|  Sujet: [Entretien Avec La Peur] ![[Entretien Avec La Peur] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mer 10 Sep - 5:49:34 | |
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« Les menteurs ne gagnent qu'une chose, c'est de ne pas être crus, même lorsqu'ils disent la vérité. »
« On se console souvent d'être malheureux par un certain plaisir qu'on trouve à le paraître. »
Murmura t-il dans le couloir du septième étage lorsqu'il sembla marcher au ralenti parmi les élèves qui affluaient dans l'autre sens, tous, le sourire aux lèvre, certain relatant encore la confrontation avec leur peur, d'autre montrant inopinément Qare du doigt, comme si tout était permit. Cachant son visage tant bien que mal dans les cheveux mi longs et bleus, le vent ne faisait qu'aggravait les choses, en soufflant fébrilement pour inciter le petit être noir à placer ses cheveux en arrière, ses mèches volant bien trop pour être contenu ainsi dans le vide total. Il ne pouvait se permettre d'employer son ombrelle dans les couloirs, il aurait sans doute encore plus attiré les foudres de la moquerie, qui semblait le tenir en haleine depuis maintenant quelque jour.
« La peur est insensée, elle craint même les choses dont elle attend du secours. »
Se dit-il lorsqu'il aperçut un rat se faufiler entre deux dalles du murs, et à cet instant, il se sentit bien plus infime que cette bête, qui elle avait au moins la chance de l'ignorance. Elle était bête, et même si elle souffrait de cette ignorance ignorée, le scepticisme lui permettait de se complaire dans sa paraisse et son ivresse de bonheur illusoire. Dieu avait eu la bonne idée de permettre aux hommes pouvoir lever la tête vers le ciel, et là, les hommes comprirent qu'ils étaient bien peu de chose.
Arrivé enfin devant la porte du bureau de professeur Rogue, puisque c'était en ces lieux qu'il avait rendez-vous avec le professeur, Qare ne montra aucun signe de faiblesse, et ne fit que frotter son œil avec le revers sa manche bien trop grande pour lui, un uniforme pour 1ere année encore trop ample pour sa petite personne. Levant alors le bras, pour ainsi marquer sa présence d'un frappement de porte, il sembla se rétracter un instant, avant de froncer les sourcils et de tambouriner la porte vieillie et sans vie. Aucun bruit à part peut être l'écho du contact entre les phalanges de la main de Qare et de la porte, se fit entendre dans tout le cachot froid et humide, comme l'esprit du Serdaigle. Peut être le professeur n'était pas là, ou peut être n'avait-il pas entendu.
« Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi. »
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