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 Sous le signe du combat [PV Potter]
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MessageSujet: Sous le signe du combat [PV Potter]   Sous le signe du combat [PV Potter] EmptySam 8 Déc - 14:49:28

La nuit était le plus beau cadeau qu'elle pouvait recevoir. Sept heures d'insomnies, se transformant en sept heures de recherches poussées. Mescaline dormait profondément, mais un mauvais rêve, plus incompréhensible qu'effrayant, l'avait tirée hors de ses couvertures. Ainsi, sept heures durant, elle avait fouillé sa maison de fond en comble. Elle n'avait trouvé rien d'autre que des liasses de parchemins sans importance qui ne la mèneraient nulle part. Un sentiment d'échec se lisait en elle, et elle était bien décidée à en changer. Une simple cape, des chaussures, et elle était déjà perdue au dehors, vagabondant dans l'obscurité. Mais où était-ce déjà ? Les vitrines de son village défilaient sous ses yeux, s'attendant à tout moment à voir surgir celle qu'elle désirait.

*Ah... La voilà.*

Elle se tenait à présent devant une librairie défrichée. La vieille dame qui l'avait pendant longtemps tenue était morte et enterrée, mais personne n'avait jamais prit le soin de débarrasser la boutique. Mescaline le savait bien - elle était d'ailleurs peut-être la seule dans son minuscule village - qu'une quantité infinie de livres magiques plus ou moins précieux reposaient en cet endroit. Elle ouvrit la porte et le petit courant d'air souleva une nappe impressionnante de poussière blanche. Le noir total. Même à l'extérieur, il semblait qu'un croissant de lune éclairait en partie les maisonnettes. Mais ici, il n'y avait pas la moindre source de lumière. Elle marcha très lentement, traînant les pieds pour éviter de marcher sur quoi que ce soit d'autre que le sol et chercha à tâtons sur les tables. Il n'y avait pas la moindre lampe à huile à portée de main, ainsi la jeune femme sortit sa baguette, éclairant la pièce d'un Lumos. L'entassement de manuscrits, de livres de toutes les sortes, de toutes les tailles était tel que les étagères et les tables sur lesquelles ils reposaient n'étaient plus visibles, sans parler du carrelage qui avait fondu sous une épaisse couche de résidus et de nouvelles paperasses.

Par où commencer ? La boutique était composée de cette unique pièce, très petite, mais tout ce qu'elle contenait fournissait de la lecture pour toute une vie. Le coeur plein d'espoir, elle entama une étagère, classant certaines feuilles, conservant celles qui lui paraissaient inutiles d'un côté, et celles qui auraient pu l'aider de l'autre. Au bout de deux heures intenses d'appréhension, la lassitude, puis le sommeil commencèrent à la gagner. Aucun résultat. Ce nom... Elle allait bien finir par le trouver sur un parchemin, elle ne l'avait tout de même pas inventé. Une seule pensée la fit persister : le fruit du dur labeur était toujours le plus savoureux. Autrement dit, elle n'avait pas encore finit de fouiller si elle voulait des réponses à ses interrogations.

Elle dirigea sa baguette vers les murs de la pièce, cherchant une heure. Six heures. A peine deux heures avant que le soleil ne fasse son apparition. Avait-elle gaspillé tout ce précieux temps pour rien ? L'échec n'était pas supportable. Tout ce qu'elle souhaitait à présent, c'était de retrouver ce fameux parchemin, ou au moins, quelques informations qui seraient bienvenues. Elle se remit donc assidûment au travail. Soudain, un gros manuel à l'aspect étrange et mystérieux attira son attention. Epais, entassé parmi les autres, une belle reliure en cuir et des lettres d'argent qui formaient le titre "Vie et mort des sorciers célèbres"... Tout pour capter le regard de la Belle ! Elle commença à la feuilleter, cherchant un chapitre qui serait approprié à sa quête.


Citation :
Les alchimistes

Quoi de plus beau ? Mescaline espérait juste qu'elle n'avait pas pratiqué le hors-sujet en venant faire ses recherches en ces lieux. Si elle parvenait à savoir, d'une manière ou d'une autre, où se trouvait le Parchemin d'Alexandre, le Seigneur des Ténèbres lui serait certainement très reconnaissant. Le chapitre était divisée en plusieurs parties, chacune racontant l'histoire d'un alchimiste. Elle tomba sur le nom de Flamel et se mit à lire le paragraphe.

Citation :
Flamel utilise les méthodes que lui a enseignées le vieux médecin, Maître Canches, et le 17 janvier 1382, d'après lui, il serait parvenu à un premier résultat en transmutant du mercure en argent.

La Belle continua de parcourir le papier vieilli. Elle savait déjà quantité de choses sur cet homme.

Citation :
Flamel raconte :« Je fis la projection avec de la pierre rouge sur semblable quantité de mercure [...] que je transmutais véritablement en quasi autant de pur or, meilleur certainement que l'or commun plus doux et plus ployable. »

La jeune femme soupira. Elle se contrefichait de ce qu'il avait bien pu faire avec cette pierre. Où était-il ? Etait-il toujours en vie ? Elle poursuivit à nouveau sa lecture mais aucun autre indice ne fit surface. Elle continua pourtant à tourner les pages, insistante, certaine qu'elle allait finir par connaître la vie de tous les alchimistes par coeur.

Soudain, un nom. Le nom... Celui de ses rêves, qui à présent lui apparaissait limpide comme l'eau d'une source. Paracelse. Elle survola attentivement ce qui s'ensuivait. Paracelse n'était pas son vrai nom. Un pseudonyme, un surnom conservé ? Ce n'était pas précisé. Mais il était en tout cas né sous le nom Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, en 1493.


Citation :
Homme humaniste, il s'intéresse aux nouveautés, aux recherches, et aux réflexions de la vie. L'alchimie est l'une de ses passions, un besoin de savoir insatiable. Tout au long de son apprentissage d'alchimiste, l'abbé Trithème le prend sous son aile.

Ainsi, elle n'avait rêvé que d'un tel homme ? Etait-ce en rapport avec sa mission ? Mescaline regarda par la fenêtre, comme en quête de réponse. Mais elle ne vit rien d'autre que le ciel qui s'éclaircissait à vue d'oeil. Elle en avait finit pour cette nuit. Peut-être reviendrait-elle finir ce gros bouquin la nuit prochaine, si ses yeux le supportaient. En attendant, elle avait d'autres choses à faire...

***


Une matinée magnifique se préparait : sombre et froide, comme la jeune femme les aimait tant. Les entrailles du cimetière étaient encore plongées dans la noirceur la plus profonde, l'ombre des arbres conservant avec insistance le givre qui avait recouvert les tombes. Le soleil de l'aube ne parvenait pas encore à filtrer à travers les feuillages, et une épaisse brume, inhabituelle en ce mois d'octobre, flottait lentement dans l'obscurité. Pas le moindre signe de vie, pas le moindre oiseau gazouillant, pas le moindre mouvement de branchage. Rien que le néant, glacial et angoissant.

Dans un crac ! sonore, une silhouette sombre apparut et rompit ainsi le calme des sépultures. La Belle marchait lentement de tombes en tombes, cherchant le nom qu'elle avait eut tant de mal à dénicher. Peu de résultats, se disait-elle. Mais elle n'en avait pas encore finit avec cette histoire.

Elle s'approcha de l'une d'elle, pensant l'avoir trouvé, mais ce n'était qu'une tombe pourrie, celle d'un dénommé Frank Bryce. Aucune importance, pas le moindre rapport avec Paracelse. Tandis qu'elle s'approchait d'une deuxième, une silhouette humaine passa dans la brume, à peine perceptible. Des bruits de pas sur les feuilles mortes mirent la Belle en alerte. Baguette en main, elle s'avança lentement vers ce qui pourrait être une victime.
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MessageSujet: Re: Sous le signe du combat [PV Potter]   Sous le signe du combat [PV Potter] EmptyDim 9 Déc - 17:06:03

Une fois de plus, Harry avait passé une de ces pénibles nuits quasi-blanches qui lui ankylosaient le cerveau et cernaient ses yeux de marques violacées. Une fois de plus, il avait attendu jusqu’à tard dans la soirée l’arrivée de son parrain, ses prunelles émeraudes comme hypnotisées par l’âtre de la cheminée ou dansaient des flammes qui oscillaient entre le grenat et l’orangé. La Salle Commune ne se vidant que très lentement, l’angoisse du Brun, déjà portée à son paroxysme, le rendait dans un tel état d’agitation qu’il se trouvait dans l’incapacité de jouer la carte de la discrétion à la perfection. Hermione et Ron s’étaient proposés de rester avec lui, mais il avait refusé, en partie pour leur propre intérêt ; le stress qu’il éprouvait rien qu’en songeant aux conséquences dramatiques que pourrait avoir ces illégales entrevues si jamais elles venaient à être découvertes pesait déjà bien trop lourd sur ses épaules d’adolescent pour qu’il y ajoute les soucis que ses deux meilleurs amis auraient par sa faute si ils se faisaient prendre.

Hermione avait eu beau débattre durant de longues minutes, Ron avait eu beau chercher à comprendre le refus du Brun en le harcelant de multiples questions, rien ne l’avait fait changer d’avis, il était resté obstinément campé sur ses positions, et ses deux amis avaient finalement déclaré forfait. Il avait donc attendu, seul, volontairement assis sur une chaise de bois à dossier droit destinée à l’aider à lutter contre un sommeil qui se faisait de plus en plus décidé, de plus en plus insistant. Ses membres étaient cotonneux, ses paupières d’une lourdeur insoutenable et son esprit menait un combat acharné pour rester connecté à la réalité et ne pas sombrer dans un abysse irréel embrumé de rêves et de songes.

Un visage. Familier, chaleureux, flottant parmi les flammes rougeoyantes apparut soudain aux yeux de Harry. Un sourire bienveillant éclairait le faciès de son parrain et une pointe de malice illuminait son regard devant le sursaut qu’il avait fait produire à son filleul somnolent et son inquiétude palpable. Puis le visage crispé de Harry s’était largement détendu en reconnaissant Sirius et l’avait gratifié d’un sourire rayonnant. Mais, lorsqu’il apprit que l’ancien prisonnier de la terrible forteresse d’Azkaban s’était offert une après-midi de liberté, il ne put lui en vouloir. Qui pourrait supporter, après douze ans de claustration dans des conditions inhumaines d’être de nouveau enfermé ? Sirius devait vivre un calvaire, cloîtré entre quatre murs sinistres qui, jadis, avaient abrités sa redoutable famille adepte de Magie Noire, subissant par la même occasion les pluies de sarcasmes que Rogue se délectait à lui lancer.

Mais il ne put s’empêcher de lui reprocher ce manque évident de prudence. Parce qu’il tenait à lui, parce qu’il était son parrain, sa seule famille, la seule qu’il ait jamais eue. Il avait toujours été la seule personne apte à le comprendre, et lui seul avait un jour partagé ce qu’il ressentait. Il était réconfortant et précieux d’être compris. Mais il n’aurait jamais deviné son lieu de destination. Godric’s Hollow. Le seul endroit ou Harry rêvait de se rendre, après ses études. L’endroit qui abritait la sépulture de ses parents, l’endroit ou il avait passé une année de son existence, la seule année en compagnie de Lily et James. Cet endroit même ou la maison qui vit le sauvage massacre de ses parents et la survie miraculeuse de lui-même reposait.

La curiosité vola la lueur d’éclat appartenant à l’inquiétude dans les iris d’une verdure sans pareille de Harry qui, avide d’en savoir plus, prit soin d’ancrer au creux de son cerveau chaque mot que son parrain lui narrait, chaque expression de son visage, afin de se recréer avec le plus de précision possible ce village qui regorgeait de souvenirs de sa tendre enfance. Après ce long récit, Sirius voulu lui offrir un présent et, avant que Harry n’ait pu poser une seule question, le bras de son parrain avait rejoint sa tête, tendu vers Harry, et, au creux de sa paume ouverte se tenait un petit objet, possédant une forte similitude avec une toupie, jouet servant à distraire les enfants Moldus. Il avait appartenu à son père, lui expliqua Sirius.

Certes, l’objet était magnifique. Ses parois de verre étaient si fines, si lustrées et si éclatantes qu’on aurait pu croire à du cristal, les embouts étaient d’or finement ouvragé, ornés d’arabesques sculptées à main de maître, les initiales de son Père frappées par Gobelin. Lorsque son parrain avoua qu’il l’avait récupéré sous les décombres de ce qui avait été jadis la maison familiale des Potter, Harry eut du mal à le croire. Ce vestige de son Père avait traversé les années sans qu’aucun dégât ne vienne souiller sa beauté. Mais ce qui rendait ce Scrutoscope inestimable aux yeux de Harry, c’était qu’il avait appartenu à James, que maintenant il lui était légué, et non le fait qu’il soit sublimissime.

Les yeux humides d’une émotion trop mal contenue, Harry remercia son parrain d’une voix chevrotante, qui le réconforta avant de s’éclipser. Le Brun resta longtemps sur sa chaise, serrant dans ses mains une des uniques choses qui avaient le pouvoir de le rapprocher de ses parents, de prouver qu’ils avaient bel et bien existés. Comprenant que le sommeil, qui voulait à tout prix l’attirer à lui il y’a quelques instants, ne viendrait plus, Harry se leva, et, son corps lourd de nostalgie, franchit péniblement l’orifice faisant office de Sortie de la Salle Commune des Rouge et Or.

Pourquoi le Cimetière ? Pourquoi cet endroit morbide glacé par une légère couche de givre automnale ? Parce que les morts ne jugeaient pas. Parce que les défunts lui apportait la paix que les vivants dédaignaient lui offrir. La tranquillité. Le calme. La sérénité. Choses si précieuses ces temps-ci pour le jeune Potter qu’il se devait de les délecter comme il se doit. Avec pour seule compagnie son Scrutoscope récemment acquis et ses pensées nostalgiques, il errait entre les rangées de Sépulture de pierre ou de marbre, fleuries ou totalement nues.

Il était seul, c’était certain. Pas un bruit ne parvenait à ses oreilles, seul la légère brise chuintante matinale brisait la douce symphonie du silence. Mais, si le Cimetière était dénué de toute présence humaine excepté Harry, pourquoi son Scrutoscope émettait un sifflement aigu, strident et prenait une teinte d’émeraude la plus pure ? Avec prudence, il dégaina sa Baguette de sa Poche, scrutant les alentours…


Dernière édition par le Mer 12 Déc - 19:11:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sous le signe du combat [PV Potter]   Sous le signe du combat [PV Potter] EmptyMer 12 Déc - 13:37:57

Alors que Mescaline scrutait le brouillard, une lueur rougeâtre, légèrement brouillée par son manque de visibilité, apparut à l'endroit même où elle avait vu passer la silhouette. Un faible sifflement strident l'accompagnait, son qui fit dresser les cheveux sur la nuque de la Belle. La baguette toujours levée, elle s'avança. De sa main libre, elle releva la capuche sur sa tête afin de masquer une partie de son visage. Seule sa bouche restait visible, et la jeune femme doutait que l'inconnu, si il était indésirable, puisse la reconnaître ainsi vêtue. Elle tendit sa main devant elle de façon à savoir s'il y avait des obstacles. Elle se promenait toujours sur le petit chemin tracé entre les tombes, entourée de bruyères et de chrysanthèmes. Elle bifurqua brusquement sur sa gauche, enjambant un pot de jacinthes. Elle venait de se souvenir de ce sifflement. Un Scrutoscope, sans aucun doute. Elle reconnaissait le bruit qui en émanait, elle ressentait sa présence...

A l'époque où son père vivait toujours, à l'époque où Mescaline n'avait pas encore eut le courage de l'assassiner, il ne pouvait s'empêcher de conserver en permanence un tel objet avec lui, et il avait même finit par en décorer la maison familiale. Ainsi, la Belle en avait déduit qu'il craignait les forces du Mal, et les servir aurait été l'une des dernières choses qu'il aurait souhaité faire dans sa misérable et courte vie. Quel imposteur... Même si Mescaline n'avait aucune connaissance de ses origines, elle avait toujours pensé que son père n'était qu'un traître à son sang, un Impur, un lâche, aujourd'hui poussière enterrée six pieds sous terre. Mais elle se trompait peut-être. A vrai dire, elle n'en savait rien. Depuis bien longtemps, elle cherchait un moyen de revenir en arrière par la pensée ou autre, afin de savoir réellement qui elle était. Un point clé de son existence passé sous silence, disait-elle.

En attendant, elle était plongée dans une brume aveuglante, la rosée du mois d'automne se déposant délicatement sur les feuillages. Adossée à l'arbre, un vieux saule rongé par la temps mais tout aussi majestueux, elle essayait de transpercer la couche blanchâtre du regard pour y chercher l'intrus. La personne qui se trouvait dans ce cimetière en sa compagnie savait qu'elle était là de par le précieux objets qu'il portait. La Mangemort était en partie dévoilée, mais elle n'était pas encore démasquée. Il ne savait pas, il ne la connaissait pas, il ne savait en aucun cas qu'elle était Mescaline Sin, Mangemort Débutante attitrée de Lord Voldemort, qui vivait avec sa mère au 3, Church Road, dans un petit village près de Londres nommé Rowley Regis. Il ne savait rien sur son cas, aucun soucis à se faire, alors... Elle avait sa baguette, toute sa tête et une rage de vaincre souvent peu contenable. Tomber ainsi entre les griffes d'une femme comme elle, d'une telle psychopathe. Que de souffrances pour pas grand chose, mais tout dépendait de l'identité de l'inconnu.

Si c'était un élève, il avait plus qu'intérêt à trouver une bonne excuse quant à sa présence ici. De toutes façons, il pouvait donner la meilleure raison qui existe, il y avait de grandes chances pour qu'elle le tue quand même. Si il se révélait être un moldu, un cracmol ou un Sang-de-Bourbe, il paierait et ne ferait pas long feu. Si c'était un Mangemort, elle verrait bien. Une simple discussion ne lui ferait pas grand mal, histoire de se débarrasser l'esprit de ce Paracelse.

Elle aspira une grande bouffée d'oxygène et fendit la brouillard de sa baguette, pensant très fort la formule suivante :


*Hominum Revelio*

Aussitôt, un entremêlement d'étincelles jaunes et oranges jaillirent lentement de sa baguette, désignant la zone où la silhouette avait disparu. D'un second geste, elle arrête le sortilège qui produisait tout de même un peu de lumière. Sa présence était de toutes façons marquée par le Scrutoscope, elle n'avait donc pas besoin d'être très méticuleuse quant à la conservation du silence matinal. Baguette brandie, elle marcha à pas de loup, le plus lentement et silencieusement qu'elle put, jusqu'à l'endroit qu'on lui avait destiné. La silhouette, qu'elle suspecta d'être la même, se déplaça légèrement. Au fur et à mesure qu'elle avançait, elle pouvait distinguer de plus en plus aisément la personne. Lorsqu'elle fut environ à deux mètres d'elle - d'après ce qu'elle put en juger - elle aperçut une baguette. Bien sûr, une baguette. Quel était le degrés de stupidité que l'on devait avoir pour se promener dans un cimetière sans baguette magique, et surtout si près de l'ancienne maison du Seigneur des Ténèbres, la maison des Jedusor ? Elle trancha en un choix pour le moins risqué, mais moins en tout cas que celui qui consistait à attaquer de face. Elle se jeta brutalement sur le côté, évitant un jet de lumière rouge de justesse. Si l'individu pensait l'arrêter avec un simple sortilège de désarmement, il se trompait. Elle se cacha derrière un arbre, puis courut d'un pas aérien jusqu'à un autre, et ainsi contourna sa cible vivante. Des bruits de pas sur les feuilles lui parvenaient toujours. Lorsqu'elle fut certaine qu'il lui tournait le dos, elle avança vers le centre, là où elle pensait qu'il se trouvait. Le seul sens qu'elle maintenant bien éveillé était l'ouïe, sa vue étant obscurcie par le temps, ses narines ne captant aucune autre odeur que celle de l'humidité des arbres.

Elle pointa sa baguette sur la silhouette qui se dessinait lentement devant elle et parla d'une voix rauque.


- Mais que diable fais-tu ici, étranger ?

L'autre lui tournait toujours le dos, elle ne pouvait pas distinguer ses traits. La seule chose qu'elle remarqua était ses cheveux d'un noir de jais, et sa taille trop petite pour être celle d'un adulte...
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MessageSujet: Re: Sous le signe du combat [PV Potter]   Sous le signe du combat [PV Potter] EmptyJeu 13 Déc - 20:51:13

Le Cimetière était mal fréquenté, disait une rumeur qui courait à Poudlard. Et si ils avaient raison ? Le vent léger se rafraîchissant arracha un frisson au Survivant qui resserra l’étreinte de son écharpe de laine aux couleurs de sa Maison autour de sa gorge et crispa ses mains, dans une vaine tentative d’y emprisonner une chaleur inexistante. La journée ne s’annonçait pas radieuse, mais plutôt sombre, déprimante et glacée. Quasiment similaire à l’humeur de Harry, qui, mélancolique, ne cessait de se perdre dans l’infinité de ses rêveries nostalgiques. Cependant, le signal de son Scrutoscope avait mit ses sens en alerte, et, aux aguets, il observait les alentours, sa Baguette prudemment pointée devant lui. Il était si tôt, ce ne pouvait être un élève. La personne qui se trouvait dans le Cimetière gelé à une telle heure devait très certainement y avoir passé une partie de la nuit. Qui était assez étrange, pour, en plus de faire du somnambulisme, se livrer à une escapade nocturne entre les tombes ?

Un Mangemort ? Harry déglutit à cette pensée. Non, impossible. Ils se révélaient tout de même assez intelligents pour ne pas se montrer aussi facilement. Mais si ils savaient, par un quelconque moyen, que le Survivant était ici ? Si tout était manigancé ? Non, être traqué Voldemort le rendait décidément paranoïaque. Comment auraient-ils pu savoir qu’Harry viendrait errer en ce froid matin d’Octobre dans un tel endroit ? Cela devenait tout bonnement intenable. Chaque fois qu’ une présence se faisait sentir, dans le Château, à Pré-Au-Lard ou autre, il avait le désagréable sentiment d’être épié, surveillé, ça le rendait nerveux, sur les nerfs, et son entourage en subissait les frais.

La situation était plus que précaire ; si il s’agissait réellement d’un fidèle du Lord Noir, qu’adviendrait-il du Survivant ? Car il était seul, et il était encore beaucoup trop tôt pour que les habitants de la prestigieuse École de Sorcellerie se soient réveillés, alors, si un Mangemort déterminé à livrer Harry à Voldemort se trouvait ici, le Brun voyait mal comment se dépêtrer de ce très gros ennui. Courir ? Très mauvaise idée. Un Mangemort aurait vite fait de le rattraper. Ne perdant pas son sang-froid, il pivota lentement sur lui-même, cherchant la personne qui lui voulait du mal. C’Est-ce que son Scrutoscope disait, et le Survivant avait l’intime conviction qu’il était d’une fiabilité de fer.

Dans ce cas, c’était mauvais signe, très mauvais signe. Ce quelqu'un lui voulait du mal, et avait de mauvaises intentions. Il ne pouvait s’agir d’un élève, car, même si la plupart le prenait pour un fou détraqué, peu avaient décidés de lui nuire sérieusement. Le Survivant commençait vraiment à s’alarmer, à présent, d’autant plus que la personne cherchait à se dissimuler car Harry ne parvenait à la distinguer. Un très léger craquement de brindilles devenues cassantes par le givre qui les recouvraient se fit entendre. Dans un sursaut de surprise, Harry jeta le Sortilège qui venait à lui comme une évidence, celui qu’il utilisait dans toutes les causes qu’il croyait inespérées, autrement dit le Sortilège de Désarmement.

Un rai de lumière rouge vint transpercer la brume blanchâtre de cette fraîche matinée mais n’atteignit aucune cible mouvante, et vint s’écraser contre un tronc d’arbre durci par le gel. Le cœur du Survivant battait la chamade, et son souffle avait du mal à reprendre un rythme normal. Son regard virevoltait partout, le plus vite possible, et la main qui serrait sa Baguette tremblotait légèrement, devenant moite malgré le froid qui imposait son règne.

Soudain, une voix se fit entendre, et le sang de Harry se glaça. Elle venait de derrière lui, ce qui signifiait que le Brun était à la merci de la personne qui avait à coup sûr pointé sa Baguette sur lui. Mais, ce qui lui causa un effroi considérable, ce fut la voix étrangement rauque mais pourtant féminine de son interlocutrice. Elle ne l’avait pas reconnu. Il ressentit un léger soulagement, qui s’estompa bien rapidement. Il n’avait rien pour cacher son identité, et, lorsqu’elle découvrirait qu’il était Harry Potter, le garçon que Voldemort voulait à tout prix voir six pieds sous terre, elle ne lui ferait certainement pas de cadeau. Quelle stupidité ! Pourquoi ne pas avoir prit sa cape d’invisibilité ? Mais comment aurait-il pu savoir qu’il ne serait pas seul ?

Sachant pertinemment qu’elle découvrirait bien assez tôt qu’il était le Survivant, Harry se retourna, ne tenant plus d’être dos à une personne qui lui voulait du mal, comme l’indiquait son Scrutoscope. La femme avait l’air jeune, la quasi-totalité de son visage dissimulé sous une capuche. Son habit tout de noir n’était pas pour rassurer l’Élu et le fait de ne voir que la bouche et le menton de la femme qui avait la Baguette pointée sur la poitrine d’Harry était tout aussi inquiétant. Voulant en savoir plus, cherchant à retrouver une voix ferme et téméraire, se montrer digne d’un Gryffondor, le Brun répondit :


- Si vous êtes ce que je pense, vous devez certainement savoir qui je suis…
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