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 TP de l'année (année 3 et +)
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MessageSujet: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyJeu 1 Nov - 21:28:44

Il était donc l’heure du tp annuel d’étude des moldus… Une fois que les élèves, souvent encore à moitié endormis étaient tous là, Ludwig prit la parole pour savoir à quelle sauce, ils allaient être mangés…

-Tout d’abord, je vais ramasser vos baguettes, merci de me les confier…

Une fois que ce fut chose faite, il reprit…

-Bien, comme vous vous en doutez sûrement, vous allez faire votre TP aujourd’hui. J’ai entendu des rumeurs comme quoi nous allons visiter un musé J’ai bien peur jeunes gens que vous vous êtes trompés. Vous n’allez pas consommer de l’art, vous allez en vendre. En effet, grâce à un moyen technique moldu, j’ai enfermé votre interprétation de 4 minutes 33 dans ce cercle que les moldus appellent disque ou cd… De plus, vous allez devoir vendre de la peinture contemporaine. En effet, vous allez prendre chacun une toile qui se trouve au fond de la salle de classe. Elles ont été peintes par Peeves lui-même. Si vous voyez des taches, c’est qu’il avait, je crois, un rhume, le soir où il a travaillé… Bref, je vais vous donnez 40 gallions une dizaine de ticket du métro de Séoul ainsi que son plan car, oui, vous partez pour Séoul. Pour les incultes, c’est en Corée mais rassurez-vous, presque la moitié des habitants se débrouillent en anglais. Maintenant, votre mission va constituer à revendre vos deux « œuvres d’art » pour environ 80 000 Won (60 euros environ). Pour cela, vous devez vous rendre en métro à la station de Yangpyeong ou se déroule un festival d'art contemporain… Je vous informe que vous allez atterrir à Oldo et qu’un centre de banque Gobeline se trouve proche de la station de Apjugeong. Pour trouver cette banque du même groupe que Gringotts, il vous suffira de caresser le genou droit ou gauche, je ne sais plus d’un tableau d’un pub qui porte le nom de la station de métro correspondante. Vous pourrez là bas convertir vos 40 gallions en 381562 Won (la monnaie coréenne moldue) Le porteloin de retour se trouve une nouvelle fois dans les toilettes pour homme du troisième sous-sol de l’aéroport de Pékin. Oui, j’ai bien dit de Pékin… C’est pourquoi vous devez vendre vos œuvres d’art. Le billet Séoul-Pékin coûte 461506 Won. L’aéroport de Séoul se trouve à la sortie de la station Hoegi… Autant dire que si vous ne parvenez à vendre vos gadgets, vous ne pourrez rentrer à Poudlard. Oh! J’oubliais, prenez aussi ces lunettes. Elles convertissent automatiquement le coréen dans notre alphabet latin… ça sera déjà plus simple pour lire les stations de métro. Votre porteloin, c’est le billet qui se trouve au sommet de la pile… D’ailleurs, il est déjà l’heure, à ce soir… peut être

Et sans laisser une seconde aux élèves pour souffler, comprendre ou réaliser ce qu‘il se passait, le porteloin les emmena seuls et sans défense prêt de la station Oldo, terminus de la ligne 4 de Séoul…


https://2img.net/r/ihimizer/img57/7169/seouldl7hj0.gif

(hj, C'est totalement libre jusqu'à votre retour. Vous développerez vos péripéties dans un rp traditionnel. Bien sur, vous devez encore jouer plus le jeu dans un monde totalement inconnu pour votre personnage. Et même pour ceux qui sont moldus, jouer avec l'age peu avancé de votre personnage. Bref, il y a moyen de faire un super rp très intéressant, captivant et parfois comique. Je vous fais confiance pour ça. Lâchez-vous mais soyez réaliste. évitez les scénarios catastrophes genre les agressions et tout. Vous avez jusqu’à la fin du mois de novembre mais prenez conscience que c'est très lourd. Alors ne vous y prenez pas à la dernière minute. Si vous êtes trop perdus, vous pouvez aussi vous inspirer de ce qu’il s’est passé lors du dernier TP qui se trouve actuellement dans le Best of. Il avait été bien au delà de ce que je pouvais attendre. J’espère que, même si c’est -légèrement- plus tordu, vous parviendrez à faire quelque chose d’aussi bien… Pour toutes questions, vous avez les mps ou le topic de questions que je vais ouvrir comme l'année dernière... BONNE CHANCE)

[hj2] pour des raisons de simplicité, ne pas tenir compte du décalage horaire. On va dire que le porteloin l'annule, vous arrivez bien à 7h30-8h... Je savais bien que je ne pouvais pas penser à tout Razz


Dernière édition par le Ven 2 Nov - 18:39:13, édité 1 fois
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  • Jaina Wedgers
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyVen 2 Nov - 18:35:31

6h30 du matin. Et dire que nous étions dimanche. Mais non, le reveil venait de retentir, criant à Jaina de se reveiller. D'un coup de poing majestueux elle fit taire l'engin en pretextant qu'elle avait déjà tout préparé. En effet, ayant eu du mal à s'endormir la veille, elle avait fait une escapade jusqu'aux cuisines, demandant aux elfes de maison de lui fournir leurs meilleurs sandwichs poulet-mayo-surimi ainsi que des en-cas au chocolat. Elle avait ensuite débarassé son sac de toutes les saletés y trainant pour y placer quelques affaires pratiques. Pour finir, elle avait déjà séléctionné sa tenue moldue, ce qui n'était pas un problème car il lui était souvent arrivé d'arpenter les rues moldues de Cambridge, Londres et Cardiff.
6h45.


« TU VAS MANQUER L'AUTOBUS! »

Hein? Gné? Que se passa? Voilà pourquoi il ne faut pas traficoter les reveils moldus à l'aide de la magie. Celui-là, Jaina l'avait depuis l'école primaire et, à force de l'écraser pour le faire taire, son père l'avait enchanté pour être insensible aux coups... Et pour parler. Quelle horreur en plus il avait sa voix et il cesserait de lui crier dessus uniquement si elle se levait en lui donnant le mot magique. Plus le choix donc, Jaina émergea de son monticule de couvertures en fixant le reveil avec un regard assassin. Elle détestait la formule à prononcer pour le faire taire.

« Je suis reveillée et il est... QUOI? 6H48? Pas possibleuuuuh! »

Le reveil se rendormit, lui. Jaina quant à elle fonça plus vite que l'éclair à la salle de bain. Douche, brossage de dents, coiffage, non pas de maquillage pour éviter de se faire réprimander comme quoi elle serait trop jeune. Même si le maquillage était pratique pour se vieillir, mais tant pis. Passons aux vêtements. Jean ou jupe? Les deux mon capitaine! Jaina enfila donc une sorte de baggy décousu par endroits, plaçant par-dessus une minijupe rouge écossaise. En haut, un simple polo à manches longues rayé de rouge et de jaune. Gryffondor forever! Terminons par la mini veste en cuir enchantée pour rechauffer, ainsi que les mitaines. Une parfaite petite moldue, voilà qui serait parfait pour duper le prof... A moins qu'il ne sache quels élèves avaient déjà vécu dans le monde non-magique...
C'est ensuite complètement dans le cirage qu'elle descendit dans la grande salle. Dix minutes pour engouffrer un maximum de choses. Bacon, oeuf, pancake, marmelade, muesli, jus de citrouille et café! La seule chose rassurante c'est qu'elle n'était pas seule à devoir manger aussi tôt, elle avait apperçut quelques élèves du cours de Van Muller. Rapidement, elle acheva son copieux repas et arriva au final en avance au lieu de rendez vous.


« 'Jour professeur. »

Elle était décidément trop perturbée par le souvenir de son reveil pour manifester son enthousiasme. Une sortie scolaire comme à l'école moldue, ils allaient se promener main dans la main en chantant des comptines et en s'emerveillant du paysage. Stop, on arrête là. Le programme énoncé par Van Muller était totalement différent. Jaina enregistrait les objectifs de la mission dans son rappeltout, palissant de plus en plus. Elle ignorait où était Seoul et aurait été incapable de placer la Corée sur une carte. Le prof s'était voulu rassurant en disant que la moitié des habitants parlaient anglais... Tu parles d'une bonne nouvelle toi! Elle parlait quoi l'autre moitié? Comment voulez-vous vendre des trucs aussi pourris que ce que le vieux sadique prenait un malin plaisir à refourguer à ses élèves? Il était ignoble, il voulait simplement les expatrier dans un pays du tiers monde afin qu'ils soient esclavagés et ne reviennent jamais à Poudlard pour pourir ses cours...
Et comble du comble de la malchance miséricordieuse s'abattant sur nos pauvres aventuriers malgrès eux, confiscation des baguettes. Hors de question! Bon sang, où était cette fausse baguette qui se transformait en canard en plastique achetée aux jumeaux Weasley? Oh non zut! Jaina avait vidé son sac et ne l'avait plus! Elle devait donc donner sa vrai baguette, son tendre petit dragon de bois... C'est presque une larme à l'oeil qu'elle accepta de céder son bien le -presque- plus précieux. Autre remarque, après avoir parlé de Seoul et de Corée, le prof leur annonça qu'ils devraient prendre l'avion pour Pékin s'ils voulaient avoir une chance de retrouver leur tendre et chère Ecosse. Ahem, c'est où ça Pékin, puis les Wonmachintrucs, c'était limite incalculables en gallions. On était pas dans la bouse de dragon, c'est moi qui vous le dit! En plus, un autre détail, les lunettes de conversion étaient très moches, Jaina ne comprenait même pas à quoi rimait cette histoire d'alphabet.
Alors que notre chère lionne rangeait ses lunettes dans son sac, elle entendit le prof leur dire qu'il était l'heure. Mais elle n'avait pas encore posé le flot de questions qui traversait son esprit que...


« Attendez monsieur, est-ce qu... AAAAAAAAAAHem... il y a un chemin de traverse à Semoule? »

Trop tard. Elle était dores et déjà dans un lieu inconnu, où quelques autres... En fait tout le reste de la classe avait attérit. Le tp n'était pas un travail d'équipe, le temps pressait si elle voulait avoir la moindre chance d'un jour retrouver sa tendre nation. C'est donc seule qu'elle quitta le point d'atterissage pour tenter de trouver l'entrée du métro. Vu le monde qui s'y précipitait, ce ne fut compliqué. Enfin c'était peut-être un grand magazin alors il fallait vérifier l'inscription à l'entrée. Et là...

« Mais c'est du chinois ce truc! Oh y'a des chinois partout! On est en Chine! cheers »

Non pas exactement, mais c'est pas grave. Jaina était persudée que le prof ne connaissait pas mieux les pays qu'elle et qu'il avait inventé le mot Corée pour leur faire croire qu'ils allaient dans un endroit inconnu. Il était donc aux yeux de notre jeune lionne un menteur. En revanche, les horribles lunettes allaient être utiles. Jaina les sortit donc de son sac pour les déposer sur son nez.

*Comme Harry Potter!*

Après cette formidable remarque, elle leva donc la tête de nouveau vers l'inscription à l'entrée du métro. Les caractères inconnus se détachèrent puis se déplacèrent pour reformer des lettres bien compréhensibles. Sympa les animations de ces lunettes, enfin toujours est-il qu'elle eut confirmation. Se dressait devant elle l'entrée du métro, ligne 4, station Oido. Mais ne precipitons pas le choses. Etant donné l'heure d'embauche, un flot de passagers continu déferlait et notre jeune lionne pria pour que cela se calme le temps qu'elle se familiarise avec le plan des stations généreusement offet par Van Muller.
Pour ce, elle alla s'asseoir en tailleur à même le sol, non loin de l'antre d'Oido. Quelques élèves semblaient déjà y entrer, mais elle n'y preta pas plus attention que ça. Elle déplia son plan et... En parlant d'art, vous voyez le Cri d'Edouard Munch, elle aurait pu servir de modèle étant donné son air ahuri. Le plan était gigantesque! Si seulement elle avait eu sa baguette ou un pendule pour reperer directement la première étape -Apjugeong, banque sorcière- mais non, elle devait chercher à l'oeil nu. Quitte à fouiller d'ailleurs, autant repérer toutes les stations du parcours. Qu'elle surligna à l'aide d'un stabylo rose fluo... Après au moins dix bonnes minutes de fouinage.

Etape suivante: le traçage d'itinéraire. Ça n'avait pas l'air si difficile: rester sur la 4 jusqu'à Sadang, ensuite la 2 jusqu'à l'université nationale d'éducation de Séoul (waow des mots anglais, magnifique!) puis la 3 direction la station au nom imprononçable, malgrès quelques essais sous les yeux ébahis des passants. Bien bien bien. Sadang-Univ-Apjutruc, trois étapes comme dans Dora! niarkhéhé
Jaina se leva après avoir rangé ses affaires, ne gardant que son sac sur le dos, ses lunettes magiques sur le nez, sa carte dans la main et un ticket de métro dans l'autre. Elle s'engouffra dans la fameuse station d'Oido, maudissant tout ce monde d'être là en même temps qu'elle. On était dimanche bon sang, n'avaient-ils rien d'autre à faire que travailler? Et puis Van Mullet il aurait pas pû choisir les champs de Marly Gaumont comme expédition!? Grrrr quelle horreur, Jaina ne sentait pas du tout bien la fin la de la journée. Elle mourrait vieille et démunie dans la station au nom le plus imprononçable du métro de Séoul. Le pire c'est qu'elle ne saurait jamais situer sur une carte le lieu où elle terminerait sa pauvre existence... A l'exception de la carte du métro. Cessons de dramatiser. Elle observa les moldus faire et en suivit un, passant son ticket dans le même bidule qui lui aussi devait avoir un nom imprononçable. Puis elle se retrouva sur le quai.

Elle était loin d'être la seule et alors qu'un véhicule ressemblant quelque peux à un train fit son apparition, elle voulut se précipiter à la première portière venue. Sauf qu'elle n'était pas la seule et se retrouva finalement compréssée contre une vitre, au beau milieu du flot de voyageurs. Elle était entré, c'est déjà ça. Une fois tous les passagers entrés -et sérrés comme des sardines en boîte- le métro démarra enfin. On peut dire que le trajet ne fut pas passionnant, pour une pauvre gamine de 13 ans et demi arrivant juste en dessous de l'aisselle d'un asiatique. Ils connaissent pas le déo dans ce pays? Toujours est-il qu'arrivés à la huitième station, un cri émerveillé retentit dans le wagon.


« Sangoku!!!!! »

A croire que les lunettes de Jaina étaient défaillantes car ses yeux ne l'étaient pas. Non, en réalité c'est son cerveau qui l'était, croyant qu'ils avaient fait une faute d'orthographe en voulant nommer la station en homage à Dragon Ball Z. En bonne étudiante des moldus, Jaina avait regardé la télé moldue depuis sa plus tendre enfance. Et miracle, à cette même station une place assise se libera juste à côté d'un... Tiens il avait pas les yeux bridés lui. Il avait l'air d'être un homme d'affaire -aux vues de son costar- et avait remarqué que notre jeune lionne, elle non plus n'était pas du coin. Bien évidemment il lui posa la question.

« Hablas español? »

Quéquidit lui!

« D'youspeak'english? »

Oui, Jaina parlait très vite et remarqua que monsieur Hablas, enfin monsieur Eçpagnoeule si on en crois son nom de famille comme il l'avait prononçé, n'avait pas saisit un mot. Alors on récapepete.

« Douuuu Youuuu Speeeeeak Eeeeenglish? The iiiinteeernaaaatioooonaaaal languaaaaaage? »

Tout de suite ils se comprirent mieux, le visage de l'homme s'illuminant.

« Aaaah! Si, si! Of courrrrse I spik' liddle bit Inglish. You'rrrrre frrrrrom Amerrrica del norrrte? Soy frrrrom Mérico! Whadouyoudou en Séoul? »

Qui a dit parler l'anglais comme une vache espagnole? Complètement décontenacée, Jaina se contenta de remuer la tête en signe de négation. Elle souria tout de même lorsqu'il expliqua être mexicain, puis elle tenta de lui dire qu'elle ne venait pas de Amérique Delnorte. C'est quoi ça d'ailleurs le Delnorte, un autre pays?

« Nonono! England, Scotland, Welshes! You see? Oh, so sorry, this is my station. Gud'bye! »

Juste le temps de changer de wagon. Ce type faisait peur avec son grand sourire. Et son accent était horrible. Elle passa donc le reste du trajet debout, dans un coin où personne ne l'embêterait. Pour enfin arriver à Sadang et être la première sortie. Maintenant, changement de ligne. Grace à ses super lunettes elle repera vite les indications, lui montrant où se diriger pour prendre la ligne 2 à destination de l'université. Elle se précipita donc et, ne sachant si c'était de la fraude ou pas de conserver l'ancien, elle prit un ticket neuf. Elle le composta et se dirigea vers le quai.
Jaina vérifia au moins dix fois qu'elle se trouvait dans le bon sens de la circulation. Et alors qu'elle vérifiait une onzieme fois, le métro arriva. Elle y entra, tant pis si elle s'était trompée. Mais à la troisième station, elle vit le nom de l'université. Parfait. Elle sortit donc et de nouveau chercha comment se rendre au quai de la ligne 3, sens nord. Au cas où, elle changea encore de ticket, jugeant qu'elle en aurait bien assez pour le reste de la journée. A aucun moment elle ne songea qu'elle aurait pu racourcir de quelques minutes son trajet en passant par la ligne 7, mais peu importait. Elle n'eut cette fois-ci pas le temps de se questionner sur le quai puisqu'une lignée de passagers s'aventuraient déjà dans les wagons, ne laissant qu'un mince place à Jaina qui dut presque sauter avant la fermeture des portes.

La petite voix toujours aussi incompréhensible annonça aux voyageurs qu'ils étaient à la station de Atchoum... Apgujeong. Enfin!!!! C'est presque en courant que Jaina quitta le sous-terrain, retrouvant l'exterieur et prenant un grand bol d'air... Pollué. Maintenant, direction le Chaudron Baveur... Ah non pas ça, mais un pub quand même. Son regard parcourut donc les alentours, cherchant déséspérément l'endroit portant le nom de la station. Ce serait plus simple de demander. Justement pas loin, il y avait une dame habillée étrangement, se promenant avec un horrible roquet (c'est toujours mieux que de se promener un préfet Rolling Eyes ) elle avait tout à fait la dégaine d'une sorcière, version « chinoise ». Puisque Jaina refusait toujours de croire qu'on était ici en Corée. Bref, elle se dirigea donc vers la femme.


« 'Scusez moi! Où est le pub appelé Aaaaaipgueuuujioeung s'il vous plait? »

La vieillarde dévisagea Jaina. Elle n'avait probablement pas comprit un traître mot qui était sortit de la bouche de la jeune lionne. Comme quoi une moitié d'anglophones étaient inssufisante. Van Muller était, au risque de faire un répétition, un monstre. Mais quelque chose venait de mettre Jaina sur la bonne voix, une odeur de sauge mêlée au pu de bubobulb. Pas de doutes, c'était une sorcière. Elle avait la même odeur que sa grand mère paternelle. Mais dans ce cas là, comment lui expliquer? Elles ne parlent pas la même langue, chacune avait un secret à cacher, le même: leurs pouvoirs magiques. Alors n'existait-il pas une solution pour lui dire qu'elle cherchait la banque sorcière?
Jaina mit un certain temps à trouver, c'était pourtant si simple! Elle devait lui montrer ce qu'elle cherchait. C'est donc avec un sourire radieux qu'elle sortit un gallion d'or pour le placer sous le nez de la vieille. Cette dernière changea automatiquement d'air, semblant réellement mécontente. Elle attrapa la main de Jaina pour la refermer et y dissimuler la monnaie, puis elle la saisit par le poignet pour la trainer à vive allure vers on ne sait où. Il était impossible de protester pour la jeune lionne puisqu'elles ne parlaient pas la même langue. Mais l'envie de la traiter de vieille bique ne lui manquait pas. Elle la suivit donc jusque dans une ruelle plutôt... Sombre. La sorcière sortit sa baguette et tappota sur un tuyau de gouttière qui s'élargit, se transformant en porte. Elle fit signe à Jaina d'entrer d'abord.


Dernière édition par le Mer 7 Nov - 10:54:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyDim 4 Nov - 2:34:37

C'est sceptique que notre grande intrepide accepta finalement d'entrer. Un petit corridor pourvu d'un escalier miteux. La vielle, après avoir refermé, grimpa l'escalier la première, suivie de son affreux petit chien... Et de Jaina. Elles entrèrent finalement dans un appartement pour le moins rustique. Entre des portraits, des naperies, la fumée d'un encens à l'odeur rappellant les cours de Trelawney, il y avait même une boule de cristal, un chaudron dans la cheminée et tout un tas d'autre chose. La sorcière désigna un canapé miteux pour que notre chère lionne s'y assoit. Elle disparut ensuite dans ce qui semblait être la cuisine.
Posant ses affaires dans un coin, l'air à moitié décontenacée, Jaina alla s'asseoir à l'extremité du canapé, attendant simplement. Après une ou deux minutes, la sorcière d'age mûr revint, un verre et une louche à la main. Elle plongea la louche dans le chaudron et versa de l'étrange potion dans le verre... Qu'elle tendit ensuite à Jaina. La jeune lionne n'osait pas, faisant un signe de la main pour refuser. Evidemment la ridée insita, commençant à déblatérer quelques remontrances dans son jargon.


« 渋滞するため、仁川 ? »
[hj: en esperant que ce soit du coréen]

Une chose est sûre, ça n'avait pas l'air d'être des mots doux. Mais Jaina n'avait pas vraiment le choix. Elle but le verre et, sentant un arrière goût de fraise des bois, le termina. Elle fixa ensuite la vieille. Cette dernière lui fit un signe de tête, l'air de demander ce qu'elle pensait su breuvage. L'attrapeuse des rouges voulut répondre que c'était délicieux, mais...

« のような旧体系の . »

Là vous allez croire que la vieille l'avait devancé, mais non. C'était Jaina elle-même qui venait de parler le coréen. Avec un sourire radieux, la sorcière lui répondit:

« なお運転間隔は、時頃までは . »

Nous allons donc retranscrire l'intégralité du dialogue, sa suite y comprit, dans notre langue.

« J'aime bien, c'est quoi?
-De la potion plyglotte, jeune fille.
-Mais pourquoi je... Aaaaah le vieux Rogue nous en a parlé une fois! Mais comment...
-Mon fils travaille au ministère de la magie coréenne. Je l'ai vu hier et comme il est au service des relations magiques internationales, il savait que des étudiants de la fameuse école de Poudlard viendraient.
-Ah d'accord, mais vous savez, c'est dans le cadre de l'étude des moldus qu'on est là.
-Et je trouve ça réellement ingrat de la part de votre enseignant de ne pas vous avoir donné de potion polyglotte. Tenez, prenez cette fiole et partagez avec vos camarades.
-Merci!
»

Jaina prit la fiole potion, mais puisque le travail était individuel, elle ne prendrait pas le soin de partager le breuvage. Enfin il était inutile de mentionner ses réelles intentions à la sorcière qui semblait si contente d'accueillir une étudiante de Poudlard sous son toit. Hélas le temps pressait et après un certain temps à converser, Jaina explica qu'elle devait rapidement se rendre à la banque. Tout à fait compréhensive, la vieille sorcière l'accompagna volontiers, lui montrant le pub en question. Du coup, elle n'eut même pas à chercher quel genoux caresser. Et c'est dans un coréen plutôt rafiné qu'elle échangea ses 40 gallions contre le compte de Wons.
Maintenant, il fallait qu'elle se rende à l'exposition pour vendre CD et tableau. Elle remercia donc la sorcière pour sa potion et son aide précieuse, puis elle retourna dans les entrailles de la ville, la station de métro. Elle dut rééxaminer son plan et préparer trois tickets. Son itineraire serait cette fois ci la ligne 3 jusqu'à la prochaine station (Oksu), la 1 jusqu'à Singil puis la 5 jusqu'à Yangpyeong. Et c'est parti mon kiki! Tout se passa donc comme prévu, arrivée à Oksu, elle prit la ligne 1 direction Singil, mais arrivée à Singil...
Jaina était en train de se familiariser au Won. Elle reflechissait, faisait quelques calculs. Ayant emporté son walkman moldu, elle écoutait un peu de rock, comptant les stations qui défilaient dans sa tête. Alors qu'elle jetait un coup d'oeil à sa carte de métro, la cassette de son balladeur arriva à la fin de la face A. Sachant qu'elle approchait de son arrêt, elle rangea son materiel, prète à sortir. Quand tout à coup, le panneau de la station afficha Yeongdeungpo, celle qui suivait Singil.

Notre chère aventurière solitaire égarée dans la vallée infernale venait de manquer son arrêt, qu'allait-elle faire? Rappelons qu'il ne lui reste que la moitié de ses tickets et qu'elle n'a encore rien vendu! Qu'il est déjà 10h passé et qu'elle devrait prendre l'avion pour Pékin Expess avant la fin de l'après midi!

Après une courte page publicitaire « Pour un confort et une sécurité maximale, porte Tenous! » nous allons donc découvrir l'épisode 2 du destin de Jaina. C'est parti pour de nouvelles péripéties Wedgersiennes!

Rappellons-le, Jaina venait de louper son arrêt de metro et se retrouvait dans la légendaire station, celle portant le nom le plus imprononçable de tout le metro de Seoul. Si votre mémoire est bonne vous vous rappelerez qu'il était question au début de ses aventures d'achever sa vie dans cette fameuse station. Mais notre jeune lionne allait-elle se résoudre à accepter ce triste destin? Non! Elle attendit simplement que le véhicule redémarre, cherchant une solution sur sa carte. Il se trouve que la solution était elle-même au prochain arrêt. Elle calcula qu'elle aurait assez de tickets pour aller jusqu'à l'aéroport et décida de procéder ainsi.
Elle descendit donc à Simdorim et se faufila dans les méandres du sous-terrain piéton pour finalement arriver sur le quai de la ligne 2, sens sud vers nord. Elle composta son ticket et entra, soulagée de s'être sortie de cette mauvaise passe. Elle pouvait désormais souffler, dans deux stations elle pourrait reprendre la ligne 5 et arriverait directement à bon port. Le métro fila enfin dans une gallerie interminable de rails puis l'arrêt à la première station s'effectua. Dorimcheon. Jaina n'avait pas lu ça sur la carte... Enfin les noms étaient si compliqués. Non en fait, ça ne lui rappellait vraiment rien. Nouveau coup d'oeil sur la carte. Sa station aurait du s'appeler Mullae.

Les joues de la jeune lionne rosirent peu à peu, ses yeux semblèrent liquides. Se tromper une fois était déjà assez éprouvant comme ça, comment avait-elle pû se tromper deux fois de suite? Eh bien c'était très simple: la ligne 2 avait deux artères remontant au nord. Elle ne s'était pas trompée de sens mais simplement de nom. Et sur la voie dans laquelle elle s'était engagée, le seul moyen de rejoindre une autre ligne était d'atteindre le terminus.
Jaina s'en sortait tout de même à très bon compte, elle était presque trop chanceuse car en se trompant deux fois d'affilé, elle avait deux fois la possibilité de rejoindre la ligne 5! A croire qu'un esprit bienfaiteur la suivait pour arranger ses problèmes. Déjà la potion polyglotte et là... Bref. Le temps, lui, on ne pouvait pas l'arrêter et notre courageuse apprentie sorcière allait entrer en guerre avec les horloges. Ce n'est pas avant 10h30 que le métro quitta la station de Khachisan, ligne 5. Et ce n'est pas avant 11h que l'on retrouva notre chère Jaina un tableau à la main et hurlant « Pas cher! Pas cher! » sans attirer la moindre attention qui vaudrait plus de 50000 Wons.

Oui, vous l'aurez comprit: au finial l'attrapeuse des rouge et or était arrivé entière à la station de Yangpyeong et avait même séché ses larmes. Elle avait accueillit la vue du ciel avec un grand soulagement et s'était dirigée vers le festival d'art qui était pour un fois -soit dit en passant- très bien indiqué. Elle ne s'était pas aventurée au coeur même de la fête car, bien que cela lui arrive très rarement, elle était intimidée. Le problème c'est que personne ne voulait du tableau ou du CD. Les passants lui lançaient des regards plein de reproches, certains l'air dédaigneux aux vues du tableau.
Le problème c'est qu'elle avait réellement besoin de cet argent. Déséspérée, elle partit s'installer dans un coin pour manger. Ce serait le meilleur moyen de retrouver ses forces car pour le moment, elle venait de perdre toute motivation. C'est d'ailleurs en mangeant tranquillement qu'une idée lui vint à l'esprit. Sa mère et donc sa famille maternelle étaient tous d'ascendance moldue. Il se trouve que la cousine de Mrs Wedgers travaillait dans une gallerie d'art. En gros -une ampoule se dessina au dessus de la tête de Jaina- son métier c'était de vendre des tableaux en plein coeur de Londres. Mais comment la contacter? Il fallait penser moldu. Il fallait téléphoner à sa mère. Pour ça, il fallait un téléphone.

Après avoir mangé, Jaina se mit donc à l'affut d'une cabine téléphonique. Une fois son but attenteint, elle entra et décrocha, composant le numéro de la maison familiale. Aucune tonalité. Notre jeune lionne regarda le cadran éléctronique où des mots coréens défilaient (rappelons que la potion polyglotte n'agissait qu'à l'oral). Elle remarqua à ce moment là un petit bouton à côté des chiffres où étaient déssinés un drapeau, une flèche et un autre drapeau. Sans doutes pour changer de langue. Bingo! Et là c'est de l'anglais qui défila, disant « veuillez introduire votre carte ». Mais quelle carte? Depuis quand les téléphones fonctionnaient avec des cartes.
Jaina regarda donc autour d'elle, à l'exterieur. Non loin de là une boutique aux airs touristiques. Elle quitta la cabine et s'y précipita, demandant au vendeur quel genre de carte il fallait introduire dans la cabine téléphonique. Et où aussi. L'homme la regarda d'un drôle d'oeil. Puis il daigna lui expliquer qu'elle necessitait une carte téléphonique. Voyant également qu'elle n'avait rien d'une asiatique, il demanda si c'était en Corée ou ailleurs qu'elle désirait téléphoner. Elle lui répondit donc naturellement que son appel était destiné à l'Angleterre et que c'était urgent. Et plus ça allait, plus le regard de l'homme semblait bizare. A croire qu'il savait qu'il avait face à lui une sorcière. Mais Jaina était loin de se douter de ce qui le faisait réagir aussi étrangement. Il daigna tout de même lui vendre à un prix démesuré une carte spéciale Angleterre. Elle devrait à présent vendre le tableau plus cher.

Finalement en possession de sa carte, Jaina retourna à la cabine et insera sa carte, composant le numéro avec le préfixe indiqué par le vendeur. Il y eut une tonalité... Deux... Et plusieurs autres encore. Mais que faisaient ses parents? N'y en avait-il pas un à la maison? Eh bien si, même les deux. C'est d'ailleurs en entendant une voix pleine de colère qu'elle comprit pourquoi le vendeur l'avait dévisagée.


« Il est 4h du matin, QUI OSE APPELER A CETTE HEURE CI?!
-Euh maman, il est 11h passé...
»

S'ensuivit un remontage de bretelles plus que terrifiant jusqu'à la phrase magique. Lorsque Jaina explica être en Corée, tout se calma. Bien evidemment la mère pas contente du tout laissa place à la maman très inquiète. Jaina pû enfin lui expliquer son problème... Après l'avoir répété plusieurs fois, le temps que sa mère sorte du sommeil. Tout ce que retint la jeune lionne, c'est qu'il était impossible de téléphoner à la cousine Gaby à cette heure-ci. Cependant, Mrs Wedgers ayant de très bons contacts avec sa cousine, elle s'y connaissait un peu et donna quelques petits conseils à sa fille adorée... Avant de raccrocher fermement pour retourner dormir.
Bon, c'était bien joli tout ça, mais mis à part qu'il fallait surestimer le prix du tableau, se montrer convaincante et choisir un point où beaucoup de monde passait, Jaina n'avait été très aidée... Enfin elle n'avait pas le choix et devrait faire preuve d'initiative. Elle retourna en plein coeur du festival, repérant les lieux afin de trouver l'endroit le plus approprié. C'est sur un banc qu'elle le trouva. Par miracle, le siège était vide et positionné en plein milieu d'une place remplie d'animations, de spectacles d'art de la rue. Une masse de public se promenait, s'arretait pour voir les artistes vaquer à leurs occupations. Si elle ne vendait pas ici, elle ne vendrait nulle part ailleur. Surtout qu'il y avait non loin de là un mini concert et une buvette. Les passants y feraient certainement une halte.

C'est en voyant un spectacle d'art de la rue que Jaina eut l'idée ultime. Elle se mit debout sur son banc, le tableau entre les mains, tournant très lentement sur elle-même pour que tout le monde le voit. Chaque fois qu'un passant tournait la tête vers elle, elle cessait de bouger. Puis lorsque certains osèrent approcher, notre lionne leur faisant signe de venir, elle commença à raconter une histoire. Sa voix se faisait lente, mysterieuse, elle se cachait même quelquefois derrière la toile.


« Approchez mesdames et messieurs. Oui, n'ayez pas peur, venez entendre l'histoire de cette toile qui peut-être bientôt vous appartiendra! Savez vous qu'elle fut peinte en Ecosse, dans un château hanté presque millénaire? Oui, je vous entend venir, nous sommes ici pour nous délécter d'art moderne. Mais regardez cette toile, ses courbes et ses colorations. Ne vous y trompez pas, l'oeuvre est d'un modernisme on ne peut plus avancé. Car saviez vous qui l'a peinte?
Comme il est ecrit dans ce coin, son auteur est un dénommé Peeves. Un fantôme mesdames et messieurs, oui, un fantôme! Un artiste britannique au talent si décuplé qu'on croirait en le croisant à un ectoplasme. Ne voyez-vous pas ce jeu de couleurs? Il rit, se moque de vous, salit son oeuvre d'un horrible tâche pour vous exaspérer. Car, s'il vit tel celui qui hante sa demeure, c'est qu'il rit bien des vivants. [...blablabla...] Son talent n'est autre que celui d'être à la fois aimé et détésté, de se prendre pour le dieu qu'il ne sera jamais, disant faire passer par ses toiles ce que l'oeil humain ne pourra jamais interpréter à cause de ses oeillères, de cette vue qui ne va pas plus loin que le nez. Comme Peeves aimerait le dire, vous mold...rtels, ne réaliserez jamais à quel point notre Terre regorge de mystères inexpliqués à ce jour.
Alors je m'adresse à vous en son nom. Auriez vous la prétention de voir au-delà des images? Sauriez-vous décrypter ce qui donne à cette toile le nom du Mensonge. Mais avant toute chose, quel est selon vous le prix à payer pour entrer en posession de la vérité?
»

Nous le saurons au prochain épisode! niarkhéhé


Dernière édition par le Mer 7 Nov - 10:59:12, édité 1 fois
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  • Lynn Bower
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyDim 4 Nov - 14:44:02

Lynn s’était levée ce dimanche là aux aurores pour préparer son périple.

En effet, cette journée serait consacrée au Tp d’Etude des Moldus.

Elle avait entendu dire que celui de l’année précédente avait été un véritable marathon et qu’il s’était déroulé à Paris. Lynn était donc persuadée qu’elle n’aurait pas la chance de visiter la France et redoutait la destination de cette nouvelle année scolaire.

A en croire la réputation du vieux fou qui leur servait de professeur, elle pourrait tout aussi bien atterrir en chine…

Mieux valait donc être paré à toute éventualité.

Elle était allé voir les elfes de maison, la veille au soir, et leur avait gentiment demandé de lui préparer un sandwich, de l’eau et quelques collations pour le lendemain.

Lorsqu’elle s’était réveillée, le tout se trouvait au pied de son lit. Les remerciant mentalement, elle avait mit tout ça dans un sac, y ajoutant un pull, au cas où il ferait froid, et de quoi se protéger du soleil, si jamais il se décidait à devenir téméraire en cette fin Septembre -mais la jeune Gryffondor n’y croyait pas un instant-.

Elle glissa également une mini bourse dans la poche intérieure de son sac.
Elle ne savait pas où elle allait atterrir alors il fallait s’attendre à tout et l’argent pourrait la sortir de situations compliquées….

Elle avait ensuite choisie une tenue Moldue, un jean gris, un tee-shirt bordeaux avec une chemise blanche par-dessus et un gilet.

Une fois qu’elle eut bien vérifié trois fois qu’elle avait tout, et surtout sa baguette -dans sa poche avant, elle avait retenue les conseils de Maugrey- elle descendit au lieu de rendez-vous où plusieurs élèves étaient déjà là.

Le manque d’action dû à l’attente lui fit étouffer un bâillement et pour la première fois depuis des jours elle réalisa à quel point elle manquait de sommeil. En fait, elle n’avait pas fait une nuit complète depuis… depuis son entretien catastrophique avec son frère…

Mais ce n’était ni l’heure ni le lieu de penser à sa famille… il fallait qu’elle se concentre sur son devoir. Elle voulait avoir une bonne note… et quelques points pour Gryffondor seraient les bienvenues… Pour une fois que Lynn s’impliquait dans la vie de sa maison, autant que ce soit de façon efficace..

Le professeur Van Muller arriva enfin et sa première exigence ne plût pas du tout à la jolie brune.

Il leur confisquait leur baguette ?

Il… il leur ôtait tout moyen de se défendre, de communiquer, de… de survivre dans une jungle urbaine ! Mais il était complètement, complètement, complètement cinglé !

Lynn regarda autour d’elle, espérant que quelqu’un protesterait mais il n’en fut rien… Et elle remit donc à contre cœur le précieux morceau de bois sculpté entre les mains ridés du vieux fou. Il avait intérêt à en prendre soin !

Mal à l’aise sans sa baguette, qu’elle avait apprit à ne plus quitter, Lynn resta néanmoins silencieuse et écouta la suite du programme.

Elle se sentit pâlir au fur et à mesure que le vieux fou parlait et expliquait ce qu’ils auraient à faire.

Il commença par leur annoncer qu’ils n’allaient pas visiter de musée…. Dommage… ça aurait pu être intéressant, d’autant plus que Lynn n’avait jamais eu l’occasion de le faire…

Se concentrant sur les paroles du vieux, elle fronça les sourcils.

Ils allaient…. Vendre de l’Art… ?

Il leur distribua alors de drôles de galettes colorées dans un boîtier en plastique et les informa que cette invention moldue contenait les 4 minutes trente trois de leur silence du dernier cours.


*Aucun intérêt*

Voilà, l’objectif était maintenant clair… ils allaient devoir vendre le « CD » et….

Lynn se retourna pour voir un nombre impressionnant d’horribles toiles entassées sur le mur du fond de la classe.

…un tableau de Peeves !!?

Il avait décidemment un problème ce type…

Il leur donna ensuite de l’argent et des tickets de métro, ainsi qu’une carte de celui-ci qui se trouvait dans la merveilleuse ville de….

Seoul ! Seoul ? SEOUL ?!!! Il parlait bien du Seoul en Corrée à l’autre bout de la planète ?

Non… non elle avait du mal comprendre, ou alors il existait une autre Seoul quelque part en Angleterre, ça devait être un petit village perdu au milieu de nulle part ou bien….

Pour les incultes, c’est en Corée mais rassurez-vous, presque la moitié des habitants se débrouillent en anglais.

Lynn secoua la tête, horrifiée. Il devait plaisanter ! Ce n’était pas possible !

Mais non, il continua à leur expliquer en quoi consisterait leur mission. La gryffondor sortit précipitamment un parchemin et une plume et nota les informations importantes :

- 80 000 Wons
- Festival d’art contemporain à ‘Apjugong ‘?
- Station de départ : Oldo
- Trouver la banque gobeline à ‘Apujugong’ ?
- Convertir les gallions en Wons
- Caresser un genou d’un tableau dans un bar du nom de la station
- Portoloin dans les toilettes pour homme du troisième sous-sol à l’aeroport de Pé

PEKIN ?

Lynn brisa la pointe de sa plume et releva la tête, incrédule. Ils allaient aller en chine… En chine !!

Changeant de plume, elle continua sa liste, copiant ce qu’elle avait manqué sur son voisin :

- Pékin.
- 461506 Wons pour le billet d’avion !

Ils allaient prendre l’avion ! Même si elle savait ce que c’était pour avoir feuilleter son livre d’étude des moldus, elle n’arrivait pas à comprendre comment une chose aussi grande pouvait voler sans magie…. Et elle allait être obligée de monter dedans….

- Aéroport station Hoegi


Autrement dit s’ils n’arrivaient pas à vendre le tableau et la galette, ils allaient rester coincés à Seoul !

Ce n’était pas vraiment une perspective réjouissante. Heureusement –enfin si on peut dire, ce n’était pas vraiment de la chance, mais plutôt le minimum que l’enseignant puisse faire- il leur confia des lunettes capable de traduire les panneaux dans leur bon vieil alphabet romain…si seulement elles pouvaient aussi sous-titrer le coréens quand les gens parlaient cela aurait été encore plus pratique… mais il ne fallait pas exagérer… ça aurait été tellement trop facile ainsi...

Lynn les rangea précautionneusement dans sa poche et alla chercher sa toile au fond de la salle.

Elle en prit une étrange avec ce qui ressemblait à un éléphant entouré de signes divers dont certains pouvaient paraître obscènes. Les couleurs étaient horribles, pas du tout assorties et par endroits de drôles de tâches donnaient au tout un aspect sale et vieillot.

Jamais elle n’allait pouvoir vendre ça !

Mais avant qu’elle n’ait pu y penser de façon plus approfondie, elle toucha le billet au dessus de la pile et se retrouva happé dans un tourbillon de couleur et de forme. Elle ferma les yeux et pria pour arriver en un seul morceau. Quand elle les rouvrit, elle était devant une station de métro et…en un seul morceau !

Lynn resta quelques instants immobile, clignant des yeux pour s’habituer à la luminosité. Il faisait une véritable chaleur par rapport à l’air frais de Londres et de sa campagne.

La jeune troisième année se posa dans un coin et retira son gilet et sa chemise pour se sentir plus à l’aise. Elle prit la carte du métro et fourra ses vêtements dans le sac. Lorsqu’elle déplia la carte, la jeune fille poussa un soupir et insulta intérieurement le vieux sénile qui leur avait concocté ce voyage. La carte était tellement grande que Lynn avait du mal à l’ouvrir complètement.

S’installant sur un banc elle déplia complètement la carte et se mit à chercher la station où elle était, suivant en même temps les instructions qu’elle avait griffonnées sur son bout de parchemin.


- Alors, je suis à Oldo…

Lynn se mit à chercher la station et la trouva heureusement assez facilement, c’est quand elle se mit à la recherche d’Apjujueongo – qu’elle avait de plus mal orthographié- que les choses se compliquèrent.

Elle poussa un gémissement de désespoir et sortit sa plume pour essayer de suivre les stations. Relevant la tête, elle se rendit compte qu’on la regardait bizarrement et elle rangea sa plume en rougissant.

Elle était dans le monde moldu, elle devait se conduire comme eux et ils n’utilisaient pas de plumes….

Bon, cela ne servait à rien de suivre les lignes de métro sans savoir où elle allait, elle devait d’abord trouver la station Apjujugon ou quelque chose dans le genre…

Elle n’allait jamais y arriver…. Jamais ! Comment pouvait-elle trouver une station avec un nom approximatif sur une carte aussi grande alors qu’elle n’avait en plus, jamais lu une carte ?

Elle passa une quinzaine de minutes à chercher en vain la station sur la carte… plus elle regardait et cherchait plus les noms se mélangeaient devant ses yeux… Elle n’arrivait pas à se concentrer…

Elle se leva, et essaya d’aborder quelqu’un :


- Excusez-moi…

La personne l’ignora superbement et elle se tourna vers quelqu’un d’autre :

- S’il vous plaît…

Même réaction :

- Heu… pardon…

Elle soupira, il fallait qu’elle soit un peu plus autoritaire…

Elle arrêta quelqu’un et déclara :


- Bonjour… est-ce que vous pouvez m’aider s’il vous plait ? Je cherche à aller au festival d’art contemporain, mais je ne sais pas quelle station prendre !

Elle montra la carte, priant pour que la jeune femme en tailleur qu’elle avait abordé comprenne l’anglais.

- Le festival d’Apgujeong ?Demanda-t-elle avec un léger accent.

Alléluia ! Merlin avait entendu ses prières !
La gryffondor acquiesça vivement et la jeune femme lui sourit en lui montrant l’arrêt qu’elle devait prendre :


- Merci, merci beaucoup !

- De rien, bon séjour !Déclara la jeune femme en s’inclinant légèrement.

Lynn s’inclina à son tour et suivit du doigt le chemin de la station présente jusqu’à celle indiquée par la jeune femme.

Elle devait changer de métro dans…. 1,2,3,4,5,6…. 23 stations, à Sadang. Puis prendre la ligne 2, pendant 3 stations, jusqu’à l’université nationale de Séoul. Pour finir, ligne 3 pendant 4 stations, pour enfin arriver à Apgujeong.

Lynn se servit discrètement de sa plume pour souligner son trajet. Elle détestait cette carte trois fois trop grande. Si seulement elle avait eu sa baguette elle aurait au moins pu la réduire mais non il fallait qu’elle la garde à portée de main, son sac sur le dos et l’immense et hideuse toile de Peeves dans les bras. En plus d’être réellement laide –les gens la regardaient bizarrement-, elle était très encombrante.

C’est donc avec difficulté que Lynn entra dans le métro, son tableau sous le bras.

Elle vérifia à nouveau le nom de la station à laquelle elle devait descendre, rangea le plan dans son sac, prit un des tickets donnés par l’autre sénile et entra dans le métro.

Il y avait beaucoup de monde pour un dimanche !

Il était vrai que les asiatiques n’avaient pas le même rythme de travail que les européens et elle ne devait pas s’étonner de voir tant de monde.

Elle se fit une petite place, debout bien entendu, et regarda par la vitre, essayant de compter le nombre de stations qu’elle traversait.

Les stations défilèrent « Jeongwang, Singiloncheon, Ansan, Gongdan, Gojan, Jungang, Hanyan University at Ansan, Sangnoksu, Baswol, Daeyami »

Le trajet était interminable…

« Dojang, Sanbon, Geumjeong, Beomgye, Pyeongchon, Indeogwon, Government Complex Gwacheon, Gwacheon, Seoul Grand Park »

Vraiment trop long….

Elle commençait à somnoler, recroquevillée dans son coin, le front appuyée sur une vitre.

« Seoul Racecourse Park, SeonBawi, Namtaeryeon, Sadang, Chongshia University, Dongjak… Ichon ????! »


- Ho non ! Mais qu’est-ce que j’ai fait ?

Elle sortit rapidement, bousculant sans le vouloir quelques personnes. Elle avait raté sa station !

- Mais quelle idiote ! Maugréa-t-elle.

Elle sortit sa carte et soupira. Il fallait qu’elle traverse la voie pour reprendre le métro dans l’autre sens. Tous les panneaux étaient en coréens, elle ne comprenait rien du tout.

Mais oui ! Elle avait oublié les lunettes !

Elle fouilla dans son sac et posa les lunettes sur ses yeux. Haaaa…. Voilà qui était mieux ! Elle réussi à joindre l’autre côté et reprit le métro en pestant. Elle avait perdu tant de temps !

Cette fois elle descendit à la bonne station, Sadang, et courut pour prendre sa correspondance. Par les caleçons de Merlin, comme ce tableau devenait lourd !

Mais elle était sur la bonne voie, il fallait qu’elle continue. Alors qu’elle s’arrêtait à la station de l’université, Lynn sortit une barre chocolatée de son sac et la grignota pendant le reste du trajet pour le festival d’art contemporain.
Mais entre les deux dernière station, une marrée d’étrangers entrèrent dans le métro et elle se retrouva coincée, toujours encombrée de son énorme toile.


- 蟹ソ 鯊 遒 ロ姐 ワ匆 ロ岫ヤ ! !

Lynn ne comprit pas tout de suite qu’on s’adressait à elle. La phrase du être répétée plusieurs fois et le ton fut haussé. Elle tourna les yeux vers un horrible vieil obèse dont le visage était tout rouge.

Lynn secoua la tête, d’un air désolé, essayant de lui expliquer qu’elle ne comprenait pas et il montra d’un geste le sol. Elle lui écrasait le pied avec le tableau de Peeves !


- Ho pardon ! Je suis désolée !

Elle rougit et déplaça comme elle pû le tableau, se faisant discrète jusqu’à destination, en profitant pour ranger les lunettes dans sa poche.

Et enfin, elle arriva ! Station Apgujeong ! Station Apgujeong ! Station Apgujeong !!!! Elle y était !!!!!
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyDim 4 Nov - 14:45:16

[Suite et fin]

Oui elle y était ! Première étape réussie !

Lynn sortit à l’air libre et regarda autour d’elle. Un bar du même nom, voilà ce qu’elle devait trouver.

Bon, elle n’avait qu’à faire quelques pas et elle finirait bien par trouver. Elle aperçu au loin le festival mais préféra trouver la banque d’abord.

Ne préférant pas se perdre, elle s’arrêta à la première boutique qu’elle trouva et demanda son chemin. Le fameux bar se trouvait un peu plus loin dans une ruelle sur la gauche.

Elle pénétra timidement à l’intérieur où la fumée des cigarettes la fit tousser.

Elle chercha du regard un tableau représentant un personnage et le trouva rapidement.

Au fond du bar tout près des toilettes, se trouvait une peinture presque aussi laide que le tableau de Peeves qu’elle trimbalait toujours.

Elle chatouilla du bout des doigts le genou droit, mais rien ne se passa. Alors elle réitéra l’expérience avec l’autre genou. Et là le passage se dévoila. Elle regarda autour d’elle avant de rentrer à l’intérieur.

Au dessus d’elle, elle immense hall se dressait avec à l’intérieur une activité digne de Gringotts. Elle se dirigea d’un air déterminé vers les guichets et aperçu un peu plus loin un élève de sa classe. Soulagée d’être au bon endroit elle lui fit un signe de la main avant d’échanger ses gallions contre la monnaie local. Ça faisait beaucoup de billets et de petites pièces. C’était étrange.

Ne voulant pas perdre plus de temps, Lynn reprit le chemin inverse et quitta le bar. Elle avait passée la matinée dans le métro ! Et il était à présent l’heure de manger.

Néanmoins, pressée d’en finir et de retourner à Poudlard, Lynn ne s’arrêta pas tout de suite pour manger.

Elle se rendit donc du côté du Festival. Il y avait encore plus d’animation ici et il était de plus en plus difficile d’avancer avec son tableau.

Mettant de côté son objectif premier, elle se laissa emporter par le flot de visiteur et observa avec curiosité les différents étalages.

L’art contemporain. Ils avaient beau avoir évoqué cela en cours, cela restait toujours aussi abstrait pour elle –c’était d’ailleurs le cas de le dire-. Lynn aimait dessiner et elle était très douée, mais elle ne dessinait que des choses concrètes, des scènes, des gens, des paysages, pas des cubes et des ronds de toutes les couleurs, imbriqués sans logique !

Trouvant un coin entre deux étalages où il n’y avait personne, elle posa sa toile contre un poteau de lampadaire et sortit son sandwich et sa bouteille d’eau. Prenant une première bouchée, elle savoura le goût du poulet et des crudités. Elle ne s’était pas rendu compte à quel point elle avait faim jusqu’à ce qu’elle avale cette première bouchée. Elle dévora le reste, but entièrement sa première bouteille d’eau et resta bêtement debout derrière son tableau.

Elle resta longtemps ainsi à se demander comment agir, quoi faire. Elle devait absolument vendre cette horreur pour retourner à Poudlard.
Elle n’avait pas le choix…

Regardant un peu autour d’elle pour apprendre quelques petits trucs de vendeurs, elle soupira, ne se voyant pas crier pour attirer les gens.

Quelques personnes s’arrêtaient pour regarder l’œuvre de Peeves mais Lynn ne savait pas comment les encourager. Et puis, ils n’avaient pas l’air de parler un mot d’anglais pour la plupart.


-蟹ソヤ ?

Lynn releva la tête, et fronça les sourcils :

- Pardon ?

Il montra le tableau et secoua un billet devant le nez de la troisième année.

Haaa il voulait lui acheter !!! C’était sa chance !

Sortant son morceau de parchemin, elle lui montra la somme demandée par Muller : 80 000 Wons .

L’étranger eut un sourire ironique et sembla vouloir négocier, mais Lynn se contenta de secouer la tête. Agacé, l’homme finit par partir, laissant la gryffondor désespérée.

Mais qu’allait-elle pouvoir bien faire ? Elle n’arriverait jamais à vendre ça ! Surtout pas ce prix là ! Enfin… elle pourrait sûrement y arriver si elle se montrait plus ouverte.

Il fallait qu’elle aille au devant des gens, qu’elle parle, même si c’était en anglais et pas en coréen, quitte à inventer un peu…. Après tout, grâce à sa famille, elle était devenue une professionnelle du mensonge… !


- Venez admirer l’œuvre d’un tout nouvel artiste britannique…..

Sa voix se perdit dans le brouhaha environnant. Elle soupira et continua ses piètres tentatives.

Les rares fois où des personnes la comprenaient et faisaient mine de s’intéresser à la toile, le prix qu’elle leur proposait les faisait fuir…

Elle était là depuis des heures ! Elle commençait à avoir mal aux jambes, le soleil cognait et elle était fatiguée. Il fallait qu’elle négocie les prix qu’elle trouve une idée...

Elle sortit le CD, et l’idée apparut ! Il fallait simplement qu’elle attende le prochain client.

- Très original cette peinture…

Lynn releva la tête vers la prochaine cliente en question et sourit en acquiesçant :

- Je vous remercie ! Vous n’en trouverez pas deux pareils ! C’est une œuvre unique !

- Vraiment très original…

La femme qui lui faisait face avait un visage sympathique et le fait qu’elle connaisse l’anglais et se soit directement adressé à la jeune fille dans sa langue avait nettement rassuré Lynn.

- Mon époux collectionne les œuvres d’art. Il n’en a aucune dans ce genre…. Je suis sûre que ça lui plairait ! Une œuvre européenne, c’est bien cela ?

- Britannique, oui, acquiesça Lynn.

- Combien ?

Lynn regarda le parchemin qu’elle avait déjà lu des centaines de fois depuis le matin même et le replia dans sa poche de jean.

- 90 000 Wons. Annonça-t-elle très sérieusement.

- Ho… tant que ça… ?

Lynn ne se laissa pas déstabiliser et acquiesça :

- C’est une œuvre unique, et je ne suis sur Seoul qu’aujourd’hui. Vous n’aurez plus jamais une telle occasion !

- J’entends bien… mais…

- Je peux baisser le prix à 85 000 Wons…

La femme hésitait toujours et Lynn tenta le tout pour le tout :

- 80 000 et je vous offre ce CD !

La cliente sortit son porte-monnaie et regarda à l’intérieur, en sortant le contenu :

- 73 239, c’est tout ce que j’ai ? Ça ira ?

Lynn reflechit. C’était moins que ce dont elle avait besoin… mais elle risquait de ne pas avoir une telle offre à nouveau.

Elle soupira et acquiesça :


- Très bien…

Elle prit l’argent qu’on lui tendait et donna l’horrible toile de Peeves avec un sourire :

- Je vous remercie, bonne fin d’après-midi !

Lynn rangea ses affaires et compta son argent. Bien évidemment, elle n’en avait pas assez pour son billet d’avion ! Comment allait-elle faire à présent ?

Elle venait de faire une bourde… Il fallait qu’elle trouve autre chose à vendre pour récolter la somme manquante !

Lynn s’agenouilla et fouilla dans son sac à la recherche d’un objet quelconque. C’est alors qu’elle sentit la petite bourse d’argent ! Pour une fois que l’argent de son père allait lui être utile…

Faisant demi-tour elle retourna dans le pub, puis à la banque et échangea quelques gallions supplémentaires pour avoir la somme suffisante.

Bon ce n’était pas exactement ce qu'avait demandé Van Muller, mais elle n’allait pas rester perdue dans Séoul sous prétexte qu’elle n’avait pas réussi à vendre une toile débile de Peeves et une galette de silence !

Une fois qu’elle eut quitté le grand hall, elle ressortit le plan du métro ainsi que le parchemin sur lequel elle avait noté les instructions.

Elle devait trouver la station Hoegi pour prendre l’avion. C’était assez simple, elle repartait de Apgujeong, s’arrêtait à la station d’après, Oksu, puis prenait la ligne 1 pendant 4 stations pour arriver à la station de métro devant l’aéroport.

Sortant du bar, elle se dirigea vers la station par laquelle elle était arrivée plusieurs longues heures auparavant. Suivant toujours son petit plan, elle finit par arriver à Hoegi. Il était 16H00.

En retrouvant la lumière du jour après son petit passage dans le métro –qui décidemment n’était pas son moyen de transport préféré- Lynn n’eut aucun mal à trouver l’aéroport qui dominait la rue de toute sa taille.

La jeune gryffondor n’avait jamais mit les pieds dans un tel endroit et autant dire que la fréquentation intensive, le bruit, le nombre incroyable d’informations de toute sorte la paralysèrent pendant plusieurs minutes durant lesquelles elle regarda autour d'elle, la bouche légèrement ouverte de surprise.

Elle ressortie ses lunettes et chercha les guichets. En suivant les gens qui s’y massaient avec leurs chariots remplis d’énormes valises, elle se sentait un peu décalée avec son petit sac à dos.

La file derrière les guichets était particulièrement longue et Lynn posa son sac sur le sol, entre ses jambes.

Prenant un élastique dans sa poche elle releva ses cheveux en un chignon lâche, passant ses mains sur sa nuque endolorie et s’étendit. Etre restée debout toute la journée était fatiguant, cela ajouté au stress d’être dans un pays étranger sans ressources et sans défenses –elle avait vraiment hâte de récupérer sa baguette- elle était épuisée.

Son tour arriva enfin et elle demanda à l’hôtesse si elle parlait anglais. Celle-ci en parut presque offusquée lorsqu’elle répondit sèchement « bien sûr ».

Lynn rougit et s’excusa avant de demander un billet pour le prochain vol en direction de Pékin. L’hôtesse lui demanda 461506 Wons et Lynn lui donna les billets et pièces qu’elle avait échangés. Lui jetant un regard suspicieux, la femme lui donna alors son billet et la jeune élève partit sans demander son reste.

Elle avait encore une quinzaine de minutes avant son vol et elle en profita pour s’arrêter devant les immenses vitres du hall qui donnaient sur la piste de décollage.


- Wow….

Un avion c’était vraiment gigantesque… Mais comment une telle chose pouvait-elle voler ? Pendant presque 2 heures ! Sans magie….

Lynn pâlit et essaya de se rassurer comme elle pouvait. C’était un exercice. Van Muller était leur professeur et il n’allait pas leur faire faire quelque chose de dangereux, qui mettait leur vie en jeu… Quoi que… il leur avait confisqué leur baguette et les avait envoyé à l’autre bout du monde…. Il était cinglé… avait-il jamais prit l’avion lui-même ?

Non non non… elle ne devait pas avoir peur, cela faisait parti du devoir. Elle pouvait le faire… elle allait y arriver…

Mine de rien le temps passait et il fallait qu’elle prenne son avion…

Elle chercha la porte d’embarcation et alla faire valider son billet avant d’entrer dans l’appareil. Elle n’avait pas imaginé l’intérieur comme ça.

Elle chercha sa place et après avoir dérangé son voisin, un jeune homme aux yeux bridés qui devait avoir quelques années de plus qu’elle, elle s’assit, côté hublot. Elle avait une vue imprenable sur l’exterieur.

S’installant le plus confortablement possible, elle s’accrocha aux accoudoirs alors qu’une voix expliquait en coréen puis en anglais, qu’ils allaient bientôt décoller et que le voyage durerait une heure quarante cinq.


- C’est la première fois que vous prenez l’avion ? Demanda son voisin.

Lynn acquiesça, mal à l’aise alors qu’elle voyait par la vitre que l’appareil commençait à avancer.

- Il n’y a pas de raison de s’inquiéter, je le prends toutes les semaines depuis 5 ans, et je suis toujours en vie.

La jeune gryffondor se détendit légèrement et lui sourit :

- Merci.

Elle laissa échapper une exclamation de surprise lorsque l’appareil s’éleva dans les airs et l’inquiétude fit très rapidement place à l’émerveillement. La vue était sublime….

Elle passa l’heure quarante restante à regarder le paysage et les nuages, tout en discutant un peu avec son charmant voisin.

Ils atterrirent avec un peu de retard et Lynn mit malgré tout avec soulagement le pied sur la terre ferme. Ce n’était pas si terrible finalement. Elle avait survécu, elle était à Pékin, tout allait bien.... Même si cet aéroport était dix fois plus grand que celui de Séoul… et qu’elle se sentait plus perdue que jamais…

Son voisin, dont le nom était Kyo, lui donna un morceau de papier avec son numéro de téléphone et son adresse i-maïle. Lynn le prit en souriant, se demandant ce qu’était une adresse i-maïle et remerciant son livre d’Etude des Moldus pour les explications sur le téléphone, avant de l’abandonner à la recherche des toilettes.

Il fallait qu’elle descende au troisième sous-sol pour trouver les toilettes pour homme. Quelle idée stupide !

Elle descendit, ses lunettes devant les yeux et trouva les toilettes rapidement. S’assurant que personne ne la voyait et qu’aucun homme n’était déjà dedans, elle poussa la porte et s’engouffra à l’intérieur. Alors où était ce portoloin ?

Ce n’était de toute évidence aucun élément qui pourrait être touché accidentellement par un moldu…

Regardant autour d’elle, elle se demanda ce qui pourrait bien servir de moyen de transport magique.

Une boite de bonbons moldus était abandonné près d’un lavabo. Des chewing-gums ?

Un peu dégoûtée, et espérant ne pas s’être trompée, Lynn s’accroupit et toucha le paquet du bout des doigts. Aussitôt, elle se sentit aspirée et ferma les yeux. C’était vraiment une sensation désagréable. Mais au moins, cela signifiait qu’elle avait réussi !
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était à Poudlard.


- J’ai réussi !

Elle récupéra sa baguette et déposa son billet sur le bureau de l’enseignant.
Mine de rien, cela avait été une expérience intéressante… Mais elle ne ferait pas ça tous les jours... Après ça, il avait interêt à lui donner une bonne note ce cher Muller !

Epuisée, elle se rendit directement dans son dortoir et alla prendre une douche en attendant l'heure du repas...
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMar 6 Nov - 19:54:37

Une silhouette sombre s’avançait. Homme, femme ? Aucune idée, l’apparition portait un masque, entièrement blanc, sans aucun orifice. Une personne sans visage. Dans sa main gauche, il y avait une baguette, longue, de couleur noire, d’un noir de jais, comme la robe et la cape de ce personnage… Dans la main droite, il y avait une dague, à la fine lame d’argent et à la poignée en or, apparemment richement sculptée. Autour, une forêt s’étendait. Elle devait être immense, car on ne pouvait percevoir aucune lumière où que l’on regarde. Seule la lueur fantomatique de la lune permettait de distinguer cette ombre qui marchait toujours… Soudain, le bras s’abaissa, abattant l’arme blanche… Un cri retentit…

Les yeux grands ouverts, Kael était assis sur la pierre froide de son dortoir… Le cri, c’était lui. Il avait fait un cauchemar… Et il n’arrivait pas à mettre ne serait-ce qu’un nom sur ce qui lui était arrivé, vu qu’il était impossible de le faire pour cet être masqué… Le Celte se redressa, se massa le bas du dos et s’assit sur son lit entièrement défait… Il regarda l’heure… 6h30… Tôt. Beaucoup trop tôt… Puis son regard tomba sur un post-it laissé sur sa table de nuit… Il s’en saisit et lut :


Citation :
TP d’Etude des Moldus

Il mit quelques secondes à assimiler que c’était sa propre écriture, quelques autres pour lire ces mots, et encore d’autres pour les assimiler… Tout à coup, il réalisa.

« Mince ! J’vais êt’à la bourre ! »

Après un détour par sa valise, il se précipita sous la douche. Cent trente secondes. Il s’habilla, tenta vainement de se coiffer, vérifia qu’il n’oubliait rien, ainsi il n’aurait pas à repasser par le dortoir, et il quitta sa salle commune. Quelques marches à gravir, il arriva dans la hall. Il s’était pour l’occasion vêtu en Moldu, t-shirt, jean, baskets, et avait même prévu un pull et un imperméable, ne connaissant pas le climat du lieu où ils se rendraient… D’ailleurs, il ne savait pas où ils iraient tous… Et par-dessus, pour passer inaperçu tant qu’il était à Poudlard, il avait mis sa robe de sorcier. Son sac à dos moldu sur l’épaule, il entra dans la Grande Salle et prit place au plus près de la porte. Un café, un peu chaud, quelques toasts, un jus de citrouille…

Un vrai bonheur. Kael ronchonnait tout en rejoignant la salle d’Etude des Moldus. Il s’était brûlé le palais avec sa boisson brûlante, le jus de citrouille était arrivé trop tard pour éteindre l’incendie, et il avait l’impression d’avoir trop mangé… A part ça, il s’était levé tôt, après un cauchemar, même s’il ne pensait plus à cette étrange apparition. Mais tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Vraiment, il n’y avait rien à faire pour améliorer sa situation… Son état ne lui permit pas de localiser immédiatement l’emplacement exact de la classe, mais il parvint finalement à trouver la porte, ouverte. Il prit place et sortit du matériel moldu (ça serait tout de même moins visible que s’il sortait, lorsqu’il en aurait besoin, une feuille de parchemin), c’est-à-dire un stylo et du papier. Il n’avait pas salué Van Machin, d’abord parce que celui-ci lui paraissait un peu flou en cet horaire des plus matinaux, ensuite parce que les faire se lever si tôt était inhumain.

Avant de commencer, le croûton décati, comme il l’avait fait pour le voyage à Paris, leur demanda leurs baguettes… A contrecoeur, le Poufsouffle remit ce qui aurait été sa seule arme… Si jamais on la lui avait laissée… Mais non, il fallait se débrouiller comme des Moldus, alors pas de baguette… Le Jaune et Noir se demanda quand même s’il y avait possibilité d’avoir de quoi se défendre, comme l’ombre dans son rêve, qui avait une dague. Mais il fut tiré de ses drôles de pensées par Van Muche-Muche qui commençait son explication…


Vous n’allez pas consommer de l’art, vous allez en vendre.

*Vendre… vendre de l’art… vendre… vendre de l’art… vendre ?*

…votre interprétation de 4 minutes 33 dans ce cercle que les moldus appellent disque ou cd… De plus, vous allez devoir vendre de la peinture contemporaine.

*Un CD… peinture contemporaine… vendre… vendre de la peinture et un CD ? Il est fou ?*

…je vais vous donner 40 gallions une dizaine de ticket du métro de Séoul ainsi que son plan car, oui, vous partez pour Séoul.

*40 gallions… pas mal… tickets de métro de Séoul… encore le métro… ras le c… Séoul ???*

Yangpyeong ou se déroule un festival d'art contemporain…

*A tes souhaits…*

…atterrir à Oldo et qu’un centre de banque Gobeline se trouve proche de la station de Apjugeong.

*Aaaa tes souhaits encore…*

…caresser le genou droit ou gauche, je ne sais plus d’un tableau d’un pub qui porte le nom de la station de métro correspondante. Vous pourrez là bas convertir vos 40 gallions en 381562 Won…

*Caresser un tableau… convertir… banque…*

…toilettes pour homme du troisième sous-sol de l’aéroport de Pékin…

*Encore les chiottes… Ouarf… Pékin ??*

…station Hoegi…

*Oulala…*

Vous avez pu suivre le cheminement de la réflexion de Kael. En Français et en Anglais, s'il vous plaît. Tandis qu’il écoutait et tentait de comprendre les mots, il les avait écrits sur la feuille de papier… Ainsi, lorsqu’ils seraient tous arrivés là-bas, il pourrait se poser et étudier tout ça…

D’ailleurs, il est déjà l’heure, à ce soir… peut être…

« Hein ? Quoi ? Je… »
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMar 6 Nov - 19:57:06

Sans s’en être rendu compte, le Celte avait le doigt posé sur le billet… Durant quelques secondes, il se trouva dans une sorte de limbes, l’extrémité de son index collé au ticket… Et il atterrit, assez durement, sur ses deux pieds, et vacilla… Il ne s’occupa nullement des autres et ôta rapidement sa robe de sorcier, qu’il fourra dans son sac. Il entra alors dans la station (ça devait être la station, elle avait les caractéristiques des stations des métros parisien et londonien, sauf que tout était écrit dans des caractères bizarres) avant de se rappeler qu’il avait les lunettes… Il les mit sur son nez, trouva un plan et se planta devant. Il passa bien… vingt minutes à trouver les quatre stations… Oldo… C’était là, au début de la ligne 4… Et il devait se rendre, de là, à… Kael essaya de déchiffrer son écriture, un peu fébrile en cette heure matinale, conjugué au fait qu’il ne savait pas comment écrire ça… Apgujeong parut être la bonne… Ligne 3, près du fleuve… Après, festival d’art content pour rien, Yangpyeong… Ligne 5, vers la gauche… Ensuite, l’aéroport… L’aéroport… Hoegi… Là ! Première station de la ligne 1 !

Fier de lui, le Poufsouffle, s’assurant qu’il avait bien avec lui le tableau étrange, le CD, son sac, prit la direction des tourniquets… Il y inséra son ticket et suivit le monde qui se pressait déjà pour aller travailler… Il prit place dans une rame, trouvant à s’asseoir, et se scotcha devant le petit plan près des portes… Descendre à… Sadang… sur la ligne… 2… Puis… à l’Université… Bien… Y en avait déjà pour un sacré moment à arriver à la première correspondance… Kael sursauta. Une femme d’une bonne soixantaine d’année, qui le regardait en souriant, venait de lui demander quelque chose… Mais puisqu’il n’avait aucune notion de Coréen, c’était du Chinois, pour lui… Il rendit simplement son sourire à cette dame et marmonna en Anglais qu’il ne comprenait pas… Mais elle insista… Il répéta qu’il ne comprenait rien, d’ailleurs, il ne comprenait pas qu’elle puisse croire qu’il la comprendrait… Puis il se rappela qu’il avait les lunettes… S’il lisait le plan, c’est qu’il comprenait… Mince… Le métro s’arrêta à une station… Il marmonna quelque chose comme quoi c’était là qu’il descendait, et il faussa compagnie à la chieuse…


« ‘tain… C’est bien ma veine… Faut qu’j’attende le suivant maint’nant… »

Le suivant mit bien quatre-cinq minutes à arriver… Et là, il n’y avait pas de place assise… Serré contre un petit monsieur portant un attaché-case, il sentait la mallette lui écraser les… Enfin voilà… Il fut, bien que n’étant pas juste devant les portes de la rame, le premier à la quitter… Il poussa un immense ouf de soulagement, resta un moment immobile à se demander s’il pourrait un jour avoir des enfants et finalement se remit en marche, cherchant la bonne direction… Qu’il trouva après une bonne dizaine de minutes… Son sens de l’orientation en prenait un sacré coup dans les couloirs bondés de tous ces gens du pays asiatique… Quelque peu émoussé, il monta dans le métro. Université… Et encore un métro… Apgujeong… Enfin… Sa tête blonde appuyée contre une vitre, il n’avait pas vu passer la fin du voyage, préférant récupérer… La journée n’était pas finie… Il regarda sa montre… 9h30… Il avait mis deux heures à aller de Oldo à cette destination…

« Bon… La banque… »

Parvenu dans la rue, il scrutait les bâtiments à la recherche du pub… Qui était juste là, devant lui… Pourquoi les choses qu’on cherche le plus se trouvent-elles le plus souvent sous notre nez ? Kael pénétra donc dans l’établissement… Il avait fichtrement soif… Mais d’abord, il devait convertir son argent… Il imaginait déjà la tête du barman s’il payait avec l’argent sorcier… Le Celte regarda donc les murs… Il n’y avait pas de tableau… En même temps, qui aurait eu l’idée de mettre ce tableau à la vue de chacun ? Il alla donc vers les toilettes… Là… Le tableau était dans le couloir y menant… Vérifiant qu’il n’y avait personne, même pas des caméras de surveillance, il chatouilla le genou gauche… Rien… Evidemment, il était obligé de tomber sur le mauvais… Il chatouilla donc le droit… Rien non plus… Il n’était pas tombé sur le mauvais genou, mais sur le mauvais tableau… Là… Il lui sembla que le personnage dans le cadre lui indiquait quelque chose… Kael pivota sur lui-même… Il y avait un tableau presque en face… Il leva le pouce en direction du premier et aurait juré que l’homme lui avait fait un clin d’œil… Le Poufsouffle décida de chatouiller les genoux du bonhomme dans le tableau suivant simultanément… Immédiatement, un pan de mur s’écarta pour le laisser passer… Il ne put retenir une exclamation… Il venait de débarquer au sommet d’un escalier au pied duquel s’étendait une longue avenue bordée de guichets, un peu comme à Gringott’s… Il avança donc timidement et s’arrêta devant un guichet libre…

« Euh… Bonjour… Vous parlez Anglais ? »

« Bien sûr, c’est une langue internationale, même pour les sorciers. » dit le Gobelin qui se trouvait derrière.

Soulagé, le Celte déposa tout l’argent sorcier entre eux.


« Vous pourriez, s’il vous plaît, me changer tout ça en… enfin en… la monnaie d’ici ? »

« Le won. Bien sûr. »

Le Gobelin prit les Gallions et les mit sur le plateau d’une espèce de balance. Il sortit ensuite une liasse de billets et la déposa sur l’autre plateau. Une espèce de phénomène se produisit. La liasse vibra et des billets s’en échappèrent pour atterrir dans la main du Gobelin.

« Voilà, 381562 won. » dit-il en prenant l’argent demeuré sur le plateau et en le lui tendant.

« Merci, bonne journée. » répondit Kael en prenant le tout et en repartant.
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMar 6 Nov - 19:59:57

Avec tout cet argent dans la main, il se sentait immensément riche… Pourtant, ça n’était « que » 40 Gallions… Le Celte reparut dans le couloir, toujours désert. Cette fois, il en aurait mis sa main à couper, le personnage lui avait fait un signe de la main. Chassant cette image de sa tête, Kael passa devant le bar et poussa la porte du pub. Une main se posa alors sur son épaule. S’immobilisant soudain, il se retourna. Une espèce de sumo mal coiffé lui marmonna quelque chose… Le jeune sorcier en déduisit que ce devait être du Coréen… Il sourit à l’armoire à glace et s’adossa contre la porte vitrée… Lentement, il la fit pivoter, mais le mec ne l’entendit pas de cette oreille et le prit par le col…

« Eeeeeeh lâchez-moi ! » gueula-t-il, en Français.

Le monstre le traîna ainsi, agrandissant peu à peu son T-shirt. Et il l’amena jusqu’à une table… Après l’avoir soulevé, il voulut déposer le malheureux petit blondinet inoffensif sur une chaise, mais celui-ci y tomba un peu brusquement… Son t-shirt s’était déchiré… Une longue fente s’ouvrait depuis le menton jusqu’à presque la base… Le type ne fit aucune remarque là-dessus, comme s’il n’avait pas vu, et il prit une carte qu’il posa violemment sur la table…


« Ah… Mais, vous avez déchiré mon t-shirt ! Pôv’con ! »

Il avait encore parlé en Français, langue ô combien plus adaptée à ce genre de langage un peu cru… Mais le regard noir de la montagne le força à regarder… Il devait donc prendre quelque chose… Les lunettes lui permirent de déchiffrer…

« Euh… Coca ? » dit Kael, espérant se faire comprendre.

Peu après s’être éclipsé, le gros type revint avec une bouteille de Coca. Le Celte paya. Il lui avait semblé s’être délesté d’une sacrée somme… Sa bouteille à la main, il quitta le pub, en courant, pour être sûr de ne pas être rattrapé, et descendit par la bouche de métro.


« Alors… Changer à Oksu… Une station… Ligne… 1… direction Incheon, changer à… Singil… Et descendre à… Piong-Piong… Sais pas comment on dit… »

Le doigt sur le plan accroché au mur, Kael avait pour lui-même marmonner le trajet. Une fois qu’il fut sûr de lui, il alla dans un coin, ôta son vêtement déchiré et prit dans son sac un pull… Il aurait chaud, mais tant pis, au moins il ne se promenait pas dans une tenue déchirée… Puis il rejoignit le quai. Un métro arriva trois minutes après. Il y grimpa et fut envoyé contre la porte opposée… C’était malin, pour descendre à la suivante… Oksu…

« Pardoooooon pardon !!! Je paaaaasse !!! » s’exclama-t-il, en Anglais cette fois, en jouant des coudes.

Et alors qu’il allait poser le pied sur le quai, il dut recevoir un coup car il se retrouva propulsé et atterrit à plat ventre… Heureusement, il n’avait pas atterri sur le tableau… La rame démarra. Le Celte se releva et brandit le poing.


« Bande de cons ! Trous du cul ! Enfoirés ! » beugla-t-il, dans la langue de Molière, indifférent aux regards.

Pestant contre cette ville, ses habitants et le vieux Van Mumule, Kael trouva la correspondance. Il bouscula une mamie pour prendre une place assise et se renfrogna, tout en sirotant son Coca… Il ne prêta aucune attention aux regards mauvais et aux murmures. Il n’avait fait que prendre l’argent, il lui restait à vendre le tableau moche et le CD à la con… Et il en avait déjà ras la casquette… Changement à Singil. Descendre à Yangpyeong… Arrivé au sommet des marches de la bouche de métro, il n’eut même pas à se demander où était le festival d’art contemporain… Une affiche immense tapissait la façade d’un bâtiment de verre… Il entra donc. Paya l’entrée…


« Voleurs, escrocs… »

Et chercha où il pourrait s’établir pour vendre les trucs demandés par l’autre espèce de croûton rassis… Une immense statue faite apparemment de tout ce que l’on pouvait trouver dans une poubelle trônait au bout d’une allée… Choisissant de ne pas s’en approcher, le Celte prit un autre chemin et trouva entre deux stands une petite place… Il sortit du sac en plastique le tableau, de son sac à dos le CD. Il exposa la toile, appuyée contre son sac, décida de garder à la main le disque…

Un homme d’environ 50 ans et 1m60 s’approcha, se pencha sur l’œuvre de Peeves, puis la pointa du doigt… Il sembla à Kael qu’il avait dit quelque chose, mais le Japonais n’était pas une langue couramment entendue par lui… Il sortit alors un papier de son sac, un stylo, et montra à ce type qu’il devait écrire une somme. Pour se faire mieux comprendre, le jeune sorcier fit avec ses doigts le geste qui signifiait argent… L’asiatique dut comprendre car il prit les accessoires et griffonna quelque chose… 50 000… 50 000 won… Il en fallait environ 80 000 pour prendre l’avion… Mais Kael avait déjà plus de 300 000 de cette monnaie… A quoi cela servait-il de vendre ces trucs ? Se faire plus d’argent ? C’était une idée, ça…


« Oui, ja !! » dit Kael, enthousiaste, en acquiesçant.

Son acheteur sortit son portefeuille et tendit la somme. Le Celte s’en saisit et donna la croûte en échange. Il lui restait à vendre le CD, à présent… Comment vendre ça… Le brandissant à bout de bras, il se mit à chantonner du Johnny…


« Que je t’aimeuh
Que je t’aimeuh
Que je t’aimeuh… »


Les gens s’arrêtèrent et montrèrent tous le disque du doigt. Le Jaune et Noir ne comprit pas un traître mot de ce qui se disait, mais il comprit qu’il avait eu une bonne idée en voyant les porte-monnaie et les portefeuilles quitter les poches… Il paniqua un peu, se demandant s’il allait trouver la personne qui lui offrait le plus… Finalement, il décida de faire au pif… Il arracha de la main d’une femme les billets, lui donna le disque à la place et attrapa son sac à dos avant de détaler. Il ne s’arrêta qu’une fois revenu dans la station… Et il se mit à compter…

« 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35… 35 000 won… Cool, j’ai gagné plus ! »
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMar 6 Nov - 20:00:31

Vraiment content de lui, Kael décida de retourner à la banque… Là, il ferait changer ce dont il n’aurait pas besoin pour le billet d’avion… Donc, il entreprit le chemin inverse. Qui se déroula sans aucune anicroche, comme si le fait d’avoir vendu les « œuvres » avait déclenché sa chance ! Le pub, encore… Discrètement, il pénétra dans le lieu public, cherchant de ses yeux bleus la brute qui lui avait massacré son t-shirt et courut dans le tiroir. Il répéta l’opération effectuée plus tôt et courut jusqu’au même guichet.

« C’est encore moi ! Je viens changer encore, mais dans l’autre sens ! »

Le Gobelin regarda le jeune élève d’un œil presque méprisant. Kael donna les quelques 300 000 won et reçut en échange 39 Gallions… Remerciant la créature, il quitta la banque. Dans le corridor, il fut cette fois lent, précautionneux… Les yeux fixés sur la porte, il traversa le pub en courant, ouvrit violemment la porte et redescendit, une fois de plus, dans la station… Reprenant son souffle, il s’arrêta devant le même plan… Cette fois, il devait prendre la ligne 1 dans l’autre sens… Le trajet ne devait pas durer longtemps… Mais entre Wangsmini et la suivante, un truc du genre Chongyni, tout s’arrêta. Métro, lumière, tout. Obscurité totale. Mais pas silence. Les usages paniquèrent. Quelqu’un, involontairement, fila un coup à Kael dans le ventre… Le Celte sentit ses yeux s’humidifier tandis qu’il tentait de retrouver une respiration normale… Pourquoi, pourquoi donc devait-il toujours subir ce genre de choses quand il prenait le métro ?

La panne dura dix bonnes minutes. Et enfin, les nerfs à vif –la chance n’avait pas duré bien longtemps-, affamé –il n’avait bu qu’un coca depuis le petit déjeuner-, le Franco-anglais alla à un guichet pour demander un billet pour Pékin. L’avion partait dans vingt minutes, l’embarquement avait commencé, et il restait des places. Grâce à ce fameux geste utilisé pour « argent », Kael sut combien il devait donner, c’était 80 000 won… Au moins, là, Muller ne s’était pas trompé… Son billet à la main, le Celte put monter dans son avion… Ou presque… Etait-ce le fait qu’il était Européen, il n’en savait rien, mais il fut obligé, après le contrôle de son sac par la machine, de l’ouvrir… Un policier à l’air suspicieux fouilla et ne trouva rien. Il s’approcha alors de Kael et palpa. Rien dans les poches… L’ado sursauta et se recula :


« R’tirez vos sales pattes ! J’ai rien sur moi ! Vous avez pas l’droit d’me toucher comme ça… Vous avez pas l’droit me toucher là… Surtout là… »

Visiblement en colère, le douanier cria alors sur le Celte qui avait parlé en Anglais, mais en Coréen… Une jeune femme, habillée dans la tenue des employés de l’aéroport, entreprit de le calmer tandis qu’elle faisait signe au pauvre Poufsouffle d’y aller… Indication qu’il n’attendit pas une seconde fois… Là, il put monter dans l’avion… Il allait rentrer à Poudlard… L’appareil décolla. Et atterrit, peu de temps après. Durant le court trajet, Kael avait somnolé. Pour oublier qu’il avait faim. Arrivée à Beijing. Il était 13h30 sur sa montre… Avant de repartir, il fallait absolument qu’il trouve quelque chose… Epuisé, il prit place à la table d’un petit resto dans l’aéroport… Et demanda des nouilles… Qui, normal, lui furent servies avec des baguettes…

« ‘tain… Comment ça marche ça ? »

Après dix minutes, sans avoir réussi, Kael décida d’utiliser ses deux mains pour tenir les baguettes, autour desquelles il enroulait les pâtes… Il mit tout de même un bon quart d’heure à achever sa faim, ce qui était énorme pour quelqu’un qui avait faim comme lui… Enfin, rassasié, il se décida à payer… Mais… Il n’avait que des won… Arf… Il regarda à gauche, à droite, devant, derrière, repéra les caméras, prit son sac, le mit sur son épaule et… se mit à courir comme un dératé, direction les sous-sols… Il entendit une femme crier derrière lui et des bruits de pas précipités… Ils étaient au moins deux à lui courir après… Kael sauta par-dessus une valise, un sac, un chariot, perdit l’équilibre, se rattrapa avec un saut de main à une seule main et descendit l’escalator sans freiner.

« Poussez-vous ! Poussez-vous ! » répétait-il sans cesse, alternant entre ses deux langues.

Nouvel escalator. Puis encore un. Et il entendait derrière lui le martèlement par ses poursuivants de leurs pieds sur les marches métalliques. Il cherchait les toilettes. Par-là… Vite, les toilettes des hommes… Là ! Kael poussa la porte et la referma aussi sec. Avant de chercher du regard soit le Portoloin, soit quelque chose pour bloquer la porte le temps de trouver l’objet en question… Il y avait, près d’un lavabo, une boîte de bonbons… Sans prêter attention à ce que c’était comme friandises, et de toute manière c’était écrit en Coréen et il avait depuis un moment retiré ces satanées lunettes qui le gênaient…

Viiiite ! Il se précipita vers la boîte, mais la porte s’ouvrit à ce moment… Kael attrapa la poubelle et la balança vers les flics de l’aéroport… Et il profita de ce moment de diversion pour toucher la boîte… Aussitôt, il sentit ses pieds quitter le sol, tandis que son doigt restait collé à l’objet… Les toilettes disparurent, et bientôt un décor plus familier, une salle de classe de Poudlard se matérialisa… Il était de retour !


« Ouais ! P’tain ! J’ai réussi ! Et j’suis riche ! »

Sans attendre quoi que ce soit (Van Mouleur était capable de lui reprendre l’argent), il prit sa baguette et disparut dans le couloir… Il s’arrêta une fois dans son dortoir. Il raccommoda comme il put son t-shirt (sa mère s’en chargerait, elle était bien plus douée de ses mains que Kael de sa baguette pour ce genre de tâche…) et décida de prendre une douche… Une douche méritée, vraiment… Et après… Il se coucherait, tiens…
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMer 7 Nov - 12:57:32

Lorsque Lavande se réveilla ce jour-là, un très très mauvais pressentiment l’assaillit dès qu’elle posa un pied à terre. Tandis qu’elle prenait sa douche et s’habillait, il n’y fit pas trop attention car elle se dit que c’était sûrement l’effet d’un mauvais rêve qu’elle avait fait cette nuit et qu’elle avait oublié mais dont son subconscient se souvenait. C’est donc tranquillement qu’elle enfila une mini-jupe, avec des collants, des bottes, un T-shirt manches longues et un col roulé ; après tout les températures extérieures commençaient sérieusement à refroidir mais ce n’était pas une raison pour ne pas s’habiller correctement pour autant. Elle se maquilla de façon plutôt discrète et soudain son regard tomba sur son réveil : 6h45. Elle crut d’abord à un disfonctionnement mais lorsqu’elle vit toutes ses camarades ou presque encore endormies, elle se dit qu’il devait y avoir une autre raison à l’heure matinale inscrite sur l’engin. Elle vit alors Camille émerger de la salle de Bains et lui dire :

-Alors prête pour le TP d’Etude des Moldus ? A ton avis y va nous envoyer où l’autre dingue ?

TP d’Etude des Moldus … TP d’Etude des Moldus … oh non ! Voilà pourquoi elle avait un mauvais pressentiment ! Même si elle avait oublié ce fichu TP son subconscient lui s’y était préparé, elle avait mis son réveil à la bonne heure, elle s’était habillée en Moldue et elle avait ce fichu pressentiment que quelque chose allait mal se passer comme à son dernier TP. Elle répondit alors à Camille :

-Je suis jamais prête pour les idées du vieux snock et franchement je préfère même pas imaginer où est-ce qu’on va atterrir aujourd’hui. Bon j’y vais, il faut que je passe d’urgence aux Cuisines pour demander un truc à manger, on se voit en cours.

Elle attrapa son sac de cours et partit en flèche vers les Cuisines, il lui restait un quart d’heure pour prendre de quoi ne pas mourir d’hypoglycémie pendant la journée et arriver à l’heure en cours. Quoique, pour dire la vérité louper le départ ne la dérangeait pas trop non plus. Elle arriva devant le panier de fruits, chatouilla la poire et entra. Là elle tomba sur une ribambelle d’elfes qui s’affairaient pour préparer le petit-déjeuner. Elle s’approcha alors de l’un d’eux et demanda si elle ne pouvait pas avoir un sandwich ou quelque chose du style et celui-ci lui montra une table où il y avait inscrit :

Citation :
SANDWICHES POUR LES ELEVES DU COURS D’ETUDE DES MOLDUS

Dieu ce qu’ils étaient prévoyants ! Enfin elle n’était sûrement pas la seule à leur avoir demandé, aussi donc tout s’expliquait. Elle en prit un Thon/Crudités et un deuxième au Poulet grillé, remercia les elfes et sortit pour rejoindre le cours. Elle fut une des dernières à arriver avant que la porte ne se referme, et le prof entama son discours de présentation. Il commença par leur retirer à tous leur baguette et le mauvais pressentiment de la Gryffondor ne fit que s’accroître, larguée dans un environnement hostile et sans même une baguette, elle était foutue. Mais il ne fallait pas se désespérer avant d’avoir tout entendu, car elle était sûre que les catastrophes ne faisaient que commencer. Et elle avait entièrement raison car le prof avait décidé de leur faire vendre de l’art ! Mais il n’était précisé nulle part qu’ils devaient avoir des compétences de vendeur, elle espéra néanmoins que ses talents de marchandeuse suffiraient, mais lorsqu’elle vit les deux objets qu’elle allait devoir vendre, elle en douta fortement : un enregistrement de 4 minutes 33 de silence et un tableau de Peeves, oh mon Dieu la cas de Van Muller s’aggravait avec l’âge ! En plus de tout ça, ils allaient devoir vendre à un festival d’art contemporain à Séoul ni plus ni moins la capitale de la Corée à l’autre bout du monde et évidemment ils devraient prendre le métro et …

QUOI ! S’ils ne réussissaient pas à vendre les deux objets pour 80 000 Wons, ils ne pourraient acheter le billet pour aller Pékin où se trouvait le Portoloin de retour, autant déclarer forfait d’avance ! Et puis pourquoi il fallait que ce fichu Portoloin se retrouve une nouvelle fois dans les Toilettes pour hommes ? Van Muller était décidemment un tordu fini ! La seule chose qui la rassurait un minimum, c’était que comme son père travaillait à Gringotts avec les Gobelins au service international de change d’argent, elle n’aurait aucun problème avec cette étape-là. Elle prit donc l’argent, les tickets de métro, le CD, la peinture, le plan de métro et les lunettes traductrices gentiment offertes par le prof, se dirigea vers le Portoloin, et quelques secondes plus tard elle se trouvait à Oldo.


Elle ouvrit son plan et chercha le moyen de se rendre à la station Apgujeong où se trouvait la banque gobeline. Bon alors voyons, maintenant qu’elle était familiarisée aux transports Moldus ça devrait être plus simple non ? Bon alors prendre la ligne 4 jusqu’à Sadang puis changer sur la ligne 2 jusqu’à Seoul National University of Education et de là, ligne 3 jusqu’à Apgujeong. Elle chercha des yeux la station de métro et suivit simplement les autres élèves qui s’y dirigeaient également. Elle entra dans une rame et mit trente secondes ses lunettes –pas plus parce qu’elles juraient horriblement avec sa tenue- pour vérifier qu’elle ne s’était pas trompée de ligne et lorsqu’elle se fut rassurée, elle compta le nombre de stations avant le changement pour ne pas à avoir à remettre les horribles lunettes : 23. Parfait, il ne lui restait plus qu’à attendre maintenant, mais au bout d’un moment, son regard fut attiré par un très beau garçon qui venait de s’asseoir en face d’elle et qui lui souriait et elle perdit son compte. Flûte ! Et maintenant elle n’allait pas mettre les horreurs de lunettes devant ce dieu de beauté, alors qu’est-ce qu’elle faisait ? La réponse lui vint tout naturellement, elle n’avait qu’à lui demander à lui !

-Excusez-moi, combien de stations reste-t-il jusqu’à Sadang ? demanda-t-elle dans un anglais limpide et lent pour qu’il comprenne.

Mais malgré ses efforts, le garçon ne semblait pas très doué pour la langue de Shakespeare, tout ce qu’il réussit à lui dire ce fut :

-Me no speak English. Solly. (Moi pas parler anglais. Désoulé)

Non sans rire, elle n’aurait jamais deviné ! Ah franchement quand il s’agissait de faire les yeux doux, il était fort mais à part ça, il ne servait pas à grand-chose, elle se résigna donc à sortir ses lunettes et vérifia qu’heureusement pour sa pomme, elle n’avait pas encore dépassé sa station, c’était la prochaine. Entre-temps, le garçon avait été atteint d’un fou rire débile en voyant ses lunettes ce qui la vexa fortement. Elle les rangea, se leva fièrement et sortit à sa station sans un regard pour le garçon qui racontait allez savoir quoi dans sa langue natale. Heureusement pour elle, le reste du trajet fut plus simple et elle arriva sans plus de problèmes à Apgujeong.

Elle se mit alors à chercher le pub du même nom que la station avec ses lunettes sur le nez et lorsqu’elle le trouva, elle vérifia que personne ne regardait et se mit à caresser le genou gauche de la statue qui trônait à l’entrée, mais rien ne se passa, elle recommença sur le genou gauche et la banque apparut devant elle. Elle enleva une nouvelle fois ses lunettes et rentra d’un pas décidé, elle se dirigea vers le bureau de change et dit au gobelin en poste en anglais :

-Bonjour, je voudrais changer ces 40 gallions en Wons, s’il vous plaît !
-Voilà Miss Brown.
-Pardon, mais comment connaissez-vous mon nom ?
-Vous ressemblez à Monsieur votre père comme deux gouttes d’eau et puis j’ai été prévenu que des élèves de Poudlard viendraient changer de l’argent dans la journée donc j’ai fait ma petite déduction.
-Vous connaissez mon père ?
-Il se trouve que je suis le cousin au deuxième degré de Grigsou, l’associé de Monsieur votre père.
-Ah vous êtes de la famille du rad…, euh je veux dire du grinch… enfin de Grigsou, ça pour une surprise c’est une surprise.
-Effectivement vous rencontrer à été pour moi aussi une surprise, mais je vous en prie mademoiselle, passez le bonjour de ma part à mon cousin et à Monsieur votre père.
-Avec plaisir monsieur …
-Golrug
-Bien, je le ferais et maintenant je vais y aller sinon je vais perdre un temps fou.

Elle sortit de la banque, étonnée par cette rencontre fortuite mais contente d’avoir rencontré au moins un gobelin sympathique, après tout depuis son enfance elle en côtoyait, cela étant du au travail de son père et il était rare de voir ces créatures de bonne humeur. Pendant qu’elle se faisait ses réflexions, elle rentra de nouveau dans le métro et vérifia son nouvel itinéraire. Il fallait maintenant qu’elle aille à Yangpyeong. Bon alors il y avait plusieurs chemins possibles, autant faire au plus court, elle aurait besoin de tout son temps pour vendre ses horreurs. Elle choisit donc d’aller jusqu’à Yaksu puis de prendre la ligne 6 jusqu’à Gondeok et finalement la 5 jusqu’à Yangpyeong. Elle rentra dans une rame et voyant qu’il n’y avait pas de jeunes aux alentours, elle mit ses lunettes pour ne pas faire la même erreur qu’à son arrivée. Elle changea donc à Yaksu puis à Gondeok et entra dans la ligne 5 et là, elle crut qu’elle allait arriver sans plus de problèmes, mais elle avait oublié sa malchance chronique. En effet, devinez sur qui elle tomba, le garçon qui no speak English ! Ah mais elle était maudite ou quoi ? Elle tenta de l’éviter mais au bout de trois stations le gros monsieur qui lui servait de cachette descendit et il la repéra. Il s’approcha un sourire niais collé à son visage divin et lui dit :

-Surprise !

Elle enleva précipitamment ses lunettes et toujours énervée lui dit :

-Vous parlez anglais maintenant ?
-Solly no understand ! (Désoulé pas comprendre)-Mais quelle quiche ! Je disais … oh et puis laissez tomber je descends là. Vous comprendre, moi descendre là.

Alors là avec un énorme sourire, il l’acheva :

-Me too ! Grait no ? (Moi aussi ! Soupèr non ?)
-Mais c’est pas possible, il ne manquerait plus qu’il aille au festival d’art moderne et là je me suicide.
-Festival ? Me too ! Go together ? (Festival ? Moi aussi ! Aller ensemble ?)
-Oh milles bouses de dragon avariées !

Mais en même temps elle n’avait pas vraiment le choix donc elle accepta. Ils se rendirent donc à deux au festival et alors qu’il se dirigeait vers un stand, elle lui fit comprendre à grand renfort de gestes qu’elle était là pour vendre et pas pour acheter. Au bout de 10 minutes, il percuta et lui proposa de l’aider. Elle pesa le pour et le contre et finalement lui dit :

-Mais profits pour moi !
-10% for me, pliiiiiise ? (10 % pour moi, s’iiiiiiiiil vous plaît ?)
-Ok, mais t’a intérêt à être bon !
-No problem ! Ligjong good ! (Pas de problème ! Ligjong bon !)
-Ligjong ? C’est ton nom ?
-Yes ! Your name ? (Oui ! Ton nom ?)
-Lavande, mais allez au boulot !
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMer 7 Nov - 12:58:31

Elle lui expliqua à nouveau à grand renfort de gestes ce qu’ils devaient vendre sans lui préciser que s’ils ne le vendaient pas, elle ne reverrait pas son Ecosse chérie et lorsqu’il eut compris, elle répartit les tâches. Il cherchait les clients et elle se chargeait des ventes, il hocha la tête et ils se mirent au boulot. Mais l’heure du déjeuner arriva et personne ne s’était laissé tenter par leur marchandise, ce qui ne déconcertait pas Lavande mais désespérait Ligjong. La jeune fille sortit ses sandwiches, en proposa un au garçon et se mit à faire quelque chose qu’elle n’aurait jamais cru faire, elle le réconforta, en lui disant qu’ils allaient y arriver, évidemment le temps qu’il comprenne, ils avaient tous les deux finis de manger depuis longtemps. La Gryffondor décida alors de reprendre les choses en main et se dit que puisque la méthode douce ne fonctionnait pas il fallait passer à la méthode rentre-dedans. Elle expliqua alors son idée à Ligjong et le garçon ne tarit pas d’éloges sur cette idée merveilleuse sauf que vu que la plupart de ses compliments furent en coréen, Lavande n’en comprit pas un mot.

Elle ne s’en formalisa pas et ils mirent sa brillante idée en marche. Ligjong resta avec le CD et le tableau et Lavande s’éloigna puis elle revint comme si elle était une touriste en vacances, s’attarda sur plusieurs stands puis son regard se posa sur Ligjong. Elle poussa alors un cri d’émerveillement et se dirigea en courant sur le garçon qui feignit l’étonnement à merveille. Elle commença alors à monter le tableau de Peeves du doigt en poussant des petits cris d’excitation et se mit à dire à voix haute :


-Incroyable ! C’est absolument incroyable ! Alors ça si je m’y attendais ! Un tel tableau ici ! Non c’est impossible !

Une fois qu’elle vit que suffisamment de regards s’était tournés vers eux, elle entama la discussion avec Lingjong.

-Ne me dites pas que c’est un Peeves ? Peeves vous comprendre ?
-Yes yes miss ! Peeves ! Genuine ! (Oui oui mademoiselle ! Peeves ! Authentique !)
-Oh la la ! La révélation de l’année en Angleterre, un de ses tableaux ici, c’est pas possible ! Combien vous en voulez ?
-100 000 wons.
-Ah quand même c’est beaucoup même pour un Peeves, je vous en donne 80 000 pas un Won de plus !
-90 000.
-85 000 c’est mon dernier prix.
-No miss, 90 000. (Non mademoiselle, 90 000)
-Alors ce sera sans moi.
-Très bien alors moi je l’achète.

Une dame et son mari s’étaient joints à la discussion et le numéro des deux compères fonctionna à merveille, la dame avait mordue à l’hameçon et elle voulait acheter le tableau. Le mari sortit alors 90 000 Wons de son porte-monnaie et avant qu’il ne s’en aille, Ligjong lui dit quelque chose en coréen et il se décida, quant à lui, à acheter le CD pour 10 000 Wons. Lavande fit les yeux ronds mais pour ne pas gâcher leur numéro, elle s’éloigna et les deux compères se retrouvèrent sur un banc un peu plus loin. Ils avaient récolté 100 000 Wons, bien plus qu’il ne lui fallait, c’était super ! Elle déposa un baiser sur la joue du garçon qui rougit et le remercia franchement cette fois-ci, puis lui demanda ce qu’il avait dit à l’homme pour l’inciter à acheter. Le jeune homme lui répondit :

-Me tell : New version 4min33 ! Grait ! You buy and wow friends ! (Moi dire : Nouvelle version 4min33 ! Soupère ! Vous acheter et wow amis !)

Lavande éclata de rire en pensant à comment ils avaient enregistré cette nouvelle « version » et Ligjong aussi même si lui ne savait pas, après tout c’était un Moldu donc elle n’allait pas tout lui raconter. Puis l’heure des adieux se fit car Lavande devait se rendre à l’aéroport pour aller à Pékin. Ligjong, chevaleresque, lui proposa de l’accompagner et l’adolescente accepta avec joie. Elle laissa donc son nouvel ami les guider et lui donna 20 000 Wons, c’était plus que les 10 % prévus mais le garçon les méritait et il lui rendit son baiser quand elle les lui donna. Ce fut alors au tour de la Lionne de rougir. Ils s’échangèrent ensuite leurs adresses et arrivèrent finalement à l’aéroport. Lavande acheta son billet et elle dit aurevoir à Ligjong. Celui-ci avant de la laisser grimper à bord de l’avion lui murmura :

-In few years, you come back and me boyfriend you ! (Dans quelques années, toi revenir et moi petit ami toi !)

Elle resta sans voix. Il était un des plus beaux garçons qu’elle ait rencontré et il venait de lui dire qu’il voulait sortir avec elle s’ils se revoyaient un jour, enfin ça ne risquait pas d’arriver alors elle se ressaisit et dit :

-C’est ça rêve, t’es trop vieux !
-No, me eighteen ! (Non, moi dix-huit !)
-C’est ce que je disais !

**L’âge parfait, finit-elle dans sa tête.**

Elle lui fit un dernier signe d’adieu avec la main et grimpa dans son avion. Le voyage se fit tranquillement et elle se dit que pour une fois ce TP avait été une expérience des plus sympathiques, ça changeait de l’habituel. Son pressentiment ne s’était pas réalisé. Elle descendit de l’appareil et descendit au sous-sol vers les toilettes des hommes, mais là comme les choses allaient trop bien depuis trop longtemps la normalité, à savoir les problèmes, revinrent en force : il y avait une queue de trois pieds de long devant les toilettes des hommes mais aussi devant celles des femmes ! Alors comment allait-elle pouvoir entrer sans que quelqu’un lui fasse remarquer qu’elle était une fille ? Elle se creusa un peu les méninges et la deuxième superbe idée de la journée surgit de son cerveau alors qu’un employé de service arrivait pour nettoyer les toilettes. Elle lui prit le bras, lui fit son plus beau sourire et lui expliqua qu’elle était la nouvelle stagiaire et qu’elle allait s’occuper de nettoyer à sa place. Il comprenait l’anglais grâce au ciel et il ne se fit pas prier pour lui refourguer le sale boulot. Il lui passa sa blouse et le kit de nettoyage et elle commença à crier :

-Excusez-moi, poussez-vous ! Les toilettes sont fermées pour cause de nettoyage, allez chez les femmes si vous avez très envie !

Les gens se poussèrent et elle entra, une fois que ce fut fait, elle ferma la porte, enleva la blouse et se mit à la recherche du Portoloin. Un vieux ticket de métro attira son œil et elle le prit, puis la sensation caractéristique d’un Portoloin arriva et quelques secondes plus tard elle se trouvait dans la Salle d’Etude des Moldus. Elle adressa un sourire triomphant à Van Muller, reprit sa baguette, et eut une pensée pour le pauvre gars qui allait se faire engueuler par son patron lorsqu’ils découvriraient qu’elle n’était pas une stagiaire. Enfin tant qu’il ne se faisait pas virer c’était l’essentiel ! Puis ses pensées repartirent sur Ligpong et elle se prépara à aller lui écrire une lettre où elle lui expliquerait qu’elle était bien arrivée et qu’elle espérait de ses nouvelles. Enfin, il allait tout de même qu’elle s’habitue au système postal Moldu si elle voulait pouvoir correspondre avec le garçon. Et puis il fallait aussi qu’elle écrive une lettre à son père pour lui expliquer sa rencontre avec Golrug, c’est donc avec toutes ses choses en tête qu’elle quitta la salle.
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyVen 9 Nov - 15:56:09

Encore un TP d’étude des moldus, oui encore un. Cette fois-ci la rouquine se demandait où allait se faire cette sortie. C’est vrai, l’année dernière c’était à Paris, autant envoyer les élèves au Japon, ou encore en Amérique. Quoi que, la tache serait dix fois plus simple si ils allaient en Amérique. Bref.
La Serdaigle se réveilla donc de bonheur en faisant tout le bruit qu’elle pouvait pour réveiller Lou, qui était aussi en étude des moldus, ben oui, avec de la malchance la blonde allait oublier !
L’Aiglonne fila alors dans la salle de bains après avoir renversé quelques trucs qui traînaient sur la table de chevet de Lou. Elle prit une douche rapidoss, ce qui n’était pas facile lorsqu’on venait tout juste de se réveiller, d’ailleurs elle faillit presque s’endormir, mais peu importe. Culotte, chaussettes, Baggy (ou pour les intimes : sac à patates), tee-shirt noir, et gilet vert, collier, bracelets et tout les grigris qu’elle put trouver qui traînaient là, tranquillement sur le meuble à sa droite. PRETE !
La rouquine revint alors vite fait dans le dortoir, cette fois-ci elle sauta sur Lou, traversa son lit pour se retrouver près du sien, et elle prépara son sac.
En quelques minutes tout était prêt, Zélie avait eu la bonne idée de demander un ou deux sandwichs aux cuisines la veille et un peu de jus de citrouille. Sans oublier sa baguette magique ! Et oui ! Chose très importante ! Enfin, à tous les coups Van Muller allait les confisquer et Zézette se retrouverait totalement seule avec son égo. Zut, zut et archi zut.
Ainsi elle put partir à l’heure, en oubliant de manger un petit quelque chose avant, et elle arriva au premier étage, dans la salle de classe.
Tout le monde était endormi, sauf Jenny, à qui elle adressa un petit coucou en baillant. Dans la normale. Puis le prof commença. Vendre de l’art ?


* CIIINQ GALLIOOONS MON OEUUUVVREEEE ! CINQ GALLIONS ! PAS CHER ! PAS CHER ! *

Oui, c’était comme ça qu’ils faisaient les moldus dans les supermarchés, c’est Zélie qui les avait vus !
4 minute 33. Ah oui, la rouquine n’était pas là dans cette partie du cours, car Van Muller l’avait carrément méchamment envoyé bouler tout simplement parce qu’elle essayait de gagner des points et d’avoir l’air intéressée, ah nen mais je vous jure …
Donc, un CD-Room. Oui, c’est comme ça qu’ils disent les moldus, alors que normalement c’est cd-rom. Sauf que la rouquine n’avait jamais comprit le sens de CD-Room, un CD qu’on devait écouter dans une chambre, ou quelque chose dans ce genre-là, bref, le truc tout compliqué que les moldus eux comprenaient. Mais c’était justement pour ça qu’ils étaient là ! Zézette et ses petits camarades ! Pour comprendre les moldus, ou du moins essayer !
Ensuite, peinture, houah, extrêmement trop fashion, ils allaient devoir vendre une toile ! Plus un Cd ? Bon, arnaquer les gens, ça Zézette savait faire, puis les vendre en Angleterre ça ne demandait pas vraiment quelque chose de gigantesque.


* Séoul ? C’est en Angleterre ça ? Je ne savais pas …

….

QUOIII ?? EN COREE ?

… C’est où ça ? Suspect *


Un festival d’art contemporain ? Ah parce qu’en plus vous croyez que ce que Peeves à fait c’est de l’art ? Et contemporain ?! MOUAHAHAHA ! Plutôt se faire cracher dessus par Rogue. Et puis ils devaient prendre le métro, ah nen, ça, ça va pas être fort possible. Dans le métro y’a des gens qui boivent, qui fument, qui crachent, qui insultent, et Zélie, à peine 14 ans, elle devait aller là-bas !??
Et les villes de là-bas portaient tous des noms complètement imprononçables ! Mais alors, genre Ping-Pong quoi … Enfin, vous voyez le truc.


* Nos baguettes ? Ah NEN ! Je la garde sur moi ! Impossible de faire autrement. M’siiieeeuuurr T_T. Trop tard, je l’aurais le vieux ! Et si on reste coincé hun ? Vous dites quoi à nos parents sale .. Sale … RHaaaaaa, Allez, direction Semoule !!!!! *

Le TP s’annonçait mal, si ce n’est pour dire très mal. Car comme d’habitude, l’esprit d’équipe ne serait pas au rendez-vous, et la jeune fille allait devoir se débrouiller seule, complètement seule. Heureusement, grâce au TP de l’année précédente, Zélie avait un peu gagné en maturité, comme quoi, ça pouvait toujours servir ce genre de trucs. C’est donc toujours avec son air ronchon, que la Serdaigle atterrit avec ses camarades à Oldo. Tous commencèrent à partir à droite ou à gauche. La rousse, elle, s’occupa de sortir les méga over fashioune lunettes qu’avait donné quelques instants Van Muller. Tiens, c’était la première fois que ce prof lui manquait, là, au milieu de tout ce monde, Zézé se sentait seule, et bien trop loin de Poudlard. Oh non ! Elle n’allait pas pleurer à son papa ! Pas du tout, c’est juste qu’une petite vague de solitude l’envahie brusquement, au moment où elle mettait ces fichues lunettes.
Et là, ce qui devait bien sûr arriver, arriva. Zélie était d’une petite taille, inférieure à la moyenne. Petite tête, (avec énormément de choses dedans) et donc bien sûr, ses lunettes étaient bien trop grandes. A chaque que la rouquine baissait légèrement la tête, ses lunettes tombaient. Si bien que pendant cinq bonnes minutes elle essaya de trouver comment incliner sa tête. Et donc, au bout de ces cinq bonnes minutes, elle ne trouva pas d’autre moyen que de garder la tête levée, regardant le ciel.
Je l’ai toujours dit, enfin presque, Van Muller adore que ses élèves soient ridicules. Même si le ridicule ne tue pas, promenez vous la tête en l’air, les yeux baissés pour essayer de regarder où vous marchez :

TP de l'année (année 3 et +) Tpmolduimagehk6


Zélie entra alors dans la station de métro d’Oldo, regardant la carte avec les lignes de métro, la tête droite, tenant ses lunettes d’une main, et le doigt de l’autre main sur la carte, parcourant son parcours de l’index.
Pour arriver à Apjugeong, la rouquine devait prendre le métro, oui, et devait s’arrêter à Chongshia Univ. Pour ensuite reprendre le métro jusqu’à Apjugeong et rentrer dans la banque. Ca ne serait aps facile, les méchants souvenirs de Paris revinrent alors brutalement dans la tête de la jeune fille. Aïe Aïe Aïe.
Bon. Allons-y, Zézette n’allait pas tout de même attendre que quelqu’un lui prenne la main pour monter dans ce fichu métro ? De toute manière, qui prendrait par la main une folle aux cheveux rouges ? Fallait avoir un grain en moins, ou en plus. Puis, ici, en Corée, ça devait être l’heure d’aller au travail car il y avait énooormément de monde, les gens couraient, poussaient, écrasaient, bref, on aurait dit Paris.
La sorcière descendit avec un escalier qui marchait tout seul, alors là, un petit enfant qui courrait derrière elle n’arrêtait pas de dire :


« Maman l’escalatoor ! Maman siitOOpléé. »

Puis, Zélie devina vite ce qu’était l’escalator, c’était l’escalier qui marchait tout seul. Ce qui était le plus bizarre c’était que la rouquine comprenait ce que l’enfant disait, il devait être Anglais, la chance, si tout le monde était comme ça, ça serait sa fête !
Donc, l’Aiglonne s’accrocha à la rampe qui devait normalement la fixer sur l’escalator, mais malheureusement la rampe bougeait elle aussi. Ah nen mais je vous jure, les moldus, qu’est-ce qu’il en inventent des trucs drôles pour eux, mais pour les sorciers c’était un peu plus dur.
La jeune sorcière faillit se rétaler une ou deux fois, et enfin, toucha le sol, avec un immense soulagement. Le métro n’était pas encore arrivé, et toute une foule de gens l’attendait. Des vieux, mais surtout de jeunes adultes … Zélie avait l’impression qu’aucun élève de Poudlard avait prit la même direction qu’elle.
La rouquine s’approcha donc de cette, foule, personne ne parlait anglais, et quelques personnes s’étaient tournées ou retournées pour observer Zézette. La tête en l’air, et une main qui tenait ses fameuses lunettes, son gilet vert flash et son pantalon dans lequel on pouvait en mettre quatre comme elle. Elle avait bel air … Mais bon, elle accordait un large sourire à tout le monde, alors que ce monde la regardait comme si elle venait d’ailleurs. Et d’ailleurs, elle venait justement d’ailleurs. Et ce ailleurs était bien loin en ce moment.

Puis enfin, il arriva, l’objet métallique qui la mènerait dans la banque où elle trouverait des gens comme elle. Bref, le métro était là quoi. Tout le monde se précipita à l’intérieur, ne laissant quelque fois pas les gens qui sortaient. Mais Zélie, toujours très polie laissa quelque personne ressortir et se faufila entre les gens, puis enfin rentrée elle s’accrocha à une barre de fer.
Mais soudain, un grain de panique la prit. La voix qui parlait lorsque le métro s’arrêtait à chaque arrêt était bizarre. Ce n’était pas de l’Anglais !!!! O_O Genre c’était du chinois comment elle parlait, le truc incompréhensible !
Heureusement, les paroles des gens autour d’elle n’effleuraient pas de trop son esprit, tellement elle était concentrée sur ce que disait la femme invisible mais qui parlait.
Puis, arriva sa minute à elle, elle entendit la voix dire :


« CHUNGAYA ANIVVV »

Ca devait être un truc comme ça, oui. La rouquine joua un peu des coudes et descendit, l’air tranquille. Elle monta un escalier normal pour redescendre avec un escalator, cette fois-ci, c’était plus simple, avec le temps, elle prendrait vite l’habitude.
Il est vrai que pour le moment ce n’était pas bien compliqué, prendre le métro, tout le monde pouvait le faire, presque.
Là encore, il y avait pas mal de monde, et là encore, elle du attendre légèrement, tenant toujours ses lunettes de sa main droite.


« Vous êtes perdue «jeune demoiselle ? »
[HJ : J’trouve pas l’écriture Corréenne Suspect]

« Sorry, I don’t understand your langage. »

Oui, voilà ce que répondit Zélie lorsqu’une vieille femme lui demanda quelque chose. Enfin, la rouquine en déduit que c’était une question par le ton de sa voix. Mais c’était très bizarre, car elle se faisait toujours accoster par des vieilles dames. Tous des perverses celles-là j’vous l’dis !
La sorcière fit mine d’un léger sourire pour essayer de dire qu’elle ne voulait pas taper la causette avec elle, mais la vieille reparla.


« OhhoOooOOHhh. Vous êtes anglaise ? »

« Sorry, I don’t understand your langage »

« O.K ! O.K ! Heeeuuu. Aïe no spiik aanngliche. »

Là encore, Zézette réprima d’un petit sourire, la Coréenne avait un peu près le même accent qu’elle lorsqu’elle était arrivée à Poudlard il y a quatre ans. Bon, c’est vrai que l’anglais de Zélie n’était pas l’un des meilleurs puisqu’elle était française, mais quand même, elle parlait plutôt bien, tout le monde la comprenait ! Enfin presque …
La vieille dame elle aussi souriait, de toute ses dents aussi vieilles qu’elle toutes moches et toutes pourries : horrible à voir. Mais on, apparemment elle ne s’en rendait pas compte, puis le métro arriva et la vieille dame dit une dernière phrase :


« Buuutifuuul glasseze »

Puis elle s’engoufra dans la cage métallique, Zélie derrière. Mais la jeune sorcière prit bien garde de s’éloigner le plus de la vieille, pas question de l’entendre parler alors qu’elle devait surtout se concentrer sur les noms des stations. D’après la carte qu’elle avait regardée une demi-heure auparavant, l’endroit où elle devait descendre n’était pas fort fort loin. Ce qui n’était pas plus mal. La rouquine regardait ses chaussures, tenant ses beautiful glasses des deux mains. Qu’est-ce qui était plus difficile Paris ou Semoule ? A réfléchir. Pour le moment la rouquine préférait largement Semoule. Puis soudain.

« ABJOUGUAIYONGUE »

A cet instant, la rouquine leva la tête brusquement et ses lunettes glissèrent de ses doigts. Elle se pencha pour les rattraper et se prit la barre de fer sur le front.

« AAAARRRG P'TAIN MAIS CA FAIT MAL »

Elle venait de beugler ça en anglais, parfaitement audible. Quelques personnes la regardaient, d’autres riaient tout simplement. Maintenant elle avait cinq secondes pour se baisser, attraper ses lunettes et sortir vite fait du métro. Ce qu’elle fit, et courra jusqu’à l’escalier qui était juste en face. Elle déposa son sac et ses lunettes à terre, et se mit à se masser le front le plus fort possible, respirant le plus fort et le plus vite possible. De la glace. Vitee.
Et là, lumière, elle vit un distributeur de boisson fraîche.
Et là, problème, elle n’avait que la monnaie des sorciers.
Elle n’avait pas sa baguette magique, inutile de penser à faire rafraîchir les choses qu’elle avait autour d’elle. Non, elle n’avait plus qu’à ce rendre dans ce pub où elle devait caresser elle ne savait plus trop quoi pour allait à la banque.
Zélie remit son sac en bandoulière et ses lunettes, se massant toujours le haut du front par la main qui ne tenait pas les lunettes ridicules et sortit de la station de métro.


* Van Muller avait dit un pub avec le nom de la station de métro. Donc : Abjouguaiyong, ça doit pas être dur. Puis, j’peux demander à quelqu’un, sait-on jamais. Peut-être qu’il y a des British par ici. Le monsieur là, non y’a l’air shouté. La gentille dame, elle est belle, jeune, riche. Non, elle a l’air trop bourge. BEN JUSTEMENT ! Les British ils sont tous bourges de toute manière.*

L’Aiglonne s’élança alors vers la jeune femme avec ses talons aiguilles. Celle-ci regarda Zélie de haut, de très haut même mais ne dit rien avant elle.

« Do you speak english ? »

« A litteule »

Un grand sourire se dessina alors sur les lèvres fines de Zézette, elle était sauvée. Elle essaya de formuler sa question le plus simplement possible.

« Heeu I siiiiik the pub Ab-jou-guai-yon-gue. »

La femme la regarda elle aussi avec un léger sourire, et montra directemment du doigt une vieille maison, toute moche au coin de la rue où elle se trouvait. Magnifique. Elle rangea ses lunettes dans son sac et couru vers le pub, et en se retournant rapidement elle fit un petit signe de main à la femme qui l’avait aidée :

« Thanks ! »


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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyVen 9 Nov - 16:13:37

Celle-ci hocha la tête et continua son chemin, comme Zézette.
Le pub ressemblait à n’importe quel pub anglais, avec quelques différentes frappantes, mais c’était tout. De l’extérieur il était un peu miteux et vieux, mais ça, Zélie s’en fichait, elle voulait changer ses gallions en de l’argent du pays où elle se trouvait pour acheter de la glace et pouvoir enfin soulageait son front. Une bosse s’était doucement formée, rouge sur sa tête, il fallait qu’elle arrête ça de suite. Puis, elle arriva devant la porte, tourna la poignée et entra d’un pas lent. Il y avait quelques personnes autour d’elle, mais ce n’était pas du tout la même foule que ce qui celle qui y avait dans les stations de métro.
La rouquine soupira, peut-être étaient-ce des sorciers ? Mais elle ne posa la question à personne, un grand tableau avait attiré ses yeux verts. Il était au fond de la pièce et représentait un vieil homme assis sur une large chaise de pierre.
Un tableau qui ne semblait pas vraiment bouger, pourtant, la jeune fille était sûre d’avoir vu le vieillard lui adresser un petit clin d’œil. Ou était-ce à cause de la violente douleur qu’elle ressentait depuis dix minutes à la hauteur de son front ? Elle ne savait pas, quoi qu’il en soit, elle gratta le genou droit. Pas le bon. Oui, quand on marche dans de la merde avec le pied gauche ça nous porte chance, alors Zélie essaya de genou gauche.
Et là, comme à Poudlard, le tableau pivota jusqu’à laisser voir un large trou qui devait faire office de porte. Une longue s’étendait devant elle, comme le chemin de traverse, mais pas pareil, on était en Corée.
Sans un regard derrière elle, la Serdaigle s’avança dans la rue.


« Et maintenant ? La banque. Okkeeeeyy. Ca doit être ce grand bâtiment là, le truc tout pourri et spacieux. Ouais, c’est écrit quelque chose : Gniiaahhbouuurssstrrhkeu. C’est ça ! Ca veut dire Banque à tous les coups ! »

Elle parlait pour elle-même maintenant, oui, ça lui arrivait de plus en plus souvent, surtout dans des situations comme celles-ci.
Le long de la grande rue, il y avait des gens assis en tailleur qui étaient penchés au dessus de leur chaudron en train de trafiquer on ne savait pas quel produit.
La rouquine regardait ces sorciers travailler, faire des potions sûrement, ou alors à manger. Et là, l’idée des sandwich la réconforta, si elle avait dû manger des trucs comme ça .. Je ne vous dis pas.
Enfin, elle monta les larges marches de pierre qui menaient à une grande porte de bronze. Ce porte était tellement lourde et dure à pousser que Zézette dû pousser avec ses deux petites mains. Puis, ensuite elle arriva dans une vaste pièce entourée de gobelins. Là elle pouvait parler anglais, ils la comprendraient, à tous les coups.
Elle marcha vers un des gobelins qui semblait être le secrétaire avec des petites lunettes en demi-lune, qui étaient d’ailleurs bien plus belles que celles de Zézette.
La créature lui dit qu’il fallait qu’elle aille voir son charmant collègue qui se trouvait au bout de la salle. Zélie y alla, naturellement.
A peine arrivé que le gobelin la foudroya du regard, il semblait être occupé. Quel charmant collègue.


« C’est pour quoi ? »

« Heeeuu .. je voudraiis .. De l’argent moldue .. D’ici .. A la place de .. heu .. Ces 40 gallions…. »

« Attendez là, je reviens tout de suite. »

Le gobelin alla alors dans une pièce cachée qui était juste derrière lui. Apparemment seuls les gobelins pouvaient y entrer. Bref. La rouquine regarda autour d’elle. Alors comme il y avait d’autre banque que Gringott ? Impressionnant. D’autres sorciers ? Impressionnant.
Non, Zélie ne vivait pas dans sa bulle, mais presque, et elle était très étonnée.
C’est à ce moment-là que le gobelin revint, avec deux bourses.


« L’argent qui est à l’intérieur est le Won, l’argent moldue coréenne… »

« Je sais… M’sieur … »

« Et là, vous avez 381562 Won.. Voilà, au revoir. »

« Au revoir »

La jeune sorcière prit ses deux bourses et se précipita d’un pas précipité vers la sortie. Ces gobelins .. Jamais très gentils.
Elle tira la lourde porte et sortit, mine de rien, mettant les bourses dans son sac. Comment on faisait pour repartir maintenant ?
Zélie s’arrêta, comment on faisait pour repartir du chemin de traverse ? Elle ne s’en souvenait plus du tout. Elle décida donc de reprendre le chemin qu’elle avait prit pour venir ici.
L’arrière du pub était visible, et ce n’était pas un tableau qui était, mais le vieillard en question. Il lui fit un grand sourire et à l’aide de sa baguette ouvrit la porte par laquelle elle était passée quelques temps plutôt.
Et la rouquine se retrouva dans le même pub, avec presque les mêmes gens. C’était magique, la magie. Maintenant, elle devait s’en retourner parmi les moldus, qu’elle ne connaissait pas, le CD était dans sa poche, et la toile dans son sac (C’est un grand sac !) mais d’abord, d’abord :


* Distributateur de boisson !*

Puis la jeune sorcière sortit du pub en grande vitesse, cherchant des yeux la station de métro, ensuite elle repartirait en route pour vendre ses œuvres d’arts, mais seulement après, elle n’avait pas que ça à faire quand même. (En fait si, mais faut pas le dire)
Quinze grands pas. Cinq grands pas du côté droit. Puis huit à gauche. Porte d’entrée de la station ? Courir, courir eeeeeeeeeeeeeeeeeet : Distributateur là, juste devant. Zélie s’arrêta, respira et essaya de faire marcher le truc.
Elle essaya de lire ce qui était écrit, mais bien, sûr elle n’avait plus sur le nez ses magnifiques lunettes, alors prise d’un geste d’intelligence elle sortit ses magnifique lunettes de son sac, et les mit. Lààà, voilà, c’était bien mieux ! Introduire des pièces pour avoir une boisson. Ah ouais. Parce qu’en plus on doit donner les pièces avant d’avoir la boisson.


* Mais c’est de l’arnaque ! Je parie que dès que j’aurais mis les pièces, et ben…. Et ben … La boisson elle va pas sortir. Des c*ns ! *

C’est donc avait l’air triste et boudeuse qu’elle savait si bien faire que Zézette tourna les talons.
A présent elle devait vendre ses œuvres. Et là, il fallait qu’elle réfléchisse. Une carte se trouvait bien heureusement tout près d’elle. Pour faire simple, elle devait prendre le métro jusqu’à Oksu, changer pour ensuite s’arrêter à Singil et encore changer pour arriver à Yangpyeong. Okay, c’était tout ken.
Zélie descendit alors un escalier, et prit le métro. La foule s’était légèrement diminué, sûrement que le temps passait plus vite qu’elle ne le pensait. Oui, car la rouquine était sans montre, bien qu’elle savait qu’il y avait sûrement l’heure dans les stations de métro.
C’est donc en attendant son arrêt, que la Serdaigle essaya de trouver un moyen pour vendre sa toile le plus cher possible, pour se faire le plus de pognon possible. C’était une petite fille, seule, abandonnée ! EUREKA ! Son idée était parfaite, tellement parfaite que Zélie l’avait trouvé seulement en quelques minutes, et la voix qu’elle entendit disait qu’elle était arrivée à Oksu.
Descendre, prendre un métro de la ligne une, et c’est partiii ! Direction … Singil. Là encore, la jeune fille réfléchit à comment mettre en place son idée tout simplement parfaite. Il fallait savoir avoir la pitié des gens, et les Coréens avaient sûrement bon cœur non ?


« Singil »

Ah ! Changement de ligne, encore, et truc yeong serait à elle. MOUHAHAHAHA !

« Gnagnagnagnagna Po. »

Pas là, pas encore, et d’ailleurs, ou se trouvait ce festival ?

« Yangpyeong »

* TADAAAAH ! *

Terminus. L’air déçu et boudeur de Zézette s’était volatilisé, elle arborait maintenant un simple sourire.
Attentive, la jeune sorcière sortit alors de la station, et essaya, grâce à ses fabuleuses lunettes de voir des affiches qui indiqueraient un festival d’art contemporain. C’est à cet endroit que la rouquine s’attendait à retrouver ses camarades, mais aucun d’eux n’étaient en vus.


* Fûte, zut, flûte *

Rien en vu, pas de Poudlardiens, ni rien, pas de festival.
Soudain, elle aperçu un jeune Coréen très mignon avec un énorme sac à dos chargeait apparemment de pots de peintures.
Zélie s’élança pour être sûre de ne pas le louper. Elle lui adressa un grand sourire et demanda en anglais :


« Festival d’art contemporain ? »

« Quoi ? »

« Vous allez au festival d’art contemporain ? »

« Ah non, j’en reviens, mais si vous voulez y aller, c’est cette rue-là, puis à droite, et là vous verrez pleins de gens totalement fous essayant de vendre des disques où il n’y a que du silence .. Sans parler de leurs toiles : horrible. »

« Merci beaucoup niarkhéhé »

Les autres étaient donc là-bas, pourtant, après avoir fait la route, il y avait tellement monde que Zélie ne vit personne, tant pis, elle se la jouerait solo, c’est bien mieux, on a plus de sous comme ça. Solitaire. Puis de toute manière, on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Et ce n’’est pas moi qui l’a dit !
La rouquine s’installa alors dans la rue, l’endroit où il y avait le plus de monde. Puis, elle s’ébouriffa fortement les cheveux, prit de la poussière qui traînait là. (Genre ouais, la poussière ça traîne partout de toute façon) Et grâce à ça, elle recouvrit son visage de saleté, elle avait bel air, sans oublier les lunettes ridicules …
Ainsi, elle avait l’air d’une fille abandonnée seule. Zézette essaya donc de se faire pleurer tout en mangeant ses sandwichs. Pensant que si elle resterait là et bien elle resterait là, et qu’elle pourrait plus jamais voir Jenny, Poudlard ni avoir de plats totalement merveilleux dans la Grande Salle. Bien sûr, les larmes ne vinrent pas tout de suite mais bon, quand même. On bout d’une bonne heure, après avoir mangé ses sandwichs but un peu et regardé ce que les autres personnes exposaient, elle s’assit sur son sac, qu’elle venait de rouler dans la boue.

Quelques personnes la regardaient d’un air désolé. Une pauvre clocharde, et Zélie riait bien intérieurement, c’était tellement drôle.
Puis, une vieille dame au dos vouté vient lui dire le bonjour.


« Vous êtes seule jeune fille ? »
« Oooh oui. Mon père vient de mourir. C’était un graaaand artiste vous savez .. Sad .. Et il .. Il a laissé quelques œuvres à lui .. Sad … Et je dois vendre cette toile totalement… Sad … merveilleuse pour pouvoir me payer à … à …. À manger … Je … »
« Tenez un gâteau »
« QUOI ? Je ..Désolée .. Mer…merci .. Sad .. Merci beaucoup … »
« Au revoir, et bon courage »

La vieille dame était partie sans rien lui acheter, et Zézette la foudroya du regard. Son plan ne marchait pas vraiment comme prévu.
La toile n’était pas si moche que ça quand même ! Rouge, verte, bleu, quelque tâche mais bon.
Et alors, la sorcière se mit à pleurer de rage (Ouais .. Un rien de l’énervait niarkhéhé) Jamais elle ne rentrerait. Van Muller allait la laisser crever-là, sale, moche, avec une toile pourrite ! Un CD avec que dalle dedans ! Le sadique ! Elle allait mourir, et avec ça : Un petit gâteau fourré au chocolat.


« Ca ne va pas ? »
C’était la voix d’une dame, élancée, belle, les cheveux noirs lui arrivant jusqu’en bas du dos. Zélie se remit à pleurer pour essayer de jouer parfaitement son rôle.

« Mon papa et .. Sad et ma maman sont morts, Sad il y a … quelques… temps et… Je dois garder … Ma… Mes sœurs et frères…. Je les ai laissés Sad .. Sous un pont … En .. En… Leur promettant de … de ramener à .. à manger en vendant Sad … Les œuvres magnifiques …. Sad De .. De mon père .. Ca me .. Sad me fait beaucoup de mal … Mais c’est la seule .. So.. Solution… Sad »
« Ton papa, il était artiste ? »
« Oui .. Sad Oui il jouait du pi.. pia… no, c’est d’ailleurs .. un de ses CD… Que je vends… Le meilleur.. Le plus beau… Et sa plus belle toile… Il la faite .. quand …. Quand …. Sad Lorsque son chat .. est mort…Il y a quelques mois …. Sad »
« OOOOhhh ! C’est cette toile là ? Vraiment !! Arrête donc de pleurer, ce n’est pas grave, je vais t’acheter cette toile, pour combien ? Et le CD aussi si tu veux, alors ? »
« Je .. Je ne sais pas… La toile vaut bien 90 000 Won .. :sifle: »
« Oh .. C’est .. Cher. »
« Oui mais … C’est un grand artiste .. Et son chat mort .. Vous .. vous comprenez.. »
« Bien sûr, bien sûr, voilà, 90 000 Won, et le CD ? Tu me l’offres, mon mari adore la musique classique. »
« Désolée… Il me faut à manger .. pour… Pour un mois au moins .. Je ne peux pas vous l.’… offrir.. »« Bon … 50 Won ? »
« Oui .. Merci … Que Dieu vous épargne … Merci beaucoup… »

Et Zélie lui donna la magnifique toile de Peeves et le CD … De l’arnaque j’vous dis, mais qu’est-ce que c’était bien fait !

« Bon courage à toi ! Mon mari va adorer le CD ! Vraiment ! »
« Oui… C’est un grand .. grand morceau de piano ! »

Puis, dès que la femme fut partie, la rouquine mit son sac sur son épaule et courut le plus vite possible vers la station de métro. Pourvu que cette femme habite le plus loin possible !
Zélie déboula alors dans la station et regarda une fois de plus une carte … Hoegi .. Hoegi.. Il lui sufisait de prendre un métro de la ligne 5, pour s’arrête à … Jongno truc machin bidule, et elle arriverait saine et sauve à Hoégi, allez, encore un peu de courage !
La sorcière sauta dans le premier métro arriva, direction truc machin bidule. Le voyage dura plus longtemps qu’elle le pensait, et elle en profita pour manger le gâteau que la vieille bourrique lui avait offert. Pas si mauvais ce gâteau d’ailleurs ! Et tout en mangeant, elle pensait délicieusement qu’elle allait quand même revoir Poudlard, et dans pas longtemps…. Dans trois heures tout ça sera fini. Quoi que, ce n’était pas vraiment un si mauvais souvenir si on y réfléchissait bien !


« Truc machin bidule »

Allez, dans une petite demi-heure, elle serait arrivait à Hoegi, elle prendrait l’avion direction Pekin et …

* L’avion .. C’est quoi déjà ? *

Ah oui, un avion. C’était pour voler, du moins c’était le souvenir que ce mot lui donnait. Oui, un avion ça volait, bien entendu. Quelle question idiote.

* C’est comment un avion ?*

Tout en réfléchissant à ces questions, elle monta dans le métro qui la mènerait à Hoegi.

* C’est sûrement un balai volant, ouais, ça doit être un truc comme ça. Ou alors une sorte de grande voiture avec des ailes. Ouiiiiii !!!! Ca doit être ça ! Ou alors un animal volant !! Ou un grand géant avec de grandes bottes pouvant voler ! Et il faut bien tenir dans sa main sinon on … tombe. Glups … J’irai pas à Poudlard, mais au cimetière… NAAAAAAAAN ! Faut bien s’accrocher, c’est tout… Pas de stress… C’est juste un .. un av-iii-on. Pas de quoi avoir peur .. Un avion .. Pouuf.. Facile ce machin. *

« Hoegi »


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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyVen 9 Nov - 16:15:13

L’aéroport n’était pas difficile à trouver, bien que Zézette eut du mal à trouver le mot correspondant, d’ailleurs, elle appelait ça un : garage à avion, oui, car lorsqu’elle arriva à l’aéroport de Semoule, c’était ça qu’elle pensa en premier. Puis un avion ce n’était pas si grand que ça. Car elle venait d’en voir un tout au bout là-bas, au bout de son doigt ! Ca pouvait justement tenir dans sa main à elle ! Et non un géant. C’était en effet une grande voitures avec des ailes .. d’acier. Bon, pas très funny tout ça, mais bon.
En entrant dans le garage à avion, il y avait tout plein de monde, la rouquine ne s’y retrouva pas. Heureusement que de nombreux trucs qui écrivaient en écriture orange étaient suspendus en l’air. Oui, parfois l’écriture changeait et c’était écrit complètement autre chose.
Enfin, Zélie trouva une sorte de caisse, là où les gens prenaient leur ticket. Pas grand monde, ça va.
Ce fut donc une jolie madame avec une sorte de chapeau tout à fait rigolo qui lui sourit en lui demandant quelque chose que l’Aiglonne ne comprit pas, mais elle s’en fichait, elle voulait aller à Pékin.


« One ticket Pékineuh. »

Heureusement, l’hôtesse avait l’air de comprendre les paroles de Zélie, parce que la jeune fille doutait que Pékin se disait de la même façon partout. Bref. Ticket à la main, dix minutes plus tard elle monta dans un avion.
Oui, en fait il lui fallut cinq bonnes minutes pour retirer ses yeux de l’énorme voiture à ailes. C ‘était carrément impressionnant. Très gros, et en plus, en plus ça savait voler ! Non mais ! Les moldus étaient de vrais génies !!
Après être montée dans l’avion la jeune fille fut placée à côté d’un homme d’âge mûr. Apparemment les gens avaient peur que Zézette soit vraiment seule, et prendre l’avion seul ce n’était pas cool. Mais heureusement, elle fut placée juste à côté d’une fenêtre, et passa une heure et demi à regarder l’extérieur. Elle avait réussi. Pékin, c’était comment ? Grand ? Elle avait le temps de faire les boutiques.


« Excusez-moi, il est quelle heure ? »
« Gné ? »

L’homme la regarda d’un air surpris. Et Zélie fit mie de taper sur son poignet gauche. Le monsieur lui montra alors une horloge qui était accrochée non loin d’eux : Cinq heures et demi, et elle n’avait qu’une seule envie, de rentrer. Non, pas de shopping, au prochain TP, oui, le prochain se fera à Las-Vegas Cool
Et ils atterrirent, doucement, délicatement.
La rouquine descendit l’escalier coulissant et rentra dans l’aéroport de Pékin, celui-ci était encore plus bondé, mais la Serdaigle n’eut aucun problème à trouver les toilettes du troisième sous-sol. Un jeu d’enfants. Enfin .. Elle n’eut aucun problème. A six heures elle était dans les toilettes bien sûr.
Elle entra donc, avec ses lunettes, de la poussière sur le visage et tout ses grigris dans les toilettes pour homme, en se faisant bien remarquer, bien entendu, comme d’hab, pas de changement. Mais elle ne trouva pas le Portoloin.
Mais la rouquine avait les mains sales et alla du côté des lavabos, un savon était là, sur le coin, c’était bizarre parce qu’un distributateur de savon était juste à côté, mais Zélie ne se posa pas de question, elle prit le savon entre ses mains et l’image des toilettes disparue, en deux secondes elle était arrivée dans la salle de classe d’Etude des moldus. Van Muller les attendait.
La Serdaigle se mit à sauter partout et reprit sa baguette en donnant son argent Won, de toute manière, qu’est-ce qu’elle pouvait en faire de ça ? Franchement …
Puis, elle repartit en direction de sa salle commune, faire on ne sait quoi, mais elle avait réussi.
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyDim 11 Nov - 12:59:57

« Kaway bleu marine. Au cas où il pleuve. Écharpe en laine, gants, grandes chaussettes qui remontent jusqu’au genoux. C’est si on se retrouve au Pôle Nord. … Sacs plastiques, j’en ai deux. Toujours pour le Pôle Nord. Oui parce que tu sais Neoki, si t’as trop froid au pieds, tu les met dans les sacs, comme ça tes chaussures sont pas mouillées par la neige ! C’est pas bête hein ? … Ensuite … Porte feuille avec 20 euros, 20 dollars, 20 livres, 320 pesos si j’me retrouve en Amérique du sud. Avec ça, ça devrait aller. J’prends pas de gallions, hein Neoki ? Toute façon il nous enverra jamais dans un endroit sorcier, c’est l’Étude des Moldus après tout. Après … un couteau suisse ! Ça pourra servir. De la crème solaire et un grand chapeau. Rha ça veut pas rentrer … ah si, en pliant bien … Gnii … voila. Un bloc note et du papier … ah zut, faut que je garde de la place pour les sandwichs ! … Bon. Je pense que j’ai à peu près tout ce qu’il faut pour survivre. Reste les allumettes. Je vais prendre ma trousse de maquillage, on sait jamais ... Et Arya, j’prends ton appareil photo hein ! ^^ Bon bah tu m’écoutes pas de toute façon … Allez, cette fois, j’y vais ! Souhaitez moi bonne chance ! Si je suis pas là ce soir, c’est que j’ai pas survécue, haha ! »

Mais lorsque Lou ferma la porte du dortoir dans son dos, son petit rire nerveux s’évanouit aussitôt. Mieux valait en rire qu’en pleurer, comme on dit, mais il n’empêche qu’elle n’était véritablement pas sure de rentrer le soir même en parfait état (= avec deux bras, deux jambes, sa virginité et un casier judiciaire vide). Paris, l’an dernier, ça avait déjà été très dur, alors que le français était sa langue maternelle et qu’elle s’était déjà rendue auparavant dans la capitale de la mode. Mais là, qui pouvait savoir où Van Muller les enverrait ? Lou et Zélie s’étaient amusées à imaginer les pires destinations : Tombouctou, la Palestine, l’Himalaya … Mais il y avait plus de deux cents pays dans le monde, et Lou n’en connaissait pas la moitié ! Elle appréhendait de se retrouver dans des endroits déserts et glacials, genre le Groenland. Ou bien, sur une île déserte … Une île par élève, histoire qu’ils soient bien seuls … D’où des précautions qu’on pouvait croire inutiles, mais que Lou devinait « possiblement indispensables ». Elle serait bien contente d’avoir des allumettes, sur l’île de Robinson Crusoé !

Comme l’année précédente, Lou se rendit avant tout dans les cuisines, afin de prendre son pique nique. Les couloirs étaient encore déserts à cette heure-ci, un Dimanche matin. D’autant que Lou était partie très en avance de la tour des Serdaigles, pour arriver dans les premiers au cours de Van Muller. Elle serait moins stressée de se trouver avec des gens qui s’apprêtait comme elle à partir n’importe où pour faire n’importe quoi. La Serdaigle chatouilla la poire du tableau, salua les elfes, et sourit en constatant à quel point ils étaient prévenants. Elle choisit donc deux sandwichs, avec du poulet et des crudités, dans la pile qui était surplombée de l’écriteau suivant :


Citation :
SANDWICHES POUR LES ELEVES DU COURS D’ETUDE DES MOLDUS

- Bonne chance Miss.

Lui souhaita timidement un petit elfe à qui elle s’adressait généralement lorsqu’elle voulait quelque chose à manger en dehors des repas (ce qui arrivait relativement souvent), et la blondinette lui répondit par un sourire crispé et un « Merci » hésitant, puis prit le pain au chocolat qu’il lui tendait sur un plateau, et sortit, une boule au ventre. Elle savait que dans moins d’une demi heure, si cela se passait comme l’année précédente, elle aurait déjà prit le portoloin pour … loin, justement. Jamais Lou n’avait autant stressé de sa vie.

Elle prit son temps pour se rendre dans la salle, mais il n’y avait pas beaucoup de monde quand elle entra. Zélie, son amie (et quelle amie !) était tout de même présente, et Lou la serra instinctivement dans ses bras. Voyant que tout le monde était presque arrivé, la blondinette sortit son bloc note et écrivit, pendant que Van Muller parlait :


Citation :
Vendre CD et tableau pour 80 000 wons.
- 10 tickets de métro et un plan de Séoul
- De Oldo à station Apjugeong : aller à la banque (caresser genou du tableau d‘un pub du nom de la station) pour changer 40 gallions en 381562 won
- Se rendre à la station de la station de Yangpyeong, festival d’art contemporain. Vendre

Retour : toilettes des hommes, -3, aéroport de Pékin
Billet Séoul-Pékin : 461506 won

Aéroport Séoul, station métro Hoegi

L’avantage, c’est que comme elle écrivait en même temps, Lou ne pouvait pas en plus s’inquiéter de ce qu’elle notait. Il y avait pourtant de quoi en dire : sur tout son argent, elle n’avait pas de won. C’était pas de bol. Avec Van Muller, les garçons étaient toujours privilégiés, car ils n’avaient pas à se rendre dans les toilettes du sexe opposé : c’était injuste. A quand un TP qui prendrait fin dans les cabinets pour femmes ? Autre chose : il devait faire une vingtaine de degré là bas, elle pouvait donc retirer les affaires pour le grand Nord de son sac … cependant, la blondinette n’en eut pas le temps, parce que déjà Van Muller lui avait prit sa baguette magique (enfin, elle s’était préparé mentalement à ne pas l’avoir sur elle) et annonçait que le porteloin allait partir. Lou se jeta au fond de la classe, attrapa en vitesse un tableau d’environ 50cm sur 70cm, qu’elle pouvait ainsi porter sous son bras, elle chaussa une paire de lunette à grosse monture absolument affligeantes, chopa un CD qu’elle glissa au passage dans son sac et lorsqu’elle voulut prendre son billet de métro (ainsi que le plan), elle fut soudainement aspirée et …

… Pouf ! Atterrit à plat ventre dans un endroit totalement inconnu, qui devait être Oldo. Lou détestait les portoloins. Après quelques années de pratique, elle n’était toujours pas fichue de retomber sur ses pieds. Une chose était sur : si Lou était un animagus ^^ ce ne serait pas un chat. Elle était bien trop maladroite pour ça !


« Dites, et si on s’entrai… »

Mais la seule personne qui était resté face à Lou, c’était Lavande. XD Aussi la blondinette baissa-t-elle le doigt qu’elle avait à demi levé (genre je-vais-proposer-un-truc-écoutez-moi) et se détourna de la brune pour aller se mettre dans un coin plus tranquille. S’adossant à un mur, la Serdaigle posa son sac à ses pieds, sortit son plan de métro et le déplia en grand. Si elle était bien à Oldo, ils se trouvaient tous à l’extrémité ouest de la ligne numéro 4. Bien. Lou mit un temps fou pour trouver Apjugeong sur sa carte (ptain, 15mn que je cherche Laughing ) qui se situait au milieu de la ligne 3 … Très bien, elle prendrait donc ligne 4 direction Danggogae, puis elle sortirait à Chongsia Université. Ensuite, ligne 7 direction Jangam jusqu’à Express Bus Terminal, et d’ici, elle n’aurait plus qu’à attraper la ligne 3 jusqu’à la station près de laquelle se trouvait la banque ! En apparence, c’était simple comme bonjour, mais Lou manqua se perdre dix fois.

La Serdaigle portait un jean troué au genou, des tennis de toile blanches et elle avait revêtu un débardeur blanc surmonté d’une chemise à carreaux dans les bleus et violets. La chemise était un peu trop grande, si bien que la jeune fille avait du retrousser les manches. Elle avait aussi attaché ses cheveux en deux tresses, et se souriait dans la vitrine d’un magasin devant lequel elle passait, lors d’un changement de ligne, lorsqu’elle rentra dans un gros monsieur qui vociféra des tas d’insulte dans une langue pas vraiment belle.

Il y avait des tas de clochards assis les longs des murs de la gare de l’Express Bus Terminal, et Lou regardait droit devant elle pour ne pas trop les voir, tant cette image de tous ces gens mendiants la rendaient triste et la faisait culpabiliser. Elle se disait qu’elle aurait pu leur donner tout ses wons, à eux qui en avait tant besoin … elle, elle allait arnaquer un Coréen en lui revendant un tableau de Peeves, tout ça pour rentrer par avion. En plus, l’avion ça polluait. Et tout ça, elle n’en avait pas la nécessité, elle aurait très bien pu ne pas faire ce TP. Au fur et à mesure qu’elle songeait à tout cela, Lou baissait la tête, et se sentait d’avantage misérable. Une pauvre petite fille riche, voila ce qu’elle était. Et ce n’était pas glorieux.

Enfin, Lou descendit de la rame de métro à la station d’Apjugeong. Elle remonta quatre à quatre les escaliers qui menaient à la sortir, et se retrouva dans une rue très animée, ensoleillée, qui sentait bon la ville. Face à elle se tenait un vieux pub qui portait le même nom que la station dont elle sortait. Elle pénétra dans une atmosphère enfumée. Deux alcooliques étaient déjà complètement saouls et il dirent quelque chose à Lou qu’elle ne comprit pas. Par contre, à voir leurs regards vitreux qui la fixaient d’un air entendu, la Serdaigle saisit leurs intentions et se hâta vers le fond du pub, parcourant du regard les murs de la salle qui ne comportaient pas de tableau. Elle suivit l’écriteau « Toilettes » et se retrouva dans un couloir. Or, surprise, Kael se trouvait justement là !


« Kaeeel ! »

Lui lança-t-elle, pas trop fort tout de même, afin de ne pas ameuter des gens. Lorsque Lou était arrivée dans le couloir, le garçon était en train de caresser simultanément les genoux d’un tableau qui ornait les murs du couloir. Or, il n’était déjà plus là. Donc, soit Lou l’avait rêvé, soit le Poufsouffle avait trouvé, avant elle, le fameux tableau !La jeune fille se rapprocha de l’endroit où s’était tenu son camarade quelques secondes auparavant, et imita le geste qu’elle l’avait vu faire. Aussitôt, le mur s’écarta, sans faire de bruit, et après avoir lancé un regard furtif derrière elle pour vérifier que personne ne la suivait, Lou s’engouffra dans la banque Gobeline de Séoul.
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyDim 11 Nov - 16:40:07

Ce fut une Lucretia surexcitée qui se réveilla ce matin là, chose bien rare pour une heure aussi matinale… Non, ce n’était pas Noël, non Lucretia n’allait pas non plus à Disneyland mais se rendait bel et bien à… son TP d’Etude des Moldus !!! Very Happy L’année précédente, c’était d’humeur plutôt grincheuse et méfiante qu’elle y avait été, et pour cause, la journée à Paris avait été bien éprouvante… Mais avec le recul, la Poufsouffle en gardait le souvenir d’une expérience ma foi assez instructive, et dont il y aurait moyen de rire pendant de longues heures lorsqu’elle serait plus vieille… Et puis cette année, elle s’était dit que ça ne pouvait pas être pire : Van Muller avait déjà dépassé les limites en livrant ses élèves à eux même dans une ville totalement inconnue, sans beaucoup de ressources… Donc au moins, ils avaient déjà tout vu tout fait, donc cette année ça ne pouvait être que quelque chose de relaxant et amusant ^^ surtout sur le thème de l’art… Pas besoin de voyager ni d’aller parlementer avec des inconnus.
Lucretia vérifia le contenu de son sac à dos une dernière fois : dans le doute quand même, elle s’était bien équipée : K-Way, pantalon de K-Way, vêtements de rechange, pique-nique pour un régiment, deux litres d’eau, brosse à dent, sacs poubelles, trousse à pharmacie, papier toilette, et encore de multiples bricoles Moldues dont elle ignorait l’utilité pour la plupart mais qu’elle avait quand même raflé chez ses parents pendant les vacances en prévision du TP de l’année : un « couteau suisse », deux rouleaux de ficelle, un tire-bouchon, une paire de jumelles ainsi qu’une rallonge électrique.


** Bon ! Normalement j’ai rien oublié Very Happy J’espère ne pas avoir à me servir de quoi que ce soit là dedans mais bon on sait jamais… Van Muller le terrible, tu ne me prendras pas au piège cette fois ! Me voilaaaaaaa…**

Là, normalement, Lucretia devait empoigner son sac et courir, voler même, vers la sortie de son dortoir, mais le poids dudit sac l’empêcha de décoller et la fit retomber par terre avec le contrecoup de son élan Neutral . Ne perdant pas espoir, la Poufsouffle se releva et souleva difficilement son petit sac à dos plein à craquer avant de sortir pour de bon.

Quelques minutes plus tard…


- LE TP ! Very Happy Boum boum boum…
LE TP ! Very Happy Boum boum boum…
LE TP ! Very Happy Boum boum boum…
LE TP ! Very Happy Boum boum boum…

…scandait une Lucretia au taquet en tapant des poings en rythme sur son pupitre. Les derniers élèves arrivaient et bientôt Ludwig le Grand se mit à parler.

- Laissez le ! par-ler ! laissez le ! par-ler ! Very Happy se remit à brailler Lucretia avant de se taire elle-même pour le laisser parler sinon c'est pas crédible.

Lorsqu’il eut fini, après avoir pris machinalement quelques notes, elle reprit sans trop réfléchir à la mission qu’il venait de leur donner:

- Il a bien ! par-lé ! il a bien ! par-… … … euh QUOI nan nan mais attendez ! J’ai rêvé ou quoi ? Vous pouvez répéter ? Séoul ? Pékin ? vendre des œuvres d’arts ? ne plus pouvoir rentrer à Poudlard sans cet avion ? … C’est… c’est une blague ! Laughing Allez c’est quoi le vrai TP ? Dites nous tout !

Mais lorsqu’elle vit déjà quelques élèves se rapprocher de leur Portoloin, affichant grise mine, Lucretia s’aperçut que Ludwig van Muller était une fois de plus en train de se foutre du monde.

- Mais Monsieur on va quand même pas partir en Asie !!! Vous pouvez pas nous faire ça ! Et puis le coup du métro, du Portoloin dans les toilettes… c’est du réchauffé de l’année dernière ça !

**IMPOSTEUR !!!** pensa-t-elle très fort pour elle-même, ne voulant tout de même pas commencer son décompte de points du TP dans le négatif.

Folle de rage et de déception, Lucretia alla déposer sa baguette auprès des autres et s’emparer d’une paire de lunettes « traductrices » (
**Oh, trop aimable… -_- **), une de ces horreurs de tableaux peints par Peeves (**Mimi Geignarde aurait plus de chance d’attirer des clients en se prostituant que moi j’en aurais de vendre cette chose…**) ainsi que d’un CD apparemment rempli de… silence. C’était ça, la pédagogie, de nos jours… La Poufsouffle en était à regretter les cours traditionnels de Binns où au moins, on était assis sur une chaise à devoir se contenter d’écouter et de faire bien sagement ses devoirs.

**Tant pis pour lui, il aura perdu une de ses élèves les plus dévouées si je n’arrive pas à vendre ses babioles et que je loupe mon avion.**

- Vous aurez ma mort sur la conscience quand je finirai rôtie et laquée sur un lit de nouilles chinoises à l'espace pique-nique du festival de Yangpyeong ! lança-t-elle en guise de dernier adieu aux vieux schnock avant d’empoigner le ticket qui lui servait de Portoloin vers les lointaines contrées d’Orient…



**Nnnnnnnnnnyaaaaaaaaaah ! Moyen de déplacement « instantané » le Portoloin, tu parles… Je les ai senti passer moi les chais pas combien de kilomètres…**

Lucretia se releva tant bien que mal sur le sol d’une place inconnue, dans un pays inconnu, entourée d’inconnus, et visiblement à côté d’une gare inconnue mais qui d’après ses notes devait être la station de métro d’Oldo. Elle décida de mettre la main sur les lunettes ridicules que Van Muller leur avait distribué pour vérifier quand même, parce que pour l’instant, tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de l’écriture tout autour d’elle était de l’ordre du hiéroglyphe.

** C’est une blague, c’est une blague, c’est une blague… On peut pas être en Asie… J’y crois pas… C’est un décor de théâtre… C’est pas possiiiiiiiiible !** désespérait la préfète tout en fouillant dans son sac à la recherche des lunettes traductrices.

Une fois ces affreuses lunettes chaussées, elle se releva et poussa un long soupir en regardant tout autour d’elle : derrière elle, la station d’Oldo. Devant, une longue avenue peuplée de Coréens… Mais où étaient donc passés ses camarades de classe ?


- Lellia ? Kael ? … Zézette ? Sad appela-t-elle désespérément, s’attirant le regard de passants qui ricanaient à la vue de cette européenne de 14 ans, un tableau sous le bras, et affublée d’un sac à dos plein à craquer et d’une paire de lunettes en plastique trop grandes qui commençaient à glisser vers le bout de son nez.

**Si ils savaient tout ce que j’avais dans mon sac, ils auraient trouvé bien utile de rester avec moi. Tant pis pour eux !**

Maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses. Lucretia s’empara de son plan de métro au dos duquel elle avait griffonné les instructions principales : Atterissage à Oldo… Banque aux alentours de Aa.. Apju… Apnyuh ><… Ap-ju-ge-ong.
S’ensuivit alors une partie interminable du jeu « Trouvez Charlie » sur le plan de métro, à la différence près qu’il s’agissait de trouver cette fichue station de Apjugeong. Lucretia aurait juré que le métro de Séoul comptait au moins deux fois plus de stations que celui de Paris, et frisa la migraine en recherchant dans les « ong », « ing », « tchong », « kouak », « tchiuwa » et compagnie le nom de Apjugeong. Lorsqu’elle l’eut enfin trouvé, sous le nom plus exact de « Apgujeong », près du fleuve qui sillonnait la ville, sa satisfaction s’effaça bien vite lorsqu’elle s’aperçut qu’il lui faudrait… tout simplement trente stations pour y parvenir, y compris deux changements. titeuple (Maintenant il fallait trouver le chien d'Apgujeong, la copine d'Apgujeong, et son bonnet rayé rouge et blanc...)


**Et c’est parti pour une matinée spéciale Séoul by metro…** pensa Lucretia, plus blasée que jamais, en sortant son ticket pour aller passer les tourniquets de la station d’Oldo…


Dernière édition par le Dim 11 Nov - 16:48:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyDim 11 Nov - 16:40:43

La Poufsouffle essaya quand même de savourer ce moment en ce qu’il représenterait sûrement la seule étape facile de la journée… En effet, ayant déjà pris le métro parisien, elle n’éprouva aucune difficulté à trouver le bon quai de la ligne 4, direction Danggogae. La seule petite différence avec Paris était la densité de population qui remplissait les couloirs et le métro lui même Shocked Lorsque ce dernier arriva, elle resta bouche bée en apercevant les gens collés contre les vitres, et se demanda bien comment elle allait réussir à se glisser là dedans… Et là, ce fut le drame : la porte du métro s’ouvrit et un flot, un torrent, un fleuve de Coréens en sortit et commença à emporter la pauvre petite Lulu en arrière, vers les couloirs d’où elle était arrivée.

- AAAAAAAaaaah laissez moi passer ! Pardon ! Pardon ! AÏEUH ! … BIIIIIIIIP… Nyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Jouant des coudes et des coups de poing dans tout ce qui se trouvait à proximité, elle parvint tout de même à franchir les portes du métro au dernier moment, aidée par un étrange Monsieur qui s’amusait à presser les gens les uns contre les autres à l’aide d’un grand balai pour les faire monter scratch .
Ceci dit, elle regretta presque son exploit une fois que le métro partit et qu’elle se retrouva compressée comme jamais, un bras en l’air, l’autre autour des épaules d’un Coréen qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, et le tableau de Peeves entre les jambes (
**aïe… Neutral**)…

**Trente stations comme ça… Pas moyen.**

Elle dégagea son bras droit avec difficulté des épaules du charmant Coréen pour se livrer à une autre mission de taille : atteindre son sac à dos. Au moyen d’une prestation digne du champion du monde de contorsionnisme, sa main droite réussit à en ouvrir la fermeture éclair et à en sortir son couteau suisse Cool Elle commença ensuite à tirer du manche rouge tout ce qu’elle pouvait : ciseaux, lime à ongle, cure-dent, tournevis, tire-bouchon, fourchette à huîtres, et bien évidemment… la lame du couteau Twisted Evil
Peu à peu, les voyageurs autour d’elle commencèrent à s’apercevoir de ce qu’elle avait dans la main et elle ressentit étrangement plus d’espace autour d’elle… Au bout de cinq minutes, elle disposa ainsi d’un cercle de liberté suffisant pour s’étirer, retrouver l’usage de son corps et s’asseoir tranquillement par terre.


**Alors alors… Very Happy Voyons voir cette œuvre d’art Peevienne… Oh Merlin pale Je m’attendais à tout mais là, quand même…**

Lucretia se demanda un instant si Van Muller ne s’était pas trompé et ne leur avait pas donné la palette dont s’était servi Peeves au lieu du vrai « tableau » : des tâches de couleur toutes plus criardes les unes que les autres s’étalaient sur la toile qui gondolait affreusement, donnant presque l’impression qu’elle se tordait de douleur sous ce traitement infâme. Ça et là, des échantillons de liquide nasal légèrement fluorescent venaient agrémenter le tout ainsi que de multiples traces de doigt. Tout cela ne représentant évidemment pas quoi que ce soit de reconnaissable… En cherchant bien cependant, la seule forme d’ « art » que Lucretia pouvait y déceler était des spaghettis collés tout autour de l’œuvre et qui en constituaient ainsi le cadre.
Le temps de chercher de quels arguments elle allait bien pouvoir se servir pour vendre ça à un prix raisonnable au premier abruti venu, le métro se trouvait déjà au niveau de Sadang, d’où elle devait changer pour la ligne 2 direction Seongsu.
Encore une fois, pas de problème là-dessus Cool La Poufsouffle était une pro du métro ! Heureusement, la ligne 2 était un peu moins encombrée que celle qu’elle venait d’emprunter, même si les gens devaient quand même être là aussi poussés dans le wagon avec des balais. Mais bon, une fois dedans, elle arrivait à respirer, c’était déjà ça. Hop ! Un dernier changement à Séoul [ gné ] Univ. Of Education, ligne 3 direction Daehwa, et ce fut avec une faim de loup que Lucretia arriva enfin à Apgujeong.


- Ca vous épate, hein ? Cool lança-t-elle aux passants en descendant du métro, toute essouflée et s’essuyant le front tel Jésus II dans Les Inconnus (incultes, passez votre chemin).

**Alors alors… Prochaines réjouissances… Ah, voilà mon papier : trouver un pub appelé « Apgujeong ». Quelle imagination -__- Et quelle précision surtout !**

Ceci dit, elle avait toute la matinée devant elle : le ventre tiraillé par la faim, elle s’aperçut pourtant en jetant un œil à l’horloge de la gare qu’il était à peine 10h.

**Un dimanche à 10h, remarque, je pense que ça limite le nombre de pubs ouverts…**

Cinq minutes passèrent, puis dix, puis vingt, puis quarante-douze durant lesquelles Lucretia tourniqua autour de la station, surchargée par le poids de son sac et du tableau (sans compter les lunettes traductrices qui n’arrêtaient pas de glisser le long de son nez).

- Euh… Excusez moi Monsieur ! fit-elle au premier connard passant venu. Vous parlez anglais ?

- … niarkhéhé

- Euh, bon… Voilà, j’en ai marre, ça fait à peine deux heures que je suis dans ce pays et j’en peux plus, j’ai le dos en compote et je vais devoir me taper l’après midi dans un festival d’art contemporain alors que j’habite à des milliers de kilomètres d’ici ! Et que je ne suis même pas sûre de pouvoir en revenir si je ne vends pas cette HORREUR !!! s’écria-t-elle en brandissant le tableau de Peeves devant le nez du pauvre Coréen, qui continuait pourtant de la regarder comme ça :

- … niarkhéhé

- Ouais bon, vous n’en avez rien à cirer certes, mais ça fait du bien de s'exprimer. BREF ! Je cherche un pub appelé le Apgujeong, vous le connaissez peut-être ?

- Apgujeong ! niarkhéhé Là ! niarkhéhé répondit l’autochtone en montrant du doigt les escalators du métro.

- Oui, ça je sais bien qu’on est à la station Apgujeong, mais moi je ne cherche pas la STATION, je cherche un PUB appelé Apgujeong ! un pub ! pour boire ! glouglou !

- … niarkhéhé … Aaaah ! Neutral Glouglou… Oui, le Apgujeong… Par là-bas. Je dois partir maintenant.

Le Coréen s’éloigna rapidement en lançant à Lucretia des regards suspects, comme s’il se demandait qui était cette pauvre anglaise chargée comme un âne qui venait jusqu’en Corée pour se saouler laggle au troquet de la gare… Mais peu importait à la Poufsouffle, qui le remercia d’un signe de main avant de suivre la direction qu’il lui avait indiqué. En fait, il n’était pas si loin ce pub, mais tellement miteux et resserré entre deux immeubles dans une petite ruelle… difficile de le trouver sans demander son chemin.

Le moral un peu remonté par la perspective de voir un peu du monde des sorciers une fois qu’elle serait à la banque, Lucretia poussa la porte du bar à la volée… Et là elle crie :


- C’EST MOOOIII ! Very Happy

Alors là tout le monde il se retourne…

- Eh mais en fait, c’était pas moi ! AaaaHAHA ! Aaahaha… Aaa. (ga.) :joker:

Elle se dépêcha ensuite de sortir son petit papier pour se cacher derrière afin de ne pas voir posés sur elle les regards desespérés des quelques habitués du coin déjà assis au bar à 10h du mat’.

** J’avoue celle là elle était même pas préparée, héhé chui assez fière de moi… … Ou pas. Bon, qu’est ce qu’il faut faire ensuite… Oula ! Qu’est ce que j’ai noté moi ? Caresser un genou ? **

L’écriture à cet endroit du parchemin était difficilement lisible, montrant que la Poufsouffle avait du prendre ses notes trop vite et oublier quelques précisions…
Qu’à cela ne tienne, Lucretia se fit confiance et s’avança vers les clients du pub avec un sourire un peu gêné.


- Alors, je ne sais pas si vous parlez anglais, si vous savez où sont Bryan, Jenny et leur parapluie, bref, peu importe, toujours est-il que je vous préviens que je vais devoir vous caresser les genoux pour voir si quelque chose se produit. C’est un peu long à expliquer, alors si vous permettez… niarkhéhé

Elle passa donc entre les tables pour caresser les deux genoux de chaque pochtron individu, qui pour la plupart n’eurent même pas le temps de protester, sûrement trop occupés à se demander qui était cette folle, sauf un dont le verre était déjà bien descendu et qui adressa à Lucretia un large sourire lorsqu’elle lui caressa le genou gauche.

- Mais ! Nan mais qu’est ce qui vous passe par la tête à vous !?! je fais ça simplement dans le cadre de mes études, et accessoirement de ma survie aussi, parce que j’ai besoin de Won pour rentrer chez moi ! Alors allez pas croire que j’ai que ça à faire, non mais !

- Besoin de Won ? Combien tu prends ? demanda l’ivrogne dont le sourire s’élargit.

- … … … … pale … CET ENDROIT EST INFREQUENTABLE ! Je compte vraiment pas m’y éterniser alors que celui dont le genou donne accès à la banque de Gringotts se dénonce immédiatement, ou je… WOOOP !

Sans s’en rendre compte, Lucretia s’était reculé vivement du pervers et avait pris appui sur le mur derrière elle, où un portrait y était accroché. En bougeant un peu, son coude avait effleuré le genou du personnage qui y était représenté et elle bascula ainsi en arrière, quittant le pub miteux pour se retrouver dans un hall dont le style architectural lui parut agréablement familier.

- GRINGOTTS de mon coeeur ! Very Happy Au moins si je reste coincé dans ce pays je pourrai venir finir mes jours ici, parmi les sorciers… I love you

Elle tenta ensuite de sautiller jusqu’au bureau de change tellement le contact avec le monde des sorciers la rendait heureuse, mais le poids de son sac ainsi que du tableau la ramena bien vite à la réalité. Résolue à marcher normalement, elle atteint bientôt le guichet tenu par un Gobelin à l’air grincheux.

- Bonjour mon Gobelinou adoré, est-ce-que par hasard on vous aurait confié un crayon rose dans le cadre d’un jeu de piste tu pourrais s’il te plaît m’échanger ces 40 Gallions qui me manquent déjà, contre 381562 vulgaires Won Moldus ?

Le Gobelin avait apparemment reçu d’autres élèves de la classe avant elle puisqu’il sortit immédiatement une enveloppe contenant les Won, en échange de laquelle il prit la bourse que lui tendait Lucretia avec un regard mi-blasé, mi-compatissant. La Poufsouffle le remercia vivement puis se fit indiquer la direction de la sortie par un grand sorcier qui lui tint la porte.

Elle n’eut pas trop de difficultés à retrouver la station de métro depuis la ruelle sur laquelle elle venait de déboucher, et consulta son plan : prochaine étape, le fameux festival. Il lui fallait continuer la ligne 3 jusqu’à Oksu, changer pour la 1 jusqu’à Singil, et un dernier changement l’amènerait enfin à Yangpyeong sur la ligne 5… C’est reparti !


Quelqu’un sera-t-il assez tordu pour acheter une peinture au mucus et un CD vierge mais non ré-enregistrable ? Vous le saurez… si vous êtes sages.
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyJeu 15 Nov - 20:53:07

C’est en arrivant sur les lieux du fameux festival d’art contemporain de Yangpyeong que Lucretia s’aperçut que la journée ne faisait que commencer : devant ses yeux s'étendaient des stands à l'infini, entre lesquels circulait une foule aussi dense que le mucus de Peeves sur le tableau qu’elle avait sous le bras. En tout cas, pour l’heure, elle avait grandement besoin de manger… Dans une vague de soulagement extrême, elle se débarrassa de son sac à dos qu’elle posa sur le sol, dans un coin tranquille, et à côté duquel elle s’assit en tailleurs. Elle déploya ensuite un de ses sacs poubelles comme nappe de pique-nique et entama son premier sandwich à la rosette de Pré-au-Lard, en essayant d’ignorer les passants qui regardaient le tableau de Peeves avec dégoût.

- Ch’est bon, zut, pachez votre chemin ! leur lança-t-elle avec hargne entre deux bouchées.

**Euh… ceci dit faudrait peut-être que je me calme si je veux me faire une clientèle… Tiens d’ailleurs on va pas perdre plus de temps que ça…**

Elle posa son sandwich à côté d’elle et mit son sac à dos devant elle, avant d’y adosser le tableau. Avec le doigt, elle posa ensuite une soustraction dans le sol de terre battue pour calculer combien il lui faudrait récolter exactement pour pouvoir acheter son billet d’avion. 461506 – 381562 =… 79944 Won exactement scratch (après dix bonnes minutes de réflexion quand même).
Elle attendit que le gérant du stand au pied duquel elle était assise eut le dos tournée pour se saisir d’un carton vide qui visiblement lui appartenait, ainsi qu’un stylo posé sur le comptoir. Elle déchira un petit rectangle de carton pour en faire une pancarte sur laquelle elle inscrivit un peu au pif le prix de 53296 Won. Elle refit ensuite une soustraction pour déduire le prix du CD afin que le tout fasse 79944, ce qui lui donna 26648 Won, et entreposa celui-ci à côté du tableau avec l’étiquette correspondante. Et dans un sursaut d’intelligence, elle découpa une dernière pancarte à mettre devant le tout où elle inscrivit : « JE PARLE ANGLAIS ». Si c’était pas une descendante de MacGyver notre petite Lulu ! Cool
Maintenant, il ne lui restait plus qu’à attendre que les clients arrivent. Elle reprit son sandwich et le porta à sa bouche tout juste après que quelqu’un soit passé en courant juste à côté d’elle, projetant ainsi un nuage de poussière vers son visage, dont une grande quantité se déposa sur son sandwich. N’ayant pas eu le temps de réagir sur le coup, la pauvre Poufsouffle recracha la substance sableuse qu’elle avait failli avaler, en déversant une avalanche d’insultes sur le coureur qui était déjà loin… Tandis qu’elle remballait avec regret son sandwich désormais immangeable, elle sentit une main sur son épaule et se retrouva nez à nez avec le visage compatissant d’un type qui avait l’air quand même un peu allumé, et qui lui confia tout bas :


- niarkhéhé Mieux vaut avoir de la poussière dans la bouche qu’une soupière dans le boule… niarkhéhé

**Nyuh ? Neutral **

Mais le Sage était déjà reparti vers d’autres terres de connaissances, laissant Lucretia à elle-même dans ce bas monde matérialiste.

**On croise des bonnes têtes de vainqueurs ici quand même…**

Elle entreprit ensuite d’ouvrir une briquette de jus de citrouille tandis que deux madames commençaient à s’approcher timidement de son « stand ».

- Qu’est ce que vous vendez là ? demanda l’une d’elle en désignant le CD, que Van Muller leur avait donné dans une boîte noire assez sobre.

- Bien le bonjour Mesdames ! Very Happy Ceci est un CD qui va vous étonner… euh… hum ! niarkhéhé Effectivement, on peut y écouter l’art… l’art du silence et… euh…

Mais les deux poufs madames étaient déjà en train de tourner les talons après avoir lancé à Lucretia un « trop cher pour ce que c’est » dédaigneux.

**Pfff. J’ai même pas la notion des prix moi… Faudrait quand même que je baisse celui du CD… mais en même temps je peux pas augmenter celui de la peinture, déjà que je me demande qui arriverait à mettre 53296 Won là dedans…**

Il se passa un bon quart d’heure durant lequel elle sirota son énième briquette de jus de citrouille tout en réfléchissant à une solution, lorsqu’une voix d’enfant en coréen lui fit relever la tête. Le gamin était en train de tirer sa mère par la manche en montrant Lucretia du doigt, visiblement déterminé à obtenir quelque chose qu’elle possédait ! Very Happy

**YES !!! il va vouloir le tableau pour sa chambre…**

La mère et son enfant, qui à vue d’œil devait avoir six ou sept ans, finirent par s’approcher d’une Lucretia radieuse qui les accueillit avec un grand sourire :

- Bonjour bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? Very Happy Jetez donc un œil à ce magnifique tableau, je suis sûre qu’il ferait un effet bœuf dans la chambre de votr…

- Euh… Je suis désolée Mademoiselle, mais est-ce-que… Est-ce-que les lunettes que vous avez là sont à vendre ?C’est que mon fils les aime beaucoup… Fido, arrête ! ajouta-t-elle, exaspérée, à l’intention de son gamin.

- Mes… lunettes ? répéta Lucretia en portant la main aux lunettes traductrices posées sur le bout de son nez. C’est que… euh… j’en ai besoin et… mh. scratch (**Ca pourrait quand même me permettre de faire baisser le prix du CD…**) D’ACCORD ! Very Happy 6000 Won ça vous va ?

- 6000 ? Pas question ! s’exclama la jeune femme en commençant à tourner les talons. Son fils poussa alors un hurlement de colère en la tirant de nouveau par la manche vers Lucretia, l’autre main tendue en direction de ses lunettes traductrices. La mère revint alors et lui dit, la mort dans l’âme : Bon, d’accord….

** Héhé ! Bonne affaire ! **

Une fois l'échange effectué et que la Coréenne ainsi que son enfant tout content qui arborait à présent des lunettes plus larges que son crâne furent repartis, la Poufsouffle repassa au stylo un gros 0 à la place du deuxième 6 sur la pancarte de prix du CD, et attendit de nouveau la suite des évènements en entamant son sandwich au fromage.
Quelques minutes plus tard, un nouveau badaud s’approcha d’elle et prit le CD dans les mains, le retournant pour regarder si un titre quelconque y était inscrit. Faute de titre, il lui demanda :


- Qu’est ce que c’est ? Il n’y a pas l’air d’avoir grand-chose dessus…

- Bonjour Monsieur ! Very Happy lança Lucretia, bien déterminée cette fois à assurer le coup. Savez-vous que ce que vous tenez entre les mains est d’une grande rareté ? Vous êtes d’ailleurs très chanceux que je puisse vous l’offrir à un prix aussi raisonnable. Ce CD… a été composé par un chanteur de génie, plein de mérite par son terrible handicap… Effectivement, il s’agit d’un chanteur… muet. Mais c’est là toute l’essence de son œuvre, et vous pourrez sentir en l’écoutant une énergie étonnante qui se dégage de cette prestation silencieuse ! Il faut vraiment en faire l’expérience, croyez-moi. Les fonds récoltés avec la vente de cet album iront directement à une association spéciale en Grande-Bretagne, d’où je viens directement pour le promouvoir partout dans le monde, et qui se bat activement pour l’intégration des sourds-muets dans notre société actuelle. titeuple

Le client potentiel paraissait assez touché par son discours, quoiqu’une légère lueur de doute subsistait encore dans son regard.

- Eh bien, c’est une cause à laquelle je suis assez sensible à vrai dire, j’ai moi-même une personne dans ma famille qui… qui… enfin, peu importe, reprit l’homme avec des trémolos dans la voix. Mais, comment s’appelle ce chanteur ? Il a l’air connu en Grande-Bretagne d’après ce que vous me dites…

- Oh, il commence tout juste à se faire une réputation, mais ça s’annonce vraiment bien croyez-moi ! répondit Lucretia tout en réfléchissant vite à un nom à donner à ce chanteur. Le prénom du gamin aux lunettes fut alors le premier à lui revenir à l’esprit : Il se fait connaître sous le nom de Fido ! Fido-le-Muet.

- Tiens, effectivement, il me semble avoir déjà entendu ce nom quelque part… ... ... Eh bien écoutez… marché conclus, je vous l’achète !

**WAAAAI TROP DE LA BALLE DE L'AVADA KEDAVRA QUI TUE YIPIPIP !!! **

- Mille fois merci, Monsieur, vous faites là un grand pas pour l’humanité. ange

Elle attendit ensuite que l’homme ait fini de la remercier et se soit refondu dans la foule environnante pour tâter ses nouveaux billets avec appétit. Cependant, le plus dur restait à faire : le tableau. Lucretia reprit son pique-nique là où il en était, jetant de temps à autres des regards désespérés aux passants qui regardaient tous l’œuvre de loin avec une moue de mépris.
Cette situation dura peut-être une bonne demi-heure, quand tout à coup quelque chose se produisit devant les yeux de la Jaune et Noire, qui s’immobilisa les yeux grand ouverts en plein milieu d’une bouchée de pudding. Shocked Un homme, visiblement asiatique lui aussi, venait d’apparaître de nulle part, comme s’il avait tout simplement… transplané !!! Malgré la foule compacte, Lucretia ne s’était pas trompé. Précisément là où elle regardait il y a quelques secondes, cet homme venait d’apparaître. Il avait d’ailleurs l’air un peu perdu et portait un katana rangé dans un fourreau. Il regarda autour de lui quelques instants et s’écria :


- MISTER ISAAC ! Vous êtes là ?!

Lucretia, qui n’en croyait toujours pas ses yeux, se leva et alla à sa rencontre les bras grands ouverts :

- Un sorcieeeeeeer ! Vous êtes un sorcier ! Vous venez de transplaner !!! Je n’aurais jamais rêvé rencontrer un sorcier parmi tout ce monde ! Dites, durant vos études, vous avez eu l’option Etude des Moldus ? Vous avez eu à faire des TP vous aussi, où vous étiez en galère et où vous deviez vendre des trucs par exemple ? Vous pouvez peut-être m’aider, vous POUVEZ comprendre ma douleur… I love you

Le jeune homme la regarda avec un air d’incompréhension, puis lui adressa la parole sans l’avoir apparemment écouté :

- Je m’appelle Hiro Nakamura, et je viens du futur. Je dois trouver Mr Isaac, il faut absolument que je lui parle.

- Mr Isaac ? scratch

- Un peintre, un peintre qui peut peindre… le futur !!! Il peut sauver le monde ! Il faut que je le trouve et que je trouve un de ses tableaux, pour pouvoir retrouver Sylar !

gné :nimpnawake
Même si Lucretia n’avait pas compris un traître mot de ce que lui baratinait Hiro Nakatrucmuche, il était temps de passer à l’action : il commençait à faire froid, elle n’avait aucune idée de l’heure à laquelle l’avion pour Pékin allait décoller et elle voulait bien évidemment rentrer à Poudlard le plus vite possible. Elle ouvrit alors de grands yeux vers Hiro comme si elle comprenait parfaitement son histoire et qu’elle se sentait très concernée, tout en lui murmurant d’un ton faussement inquiet :

- Oui, oui, c’est bien vous ! Mr Isaac n’a pas pu rester, mais je pense avoir ce que vous recherchez… Venez par ici…

Elle attrapa Hiro par la manche et l’entraîna vers le tableau de Peeves.

- C’est celui-ci n’est ce pas ? Par contre… il m’a engagé dans cette affaire, pour 53296 Won… C’est vous qui êtes chargé de me payer, Mr Isaac m’a assuré qu’il vous remboursera plus tard. Et puis, comme ça, vous aurez juste l’air de quelqu’un qui m’achète un tableau, ça fera moins suspect, ajouta-t-elle en baissant le ton et en regardant autour d’elle avec un faux air de stress.

- Oh mon Dieu… murmura Hiro tout en cherchant dans son portefeuille, sans poser davantage de questions à Lucretia. La peinture avait l’air de retenir toute son attention à ce moment précis. Un grand chaos nous menace !!!

- C’est ça, raboule les Won niarkhéhé répondit Lucretia dans une totale perte de contrôle, en lui arrachant presque les billets des mains. 53294, 5, 6… le compte est bon ! Il est à vous.

- MERCI ! MERCI ! Je m’en vais maintenant, je dois sauver le monde !

- C’est ça, bonne chance ! Moi je m’envole pour Pékiiiiiiiiiiiin !!!

La Poufsouffle reprit juste son sac à dos (déjà beaucoup moins lourd sans le pique-nique niarkhéhé), abandonnant sur place sac poubelle, bouts de cartons et restes de sandwich, et entama un sprint de la liberté vers la station de métro, direction Hoegi pour l'aéroport...
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptySam 17 Nov - 14:15:08

OUIII ! Enfin, Lou avait rejoint SON monde ! Elle tournoyait les bras grands ouverts genre free hugs party dans l’immense hall de la banque, les nombreux sorciers présents s’efforçant de s’écarter sur son joyeux passage. Et Lou regardait la foule avec un sourire béat, comme si elle venait de parcourir le monde pendant deux mille huit cent ans et qu’elle retrouvait seulement son pays d’origine … mais c’était ça en fait. Lou se sentait parmi les siens, en sécurité.

« Tatalaaaa ! Youpi ! »

Autour d’elle, des grands guichets avec des queues plus ou moins longues, de drôles de personnages habillés de façon étranges, qui avaient indubitablement essayé de se faire passer pour des moldus mais sans grand succès, d’autres personnes portant la traditionnelle robes de sorciers, les dialogues se mélangeant dans une délicieuse cacophonie, des gobelins portant des regards aussi méprisants qu’en Angleterre, et puis comble du comble, ils avaient TOUS une baguette, certain à la main, d’autres sûrement dans leur poche. Une idée traversa alors l’esprit de la Serdaigle : et si elle volait une baguette ? Ouah, ce serait drôlement cool, elle pourrait alors multiplier les wons qu’elle s’apprêtait à faire changer, et elle serait tranquille, elle n'aurait pas à vendre l'horreur de tableau qu'elle tenait sous son bras ! Mais alors que Lou réfléchissait au meilleur moyen de voler une baguette, un gobelin lui fit signe de s’écarter en disant :

- Hiainetupuslichtragoung.

Mais la 5ème année resta sur place, immobile et stupide, les bras ballants, l’air niais comme un Poufsouffle quoi devant la révélation de taille qui venait de s’inscrire dans son petit cerveau : tout le monde parlait une autre langue, moche qui plus est, même ici, dans une banque sensée être internationale ! Quoi que, Van Muller avait-il dit ça ? Elle ne s’en souvenait plus vraiment, toutefois la Serdaigle tenta de se remémorer la scène …

***

Lou serra Zélie dans ses bras …
elle s’assit …
elle sortit de quoi noter …
Van Muller se lança dans son monologue …
et c’était là qu’il avait dit :


TP de l'année (année 3 et +) Vanmullernw7

***


VOILA, c’était ça qu’il avait osé déclarer, le salaud ! Et comme la dernière fois, tous les élèves s’étaient fait avoir : en effet, sur trois personnes avec qui elle avait échangé des mots (les deux ivrognes du bar, et le gobelin qui avait fini par la contourner en râlant probablement contre ces potiches d’anglaise) les trois parlaient coréen. Ça faisait 100% de la population, et la preuve irréfutable que le prof les avait lâchement télé porté en pays hostile. Mais pourquoi, POURQUOI les TPs n’étaient-ils pas interdit par la loi ? C’était décidé, la prochaine fois, Lou emmènerait des dictionnaires pour toutes les langues … ou mieux, elle ne ferait pas ce scrogneugneu de TP. Bref, c’était bien beau de prendre des décisions pour l’an prochain, il n’empêche que la poursuiveuse n’avait pas résolu le problème actuel. Et bien tant pis, elle se dit qu’elle allait essayé de se faire comprendre par ses propres moyens, quand bien même elle aurait l’air d’une autochtone aliénée. Et puis, le ridicule ne tuait pas sinon elle serait déjà morte depuis un bout de temps.

« - BONJOUR ! Very Happy Lança la jeune fille au gobelin devant elle, après avoir fait la queue pendant 15 bonnes minutes. Jeeeeee, dit-elle en se désignant elle-même du doigt, échangeeeeeeeeeeeeeeer, pour ce mot là, elle eut plus de mal, mais elle finit par effectuer une sorte de demi tour sur elle-même tout en avançant d’un demi mètre et en envoyant les bras en l’air Suspect . Gallioooooooooons, continua Lou en vidant sa bourse sous la mine stoïque du guichetier. Gal-lion. Indiqua-t-elle en pointant son doigt sur la pièce d’or. Ennnnnn. Woooooons. Won c’est votre argent hein. Voooooootre. D’iciiiiiii. Expliqua-t-elle en continuant à désigner toutes sortes de directions. Wooooons : double véééééééé, ôôôôôôôôôôô …
- Je pense que vous vous êtes trompée de guichet, Miss. Ici, c’est pour ouvrir un compte. »


TP de l'année (année 3 et +) Msgplusimg1284oz6

Rouge de honte, bredouillant des excuses, Lou s’écarta du comptoir, réalisant qu’elle venait de passer pour la plus parfaite des idiotes devant un gobelin qui non seulement parlait un anglais très raffiné mais qui EN PLUS avait fait exprès de la laisser s’enfoncer quand il avait compris ce qu’elle essayait de faire. Bon, il y avait pire tout de même. C’était pas comme si quelqu’un qu’elle connaissait l’avait vu … Prise d’un doute soudain, Lou jeta des regards furtifs aux quatre coins de la grande salle, mais ne vit pas l’ombre d’un de ces camarades. Remarque, avec une foule pareille … Et puis, elle était sûrement une des derniers non ? Mine de rien, il était midi passé, et histoire d’accélérer le mouvement, Lou réajusta les lunettes difformes qui lui avaient glissé d’un nez et entreprit de lire les panneaux que dessus des gobelins, afin de ne pas se tromper une fois de plus.

Une demi heure plus tard, Lou ressortait de la banque avec ses 381562 wons en poche. Elle n’avait plus qu’à se rendre au festival contemporain, à la station de Yangpyeong. Ce fut de nouveau une opération longue et laborieuse pour que la poursuiveuse localise la bonne gare sur son plan. Elle se demanda si un attrapeur n’aurait pas été plus vite qu’elle, et si ils y avaient des attrapeurs qui faisaient le TP. Mais comme on s’en tape après tout elle n’en avait aucune idée, Lou passa à autre chose.

Avant l’arrivée du métro qu’elle allait prendre pour aller à Oksu, Lou se prépara mentalement à la séance d’apnée qui allait suivre. Elle respira un bon coup, se glissa dans un trou de 20 cm² et tenta de ne pas s’évanouir à cause des effluves de transpiration qui vous faisait bien vite tourner de l’oeil si vous respiriez trop fort. A Oksu, Lou prit la ligne 1 jusqu’à Yeongdeungpo, où elle fit un nouveau changement. Elle eut le métro de la ligne 5 de justesse, se retrouva donc comprimée contre une vitre pendant trois arrêts, avant d’émerger enfin au festival, se jurant de ne plus jamais se plaindre des trains en Europe, qu'ils soient en panne, en grêve, en retard ou en avance (si si, ça arrive !).
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyLun 19 Nov - 15:51:34

Voilà comment lancer une vente aux enchères improvisée! En effet, alors que Jaina inventait et comptait l'histoire de ce tableau, d'autres passants fanats d'art s'étaient rapprochés à la fois fascinés et étonnés qu'une aussi jeune demoiselle aux cheveux orangés et clairement caucasienne improvise ainsi une petite scène du haut de son banc. Il est clair que la plupart étaient de simples curieux ici pour le spectacle mais quelques uns semblaient intéréssés. Dont une femme dotée de lunettes aux montants d'écaille. Elle émit à voix haute la supposition que la grosse tache (morve de Peeves) soit justement la vérité dans ce mensonge. Jaina garda son air mysterieux, en bonne actrice. Et alors que la dame proposait 50000 Wons, un jeune homme -probablement étudiant aux vue du classeur sous son bras- entra dans le débat, disant qu'au contraire le mensonge était la tache et que la toile valait au moins 90000 Wons. Notre jeune lionne eut un moment d'hésitation mais patienta histoire de voir jusqu'où pouvaient grimper les enchères.
D'autres personnes se mêlèrent au débat jusqu'à ce qu'un homme à la carure imposante, le crâne chauve et l'air déterminé s'écrie qu'il offrirait 200000 Wons, annonçant ensuite que l'ensemble du tableau était un mensonge et que c'était pour cette raison qu'il se nommait Le Mensonge (finalement notre petite menteuse avait bien trouvé le nom à donner à cette toile). Puis il tendit une liasse de billet vers Jaina en lui disant même qu'elle mentait très bien, la nommant Miss Peeves en tentant de prendre l'accent anglais. Notre jeune lionne s'empressa d'accepter en remerciant l'homme pour le « compliment » sur sa mythomanie. Les autres encherisseurs observèrent l'échange se conclure, l'air outrés. Mais jamais personne ne saurait la pure vérité sur l'oeuvre... C'est fou ce que les fanats d'art peuvent imaginer avec un simple mot. Puis le mensonge était une « qualité » de notre chère attrapeuse.

Bien. C'est pas tout, mais le temps passait bien plus vite qu'il n'en avait l'air. Jaina venait de s'en mettre plein les poches et n'aurait qu'à planquer l'argent jusqu'à trouver un moyen de l'échanger... Contre des Livres Sterling par exemple, ce qui serait annonciateur d'une grosse journée de shopping dans Londres. Mais pour l'instant, il fallait déjà songer à rentrer.
Ainsi, Jaina partit en direction de la station de métro. Elle descendit et composta son ticket en prenant bein soin de ne pas se tromper de destination. Ce métro-là passerait par Joegno, elle en était sure. Il faudrait bien verifier les stations d'ailleurs, qu'elle descende bien à Joegno et pas après. Son nouveau transport favorit arrivé, elle se précipita d'y entrer pour trouver une place assise. Finalement installée elle fit le compte de l'argent gagné. Plus que necessaire, cela dépassait ses esperances: il faut dire aussi que les Wons se comptant en centaines de milliers, elle avait l'impression d'être richissime. Satisfaite, elle prit son walk-man pour écouter la musique à fond -au grand dam de certains passagers- et se détendre suite à cette dure matinée. Bientôt tout reviendrait à la normale, à Poudlard.

Station Joegno. Sans se tromper, Jaina descendit en conservant ses écouteurs. Elle changea de quai pour se rendre à la ligne 1, direction le nord. Ses yeux se posèrent alors sur un groupe de jeunes à côté desquels elle venait de passer. Apparemment ils connaissaient le groupe moldu qu'elle écoutait car l'un s'était mit à agiter sa tête en entendant la musique s'échapper des écouteurs au volume amplifié. C'est là qu'un détail revint en mémoire de notre jeune lionne. Le CD! Elle ne l'avait pas vendu! Et en voyant les tenues à moitié punk de ce groupe de jeune, notre chère mythomane eu l'idée de frapper à nouveau.
Elle rangea son walkman après l'avoir éteint et se tourna vers les jeunes gens en sortant le CD de Van Muller. Elle leur fit un petit signe de la main avec un grand sourire, en guise de salutation et leur montra le CD. Elle prit soin de ne pas se servir de la potion polyglotte car parler anglais ferait plus commercial (ndlr: qui sera écrit en français pour des raisons de compréhension générale niarkhéhé ). Puis elle ne put s'empêcher de dire un mot japonais en voyant leur tête d'asiatiques.


« Kawaii! cheers Dites, vous seriez intéressés par une démo d'un nouveau groupe anglais? On a fait quelques compos et aussi des reprises genre le générique du Groland God Save The Queen des Sex Pistols! »

Les jeunes gens semblant très enthousiaste se cotisèrent après négociations et autorisation de faire des copies pour la maudique somme de 15000 Wons. Une chance qu'ils n'aient pas eu l'idée d'écouter le CD avant de l'acheter, sinon qui sait ce qui serait arrivé à Jaina!? En fait, j'ai parlé trop vite. Notre jeune lionne s'éloignant sur le quai, un sourire goguenard au coin des lèvres, ne se doutait pas qu'à l'instant même où elle s'éloignait, les jeunes punks attendaient que le silence pourvu de divers sons cesse pour laisser place à la musique. Mas lorsqu'ils réalisèrent quel genre de canular leur avait été tendu...
Entendant des hurlements plus loin, Jaina fit volte face pour découvrir une bande de jeunes assoifés de sang... Courir vers elle! Le pire c'est qu'ils n'hésitaient pas à bousculer les gens et que ces derniers n'essayaient même pas de les arrêter! Oh oh... Que faire? Fuir! L'attrapeuse s'imagina donc chevauchant son Nimbus 2001, sauf que là, seules ses jambes pourraient la sauver. Elle se mit donc à sprinter, les punks gagnant peu à peu de la distance en lui hurlant de leur rendre leur argent. Elle devait absolument trouver un moyen, surtout que le bout du quai approchait. Et au bout du quai, il n'y aurait plus que la voie de circulation du métro. Elle ne pouvait décemment pas prendre le risque de se faire écraser, mais ses assaillants, eux, risquaient aussi de vouloir la tuer. Que restait-il à faire? Une porte. Il y avait écrit quelque chose d'illisible dessus, enfin il était facile de comprendre que c'était interdit au public.

Jaina y entra, refermant derrière elle. Les autres n'hésiteraient probablement pas à l'y suivre, elle devait trouver un moyen de se cacher. La pièce dans laquelle elle venait d'entrer était remplie d'une multitude de machines, de tuyaux, de tout un tas de choses dont seuls les spécialistes moldus devaient connaître l'utilité. Mais Jaina avait vu un truc à la télévision, les gens qui s'enfuyaient par des galleries creusées dans les murs pour on ne sait quelle raison. C'est à ce moment là qu'elle remarqua le bruit des engins, ses yeux se posant vers l'origine du son. Juste à côté, une grille incrustée au mur... Une bouche d'aération! Le problème étant qu'elle se situait trop en hauteur pour s'y faufiler. Dans quelques secondes ils entreraient, elle n'avait plus le temps, il fallait qu'elle trouve un moyen pour entre dans ce conduit.
Elle trouva enfin comment faire. Il y avait un balai non loin de là, mais pas volant. Jaina s'aida du manche pour soulever le loquet qui refermait la grille. Maintenant il fallait trouver un truc assez haut pour entrer dans la bouche d'aération grande ouverte... Ou pas. Notre jeune lionne se jeta derrière une machine juste à temps, la porte s'ouvrant à la volée. Bien évidemment les punks regardèrent directement vers le conduit dont la grille avait été ouverte, cela leur semblait logique que Jaina ait fuit par là, bien qu'ils éprouvent quant à eux quelques difficultés pour escalader le mur jusqu'au passage étroit, devant se faire la courte echelle. L'un d'entre eux -comprit grace à la potion polyglotte- fit d'ailleurs bientôt la judicieuse remarque comme quoi la lionne lui avait semblé trop petite pour pouvoir grimper. Les deux déjà entrés dans le conduit protestèrent en disant qu'il n'y avait pas d'autre issue. Ce qui poussa une fille à commencer à fouiller dans la salle. Ouch, tout ceci sentait mauvais.

Jaina leva alors les yeux vers la machine derrière laquelle elle s'était caché. L'engin avait un siège, un volant, une clé sur le contact avec un truc à boutons attaché au porte-clé, puis au devant et à l'arrière, des sortes de serpillères tournantes, ou quelque chose dans le genre. Une Formule1 aurait certainement été plus appropriée, mais ont faisait avec les moyens du bord. Jaina glissa lentement sa main vers le contact tandis que la fille s'approchait dangereusement de sa cachette. Puis la lionne tourna le contact, se jetant aussi vite qu'elle pouvait sur le siège. Problème: le truc n'avançait pas et le bruit venait d'attirer l'attention des quatre punks. Paniquée, Jaina commença à donner des coups de pieds à l'engin, jusqu'à ce que... Le véhicule venait de faire un à coup en avant! Mais il stopa net après un coup de pied juste à côté... Mais oui! Des pédales, comme dans les voitures!
La rouge et or pressa donc à plein gaz la fameuse pédale d'accélération, forçant la punkette à se jeter sur le côté pour ne pas se faire écraser... Ou nettoyer, au choix. Oui car la machine était en train de serpiller le sol et n'avançait ainsi pas très vite. Jaina chercha donc un moyen d'aller plus vite, appyant sur quelques boutons. D'abord un klaxon, ensuite un jet d'eau mousseuse puis enfin les trucs servant à nettoyer qui se soulevèrent. Ça y est, la lionne roulait à fond... Sauf qu'elle fonçait droit vers une sorte de porte de garage. Elle avait essayé tous les boutons de son destrier, acun n'ouvrait la porte. Et le porte-clés?
Deux boutons sur le porte-clés. Le premier qui fut préssé déclencha une musique. Sauf que la musique en question ne venait pas de la machine à nettoyer mais bel et bien des hauts-parleurs de la station, le volume bien fort hein. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle diffusait Wannabe des Spice Girls. Consciente que cette musique pouvait détruire les oreilles des punks et les mettre hors d'état de nuire (comme dans Mars Attacks avec les aliens qui supportent pas la musique de la mémé), Jaina pressa l'autre bouton du porte-clés. Juste à temps pour ne pas se prendre la porte de service, cette dernière se soulevant.


« Comme par magie! HIHAAAAA GRYFFINDOR! cheers »

Il est vrai que la plupart des citadins séoulais n'ont pas pour habitude de voir une gamine de 13 ans débarquer les bras levés en l'air en guise de triomphe sur une laveuse avançant à plein pot, les hauts parleurs à fond sur un air des Spice Girls. Oui, Jaina avait laché le volant pour exprimer sa joie. N'empêche que malgrès tout son plan machiavélique avait fonctionné puisque les punks ne la coursaient plus, l'air ahuri à la vue de cette pilote d'un nouveau genre.
Par chance, avant que les autorités ne soient prévenues de la bavure, c'est cet instant qu'avait choisit le métro pour faire son entrée en gare. En fait il s'apprétait même à repartir. Jaina mit donc les pleins gaz direction la première portière. Arrivée à un mètre de cette dernière, elle trouva la pédale de frein, évitant de peu la collision, pour foncer droit vers la portière prete à se refermer. Elle manqua de perdre un pied dans l'effort, mais elle avait finalement réussit à entrer au dernier instant. Bien entendu tous les regards s'étaient alors portés vers elle, l'air accusateur, mais elle n'en fit rien, restant collée près de sa porte pour fuir dès qu'ils seraient à la station de Hoegi.

Heureusement, les autorités ne s'étaient pas lancées à sa recherche, ou alors ils ne l'avaient pas trouvé car elle arriva saine et sauve au terminus. De là, elle mit quelques minutes avant de trouver sa route, demandant à divers passants où se trouvait la gare. Elle prit tout de même le soin d'éviter chaque individu pourvu d'un uniforme, facteur y comprit, sait-on jamais. Et se profila bientôt sous ses yeux ébahis le fameux aéroport. Elle allait prendre l'avion! Waow, elle avait hate de vivre cette experience aux multiples dangers de détournements ou de crash, enfin pour le premier cas on s'en souciait encore peu, du fait que l'on ne soit pas encore arrivé au 11 septembre 2001.
Bref, Jaina se mit à l'affut d'un guichet. Lorsqu'elle en trouva un, elle sortit une liasse de billets à la femme, en expliquant qu'elle voulait aller à Pékin. La dame la regarda d'un oeil suspect, étonnée de voir une fillette de cet age commander seule son billet.


« Première ou seconde classe?
-C'est quoi le mieux?
-Pour 592000 Wons, vous pouvez avoir un billet en première classe.
-Et c'est le mieux? J'ai assez d'argent? On peut voyager assis avec cette classe?
-Hum, vous avez déjà prit l'avion? Vous voyagez obligatoirement assise, les sièges de première classe sont quant à eux plus confortables et une collation vous est offerte. Sinon, vous avez effectivement assez d'argent.
-Bah je vous fait confiance madame, je vais prendre la première classe.
»

Jaina paya donc son billet, suivant par la suite les instructions de la vendeuse. Elle devait donc se rendre à la porte 3, et faire tout un tas de trucs, comme s'enregistrer et passer au detecteur de métaux. En résumé, un protocole de moldus, à savoir, encore plus loufoque que chez les sorciers. Elle qui croyait qu'il n'existait pas pire que le metro, elle allait être servie. Ainsi, elle se présenta en temps voulu au guichet, devant montrer tout un tas de papiers, avant de pouvoir marcher jusque dans une salle d'attente... Et de nouveau passer à un autre guichet pour avoir accès à l'avion. Le véhicule était gigantesque, heureusement des moldues en uniforme étaient là pour lui indiquer où elle devait aller, et comment trouver son siège.
C'était simple, elle avait le numero 1: à l'avant contre un hublot, dans un fauteuil ressemblant quelque peu à un relax. Pour ce qui est du décollage, du vol et de l'aterissage, nous abrègerons, faute de caractères et flemme de double poster. Le fait est que la jeune lionne avait été émerveillée du voyage et s'était régalée d'un succulent jus de tomates généreusement offert par la compagnie aérienne pour l'achat d'un billet en première classe.

Elle avait donc dû quitter l'avion à son grand regret, pour se diriger vers l'aéroport et trouver le 3ème sous-sol. Une fois chose faite, elle se faufila dans le couloir où se situaient les WC pour hommes, attendant qu'il n'y ait plus personne pour y entrer. Constatation: les toilettes pour hommes moldus empestent. Seconde constatation: où était le portoloin?
Le regard de Jaina s'attarda sur un papier représentant un horrible dessin avec écrit au centre « Peeves ». Il n'était pas necessaire de chercher plus loin, la lionne s'emparant de la feuille. Aussitôt elle se sentit aspirée, s'envolant à toute vitesse pour voir apparaître quelques minutes plus tard le parc de Poudlard. Inspirant une grande bouffée d'air, elle lacha la feuille avant qu'il ne soit trop tard... Pour venir s'écraser à plat ventre contre l'herbe fraîche qu'elle respira à plein nez. Pas de doutes, c'était la pelouse de Poudlard!


THE END
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMar 20 Nov - 13:31:56

6h30.
Le réveil sonna une fois, deux fois, trois fois et la main de Camille vint s’abattre dessus pour le faire taire. C’était sans compter la résistance de l’objet qui sonna une quatrième fois avant de lâcher d’un air dynamique :
« Allez, c’est parti Very Happy pour cette merveilleuse journée Very Happy , nous sommes dimanche Very Happy , quoi de mieux que le dimanche pour s’amuser et profiter de la v… » Mais Camille avait déjà pris un oreiller pour le mettre sur sa tête, faisant enfin taire ce foutu réveil que ses parents lui avaient offert à Noël bien gentiment, il y a de cela deux ans. C’était p’têt un réveil sorcier, parlant et tout, qui connaissait la date, le jour (et l’heure), mais il ne savait pas que ce jour-là, c’était pas un dimanche comme les autres ! Non monsieur, Camille n’allait pas se prélasser au lit jusqu’à midi, petit-déjeuner à 13h et passer son après-midi à ne rien faire. Comme l’année précédente, Van Muller, l’horriiiiible professeur d’Etude des Moldus, leur avait programmé un TP, une sortie, une journée perdue quoi Rolling Eyes . Encore, l’année dernière, Webcam était revenue plutôt contente car ça s’était bien passé et elle avait adoré Paris - mais le métro c'était autre chose.
Cette année, elle espérait que ce serait encore quelque chose d’aussi cool, elle était motivée, oui, mais elle était quand même frustrée de laisser son dimanche passer comme ça, de devoir se lever aux aurores, et elle doutait légèrement que leur prof serait aussi gentil que la dernière fois… Plus sadique que lui, y avait pas – à part peut-être Rogue, et encore… Neutral

Bref, Camille voulait bien y aller, mais elle voulait pas se lever, c’était ça, en gros. Elle décida de rester cinq minutes de plus au lit (et le réveil pourrait dire ce qu’il voulait) et dix minutes plus tard, elle émergeait de ses couvertures bien chaudes, l’air pas réveillé du tout, et elle jeta un regard désabusé au réveil qui avait enfin analysé qu’elle s’était levée et avait arrêté de piailler des âneries comme
« Tu ne pourras pas faire ton jogging matinal si tu ne te lève pas maintenant ! » (Comme quoi, ce réveil est aussi intelligent que les persos dans le jeu PC HP4… Je sais pas si vous y avez déjà joué, mais ma sœur avait tout simplement envie de jeter le PC par la fenêtre quand Ron répétait sans cesse « Mmmh, des dragées » ou que Hermione faisait « Oui, j’viens t’aider, pas de problèmes » et qu’elle restait plantée comme une idiote à regarder sa baguette… niarkhéhé ).

A 7h10, Camille ressortait de la salle de bain en baillant, fraîchement vêtue d’une parfaite tenue moldue, à savoir, slim bleu clair, teeshirt rouge et pull blanc, et tout ça passerait bien inaperçu derrière un manteau noir (elle aurait très bien pu arborer un teeshirt « Vive les Hippogriffes, personne ne l’aurait remarqué). Elle vit alors Lavande qui s’était elle aussi habillée, sexy comme d’habitude, en jupe (Webcam elle, n’avait pas mis de jupe car sait-on jamais où l’autre allait les envoyer… Valait mieux être à l’aise et pouvoir courir tranquille :sifle: ), et la préfète lui lança d’un air ironique
« Alors, prête pour le TP d’Etude des Moldus ? A ton avis, il va nous envoyer où l’autre dingue ? » Lavande lui répondit avec sagesse qu’elle n’était jamais prête pour ce genre de truc et s’en alla. Camille quant à elle attrapa son sac qu’elle avait pour une fois préparé la veille (les habitudes changent lorsqu’il s’agit de dormir plus le matin), dans lequel elle avait de l’eau, sa baguette (sait-on jamais), un calepin et un vieux stylo qu’elle avait retrouvé en fouillant dans sa valise (le même que l’année dernière, elle n’avait pas 36000 crayons étant donné qu’eux écrivaient avec des plumes), et quelques autres trucs pouvant servir. Il lui restait vingt minutes, qu’elle mit à profit pour filer aux cuisines à la suite de Lavande, pour fourrer dans son sac un gros sandwich made in les cuisines de Poudlard (sandwich anglais, donc sandwich dégeu pour nous, la qualité de la cuisine britannique n’était plus vraiment à prouver, de notre point de vue à nous français Razz ), puis aller dans la salle commune et se goinfrer le plus possible d’œufs, bacon, pain grillé, jus de citrouille et autres mets qu’elle ne pouvait malheureusement emporter dans son sac (en même temps, pain grillé et bacon le midi… Neutral ).

A 7h30 pile, elle déboulait dans la salle de cours, le ventre bien rempli (et elle était pas la seule, on aurait presque pu dire que Jaina et elle avaient fait la course à celle qui mangerait le plus), même un peu trop, fallait espérer que le voyage en portoloin passerait vite. Elle s’affala sur une table, bien décidée à finir sa nuit – c'est-à-dire grappiller une minute de somnolence en plus avant que le prof ne commence à parler. Elle eut la chance de fermer les yeux deux minutes avant que le sadique ne décide de récupérer leurs baguettes, et Camille la lui donna avec tristesse, et il commença son habituel discours de TP – enfin habituel, il l’avait déjà dit l’année dernière, c’est tout – et cette fois-ci, heureusement que Camille avait sorti de quoi noter car il donna tellement d’informations il aurait été impossible de les retenir de tête. Ils allaient à… Séoul Suspect ? C’était quoi ça ? Ça sonnait pas assez Angleterre et pas assez Français pour plaire à Camille… En Corée Shocked ?

Laissant échapper une exclamation de surprise, Camille fit les yeux ronds tout en continuant de prendre en note ce qu’il disait. Tout en parlant, il leur distribuait les tableaux, les CDs, la carte du métro de Séoul, de la monnaie, des billets de train… des lunettes ! Lorsqu’il se tut enfin, elle n’était même pas sûre d’avoir tout compris et elle jeta un regard affolé à ses notes, comme si quelqu’un allait lui piquer – et dans ce cas, elle était pas dans la zut de hibou, la p’tite, parce que ce qu’elle avait bien retenu, c’est que s’ils ne vendaient pas leurs œuvres, ils pouvaient se frotter pour retourner en Angleterre Shocked . Webcam se dirigea comme une automate vers le portoloin, elle se voyait déjà en train de trimer pour un gagner quelques Won et revenir chez elle à 80 ans… Sad Chassant cette vision funeste de son esprit, la tête pleine de questions qu’elle voulait poser au prof, elle s’encouragea mentalement en se disant que elle mettrait un peu moins de 65 ans pour revenir ici, vu son air tellement adorable et sa tchatche naturelle, elle n’aurait aucun mal à vendre ces deux *#/¤$% d’œuvres. Il fallait qu’elle vende ces deux trucs là pour 80.000 Wons… Ca en faisait de l’argent, quand même… Les Coréens avaient-ils le sens de l’art ou pas Neutral ?

Elle posa in extremis un doigt sur le portoloin. La dernière vision qu’elle eut de sa classe qui, cette fois-ci, était plus synonyme de havre chaleureux et de confiance, plutôt que d’endroit de torture mentale, fut le petit tas de baguette qui attendait sagement sur le bureau du prof. Elle eut une dernière pensée avant de ressentir cette impression qu’on l’aspirait par le nombril…


* J’espère qu’ils ne sont plus en guerre, les Coréens… Suspect *

Non, Camille n’avait jamais écouté un mot du cours d’Histoire de la Magie, et elle n’avait pas non plus le sens de l’histoire niarkhéhé . Elle avait donc complètement zappé le fait que la guerre de Corée s’était finie sur un armistice en 1953 (oui Camille IRL se souvient bien de son cours sur la guerre froide de l’année dernière… le cours que j’ai le moins aimé peuuh) et que donc elle n’avait (presque) rien a craindre. Elle était juste lâchée, pauvre petite créature Gryffondorienne sans défense, dans la jungle qu’est le monde des Moldus, Coréen en plus, avec la tâche on ne peut plus simple que de vendre un CD presque vierge et une toile pleine de taches. Que demander de mieux ?

Heureusement, le voyage en portoloin ne s’éternisa pas et Camille sentit qu’elle venait de retomber sur la terre ferme au moment où elle ressentit une douleur lancinante dans… ben dans tout le corps en fait, elle était misérablement tombée sur le ventre niarkhéhé . Après deux trois jurons bien sentis sur le prof d’EDM, elle se redressa et épousseta tant bien que mal ses vêtements, puis elle sortit les lunettes censées la faire voir de l’anglais, qu’elle glissa sur son nez (elle avait l’air fine comme ça, comment passer pour une Moldue saine d’esprit avec un truc aussi moche ?), la carte du métro et son calepin, parce que la première chose à faire était bien de repérer les stations où elle devait aller (après avoir enfin compris ce qu’il fallait [url]faire[/url], au juste, dans le TP).

Et là, ce fut un mini drame. A 7h45 le matin, elle était déjà pas très fraîche, et en plus, fallait qu’elle repère trois stations au nom bizarre dans une immense carte comme ça Shocked ! Et puis tous les noms finissaient pareil ! Elle eut limite envie de taper quelqu’un mais se retint (quand même. On se fait mal voir quand on arrive dans un pays de gens chinois en étant blanche aux yeux pas bridés, et qu’on tape le premier venu Razz ), et se laissa tout simplement tomber par terre et entreprit de chercher les noms. Méthodiquement, elle regarda une ligne après l’autre, et au bout de dix minutes, elle avait mal aux yeux, mais elle avait bien gribouillé les endroits où elle devait aller. Premier arrêt : alors attendez, laissez-moi le temps de repéreeer Apju-machintruc, Apjujeong en fait, ligne 3, c’était là qu’elle devait changer ses gallions contre des Wons. Bon courage Camille. Elle analysa vite fait son trajet, et il en résultat qu’elle devait prendre la ligne 4, donc celle qui commençait dans la station juste en face d’elle, jusqu’à Sadang, puis la ligne 2 jusqu’à… heuu… Univ. Of Education Neutral , puis la ligne 3 jusqu’à… ben, Apjugeong. Contente d’elle, elle fourra la carte dans sa poche.

Camille se releva et se dirigea alors vers l’entrée du métro, en regardant d’un air émerveillé les gens qu’il y avait autour d’elle, parce que mine de rien, elle était en Chine, et c’est pas un endroit où on va tous les jours… Pour une fois qu’elle sortait de l’Angleterre ! Elle entra dans la station, utilisa son premier ticket et se dirigea tant bien que mal vers le quai. Elle était entraînée par une foule presque ininterrompue de gens qui allaient à leur travail, il était l’heure, il faut dire. Ça avait des inconvénients (comme le fait d’être collée à des gens qu’on ne connaît pas, avoir l’impression de ne plus pouvoir respirer, compressée comme elle était, et aussi le devoir de garder constamment sa vigilance (vigilance constante !!... Sad ) car il ne fallait surtout pas qu’on lui pique son sac ni qu’on lui fouille les poches), mais aussi un avantage (et un seul) : au moins, elle ne se perdrait pas dans les dédales de la station, car il lui suffisait de se laisser « porter » et elle arriva directement devant un métro qui… partait Razz . Bon, au moins, elle n’aurait plus qu’à attendre là, et elle n’avait pas débouché dans des toilettes car elle aurait été incapable de lire le plan affiché (les lunettes marchaient parfaitement, c’était pas du tout ça le problème niarkhéhé ).

Quelques minutes plus tard, un autre métro arriva mais Camille ne put pas le prendre car avant même qu’elle ait fait un pas, tout le monde s’y était déjà engouffré et elle n’avait plus qu’à attendre le prochain. Rapides, les gens ! Heureusement, elle put prendre in extremis le deuxième (et cette fois-ci, en entrant dans le train, elle ne lança pas le « Bonjour ! » tonitruant qu’elle avait pu lancer à Paris l’année dernière, après avoir espionné des français pour pouvoir le dire sans accent… Elle aurait bien dit bonjour en Coréen, mais c’était fichtrement plus dur à prononcer et puis les gens ne se disaient même pas bonjour, ici, et puis de toute façon elle n’aurait pas su déterminer dans la phrase, s’il quelqu’un le disait, et si oui, quel était le mot… enfin bref) qui arriva devant elle. Les gens la regardaient de travers (elle avait l’impression), ou en tout cas curieusement, mais elle ne leur prêta pas attention et adressa un grand sourire à tous les Coréens autour d’elle, avant que le train ne démarre et qu’elle fut projetée contre quelqu’un derrière elle. Elle n’avait pas prévu ça, parce que ça faisait un an qu’elle n’avait pas pris le train, puis la dernière fois elle était assise, et de toute façon, ça surprend toujours même si l’on est habitués… J’en suis la preuve vivante

Toujours est-il qu’elle heurta quelqu’un, et une voix masculine lui parla alors... en Coréen.


( niarkhéhé niarkhéhé J'avais envie de la mettre aha aha )


Avant même de se retourner, Webcam était déjà in love de la voix, pour son timbre, et parce que c’était la première fois qu’elle entendait quelqu’un parler clairement Coréen et que finalement c’était une langue pas si moche que ça (ou presque). Le seul problème, c’était qu’elle ne comprenait pas ce qu’il venait de dire, mais c’était pas grave, elle essaierai de lui parler anglais et puis les gens parlant anglais avec un accent, c’est toujours tellement mignon !

On venait donc de lui dire quelque chose mais Webcam était bien trop comprimée par les gens autour d’elle qu’elle n’arrivait même pas à se retourner (à croire que c’était la malchance – ou la chance – qui avait fait qu’évidemment, elle avait pu bousculer quelqu’un assez fort pour qu’il s’en rende compte, parce qu’en fait, ils étaient tous collés les uns aux autres, du coup difficile de vraiment pousser quelqu’un…), le pire c’est qu’elle ne savait même pas à quoi s’attendre car elle n’avait pas fait attention au ton colérique ou autre du bonhomme. Après quelques difficultés, elle réussit à tourner sur elle-même et à se trouver face au Coréen à la voix de ses rêves à cette personne.

Personne qui réitéra ses paroles et ô grande surprise, Camille n’y comprit toujours rien. Sauf que cette fois-ci une raison venait s’ajouter à celle qui disait « Tu ne comprendras pas le Coréen car tu ne l’as pas appris » qui a dit remix d’un commandement ? alien , et cette raison résonnait dans sa tête : « Haaaaan il est trop mimi il est trop mimi il est trop mimi il est trop mimi » niarkhéhé . Ouais bon, il était pas si mignon que ça, mais il avait son charme. Il devait avoir entre 20 et 25 ans (selon Camille ; en fait, il avait 22 ans maiselle n'avait pas la notion de l'âge xD), mais ce n’était pas le problème (que les filles qui n’aiment pas Johnny Depp qui est beaucoup plus vieux lèvent la main ! … \o o/ \o \o \o/ \o/ .... niarkhéhé C’est bien c’que je disais, l’âge n’est pas un problème), et puis surtout il commençait à s’impatienter léééégèrement. Sauf que Camille était en impossibilité provisoire de parler, et quand le mode déblocage fut enclenché, elle put enfin ouvrir la bouche et articuler dans un anglais très lent :


Excu-sez-moi. Je suis an-glaise, je ne com-prends pas ce que vous dites.


Dernière édition par le Mar 20 Nov - 16:20:15, édité 2 fois
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyMar 20 Nov - 14:04:25

Agrémentez ça d’un sourire colgate (niais), d’une posture parfaitement adorable et vous aurez le portrait de Camille à ce moment-là (ui, le fait de trouver quelqu’un mignon rend con tongue ). L’homme haussa un sourcil et sourit légèrement. C’est là que Camille allait savoir si la moitié de la population Coréenne parlait vraiment anglais. La personne à coté venant de la regarder d’un air de totale incompréhension, le garçon en face d’elle, selon les lois de la logique (une personne sur deux), devait parler anglais – enfin selon ses lois de logique à elle hun… Rolling Eyes

Oh. Moi pensais que vous comprenez le Coréen… Que fait jeune fille anglaise qui parle pas Coréen ici ? Very Happy

La question qui tue. En attendant, il parlait plus ou moins anglais, c’était déjà pas mal. Webcam ouvrit la bouche, réfléchit quelques secondes à une réponse puis reprit la parole, très à l’aise (de toute façon le Coréen devait sûrement pas s’en apercevoir vu la grande maîtrise qu’il avait de la langue…).

Eh bien, en fait, je suis en vacances chez ma tante qui habite ici, avant elle habitait en Angleterre mais elle est partie avec son mari quand elle était plus jeune car il était Coréen et qu’il avait du travail ici, alors moi comme j’aime beaucoup ma tante je suis venue la voir, là elle m’a permis d’aller me balader alors je prends le mmmmm…étro (petite hésitation) pour aller visiter la ville. Very Happy Et vous ? I love you

La préfète adressa un immense sourire au bonhomme qui la regardait maintenant d’un air ahuri. Elle avait parlé tellement vite qu’il n’en avait sûrement rien compris, peut-être à la limite retenu quelques mots mais c’était tout, le mieux c’est que c’était voulu. Elle était désolée d'avoir à 'employer cette méthode avec quelqu'un mignon comme lui Sad mais elle était forcée. Avec un peu de chance il nierait n’avoir rien compris et ne s’intéresserait plus à cela, car la raison en elle-même était un peu stupide (c’était pas les vacances à ce qu’elle sache et puis même) selon Camille, et il penserait qu’elle avait une raison en béton.

Ce qu’il fit, au grand soulagement de Camille, qui s’excusa en passant pour le fait de l’avoir poussé. Il descendit au bout de trois stations et au bout de quelques minutes, la jeune fille s’élança vers un siège qui venait de se libérer. Elle gardait constamment un œil sur les noms des stations qui défilaient car elle ne voulait absolument pas perdre de temps, et surtout elle ne voulait pas se perdre tout court Rolling Eyes . Encore à Paris, ce n’était pas très grave, elle pouvait toujours se débrouiller un peu en français et retrouver la gare, mais là fallait qu’elle vende ses œuvres d’art le plus vite possible donc pas question de s’attarder définitivement dans Séoul. En théorie, quand elle regardait son plan, elle n’avait pas besoin de s’inquiéter avant un grand virage, jusque là bas, la ligne était droite. Ce qui ne l’empêchait pas de rester sur le qui vive car elle doutait de tout ce que leur fournissait Van Muller. niarkhéhé

Le trajet dura trop longtemps à son goût. Ils s’arrêtaient à toutes les stations et Webcam luttait contre le sommeil qui la gagnait petit à petit. Elle avait tout essayé pour se distraire : enlever les lunettes et admirer l’écriture Coréenne en essayant de deviner ce que voulaient dire les panneaux, faire des grimaces aux gens à travers la vitre (elle avait même dû changer de place à un moment car la personne montait dans le métro et elle n’avait pas vraiment apprécié :sifle: ), chercher les beaux garçons dans la foule (sauf qu’il n’y en avait pas tant que ça… les Corréa Coréens n’étaient décidément pas à son goût ; à part le gars des premières stations), gribouiller des smileys sur son calepin, essayer de dessiner un truc ressemblant, ce qui avait lamentablement échoué car le métro vibrait un peu trop, chercher ses camarades dans le wagon, inventer vingt façons de tuer Van Muller Twisted Evil , et, comble de l’extrême, elle avait déjà tracé son chemin une fois qu’elle serait arrivée à Apjujeong et elle connaissait ses notes presque par cœur. Neutral

C’est avec un grand soulagement qu’elle sortit enfin du métro, à la bonne station, les lunettes toujours sur le nez (le ridicule ne tue pas). Elle se débrouilla pour s’orienter tant bien que mal, et au bout de dix minutes elle entrait dans un autre train en direction de l’ « Univofeduc » comme elle l’appelait si bien. Là c’était facile, c’était la troisième station. Camille sauta sur le quai au bout de quelques minutes pour changer encore de ligne, cette fois-ci c’était la dernière ligne droite, direction : Apjujeong, puis la banque des sorciers ! Au moins pendant quelques minutes elle serait pas dépaysée… I love you

A la quatrième station, elle sortit donc directement du métro (elle avait pris le coup, là. Elle s’était même mise près de la porte et avait délibérément renoncé à une place assise pour ne pas prendre trop de temps à descendre de là Laughing ), et elle retrouva l’air libre pollué avec tout de même une certaine joie. Bon, maintenant, direction, le pub Apjumachin ! Et pas [url]LA[/url] PUB comme la RPGiste nullissime avait d’abord lu… c’est bien pour ça qu’elle ne comprenait pas bien niarkhéhé niarkhéhé Tournant frénétiquement la tête à droite et à gauche, Camille fit quelques pas et remarqua en souriant d’un air désabusé que le pub était juste devant elle. Elle s’y faufila et une fois à l’intérieur, entreprit d’examiner les lieux. Elle mit quelques minutes à trouver le tableau, sous l’air intrigué et pas très net du barman. Quand elle le trouva enfin, elle se fit discrète, chatouilla le genou droit en murmurant pour elle-même
« Heureusement qu’y a personne – et surtout pas un beau garçon – pour me voir faire ce truc débile sinon… sinon rien mais c’est toujours pas cool. na ». En désaccord avec sa malchance habituelle lors des TPs (enfin c’est ce qu’elle disait, parce qu’elle n’était pas si malchanceuse que ça), le tableau pivota immédiatement en laissant place à des marches, qui semblaient diriger vers l’endroit où le serveur préparait les plats… la cuisine quoi tongue , mais Webcam s’était plus ou moins faite à l’architecture sorcière. Après tout le Chemin de Traverse était bien en plein Londres…

Avec un air de conspiratrice, elle s’avança et grimpa les quelques marches, le tableau pivotant sans un bruit derrière elle.
* Au moins c’est pas comme dans les films d’horreur. pale * pensa-t-elle en réprimant un sourire, elle qui avait vu un seul film d’horreur de sa vie, à savoir Saw 1 (et les français attendent impatiamment la sortie de Saw Six... pardon, excusez-moi pour ce petit hors-sujet niarkhéhé ), cet été avec son père, et il n’y avait aucune porte/fenêtre/tableau qui grince dedans à mon son souvenir, mais bon. Après avoir parcouru une petite distance, elle déboucha dans une sorte de hall. Se dirigeant d’un pas hésitant vers l’autre bout, elle poussa une porte en verre et ne put s’empêcher un petit sourire de triomphe en apercevant un peu plus loin des sortes de guichets, avec bien entendu, des gobelins qui effectuaient les transactions habituelles. Camille s’approcha et adressa un sourire timide au vieux gobelin se trouvant en face d’elle – c’est que c’était impressionnant, quand même, ces bestioles là Neutral ; pourquoi ils avaient pas choisi des elfes, des sorciers, des êtres ayant l’air plus aimables, quoi ! Enfin, leur but était quand même dissuader les voleurs, dooonc… – et commença à parler lentement :

Bonjouuuur. Je voudrais échanger… 40 gallions… contre… de l’argent mol-du... d’ici… S’il vous plait, ajouta-t-elle en détachant bien les syllabes et en formant bien les mots sur sa bouche, pour que, à défaut de comprendre ce qu’elle disait, le gobelin lise sur ses lèvres.

Mais celui-ci prit un air pincé et rétorqua dans un anglais parfait, et tellement rapide que Camille ouvrit légèrement la bouche d’étonnement.


Bien. Donnez-moi vos 40 Gallions, je vais aller chercher les Wons, la monnaie de Corée.
- Heuuu… Ben… Tenez, et merci, bredouilla la Gryffondor en lançant un petit sourire d’excuse.

La créature s’éclipsa avec l’argent de la jeune fille, qui s’émerveillait pendant ce temps de cette banque, des sorciers qui vivaient ici, en Corée, chose tellement évidente bien sûr, mais qui était tout de même plutôt impressionnante lorsque l’on se retrouvait devant le fait accompli. C’était surtout l’idée d’une filiale de Gringotts, ici, qui la sidérait et l’éblouissait en même temps. Alors qu’elle regardait d’un air intéressé les sorciers Coréens venus retirer de l’argent de la même façon qu’à Gringotts, le Gobelin reparut en tendant la bourse que Camille lui avait donnée et qui contenait auparavant son argent sorcier.

Voilà, 381562 Won à la place de 40 Gallions. Merci et au revoir.
- Merci à vous, heuu, au revoir. Laughing


Camimi (hé ouais nouveau surnom niarkhéhé ) s’empara de la bourse, tourna les talons et entreprit de marcher vers la sortie en ayant l’air le plus naturel possible, le fait est que maintenant elle n’avait plus qu’un élément sorcier sur elle, qui était les lunettes qu’elle portait toujours sur le bout du nez d’ailleurs, et qui lui donnaient l’air d’un E.T. – ou d’une mouche, au choix – et malgré tout, ça l’inquiétait un peu… Sans baguette ni rien, elle se sentait un peu paumée. Ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps et c’était pas très agréable, surtout quand on pensait que si elle ne parvenait pas à vendre ses « œuvres d’art », elle pouvait se brosser pour rentrer à Poudlard. Enfin, elle parvenait plus ou moins à se convaincre que Van Muller ne les laisserait pas crever là, qu’il avait un minimum de cœur ou en tout cas Dumbledore en avait, et lui était forcément au courant de l’affaire et ne laisserait pas ses élèves dépérir en Corée… Elle espérait, en tout cas… Mais ça ne la rassurait qu’à moitié. niarkhéhé

Redescendant les marches en trombe, le portrait s’ouvrit devant elle et elle rangea vite fait sa bourse dans son sac, avant de prendre un air parfaitement naturel et de filer pendant que le serveur nettoyait des verres (l’aurait pas fallu qu’il croit qu’elle soit venue seulement pour aller aux toilettes, parce que bon…). Une fois à l’air libre, elle sortit son plan et se remémora vite fait le trajet qu’elle avait déjà établi tout à l’heure dans le train ; à savoir, ligne trois jusqu’à Oksu, puis ligne une jusqu’à Yampquelquechose. Elle se dirigea d’un pas guilleret vers le métro, utilisa son elle-ne-savait-plus-combientième billet, et entra dans un wagon encore bondé, ce qui lui arracha une grimace de dépit. Elle s’était placée près de la porte – j’vous dit, elle avait la techhhniiiqueuh ! – pour pouvoir ressortir le plus vite possible à Oksu, et puis elle était sûre de ne pas manquer sa station comme ça.

Une fois arrivée, elle se trompa une fois de direction, ce qui lui valut de terribles sueurs froides alors qu’elle rebroussait chemin en venant d’apercevoir un panneau indiquant qu’elle n’irait pas vers Yangpyong mais vers Eungbong ou quelque chose comme ça. Elle soupira de soulagement lorsqu’elle aperçut, dans le train, un panneau qui indiquait qu’ils se trouvaient maintenant à la station « H-quelqueuhchose », donc qu’ils allaient bien dans le bon sens.

Elle commençait à s’ennuyer, compressée contre une Coréenne plutôt grande qui sentait pas la rose et un gosse qui chouinait et qui se faisait systématiquement réprimander par une claque.
* Pitain de merdouille de crotte de Merliiiin, Van Nuller j’te déteeeesteuuuh ! Un jour faudrait qu’il les fasse, lui aussi, ses TPs, qu’il se rende compte de la galère dans laquelle il nous met ! Nan mais j’te jure, quand j’serais en septième année j’pourrai transplaner et là ça cassera des briiiqueuh, j’aurai même plus besoin de me tuer les jambes à marcher toute la journée. niarkhéhé A moins que je continue pas cette option en Septième année... * Un gros gargouillis s’éleva et Webcam répondit par une affreuse grimace et un « Oh ça va hein ! » pas très aimable au ricanement du gosse qui reprit aussitôt ses couinements en tirant la veste de sa mère. * J’ai faiiim ! Berdool, j’ai faim faim! . Dès que j’arrive à Yamp-machin je mange. J’espère que j’vais trouver vite fait une cafètér… ah ben nan j’ai mon sandwich, c’est vrai. Van Muller crève souffre j’te hais Razz , ça devrait être interdit les TPs de ce geeeeeeeeeeeeeen… *

Elle n’eut pas le temps d’achever sa pensée qu’une madame plutôt forte se plantait devant elle, les mains sur les hanches, un air menaçant sur la figure, et un petit garçon se placait juste à coté d’elle en arborant un sourire sadique. Camille leva les yeux en avalant sa salive un peu trop vite et essaya de prendre un air décontracté. Elle fit deux pas en arrière et se cogna contre une barre de métal alors que la dame commençait à parler d’un ton pas très aimable, et une déduction s’imposa dans l’esprit de la Gryffondor : le gosse à qui elle avait répondu en anglais tout à l’heure devait s’être plaint à sa mère et il avait sûrement pris ce qu’elle lui avait pour une insulte pale .

Nonmaisçavapasdeparleràmonfilscommeçaespèced’étrangèrevousvouscroyeztoutpermisenfin
c’estquoicelangagevousn’avezpasàfaireçadansmonpayschezvousc’estpeut-trepascommeçamais
icionn’insultepaslesgensetencoremoinslesnenfantsalorsqu’ilssecontententderigolerpourunebêtise ! !
débita la dame en Coréen, agrémentant son discours de plusieurs mots qui ne devaient pas être très aimables eux non plus.
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyJeu 22 Nov - 16:51:52

Heuuuuu… Sorry, I don’t understand, répliqua Camille qui avait repris son aplomb habituel (ou en tout cas en partie). I’m English Neutral , fit-elle d’un ton supérieur.
Le visage de la dame parut s’affaisser légèrement, visiblement elle avait remarqué que Camille était étrangère mais elle n’en avait pas déduit qu’elle ne parlait pas Coréen (mais quelle cruche niarkhéhé ) – ou alors elle pensait qu’elle le parlait – et elle adressa un regard à son fils avant de dire tellement lentement que la jeune fille ne comprit pas tout au début :

Aaaah… moi… parle… pas beaucoup… anglais. Moi… dire toi… pas insulter… enfants.

Camille ouvrit la bouche en un O parfait, les yeux grands ouverts, d’un air on ne peut plus angélique et surpris.
Oh, mais je ne l’ai pas insulté Neutral , répondit-elle en battant des cils ( *Jouer la sainte-nitouche, ça amadoue les gens, particulièrement les madames ! C'est cool de savoir jouer la comédie. niarkhéhé * ). Je lui ai simplement dit que ce n’était pas bien de se moquer des gens. :sifle:

Comme la femme ne comprenait pas un mot d’anglais et n’avait de toute façon pas entendu que Camille avait seulement prononcé quatre mots (absolument pas agressifs) lorsqu'elle avait parlé à son fils, elle ne remit pas en cause ce que venait de dire la préfète, et se contenta d’acquiescer légèrement la tête. La mère semblait ne plus savoir quoi dire (ce qui fit que Cam douta fortement qu'elle ait compris ce qu'elle lui avait dit) et Camille lui adressa un sourire bien ironique alors que le train ralentissait pour déposer la jeune fille à sa station. Elle descendit sur le quai en laissant la dame plantée là, se dirigea dans la station, fit une halte peepee-room (ça devenait urgent Razz ), puis prit le métro en direction de Yangpyeong, et après quelques minutes elle fut enfin arrivée à destination.

En sortant de la station, elle s’arrêta brusquement en regardant le festival, qui était, ben, plutôt trèèèèèèèèèèèèèèèèès étendu. Et en général, quand Camille pensait « étendu », elle se disait que les gens qui exposaient prenaient tous beaucoup de place, ainsi le festival durait sur plusieurs kilomètres cheers . Eh ben là, nan ! Neutral Tous les Coréens semblaient compressés comme des hippogriffes dans une boite de converse (ce n'est absolument pas un lapsus révélateur de mes envies pour Nowel niarkhéhé ) conserve dans leurs stands de deux mètres max. Il y en avait deux qui visiblement s’engueulaient pour savoir où placer une limite et Camille fut momentanément découragée car elle ne voyait pas du tout où se placer pour vendre ses œuvres. Décidant de prendre une petite pose, elle s’assit dans un coin et prit son déjeuner avec un grand plaisir, parce qu’elle commençait à crever de faim, l’heure était déjà bien avancée. Elle en était à la moitié de son sandwich lorsqu’une jeune femme, apparemment intéressée (Camille avait posé le tableau de Peeves et le CD à coté d’elle, sait-on jamais), se planta devant elle, la dominant de toute sa hauteur.


Heuuu… heuu…

La Gryffondor, décontenancée par le fait que la dame ne semblait pas vouloir parler la première, se releva, posa son sandwich sur son sac et adressa un sourire commercial à la dame qui haussa les sourcils.

Bonjouuuuuur madame ! lui dit-elle dans un anglais plutôt lent et bien articulé. Êtes-vous intéressée par quelque chose ?
- Ça se pourrait, oui… répondit-elle dans un anglais plutôt bien maîtrisé.
- Parfaiiiit ! Alors, je vends, ben, ce disque, et ce tableau, exemplaire unique... ! Ce superbe tableau qui représente, eh bien, la magnificence des pensées de l’auteur, a été peint avec… avec… des aliments ! s’exclama Camille avec un regain d’inspiration. Vous voyez, cette tâche marron orangé avec des nuances de heuuu…., c’était… sûrement un gâteau que le peintre a rendu :sifle: huuuuuum, c’était du chocolat fondu, oui voilà, du chocolat, et là en blanc vous pouvez voir de la crème fraîche ! N’est ce pas, n’est-ce pas, n’est ce pas tellement original ?!

* Oh pinaise, ça marche, ça marche Very Happy ! Mais qu’est ce que les gens sont cons quand même ! De la peinture naturelle, de la peinture… alimentaire ! Je suis un génie niarkhéhé I love you ! *

Alors que la dame écarquillait les yeux d’un air ravi, Webcam força la voix pour rameuter possiblement quelques autres passants (si cette dame à l’air cultivé gobait ses salades, qu’est ce qu’il en serait des autres, et même s'ils ne comprennaient pas complétement l'anglais, son apparente assurance et sa voix forte pouvait convaincre les plus débiles niarkhéhé ), en s’obligeant à ne pas sautiller de joie et éclater de rire, ce qui rabaisserait sûrement l’intérêt et l’impact de ses paroles.

Mais oui, madame, mais ouiiiii Very Happy ! Vous avez devant vous le PREMIER, le SEUL, l’UNIIIIIQUE TABLEAU ALIMENTAIRE ! Fait avec de la nourriture, PARFAITEMENT ! Vous voyez, ce bleu, là ?! Avez-vous déjà vu des aliments bleu ? ...... Hum, non, moi non plus ou presque pas… Essayez de deviner ce que c’est ! clama-t-elle, des étoiles dans les yeux en voyant trois autres personnes lorgner sur le tableau.
- De la purée ? lança bêtement quelqu’un qui devait connaître un seul aliment européen, en l'occurence, la purée.
- Heuuuu... Oui, c’est ça, de la purééééeee ! Bravo monsieur niarkhéhé ! lança Camille en souriant triomphalement. De la purée bleue ! Mais oui, ça existe ! Avec des colorants, mais quel aliment n'est plus coloré de nos jours... ?
- Mais on ne dirait pas qu’il y a du relief, il devrait y avoir du relief si c’était de la nourriture…
- Mais non, monsieur, mais non, vous n’y connaissez rien,
fit Webcam d’un air suffisant. Il prenait ses ingrédients en toute petite quantité et les étalait beaucoup, si bien que ça ne se voit pas, ou presque. Et, si ce n’est pas EXTRAORDINAIRE, messieurs dames, regardez ! Le tableau… C’est du… nougat !

Il y eu des murmures interrogatifs dans les cinq personnes qui examinaient à présent le tableau, ils ne devaient sûrement pas connaître ça et tant mieux.

- Combien ?!

* Combien il me faut déjà scratch ? Ah oui, 80000 Wons pour le tout… Un CD ça se vend à combien ici ? Bon allez on va dire 75000, j’ai pas la notion des prix mais un CD coûte moins cher qu’un tableau… Et pis ils ont l’air motivé niarkhéhé … Raaaaah c’est nul déjà que j’ai pas la notion des prix en Angleterre, qu’est ce que c’est ICI ! * 75000 Wons, annonça Camille d’un ton sérieux. Tous les visages s’affaissèrent et elle s’exclama rapidement : Pour le prix normal ! Je peux le baisser un peu… Mais vous comprenez, c’est un grand artiste, c’est Monsieur… Monsieur… Louis James Alfred Lefebure Wely qui l’a peint niarkhéhé niarkhéhé niarkhéhé ! fit-elle en sentant ses joues s’empourprer et elle dut se mordre la langue, les larmes aux yeux, pour s’empêcher de mourir de rire devant les gens qui la regardaient d’un air abasourdi (le nom du peintre avait fait mouche). Il est aussi un très grand… auteur compositeur même s’il n’a pas fini ses études, il fait de la musique, c’est un artiste à part entière, vous voyez ! Je sais pas si on peut considérer son grand intérêt pour la lingerie féminine comme de l’art, mais ses œuvres valent normalement même plus cher que 75000 Wons.

Il y eut un silence, puis :

J’achète !!

Webcam, jubilant intérieurement, sourit de toutes ses dents et s’adressa à l’homme qui se frayait un passage entre les gens déçus de ne pas avoir réagi rapidement et les gens déçus du prix trop haut de l’article.

75000 Wons, voilà mademoiselle, dit-il en anglais avec un fort accent.
- Merci, monsieur ! Je vous assure que vous faites une très bonne affaire ! Par contre, je vous préviens, bien sûr, on ne sait jamais. Cette œuvre d’art ne se mange pas, hein Razz … Certes elle est faite d’aliments divers, et je vois que vous avez l’air très cultivé :sifle: (*Leçon n°1, flatter le client*), mais sait-on jamais… Elle n’est pas à manger ! Elle a été recouverte d’un produit toxique( niarkhéhé ) si on l’ingère pour éviter que la nourriture se décolle ou pourrisse… Je me doute bien que vous ne le feriez pas mais je préfère prévenir, vous comprenez ? Laughing

L’homme hocha la tête en riant, attrapa le tableau et disparut dans la foule, suivi des quelques anciens intéressés. Une fois qu’elle fut sûre qu’ils se soient éloignés, Webcam laissa échapper sa joie en poussant un cri aigu de vainqueur et sautilla sur place en se répétant mentalement : * Plus que le CD à vendre à moins de 5000 Wons, plus que le CD à vendre, plus que le CD à vendre à moins de 5000 Woooooooooooons cheers cheers cheers ! * Une fois sa joie communicative (plusieurs personnes s’étaient mises à rire et à esquisser quelques pas de danse, il y en avait même une qui avait jeté quelques Wons en pensant que c’était une danse contemporaine et que Camille vendait son art comme cela niarkhéhé ) achevée, elle se rassit, les joues rouges, et entreprit de terminer son repas. Il ne lui restait plus qu’à récolter quelques milliers de Wons, ça devait pas être très dur titeuple !
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyJeu 22 Nov - 17:21:19

Soulagée, elle consulta sa montre et s’aperçut qu’il me reste en ce moment une seule semaine pour finir le TP était trois heures passées, autant dire grand temps de retrouver une idée de génie pour vendre son CD Cool . Elle se releva, et examina l’objet en question. Un CD vierge ! Comment vendre un CD vierge Mad ?! Enfin faut dire qu’il ne l’était pas vraiment, mais c’était à peu près la même chose. Oh et puis zut, elle n’allait pas se compliquer la chose. Suffisait de reprendre le nom de l’artiste cité précédemment, et de prétexter vendre son CD.

Holaaaa messieurs dames Very Happy ! déclama-t-elle en agitant le CD au dessus de sa tête, en gardant toujours un rythme assez lent pour que les gens comprennent ; mais elle ne doutait pas tout de même que les personnes présentes autour d’elle maîtrisaient l’anglais assez bien. Louis James Alfred Lefebure (en passant Lefebure, me suis toujours d'mandée si ça faisait partie du nom ou des prénoms [je soooors niarkhéhé ]) Wely et j’ai réussi à retenir son nom mon dieu c’est magiiiique a enregistré son dernier CD récemmeeeeeeent ! L’auteur compositeur artiste peintre le plus RECONNU de huuuum… l’état Floodien Luxembourgeois niarkhéhé * J’me demande d’où me viennent toutes ces idées moi Cool *) a sorti un nouveau CD ! La musique la plus REVOLUTIONNAIRE DE L’ANNEE, ouiiii vous avez bien entendu ! « 4 minutes 33 », et oui quoi de plus original de nommer ce MERVEILLEUX MORCEAU par le temps qu’il dure ?! Et savez-vous quand est-ce qu’il l’a enregistré ? Le savez-vous ? Le savez-vouuuus madame niarkhéhé ?!

On peut dire qu’en tant que Gryffondor fofolle, bavarde et déjantée, elle se trouvait dans son élément lorsqu’il fallait vendre un truc complètement pourri en gueulant le plus fort possible que c’était la révolution de l’année. Farfelu Haaa pinaiise, ça me fait penser aux FARfadets d’Artemis Fowl Oo xD (ça commence par la même chose en même temps) Haaaaan Artemis I love you Vivement le tome 6 I love you I love you En plus ça rime Very Happy Ouais bon on reprend le TP okayy, j’avais bien le droit de (fantasmer… ? xD) me décontracter un peu nan ? tongue , oui, mais bon, tout ce qui était dans ce goût-là c’était marrant donc forcément elle aimait bien. Son stress du début de « l’épreuve » était passé et elle en venait même à apprécier (enfin non, quand même pas, disons qu'elle ne trouvait plus si horrible) sa journée.

Non, vous ne savez pas ! (*En même temps j’me demande comment ils pourraient le savoir…*) Je vais vous le dire, moi niarkhéhé ! (Camille reconnut dans les trois personnes qui regardaient attentivement son visage, pendus à ses lèvres pour savoir enfin quand est-ce qu’il avait fait cette « chanson », l’une des personnes préalablement intéressée par le tableau.) Il s’est enregistré… lorsqu’il a peint la magnifique Œuvre Alimentaire que j’ai montré tout à l’heure Razz ! (La femme qui avait assisté à la démonstration du tableau fit les yeux ronds, visiblement époustouflée par la chance qu’elle avait aujourd’hui Cool ) Oui, madame, oui ! Lorsqu’il a PEINT cette magnifique œuvre d’art, ce fabuleux artiste s’est ENREGISTRE ! N’est ce pas merveilleux, fantastique, époustouflant ?! Avez-vous déjà entendu parlé d’un artiste d’une telle originalité, d’une telle… d’une telle… personnalisation ?! :sifle: Moi je vous le dit, cet homme, il est tout simplement génial. Et ce CD n’est simplement que l’aboutissement de son génie (qui a dit qu'elle flattait l'évaluateur du TP ??! :sifle: Moi j'ai pris le premier nom farfelu et protentiellement comique qui me venait à l'esprit, allez pas chercher plus loin ^^) ! Une œuvre unique pour seulement (Petit calcul mental en fonction de l’admiration qu’elle exerçait sur ses clients) 15000 Wons Very Happy ! Oui, le prix est moins cher que l’œuvre, et c’est lui-même qui l’a décidé ainsi – généreux en plus de ça clown .
- Je le veux ! J’achèteuh ! (Je viens de trouver ce qui s'appelle une magnifique liste la plus complète que j'ai jamais trouvé de couleurs pour ForumActif Cool Bravo à moi Cool niarkhéhé ) lança toujours la même dame, celle qui n’avait pas eu assez d’argent pour acheter la première œuvre.
- Vous faites une bonne, très bonne affaire, madame, je vous le garantis. 15000 Wons, voilà, prenez le CD… Merci ! Au revoir. EH BIEN, désolé, je ne vends plus d’œuvres d’art aujourd’hui ! Mais vous pourrez sûrement me retrouver, peut-être, au prochain festival d’art contemporain de… de… s’quoi la ville déjà ? qui arrivera, au prochain festival, qui arrivera. Merci pour tout ! Au revoiiiir ! titeuple

Aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune fille s’empara de son sac, fourra l’argent dans celui-ci en compagnie des ex Gallions et de l’argent du tableau, et en moins de deux minutes, elle avait filé, soulagée. Elle avait même récolté quelques Wons de plus, au cas où, on ne savait jamais, Van Muller pouvait leur avoir donné un faux prix. Elle se retrouva dans la gare, un sourire épanoui sur le visage, terriblement heureuse. Elle profitait enfin du « voyage » maintenant qu’elle était sûre de pouvoir rentrer chez elle ; elle en profitait même pour retirer ses lunettes et les remettre, pour pouvoir garder un souvenir de l’écriture Coréenne (superbe souvenir, soit dit en passant… Laughing )

Elle reprit le métro après avoir consulté sa carte : ligne 5 direction Singil, la station où elle avait changé de ligne tout à l’heure mais elle ne changerait pas cette fois-ci, en effet, elle passerait sur la ligne 1 à Jongno, ou quelque chose comme ça, direction et terminus du voyage (mais pas de la ligne…), Hoegi ! La dernière épreuve serait de prendre l’avion. Environ 2h de vol, qu’est ce que ça allait être ennuyant ! Et stressant, en plus. Non mais vous vous voyez, vous, dans les airs, sans magie, pendant deux heures entières ?! Et si l’avion se scratchait ?! Et s’il ne pouvait pas décoller ? Et s’il atterrissait mal ? En gros, tant d’interrogations que se posait très normalement une petite sorcière qui prendrait l’avion pour la première fois dans moins de deux heures.

Dans le métro, elle ne pouvait s’empêcher de se tordre les mains en redoutant ce moyen de transport aérien ; la joie d'être sûre de rentrer chez elle était passée. Elle n’y avait pas pensé du tout la journée, trop préoccupée par le fait de devoir absolument vendre ses œuvres, mais maintenant qu’elle était assise à ne rien faire, ça la taraudait. De nombreuses minutes plus tard, elle changea de ligne, perdue dans ses pensées, c’était devenu la routine pour elle Cool . Elle ne se trompa même pas de sens et arriva à Hoegi sans problème.

Une fois sortie de la station, elle n’eut pas à chercher l’aéroport pendant longtemps : on le voyait de loin, et plusieurs panneaux l’indiquaient. Serrant ses bras contre elle dans une tentative vaine de se rassurer, elle pénétra dans l’immense bâtiment. C’était plutôt différent du métro, les gens se pressaient aussi mais la plupart portaient des valises et des bagages, c’était beaucoup plus grand et beaucoup plus moderne. Webcam se dirigea d’un pas hésitant vers ce qui ressemblait à un guichet, et après quelques minutes d’attente, elle se trouva devant une dame aux cheveux noirs et aux yeux plissés, comme tous les Chinois/Coréens ou presque tongue . Webcam prit la parole d’un ton poli et qu’elle rendait le plus assuré possible. Elle avait déjà l’argent en main.


Bonjour… Je voudrais un billet pour le prochain vol Séoul-Pékin, s’il vous plait.

La vendeuse parut surprise premièrement, c’est sûr qu’une jeune fille de 15 ans demandant un billet pour Pékin le plus proche possible, et sans bagages, ça devait pas être courant. La vérité était que la vendeuse en question avait déjà vendu ce type de billet trois fois dans la journée et elle commençait à être vraiment curieuse, en plus de s’inquiéter sur un possible réseau ou trafic possible Neutral . Elle prit néanmoins l’argent que lui donnait maladroitement Camille, lui donna le billet et lui indiqua qu’il partait dans une heure et quelques minutes, et s’enquit d’un ton poli en anglais, comme Camille lui avait déja parlé :

C’est une sorte de chasse au trésor ? Vous devez aller à Pékin ?
- Pardon ? Shocked fit Camille avec des grands yeux, en ayant l’air de tomber des nues.
- Oh, non, rien, excusez-moi, fit la vendeuse en rougissant légèrement. J’avais simplement l’impression que vous étiez un groupe avec quelques personnes qui ont demandé le même billet avant vous et… Excusez-moi. Au revoir, mademoiselle.

Camille s’éloigna en lui jetant un regard en coin suspect, et ce n’est que lorsqu’elle se trouva quelques mètres plus loin qu’elle percuta. Des personnes passées avant elle avait demandé le même billet ! Ça voulait dire qu’elle n’était pas toute seule à avoir « réussi » ! C’était soulageant (non, elle n’était pas narcissique au point de penser qu’elle était la seule à avoir réussi Laughing … elle était à Gryffy pas à Serpentard hun) ça au moins. Un peu perdue, elle regarda autour d’elle et réalisa que tous les gens se dirigeaient vers une « salle d’attente générale » (on dit merci Lou I love you titeuple ), ce qu’elle fit donc en jetant des regards suspects à tous ceux qui la regardaient de trop près.

Quoi de mieux pour s’ennuyer qu’une salle comme ça ! Elle dut patienter environ 20 minutes, pendant lesquelles elle eut une brillante idée, qui était de raconter sous la forme d’un récit –ben quoi d’autre hein) son TP (un peu comme c’que je fais là mais en encore plus con, plus réel et à la première personne !). Peut-être que plus tard elle le ferait publier et deviendrait une grande écrivaine Cool . Elle ferait accessoirement enfermer VM en prison pour les avoir envoyé dans un pays potentiellement dangereux avec pas de certitude de retour niarkhéhé . Bref, en un quart d’heure, elle eut à peine le temps d’écrire jusqu’au moment où elle prenait le portoloin ; elle commençait une phrase résumant ses bienheureuses et amicales pensées sur son professeur d’EDM lorsqu’elle fut prise d’un doute, releva la tête et s’aperçut qu'il était indiqué sur une sorte de panneau que les passagers pour son vol étaient priés de se rendre à l’embarquement. Elle rangea précipitamment ses affaires et se précipita à l’endroit où elle devait aller (après avoir demandé sa direction à une dame de l’aéroport). Elle passa sous un détecteur de métaux, son sac (dont elle eut du mal à se séparer) aussi, elle fit plusieurs autres trucs et enfin elle rejoignit… une autre salle d’attente Crying or Very sad . Elle était pas générale celle-ci mais ça revenait un peu au même.

Elle se laissa tomber dans un fauteuil et elle allait sortir son calepin pour continuer son récit lorsqu’elle aperçut un peu plus loin, debout, une tête blonde. Une fille. Qu’elle connaissait. LOU ! Ouvrant la bouche de surprise, Webcam se précipita vers elle.


LOUUUUU ! C’est moiiiiii ! s’exclama-t-elle en arrivant juste derrière elle et en posant ses mains sur ses épaules pour lui flanquer la frousse de sa vie. La concernée eut un sursaut de frayeur et se retourna plus vite que la lumière.

Dans le prochain épisode, vous aurez droit à une magnifique collab'. J'vous en dit pas plus I love you En plus chui la seule et unique à avoir eu l'idée de faire ça hahaaa, attation, ©️ niarkhéhé
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MessageSujet: Re: TP de l'année (année 3 et +)   TP de l'année (année 3 et +) EmptyJeu 22 Nov - 17:47:39

Bidi bidiiiii ! Il est sept heures ! Bidi bidiiiiii ! Il est sept heures !

Un petit soleil flottant dans les airs au dessus d’une jeune fille endormie raisonnait d’une petite sonnerie féérique tout en scandant d’une voix joyeuse l’heure du réveil.

Bidi bidiiiii ! Il est sept heures ! Bidi bidiiiiii ! Il est sept heures !

La demoiselle, au teint d’opale, respira profondément et amena lentement une petite main, fine et douce, à son visage aux traits réguliers. Ainsi, on aurait pu lui accorder le monde entier, tant elle semblait dénuée de toute culpabilité. Lavée de tout pêcher.

Bidi bidiiiii ! Il est sept heures ! Bidi bidiiiiii ! Il est sept heures !

Ses paupières se soulevèrent avec douceur, laissant apparaître petit à petit deux grands yeux d’un vert brillant dans lequel on aurait pu y découvrir une représentation parfaite de l’Innocence. Poussant un faible soupire, la jeune fille aux cheveux blancs observa le petit soleil qui tournoyait toujours paisiblement autour d’elle. Avec délicatesse, elle caressa le réveil ensorcelé du bout du doigt et un fin sourire étira ses lèvres, lui donnant l’air d’un ange.

Bidi bidiiiii ! Il est sept heures ! Bidi bidiiiiii ! Il est sept heures ! Bidi bidiiii ! Il est se…

« NOM D’UNE MENDRAGORE VENTRILOQUE JE SAIS QU’IL EST SEPT HEURE SALOPERIE DE REVEIL A TROIS NOISES DE MES FESSES !! VA TOURNER DANS L’TROUFION D’OMBRAGE SPECE DE CASSE-RECTUM ! »

Ce à quoi le réveil répondit un lourd « BANG » occasionné par la rencontre entre la petite machine avec les deux mains réunies d’une Mégounette qui toisait à présent les débris qui jonchaient le sol avec satisfaction. Ce réveille-matin pouvait à présent rejoindre la liste restreinte des rares machines à connaître la sensation qu’éprouve un moustique qui se fait applaudir.

Le ptit démon albinos qu’on avait accidentellement confondu avec un ange quelques lignes plus haut posa les pieds par terre avec autant de finesse que le terrifiant Hamsterzilla en mode berzerk.


« Greuh… »

Maudit soit ce vieux gobelin rabougris, cet escroc qui m’empêche de rédiger mon TP à me parler sur MSN ce rectum de Scrout à Pétard, ce Van Muller…Les convoquer à 7h30 pour un TP… qu’avait-il encore été inventer pour les faire venir si tôt ? L’année dernière, elle avait du se rendre à la capitale de son pays natal, s’abandonner dans les méandres sombres et ténébreuses du métro parisien… Mais vous savez déjà tout ça professeur, n’est-ce pas ? Inutile donc de revenir sur le sujet… et concentrons-nous plutôt sur l’instant présent, c'est-à-dire une Mégane qui monte d’un pas lourd les marches des escaliers menant à la salle de classe. Elle n’avait pas prit la peine de manger, à une heure aussi matinale toute odeur de nourriture lui donnait la nausée. Toutefois, une Mégane à l’estomac vide est une Mégane dangereuse, aussi lorsqu’elle ouvrit avec fracas la porte de la salle de classe elle accorda au professeur un regard lourd de reproches, souligné par des poches sous les yeux si profondes qu’elle aurait pu y cacher sa réserve entière d’hydromel.

« B’jour, M’sieur… » se força-t-elle à dire poliment par soucis de ne pas perdre de points.

Puis, dans un parfait français, elle ajouta entre ses dents:


« Spèce d’ectoplasme blafard, tu regretteras un tel affront, parole de moi ! J’te prout ! »

Et quiconque ose prétendre que je copie sur Kael j’lui fais avaler le vieux tampon usagé que Mégou a ramassé lors du TP précédent ! Mégou était française avant Kael ! D’abord ! Et puis on n’utilise même pas la même couleur ! D’abord ! Et puis c’est pas ma faute à moi si chaque fois que j’ai une idée quelqu’un la fait avant moi ! D’abord ! Et puis je fais c’que j’veux !

D’abord !

La jeune française accueillit les consignes du professeur sans aucune réaction particulière, contrairement aux autres élèves qui semblaient tous sur le point de pondre une horloge (pourquoi une horloge ? J’en sais rien, j’avais juste envie. D’abord !).

Séoul. Mégane n’était pas étonnée, ni même alarmée, non, son état était bien pire : elle était blasée. Elle s’était presque attendu à se voir portolointée sur Uranus avec pour mission de capturer vivant un Transformer pour remplacer la Ford Anglia d’Arthur Weasley. Avec le temps elle était même parvenue à trouver cette idée amusante. A bord d’une Kamaro nommée Bumblebee, l’arrivée de Ron et d’Harry à Poudlard en voiture volante lors de leur seconde année ferait bien pâle figure !

Avec un soupire de lassitude, Mégane gribouillait d’un geste nonchalant les quelques recommandations du professeur, autrement dit :


Citation :
- Caresser genou du tableau au pub d’Yangpyeong
- Echanger monnaie
- Vendre gribouillis à Apjugeon
- Gratter 80 000 Won
- Prendre avion à Hoegi direction Pékin
- Fouiller WC pour hommes au troisième sous-sol de l’aéroport
- Glisser discrètement tout un flacon de potion d’Enflure dans le jus de citrouille de Van Muller

Voilà qui devrait être suffisamment clair. La jeune fille saisit les tickets, le plan, la toile, le CD et les lunettes sans leur accorder le moindre regard et attendit, raide comme un piquet, de se faire aspirer comme une crotte dans un conduit débouché à coups de ventouse par le Portoloin qui la conduirait, pieds et poings liés, sur les terres inconnues de Corée.

La première image que les Coréens eurent de Mégane fut donc une jeune fille toujours vêtue de sa robe de sorcier, des cheveux blancs ébouriffés et qui faisait à peu près cette tête là : Suspect


* Bon, aloooors… me voici donc à ping-pong land, et qu’est-ce que je dois faire ? Ah ui, échanger mes Gallions en Wonmachinchoses, alors direction le métro hein… enfin, d’abord, direction le plan du métro…*

Elle passa un bon quart d’heure à chercher le nom de la station à laquelle elle devait descendre avant de s’apercevoir qu’elle tenait le papier à l’envers… Sans perdre un milligramme de contenance, elle remit le plan à l’endroit et y colla à nouveau le nez.

* Peuvent pas inventer des noms qui contiennent encore plus de Y et de G ? Tout se ressemble ici ! Ca fait vingt minutes que je cherche cette satanée station sans aucun succès ! Tien j’suis persuadée que si j’ferme les yeux et que j’pointe mon doigt au hasard par mis ce plat de nouilles d’Y et de G j’tombe sur un mot qui lui aussi comporte à lui tout seul au moins deux Y et deux G! On parie ? Allez, 1…2…3 ! Yangpyeong ! Bah tu vois, qu’est-ce que j’t’avais d… Hé mais c’est ma station !!*

Oubliant instantanément son pari, la jeune fille se concentra afin d’établir une piste à suivre, puis elle fit pareil avec les autres destinations, traçant au crayon les lignes qu’elle devait emprunter. C’est donc une bonne heure plus tard qu’elle entreprit enfin d’entrer dans la bouche de métro coréenne.

*C’pas difficile… j’dois juste prendre la ligne 4, descendre à Geumjeong, prendre la ligne 1 direction Hoegi, descendre à Singil puis prendre la ligne 5 direction Banghwa et descendre à Yangpyeong… facile… hein ?... Finger in the nose hein comme on dit… j’sais pas pourquoi mais j’me sens pas crédible en fait -_-*

Le pas traînant, elle s’enfonça dans la foule de yeux bridés qui prenaient eux aussi le métro. Et comme il n’y a jamais de monde en Corée, Mégane se retrouva prise en sandwich entre une vieille femme toute décrépite qui parlait toute seule et sentait le saké, et l’aisselle d’un homme bien gras sont le T-shirt était trempé par la transpiration.

« Welcome to Seoul… -_ - »

Histoire de se faire une idée approximative du temps qu’elle aurait à subir dans cette situation, elle leva les yeux vers le petit panneau qui indiquait les différentes stations. C’est alors que sa bouche s’ouvrit dangereusement. L’espace d’un instant, l’odeur putride de transpiration paru aussi agréable qu’un Chanel numéro 5 comparé à ce qu’elle voyait.

Des symboles. Tout un tas de symboles que Mégane était incapable de déchiffrer. Le métro s’arrêta alors à la première station et la jeune fille tendit l’oreille afin d’écouter si elle comprenait la voix automatique qui donnait le nom des stations, mais… il fallait croire qu’elle faisait grève car il n’y eut que du silence. C’est alors qu’elle se souvint que le prof leur avait donné à tous une paire de lunettes magiques lui permettant de lire le coréen. Précipitamment, elle fouilla dans son sac et…


« … SSSsssss… »

Une vision d’horreur venait de s’offrir à elle. Une vision encore pire que celle du plan du métro parisien. Une vision qui donnait à Mégane le sentiment d’être à nouveau aspirée par un Portoloin sans bouger de là où elle se trouvait. Une vision qui ne serait même pas susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes car Voldemort lui-même ferait pipi dans son caleçon devant une telle chose.

* Encore une invention qui fait froid dans l’dos…*

TP de l'année (année 3 et +) Productshotnz5


Mégane observait la chose avec méfiance comme s’il s’était agit d’une bestiole singulièrement dangereuse qui menaçait de lui sauter au visage pour lui gober les yeux. Et il s’imaginait peut-être qu’elle porterait ça ? Il avait de l’espoir… Oui ca Mégounette avait bien plus d’un tour dans son sac ! Il suffisait de compter le nombre de stations déjà parcourues et celles qu’il lui restait à faire et ce, grâce au plan de Van Muller qui, bien heureusement, était en lettres latines ! Haha !

Oui mais… le seul hic c’est qu’une fois descendue à Geumjeong, il fallait lui trouver la ligne 1, direction Hoegi… ou Incheon, on s’en fiche, du moment que c’est vers Singil. Et devant cette ribambelle de panneau tous griffonnés par des traits dans tous les sens, impossible de deviner quelle direction prendre et ce, même avec l’aide du plan.


« Ca vaaaaa, ça vaaaa, t’as gagné Van Muller, j’vais les utiliser, tes satanées lunettes ! »

« Et qu’est-ce que t’as à m’regarder comme ça toi ? T’as jamais entendu quelqu’un parler tout seul ? »

Puis après avoir tiré la langue dans le dos du coréen qui l’avait dévisagé, elle observa les lunettes de plus près.

Non… vraiment, elle ne pouvait pas porter ça… Jetant un regard de tous côtés afin de s’assurer que personne ne l’observait, elle tenta vainement de lire les panneaux en tenant les lunettes comme une loupe mais rien à y faire… il fallait les porter pour qu’elles fonctionnent. C’est donc en maugréant diverses insultes envers Van Muller que je ne retranscrirai pas ici par soucis de bienséance que notre Serpentard préférée calla la paire de lunettes sur son nez, ramenant le plus de cheveux possible devant son visage et baissant la tête. Ainsi elle avait l’air d’une Sadako (ou une Samara selon les versions) passée au white spirit.

Et aussi surprenant que cela puisse paraître, Mégane arriva sans encombre ni même la moindre erreur d’itinéraire à Yangpyeong. Après avoir demandé son chemin à pas moins de treize personnes pour trouver ce fameux pub qui, en fait, s’avérait être juste sous son nez, la jeune fille entra dans le petit café où tous les clients, essentiellement masculins et retraités à en croire leur rides l’observèrent d’un drôle d’air. A en juger par leur expression, elle ne devait pas être la première européenne à être passée par là. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, aucun tableau ne décorait les murs du pub, en revanche une petite ouverture semblait s’ouvrir sur un couloir, au fond de la salle, certainement pour mener les clients aux toilettes. Respirant un grand coup et toussant violemment presque aussitôt tant l’air ambiant était enfumé par le tabac, Mégane se dirigea à pas rapides mais peu rassurés vers le fin corridor. Elle remarqua que certains messieurs lui présentaient le genou avec un sourire goguenard et le regard salace… Huuurk… elle ne voulait pas savoir ce qui avait du se passer avant pour qu’ils réagissent tous de la sorte, mais elle plaignait sincèrement l’élève qui était passé par là et qui avait provoqué, volontairement ou non, une telle fringale chez la gente masculine… . Au moment où elle atteignait enfin l’ouverture, l’un des vieillards assis au bar se retourna vers elle et posa sa grosse main sur le petit genou de la demoiselle.


« Toi aussi chercher Won ? faim! »

« Euh…Suspect »

Les petits doigts glacés de Mégane se refermèrent étroitement sur le poignet de l’ivrogne et, sans doute à cause de la furie montante chez la jeune Serpentard, son subconscient provoqua un petit phénomène magique qui fit pousser de gros furoncles sur la main du coréen qui lâcha prise aussi sec.

S’il y avait bien une chose qui mettait Mégane dans un état de colère avancé tel qu’elle ne contrôlait plus vraiment sa magie, c’était qu’on la tripote. Plus personne n’osa dire un mot, et Mégane, le regard assassin, se détourna du vieil homme pour se diriger vers le tableau au fond du couloir.
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