pour en observer mieux les détails, cachant difficilement son impatience. - Citation :
- Jessica Eloîse Numberg
Employée au département des mystères,
Poste a responsabilité
Célibataire
13 avenue St Helcord Kingston
La photo était jaunie et abîmée, ne laissant entrevoir que le visage souriant et tendre d’une jeune femme blonde, fine et élancée, un sourire envoûtant sur ses lèvres maquillées d’un rouge vif en contraste avec la pâleur de sa peau et de ses cheveux, élégante dans sa robe blanche, légère, une baguette en bois de cerisier dans la main droite qu’elle maintenait contre son cœur. Son visage rayonnait malgré la date de la photo, dans une jeunesse qui semblait avoir traversé les temps et qui ne pouvait arracher qu’un sourire a un éventuel spectateur. Le gryffondor rangea le morceau de parchemin ; observant le reste des paysages de verdures que traversaient maintenant quelques routes sinueuses. Il n’avait pas réfléchit a sa manière d’approcher cette femme. Comment lui expliquer sa visite improvisée, son ambition, son envie et il se rendait compte a présent uniquement de l’ampleur de la tâche…Il n’avait pas eu à prétexter pour obtenir d’une mère occupée l’autorisation d’une visite brève à Kingston, marmonnant quelques explications inutiles et incongrues, grommelant a l’adresse de la petite sorcière voûtée sa soudaine passion pour tel ou tel église reconnue et les expériences culturelles a découvrir. Durant l’échange, Shigeru l’avait toisé du regard, amère mais discret, reflétant clairement sa position face à l’idée de son jumeau mais refusant catégoriquement d’intervenir, proposant vaguement, par allusions, de l’accompagner dans la ville si il le souhaitait. Takeo l’avait écarté. Gentiment mais avec une certaine fermeté, convaincu d’une tâche a effectuer seul et indépendamment de sa famille, même la plus proche. Son frère n’avait pas insisté et s’était contenté d’un hochement de tête approbateur, le premier depuis la nouvelle lubie du jeune gryffondor. Qu’importe. Il ne ressentait pas le besoin d’une compagnie quelconque et, en cet instant, préférait les découvertes hasardeuses effectuées seul à une bande à un ami souriant. Par mesure de commodité, par pressentiment également. Le train avait peu a peu ralentit, le bruit de cloche retentissant a l’intérieur des wagons indiquant un arrêt imminent. Suivant les gestes d’un moldu aux mains immenses et au cou gras, renforcé par une moustache épaisse sur son visage boursouflé, le japonais rangea les feuilles, tirant derrière lui un sac noir entrouvert. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la rue citée dans le dossier, la ville étant de petite taille et les villas majoritaires. Le numéro 13 était une maison typiquement anglaise de briques rouges, respectant avec minutie le style bien particulier des villas traditionnelles anglophones, avec ses volets blancs grand ouverts et ses massifs abondant de fleurs, de rosiers, de lilas et d’une espèce dont le jeune homme se demanda si elle n’était pas d’origine magique. Malgré le bon goût des non magiques respectés dans une décoration savante, quelques détails infimes permettaient d’affirmer les origines de la sorcière établie ici : ces plantes qui croissaient d’elles mêmes, ces sonnette en forme d’œil que l’asiatique aurait juré voir bouger quelques minutes plus tôt, inspectant le nouvel arrivant par un regard circulaire dans la pièce. Tapant a contre cœur contre la porte, impatient mais visiblement nerveux, c’est avec une légère amertume que Takeo renouvela son geste, accueillit par un « j’arrive » tonitruant qu’il devinait de l’autre coté de la paroi. La poigné pivota doucement, laissant apparaître une petite sorcière, voûtée et replète mais a l’expression vive et aux yeux pétillants. L’adolescent cacha sa surprise : difficile de croire que cette femme était la même que celle de la photo, fine et élégante, droite et fière. Seul la couleur ambre de son regard et ses mèches blondes, presque blanche, son maquillage et sa peau pâle rappelaient la sorcière de l’image : ses formes s’étaient affaissées, son visage semblait plus fatigué et les rides de l’âge se découpait nettement sur sa peau craquelée. « Vous désirez ? » interrogea la vieille femme, impérieuse.« Jessica H…. »« Qui voulez vous que ce soit d’autre ! » l’interrompit la sorcière en observant son visiteur. « Qu’est ce que vous voulez ?! ». Pas de hargne dans sa voix mais une interrogation froide. C’est un peu hésitant que le japonais lui répondit.« Je suis Takeo Sin, il y a quelques années, vous avez rédigé un livre sur l’occlumentie et j’aimerais… en… parler ? » acheva t-il sur le ton de la question a double sens. Le visage de la vieille femme s’assombrit. D’un geste de la main, elle lui fit signe d’entrer, avec une docilité déconcertante vu le personnage. |
| | | | | | Sujet: Re: Takeo Sin [en cours] Ven 11 Avr - 20:51:13 | |
| Ils étaient assis, le jeune homme confortablement installé dans l’un des fauteuils moelleux du petit salon, éclairé par la lumière vive de l’extérieur et les flammes inutiles d’un feu de cheminée allumée. La vieille femme s’était affairée quelques minutes dans la cuisine exiguë communicante avant d’en sortir, un plateau peint de fleurs criardes roses dans les mains sur lequel vacillait dangereusement des tasses de porcelaine remplie d’un thé fumant. Tendant une tasse à son interlocuteur, posant le reste du plateau sur une table basse, s’installant face au jeune gryffondor, ses deux mains sur sa robe de sorcière sur laquelle elle avait passée une veste moldue. Takeo avala difficilement une gorgée du liquide brûlant, un regard circonspect sur la pièce, des décorations vieillottes aux fauteuils de cuivre.
« Et vous venez d’où comme ça ? »Interrogea la vieille femme.
« De Londres, j’ai lu votre livre… »
« Oh, il n’est pas uniquement de moi. J’ai rédigée seulement quelques précisions ici et là. L’occlumentie est un art qui s’enseigne, pas qui se raconte dans un bouquin commercialisé ». objecta Jessica Numberg avec modestie mais un sérieux incontournable. « Pour être honnête, j’étais contre ce projet mais que voulez vous… ». Elle reposa sa tasse avec un tintement sonore et cristallin. « J’étais en poste au ministère a cette époque. Venir de Londres jusqu’ici est un peu étonnant pour un gosse de… quinze ans ? »
« Seize. Je… »
« Poudlard ? » le coupa t-elle une nouvelle fois.
« Gryffondor » compléta le garçon.
« J’étais à la maison de Godric moi aussi… ». Profitant du bref moment de silence, l’adolescent se jeta dans le vif du sujet avec espoir.
« J’aimerais apprendre l’occlumentie »
« Je sais »
« … »
« Vous ne seriez pas venu sinon. Je ne prend pas d’apprenti » |
| | | | | | Sujet: Re: Takeo Sin [en cours] | |
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